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TRAVAUX DIRIGÉS DE l’UE MFI Informatique 3A MATHÉMATIQUES FONDAMENTALES POUR L’INFORMATIQUE 2021-2022, Automne Jérôme Bastien

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Texte intégral

(1)

TRAVAUX DIRIGÉS DE l’UE MFI

Informatique 3A

MATHÉMATIQUES FONDAMENTALES POUR L’INFORMATIQUE

2021-2022, Automne

Jérôme Bastien

Document compilé le 13 septembre 2021

(2)

Ce document est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons : Paternité - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification ; 3.0

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/

ou en français

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/deed.fr

(3)

Liste des Travaux Dirigés

Avant-propos iii

Travaux Dirigés 1. Fonctions (deRdansR) 1

Notions de continuité, limite 1

Dérivation 2

Développements limités 2

Applications en MNB (étude de fonctions) 3

Étude de fonctions (exercices facultatifs) 4

Exercices pratiques (exercices facultatifs) 4

Travaux Dirigés 2. Intégration 9

Calcul direct d’intégrales 9

Calcul d’intégrales par intégration par partie 9

Calcul d’intégrales par changement de variable 10

Intégration des fractions rationnelles et autres fonctions particulières 10

Travaux Dirigés 3. Équations différentielles ordinaires 13

Équations différentielles ordinaires d’ordre un et deux à coefficients constants 13

Autres types d’équations différentielles ordinaires 15

Travaux Dirigés 4. Systèmes linéaires et matrices 17

Produit matriciel 17

Résolution de systèmes 17

Inversibilité de matrices 18

Application : géométrie plane 18

Travaux Dirigés 5. Diagonalisation et applications 21

5.1. Diagonalisation 21

5.2. Application à la résolution de systèmes différentiels 21

Travaux Dirigés 6. Suite 23

Travaux Dirigés 7. Série 27

Travaux Dirigés 8. Comparaison asymptotique 29

Travaux Dirigés 9. Logarithme 31

Travaux Dirigés 10. Exponentielle 33

Bibliographie 35

i

(4)
(5)

Avant-propos

Ce polycopié constitue les TD de Mathématiques Fondamentales pour l’Informatique du département Infor- matique 3A (2021-2022, Automne).

Attention, ce TD est désormais scindé en deux :

— La première moitié constitue une partie facultative correspondant au cours dénommé "Fondements maths" et destinée aux étudiants sélectionnés à l’issu du petit test initial ;

— La seconde moitié constitue une partie obligatoire correspondant au cours dénommé "Maths pour l’info".

Ce polycopié de TD est normalement disponible à la fois

• en ligne surhttp://utbmjb.chez-alice.fr/Polytech/index.html à la rubrique habituelle ;

• en cas de problème internet, sur le réseau de l’université Lyon I : il faut aller sur :

— ’Poste de travail’,

— puis sur le répertoire ’P:’ (appelé aussi ’\\teraetu\Enseignants’),

— puis ’jerome.bastien’,

— puis ’Polytech’,

— puis ’Informatique 3A’.

— enfin sur ’MFI’.

iii

(6)
(7)

TRAVAUX DIRIGÉS 1

Fonctions (de R dans R)

Notions de continuité, limite

exercice1.1.

Étudier la limite de(x3−1)/(x−1) quandxtend vers zéro.

exercice1.2.

Étudier la limite dex2sin(1/x)quandxtend vers zéro.

exercice1.3.

Étudier la limite de(x2+ 1)/(x4−3x+ 1)quandxtend vers+∞. exercice1.4.

Calculer la limite suivante :

xlim+

px2+x+ 1−x−1 2 Les exercices qui suivent sont facultatifs (et plus durs !).

exercice1.5.

Déterminerlimx+xE x1 . exercice1.6.

(1) On considère la fonction caractéristique1Q deQdéfinie par

∀x∈R, 1Q(x) =

(1 six∈Q, 0 six6∈Q.

Montrer que la fonction1Q est discontinue en tout point deR. On utilisera le fait queQest dense dans Ret que R\Qest dense dansR, c’est-à-dire,

pour toutx∈R\Q, il existe une suite(qn)nNde rationnels tels que lim

n→+∞qn=x, pour toutx∈Q, il existe une suite (tn)nN d’irrationnels tels que lim

n+tn=x.

(2) On considère la fonctionf deRdansRdéfinie par

∀x∈R, f(x) =1Q(x)×x+ 1.

Montrer quef est discontinue sur R et continue en zéro.

(3) Soit n ∈ N. Pourriez vous construire une fonction de R dans R définie sur tout R, qui soit ne soit continue qu’ennpoints distincts deRexactement et discontinue en dehors de ces points ?

1

(8)

Dérivation

exercice1.7. Calculer les dérivées des fonctions suivantes sur leur ensemble de définition : a) f(x) = 1

x2−1 , b) f(x) = tan 2x2 , c) f(x) = ln

1 1−x2

, d) f(x) = cos3(x) sin2(x),

e) f(x) =x2(1 +x)n oùn∈N.

exercice1.8. Tracer le tableau de variation de la fonction définie par

∀x∈R, g(x) =ex−x2−x.

On pourra être amené à dériver plusieurs foisg.

exercice1.9. Montrer que la fonctionf définie par

∀x∈R, f(x) = (x−sinx)(π−x−sinx),

est strictement croissante sur]0, π/2[.

On montrera que

∀x∈R, f′′(x) = (π−4 sinx) sinx.

Les exercices qui suivent sont facultatifs.

exercice1.10. Déterminer, pourn∈N, la dérivéen-ième des fonctions suivantes :

a) f : R→R b) f : R→R

x7→ x3+ 2x−7

ex x7→excos(x)

exercice 1.11. Soient x0 ∈ R, f une fonction de R dans R définie au voisinage de x0 et dérivable en x0, a, b∈R+. Démontrer que

hlim0

f(x0+bh)−f(x0−ah)

(b+a)h =f(x0).

Développements limités

exercice1.12. Trouver les limites suivantes a) lim

x0ln (1 + sinx)cotan2x, b) lim

x1

2

1−x2 − 3 1−x3 , c) lim

x→1/2 2x2−3x+ 1

tanπx, d) lim

x→0+xln(e1x−1)

exercice1.13. Former les développements limités à l’ordre et au voisinage indiqués des fonctions suivantes :

(9)

APPLICATIONS EN MNB (ÉTUDE DE FONCTIONS) 3

a) ordre 4, voisinage de 0 , f(x) = ln shx

x

,

b) 3, 0, ln ln(e+x) ,

c) 4, 0, x ex−1, d) 7, 0,ecosx, e) 3, 2,xx. exercice1.14.

Reprendre l’exercice 1.4 avec les développements limités.

exercice1.15.

Cet exercice a été donné à l’examen (Automne 2020) Soit un entierm≥0. Former le développement limité de

1 +x 1−x

m

, à l’ordre 4 en zéro.

On pourra

— soit calculer les développements limités de (1 +x)m et de(1−x)−m à l’ordre 4 en zéro.

— soit passer en notation exponentielle et utiliser le développement limité de la fonction exponentielle en zéro.

Applications en MNB (étude de fonctions)

exercice1.16.

On considère la fonction suivante

f(x) =e2x−2x−8.

(1) Déterminer le nombre des racines de l’équationf(x) = 0pourx≥0.

(2) Répondre à la question 1 lorsquef(x) = sin(x)−xetf(x) = cos(x)−xsurR.

exercice1.17.

Exercice donné à l’examen à mi-parcours du 21 septembre 2018.

(1) On considère la fonctionf donnée par

∀x∈R, f(x) =

√x+ 1(x−2) (x2+ 1)3/2 (a) Montrer que la dérivéef def vérifie :

f(x) =−3/2 x x2−5−2x

√x+ 1 (x2+ 1)5/2. (b) Montrer que les racines dex2−5−2x= 0 sontx= 1±p

(6).

(c) En déduire le tableau de variation et le graphe def.

(10)

(2) En déduire un encadrement des zéros def, puis les déterminer exactement.

(3) Conclure.

Étude de fonctions (exercices facultatifs)

exercice1.18.

(1) Étudier la fonctionf définie par

∀x, f(x) =ln (x) x . (2) (a) Déduire de l’étude def que

∀(x, y)∈R+2, f(x) =f(y)avecx < y=⇒x∈]1, e[ety > e, (1.1) (b) En déduire ensuite que si on cherchexet y entiers, alors

x= 2et y= 4. (1.2)

(3) Question facultative

Déduire de ce qui précède les solutions de l’équation :

(p, q)∈(N)2, pq =qp. (1.3)

exercice1.19.

Étudier et construire le graphe de la fonction suivante :

f(x) = ln(coshx).

On rappelle que

∀x∈R, coshx=1

2 ex+ex .

Exercices pratiques (exercices facultatifs)

exercice1.20.

0000000000000 0000000000000 1111111111111 1111111111111 0000000000000 1111111111111

00000 00000 00000 00000 11111 11111 11111 11111000

11 1

00 00 11 11 000000000000 111111111111 00000000 00000000 11111111 111111110000000000

11111 11111 000 111000

11 1 0000000000000 1111111111111 00000

00000 00000 00000 11111 11111 11111 11111

00 00 11 11 000

11 1 00000 00000 00000 00000 11111 11111 11111 11111 000000

000 111111 111

000000 000 111111 1110000

11 11 00 0 11 1 0000 0000 1111

1111000000111111 000 111

000000 000000 111111 111111 000000

000 111111 111

a x

x

Figure 1.1. La boite et son patron.

On construit une boite en carton parallélépipédique (sans couvercle) à partir d’une surface carrée de coté2a, comme le montre la figure 1.1

Déterminer le coté x des quatre petits morceaux découpés pour que le volume de la boite construite soit maximal.

(11)

EXERCICES PRATIQUES (EXERCICES FACULTATIFS) 5

000000 000000 111111 111111

000000 000000 111111 111111

00000000 0000 11111111 1111

00000000 0000 11111111 1111

0000 1111 00000 11111 0000 0000 1111 1111 00 0 11 1 00 00 11 11

00000 00000 11111 11111 000000 111111 0000 1111

00 00 11 11

00 00 00 00 00 0

11 11 11 11 11 1

000000000000000000 11111111111111111100000000000000000000

11111111 11111111 1111 0000000000000000000 1111111111111111111 00000

00000 00000 00000 11111 11111 11111 11111

00 00 11 11 000

11 1

00 00 11 11

00 00 11 11 000000000000000000 111111111111111111

000000000000000000 111111111111111111 00000

00000 00000 00000 11111 11111 11111 11111

00000000 00000000 11111111 111111110000011111

00 0 11 1

L l

x

x x

Figure 1.2. La boite et son patron.

exercice1.21.

On construit une boite en carton parallélépipédique (sans couvercle) à partir d’une surface rectangulaire de largeur2l et de longueur2L, comme le montre la figure 1.2

On suppose donc que0< l≤L.

On admettra quel2+L2−lL >0et en posant x1= 1

3

L+l−p

l2+L2−lL , x2= 1

3

L+l+p

l2+L2−lL , on admettra que

0< x1< l≤x2.

Déterminer le coté x des quatre petits morceaux découpés pour que le volume de la boite construite soit maximal.

exercice1.22.

On veut fabriquer une casserole en aluminium embouti au moyen d’une feuille de métal circulaire de surface donnéeS.

(1) On suppose qu’il n’y a pas de déchet de métal, que les déformations se font à volume constant, que son épaisseur (négligeable devant les autres dimensions) reste constante et qu’il n’y a pas de couvercle.

Montrer que la surface reste constante

(2) Calculer le plus grand volume de la casserole qu’il soit possible de réaliser.

exercice1.23.

Sur une route, la distance entre deux voitures doit permettre de s’arrêter même si la première s’arrête brus- quement. Nous proposons un modèle, où toutes les voitures roulent sur une seule même file, à la même vitesse v avec la même distance entre deux voitures.

(1) Question facultative dont on pourra admettre le résultat.

(a) On suppose que le ralentissement d’une voiture est uniforme. Cela signifie que la voiture décellère avec une accélération négative constante, égale à−a(aest une constante strictement positive, exprimée en ms−2). Montrer que, siv est la vitesse de la voiture avant freinage, alors la distance de freinage vautdf =v2/(2a).

(b) Quelle est dans ce cas-là, la force exercée par le sol sur les pneus ?

(12)

(2) À la distance de freinagedf, il convient d’ajouter la distance parcourue pendant la duréeτ de réaction du conducteur. Calculer la distance qui doit séparer les deux voitures.

(3) (a) La longueur moyenne d’une voiture estl. Calculer le débit par unité de tempsD de voitures sur une route en fonction de la vitessev.

(b) Étudier l’applicationv7→D(v).

(c) Application numérique :l= 5m,a= 10ms−2 etτ = 1s.

(4) Critiquer ce modèle, ainsi que les sections de routes à vitesses régulées et ... enfin, le comportement de certains conducteurs !

exercice1.24.

Depuis Évian, on regarde la ville de Lausanne, distante de d= 12.5 km. On supposera que l’on se trouve à h1= 5m. au dessus de la surface de l’eau. On donne le rayon de la terreR= 6378.137km.

O A

B

A B

C

R α β

h1

h2

Figure 1.3. La terre, le points d’observationAet le point observéB.

(13)

EXERCICES PRATIQUES (EXERCICES FACULTATIFS) 7

Sur la figure 1.3, on a notéAetB, les points correspondant à Évian et Lausanne. Le rayon lumineux issu d’un pointB est tangent à la terre au pointC et arrive dans l’œil de l’observateur. On s’intéresse à la hauteurh2

du pointB. L’ensemble du segment[BB[est en effet caché sous l’horizon. On peut montrer que l’on a :

h2=R

1 cos

d

R−arccos R R+h1

−1

, (1.4)

(1) (a) (i) Pourquoi ne peut-on pas écrire de développement limité de arccos eny= 1? (ii) Démontrer le résultat suivant :

∀y∈[0,1], ∀x∈[0, π/2],

x= arccosy=⇒x=p

2(1−y)(1 +ε(y)),

(1.5) avec

ylim1ε(y) = 0.

(b) En déduire une approximation du résultat (1.4).

(2) Pourriez-vous rappeler l’expérience faite par les Grecs pour mesurer le périmètre de la Terre ? exercice1.25.

(1) Écrire le développements limités des fonctions sin et cos aux ordres respectifs 3 et 2 en0.

(2) En déduire les approximations desin 10−3

et decos 10−3 . (3) Confirmez cela avec votre calculatrice.

On pourra consulter l’exercice 1.26 qui reprend et développe cet exercice.

exercice1.26.

Cet exercice est l’étude rigoureuse de l’exercice 1.25.

(1) Approximation decosxet desinx.Attention,xest mesuré en radians.

(a) Montrer que pour tout entier net pour tout réelx









cosx= 1−x2 2 +x4

4! +...+ (−1)n x2n (2n)!+Rcn,

sinx=x−x3 3! +x5

5! +...+ (−1)n x2n+1

(2n+ 1)! +Rns,

(1.6)

avec

Rcn≤ |x|2n+2

(2n+ 2)! etRsn≤ |x|2n+3 (2n+ 3)!. (b) On note désormais









Cn(x) = 1−x2 2 +x4

4! +...+ (−1)n x2n (2n)!,

Sn(x) =x−x3 3! +x5

5! +...+ (−1)n x2n+1 (2n+ 1)!.

Pourquoi les formules (1.6) permettent-elles d’obtenir une approximation de cosx et de sinxavec une erreur respectivement inférieure à(|x|2n+2)/(2n+ 2)!et (|x|2n+3)/(2n+ 3)!?

(2) On suppose dans toute cette question quex= 103.

(14)

(a) Déterminer un entiern1 tel que

|x|2n1+2

(2n1+ 2)! ≤10−9et |x|2n1+3

(2n1+ 3)! ≤10−9. Nb : On pourra procéder par «tâtonnement».

(b) En calculant Cn(103) et Sn(103) pour n = 1, proposez une approximation de cos(103) et de sin(103)à109près.

Comparez ces valeurs approchées aux valeurs de cos(10−3)et desin(10−3)«exactes» renvoyées par la machine et commentez brièvement.

(3) On suppose pour toute cette question quexest élément de [0, π/4].

(a) Montrer que

|x|2n+2 (2n+ 2)! ≤π

4

2n+2 1

(2n+ 2)! et |x|2n+3 (2n+ 3)! ≤π

4

2n+2 1

(2n+ 2)!. (1.7)

(b) Montrer que, pourn= 5, on a, pour toutxde[0, π/4]: ( |cosx−Cn(x)| ≤109,

|sinx−Sn(x)| ≤109. (1.8)

(c) Déduire de (1.8) une approximation de cosxet desinxpour xélément de

103, π/7, π/4 . Comparez les aux valeurs «exactes» renvoyées par la machine et commentez brièvement.

(d) Comparez et commentez les méthodes des questions 2 et 3.

(4) Extension des résultats obtenus

(a) Comment peut-on utiliser les résultats de la question 3 pour calculer des approximations du cosinus et de sinus de tout réel à109près ?

(b) Proposez des approximations decosxet desinxpourxélément de{π/3,3.2,6}. Comparez les aux valeurs «exactes» renvoyées par la machine et commentez brièvement.

(15)

TRAVAUX DIRIGÉS 2

Intégration

Une partie de ces exercices est issue et adaptée de [CN03].

Calcul direct d’intégrales

exercice2.1. Calculer directement les intégrales suivantes : (1)

Z 1 0

x4dx,

(2) Z 1/2π

0

sin (x)dx, (3)

Z 1 0

1 +x2−1

dx,

(4)

Z 1/2 2 0

√ 1

1−x2dx, (5)

Z 1/3π 0

tan (x)dx,

(6) Z e1

1

x1dx, (7)

Z 3 1

(2x−1)−1dx, (8)

Z 1/2π 0

sin2xdx.

Calcul d’intégrales par intégration par partie

exercice2.2. Calculer les intégrales suivantes :

(1) (a) Z 1

0

x3exdx,

(b) Pour traiter différemment ce calcul, on pourra se référer à l’exercice 2.3.

(2) Z π

0

x2−x

cos (x)dx, (3) (a) Calculer, poura >0 :

I(a) = Z e

a

ln (x)dx.

(b) Déterminer la limite quandatend vers 0 deI(a), qui sera notée Z e1

0

ln (x)dx.

9

(16)

exercice2.3. On pose pour toutn∈N,

In= Z 1

0

xne−xdx.

(1) (a) CalculerI0.

(b) En utilisant une intégration par partie, établir une relation de récurrence entre In et In1, pour n≥1.

(2) Déterminer successivementI0, I1,I2 et I3.

(3) (a) Écrire la relation de récurrence denà1 et en sommant ces égalités, obtenir une expression explicite deIn.

(b) Retrouver alors la valeur deI3.

Calcul d’intégrales par changement de variable

exercice2.4.

Calculer les intégrales suivantes en faisant le changement de variable indiqué : (1)

Z 1/2π 0

cos2xsinxdx, avect= cosx, (2)

Z 4 1

√ x

2x+ 1dx, avec1 + 2x=t2, (3)

Z 5 1

√x−1

x dx, avecx−1 =t2, (4)

Z 4/3 1

1 x√

−1 +x2dx, avecx= 1/t, (5)

Z 1/2π 0

cosx

6−5 sinx+ sin2xdx, avecsin(x) =t.

(6) Z π

0

(3 + 2 cos (x))−1dx, avect= tan(x/2), (7)

Z 1

−1

√ 1

1 +x2dx, avecx= tan(t),

Intégration des fractions rationnelles et autres fonctions particulières

Section facultative

exercice2.5. On pose, pour toutn∈N In=

Z 1 0

xnsin(πx)dx.

(1) CalculerI0 etI1.

(2) Établir une relation entreIn etIn+2. (3) En déduireI2, I3 etI4.

exercice2.6. Calculer les intégrales suivantes : (1)

Z 1/2 2

0 −1 +x21

dx, (2)

Z 0

1

x+ 1

(x−1) (x−2)2dx,

(17)

INTÉGRATION DES FRACTIONS RATIONNELLES ET AUTRES FONCTIONS PARTICULIÈRES 11

(3) Z 1

1

x+ 1 x2+x+ 1dx, (4)

Z e1 0

x2+ 2x+ 22

dx.

exercice2.7.

(1) (a) Soientb un réel non nul etc un réel quelconque. Calculer la dérivée de f(x) = ln|bx−c|,

et en déduire une primitive de

g(x) = 1 bx−c. Pour tout la suite, on supposeb >0.

(b) Calculer

Z (c+2b)/b (c+b)/b

dx bx−c, puis

Z (cb)/b (c−2b)/b

dx bx−c. (2) (a) Calculer la dérivée de la fonctionarcsinet en déduire :

Z dx

√1−x2 (b) On souhaite calculer

F(x) =

Z dx

√x2−1, sur un intervalle oùx >1

(i) On fait le changement de variable√

x2−1 =x+t. Montrer que x=−1 +t2

2t puis que

dx=−t2+ 1 2t2 dt

(ii) En déduireF(x)d’abord en fonction detpuis en fonction dex. On montrera que F(x) = ln

x+p x2−1

.

Attention dans ce changement de variable au sein d’une primitive, on procèdera comme dans celui d’une intégrale, sans les bornes.

(c) Calculer successivement Z 4

2

√ dx x2−1,

Z 1 0

√ dx 1−x2,

Z 5 0

dx p|x2−1|.

(18)
(19)

TRAVAUX DIRIGÉS 3

Équations différentielles ordinaires

Équations différentielles ordinaires d’ordre un et deux à coefficients constants

Exercices extraits de [BC04].

Équations différentielles à coefficients constants d’ordre un exercice3.1.

Résoudre les équations différentielles suivantes (avec les éventuelles conditions initiales) a) 2y(t) + 3y(t) = 0, y(4) = 6,

b) ay(t) +by(t) = 0, y(t0) =y0, oùa∈Ret b, t0, y0∈R.

exercice3.2.

Résoudre les équations différentielles suivantes (avec les éventuelles conditions initiales) a) 2y(t) + 3y(t) =et, y(0) = 2,

b) 2y(t) + 3y(t) = cos(t), c) y(t) +y(t) =t2+t.

Pour la deuxième équation, on pourra passer en complexe pour trouver simplement une primitive de la fonction cos(t)e3t/2. Pour la troisième équation, on pourra chercher une solution particulière polynômiale.

Équations différentielles à coefficients constants d’ordre deux exercice3.3.

Résoudre les équations différentielles suivantes (avec les éventuelles conditions initiales) a) y′′(t)−3y(t) + 2y(t) = 0,

b) y′′(t)−2y(t) + 2y(t) = 0,

c) y′′(t) + 2y(t) +y(t) = 0, y(0) = 2, y(0) = 0.

exercice3.4.

Résoudre l’équation différentielle suivante

y′′(t)−3y(t) + 2y(t) = 3 sin(t) + cos(t).

exercice3.5.

(1) Résoudre l’équation différentielle suivante

2y′′+ 5y−3y= 0.

(2) En déduire la solution de l’équation différentielle suivante 2y′′+ 5y−3y=t3+t2−1.

On cherchera d’abord une solution particulière sous la forme d’un polynôme.

13

(20)

Exercices sur la demi-vie et autres exercice3.6.

La demi-vie d’un isotope radioactif est le temps nécessaire pour que la moitié des noyaux de cet isotope initialement présents se désintègrent naturellement. On rappelle que le nombreN(t)de ces élements au cours du temps vérifie l’équation différentielleN(t) =−λN(t)oùλ∈R+. Est-il vrai qu’au bout de deux demi-vies, le produit s’est totalement désintégré ? Justifiez votre réponse !

exercice3.7.

Une grandeur évolue à une vitesse proportionnelle à elle même même. On sait que cette grandeur double tous les dix ans. Combien de temps lui faut-il pour tripler ?

exercice3.8.

On étudie la désintégration d’un isotope radioactif de constante radioactiveλ, c’est-à-dire que le nombreN(t) d’atomes de cet isotope vérifie

N(t) =−λN(t). (3.1)

(1) Résoudre l’équation différentielle (3.1) avecN(t= 0) =N0. Calculer la demi-viet1/2de l’isotope sachant que c’est le temps au bout duquel la moitié des atomes se sont désintégrés.

(2) Dans la haute atmosphère, du carbone radioactif est produit à partir des collisions entre des noyaux d’azote et des neutrons produits par les rayons cosmiques. Le dioxyde de carbone de l’atmosphère contient en proportion quasiment constante du carbone 14 et du carbone 12. La proportion de ces 2 isotopes est la même dans les végétaux et dans l’atmosphère. Lorsque la plante meurt, elle cesse d’assimiler le dioxyde de carbone et le carbone 14 qu’elle contient, de demi-vie5570. ans se désintègre sans être renouvelé. Dans une tombe égyptienne, on a trouvé un échantillon de bois provenant d’un sarcophage qui produisait560désintégrations par seconde alors qu’un échantillon du même bois fraîchement coupé contenant la même masse de carbone produit 816désintégrations par seconde. Déterminer la date de fabrication du sarcophage.

Applications à la mécanique

exercice 3.9. On considère l’équation différentielle gérant le mouvement d’un point matériel d’abscissex soumis à l’association en parallèle d’un ressort linéaire de raideurk et d’un patin de viscositéc et à une force extérieure nulle :

m¨x(t) +cx(t) +˙ kx(t) = 0.

Ici,m,c etksont des réels strictement positifs.

(1) Résoudre cette équation différentielle (on distinguera plusieurs cas)

(2) En faisant le moins de calculs possible, montrer que, dans tous les cas (et ce, indépendamment des conditions initiales)

tlim+x(t) = 0.

Physiquement, d’où vient ce résultat ?

exercice3.10 (Résolution du flambement dans le cas raisonnant).

On étudie l’équation différentielle qui traduit l’équilibre d’une poutre en compression avec un défaut initial

v′′(x) +ω02v(x) =Ksin(ωx), (3.2)

avec les conditions aux limites

v(0) =v(L) = 0. (3.3)

Ici,ω,ω0 etK sont des constantes strictement positives etLest la longueur de la poutre étudiée.

(21)

AUTRES TYPES D’ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES ORDINAIRES 15

Dans le cours, on a déjà traité le cas oùω06=ω. On suppose donc que

ω=ω0. (3.4)

(1) Pourquoi ne peut on pas chercher une solution particulière de (3.2) sous la forme v=λsin(ω0x),

(comme dans le cours) sous l’hypothèse (3.4) ?

(2) En utilisant la méthode de la variation de la constante, résoudre (3.2) sous l’hypothèse (3.4).

(3) Vérifier que la solution obtenue est bien solution de (3.2).

(4) En considérant l’hypothèse (qui provient de (3.4)) ω0L=π,

et les conditions aux limites (3.3), montrer que le système (3.2)-(3.3) n’admet une solution que dans le cas oùK= 0, cette solution étant

v(x) =B0sin(ω0x), oùB0est une constante quelconque.

Pour chercher

exercice3.11. Lorsqu’on perce un trou au fond d’un récipient cylindrique rempli de liquide sur une hauteur z, on démontre en mécanique des fluides que la vitesse d’expulsion du liquide par le trou estv=√2gz.

(1) En supposant que la section du récipient estS est que celle du trou ests, montrer que vs=−Sdz/dt.

Indication «tout ce qui n’est plus au dessus est sorti par le trou».

(2) En déduire l’équation différentielle permettant de trouverz(t).

(3) En utilisant la technique de séparation des variables, intégrer cette équation différentielle ; on supposera quez=z0 àt= 0.

(4) En déduire le temps de vidange du récipient.

(5) Application : la clepsydre

On voudrait fabriquer un récipient dont la forme soit telle quedz/dtsoit constant : on pourra ainsi fabriquer une horloge à eau dans laquelle la hauteur serait en relation linéaire avec le temps écoulé. Pour cela, on suppose que le récipient est de révolution autour d’un axeOzet dont la section perpendiculaire à cet axe serait un cercle de rayonr(z)ne dépendant que dez. Trouver la forme der(z).

(6) Réflexion :

Pensez-vous que les grecs savaient résoudre des équations différentielles ? Comment ont-ils procédé ?

Autres types d’équations différentielles ordinaires

Exercices essentiellement extraits de [BD01, chapitre 4].

exercice3.12. Résoudre l’équationxyy−y2= 1.

exercice3.13.

(1) SoientAune primitive quelconque deaet C∈R. Montrer alors que la fonction

φ(t) =CeA(t) (3.5)

est solution de l’équation

y(t) +a(t)y(t) = 0. (3.6)

(22)

(2) Si on fait le changement de fonction inconnue en posant : y(t) =w(t)e−A(t),

quelle est l’équation vérifiée parw? En déduire que toutes les solutions de (3.6) sont de la forme (3.5).

(3) Soienty la solution générale etypune solution particulière de

y(t) +a(t)y(t) =f(t) (3.7)

et soitz=y−yp. Déterminer l’équation dont z est solution. En déduire que la solution générale de (3.7) y(t) =CeA(t)+yp(t),

oùyp(t)est une solution particulière de (3.7).

exercice3.14. Résdoudre l’équation différentielle du premier ordre y+ 3x2y= 0 exercice3.15 (Équation de Bernoulli).

Soientnun entier naturel strictement supérieur à 1 etaet bdeux réels. On considère l’équation différentielle suivante :

y(t) =ay(t) +byn(t). (3.8)

On se propose de rechercher les solutions strictement positives de (3.8) surR.

(1) On pose surR,z=y1n. Déterminer une équation différentielle satisfaite parz et la résoudre.

(2) En déduire les solutions strictement positives de (3.8) surR.

(3) Que donne le casn= 0?

(23)

TRAVAUX DIRIGÉS 4

Systèmes linéaires et matrices

Produit matriciel

exercice4.1. Calculer le produit matricielAB dans les cas suivants :

a)A= 1 2

3 4

, B =

−1 2 3 −4

,

b)A=

3 6 8 0 1 −2 1 4

, B=

−1 2 3 −4

0 1

1 2

 .

exercice4.2. Calculer le produit matricielABC avec

A=

1 2 0 3 4 1

, B=

 1 2 3 4 1 1

, C= 1 0

1 1

.

Résolution de systèmes

exercice4.3. Résoudre les systèmes suivants

a)

( 2x+y= 3,

2x+ 4y= 6. b)





x+y+z= 6, 2x−3y+ 4z= 8, x+y−z= 0.

c)





x+y+z= 6, 2x−3y+ 4z= 8, 3x−2y+ 5z= 14.

d)





x+y+z= 6, 2x−3y+ 4z= 8, 3x−2y+ 5z= 13.

On précisera si chaque système admet une solution, une infinité de solutions ou aucune solution.

17

(24)

Inversibilité de matrices

exercice4.4. Préciser dans chaque cas si la matriceAest inversible ou non : a)A=

1 2 3 1

, b)A=

1 2 3

1 −1 1

2 2 3

,

c)A=

1 2 5 3 1 5

−1 4 7

, d)A=

1 2 5

2 4 10

−1 2 3

. exercice4.5.

(1) (a) Déterminer l’inverse de la matriceP ∈ M2(R)définie par P =

1 1

−1 1

(b) Déterminer l’inverse de la matriceP ∈ M3(R)définie par P =

1 0 1

−1 1 1 0 −1 1

(2) Plus généralement pour tout entierp∈N, déterminer l’inverse de la matriceP ∈ Mp(R)définie par

P =

1 0 0 0 0 . . . 0 1

−1 1 0 0 0 . . . 0 1 0 −1 1 0 0 . . . 0 1 0 0 −1 1 0 . . . 0 1

... ...

0 0 0 0 0 . . . 1 1 0 0 0 0 0 . . . −1 1

 .

Application : géométrie plane

On se propose dans cet exercice d’utiliser les notions de matrice pour exprimer analytiquement les rotations planes. Ces notions peuvent aussi s’exprimer par le biais des complexes.

exercice4.6 (Étude des rotations).

On se place dans le plan complexe, muni d’un repère orthonormé(O, x, y).

(1) SoientR∈R+,θ, φ∈R. Rappeler l’interprétation géométrique de l’égalité Re×e=Rei(θ+φ).

(2) Soientθ ∈R et M un point du plan de coordonnées (x, y). En posant z =x+iy, calculer l’affixe du pointM, image deM par la rotation de centreO et d’angleθ.

(3) En déduire les coordonnées(x, y)deM. On met le résultat sous la forme matricielle x

y

=Sθ

x y

, oùSθ est la matrice deM2(R)définie par

Sθ=

cosθ −sinθ sinθ cosθ

.

(25)

APPLICATION : GÉOMÉTRIE PLANE 19

(4) Montrer que l’inverse de la matriceSθ est définie par Sθ1=

cosθ sinθ

−sinθ cosθ

. (5) Pourquoi a-t-on

Sθ1=Sθ ? Interprétez géométriquement.

(6) Montrer que, pour toutθ, θ∈R, on a

SθSθ =Sθ+θ. Interpréter ce résultat géométriquement et matriciellement.

Remarque 4.1. Les matrices permettent d’étudier les applications linéaires planes ou spatiales (ou dans des espaces de dimensions quelconques). L’exercice 4.7 permet de traiter un autre type d’application.

exercice4.7 (Étude d’une symétrie axiale).

On se place dans le plan muni d’un repère orthonormé. On considère la droite D d’équation y = x/2. On appellepD la projection orthogonale sur la droiteD.

(1) SoitM de coordonnées (x, y)et H(x, y)l’imagepD(M)deM. Montrer que H ∈ D=⇒y=x

2, (4.1a)

D ⊥(M H) =⇒2x+y−2x−y= 0. (4.1b) (2) Déduire de (4.1) que l’on a

x y

=A x

y

oùA=1 5

4 2 2 1

. (3) La matriceA est elle inversible ? Pourquoi ?

(26)
(27)

TRAVAUX DIRIGÉS 5

Diagonalisation et applications

5.1. Diagonalisation

exercice5.1. La matrice suivante est elle diagonalisable ? A=

8 12 10

−9 −22 −22

9 18 17

.

On montrera que la dimension de l’espace propre associée à la valeur propre 2 est égale à un.

exercice5.2. Diagonaliser la matrice suivante surC: B =

0 −1 1 0

.

exercice5.3. Soientnun entier naturel supérieur ou égal à 3 etAla matrice de Mn(R)définie par

A=

0 · · · 0 1 ... ... ... 0 · · · 0 1 1 · · · 1 1

 .

Montrer queAest diagonalisable. Pour cela, on pourra montrer, en résolvant le systèmeAX=λX, oùλ∈R etX ∈Rn, que les sous-espaces propres de la matriceAsont :

• un espace de dimensionn−2associé à la valeur propre0;

• deux droites vectorielles associées à deux valeurs propres distinctes et non nulles que l’on calculera.

5.2. Application à la résolution de systèmes différentiels

exercice5.4. On considère le système mécanique représenté sur la figure 5.1, formé de deux points matériels de massesm1 et m2, d’abscisses par rapport à la position d’équilibre x1(t)et x2(t), reliés à trois ressorts de raideurk1,k2et k3, soumis à aucune force extérieures.

x1

x2

k1

k2

k3

m m

1 2

Figure 5.1. un système de ressorts

(1) Montrer que le principe fondamental de la dynamique conduit aux deux équations suivantes ( m11(t) + (k1+k2)x1−k2x2= 0,

m22(t)−k2x1+ (k2+k3)x2= 0. (5.1)

21

(28)

(2) Déterminer les matricesM etK telles que (5.1) soit équivalent à

MX¨(t) +KX(t) = 0, (5.2)

X(t) = x1(t)

x2(t)

. (3) Pour la suite de cet exercice, on suppose que

m1=m2= 1, k1=k2=k3= 1.

Diagonaliser la matriceKet en déduire la solution générale de (5.2).

(4) Montrer qu’en choisissant les conditions initiales particulières, on peut avoir comme solution ( x1(t) = cos(t+φ),

x2(t) =−cos(t+φ),

et (

x1(t) = cos(√

3t+ψ), x2(t) = cos(√

3t+ψ).

(5) À quoi correspondent ces deux régimes ?

(29)

TRAVAUX DIRIGÉS 6

Suite

exercice6.1.

(1) (a) Ceux qui ont une calculatrice « à l’ancienne » la convertiront en mode radian. Taper n’importe quel nombre, par exemple 0.500000, puis appuyez plusieurs fois de suite sur la touche « cos ». Les autres calculatrices, avec affichage alphanumérique, devront s’adapter.

(b) Que constatez-vous ?

(c) En appelantun, la valeur obtenue à la n-ième frappe de la touche « cos », quelle relation avez-vous entreun et n? Entre un+1et un?

(2)

0.5 0.55 0.6 0.65 0.7 0.75 0.8 0.85 0.9

0.45 0.5 0.55 0.6 0.65 0.7 0.75 0.8 0.85 0.9 0.95

fonction itérés du point fixe dernière valeur

Figure 6.1. Le colimaçon associés à la suiteun+1= cosun.

Tracer sur un même graphique les fonctions données par y = cos(x) et y = x et expliquer la construction du colimaçon de la figure 6.1.

(3)

Faire la même manœuvre en passant cette fois-ci votre calculatrice en mode degré. Observez la figure 6.2.

(4)

Observez la figure 6.3 et commentez !

(5) Nous allons essayer de démontrer cela rigoureusement.

Questions en cours de rédaction.

23

(30)

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

−5 0 5 10 15 20 25

fonction itérés du point fixe dernière valeur

Figure 6.2. Le colimaçon associés à la suiteun+1= cosun (en degré).

−1 −0.8 −0.6 −0.4 −0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1

−1.5

−1

−0.5 0 0.5 1 1.5

fonction itérés du point fixe dernière valeur

Figure 6.3. Le colimaçon associés à la suiteun+1= cos(αun)pourα= 100.

exercice6.2. Calculer la limite des suites définies par leur terme généralun dans chacun des cas suivants : un= 3n−2n

3n+ 2 un=√

n+ 1−√ n un= n−(−1)n

n+ (−1)n un=

1 + 1

n n

exercice6.3.

Reprendre l’exercice 6.1 avec la suite définie par récurrence par un+1=1

2

un+ A un

, (6.1)

en prenant par exempleu0= 5etA= 10. Observez la « rapidité » du calcul et la figure 6.4.

(31)

6. SUITE 25

3 3.2 3.4 3.6 3.8 4 4.2 4.4 4.6 4.8 5

2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5

fonction itérés du point fixe dernière valeur

Figure 6.4. Le colimaçon associés à la suite définie par (6.1).

(32)
(33)

TRAVAUX DIRIGÉS 7

Série

27

(34)
(35)

TRAVAUX DIRIGÉS 8

Comparaison asymptotique

En cours de rédaction

29

(36)
(37)

TRAVAUX DIRIGÉS 9

Logarithme

En cours de rédaction

31

(38)
(39)

TRAVAUX DIRIGÉS 10

Exponentielle

En cours de rédaction

33

(40)
(41)

Bibliographie

[BC04] J.Bastienet D.Chamoret.Mathématiques : Applications.Travaux Dirigés de l’UV MT31 de l’UTBM, disponible sur le web :http://utbmjb.chez-alice.fr/UTBM/index.html, rubrique MT31. 2004. 47 pages.

[BD01] G.Blanchardet M.-C.Duban.Révision d’algèbre et d’analyse (cours de MT11). Université de Technologies de Com- piègne. 2001.

[CN03] T.Clopeauet D.Naima.Pré-recquis mathématiques. Notes de cours. Polytech Lyon, 2003.

35

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