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Comment préparer des BT utiles à cent pour cent

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

148 L'

EDUCA,TEUR

l. -

« La sie dessend ».

lil. - « La sie désend » .

1. - W remplacé par v s'il se prononce v

· « vagon, wallon ».

1. - « Paiyé, glayeul ».

1. - cc Asoir (sans c, déjà admis) ondoiment,

m.

-on paira Remplacer ». eau par au • chevaus, préau, boyau, châtau » (et non « boyeau » comme demande Ch. Bruneau).

l. - cc Aujourdui ».

li. - Suppression de h muette : erbe, chaüt.

LETTRES cc PARASITES »

. 1. - Pt, et, gt, en raison de leur rareté: cc pronl, sculte, respct, distint, un doit, vint et un ».

li. - « Fusi, couti, genti ... » - « Facil, fertil /.comme viril) ''

111. - Suppression s final singulier (un pri, du pris).

JI!. - cc Il rent, tu cous ... ».

IV. - Suppression consonnes muettes.

l. - Rétablir les lettres étymologiques quand cela entraîne une simplification : « forsené, berseau, brasselet, etc... »

11I. - « Braselet ... » (déjà vu).

ACCENTS l. - Une voyelle est longue :

1° dans la dernière syllabe avant r ou $ (chose); .2° Si elle porte un accent circonflexe.

Suppression de tous les autres accents cu- conflexes : « fête, boite, qu'il fut ... »

DIPHTONGUES RARES

l. - Ecrire : « un. tan, un fan, un pan, out, seul, ognon ... etc ... »

Nous nous permettons d'insister sur la néces- -sité de produire à l'appui de chaque « état »

•ou projet, non pas seulement un texte littéraire, mais aussi un texte très courant, qu'il soit du

'style enfantin ou du style pppulaire.

N'oublions pas quci c'est la vie sociale extra-

"Scolaire qui influence le plus l' évoution de la langue, et que les affiches, réclames, annonces,

·etc... qui s'offrent aux yeux du public ont, de

•ce fait, une grande importance.

On n'y trouve généralement pas la plupart des mots dont l'orthographe est exceptionnelle, mais -que l'on s'efforce· d'introduire dans les dictées

·des candidats aux examens.

On trouve dans les affiches des commerçants -des fautes communes, et c'est celles-là qui comp·

tent surtout, puisqu'elles ont persisté jusqu'à l'âge ~duite.

est précisément sur les lettres doubles, les lettr~s grocques et les finales en x

<JU' elles portent.

Pendant ces dernières vacances, passant près d'une vigne située loin de toute habitation, j'ai pu lire : « Ne pas toucher aux raï.ins. Très dangereus. . Roger LALLEMAND,

Flohimont par Givet (Ardonnes).

COMMENT PRÉPARER des B.T. utiles à cent pour cent

Tu as, dans le « Point Pédagogique » de cc !'Educateur » n° 3, énoncé des principes qui doivent nous guider dans la ~édaction et la mise au point de nos Brochures de Bibliothèque de Travail. Mais, je crois qu'il est bon de préciser davantage et de bien jalonner la nouvelle voie à suivre.

Résumons déjà ce qui est et nous en dédui·

rons le~ causes de nos échecs partiels . Les maîtres ont la bonne volonté de faire quelque chose. Mais, dès qu'ils ont un sujet, ils se laissent souvent emporter par lui, oublient pour un temps les enfants, ~édigent leur B.T.

d'après un plan qu'ils ont établi avec toute leur bonne volonté, puis, une fois la brochure ter·

minée, ils reviennent à leurs enfants et leur présenten~ le travail. Que reste-t-il à faire à ce moment-là ? Bien souvent à remplacer les mots incompris, à simplifier les phrases qui coulent difficilement. Car, ce que le maître veut, c'est un texte d,._. lecture facile, vivant, instructif, rédigé en· termes bien à la portée de )'enfant, débarrassé de tous détails superflus.

Et, la B.T. pourra passer dans 50 commissions de contrôle, les fautes pédagogiques de détail seront relevées mais, presque toujours, les graves fautes de l'ensemble échapperont, car elles ne peuvent être décelées facilement qu'à l'origine même de la B.T., celle-ci étant écrite et con·

trôlée suivant la même conception.

Dans la rédaction d'une B.T., il ne faut pas oublier l'enfant un seul instant. Le sujet de la B.T. doit être lui-même motivé (c'est évident !) Une étude faite en classe et développée, les apports de la boîte à questions, la nécessité impérieuse de posséder un document utile doi·

vent être à l'origine du travail. Il faudrait même recommander que les B.T. existent à l'origine sous forme de fiches dans le fichier de l'auteur.

Celles-ci, établies par ou avec les élèves, expé.

rimentées par d'autres au cours de l'année (ou par des correspondants) seraient en quelque sorte au point séparément. Le maître• pourrait alors les rassembler en vue de la constitution d'une B.T.

Certains camarades diront : « Mais, c'est ce que nous faisons 1 » Jusque là, je n'en doute pas.

Mais alors, le travail pédagogique concernant la b~ochure elle-même commence maintenant.

Les fiches ou pages sont au point mais ]~ B.T.

doit être, à nion avis, .un ensemble de fiches un peu particulier. Pour me fair~ mieux compren- dre, j'ouvre une parenthèse.

..

(2)

L'EDUCATEUR 149

Revenons à l'enfant : lorsque celui-ci est pris par un sujet, lorsqu'il veut étudier une question, il recherche les documents. Supposons pour simplifier, qu'il ne possède qu'une B.T.

Avec la forme actuelle de la plupart des brochu- res, l'enfant lit. Le sujet peut être captivant à IOO%, l'enfant prend tout ce qu'il peut. Il ne

· rt!tient que ce qui le frappe.

Eh bien ! si l'on veut qu'une B.T. soit utile à 100%, il faut qu'elle captive l'enfant, qu'elle

!'enthousiasme tout le long de ses 24 pages.

Et, si le sujet n'est pas en lui-même extraordi~

nairement attrayant, la lecture sera insuffisante.

L'enfant lira, sera faiblement intéressé, de cet intérêt passager qui, peut-être, !'éblouit, mais ne marque pas assez dans la mémoire et il oubliora la majeure partie de la B.T.

On me dira que les maîtres n'ont ja,mais eu la prétention de faire 1etenir et assimiler par leurs élèves une B.T. entière, que chacun y prend ce qu'il peut. Cela n'explique et n'excuse rien du tout. Au contraire, cela prouve bien que nos B.T .. doivent se présenter non pas comme une soupe que l'enfant avale sans satisfaction, mais comme un fruit qui flatte agréabloment son palais et développe son appétit. A mon avis, une B.T. est une brochure que l'enfant doit relire avec beaucoup d'intérêt une brochure qu'il. compulse d" temps en temps pour en tirer des renseignements pratiques et documentaires, une brochure qui fait appel à toutes ses facultés réceptives, à tous ses sens.

Je m'explique. Chacun a en lui-même la preuve de ce que j'avance. Lis un ouvrage d'agriculture à un chapitre quelconque : « Com- ment faire des ·boutures ? Comment greffer ? Comment tailler un arbre fruitier ?, etc... » Ensuite va au jardin, essaie de te rappeler ce que tu as lu et taille, greffe, etc ... Tu seras certainement déçu du résultat si tu n'as jamais fait co travail auparavant. .

Par contre, lis -ce même livre et opère en même temps. Attends la réussite. Si tu es satisfait, tu pourras recommencer l'année sui- vante sans avoir besoin, peut-être, de retourner au livre car tu te souviendras de tous tes gestes.

Essaie de dire à un enfant de retenir toutes les parties d'une sauterelle verte simplement par la lecture d'un livre. Donne à un autre la B.T. de Maillot (à paraître) sur la dissection d'une sauterelle et tu veqas lequel des deux con~aîtra, par exemple, les pièces bucales (je choisis volot}- tairement un sujet très délicat que Maillot a su merveilleusement adapter aux enfants de 12 ans).

Ainsi il faut, toutes les fois que cela est possible, faire ceuvrer l'enfant avec ses mains, même le faire goûter, sentir, entendre et. écou- ter ... Et cela est possible plus souvent qu'on ne le pense : en science, inutile d'insister, c'est évident ; en géographie, il est facile aussi de recourir à l'expérience et au travail manuel.

Pourquoi no pas inviter !'enfant de l'intérieur qui étudie, par exemple.« la transformation dès côtes marines » à observer !'activité érosive de

l'eau dans le village un jour d'orage, avec les.

charriages de boue, etc ... Pourquoi ne pas con•

seiller ]'enfant dans la construction de la ferme bressane, de la ferme bretonne et le chalet savoyard. C'est le rôle du maître diront cer·

tains. C'est nous laisser une bien ourde tâche et je ne sais pas si beaucoup l'entreprennent.

Et les plans en relief, les dioramas ...

En histoire, on doit pouvoir y arriver aussi en partie et sans quitter l'attrait et la vie, avec la, construction en carton, en bois ou en glaise de maisons de différentes époques, avec la con·

fection ~e costumes, l'habillage des santons ...•

etc ...

Mais, à mon avis, tout cela doit accompagner- la partie documentaire de la B.T. L'enfant doit travailler en même temps qu'il lit et l'expé·

rimentation manuelle doit venir prouver une affirmation énoncée ou permettre la découverte d"une vérité facile à trouver.

L'auteur d'une B.T. peut donc, au début.

rechercher les documents ot établir, s'il le désire. quelques jalons documentaire;, mais son gro~

travail devrait consister en la recherche de tous les moyens qui permettront à !'enfant de bien posséder la chose étudiée, de la compren.

dre, de la faire pénétrer dans son subconscient par !'intermédiaire de tous ses sens à la fois.

Et le rôle d'une commission de contrôle de·

vrait être d'aider l'auteur dans la recherche de ces moyens de toucher !'enfant. L'adaptation pédagogique telle qu'elle esf conçue en ce mo•

ment ne viendrait qu'ensuite.

Voilà, en gros, ce que j'avais à dire pour-

!'instant. Ces quelques constatations ne sont naturelement pas exemptes de modifications.

basées sur des expériences futures.

Pierre BERNARDIN, instituteur, V y-les-Lure (Haute-Saône).

Je n a1 rien à ajouter aux conseils qui, en praticien qui a mis la main à la pâte avec le succès que vous connaissez, nous donne notre ami Bernardin.

J'ajouterai seulement qu'un essai quelque peu différent mais qui recèle, cependant, d'autres.

po5"ibilités, vient d'être réalisé par notre ami Chatton (Haut-Rhin) pour sa brochure : l'eau à- /a maison.

Il a pris les questions d'enfants sur le sujet et a rédigé la brochure, à même la vie de la classe, comme le conseille Bernardin, mais .en partant de ces questions.

Nous publierons et nous venons dans quelle mesurl' nous pourrons nous engager dans cette

VOie.

Il ne fait en tous cas pas de doute qu'un progrès considérable a été réalisé au cours de ces dernières années pour le choix, la mise au point et la présentation de nos brochures. Le travàil méthodiqùe continue et continuera pour la réalisation de la grande encyclopédie scolaire, la première qui soit, dans le monde, vraiment à la portée des enfants. ·

(3)

150

L'EDUCATEUR

Nos B.T. sont maintenant connues. Nos an- nonces dans /'Education Nationale et /'Ecole Libé-ratrice les feront connaître davantage en- core. Les libraires les vendent. Pour peu que les groupes départementaux et nos adhérents eux-mêmes s'en p~éoccupent, nos B.T. pren-

<lront place dans toutes les classes françaises.

·•Ce jour.là, nous devons atteindre, puis dépasser les 10.000 abonnés ·afin d'aborder peut-être une production encore accélérée qui est, d'avance,

.assurée du succès. C. F.

FICHES MENSUELLES

Fiches d'octobre. - Vous pouvez classer la fiche 5124, « Les grands viviers de Roscoff », au 263 L, et la fiche 4 131, « Une affiche pu- blicitaire en 1867 », au 433. - {BOURLIER, Haute-Marine.)

Fiches de novembre. - Le caoutchouc (2 f.), Capture des putois (5 f.). Le diamant (3 f.).

la reddition de Napoléon (2 f.).

DANS LES A CLASSE

ECOLES UNIQUE

Si vous entendez parler de nos techniques, vous avez ou 'vous n'avez pas de sourire en coin , vous êtes gouailleur ou intéressé, et vous dites : « Oui, mais... »

L'El\'IPLOI DU TEMPS

Voilà un gros point qui f ait trébucher bien -des gens. Habitués que nous sommes à cette façon de procéder, nous n'arrivons que diffi- cilement

à

concevoir une autre manière de faire

.

Et pourtant... Pourtant c'est la vie qui doit nous guider. Et que nous montre-t-

elle

? ·

Le cultivateur a certes des horaires qu'il ne peut transgresser.

Il

faut 'nourrir le bé- tail, le traire, à heures fixes . Mais s'il fait un temps néfaste le jour qu'il s'était assigné pour telles semailles, ira-t-il quand même

?

L'employé entre et sort

à

heures fixes de son bureau. Mais il aura des jours surchar- gés et des périodes de calme plat. Va-t-il congé'dier les clients des premiers jours en les priant de repasser le lendemain

?

Mais n e voyez-vous pas que vous êtes en contradiction avec la vie et ses impératifs, lorsque vous refusez d'examiner une effraie ou une herniine qu'on vous a pporte, sous prétexte que c'est morale et calcul le matin . Vous ferez du travail

en:

pesant l'animal et en le mesurant, de la morale en prônant la protection ou la douceur envers les ani- maux.

Qu'importe si vous faites le

calc~11

avant la science, ou la lecture de textes motivés par cet apport inattendu avant ou après le dessin.

Qu'importe si vous ne deviez pas fa ire de

science aujourd'hui et si vous avez fait du calcul un peu plus lo·ngtemps que prév u sur . ce papier sacro-saint, tout empli de carré avec des chiffres et des lettres magiques ...

L'essehtiel n'est-il pas la productivité, l'effi- cience de votre effort.

Qu'importe l'ordre suivi et si telle « ma- tière » empiète en horaire sur la seconde.

L'horaire doit se concevoir beaucoup plus par semaine, voire même par mois, que par jour. Nous posons en principe que l'emploi du temps compartimenté ne peut être appli- qué avec nos technic;\ues.

Les instructions officielles d e '_l'arrêté qu 24 juillet 1947 nous donnent au moins

tin

point d'appui sinon une approbation :

CES HORAIRES ONT UN CARACTERE INDICATIF

ET

DOIVENT ETRE

APPLI~

QU'ÉS AVEC BEAUCOUP DE SOUPLESSE ...

OUI, l\'IAIS... LES PROGRAMMES ...

Tout d' abord, il n'est pas questidn ici d'approuver ou de discuter les programmes existants. Pensez-en ce que vous voulez. Ils existent.

Il

est des choses qui existent

à

travers tous les programmes, et mon inspecteur, lors d'une confér ence pédagogique, s'est attaché

à

nous démontrer que les actuels étaient les frères jumeaux de ceux de

1923,

qui eux- mêmes

...

Laissez-vous porter par l'intérêt r ebo'ndis- sant des enfants et vous serez étonnés vous- mêmes des chemins imprévisibles où ils vous conduiront.

Je serai ici plus terre

à

terre.

Il

faut dire, et personne ne pourra vous contredire intelli- gemment, que ce que l'on a accoutumé de considérer comme un ordre « logique » est loin de l'être.

Par exemple, comment défendre cette étude de l'a1ticle, avant celle du verbe, ou de l'adverbe.

Oui

et non ne sont-ils p as dans le premier vocabulaire avec papa, maman, manger ...

Le véritable ordre logique est celui de l'utilité, celui de la vie que vous puise1

;ez le

plus souvent da'ns le texte libre.

Si certaines pa1ties ont été négligées vous pourrez toujours, en fin d'une période

que

vous déterminerez vous-même ,faire un

« re-

placage

»,

une révision, cela naturellement pour les ca ndidats au C.E.P ., · car on peut fort bien adm ettre qu

'il n

'y a pas péril en la demeure si, pour les plus jeunes telle question n' a pas été vue cette année.

ET OUI, JUSTEMENT, LE C.E.P.

Dans sa forme actuelle çet examen est loin de nous satisfaire, cependa. nt nous nous

en

accommodons et nos candidats y réussissent avec succès.

Il

semble donc difficile de concilier l'inté-

rêt immédiat de l'enfant avec les program-

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La technique d’injection employée doit permettre l’injection de fautes respectant le modèle de faute

TRAINER-Any scratch made by the trainer ( after program #'s have been assigned ), including scratches for weather, medical, stakes, entered back the next racing day, conditional

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