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Premiers termes du développement de Fock pour les états S de Hel et de sa séquence isoélectronique
Ph. Pluvinage
To cite this version:
Ph. Pluvinage. Premiers termes du développement de Fock pour les états S de Hel et de sa séquence isoélectronique. Journal de Physique, 1982, 43 (3), pp.439-458. �10.1051/jphys:01982004303043900�.
�jpa-00209413�
439
Premiers termes du développement de Fock pour les états S de Hel et de sa séquence isoélectronique
Ph. Pluvinage
Laboratoire de Physique Théorique, Faculté des Sciences et des Techniques,
Université de Franche-Comté, 25030 Besançon Cedex, France
(Reçu le 24 fevrier 1981, révisé le 25 octobre, accepté le 24 novembre 1981)
Résumé.
2014Entrevu par Bartlett dès 1937, construit formellement par Fock en 1954, le développement qui est
seul capable de représenter rigoureusement, au voisinage du noyau, la fonction d’onde ns n’s 1S de l’atome d’hélium et des ions à deux électrons est d’abord quelque peu généralisé pour s’appliquer à n’importe quel état S, et ses deux premiers termes sont déterminés. Une extension des résultats d’Ermolaev relatifs aux états ns n’s ’S et ns n’s 3S
est ensuite réalisée. La coordonnée hypersphérique (r21 + r22)1/2 étant désignée par R, le terme en R 2 pour les pre-
miers, les termes en R4, R4 In R et R5 In R pour les seconds sont explicités. Les calculs sont effectués avec deux
jeux différents de variables de façon à faciliter l’exploitation théorique et pratique des résultats. Des sommations
partielles rendent les expressions un peu plus compactes.
Abstract.
2014Suspected by Bartlett as early as 1937, formally built by Fock in 1954, the only expansion able to
represent rigorously near the nucleus the wave function of the two electron atomic systems in a ns n’s 1S state
is somewhat generalized to be applicable to any S state, and its first two terms are determined. Then, an extension
of Ermolaev’s results concerning the ns n’s 1S and ns n’s 3S states is realized The hyperspherical coordinate (r21 + r22)1/2 being denoted by R, the R2 term for the first ones, the R4, R4 In R, R5 In R for the second are given explicitly. The computations are performed with two different sets of coordinates in order to make the results easier to handle in theoretical and practical applications. The expressions are made a little more compact by partial summations.
J. Physique 43 (1982) 439-458 MARS 1982,
Classification Physics Abstracts
31.15
LE JOURNAL DE PHYSIQUE
1. Enonc6 et intkret du problème.
-L’equation de Schrodinger non relativiste de 1’atome d’helium et des ions atomiques a deux electrons s’ecrit, dans l’approxi-
mation du noyau fixe et en unites atomiques,
L1 est le laplacien a six dimensions, somme des laplaciens formes avec les coordonn6es de chaque
electron. Celles-ci sont distingu6es par un indice 1
ou 2. Dans 1’expression de l’énergie potentielle V,
il est commode d’introduire, en sus de la charge
nucl6aire Z, un parametre d’interaction électronique q
6gal a l’unit6 dans les systemes atomiques considérés,
mais qui peut recevoir d’autres valeurs, zero par
exemple, dans des systemes fictifs. Avec les notations
usuelles,
11 sera question ici uniquement des etats S pour
’
lesquels L1 se r6duit a un operateur a trois variables
comme V. Les travaux classiques de Hylleraas [1] ]
ont ete effectu6s avec les coordonnees rl, r2 et r12,
qui seront donc designees sous son nom. Ils consistent a rechercher, par la methode de variation, une solution approch6e de ( 1) remplissant les conditions aux limites
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01982004303043900
usuelles, les fonctions d’essai etant developpables
en series entieres des variables. La methode s’applique
aux premiers etats ties et, en particulier, a 1’etat fon-
damental. Cependant, Bartlett [2] poursuivant une
recherche de Gronwall [3] a montre en 1937 que des fonctions d’essai de ce type ne pouvaient pas etre solutions rigoureuses de (1), et il a donne des argu- ments en faveur d’un developpement generalise com-
portant des termes logarithmiques. 11 a envisage la possibilite d’un comportement singulier de la fonction
d’onde gl pour une triple rencontre electrons-noyau.
Mais en 1954, Fock [4] a donne une m6thode pour construire un developpement du meme genre evitant cet accident, c’est-a-dire pouvant satisfaire aux condi- tions usuelles de régularité imposees à t/1 et verifiant
terme a terme 1’equation de Schrodinger (1). D’autre part, j’ai signale en 1956 [5] et Kinoshita [6] a trouve independamment, que 1’6quation (1) peut etre rigou-
reusement resolue par un developpement comportant des puissances negatives des variables de Hylleraas
sans termes logarithmiques. Mais personne n’a d6mon- tre que ce developpement definit une fonction partout continue. Scherr [7] a effectue une sommation partielle
des premiers termes et ses resultats n’excluent pas 1’existence d’une singularite de la fonction representee.
Les ameliorations apportees par un terme logarithmi-
que dans les fonctions d’essai variationnel pour 1’etat fondamental [8, 9] constituent, au contraire, une presomption en faveur du d6veloppement de Fock.
Toutefois, la preuve veritable que le developpement
connu sous le nom de Kinoshita ne represente pas
une fonction 0 physiquement acceptable a ete indiquee
par Ermolaev [10] qui a calcul6 explicitement le d6but
du developpement de Fock pour les deux premieres
familles des etats S [11].
Je me propose de poursuivre les calculs d’Ermolaev
en utilisant une methode differente. Les resultats
nouveaux seront :
1) Un procédé de construction des deux premiers
termes du developpement de toute fonction d’onde S
(§4).
2) Une representation explicite complete des termes
du second degre pour les etats ns n’s 1 S (§§ 6 et 7) et du quatrieme degre pour les etats ns n’s 3S avec en outre les termes logarithmiques qui leur sont associ6s (§ 9).
La convergence absolue de ces developpements sera
démontrée (§§ 8 et 9).
3) Une seconde representation de ces memes termes
avec sommation partielle (§§ 10 et 11).
Ces calculs assurent une connaissance detaillee du comportement des fonctions d’onde pour une triple
rencontre electrons-noyau. Ils peuvent servir en parti-
culier a former des fonctions d’essai variationnel de bonne qualite.
.
2. Systèmes de coordonnées.
-Outre les coor- donnees de Hylleraas, j’utiliserai les variables inde-
pendantes suivantes :
Fig. 1.
-Coordonnées
o, 2 est 1’angle de r2 avec rl (cf. Fig. 1).
b) Coordonnées hypersphériques R, a, u.
L’operateur L1 peut s’6crire [12] sous la forme
ou A 2 est l’opérateur angulaire
c) Variables r, r 12, cos 0
=v.
On construit le parallélogramme OM, MM2 sur
rl I et r2 (Fig. 1). La premiere diagonale est appelee r, la seconde est r12. L’angle 0 est celui de r12 avec r.
Les relations avec les variables (4) sont
d) Coordonnées hypersphériques R, cv, v
L’op6rateur L1 garde 1’expression (6) mais dans l’op6rateur A 2 donne par (7), cv et v remplacent a et u.
3. Forme générale du développement de Fock.
-Les
solutions cherch6es doivent etre partout continues
ainsi que leurs d6riv6es premieres. Par suite de la
sym6trie d’6change, elles se classent en deux familles d’apres les relations :
Etats symetriques 1 S 8
=+ 1
Etats antisymetriques 3S G
= -1.
Je commencerai par utiliser exclusivement les variables (4), (5) ou les variables de Hylleraas. Avec
les variables (5), et par le proc6d6 de recurrence de Fock [4], on obtient la forme generale valable pour tous les etats S, lies ou non,
ou k, p et n designent des entiers positifs ou nuls.
Les proprietes de symetrie ou d’antisymetrie expri-
mees par la premiere relation (10b) sont verifiees par
.
les fonctions Z. En posant
on obtient
La relation de recurrence la plus generate est à cinq termes, elle s’ecrit
Les cas particuliers intérsants pour la pr6sente etude sont
Si le developpement de Kinoshita etait valable, les fonctions x seraient nulles pour p different de zero,
et les relations de recurrence reduites, qui comportent trois termes au plus, auraient des solutions physi-
quement acceptables. La suite montrera que ce n’est pas le cas.
4. Les deux premiers termes.
-11 est utile de consi- derer d’abord les deux premiers termes du develop-
pement (11) pour une valeur quelconque de k. Ils doivent verifier les equations
Les equations (13) et (14) ou on prend n egal a zero
se deduisent de (16) et (17) mais celles-ci s’interpretent plus directement. Les solutions acceptables de (16)
sont des fonctions partout harmoniques, sauf pour R
infini. Elles sont bien connues (cf. par exemple Morse
et Feshbach [13]). On peut leur donner la forme
F est une serie hypergeometrique qui se réduit ici a un polynome de Jacobi. En coordonnees de Hylleraas,
ces solutions sont des polynomes homogenes de degre 2 k ne comportant que des puissances paires. Ils seront
notes H2k,v
A chacun d’eux correspond une solution polyno-
miale unique de (17). En effet, une telle solution, si elle
existe, est homogene de degre 2 k + 1 et c’est la
somme de trois polynomes correspondant, chacun,
a une partie du second membre obtenue en ne retenant
qu’un terme de V. Par exemple, on commence par considerer 1’equation
En examinant 1’action de l’op6rateur d sur un
monome arbitraire, on determine la forme des poly-
n6mes dont le laplacien peut etre le quotient par r, d’un polynome homogene de degr6 2 k, pair en ri, r2 et rl2’ Ce sont des polynomes homogenes de degre 2 k + 1, pairs en r2 et r12 et impairs en ri. Par substi- tution dans (20), on obtient alors un systeme lineaire
avec autant d’equations que de coefficients inconnus.
Son determinant n’est pas nul puisqu’il n’existe pas de
polynomes harmoniques de degr6 impair. Donc le systeme est soluble et admet une solution unique.
La meme demonstration est valable en substituant dans (20) les autres termes de V.
On peut poser
Voici les expressions des polynomes qui seront utiles
dans la suite
Ho,o est le premier terme de toutes les fonctions d’onde du y pe ns n’s ’S. En prenant HZ,o on selectionne la famille ns n’s 3 S. En prenant HZ,, on sélectionne la famille np n’p 1 S. D’une facon g6n6rale, à chaque polynome H2k,v correspond une famille definie d’etats doublement excites.
5. Mkthode de calcul des termes suivants.
-Les
equations a resoudre forment le systeme deduit de (13), (14) et (15)
Les deux premieres equations ne posent pas un
nouveau probleme puisqu’elles sont equivalentes à
Les resultats du paragraphe precedent s’appliquent.
Nous obtenons k + 2 solutions linéairement ind6-
pendantes
Les coefficients cv sont des constantes d’abord arbitraires. Elles sont d6termin6es par les conditions
d’orthogonalit6 entre le second membre de (27) et les
solutions de r6quation homogene associ6e. Tel est le
proc6d6 de Fock. Mais en l’absence de calculs expli- cites, cela ne suffirait pas pour prouver la presence
des termes logarithmiques, car il se pourrait que tous les c, soient nuls. Le second membre de (27), r6duit
a ses deux premiers termes, v6rifierait les conditions
d’orthogonalit6. C’est ce qui arrive quand l’un des
deux parametres q ou Z est nul. 11 faut donc examiner si les conditions d’orthogonalite sont ou non remplies quand ni q ni Z ne sont nuls. Ermolaev [10] a verifie qu’elles ne le sont pas pour les premieres valeurs de k
au moins. Le troisieme terme au second membre de (27)
est donc different de zero et aucun d6veloppement d6pourvu de termes logarithmiques ne peut convenir.
Je vais maintenant, apres Ermolaev, 6tudier plus
specialement les deux cas particuliers :
k
=0 - etats sym6triques ns n’s 1 S dont 1’etat fondamental fait partie;
k
=1
-6tats antisym6triques ns n’s 3S qui com-
prennent le premier 6tat excite m6ta- stable 2 3S.
L’6quation (25) possede des solutions qui peuvent etre formees sur le modele de 1’expression (18). Il est
commode d’adopter ici la notation g6n6rale
Les fonctions entrant dans les solutions de (25), pour k 6gal à 0 ou 1, sont
Les relations (10) imposent une selection dans cette liste. Pour les 6tats sym6triques, il faut prendre
Pour les etats antisymetriques, dont les fonctions et parametres seront d6sormais distingues par un accent circonflexe quand il y aura un risque de confu- sion, on doit choisir
Revenant aux variables de Hylleraas et résolvant (26a) par la methode indiquee plus haut, pour k egal
a 0 ou 1, on forme cl H2,1 et cl Q3,1 pour les 6tats ’S
et ê1 H4,1 i et el Qs,1 pour les etats 3S (formules (23) (24a) (24b)). Les coefficients ci et ci sont determines
ensuite par la condition que 1’equation (27) admette, pour k egal a 0 puis 1, une solution physiquement acceptable. Cette condition peut prendre la forme, indiqu6e plus haut, d’une relation d’orthogonalite.
C’est de cette facon qu’Ermolaev a obtenu
Je vais maintenant determiner explicitement les
solutions de 1’equation (27) qui satisfont les conditions de continuite, en commenqant par les 6tats sym6triques.
La valeur de c sera retrouv6e au cours de cette etude.
Les 6tapes du calcul seront les suivantes :
a) R6duire le plus possible le second membre par
un changement d’inconnue appropri6, d6jd mis au point par Ermolaev (§ 6).
b) D6velopper le second membre ainsi simplify6
en s6rie de polynomes de Legendre P,(u). Rechercher
la fonction inconnue sous la meme forme. On obtient
,
pour chaque valeur de v une equation differentielle
avec second membre (§ 6).
c) Former une integrale particuliere et la combiner lin6airement a l’int6grale generate de 1’equation homo- gene associee de faqon a respecter les conditions
imposees (§ 7).
d) Montrer que le developpement en serie de polynomes de Legendre est absolument convergent (§8).
6. Diveloppement du terme en R 2 pour les 6tats
symetriques : equations differentielles.
-L’equa-
tion (27), pour k egal a zero, est equivalente d’apres (6) et (21) a
Le changement d’inconnue
mene à 1’equation plus simple
ou yi et 72 sont les angles en M1 et M2 du triangle OM1 M2 forme par le noyau et les electrons (voir Fig. 1).
Le d6veloppement du second membre en polynomes P,(u) a deux formes suivant que r, est plus grand ou plus petit que r2. Il faut donc distinguer deux domaines
1) Domaine D1 :
On posera
On calcule le d6veloppement
2) Domaine D2 :
Le module de P,(u) est inferieur ou egal a un. La
convergence absolue du développement’ (41a, b) est
manifeste pour t inferieur a 1’unite. A la frontiere
commune de D1 et de D2 le terme general est majore
en module par
D’apres le critere de comparaison d’une série a une int6grale, la convergence absolue subsiste, et elle est
vraie aussi, par sym6trie, pour le developpement (43)
dans tout son domaine D2.
Ensuite on cherche 0, dans chaque domaine, sous la
forme d’un developpement
Si on a determine !v(1)(0153) finie et continue dans le domaine D1, la sym6trie des equations permet d’affir-
mer qu’une solution dans le domaine D2 est
La continuite est assur6e a la frontiere de D1 et de D2, mais non pas, en general, la continuite des d6riv6es.
11 faut, pour cela, que soit verifiee la condition
En substituant les d6veloppements (41a) et (44)
dans r6quation (38) et en identifiant les termes en
P,(u), on obtient des equations diff6rentielles qui
s’6crivent éxplicitement, d’apres (6) et (7) et pour v different de l’unit6,
11 sera utile de les transformer en posant
oii t est le rapport (40b). Elles deviennent
Pour v egal a un, on doit ecrire au lieu de (47) et d’apres (31b), (33), (38) et (41a)
7. Solutions des equations pric6dentes. Determina-
tion des termes en R 2, R2In R et R 3 In R.
-Conside-
rons d’abord les equations homogenes associ6es a (47).
Pour v sup6rieur ou egal a deux, elles admettent deux solutions lin6airement independantes (voir Ref. [13])
La premiere est finie et continue dans D1 et D2 sauf
pour a 6gal a n/2. La seconde a le comportement
sym6trique. Elle est singuliere pour a egal a zero.
On peut aussi leur faire subir la transformation (48)
et poser
La s6rie (53) n’est convergente que dans le domaine
D1.
Pour v 6gal a zero, les deux solutions ne sont pas distinctes et on retrouve la fonction (31 a)
Toute autre solution lin6airement ind6pendante est singuliere pour a 6gal a zero et a egal a n/2.
Examinons ensuite les equations (49). Il faut dis-
tinguer trois cas
1) v > 2. On trouve les solutions particulieres polynomiales
Les coefficients sont indiques par les formules (A. 23)
de 1’appendice II. Pour assurer la condition (46)
on forme la combinaison lin6aire
On utilise la valeur (A. 11) donnee dans 1’appendice I
et on calcule a partir de (A. 23)
On determine ainsi
2) v
=0. On peut trouver une solution particuliere
de (49) sous forme d’un d6veloppement en s6rie. Apres sommation, la fonction se presente ainsi (A. 18), (A. 24)
Elle est finie et continue dans D1.
La solution (31a) de 1’equation homogene convient
pour satisfaire la condition (46) par combinaison lineaire, On trouve aisement
Cette solution, complétée par sym6trie, est unique.
En effet, la fonction (31a) qui pourrait, eventuellement,
lui etre combinee lineairement, n’est pas sym6trique
et doit etre rejet6e.
3) v = 1. L’equation a r6soudre est 1’equation (50).
Si Cl est nut, on determine comme ci-dessus la solution particuliere finie et continue dans D 1
Pour former la combinaison lin6aire verifiant la condition (46) on ne dispose que de la solution sym6- trique, finie et continue, de r6quation homogene,
c’est-a-dire de la fonction (31b)
Mais la derivee de cette fonction est nulle pour oc
egal a n/4. Donc la condition (46) ne peut etre satisfaite que si la fonction f11)(0153) form6e a partir de G1(t)
la v6rifie. Or on calcule une derivee non nulle
En consequence le probleme n’est pas soluble si le parametre C1 est nuL Considerons alors l’équation (50) amput6e du terme A 1 au second membre et ou cl 1
serait egal a qZ. Par la methode de la « variation de la constante » on calcule la solution particuliere sui-
vante, finie et continue dans D1,
La combinaison lineaire
est solution de (50) et v6rifie (46) a condition de prendre
C’est precisement la valeur (35) donn6e par Ermo- laev.
R2 P se trouve completement determine, a une
combinaison lineaire pres, avec le polynome har- monique symetrique H2tl (23). On pose
La connaissance de C1 suffit, en outre, pour d6ter- miner aussi les termes en R 2 In R et R 3 In R qui
s’ecrivent cl H2,1 ln R et C1 Q3,1 In R, h12,, i et Q3,1 i
etant donn6s par (23).
’ ’
8. Convergence du d6veloppement du terme en R 2.
-Les resultats obtenus sont r6capitul6s dans 1’appen-
dice VI. On y voit figurer la somme
11 reste a d6montrer que la s6rie ainsi d6finie est convergente dans D1. On observe d’abord que,
d’apres (54) et (A.23),
Comme I Pv I est au plus egal a 1, la convergence absolue de la serie de terme general Gy(t) P,(u) est
manifeste pour t inferieur a 1.
Pour t egal a 1 on deduit de (A. 23)
La convergence absolue est donc maintenue.
Pour 6tudier la seconde partie de la somme (65)
on remarque que la s6rie hyperg6om6trique (51 a)
est a termes positifs et definit une fonction monotone
croissante de sin2 a. Comme A, donne par (58) est toujours n6gatif et que I P, I est au plus egal a 1,
il suffit de montrer la convergence absolue de la s6rie de terme general
Or on deduit de (A. 10) et (58)
La s6rie num6rique en question se s6pare en deux
autres, constitu6es respectivement par les termes de rang pair et de rang impair. Chacune est convergente d’apres le critere de Gauss. Ceci ach6ve de demontrer la convergence absolue du developpement (65).
9. Les termes en R 4, R 4 ln R et’R 5 ln R pour les ktats
antisymetriques.
-Dans le cas des etats ns n’s 3S,
le changement d’inconnue destine a simplifier l’équa-
tion tiree de (27) pour k egal a l’unit6, s’ecrit
On obtient ainsi 1’6quation analogue a (38)
L’expression entre crochets admet un developpement absolument convergent en polynomes de Legendre qui se presente sous des formes differentes dans les domaines D1 et D2 definis par (40) et (42)
Av(t) est le polynome de degr6 v + 4, a six termes
On cherche I sous la forme d’un d6veloppement antisymetrique
avec
La continuite des d6riv6es premieres est assur6e
a la frontiere de D et de D2 mais non pas la continuite des fonctions. C’est le contraire du cas pr6c6dent.
La condition (46) est donc a remplacer par la condition
Les fonctions Pl, 1) sont solutions des equations
différentielles d6duites de (68). La fonction X4,1 etant
de la forme (34), les equations s’ecrivent, pour v diff6-
rent de 1’unite
et pour v egal a un,
11 faut determiner les solutions particulieres finies et
continues qui verifient la condition (73). La marche
des calculs est analogue a la precedente. On fait le changement d’inconnue
On determine des solutions particulieres G,(t)
sous forme de series entieres pour v egal a 0, 1, 2 et
sous forme polynomiale pour v sup6rieur ou egal a 3 (la solution G1 est calcul6e en supposant que el est nul.)
Les solutions continues des equations homogenes
sont, dans chaque domaine,
On cherche ensuite les combinaisons lin6aires
telles que la condition (73) soit satisfaite. C’est possible
sauf pour v egal a l’unit6, car seule la fonction h4,1
est nulle pour a egal a n/4. 11 faut donc prendre ê1
different de zero et r6soudre d’abord (74b) avec un
second membre r6duit a ( - 12 h4,1). On trouve ainsi
Les fonctions Go, G1, G2 sont explicit6es dans 1’appendice III a partir de (A.31) jusqu’a (A.41).
Les constantes io, A2 et ê 1 sont calculees comme
il a ete dit plus haut et les resultats sont
Pour v sup6rieur ou egal a 3, on peut former les polynomes a six termes
Les coefficients sont donnes par (A. 38). Dans (76)
les deux fonctions 6, et h(’) sont donc connues et en
utilisant les formules (A. 14) et (A. 43) on calcule la
constante
La solution n’est d6termin6e qu’a une combinaison lin6aire pres avec la fonction h4, 1 (0153) qui remplit la
condition d7antisym6trie (72). Nous poserons ici :
Il faut enfin d6montrer que la s6rie de terme general
est convergente dans le domaine D 1.
Pour a egal a n/4, tous les termes sont nuls d’apres
la condition (73). On peut donc se limiter au domaine
D’apres (A. 38) 6,(t) est compose de monomes tous
n6gatifs pour v superieur ou egal a 3. D’autre part, le maximum du module de P,(u) est runit6. Or la serie de terme g6n6ral Gv(t) est convergente pour t positif
et strictement inferieur a 1, comme le montre 1’examen des formes asymptotiques des coefficients du poly- n6me(81).
La premiere partie de la s6rie (83) est donc absolu- ment convergente dans le domaine consid6r6. La seconde partie comporte des termes À-v h41 (a) tous
positifs pour v sup6rieur ou egal a 3, d’apres (75a) et
(82). Remplaqant comme pr6c6demment Pv(u) par sa
valeur maximale qui est runit6, il suffit de montrer la convergence de la s6rie dont le terme general est
iv h(’),(ot). Formons le rapport
On d6montre ais6ment sur 1’expression (82) que le rapport 2v+ 1/2v tend vers un quand v augmente infiniment. Par la transformation analogue a (52), (53)
le second facteur devient
Quand v augmente infiniment, le quotient des
deux fonctions hyperg6om6triques tend vers un et,
par consequent,
Comme la premiere, la seconde partie de la s6rie (83)
est absolument convergente dans le domaine de variation de t. Cette s6rie definit donc partout la solution cherch6e.
10. Emploi des coordonn6es r, r 12’ v et des coor- donnees hypersphkriques correspondantes.
-Les coor-
donn6es d6finies par (8) et (9) peuvent etre parfois plus
avantageuses que les pr6c6dentes, par exemple pour 6tudier la fonction d’onde au voisinage de la valeur zero de ’12’ ou pour ex6cuter des calculs num6riques.
Les ameliorations ne peuvent se manifester qu’a partir de 1’equation (38) pour les 6tats ns n’s ’S, et de 1’equation (68) pour les 6tats ns n’s 3S. Etudions d’abord les premiers. La fonction X2,1 au second membre de (38) doit s’exprimer avec les variables (o
et v. D’après (33) et(31b)
On deduit des relations (8) et (9)
L’equation (38) devient
La somme des cosinus est une fonction paire de v.
Son d6veloppement en s6rie de polynomes de Legendre
ne comporte que des polynomes d’indices pairs.
11 faut distinguer deux domaines D 1 1 et D2 differents
de D et D2.
Domaine D1 :
Domaine D’2
Les fonctions B I") se reduisent a des binomes
On cherche la solution de (86) sous la forme d’un
d6veloppement qui differe d’un domaine a 1’autre
11 faut donc ecrire deux conditions de continuity
l’une pour la fonction, et I’autre pour sa derivee
La determination des fonctions P2iv ’)(( ’)) est facilitee
par le changement d’iriconnues
Les calculs interm6diaires sont donn6s, pour 1’essen-
tiel, dans 1’appendice IV. Le cas ou v est nul necessite le recours a une solution finie et continue de 1’equation
On doit prendre, suivant le domaine,
Les r6sultats s’ecrivent, dans D1,
S(") est le binome indique par (A. 46) ; h(") est la
fonction construite sur le modele (51) ; /) est la
constante
Les fonctions (93) et (94) se raccordent aux solutions suivantes qui sont definies dans D 2
S:/’)( 0") est la fonction (A. 49) construite comme Go(t), s(2’ )(a) est donne par (A. 47). La constante a la valeur
U6tude des 6tats ns n’s 3S n’exige pas de consid6- rations nouvelles. 11 faut seulement utiliser les poly-
nomes de Legendre d’indices impairs P2v+l(V). R6ca- pitulons brievement les principales 6tapes (voir 1’ap- pendice V).
Le changement de variables opéré sur la fonction X4,1 (34) aboutit à
L’equation (68) devient donc
Le crochet admet un devetoppement qui s’ecrit dans Di
et dans D2
Les fonctions &(") 1 sont donnees par les for-
mules (A. 59) et (A. 60) de 1’appendice V. La solution
de (100) est cherch6e sous une forme propre a chaque
domaine.
On procede au changement d’inconnues
On substitue dans (100) et on identifie les termes en
p 2v+ I(V). Les equations diff6rentielles sont ensuite resolues en imposant la condition de continuite de la solution a la frontiere de D1 et de D’. Les resultats
se présen ten t ainsi
Les fonctions Sii)+ i sont des trinômes donnés par
(A. 62) (A . 64). La fonction 0160 11’) (i) est aussi un trinôme
tandis que S 12’)( 0") est la fonction (A. 63) construite
comme G1(t).
La fonction zM([(cv) se deduit de (77) en remplaqant 0153
par w. On obtient donc
Les constantes sont donn6es par les expressions
11. Sommations partielles.
-Les expressions obte-
nues en coordonnees r, r12, v ont un autre avantage
sur les precedentes, 6tablies avec ri, r2, u, celui de se
pr6ter a des sommations explicites d’une partie au
moins des d6veloppements de R2 ø et de R 4 i.
11 s’agit des series
Le proc6d6 consiste a considerer successivement
chaque terme des expressions S(") et 9(") 1 qui sont
donn6es par ((A. 46), (A. 47)) et ((A. 62), (A. 64)) et à exploiter une, relation telle que, par exemple, dans Di,
On en deduit
j et une integration, a v constant, foumit la somme par-
tielle
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