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Détermination des <span class="mathjax-formula">$n$</span> derniers chiffres de <span class="mathjax-formula">$\sqrt[m]{N}$</span> par une simple division

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Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

L ÉON A NNE

Détermination des n derniers chiffres de √

m

N par une simple division

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 4 (1845), p. 561-564

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1845_1_4__561_0>

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(2)

— 561 —

DÉTERMINATION

Des n derniers chiffres de |/JN par une simple division.

PAR. M. X.KOBJ A N N E , Ancien élève de l'Ecole polytechnique.

Quand on a obtenu ( / * + / * + 1 ) chiffres de la racine mième

d'un nombre N , n étant le nombre des chiffres qui restent à obtenir, et v. le nombre des chiffres du nombre m $

Si Ton divise le reste R auquel on est parvenu par m fois la {m—l)^»76puissance de la partie obtenue [cette [m—tyème puissance étant, bien entendu, suivie de (m—1) fois n zéro]

le quotient de cette division diffère de la partie qu'il reste à obtenir de moins d'une unité en plus ou en moins.

Soit a la partie obtenue, b celle qu'il reste à obtenir, r la différence entre N et la plus grande m^me puissance exacte contenue dans Net soit posé a. 1 0n= A , on a d'après l'énoncé:

N = (a . 10

n

-|- &)

m

+ r = (A + l>F+r,

m Am~r 2 A m . A*""1 m. Am~' ' r peut être égal o u supérieur à m(A-f- &)m~' sans que (A+&) cesse d'être le nombre l e plus grand dont la m™™ puissance peut se retrancher de N , ainsi le second membre de cette égalité peut être b o u (& + 1). Comme il va être démontré qu'il est toujours inférieur à ( £ + 2 ) , e t comme l'on ne prend que la partie entière du quotient ^r: pour complément de la partie obtenue, il s'ensuit que cette méthode

ANN.DE MVTHÉM. IV. 3 8

(3)

( À + ^) ou (A + 6 + *) Po a* V N , c'est-à-dire le nombre entier immédiatement supérieur ou immédiatement inférieur à pitf. N étant au plus égal à ( A + b -f-1 )w—1, il suffit pour établir le théorème de prouver que

ou

supprimant Am-f- m . A™*"1 (b-\- 1 ) dans les deux membres, et les divisant ensuite tous les deux par Am et enfin posant

)(By , m(

\AJ

+

1 .

m(m-i){m-2)(By , , / B

W i i

cette inégalité sera à fortiori vérifiée si elle existe en remplaçant chaque coefficient du premier membre par un coefficient plus grand, et si en même temps Ton di- minue le second membre de — ; car les inégalités M < N ,

A.

N < P , P < Q donnent évidemment M < Q ; or

m{m—1)/B\

a

m(m—l)(/rc--2)/B\

3

^l

m

^\ (

m

^

T T s T U /

+

i . a . 3 U /

+

'••' V A /

+

VÂ"

donc Tinégalité précédente sera à fortiori vérifiée si Ton a :

le produit de deux facteurs a autant de chiffres qu'il y en a dans les deux facteurs réunis ou un de moins ; b ayant n chiffres, B = ( ô + 1) en a n ou (rc + 1 ) , donc mBen a au plus (fA+ nJr * ) > e* comme A en a (2n + p-f-1 ), il s'ensuit que (-T-) est une fraction proprement dite [son numéra-

\ A /

(4)

— 563 —

leur ayant moins de chififres que son dénominateur] et l'on peut mettre l'inégalité précédente sous la forme :

/mBV fmB\

{mBY / m B \

m + I

/ m

x ~ u

ou

maBa , w'B /niB

ou, multipliant les deux membres par —

si B a n chiffres, sa plus grande valeur est (10n—1), et dans cette hypothèse

c'est-à-dire, est un nombre formé de n chiffres 9 à la suite desquels sont écrits n zéro, au total 2n chiffres; donc (Ba-f-B) ne peut avoir plus de 2n chiffres, et par suite m{\¥-\- B) ne peut en avoir plus de (^+2/*) -, ainsi m(Ba+B) ayant au moins un chiffre de moins que A, l'inégalité précédente est vérifiée.

Dans le cas où B=(b-\-l) aurait (n + 4) chiffres, on aurait au plusB = 10n, alors

mBa-f- mB = m. 10an-f- m . 10n;

cette somme ne peut avoir au plus que (2/i-f-ft-f-l) chiffres, c ' e s t - à - d i r e autant que À , à moins que l'indice m de la racine ne soit un nombre formé de plus de n chiffres 9 {n est le nombre de chiffres qui restent à obtenir). Ce cas est donc le seul qui puisse offrir quelque incertitude, mais alors il est facile de la lever en calculant un chiffre de plus, c'est- à-dire ( » + p + 2) au lieu de (n+fA + 1).

(5)

— 56k —

Remarque. Dans l'extraction d'une racine dont l'indice est inférieur à 10, c'est-à-dire dont l'indice n'a qu'un chiffre, il faut, d'après ce qui précède, que la partie obtenue ait au moins deux chiffres de plus que la partie qui reste à ob- tenir pour pouvoir achever l'opération par une simple divi- sion; cependant cette condition se simplifie pour la racine carrée, car il suffit que la partie obtenue ait un seul chiffre de plus que la partie restant à obtenir.

Pour le prouver, prenons le cas le plus défavorable : N = (10

n

. a + 6)

2

+ 2(10

n

. a + 6),

N = 10

in

. tf

a

+2 . 10\ a . 6 + 6

2

-f-2 . 1 0 \ t f + 26, N—10'

n

. a _ 6

a

+26

•2.\0

n

.a ~

+

+ 2 . 10\ a

;

la plus grande valeur de b est (10

n

— 1) nombre formé de n chiffres 9, dans cette hypothèse

6

2

= 1 0

a n

- 2 . 1 0

n

+ l 26 = 2 . 10

n

—2

ainsi le numérateur de la fraction — — — est alors un

nombre formé de 2n chiffres 9, et comme le dénominateur a

(2/i+l) ou (2/i+2) chiffres, il s ensuit que cette fraction est plus

petite que l'unité, donc le quotient de la division — ^ —

est 6 ou ( 6 + 1 ) , c'est-à-dire que cette méthode donne ou

(10

n

. a + 6) ou (1O\ a + 6 + 1 ) pour \ / N ; donc enfin Ton

trouve le nombre entier immédiatement inférieur ou immé-

diatement supérieur à

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