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Commande Non Linéaire à Retour de Sortie de la Génératrice Synchrone à Aimants Permanents

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-00782900

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00782900

Submitted on 30 Jan 2013

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Commande Non Linéaire à Retour de Sortie de la Génératrice Synchrone à Aimants Permanents

Abdelmounime El Magri, Fouad Giri, Abderrahim Elfadili, Luc Dugard

To cite this version:

Abdelmounime El Magri, Fouad Giri, Abderrahim Elfadili, Luc Dugard. Commande Non Linéaire à

Retour de Sortie de la Génératrice Synchrone à Aimants Permanents. CIFA 2012 - 7ème Conférence

Internationale Francophone d’Automatique, Jul 2012, Grenoble, France. pp.961-966. �hal-00782900�

(2)

Commande Non Linéaire à Retour de Sortie de la GSAP

A. El magri 1 , F.Giri 1 , A. Elfadili 1 , L.Dugard 2 .

1 GREYC, Université de Caen, France ,

magri_mounaim@yahoo.fr, fouad.giri@unicaen.fr, elfadili_abderrahim@yahoo.fr

2 2 GIPSA lab, ENSIEG, INPG, France, luc.dugard@gipsa-lab.grenoble-inp.fr;

RésuméDans le contexte de commande non linéaire, l’association directe des lois de commande stabilisantes et des observateurs d’état sy nthétisés indépendamment ne donne pas forcément lieu à un régulateur stabilisant. Une analyse explicite de la boucle fermée constituée du régulateur (incluant l’observateur) et du système commandé, s’avère indispensable afin de mettre en évidence les ajustements paramétriques nécessaires à la stabilité. C’est dans ce cadre que dans ce papier, une commande à retour de sortie est proposée pour le contrôle du Générateur Synchrone à Amants Permanents (GSAP). Les grandeurs mécaniques (Position, vitesse et le couple d ’entrainement ) ainsi que les fluxs rotoriques sont supposés non accessibles. L’observateur est conçu en utilisant la technique interconnecté adaptatif, de type Kalman. La conception de la loi de commande est basée sur le modèle de la machine dans le repère estimé. En effet, nous avons construit un retour de sortie dans lequel on introduit l’observateur qui produira une estimation de l’état complet qui sera utilisée, par la suite, dans la loi de commande. Les performances de la commande proposée sont illustrées par le biais des simulations numériques dans l’environnement MATLAB/Simulink.

Mots-clés— Observateur adaptatif, commande Non linéaire, machine synchrone.

I. I NTRODUCTION

L'utilisation de la Génératrice Synchrone à Aimants Permanents (GSAP) trouve son intérêt particulier dans les applications de l'énergie éolienne de faible puissance, en raison de leur petite taille et densité de puissance élevée. Dans ce papier, l'accent est mis sur le système de génération de la fig. 1 qui inclut une GSAP qui convertit l'énergie éolienne en une tension de sortie dont l'amplitude et la fréquence varient en fonction de la vitesse du vent. La GSAP, qui devrait fonctionner à vitesse variable, est contrôlée par un convertisseur de puissance (Fig. 1) dont les états de ses interrupteurs statiques dépendent de la position du rotor.

Comme il est très connu, la loi de commande exige la connaissance des valeurs de la vitesse rotorique et le couple d’entrainement. Or, l’installation des capteurs mécaniques est une solution coûteuse et moins fiable. La conception des observateurs d’états se révèle une alternative tout à fait naturelle pour obtenir des estimés des grandeurs mécaniques en utilisant uniquement des variables électriques facilement mesurables. Cela a été tenté pour GSAP en utilisant différentes approches. Dans [1], [4] et [5], la méthode d'injection d’un signal à été proposée en utilisant la propriété de la variation de l’inductance par injection de signal à haute fréquence. Cette approche fournit des informations sur la position du rotor à basse vitesse. Cependant, elle nécessite une

saillance dans la machine. En plus, l'injection de signal à haute fréquence n'est pas souhaitable pour un fonctionnement à vitesse élevée. Dans [2], [6], l'EMF (la forme d'onde de la tension induite dans les enroulements du stator) a été utilisée pour estimer la position du rotor au moyen d'observateurs d'états ou des filtres de Kalman. Cette approche fonctionne bien dans les applications à grande vitesse mais au contraire, elle n'est pas précise à faible vitesse du moment où la EMF est faible.

Dans ce travail, un observateur adaptatif est proposé afin d’obtenir des estimés des flux, la vitesse rotorique et le couple d’entrée à partir des mesures des tensions et les courants statoriques. La position du rotor est déterminée à partir de la position du flux estimés sans nécessité de la détection de la position initiale. Cet observateur est conçu en utilisant la technique interconnecté adaptatif, de type Kalman, basée sur le modèle ( - ) de la machine. Cette technique consiste à synthétiser séparément deux observateurs adaptatifs pour chacun des sous-systèmes composant le système considéré.

La propriété de persistance des entrées [8], pour chaque sous systèmes, sera invoquée pour démontrer que le système en boucle fermée fonctionne bien.

Dans le contexte de commande non linéaire, l’association directe des lois de commande stabilisantes et des observateurs d’état synthétisés indépendamment ne donne pas forcé ment lieu à un régulateur stabilisant. Une analyse explicite de la boucle fermée constituée du régulateur (incluant l’observateur) et du système commandé, s’avère indispensable afin de mettre en évidence les ajustements paramétriques nécessaires à la stabilité. C’est dans ce cadre que dans ce travail, une commande à retour de sortie est proposée pour le contrôle de la GSAP en vitesse variable. La conception des lois de commande est basée sur le modèle de la machine dans le repère estimé ( - ). En effet, nous avons construit un retour de sortie dans lequel on introduit l’observateur qui produira une estimation de l’état complet qui sera utilisée, par la suite, dans la loi de commande. Nous avons présenté une analyse complète de l’ensemble régulateur-observateur pour prouver la convergence des erreurs des poursuites des différentes consignes. La stabilité de l’ensemble de système et l'observateur est formellement prouvée.

Ce travail est organisé comme suit: le modèle de la GSAP est présenté par son équation d’états dans la section 2;

l’observateur d’états considéré est synthétisé dans la section

3; la stratégie de commande à retour de sortie du système est

décrite et analysée théoriquement dans la section 4 ; les

performances de cette commande sont illustrées plus loin dans

la section 5 par le biais des simulations numériques dans

(3)

l’environnement MATLAB/Simulink, une conclusion est à la fin du papier.

II. M ODELE DE LA GENERATRICE DANS LE REPERE  -  Le convertisseur, présenté par la fig. 1 fonctionne selon le pri ncipe de modulation de largeur d’impulsion (MLI). La dynamique d’état du système complet est décrite par un modèle non linéaire moyenné d’ordre 7 [3]. Parce que notre objectif est d'estimer la position du rotor, la vitesse et le couple d’entrainement, seul e la partie du modèle décrivant le générateur synchrone à aimants permanents sera utilisé dans la synthèse de l'observateur. En outre, le modèle de la machine est maintenant présenté dans les coordonnées  qui sont les plus adaptées pour la conception d'observateur (le repère d-q est généralement utilisé, grâce à sa simplicité, dans la conception du contrôleur). Le modèle de la génératrice synchrone, dans le repère  - , est donné par l’équation ci- dessous: [9]

s    r s

s a i a a u

dt di

3 2

1  

(1a)

s    r s

s a i a a u

dt di

3 2

1  

(1b)

   

r

r p

dt

d   (1c)

   

r

r p

dt

d(1d)

g s

r s

r i i b b T

dt b d

3 2

1 (  )  

   

     (1e)

i s  , i s  ,  r  ,  r  , u s  , u s  ,  et T g sont les courants statoriques dans le repère  , les flux rotoriques, tensions statoriques, vitesse angulaire rotorique et le couple d’entrainement de la génératrice, respectivement. Les indices s et r fait référence au rotor et stator, respectivement. Les paramètres a 1 , a 2 , a 3 , b 1 , b 2 et b 3 sont définis par:

s

s L

R

a 1  / , a 2p / L s , a

3

 1 / L

s

, b 1p / J , b 2F / J , J

b 3  1 / (2)

III. S YNTHESE DE L ’ OBSERVATEUR ADAPTATIF INTERCONNECTE POUR LE GSAP

Le système non linéaire considéré peut être vu comme une interconnexion entre deux sous-systèmes, où pour chacun en satisfaisant certaines conditions, un observateur peut être synthétisé [10].

A. Mise en forme interconnectée du modèle

Notre objectif est de concevoir un observateur qui fournit des estimations des variables d'état  r ,  r ,  , R s et T g en plus il doit garantir la convergence rapide des erreurs

d'estimation à zéro. Les tensions statoriques ( u s , u s ) et les courants ( i s , i s ) sont supposés mesurables. Notez que, une fois les estimations des flux (  ˆ r ,  ˆ r ) sont disponibles, alors la position du rotor peut être obtenue comme suit:

 

 

 

r r

p ˆ

ˆ 1 tan

ˆ 1 (3)

Le couple d’entrée et la résistance des enroulements statoriques sont supposés inconnus, mais constants et bornés (avec leurs limites supérieures sont disponibles). Elles subissent alors aux équations:

 0 dt dT

g

;  0 dt dR s

(4) Le modèle de la génératrice synchrone à aimants permanents augmenté, composé de (1) et (4), se révèle être une interconnexion entre deux sous-systèmes, noté  1 et  2 :



 

 

1 1 1

2 1 1 2 1 1 1

) , , ( )

, (

X C y

T u y X G X y X A

Xg

(5)

 

 

2 2 2

2 2 1 2 2 2

) ( )

( X C y

u G X X A X

(6) avec:

 

 

0 0 0

0 0

0

(.)

2

3 2

1

b

i a a A

s

r 

 ;

 

 

0 0

0 0

0 (.)

2 1 2

  

p p a a

A (7a)

 

 

0

) (

) , ,

(

1

3 2

1

   

 

r s r s s

i i b

u a u

y X

G ;

 

 



 0 0 (.)

3 2

u

s

a

G (7b)

0 b

3

0

T

 ; C

1

C

2

1 0 0(7c)

i

s

R

s

T

X

1

 ; X

2

i

s

r

r

T

(7d)

Evidemment u u s u s T et y i s i s T sont les vecteurs des entrées de commande et les sorties mesurées de la machine respectivement.

B. Synthèse de l’observateur

La stratégie de conception consiste à synthétiser séparément un observateur adaptatif pour chacun des sous- systèmes (5) et (6). Lors de traitement d’un des deux sous- systèmes, l'état de l'autre est supposé disponible.

L’observabilité est formellement garantie par les hypothèses suivantes:

Hyp 1 : Les deux vecteurs ( u , X

2

) (respectivement. ( u , X 1 ) ) sont des entrées bornées (et connues) à excitation persistante pour le sous-système 1 (respectivement. 2 ).

Hyp 2 : La vitesse rotorique ne s’annule (pour préserver l’observabilité des sous-systèmes.

Hyp 3 : La machine synchrone opère dans le domaine physique, noté, définis par:

X IR 6 r MAX , r MAX , i s I MAX ,

     

MAX g g MAX MAX

s I T T

i   ,    , 

X r r i s i s T gT désigne le vecteur d’état de l’ensemble du système.

Remarque 1

GSAP

S

S S

S Vdc

iR s io

io isa

isb

isc

vo

is , is

2C

Lo

AC-DC DC-AC

S1 S2 S3

S1 S2 S3

Fig. 1: Architecture du convertisseur AC/DC/AC dans un système de l’énergie éolienne

CIFA2012, 4-6 Juillet 2012

Grenoble, France

(4)

En utilisant l’hypothèse 3, il est facile de vérifier par simple inspection de (7a-c) que:

i) A 1 ( X 1 , X 2 ) : globalement lipschitz par rapport à X et 1 X 2 , ii) A 2 ( X 1 , X 2 ) est globalement lipschitz par rapport à X , 1 iii) G

1

( X

1

, X

2

, u ) : globalement lipschitz par rapport à ( X

1

, X

2

).

En se basant sur les propriétés (Lipschitziennes) de la remarque 1, les observateurs interconnectés qui suivent sont obtenus en appliquant l'approche ‘Type Kalman’ (e.g. [12]) aux sous-systèmes (5) et (6):

 

 

 

 

 

 

 

 

) ˆ , (

ˆ ) ˆ , ( )

ˆ , (

ˆ ) ˆ (

ˆ ) (

) ˆ , ˆ , ˆ ( ) ˆ , ˆ (

1 1 1

1 1 1 1 2

1

1 1 2 2 2

1 1 2 1 1 1 1 2 1 1 1 1

1 1 1 1 1 2

1 1 1 1 1 1 1 2

2 1 1 2 1 1

1

X C y

C C S y X A

C C S S

C C X X A S S y X A S S

X X C C S T

X X C C S S

T u y X G X y X A X

T T T

T T

T T g

T T

g

(8)

 

 

    

ˆ ) ( ˆ )

(

ˆ ) ( )

ˆ ( ˆ ) ˆ (

2 2 2

2 2 1 2 3 3 1 2 3 3 3

2 2 2 2 1 3 2 2 1 2 2 2

X C y

C C X A S S X A S S

X X C C S u G X X A X

T T

T

(9)

Avec X ˆ 1 i ˆ s ˆ R ˆ sT , X ˆ 2 i ˆ s ˆ r ˆ r T sont les états estimés;  1 ,  2 ,  3 ,  : des constantes positives (les gains de l’observateur) ; S 1 , S 2 et S 3 sont des matrices symétriques définies positives obtenues en résolvant les équations de Lyapunov (8)-(9).

C. Dynamique de l’observateur

Introduisons les erreurs d’estimation suivantes:

1 1

1 X X ˆ

e    , e T g T ˆ g

2   , e 3  X 2  X ˆ 2 (10)

En suite, Il résulte de (4)-(5) et (8)-(9) qu’on peut décrire les dynamiques de ces erreurs sous la forme :

, ) ( ˆ ,, )

, (

) ˆ ˆ , ( )

, (

1 1 1 1 1 1 2 2

2 1 2

1

1 2 1 1 2 1 1

e C C S S e

u y X G u y X G

X y X A X y X A e

T

T  

 

(11a)

1 1 1 1 2

2 S C C e

e    T T  (11b)

3 2 2 1 3 2 1 2 2 1 2

3 A ( X ) X A ( X ˆ ) X ˆ S C C e

e     T (11c)

Si nous introduisons l’erreur e 1  e 1    e 2 , on obtient:

2 2 1

1 e e e

e           (12a)

Par utilisation de (11a-c) et (7a-d), l’équation (12a) conduit à :

   

1 ( 1 ( ˆ 2 , 2 , ) , ) 1 1 1 1 ( ˆ 1 2 , 1 , )1 ( 2 , ) 1 ( ˆ 2 , ) 1

1

u y X G u y X G

X y X A y X A e C C S y X A

e T

 (12b)

1 2

1 1 1 2

2 S C C e e

e    T T   (12c)

2 1 3 1 2 2   3 2 1 2 12

3 A ( X ˆ ) S C C e A ( X ) A ( X ˆ ) X

e    T   (12d)

IV C OMMANDE A RETOUR DE SORTIE A. Modélisation dans le repère -

La modélisation de la machine synchrone est généralement effectuée dans le repère tournant d-q. En revanche, la transformation de Park exige la connaissance

exacte de la position rotorique. Comme ce n’est pas le cas, un repère estimé nommé - est proposé (fig. 2).

La transformation de modèle observé (8)-(9) dans le repère estimé ( - ) conduit à la représentation suivante :

w

T g

b x x x x b x dt b

x

d ˆ ˆ ( ˆ ˆ ˆ ˆ ) ˆ  ~

3 3 5 2 4 1 1 2

1       (14a)

i

u a x x a x x p x dt a

x

d ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ~

1 3 4 1 2 3 1 2 1

2       (14b)

i

u a x x a x x p x dt a

x

d ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ~

2 3 5 1 2 2 1 3 1

3       (14c)

 ~ 

ˆ 4 dt

x

d (14d)

 ~ 

ˆ 5 dt

x

d (14e)

x ˆ 1x ˆ 2 x ˆ 3 x ˆ 4 x ˆ 5 ˆ i ˆ s i ˆ s ˆ r ˆ r

et  0 1 0    ( ˆ )

~

1 1 1 1 1 1 1

2 S C y C X

S T T

w    

; (15a)

   

   

 

 

 

 

 

ˆ ) ( 0 0 1

ˆ ) ( 0

0 ) 1 ( ˆ

~

~

2 2 2 2 1 3

1 1 1 1 1 1 1 2

X C y C S

X C y C S p S

P T

T T

T i

i

 

 (15b)

ˆ ) 1 (

0 0

0 1 ) 0 ( ˆ

~

~

2 2 2 2 1

3 C y C X

S p

P T   T

 

 

 

 

 

 



 (15c)

 

  

 sin( ˆ ) cos( ˆ ) ˆ ) sin(

ˆ ) ) cos(

( ˆ

  

p p

p p p

P (15d)

s

s u v

v

u 1  , 2  désignent les tensions statoriques moyennes (sur une période de modulation MLI) dans les cordonnées - (Transformation de Park en utilisant l’angle estimé  ˆ (14d)).

B. Synthèse des régulateurs de vitesse et courant Régulateur de vitesse

En utilisant les équations (14a-b) du modèle, la loi de commande u 1 soit désormais conçue pour que la vitesse du moteur  poursuive un signal de référence donné  ref . Suite

à la technique de conception de Lyapunov [11], soit z 1 désigne l’erreur de poursuite de vitesse :

ref

ref x

z 1   ˆ    ˆ 1   (16)

Compte tenu de (14a), l'erreur ci-dessus obéi à :

w ref

T g

x x x x b x b

z  1   2 ˆ 1  1 ( ˆ 4 ˆ 2  ˆ 5 ˆ 3 )ˆ      ~ (17) Dans (17), la quantité   b 1 ( x ˆ 4 x ˆ 2x ˆ 5 x ˆ 3 ) s’apparente à une entrée de commande (virtuelle) pour la dynamique de z 2 .

Fig. 2: Transformation du repère déphasé fixe en repères diphasés

tournant estimé.

(5)

Soit  * désigne la fonction stabilisante associée. L’équation (17) suggère le choix de  * suivant:

ref

T g

x b z

c

*   1 12 ˆ 1  ˆ  (18)

c 1  0 un paramètre de conception.

Ce choix, et si    * , conduit à une dynamique de z 1 sous : z w

c

z  ~

1 1

1   

(19)

Puisque   b 1 ( x ˆ 4 x ˆ 2x ˆ 5 x ˆ 3 ) n’est pas une entrée de commande réelle, on ne peut pas avoir    * . Néanmoins, l'expression de  * est retenue et une nouvelle erreur est introduite

* 2    

z (20)

En utilisant (18)-( 20), il suit de (17) que la dynamique z 1 subie à l’équation:

z w

z c

z  ~

2 1 1

1    

 (21)

La dynamique de l'erreur z 2 est obtenue en dérivant en fonction de temps l’équation (21) i.e.:

* 3 5 2 4 3 5 2 4 1

2 ( ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ) 

  b x xx xx xx x

z (22)

Utilisons (18)-(20) et (14a-b) dans (22) donnent:

ˆ ) ˆ

~ ( ˆ ) ˆ , ˆ ,

( 1 2 1 2 1 3 7 4 1 5 2

2 X X T A c z b a x x u x u

z   g     (23)

avec

 

 

2 1 1 2 4 3 51 2 1

2

5 1 2 2 1 3 1 5

4 1 2 3 1 2 1 4 1 2 1

) ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ (

ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ

ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ˆ ) ˆ , ˆ , (

z c T x x x x b x b b

T x x a x x p x a x

x x a x x p x a x b T X X

g

ref g g

  (24)

 

w b x x x i x i

b c

A ~ ˆ ~ ˆ ~ ˆ ~ ˆ ~

)

~ (

5 4 3 2 1 2

1     

 (25)

La réécriture des équations (21) et (23) mène à:

z w

z c

z  ~

2 1 1

1    

(26a)

2 1

2 c z

z     (26b)

avec ~ ( ˆ ˆ )

ˆ ) ˆ , ˆ ,

( X 1 X 2 T gAb 1 a 3 x 4 u 1x 5 u 2

 

(27)

Notez que les entrées de commande réelles u 1 ,u 2 apparaissent, pour la première fois dans la seconde équation différentielle (27), par la quantité  qui agit là comme une variable de contrôle. Considérons la fonction quadratique candidate de Lyapunov:

2 2 2 1 2 0 . 5 z 0 . 5 z

V   (28)

Utilisons (26), l’équation (28) aboutie à:

z w

z z z c z z c z z z z

V  1 2 1  ~

2 2 1 2 2 1 1 2 2 1 1

2          

 (29)

Ceci suggère pour la variable de contrôle  le choix suivant:

2 2 z

c

  (30)

c 2  0 est un nouveau paramètre de conception. En effet, l’équation (30) dans (29) donne:

c cz z z z w

z c

V  ~

1 2 1 2 2 1 2 2 1 1

2      

(31)

Maintenant, substitutions (30) dans (26a-b) on obtient la représentation en boucle fermée de la vitesse rotorique:

z w

z c

z  ~

2 1 1

1    

 (32)

2 12

2 c c z

z     (33)

Finalement, (30) et (27) conduisent à une première équation ou les deux entrées de commande réelles ( u 1 , u 2 ) sont apparues

c cz X X T A

u x u x a

b g ~

ˆ ) ˆ , ˆ , ( ˆ )

ˆ

( 4 1 5 2 2 1 2 1 2

3

1        (34)

Regulation du courant statorique direct

La composante directe du courant statorique x ˆ 3 subis l’équation différentielle (14c) dans laquelle la quantité,

i

x u a x x a x x p

v  ˆ 1 ˆ 22 ˆ 1 ˆ 53 2 7  ~ (35) agit comme une entrée virtuelle.

Rappelons que le signal de référence i dref est nul. Donc, il s’ensuit de (14c) que la dynamique de l’erreur z 3  x ˆ 3  i dref

s’écrit comme:

i dref

v x a

z  3   ˆ 1 ˆ 3    (36)

Pour stabiliser asymptotiquement ce système de premier ordre, une commande de type proportionnel suffit:

i dref

x a z c

v   3 3  1 3  

* ˆ ˆ (37)

Substituions le côté droit de (37) à v dans (36), on aboutit à la représentation de la boucle de courant i s suivante:

3 3

3 c z

z    (38)

En utilisant les équations (35) et (37) et (34), on aboutit aux entrées ( u 1 , u 2 ) .

 

2 1 2 1 21 3 4 5 2 4

1 ~ /( ˆ ) ˆ / ˆ

ˆ ) ˆ , ˆ ,

( X X T A b a x x u x

z c c

u      g   (39a)

3 3 1 3 1 2 2 1 53

2 c z a ˆ x ˆ ~ p x ˆ x ˆ a x ˆ x ˆ / a

u      i    (39b)

Proposition 1. Considérons le système en boucle fermée composé de sous-système (14a-c) et le régulateur (39a-b).

Alors, la dynamique de vecteur des erreurs Z

def

  z

1

, z

2

, z

3

T

est décrite par:

 ~

) ( )

( t B Z t

Z(40)

avec

 

 

3 1 2 1

0 0

0 ) ( 0

0 1

c c c c

B et



 



 

 0 0

~

~ 

w

où: z 1  x ˆ 1   ref , z 2     * ,   b 1 ( x ˆ 4 x ˆ 2x ˆ 5 x ˆ 3 ) ,

ref

T g

x b z

c

   1 1  2 ˆ 1  ˆ 

* , z 3  x ˆ 3  i dref ,

Théorème 1. Considérons le système composé d’une génératrice synchrone à aimants permanents piloté par un convertisseur DC/AC. Afin de synthétiser un régulateur, le système est représenté par son modèle moyen équivalent (14a-e) et (4)-(5). Les signaux des références ref et i dref

sont choisis tel que i dref  0 et ref dérivable deux fois. Soit le contrôleur défini par les lois de commande (39a-b) et l’observateur défini par les équations (8) et (9). Les paramètres de conception (i.e. c i et i i1 , 2 , 3 ) sont choisis tel que :

0 ) , , , , ,

min( 1 2 3 4 5 3

      c

(41a)

  0 1

; 2

2

; 1 2 1

2 2 3 5 4 3 1 1 2 4

4 4 2 2 1 1 12 1 1 3

1 2 2 4

4 3 3 1 1

i

k k

c c c

  

  

 

 

(41b)

et CIFA2012, 4-6 Juillet 2012

Grenoble, France

(6)

) ( ) (

1 min 2

min 5

1

S S

k

   ;

) ( ) (

1 min 3

min

13 1 11 4 1 21 2 3

2

S S

k k k k k k k k

    

) ( 2

min 2

6 5

3

S

k k

   ;

) ( 2

min 1

6

4

S

k

   (41c)

min ( S 1 ) , max ( S 1 ) , min ( S 2 ) , max ( S 2 ) et min ( S 3 ) , )

( 3

max S

sont les grandeurs minimales et maximales respectivement des valeurs propres de S 1 , S 2 et S 3 respectivement ; et k i sont des constantes, définies ci-après, qui dépondent des bornes supérieurs des états de la machine.

Alors, le système en boucle fermé jouit des propriétés suivantes :

1) Le système bouclé est décrit par l’équation d’état (12a-d) et (40).

2) Soit les paramètres ( c 1 , c 2 , c 3 ) , (  1 ,  2 ,  3 ) et sont positifs. Alors, les erreurs de commande Z z 1 z 2 z 3T et

les vecteurs des erreurs d’estimations ( e 1 , e 2 , e 3 ) restent bornés et s’annule rapidement.

Preuve Partie 1

Elle est directement déduite de (12b-d) et propositions 1.

Partie 2 : Nous présentons dans ce qui suit l'analyse de stabilité, du système associé à ses deux observateurs, basée sur la théorie de Lyapunov. Considérons la fonction de Lyapunov candidate:

4 3

0 V V

V   (43a)

avec:

2 3 2 2 2 1

3 0 . 5 z 0 . 5 z 0 . 5 z

V    ; V 4  V 41  V 42  V 43 (43b) 1

1 1 41 e S e

VT , V 42  e 2 T S 2 e 2 , V 43  e 3 T S 3 e 3 (43c)

L’utilisation de (43c) et l’hypothèse 1, et à partir de (12a-c) on obtient:

   

   

 

2 1 2 1

2

3 3

1 1 1 2 2

1 2

1 1 1

1 1 2 1 2 1 1 1 3 2 2 3 3 3

2 1 1 2 2 2 1 1 1 1 1 1 4

ˆ ) ( ) ( 2

2 ) , ˆ , ( ) , , ( 2

) ˆ , ( ) , ( 2

X X A X A S e

e C C e u y X G u y X G S e

e X y X A y X A S e e C C S e

e C C S e e C C S e V

T

T T T T

T T

T

T T

T T

(44)

Étant donné que ( X 1 , X 2 ) sont des entrées à excitation persistante pour les sous-systèmes (4) et (5) (L’hypothèses 1), il existe  i 0  0 (i =1, 3) tel que, si   ii 0 et S i ( 0 )  0 , alors les solutions ( S 1 , S 3 ) des équations différentielles de Lyapunov (8) et (9) satisfont [8]:

) 3 , 1 ( )

(   

S i t i i

i

, tt 0

Pour certaines constantes réelles  i  0 ,  i  0 , t 0  0 avec  désigne la matrice identité. Alors, il s’en suit:

1

1

k

S  , S

3

k

3

(45a)

D’autre part, et avec des constantes réelles k i  0 ( i  1 , 3 ) , on obtient de l’hypothèse 1 :

2

2

k

X  ; X

1

k

4

; A 1 ( X 1 , X 2 )  A 1 ( X ˆ 1 , X ˆ 2 )  k 10 e 1k 11 e 3 ;

1 21 1 2 1

2

( X ) A ( X ˆ ) k e

A   ; 

T

C

1T

C

1

k

5

;  S

21

T

S

11

k

6

(45b) Notons que 1 2 1 1 1

1

e S e

e T

def

S  ; 2 2 2 2 2

2

e S e

e T

def

S  et

32 3 33

3

e S e

e

T

def

S

 on

déduit:

2 max 2 2

min ( ) ( i ) i

i S i

i e e S e

S

i

   (46)

En tenant compte des inégalités (45), il en résulte que:

 

2 3 2 2 21 2 1 3 4 3 11 3 3 1 135 1 1 3 2

2

1 1 1 12 10 1 1 4

2

2 ) (

2

e e k k k k k k k k

e e k e S e e S e

e S e k k k V

T T

T

(47)

De même, en substituant l’expression de  ~ w

dans l’équation (41d), et avec l’équation (4 0) on abouti à :

 

0 1 0   2 1 1 11 1 ( 1 2 )

1

2 1 2 3 3 2 2 1 2 2 1 1 3

e e C C S S z

z z z c z c c z c V

T

T   

(48) En tenant compte à nouveau des inégalités (44)-(45), il en résulte que :

 

2 1 6 5 1 1 6

2 1 2 3 3 2 2 1 2 2 1 1 3

e z k k e z k

z z z c z c c z c V

 

(49) Utilisons (43a), inégalités (44) et (49) impliquent:

 

42 1 4 41 1 3

43 41 2 42 41 1

2 1 2 3 3 2 2 1 2 2 1 1

43 3 42 2 41 12 10 1 1 0

2 2

2 2

) (

) (

2

V z V

z

V V V

V

z z z c z c c z c

V V V k k k V

(50)

En utilisons l’inégalité (50) peut être réécrite comme:

43 2 2 3 42 4 3 1 1 2

41 4 4 2 2 1 1 12 1 1

2 3 3 2 2 1 2 2 1 4 4 3 3 1 0

2

2 1 2

1

V V

V k

k

z c z c c z c

V

 

  

 

 

  

 

     

 

 

  

 

 

   

 

  

 

 

(52)

Ceci conduit à :

1 2 2 2 3 2 41 42 430

0 z z z V V V V

V             (53)

Où,

) , , , , ,

min(  12345 c 3

  (53b)

En observant (41b), il est claire que nous pouvons garder  positif en choisissant les gains d’observateurs  i ( i1 , 2 , 3 ) ainsi que les gains du régulateur c i ( i  1 , 2 , 3 ) suffisamment grands. i.e.

0 2 ;

; 1 2 1

;

; 2

3 1

2 4

4 3 3 1

2 2 3 4 3 1 1 2 4 4 2 2 1 1 12 1 1

c c

c c

k k

 

  

 

  

(54)

Comme   0 , la dérivée V0 s'avère être une fonction de )

, , , , ,

( z 1 z 2 z 3 e 1 e 2 e 3 définie négative. Cela immédiatement implique que V 0 , et par la suite les erreurs ( z i , e i ) convergent vers l'origine. Ceci termine la preuve du théorème.

V E VALUATION DES REGULATEURS

Les performances des régulateurs proposés sont évaluées par simulation dans l’environnement Matlab/Simulink. Les différents éléments du système ont les caractéristiques présentées dans le tableau suivant:

TABLEAU 1 : Caractéristiques du système GSAP à pôles

lisses :

Puissance Nominal kW 5 ; R s =0.5Ω;

L S =8.5mH, r  0 . 576 Wb ; p=4;

J=2.2Nm/rd/s², F= 0.001417 Nm/rd/s.

(7)

Les paramètres des

régulateurs: c 1  7 ; c 2  4 . 10 4 ; c 3  1 . 10 3 ;

; 700

; 150

; 200

;

2 123

   

Les performances des lois des commandes sont évaluées en variant, dans le temps, la vitesse de référence  ref ainsi que le couple d’entrainement T g . Plus précisément,  ref est sous la forme des échelons filtrés qui commute de la valeur 0 à 32 . 6 rad/s , à t  0 s , et de 32 . 6 rad/s à 50 rad/s à t entre 10 et 20s et finalement 55 rad/s entre 20 et 30s. Le couple T g , lui aussi, est un signal échelon filtré qui varie de 0 à T g  24 Nm à t=0 puis monte à 53 Nm à t  10 s et à t  20 s le couple attient 66 Nm.

Les performances du contrôleur sont illustrées par les figures (4)-(7). Les figures (4) et (6) montrent que la vitesse rotorique

x 1 , et la composante directe du courant statorique i sd

x 3  , convergent parfaitement vers leurs références. On remarque que La qualité de poursuite est tout à fait satisfaisante de ces deux états. La figure (5) illustre que la position rotorique estimé se confonde rapidement avec la position réelle ce qui implique que le flux est parfaitement observé. Le couple estimé converge vers sa valeur réelle (Fig.

7), ce qui montre le bon fonctionnement de l’approche adaptative au niveau de l’observateur.

0 5 10 15 20 25 30

0 10 20 30 40 50 60

temps(s)

Vitesse rotorique (rad/s)

Vi tesse mésurée Référence Vi tesse ésti mée

Fig. 4 : Vitesse Rotorique (rd/s) sa référence et son estimée

0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3

-3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6

temps (s)

Position électrique (rd)

Posi ti on mésurée Posi ti on esti mée

Fig.5 : Position électrique p (rd) (pointiée) et on sa estimée

0 5 10 15 20 25 30

-0.5 -0.4 -0.3 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5

temps(s) Courant statorique direct Isd (A)

Fig.6 : Courant statorique direct i sd (A) et sa référence

0 5 10 15 20 25 30

-10 0 10 20 30 40 50 60 70

temps(s) Couple d'entrée Tg (Nm)

Couple d'entrée Couple ésti mé

Fig.7 : Couple d’entrée estimé et sa référence (pointiée) (Nm) V C ONCLUSION

Dans ce papier, nous avons présenté une loi de commande non linéaire associée à deux observateurs adaptatifs interconnectés de type kalman. Une démonstration de convergence globale de l’ensemble commande -Observateur est formellement présentée. L’observateur proposé, défini par (8)-(9), nous permet d’obtenir des estimés des grandeurs mécaniques i.e. la position du rotor, la vitesse rotorique.

Grâce à la qualité d’adaptation on arriv e aussi à estimer la résistance statorique et le couple d’entrainement de la machine. Seules les mesures des grandeurs électriques sont supposées accessibles. La commande est synthétisée par la technique de Backstepping. Il est formellement prouvé (Théorème) que les erreurs des commandes et d'estimations des états décroit vers zéro. Les résultats obtenus ont été confirmés par la simulation qui montre le bon fonctionnement des approches adoptés.

R EFERENCES

[1] Zatocil H., (2008). ‘Sensorless Control of AC Machines using High- Frequency Excitation’ 2008 13th International Power Electronics and Motion Control Conference

[2] Kittithuch P., K. Mongko l,”Sensorless Control of PMSM Using An Improved Sliding Mode Observer With Sigmoid Function”, ECTI Transactions on Electrical ENG., Electronic, and Communications, Vol.

5, No.1, February

[3] El Magri A., Giri F., Abouloifa A., El fadili A., (2009). ‘Nonlinear Control of Associations Including Wind Turbine, PMSG and AC/DC/AC Converters - Speed regulation and power factor correction’, IEEE, European Control Conference 2009, August 23-26, 2009, Budapest, Hungary.

[4] Yu-seok J., R. D. Lorenz, T. M. Jahns, and S. Seung-Ki, (2005). "Initial Rotor Position Estimation of an Interior Permanent-Magnet Synchronous Machine Using Carrier Frequency Injection Methods,"

IEEE Transactions on Industry Applications, vol. 41, pp. 38-45, 2005.

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Industrial Electronics, IEEE Transactions, April 2006 Volume: 53, no.

2, pp. 363- 372, July 1993.

[6] Chi S., Zhang Z., Xu L., (2007). ‘A novel sliding mode observer with adaptive feedback gain for PMSM Sensorless Vector Control’, Power Electronics Specialists Conference, IEEE 2007, pp: 2579-258.

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CIFA2012, 4-6 Juillet 2012

Grenoble, France

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