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Etude du comportement hydrologique du barrage de Kissir

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Academic year: 2021

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(1)

Année Universitaire 2017-2018

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université Mohamed Seddik Benyahia Jijel

Faculté de la Technologie

Département de Génie Civil et Hydraulique

MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDE

En vue de l’obtention du diplôme de Master en Hydraulique

Option : Hydraulique Urbaine

Présenté par :

Djamaa Walid Bouzit Abdelbaki

Thème

ETUDE DU COMPORTEMENT HYDROLOGIQUE DU BARRAGE DE KISSIR

Encadreur : Co-Encadreur - Mme. Krimil Farida -Mr. Abdi Ishak

Soutenu publiquement le / 06 / 2018 devant le jury composé de : - Président : Ratiat Abdelkader

- Examinateur : Belabed Faris

(2)

(3)

Remerciements

En premier lieu je tiens à remercier le bon dieu de m’avoir donné force et courage pour aller au bout de ce travail.

Mes remerciements vont tout particulièrement à notre encadreur : L’enseignante KRIMIL FARIDA (Département de génie civil et de l’Hydraulique de l’Université de Jijel) et à notre co-encadreur l’enseignant ABDI ISHAK (Département de génie civil et de l’Hydraulique de l’Université de Jijel), j’ai beaucoup appris avec vous.

Merci pour toute l’attention portée à notre travail et à la patience dont vous avez fait preuve.

Je remercie mes très chers parents qui ont tout fait et tout donné pour que j’en arrive là, merci pour votre amour et votre patience.

Je remercie ma famille pour son encouragement.

Je remercie, enfin toute personne que j’ai oublié, ayant participé de près

ou de loin pour l’aboutissement de ce modeste travail.

(4)

Je dédie ce modeste travail à ceux qui sont toujours présents dans mon Cœur

A ma très chère mère, A mon très cher père

A tous mes professeurs

A tous mes collègues et mes amis sans exception A ma promotion (2018).

Je dédie ce modeste travail à ceux qui sont toujours présents dans mon Cœur

A ma très chère mère, A mon très cher père

A mes sœurs A toute ma famille A tous mes professeurs

A tous mes collègues et mes amis sans exception A ma promotion (2018).

Je dédie ce modeste travail à ceux qui sont toujours

A ma très chère mère, A mon très cher père

A tous mes collègues et mes amis sans exception

(5)

Table des matières

Remerciements Dédicace

Table des matières Liste des figures Liste des tableaux Table Notations

Introduction générale………1

Chapitre I : Généralités sur les barrages I.1. Introduction ... ..3

I.2. Définition d’un barrage ... .3

I.3. les différents types de barrages ... .3

I.3.1. Barrage en béton ... .3

I.3.1.1. Description des différents types de barrages ... .4

I.3.1.1.1. Barrage poids ………...…. 4

I.3.1.1.2. Barrage voûte………..5

I.3.1.1.3. Barrage a contreforts………...7

I.3.2. barrage en remblais ... 8

I.3.2.1. les différents types de barrages en remblai ... 8

I.3.2.1.1. Barrage en terre ………..8

I.3.2.1.2. Barrage en enrochement……….……9

I.4. Critères de choix d'un barrage……….... 10

I.5. les barrage en terre ... 11

I.5.1. définition ... 11

I.5.2. Types de barrage en terre ………...11

(6)

I.5.2.3. Les barrages en terre à masque amont ... 13

I.5.3. Etanchéité des fondations des barrages en terre ... 14

I.5.3.1. Clé d’étanchéité ... 14

I.5.3.2. Paroi moulée ... 15

I.5.3.3 Traitement des fondations par injection ... 15

I.5.3.4 Tapis d’étanchéité amont ... 16

I.6. Conclusion :...17

Chapitre II : Les processus et origines de formation des crues II.1. introduction ... 18

II.2. définitions ... 18

II.3. caractéristiques d’une crue ... 18

II.4. Origine de la formation des crues ... 22

II.4.1. Evénements hydrométéorologiques intrinsèques ou combinés ... 22

II.4.2. Embâcle ou débâcle de glace, de matériaux flottants (bois) ... 22

II.5. Typologie des crues ... 22

II.5.1. Classification selon les conditions d’écoulement ... 22

II.5.2. Classification selon les évènements générateurs ... 23

II.6. Les processus de formation des crues ... 23

II.6.1. La pluie ... 23

II.6.2. Le ruissellement direct ... 23

II.7. Période de retour d’une crue ... 24

II.8. la modélisation pluie-débit ... 25

II.8.1. définition et objectif d’un modèle pluie-débit ... 25

II.8.2. Approches de modélisation ... 26

(7)

II.9. Les organes hydrauliques ... 27

II.9.1. Evacuateur de crue ... 27

II.9.1.1. choix de l’évacuateur de crue ... 27

II.9.1.2. les types des évacuateurs de crue ... 28

II.9.1.2.1. les évacuateurs de crue à surface libre :……….……..28

II.9.1.2.2. les évacuateurs en charge ……….….….32

II.9.1.2.3. Les évacuateurs vannés……….…..33

II.9.4. l’ouvrage de vidange ... 34

II.9.5. Organe de prise ………..34

II.10. Conclusion ………...………..35

Chapitre III : Présentation du site du barrage de Kissir III.1. introduction ... 36

III.2. présentation de la willaya ... 36

III.2.1. Aperçu historique ... 37

III.2.2. situation ... 37

III.2.3. climat ... 37

III.2.4. relief ... 38

III.3.Description du site du barrage ... 38

III.3.1.Localisation et accès ... 38

III.4. les données naturelles ... 39

III.4.1. Topographie ... 39

III.4.2. Les données géologiques et sismologiques ... 40

III.4.2.1.les données géologiques ... 40

III.4.2.1.1. Lithologies rencontrées ……….42

III.4.2.2. Données sismologiques ... 44

(8)

III.5.1. Evacuateur de crues ... 47

III.5.2. Tour de prise d’eau ... 48

III.5.3. Vidange de fond ... 49

III.5.4. Equipements hydromécaniques ... 49

III.6. caractéristique hydrologie de bassin versant de Kissir ………...49

III.7. Caractéristiques de la retenue ……….…49

III.8. Conclusion ………...………..49

Chapitre IV : Etude hydrologique au droit de l’évacuateur de crue IV.1. Introduction ... 50

IV.2. Caractéristiques du bassin versant ... 50

IV.2.1. Paramètres géométriques ... 50

IV.2.2. Paramètres de forme ... 51

IV.2.3. Paramètres du relief ……….52

IV.2.4. Réseau d’écoulement ... 54

IV.3. Caractéristiques climatiques du bassin versant ... 58

IV.3.1. Données disponibles ... 58

IV.4. La pluviométrie ... 61

IV.4.1.Précipitation moyenne mensuelle ... 61

IV.4.2.Les pluies journalières maximales ... 61

IV.4.2.1.Choix de la loi d’ajust em ent ... 62

IV.4.2.2.Ajust em ent à la loi Log normal « GA LTON » ... 62

IV.4.2.3.Ajustement à la loi de Gumbel ………..64

IV.5. Pluies de courtes durées de différentes fréquences et leurs intensités ... 66

IV.6. Etude des crues………...68

(9)

IV.6.1. Méthode de GRADEX ... 69

IV.6.2. les formules empiriques ... 73

IV.6.2.1. formule de FULLER ... 73

IV.6.2.2. Formule de SOKOLOVSKY . ... 73

IV.6.2.3. Formule de POSSENTI. ... 74

IV.6.3. Hydrogrammes de crue ... 75

IV.7 Construction d’une pluie de projet par la méthode double triangle symétrique ……... 78

IV.8. Simulation par logiciel HEC-HMS ... 81

IV.8.1. Présentation logiciel HEC-HMS ... 81

IV.8.2. Simulation des précipitations ... 83

IV.8.3. Simulation des pertes ... 83

IV .8.4. Modélisation du ruissellement direct ... 86

IV.8.5. les étapes de travaille sur le HEC-HMS ... 86

IV.8.6. Simulation du bassin avec HEC-HMS ... 86

IV.8.6.1. Les données d’entrée du logiciel ... 86

IV.8.6.2. Résultats de simulation ... 90

IV.9. Interprétation des résultats ... 95

IV.10. Etude de Laminage des crues ……….. 96

IV.10.1 Objectif ... ..97

IV.10.2. La courbe capacité hauteur ………98

IV.10.3. Méthode de KOTCHERINE……….………..…98

IV.11. Conclusion ………..…….………..100

Conclusion générale………..102 Références bibliographiques

ANNEXE

(10)
(11)

Liste des figures

Chapitre I : Généralités sur les barrages

Figure. I.1 : les familles de barrages en béton ... 4

Figure.I.2 : barrage poids ... 4

Figure.I.3 : Exemple d’un Barrage voûte Kariba ... 6

Figure.I.4 : barrage à contreforts ... 7

Figure.I.5 : Les différents types de barrage en remblai. ... 8

Figure.I.6 : barrage on terre Barrage de Matemale ... 9

Figure.I.7 : barrage en remblai en enrochements ... 9

Figure.I.8 : Barrage en terre homogène. ... 11

Figure.I.9 : Noyau en argile central ... 12

Figure.I.10 : Noyau en argile incliné ... 13

Figure.I.11 : Barrage en terre à masque amont ... 13

Fig. I.12 : Clé d’étanchéité ... 14

Figure. I.13 : Paroi moulée ... 15

Figure.I.14 : Voile d’injection ... 16

Figure. I.15 : Tapis d’étanchéité……….…………..………16

Chapitre II : Les processus et origines de formation de crues Figure II.1 : Caractéristiques d'un hydrogramme de crues. ... 19

Figures II.2 :

Inondation de février 1990 sur le haut Rhône : secteur de Bragues, Le Bouchage (source : CNR)………..21

Figure II.3

: Crue du Vidourle les 8 et 9 septembre 2002 : sur la route de Montpellier à Quissac………21

Figure II.4 :

La catastrophe dans le département du Var les 15 et 16 juin 2010 : (a) La Nartuby à Draguignan (source : Le Figaro) / (b) Inondation de la Basse plaine de l’Argens (source : EMIZDC)………..21

(12)

Figure II. 6 : Définition de la période de retour. ... 25

Figure II.7 : donne un exemple de modèle pluie-débit très simple. Celui-ci se réduit à un réservoir unique. La pluie qui pénètre dans le réservoir (variable d’entrée ou forçage) fait varier son niveau h(t) (variable d’état) qui permet de déterminer le débit Q en sortie du réservoir (variable de sortie) à travers une loi de vidange. Cette dernière possède un paramètre  qui permet d’ajuster la quantité vidangée. ... 26

Photo II.1 : évacuateur de crue latéral de barrage Kissir... 29

Figure II.8 : Evacuateur de crue frontal ... 29

Figure II.9 : Evacuateur de crue porté dans un barrage... 30

Figure II.10 : Vue du déversoir PKW du barrage de Malarce en France pendant le déversement (Photo avec la permission d'EDF). ... 31

Figure II.11 : Coupe type d’un siphon ... 32

FigureII.12 : Evacuateur de crue à crête circulaire de type "tulipe" ... 33

Figure II.13 : barrage Gherib, coupe au droit de la vidange de fond………..…….34

Chapitre III : Présentation du site du barrage de Kissir Figure.III.1 : carte de la wilaya de Jijel ... 36

Figure III.2 : Situation de Jijel ... 37

Figure III.3 : Présentation des zones d’étude. ... 39

Figure III.4 : Zone de transition entre les deux domaines géologiques. ... 41

Figure III.5 : Versant RG au niveau du site, axes gréseux (rouge) et marneux (jaune). ... 41

Figure III.6 : Axe de l'oued au niveau de la barre gréseuse principale. ... 42

Figure.III.7 : Versants sur les reliefs dans le domaine Numidien, blocs gréseux massifs. ... 42

Figure .III.8 : Exemple de couche de grès Numidien, massif et aux surfaces arrondies... 43

Figure III.9 : Variabilité du faciès flysch dissocié : pôle marneux à gauche et gréseux à droite.44

Figure III.10 : Situation du site du barrage de Kissir et des failles potentiellement

sismogéniques sur le MNT SRTM (source : NASA) ... 45

(13)

Figure III.11 : Tracé supposé de la faille de l'oued Kissir (pointillé rouge) recoupant un cœur

d'anticlinal (pointillé jaune) ne montrant pas de décalage significatif. ... 47

Photo.III.1 : évacuateur de crue de barrage Kissir ... 48

Photo.III.2 : Le déversoir de barrage Kissir..………...………..……….………..48

Chapitre IV : Etude hydrologique au droit de l’évacuateur de crue ... Figure IV.1 : Réseau hydrographique du bassin versant. ... 51

Figure IV.2 : Courbe hypsométrique du bassin versant. ... 52

Figure IV.3 : Variation mensuelle de la température. ... 58

Figure IV.4 : Variation mensuelle de l'humidité de l’air ... 59

Figure IV.5 : Variation de l’évaporation mensuelle. ... 60

Figure IV.6 : Variation mensuelle de la vitesse moyenne du vent………..………60

Figure IV.7 : Variation de la précipitation moyenne mensuelle . ... 61

Figure IV.8 : Ajustement à la loi de Log normal. ... 64

Figure IV.9 : Ajustement à la loi de Gumbel. ... 66

Figure IV.10 : les courbes IDF au niveau de la station de Chedia ... 68

Figure IV.11 : la courbe de Pluie estimée et débit moyenne maximum par la méthode de GRADEX. ... 72

Figure IV.12 : Les Hydrogrammes des crues pour les différents périodes de retour ... 77

Figure IV.13 : Forme de « la pluie de projet double triangle symétrique » de Chocat. ... 78

Figure IV.14 : Hyétogramme d’une pluie de projet par la méthode double triangle pour différentes périodes de retour………..……….80

Figure IV.15 fenêtre de commande. . ... 81

Figure IV.16 : Estimation de la rétention de base (Ia) à partir d’un hyétogramme ... 84

Figure IV.17 : la représentation de la fenêtre d’entré le Curve Number. ... 86

Figure IV.18 : la représentation de la fenêtre d’entré le débit max journalière.. ... 87

Figure IV.19 : la représentation de la fenêtre d’entré le débit max journalière ... 88

(14)

Figure IV.21 : simulation pour 50 ans ………... 91

Figure IV.22 : simulation pour 100 ans ... 92

Figure IV.23 : Simulation pour 1000 ans ... 93

Figure IV.24 : Simulation par HEC-HMS (100 ans ... 94

Figure IV.25 : Hydrogramme de crue par la méthode de SOKOLOVSKY (100 ans) ...….. 95

Figure IV.26 : Laminage de crue dans une retenu ... 96

Figure VI.27 : la courbe capacité hauteur de barrage Kissir ………...………….. 97

Figure IV.28 : Courbes q = f(H)...…... 100

(15)

Liste des tableaux

Chapitre III : Présentation du site du barrage de Kissir

Tableau III.1 : les coordonnées U T M de références du site de barrage de Kissir. ... 38

Tableau III.2: Récapitulatif des magnitudes (Mw) des séismes de dimensionnement et desvaleurs de PGA (composante horizontale) obtenues pour chacun deux sur le site du barrage deKissir ; Les plus fortes valeurs de PGA sont indiquées en rouge……….….46

Chapitre IV : Etude hydrologique au droit de l’évacuateur de crue Tableau IV.1 : Classification du relief selon I par l'ORSTOM. ... 53

Tableau IV.2 : Classification du relief selon Ds. ... 54

Tableau IV.3 : Valeurs du temps de concentration. ... 56

Tableau IV.4 : caractéristiques hydro-morphométriques du bassin versant ... 57

Tableau IV.5 : Répartition mensuelle de la température. ... 58

Tableau IV.6 : Répartition mensuelle de l'humidité de l’air ... 59

Tableau IV.7 : Répartition l’évaporation moyenne mensuelle... 59

Tableau IV.8 : Répartition mensuelle de la vitesse moyenne du vent. ... 60

Tableau IV.9 : Répartition précipitation moyenne mensuelle. ... 61

Tableau IV.10 : Station pluviométrique de Chedia. ... 62

Tableau IV.11 : Résultats de l’Ajustement à loi de Log normal ... 63

Tableau IV .12 : Résultats de l’Ajustement à loi de Gumbel ... 65

Tableau IV.13 : Les précipitations et les intensités des diffèrent fréquence……….…….67

Tableau IV.14 : . ... .71

Tableau Ш .15 : Les résultats Débit de pointe pour déférentes période de retour en ( / )

..

.71

Tableau IV.16 : Estim at ion l es plui es journal ières m aximal es ... 71

Tableau IV.17 : Débit maximal pour différentes périodes de retour.………73

Tableau IV.18 : Débit maximal pour différentes périodes de retour………..………74

(16)

Tableau IV.20 : Débits maximums des crues de différentes périodes de retour...…....75

Tableau IV.21 : Débits fréquentielles pour construction l’hydrogramme de crue…………..76

Tableau IV.22 : la pluie de projet par la méthode double triangle ... 79

Tableau IV.23 : Les entrées à saisir pour chaque fichier de simulation. ... 88

Tableau IV.24 : Résultats de simulation. ... 89

Tableau IV.25 : Données de départ pour la méthode de KOTCHERINE...…..98

Tableau IV.26 : Détermination de H0 et Q en fonction de b…...98

Tableau IV.27 : Débits déversant en fonction de h et b et le volume de crue .………....99

Tableau IV.28 : Les résultats de l’étude du laminage par la méthode de KOTCHERINE.….99

(17)

Table des notations :

Symbole Désignation Unité

S Surface

P Périmètre Km

L Longueur du talweg principal Km

K Indice de compacité de Gravelluis -

L Longueur de rectangle équivalent

l Largeur de rectangle équivalent

H

%

Altitude médiane du bassin versant m

H Altitude moyenne du bassin versant m

S Surface partielle entre deux courbes de niveaux

H Altitude moyenne entre deux courbes de niveaux successifs m H

%

Altitude correspondante à 5% de la surface de BV m H

%

Altitude correspondante à 95% de la surface de BV m

I

g

Indice de pente globale m/Km

D Dénivelée spécifique m

Temps de concentration h

V Vitesse de ruissellement Km/h

D La densité de drainage Km/Km

L La somme des tous les cours d’eau d’ordre i m

C Le coefficient de torrentialité -

N Nombre des talwegs d’ordre 1 -

Températures maximales °C

Températures minimales °C

Température moyenne °C

l'humidité de l’air %

vitesse moyenne du vent m/s

P pluies moyennes mm/j

 Ecart –type -

U

P%

variable réduite de gauss -

(18)

N taille de l’échantillon -

Pluie coute durée mm

T période de retour ans

F fréquence %

t Temps h

b Exposant climatique -

intensités mm/h

coefficient de ruissellement -

Coefficient de pointe -

Q Débit /s

Pluie estimée mm/j

Débit de pointe de période de retour T /s

α Coefficient de ruissellement de la crue -

ℎ pertes initiales mm

μ Coefficient -

é

Débit montée /s

Temps de montée h

é

Débit décrue /s

Temps décrue h

δ Coefficient dépendant des caractéristiques du bassin versant -

t intensité de la pluie à l'instant mm/h

durée totale de l’orage h

d profondeur totale de la pluie pour la durée td mm durée de L’hyétographe triangulaire central h profondeur de pluie correspondant à la durée mm

excès du cumul des précipitations au temps t mm/h

P Hauteur cumulée des précipitations au temps t mm

Capacité de rétention initiale du sol (initial los) - S Potentiel maximum de rétention (capacité du sol à capter et

retenir une pluie d’orage)

-

(19)

CN Curve Number - le CN utilisé pour l’ensemble du bassin versant par la

fonction de production

-

surface de drainage du composé hydrologique du sol

Le coefficient de stockage -

T Le temps de réponse min

m coefficient de débit -

b largeur du déversoir m

H charge d’eau sur le déversoir dépend de la vitesse d’approche d’eau

m

P la hauteur de pelle m

charge global m

vitesse d’approche d’eau m/S

%

débit de pointe pour 100 ans /s

volume de charge sur le déversoir déduit par la courbe capacité hauteur

volume de la crue correspondant au Q1%

(20)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 1

Introduction générale :

Depuis l’antiquité, l’eau joue un rôle très important dans la vie sur terre. L’être humain fait un grand usage de l’eau, et ce, de multiples manières, mais l’eau n’est pas seulement une ressource, elle est un enjeu de civilisation et un potentiel économique considérable. Les précipitations constituent le facteur essentiel du volume d’eau disponible sur terre.

Cette opposition entre le rythme des apports et celui des usages a incité plusieurs civilisations et communautés à se donner des moyens de gérer l’eau. L’accumulation temporaire d’eau dans des réserves représente un des outils majeurs permettant cette gestion.

Le plus souvent, on coupe certains cours d’eau et on construit des réservoirs artificiels dites les barrages, afin d’accumuler d’importantes réserves d’eau capables de satisfaire aux diverses utilisations, même en période d’étiage ou de sécheresse.

Par leur complexité, les barrages, peuvent être considérées comme des ouvrages particuliers, ils présentent par ailleurs la caractéristique de pouvoir être affectés à différentes fonctions. Ils jouent cependant deux rôles principaux : celui, d’une part, de stocker les apports d’eau afin de répondre aux besoins vitaux et économiques des populations (eau potable, irrigation, fourniture d’énergie, navigation) et celui, d’autre part, de protection contre des effets destructeurs de l’eau (maîtrise des crues, rétention de sédiments) ou de recours pour le cas de pénurie en eau.

L’étude des crues est un sujet qui suscite de plus en plus d’intérêt dans le domaine des

sciences de l’eau. L’estimation de débit de pointe permet le dimensionnement des ouvrages

annexes du barrage avec précision et donc pour éviter le phénomène de submersion du

barrage.

(21)

Introduction générale

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 2

Le système de modélisation hydrologique de centres hydrologiques de technologie (HEC- HMS) est un modèle très utilisé pour simuler le processus d'écoulement et de précipitations.

L’objectif de notre travail est l’étude du comportement hydrologique du barrage de Kissir, donc Cette étude consiste à l’estimation des débits de pointe des crues par différentes méthodes empiriques et la simulation par le modèle HEC-HMS et de faire une comparaison entre les résultats de ces méthodes et la valeur du débit de pointe du barrage.

Notre travail a été décomposé en quatre chapitres :

Le premier chapitre, présente une généralité sur les différents types de barrages, leurs avantages et inconvénients ainsi que leurs impacts ;

Le second chapitre, présente les processus et les origines de formation des crues ainsi que une présentation des ouvrages d’évacuations des crues.

Le troisième chapitre, résume une présentation du site du barrage.

Le dernier chapitre, présente une étude hydrologique au droit de l’évacuateur de crue,

donc l’estimation des débits de pointe par les différentes méthodes, le traçage de

l’hydrogramme de crue et de faire une simulation par le modèle HEC-HMS

(Hydrologic Engineering Center-Hydrologic Modeling System) et enfin une étude de

laminage de crue.

(22)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 3

I.1.Introduction :

Dans ce premier chapitre on va parler des barrages de façon générale, sur les différents types des barrages existants et leurs utilisations par catégorie et forme. On va parler en détail sur les barrages en terre qui est notre cas d’étude.

I.2. Définition d’un barrage :

Un barrage est un ouvrage artificiel coupant le lit d’un cours d’eau et servant soit à en assurer la régulation soit à pourvoir à l’alimentation de ville ou à l’irrigation de culture, ou bien à produire de l’énergie [26]. Ils sont considérés comme des ouvrages hydrauliques qui barrent sur toute la largeur une section de vallée et créent ainsi une cuvette artificielle géologiquement étanche [4].

La géologie (nature des roches sur lesquelles sera édifié le barrage, agrégats extraits sur place) et la topographie (largeur de la vallée), commande le type de barrage utilisé.

Selon la nature du matériau de construction utilisé, on classe les barrages selon deux grandes catégories :

• Les barrages rigides, en béton ou en maçonnerie,

• Les barrages souples, en enrochement ou en terre.

I.3. les différents types des barrages :

Les barrages sont classés selon les types des matériaux de construction et leur forme, dont la classification est la suite :

I.3.1. Barrage en béton :

Comme l'illustre la figure I.1, on distingue trois grandes familles de barrages en béton,

chacune comportant un certain nombre de sous-familles [4].

(23)

CHAPITRE I Généralités sur les barrages

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 4

Figure. I.1 :

les familles de barrages en béton

[4].

I.3.1.1.Description des différents types des barrages :

Les petits barrages en béton se regroupent principalement en trois types : I.3.1.1.1. Barrage poids :

La plupart des barrages poids sont en massif et plein avec un profil triangulaire. Le parement amont est vertical ou légèrement incliné, ce sont des ouvrages rigides et en conséquence leur conception sera aussi conditionnée par la qualité des fondations [4].

Figure. I.2 :

barrage poids

[7].

(24)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 5 Les avantages des barrages poids Les inconvénients des barrages poids

Les avantages des barrages poids sont les suivants :

 faibles contraintes dans le béton ;

 faibles contraintes transmises au rocher ;

 les variations de température ne produisent que des contraintes faibles ;

 gradient des sous-pressions sous la fondation faible ;

 évacuateur de crues peut facilement être intégré.

Les inconvénients des barrages poids sont les suivants :

 volume d'excavation important ;

 volume de béton important ;

 refroidissement artificiel nécessaire lors de la prise du béton ;

 sous-pression importantes sous la fondation ;

 sensibilité aux tassements ;

 sensibilité aux séismes.

I.3.1.1.2 Barrage voûte :

Il est généralement en béton dont la forme courbe permet le report des efforts de poussée de l’eau sur les rives rocheuses de la vallée. Ce type de barrage convient bien lorsque la topographie permet de fermer la vallée par une forme arquée de longueur réduite.

Les barrages voûtes sont en effet peu employés pour les retenues de petite hauteur. Les

conditions pour adopter une telle solution sont par ailleurs assez strictes. Nous envisageons

en effet la construction d'un barrage-voûte que lorsque la vallée est étroite et rocheuse Le

choix d'un barrage-voûte est donc à réserver à des situations géomorphologiques bien

particulières.

(25)

CHAPITRE I Généralités sur les barrages

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 6

Figure. I.3 :

Exemple d’un Barrage voûte Kariba (1959)

[14].

Les avantages des barrages voûte Les inconvénients des barrages voûte

Les avantages des barrages voûte sont les suivants :

 Le volume du béton est faible ;

 La fouille est assez petite ;

 La résistance au séisme est haute ;

 Les sous-pressions au niveau de la fondation sont faibles (la surface de la fondation est petite).

Les inconvénients des barrages voûte sont les suivants :

 Les contraintes sont importantes dans le béton et dans le rocher ;

 Les forces sont transmises obliquement dans les appuis ; Moyen risque de tassements ;

 L'échauffement du béton par la prise du ciment est à considérer ;

 L'intégration de l’évacuateur de crues (grands débits) dans le barrage est difficile ;

 Le gradient des sous-pressions au niveau de la fondation est très grand ;

 Les sous-pressions dans les fissures

du rocher peuvent provoquer des

glissements d’appuis.

(26)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 7 I.3.1.1.3. Barrage a contreforts :

Les barrages à contreforts sont constitués d’une série de murs parallèles, généralement de forme triangulaire, plus ou moins épais et plus ou moins espacés (les contreforts).

Les contreforts transmettant à ceux-ci la poussée de l’eau, il est bien adapté aux vallées larges avec une fondation rocheuse de bonne qualité [4].

Figure. I.4 :

barrage à contreforts

[4].

Les avantages des barrages à contreforts Les inconvénients des barrages à contreforts

Les avantages des barrages à contreforts sont les suivants :

 Les contraintes transmises par la fondation au rocher sont moyennes ;

 Les sous-pressions au niveau de la fondation sont faibles ;

 Le volume du béton est faible ;

 L’échauffement du béton est faible ;

 Les risques de tassements sont moyens.

Les inconvénients des barrages à contreforts sont les suivants :

 Très susceptible au séisme. La résistance à l'accélération latérale est presque inexistante ;

 La fouille est importante ;

 Le gradient des sous-pressions au niveau de la fondation est localement très élevé ;

 Les contraintes dues au gradient de

température peuvent devenir

importantes.

(27)

CHAPITRE I Généralités sur les barrages

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 8

I.3.2.barrage en remblais :

Les barrages en remblai sont d’un comportement plus souple sous la charge hydraulique.

Comme leurs constructions sont en terre ou en enrochement, ces barrages peuvent atteindre des dimensions importantes grâce aux progrès de la mécanique des sols et de la géotechnique, largement utilisées dans leur conception [11].

Ils sont partagés en deux groupes, comme le montre la figure (I.5).

Figure. I.5 :

Les différents types de barrage en remblai

[4].

I.3.2.1.les différents types des barrages en remblai : I.3.2.1.1 Barrage en terre :

Les barrages en terre peuvent être constitués par des matériaux de caractéristiques divers,

à la différence des barrages en béton ou même en enrochement dont les matériaux constitutifs

restent contenus dans des fourchettes beaucoup plus étroites [16].

(28)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 9 Figure. I.6 :

barrage on terre Barrage de Matemale

[7].

I.3.2.1.2 Barrage en enrochement :

Un barrage en enrochement n’est pas autre chose qu’un tas de cailloux à grande échelle, qui résiste par sa masse aux efforts auxquels il est soumis

.

[16].

Ce type de barrage est souvent économique dans les régions d’accès difficile car il y a peu de transport à effectuer, les enrochements étant prélevés sur place [29].

Mais n’étant pas étanche par lui-même, il faut lui adjoindre un organe d’étanchéité qui Constitue la partie la plus délicate, aussi bien au stade du projet qu’à celui de la réalisation.

Figure. I.7 :

barrage en remblai en enrochements

[8].

(29)

CHAPITRE I Généralités sur les barrages

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 10

Les avantages des barrages en remblai Les inconvénients des barrages en remblai

Les avantages des barrages en remblai sont les suivants :

 Le corps du barrage est très flexible et adaptable aux conditions du terrain ;

 Peu susceptible aux tassements et aux séismes ;

 Petite à moyenne fouille. La digue n'est pas forcement fondé sur un rocher sain ;

 La compression du sol est faible ;

 Le gradient des sous-pressions au niveau ;

 de la fondation ou du noyau est faible.

Les inconvénients des barrages en remblai sont les suivants :

 Mise en place de grands volumes de matériaux.

 Le remblai du noyau en argile est influencé par les conditions atmosphériques (climat pluie).

 L’inconvénient majeur est les infiltrations à travers le massif.

I.4.Critères de choix d'un barrage :

Les principaux paramètres à prendre en considération dans le choix du type de barrage sont :

 Topographie du bassin versant ;

 Morphologie de vallée ;

 Les conditions géologiques et géotechniques ;

 La disponibilité des matériaux ;

 Risque sismique ;

 condition climatique ;

 But de l’ouvrage.

(30)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 11

I.5. les barrages en terre :

I.5.1. Définition :

Les barrages en terre peuvent être constitués par des matériaux de caractéristiques divers, à la différence des barrages en béton ou même en enrochement dont les matériaux constitutifs restent contenus dans des fourchettes beaucoup plus étroites [16].

I.5.2. Types de barrage en terre :

Les barrages en terre compactés peuvent être divisés en trois principaux types : les ouvrages en terre homogènes, ceux à noyaux étanches et ceux à masques amont.

I.5.2.1 .Les barrages en terre homogènes :

Ils sont totalement construits avec un seul matériau qui est le plus souvent argileux remplissant simultanément les deux fonctions d’écran et de masse. Ce matériau doit présenter des caractéristiques permettent de garantir une étanchéité suffisante et une stabilité du remblai [5].

Les barrages homogènes sont le plus souvent réalisés en argile peu plastique dont les caractéristiques tant hydrauliques que mécaniques permettent en toute sécurité d’adopter des pentes de talus de « 1/2 »ou « 1/2.5 » en amont et en aval, moyennant le respect des spécifications de compactage. La forme générale est donc trapézoïdale avec des largeurs en crête de 3.5 à 5 m pour les hauteurs les plus courantes. Le coefficient de perméabilité recherché pour le massif sera de l’ordre de 10 à 10 m/s. [26].

Figure. I.8 :

Barrage en terre homogène

[10].

(31)

CHAPITRE I Généralités sur les barrages

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 12

I.5.2.2. Les barrages en terre à noyau étanche :

Dans le cas où la quantité des matériaux imperméables disponibles sur site est insuffisante pour réaliser tout le corps du barrage, on opte le plus souvent pour un ouvrage à zones avec un noyau en argile assurant l’étanchéité.

La stabilité du massif sera assurée par des zones perméables appelées recharges .Ces recharges peuvent être au nombre variables et disposées différemment d’un barrage à un autre en fonction de la nature du matériau et des conditions spécifiques à chaque barrage. Ce type de barrages présente toutefois l’inconvénient d’une mise en œuvre plus compliquée et onéreuse surtout si la vallée est étroite et où le travail mécanisé devient plus compliqué. Un autre inconvénient, est la nécessité de séparer par des filtres de transition les différentes zones [5].

Notons que le noyau étanche peut être trouvé sous forme vertical ou incliné et parfois remplacé par un diaphragme en béton au ciment ou bitumineux.

a. Le barrage à noyau central :

Ce type de barrage en remblai est une solution largement répandue. Le barrage consiste en deux corps d’appui amont et aval qui garantissent la stabilité du noyau centrale situé entre les deux, lequel constitue l’élément étanche [4].

F i g . I . 9

Figure. I.9 :

Noyau en argile central

[10].

(32)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 13 b. Barrage noyau incliné :

L’élément étanche (ou très peu perméable), comme par exemple un noyau en limon argileux, peut dans certains cas être déplacé vers l’amont jusqu’à l’élimination.

Plus le noyau est incliné, plus la pente du parement amont est conditionnée par les propriétés mécaniques du matériau du noyau [4].

F i g

Figure.I.10 :

Noyau en argile incliné

[10].

I.5.2.3. Les barrages en terre à masque amont :

Les barrages en terre à masque sont des remblais perméables avec un écran imperméable appelé masque placé sur le parement amont.

Le corps du barrage est construit avec un matériau quelconque pour autant qu’il soit peu déformable et pouvant assurer la stabilité au glissement de l’ensemble de l’ouvrage.

F i g u r e . I

.1Figure I.11 :

Barrage en terre à masque amont

[10].

(33)

CHAPITRE I Généralités sur les barrages

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 14

Le masque qui assure l’étanchéité peut être en béton, en produits bitumineux ou en géo membrane. La présence de ce masque sur le parement amont présente un double avantage de pouvoir faire des réparations en cas de dégradation du masque et de permettre de faire des vidanges rapides sans risque de glissements. [5].

I.5.3. Etanchéité des fondations des barrages en terre :

Lorsque les fondations du barrage sont imperméables, il suffit d’assurer la liaison entre le massif du barrage et sa fondation en réalisant un ancrage du dispositif d’étanchéité pour empêcher les infiltrations suivant la ligne de contact entre le barrage et sa fondation.

Dans le cas où les fondations sont perméables, leur traitement est indispensable pour les rendre étanches. Ce traitement est fonction de la nature des matériaux les constituant et de leurs profondeurs.

I.5.3.1 .Clé d’étanchéité :

C’est une tranchée remplie de matériaux assurant l’étanchéité du massif, qui doit recouper la couche perméable et s’ancrer dans le substratum imperméable Figure (I-12) [5].

Figure. I.12 :

Clé d’étanchéité

[5].

Cette solution est adaptée lorsque l’épaisseur de la couche imperméable n’est très grande

car l’exécution de la tranchée et son remblayage se fait d’une manière mécanique.

(34)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 15 I.5.3.2. Paroi moulée :

On appelle paroi moulée un écran vertical construit à partir de la surface des fondations par excavation sans blindage et rechargé de coulis auto-durcis sable de bentonite avec ciment ou en béton plastique Figure (I-13).

Cette technique est envisagée dans les terrains meubles et dans les fondations rocheuses grâce à de nouvelles techniques appelées hydro fraise [5].

Cette technique jeu un rôle principale dans les barrages, elles sont augmenté la stabilité de barrage et aussi pour les infiltrations.

Figure. I.13 :

Paroi moulée

[5].

I.5.3.3. Traitement des fondations par injection :

L’injection consiste à faire pénétrer dans un milieu plus au moins perméable un matériau pompable appelé coulis d’injection. L’injection s’effectue généralement par des forages réalisés dans le milieu à traiter et a pour but le plus souvent d'en améliorer la résistance mécanique et de réduire sa perméabilité. Figure (I-14).

Les injections sont utilisables aussi bien dans le cas d’une fondation meuble que dans

celui de massifs rocheux plus ou moins fissurés.

(35)

CHAPITRE I Généralités sur les barrages

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 16

Figure. I.14 :

Voile d’injection

[5].

I.5.3.4 .Tapis d’étanchéité amont :

Lorsque l’étanchéité de la retenue ne peut pas être réalisée par une coupure au droit du barrage, la solution consiste à étancher la cuvette totalement ou partiellement à l’aide d’un tapis en matériaux argileux compactés. On peut adjoindre aux matériaux argileux des produits d’étanchéité, des polymères synthétiques et de la bentonite pour améliorer son efficacité Figure (1-15).

Figure. I.15 :

Tapis d’étanchéité

[5].

(36)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 17

I.6. Conclusion :

Dans ce premier chapitre, nous avons mis en évidence les différents aspects des

barrages, leurs formes, ainsi que leurs utilisations, ainsi que les avantages et les inconvénients

de chaque type et enfin nous avons détaillé le type des barrages en terre.

(37)

CHAPITRE II Les processus et origines de formation des crues

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 18

II.1. Introduction :

Les crues constituent un des risques principaux affectant la sécurité des barrages où le un tiers des accidents graves ayant affecté les barrages sont causés par le passage des crues d’après la commission internationale des grands barrages(CIGB).

Les évacuateurs de crue sont les organes qui permettent le transit des crues à travers le barrage.

II.2. définitions :

Dans le cas le plus simple, une crue est seulement caractérisée par le débit maximal déversé depuis l’amont du barrage. Cela implique la pose d’une hypothèse pessimiste.

Ce débit maximal est considéré comme le débit entrant pendant toute la durée de la crue.

Dans le cas le plus général, une crue est définie par un hydrogramme, qui caractérise heure par heure le débit entrant en ( / ) [26].

II.3. caractéristiques d’une crue :

Les crues représentent une quantité d'eau "extraordinaire" (au sens étymologique du terme) qui est transportée (avec ou sans débordement) par un système hydraulique (lacs et cours d'eau). La notion d'extraordinaire est définie à partir de différentes caractéristiques.

La crue s'identifie et se détermine lorsque le débit (ou la hauteur d'eau) au droit d'une ou de plusieurs sections spécifiques de la rivière dépasse un seuil donné, en général un quantile nettement supérieur à la valeur moyenne (75%, 80%, 90%...) [3].

Un hydrogramme de crue n’est pas caractérisé seulement par la valeur de son débit de pointe mais aussi par la valeur du volume de pointe (partie sombre de l’hydrogramme), ainsi que saturée.

Les principales caractéristiques d’une crue sont représentées dans la figure ci-après :

(38)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 19 Figure II.1

: Caractéristiques d'un hydrogramme de crues

[24].

Où :

 Q

max

: est le débit de pointe ;

 T

m

: est le temps de montée de la crue;

 T

b

: est le temps de base ;

 T

c

: est le temps de concentration ;

 A-B : est la courbe de montée de la crue ;

 B-C : est la courbe de décrue ;

 C-D : est la courbe de tarissement ;

 La surface hachurée représente le volume de la crue.

A l’échelle annuelle, il existerait trois types d’hydrogrammes [24]:

 Hydrogramme de type 1 : ce hydrogramme est caractérisé par une seule pointe annuelle nette ;

 Hydrogramme de type 2 : Ce hydrogramme est caractérisé par deux pointes annuelles nettes ;

 Hydrogramme de type 3 : C’est un type complexe d’hydrogramme, ou on peut observer

plusieurs pointes annuelles nettes.

(39)

CHAPITRE II Les processus et origines de formation des crues

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 20

Les différents paramètres cités plus haut peuvent être définis comme suit :

1. Le débit de pointe : appelé aussi débit maximal d’une crue, il caractérise l’intensité d’une crue pour une probabilité donnée, c’est un débit instantanée difficile à déterminer.

2. La durée de la crue : c’est le temps pendant lequel le débit du cours d’eau dépasse un seuil fixé (débit de base).

3. Le temps de montée de la crue : c’est le temps nécessaire pour atteindre le débit de pointe, c’est un temps assez rapide.

4. Le temps de base de l’hydrogramme : il comprend le temps de montée et le temps de décrue, c’est le temps entre le début de la crue jusqu’au retour vers le débit de base.

5. Le volume de crue : c’est le volume d’eau transitée par un cours d’eau pendant toute la durée de la crue, il représente l’intégrale de l’hydrogramme de crue.

6. La courbe de montée de la crue : c’est la partie représentée par le segment A-B qui est l’augmentation du débit, elle est aussi appelée courbe de concentration et correspond au temps de montée de la crue ;

7. La courbe de décrue : elle représente la diminution progressive de débit et le retour vers le débit de base [24].

Dans le monde on voir plusieurs catastrophes on donne quelque exemples :

 Les crues des 16 et 17 février 1990 sur l’Ain et le Rhône amont :

Une succession de perturbations océaniques très actives touchent la partie amont du

bassin du Rhône (Savoie, Haute-Savoie, Ain, Isère) et génèrent des précipitations

exceptionnelles février 1990. Les 13 et 14 février, il pleut sans discontinuer sur les

massifs du Jura et des Préalpes. Les périodes de retour des cumuls sur deux jours

(supérieurs à 200 mm en moyenne) dépassent les 30 ans. On enregistre jusqu’à 306

mm en deux jours à la station de Chézery-Forens (01). La crue est aggravée par

l’importante fusion nivale consécutive au redoux brutal qui survient à partir du 14

février.

(40)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 21 Figures II.2 :

Inondation de février 1990 sur le haut Rhône : secteur de Bragues, Le Bouchage

(source : CNR).

 Crues cévenoles de septembre 2002 dans le département du Gard :

Figure II.3

: Crue du Vidourle les 8 et 9 septembre 2002 : sur la route de Montpellier à Quissac.

 Crues de l’Argens et de la Nartuby les 15 et 16 juin 2010 :

Figure II.4 :

La catastrophe dans le département du Var les 15 et 16 juin 2010 : (a) La Nartuby à Draguignan (source : Le Figaro) / (b) Inondation de la Basse plaine de l’Argens (source : EMIZDC).

(41)

CHAPITRE II Les processus et origines de formation des crues

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 22

II.4. Origine de la formation des crues :

Plusieurs origines des crues sont possibles issues de différentes situations : II.4.1.Evénements hydrométéorologiques intrinsèques ou combinés :

Précipitations extraordinaires (liquides ou solides) en intensité et/ou en durée. Fonte extraordinaire de neige ou de glace (due à des températures tout aussi extraordinaires), ou fonte "normale" mais combinée avec d'autres événements (précipitations).

II.4.2.Embâcle ou débâcle de glace, de matériaux flottants (bois) :

Les crues d'embâcle ou de débâcle de glace sont provoquées par le dégel printanier dans les régions où les cours d'eau gèlent durant l'hiver. Cette situation est caractéristique des régions froides comme la Sibérie ou le Canada mais est également possible en Suisse. Le dégel entraîne la mise en mouvement de blocs de glace qui peuvent s'accumuler au droit d'un obstacle. La retenue ainsi formée peut entraîner d'une part une élévation du niveau de l'eau à l'amont et des inondations par débordement. D'autre part, il est possible que la retenue se rompe brusquement, impliquant une crue brutale [20].

II.5. Typologie des crues :

Nous avons retenu deux sortes de classification pratiques : la première basée sur les conditions d’écoulement de la crue et la seconde basée sur les évènements générateurs.

II.5.1. Classification selon les conditions d’écoulement :

 Les crues lentes : cette lenteur est à la fois celle de la variation des côtes et débits en un point donné et celle de la propagation de l’onde de crue. Elles touchent la partie aval des cours d’eau ou les pentes sont faibles et sont appelées par fois crues de plaine.

 Les crues torrentielles : à l’apposé des précédentes, elles se caractérisent par de fortes variations de côtes et de débit, avec notamment une croissance des débits en quelques heures. On distingue :

 Les crues rapides ;

 Les laves.

 Les crues-éclair : provoquées par des précipitations particulièrement intenses, orageuses et des conditions favorisant le ruissellement et la concentration des volumes précipités, sont souvent d’autant plus violentes que la taille du bassin versant concerné est limitée.

Parmi ces crues qui ont un temps de montée très court (une à quelque heure), on distingue [28].

 Les crues éclair de plaine ;

(42)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 23

 Les crues éclair torrentielles ;

 Rouleau ondes ;

 Les crues éclair urbaines ou périurbaines.

II.5.2. Classification selon les évènements générateurs :

 Les crues océaniques : générées par le passage de grandes dépressions en provenance de l’Atlantique, peuvent survenir de façon isolée (crue simple), mais également par train de perturbations successives créant des pics multiples en débit (crue double, crue multiples) et couvrir de très grandes surface.

 Les crues méditerranéennes : peuvent toucher de grands espaces (crues méditerranéennes extensives) intéressant ou être moins étendues, mais violentes notamment sur les reliefs (crues cévenoles).Elle sont favorisées par le phénomène de

« goutte froide » qui renforce les instabilités provoquées par les masses d’air froides et chaudes qui entrent en contact [20].

II.6. Les processus de formation des crues :

Cette section présente un aperçu des principaux processus pouvant être impliqués dans les crues rapides méditerranéennes.

II.6.1. La pluie :

Les précipitations constituent théoriquement l’unique apport d’eau du bassin versant.

On distingue généralement deux types de précipitations :

 les précipitations stratiformes de faible intensité et longue durée touchant de vastes étendues,

 les précipitations convectives de forte intensité et faible durée touchant de plus petites surfaces.

 Contrairement aux précipitations stratiformes, les précipitations convectives sont caractérisées par une variabilité spatiale et temporelle importante.

II.6.2. Le ruissellement direct :

Etant donnée la rapidité des crues méditerranéennes, un ruissellement direct (ou

ruissellement de surface) sur une grande partie du bassin peut être considéré pour expliquer la

formation de ces crues.

(43)

CHAPITRE II Les processus et origines de formation des crues

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 24

Le ruissellement hortonien (Hortonien ou infiltration excess runoff) se produit lorsque l’intensité de la pluie dépasse la capacité d’infiltration des sols. On parle de saturation par le haut ou de refus à l’infiltration. Ce type de ruissellement se forme pour des intensités de pluies importantes et sur des sols imperméables ou très peu perméables.

Le ruissellement hortonien a longtemps été invoqué pour expliquer la formation des crues rapides méditerranéennes, compte tenu des intensités importantes des précipitations [13].

Figure II.5 :

Schéma illustrant la génération du ruissellement par saturation par le haut (Ruissellement hortonien ou saturation par le bas (ruissellement sur surfaces saturées)

[9].

II.7. Période de retour d’une crue:

L’une des plus importantes caractéristiques d’une crue est bien la période de retour. Il est

donc nécessaire de l’introduire dans cette partie du travail. La période de retour notée T est

défini comme étant l’intervalle de temps moyen (figure I-10), entre deux évènements dont

l’intensité a atteint ou a dépassé un seuil donné noté s .

(44)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 25 Figure II.6 :

Définition de la période de retour

[24].

La période de retour T, est comptée dans une unité de temps arbitraire, dans l’hydrologie, c’est le plus souvent l’année. Pour un évènement de période de retour T, la probabilité de cet évènement de se produire chaque année est 1/T [17].

II.8. la modélisation pluie-débit :

II.8.1. définition et objectif d’un modèle pluie-débit :

En hydrologie, un modèle pluie-débit est une représentation mathématique simplifiée du comportement d’un bassin versant. Il est généralement défini par :

 les variables d’entrée appelées aussi forçages en raison du rôle moteur qu’elles jouent sur un grand nombre de processus. Il s’agit généralement des chroniques de pluie et d’évapotranspiration ou de température.

 les variables d’état qui correspondent aux variables internes du système et qui rendent compte de son état

 les variables de sortie qui représentent la réponse du système. Il s’agit généralement des débits à l’exutoire mais aussi parfois de la piézométrie ou d’une autre variable intéressant le modélisateur

 les équations mathématiques qui relient les variables de sortie aux variables

d'entrée et aux variables d'état. Celles-ci permettent de représenter de façon plus ou

(45)

CHAPITRE II Les processus et origines de formation des crues

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 26

moins explicite les processus impliqués dans le fonctionnement du bassin versant étudié.

 les paramètres qui interviennent dans les équations du modèle, et qui représentent la part non explicitée du fonctionnement du bassin dans ces équations. Ils peuvent avoir une signification physique ou non. Ils servent à adapter les relations régissant le modèle au fonctionnement réellement observé.

Un modèle pluie-débit sert à reproduire des débits, données relativement rares, à partir de données plus facilement disponibles comme les pluies et certaines caractéristiques du bassin.

La figure II.7 :

donne un exemple de modèle pluie-débit très simple. Celui-ci se réduit à un réservoir unique. La pluie qui pénètre dans le réservoir (variable d’entrée ou forçage) fait varier son niveau h(t) (variable d’état) qui permet de déterminer le débit Q en sortie duréservoir (variable de sortie) à travers une loi de vidange. Cette dernière possède un paramètre qui permet d’ajuster la quantité vidangée.

II.8.2. Approches de modélisation :

Il y a deux façons complémentaires d’appréhender la simulation des débits d’un bassin versant :

1. L’approche ascendante considère le bassin versant dans sa diversité. Le comportement

et les propriétés du bassin versant sont vus comme le résultat du comportement et des

propriétés de l’ensemble des entités qui le composent. La relation pluie-débit est

déterminée par agrégation des lois physiques définies à l’échelle locale. Dans l’idéal, les

paramètres contenus dans ces lois sont mesurables sur le terrain. Les modèles complexes

(46)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 27 issus de cette approche ne nécessitent donc pas de calibration. En pratique, les mesures de terrain ne permettent pas forcément de déterminer la valeur des paramètres à l’échelle de la maille du modèle. Les modèles issus de l’approche ascendante doivent donc être calibrés.

2. L’approche descendante considère le bassin versant comme une unité fonctionnelle. Le comportement du bassin versant est perçu comme celui d’un système dont la réponse (sortie) est définie par ses entrées (la pluie sur le bassin versant) et ses états. La relation pluie-débit est à déterminer a posteriori à partir des observations disponibles. Les paramètres de la relation ainsi obtenue n’ont donc pas de signification physique a priori et doivent être estimés par calibration [9].

II.9. Les organes hydrauliques:

II.9.1. Evacuateur de crue :

L’évacuateur de crue est un ouvrage annexe dans les barrages, permettant l'évacuation de forts débits en cas de crue afin de préserver l'ouvrage.

Les ouvrages supérieurs d’évacuation peuvent être de nature très variée et pour une même surélévation du plan d’eau permettre des déversements d’importance très diverse.

Le plus simple des ouvrages supérieurs d’évacuation est le déversoir à seuil fixe ; sa capacité d’évacuation est étroitement liée aux conditions de l’écoulement et à sa forme géométrique, notamment à son profil longitudinal [18].

Le choix du type de l’évacuateur de crue dépend de plusieurs de facteurs : géologie, topographie, débit de crue à évacuer, contraintes d’exploitation, économie et paramètres sécuritaires.

II.9.1.1. choix de l’évacuateur de crue :

Le choix de type d’évacuateur, de son emplacement et son dimensionnement sont des questions essentielles dans la conception d’un barrage [22].

Le choix d’organes superficiels d’évacuation se ramène à trouver un ouvrage de largeur

réduite capable d’évacuer un gros débit sous un décrément aussi faible que possible.

(47)

CHAPITRE II Les processus et origines de formation des crues

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 28

Cette largeur réduite est la conséquence des nécessités économiques, topographiques,…, imposées par l’ouvrage principal.

Quant au décrément faible, il constitue la condition d’un bon rendement de l’ouvrage principal. Pour un ouvrage de hauteur donnée, souvent imposée par la topographie du lieu, la nécessité d’évacuer sous faible décrément, est un facteur primordial si l’on veut perdre les volumes d’eau souvent importants que peuvent emmagasiner les tranches supérieures de la retenue [17].

II.9.1.2. les types des évacuateurs de crue :

Il existe deux grands types d’évacuateurs : les évacuateurs de surface et les évacuateurs en charge (de fond ou de demi-fond). Les évacuateurs de surface peuvent être libres ou vannés.

Les évacuateurs de fond sont vannés (sauf pour les barrages écrêteurs de crue à pertuis ouvert).

II.9.1.2.1. les évacuateurs de crue à surface libre :

L’évacuateur de surface est constitué au départ de la retenue par un déversoir dont le seuil de développe en général linéairement. Ce seuil débite dans un chenal dont l’axe peut être parallèle au seuil (entonnement latéral) ou perpendiculaire à celui-ci (entonnement frontal) [30].

 Evacuateur latéral :

Le déversoir du type latéral est adopté dans le cas où la pente du versant est faible. Ce type d’ouvrage repose directement sur le sol pas soumis à des tassements sous l’effet du massif du barrage. L’écoulement dans le coursier est parallèle au seuil (latéralement à l’axe du barrage sur une rive).

Si la pente du versant est forte, un déversoir latéral conduit à des déblais important et un déversoir frontal est alors préférable. Ce type de déversoir est également utilisé dans le cas de débit évacué très important conduisant à une longueur du seuil très importante [29].

Ce type représente l’avantage principal d’une limitation du volume des fouilles avec une grande largeur déversant.

L’inconvénient majeur est celui de la saturation, puisque la capacité de débit est

limitée par la section d’entonnement du coursier.

(48)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 29 Photo II.1 :

évacuateur de crue latéral de barrage Kissir.

 Evacuateur frontal :

Le déversoir de type frontal est adopté par des pentes du versant fortes. L’écoulement dans le coursier est perpendiculaire au seuil [21].

Figure II.8 :

Evacuateur de crue frontal

[10].

(49)

CHAPITRE II Les processus et origines de formation des crues

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 30

Ce type appartient à la catégorie des évacuateurs à écoulement à surface libre. Il représente les avantages :

- Fonctionnement très sûr même pour des débits dépassant le débit de la crue de projet;

- Facilité de réalisation.

Ces inconvénients sont : - Le coût peu élevé.

- La difficulté de modification.

 Evacuateurs portés par les barrages :

Pour les barrages poids BCV ou BCR et à moindre degré, les évacuateurs peuvent être incorporés au niveau du corps du barrage, on parle alors d’évacuateurs portés. Ces derniers s’adaptent convenablement aux barrages poids. Néanmoins pour les barrages voûtes, l’incorporation est plus ou moins difficile et posé souvent des contraintes d’ordre technique ou économique [20].

Figure II.9

: Evacuateur de crue porté dans un barrage

[26].

(50)

Hydraulique Urbaine : 2017/2018 Page 31

 L'évacuateur de déversoir Piano Key Weir (PKW) :

L'évacuateur de déversoir Piano Key Weir (PKW) récemment développé, qui est une structure innovante transmettre des décharges spécifiques très élevées, est une variante des barrages en labyrinthe traditionnels, d'abord conçu pour éviter certains inconvénients de ce dernier.

Figure II.10 :

Vue du déversoir PKW du barrage de Malarce en France pendant le déversement (Photo avec la permission d'EDF)

[13].

 Ouvrage de coursier :

Ces coursiers, destinés à canaliser l’eau à l’aval des pertuis ou des seuils, ne sont à prévoir que si des dégâts sont à craindre sur le barrage (érosion, éboulements, cavitation, etc.) par le passage de la lame d’eau, et que de ce fait il faut éloigner du barrage la zone de restitution et de dissipation d’énergie des ouvrages d’évacuation.

Dans le cas des barrages en remblais, il est particulièrement important de donner une

revanche suffisante aux bajoyers des coursiers quand ils sont implantés à proximité du

barrage, afin de tenir compte de la formation éventuelle d’ondes stationnaires et des ressauts

éventuels liés à l’usure des coursiers, aux décalages éventuels des joints et à l’aération de la

lame d’eau [7].

Références

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