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Quelques remarques sur les oscillations dans l'excitateur de Hertz

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00240575

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240575

Submitted on 1 Jan 1901

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Quelques remarques sur les oscillations dans l’excitateur de Hertz

K.-R. Johnson

To cite this version:

K.-R. Johnson. Quelques remarques sur les oscillations dans l’excitateur de Hertz. J. Phys. Theor.

Appl., 1901, 10 (1), pp.756-759. �10.1051/jphystap:0190100100075601�. �jpa-00240575�

(2)

1B1. Johnson ~’) a exposé dans le Journal de Physique une théorie

nouvelle de l’excitateur de Hertz. De cette théorie, il déduit une for-

mule plus générale que celle de lord Kelvirl et applicable à tout exci-

tateur et à tout résonateur. En faisant un raisonnement inverse de celui de M. Blondlot, M. Johnson admet a priori la relation de Maxwell et pense prévoir bien aisément les résultats de mes expé-

riences. Je dois faire remarquer que cette conclusion est trop absolue.

Il n’est pas certain que la relation de Maxwell puisse s’étendre à un

milieu conducteur, comme l’eau de source. 1VI. Drude (2 ) et 1B1. Barbil- lion (1) ont, en effet, montré qu’il existe des milieux pour lesquels le pouvoir inducteur mesuré à l’aide d’un condensateur n’est pas égal à

l’indice de réfraction, même si les deux expériences sont faites avec

des oscillations de même fréquence. Si on est en droit d’appliquer an

résonateur que j’ai employé la formule de M. Johnson, les expé-

riences que j’ai décrites constitueront une vérification expérimentale

de la relation de Maxwell dans le cas de l’eau.

QUELQUES REMARQUES SUR LES OSCILLATIONS DANS L’EXCITATEUR DE HERTZ ;

Par M. K.-R. JOHNSON.

Dans un article précédent (’~ portant le même titre, j’ai cherché à

prouver que les considérations, selon lesquelles l’espace explosif est

doué d’une conductivité métallique, sont en défaut ; mais j’y ai moi-

même commis une erreur grave, qui doit être corrigée ici.

En effet, les équations (1), (2) et (3), et, de même, l’équation appro-

chée :

-

dans l’article susdit, déterminent les propriétés caractéristiques qne

possède tout mouvement oscillant de l’électricité dans un conduc- teur quelconque. Mais il n’en est pas ainsi des équations (4) ; celles-ci expriment que les capacités aux extrémités sont chargées par les

(1) K.-R. JOHNSON, ,J, de lhys., 3c série, t. X, p. 365 ; juin 1901.

(~) DHUDE, P/~~~ del’ ~4~~/~~.

(3~ BARBILLON, Sui- la dispersion p~c~’ï~M~ (Thèse, Carré et Naud, Paris; 1899).

(4) Voir

ce

volume, p. 365.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0190100100075601

(3)

757 courants qui passent par les sections extrêmes du fil conducteur,

conditions qui sont remplies dans un résonateur, mais non dans l’excitateur, à cause de l’influence du courant de la bobine induite,

et de la décharges dans l’espace explosif. Pour le résonateur, les for- mules (4) sont valables sans aucune restriction; mais, pour le demi-

excitateur, l’une des formules reste la même ; mais l’autre doit être

remplacée par la suivante :

.

où j désigne le courant résultant de la composition du courant de la

bobine induite et du courant intermittent correspondant aux étin-

celles successives dans l’espace explosif. Ainsi, i - j désigne un cou-

rant qui est formé de trois composants, le courant de l’excitateur, celui de la bobine et celui des étincelles. Si l’on représente par la

F JO. 1.

courbe ccb (~~. 1) une partie du courant de la bobine induite, le

courant composé j doit être représenté par la courbe dentée ttc,

les lignes normales à l’axe du temps t désignent les courants des

étincelles. A cause de la courbure de ccb, les dents de la courbe ac

sont un peu plus éloignées l’une de l’autre, vers la fin de la décharge,

ce qui concorde avec l’expérience.

Comme il est bien difficile de poursuivre l’étude de ce phénomène

au moyen d’une analyse mathématique, il faut faire usage d’tine com-

paraison, qui a été employée auparavant par M. ~iu1-pain, pour les

oscillations dn résonateur. Cet auteur a montré que les oscillations

dans un résonateur peuvent être comparées aux vibrations dans un

(4)

tuyau sonore, fermé à ses deux bouts et excité par son milieu. Si l’on poursuit ce parallèle en l’appliquant au demi-excitateur, on

trouvera que la boule limitant la distance explosive correspond à

l’embouchure du tuyau sonore, l’anche du tuyau étant remplacée ici

par le courant composé, désigné ci-dessus par y. Dans l’embouchure,

on fait entrer l’air par intermittences, au moyen des anches. De même, on fait entrer l’électricité dans la boule au moyen du courant 111d~11t, et les étincelles donnent naissance aux intermittences.

On se placera dans le cas simple, l’excitateur est composé de

deux tiges égales, réunies aux boules limitant la distance explosive.

Donc, la capacité V 2’ dans la seconde équation (4), est égale à zéro,

et la dernière formule (5) se réduit à la forme :

Quant à la première formule (4), elle est remplacée par l’équation (4 c~), et, si l’on y suppose que le courant 1 - j soit égal à zéro, on a V = Cl, c’est-à-dire que la boule a un potentiel indépendant

des oscillations dans le demi-excitateur. Cette condition ne peut être réalisée, à moins que l’on ait (V)l4

=

o, et ainsi 1,

-

o, et, par consé-

quent, 12 est toute la longueur du demi-excitateur, puisque 1, et lz

sont les distances des extrémités à un point le potentiel est

constant ou zéro. En remplaçant b par 2ÀTC, la formule (5 rz) peut

s’écrire :

On a supposé que i - j était égal à zéro ; mais, comme j est repré-

senté par la courbe dentée dans la figure, et i par la courbe sinusoï- dale obtenue par la solution (2), cette condition ne peut pas être

remplie, à moins que la courbe i =~j ne soit donnée sous forme de la solution générale :

laquelle est obtenue en ajoutant toutes les solutions partielles com-

(5)

759

prises dans. les équations (2) et en y posant X = o ; la valeur

~3m

=

27r est déterminée par les équations (8) et (5 b). Dans le cas

,,i

considéré, on a une série de Fourier, parce que les longueurs

d’onde sont des harmoniques simples, ce qui a été confirmé par les

expériences de M. Kiebitz (~ ).

En résumé, les oscillations ont lieu dans chaque demi-excitateur de même que les vib)’ations dans un tuyau sonore fermé, la boule qui

limite la distance explosive correspondant à, l’enîbouchuî-e et les étincelles aux intermittences provenant du mouvement de l’anche du tuyau.

Les valeurs que j’ai citées dans l’article précédent (p. 373) ont été

mal interprétées, parce qu’elles représentent des demi-ondes, de

même que les valeurs calculées d’après la correction faite ici.

Il est évident que la théorie énoncée ci-dessus appartient à

MM. Hagenbach et Zehnder, son explication à M. Turpain, et il ne

reste que l’erreur commise auparavant par moi. Cependant, il s*en-

suit que l’oit n’a pas besoin d’admettre une conductibilité métallique

de l’es~~ace explosif dans l’excitateur de Hertz.

W. LEMME. 2014 Ueber die Wirkung

von

Ionen auf den Dampfstrahl und die Grösse

der

von

ibnen mitgefürhrten Ladungen (Action des ions

sur un

jet de vapeur et grandeur des charges qu’ils transportent). 2014 Dissertation inaugurale de

l’Université de Greisswald, 1901.

W. LEMME. 2014 Versuche

zur

Bestimmung der Grösse der Tropfen, welche durch die Einwirkung der Electrisierung im Dampfstrahl erzeugt werden (Recherches

sur

l’évaluation de la grandeur des gouttes produites par l’action de l’électri- cité

sur un

jet de vapeur).

-

Mitt. des Naturwiss. Vereins fur Neuvorpommern und Rügen, 1901.

On sait que la tension de vapeur à la surface d’une goutte croît quand le rayon de la goutte décroît et tend vers zéro, d’où il résulte que, dans une atmosphère absolument dénuée de poussières, et dans laquelle ne préexistent pas de petites gouttelettes d’eau, la conden-

sation de la vapeur doit être très retardée. On sait aussi que, quand un jet devapeur est soumis à diverses influences, par exemple àl"action d’une pointe électrisée, à celle de gaz exerçant entre eux une action

(1) F. KiEBrrz, Ann. d. Ph,ys., V, p. 812; 1901.

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