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MÉCANIQUE ET THERMODYNAMIQUE

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(1)

MÉCANIQUE ET THERMODYNAMIQUE

I. Atmosphère et montgolfière (d’après Mines MP 2008, Physique II) I.1. Atmosphère en équilibre

a. Atmosphère isotherme

1. Une quantiténd’air occupant un volumeV vérifie l’équation d’état des gaz parfaitsP V =nRTo, or la masse volumiqueµestµ=nMe/V

µ=P Me

RTo (1)

2. Le système, particule de fluide centrée enM de volume dV à l’altitudez, subit son poidsρdV ~get les forces de l’air qui l’entourent−−→

gradPdV.

M(x, y, z) ρdV ~g

P(x, y, zdz/2)dxdy~uz

−P(x, y, z+ dz/2)dxdy~uz

P(x, ydy/2, z)dxdz~uy −P(x, y+ dy/2, z)dxdz~uy

−P(x+ dx/2, y, z)dydz~ux

P(xdx/2, y, z)dydz~ux

~ uy

~ uz

~ ux

Le théorème de la résultante cinétique dans le référentiel terrestre supposé galiléen donne

−−→gradP=ρ~g

soit −−→

gradP =P Me RTo~g

(2)

Les projections selon ~ux et~uy indiquent que la pression ne dépend que dez; P(x, y, z) = P(z). La projection selon~uzdonne

dP

dz =Meg RTo

P

soit P(z) =Poexp

z H

avec H=RTo Meg

(3)

3. R= 8,31 J.K−1.mol−1,To= 288 K,Me= 0,8×MN2+ 0,2×MO2= 2×0,8×MN+ 2×0,2×MO= 1,6×14.10−3+ 0,4×16.10−3kg.mol−1etg= 9,81 m.s−2donnent H= 8,5 km .

z50%iso vérifie P2o=Poexp

z50%isoH

, soit z50%iso =Hln 2 = 5,9 km.

b. Équilibre polytropique

4. La loi de la statique des fluides−−→

gradP=P MRTe~gest toujours valable. Les projections selon~uxet~uydonnent toujoursP(z).

Maintenant, la projection selon~uzdonne dP

dz =Meg RTP soit avecT(z) =To(1αz), dP

dz =Meg RTo × P

1αz soit en séparant les variables, dP

P =Meg RTo

dz 1αz soit en intégrant entrez= 0 etz, ln

P P0

= Meg

αRToln (1αz) Finalement, P=Po(1αz)β avec β= Meg

αRTo= 1 αH

(4)

Ensuite,

µ(z) =nMe V =P Me

RT =PoMe RTo

| {z}

o

×(1αz)β 1αz

soit µ(z) =µo(1αz)β−1 avec µo=PoMe RTo

(5)

5. zpol50%vérifieP2o=Po(1αz50%pol)β, soitz50%pol =zo 112

RTo Megzo

! .

zo = 33 km ; R = 8,31 J.K−1.mol−1; To = 288 K ; Me = 29 g.mol−1 et g = 9,81 m.s−2 donnent z50%pol = 5,4 km .

On obtientzpol50% etz50%iso du même ordre de grandeur ; ce qui était attendu car la variation relative de température dans le second modèle surz50%iso est de l’ordre de (ToT(z50%pol))/To'20%. Ainsi, àzpol50%, la température reste de l’ordre deToet qualitativement, les deux modèles reviennent au même.

Quantitativement, z50%pol < ziso50%, ce qui était également attendu cardPdzest proportionnel à T1. Par conséquent, lorsqueT diminue,dPdzaugmente ce qui signifie que dans le second modèle, la pressionP diminue plus vite avec l’altitude que dans le premier modèle, ce quezpol50%< z50%iso permet de mettre en évidence.

6. T = 288,146,94z = 288,14×1288,146,94z On obtient T =To(1z/zo) avec To = 288,14 K et zo= 288,14/6,94 = 41,5 km. Ainsi les données ont la possibilité de correspondre au modèle polytropique si on posezo= 41,5 km et non 33 km.

Ensuite,P = 1,01(T /288,08)5,26= 1,01×288,14288,085,26×1zz

o

5,26

. Ceci correspond au modèle poly- tropique siPo= 1,01×288,14288,085,26= 1,01 bar, et sizHo= 5,26 ; soitH= 7,89 km.

L’écart entre l’estimation deH due aux régressions et l’estimation deHavec le modèle du gaz parfait provient sans doute du fait de l’écart de comportement de l’air par rapport au gaz parfait. L’écart relatif entre les deux valeurs est de 8%.

Par conséquence, on peut appliquer le modèle de l’atmosphère polytropique sur une altitude de l’ordre de 10 km si une précision de l’ordre de 10% suffit. Ensuite, plus l’alititude sera faible, meilleur sera la précision.

(2)

7. On ami=niMe= PiRTV0Me

i . Or il est écrit “L’ouverture inférieure de l’enveloppe permet de réaliser en permanence l’équilibre de pression entre l’air froid extérieur et l’air chaud intérieur” doncPi=Pe. Ainsi

mi=PeRTV0Me

i . De plus, l’air étant assimilé à un gaz parfaitµe=PRTeMe

e donc mi=µeV0

Te

Ti . (6)

8.

montgolfière poids (m+mi)~g

poussée d’archimède−µeV0~g

(m+mi)~g=µeV0~g, orµeV0=mi×TTi

edonc m=mi

Ti Te1

(7)

9. Enz=zm,

m=µeV0

avecµe(z) =µ0(1αz)β−1, m=µoV0(1αzm)β−1 ce qui donne zm=zo 1

m µoV0

β−11 ! .

(8)

zo= 40 km ;m= 500 kg ;µo=PRToMe

o = 1,22 kg.m−3;V0= 2000 m3etβ= 5 donnent zm= 13 km . 10. Pour que la montgolfière décolle, il faut

µ0V0g

|{z} poussée d’Archimède enz= 0

> (m+mi)g

| {z } poids de la montgolfière

soit m+ µ0V0

T0

Ti

| {z } formulemieV0Te

Ti enz=0

< µ0V0

ce qui donne Ti> T0

1µm

0V0

à condition quem < µoV0.

(9)

On retrouve queTidoit être supérieure à une températureTdavec Td=1−Tom µ0V0

. To= 288 K ;m= 500 kg ;µo=PRToMe

o = 1,22 kg.m−3etV0= 2000 m3donnent Td= 362 K .

11. Supposons qu’une montgolfière descende et qu’à un instant donné, la descente aille plus vite que le refroi- dissement du ballon, c’est-à-dire que, enzdz, la températureTide la montgolfière correspond à l’état d’équilibre enz.

Ti,ni,u2i

z Te,ne,u2e

Ti,f,ni,u2i,f

zdz Te,ne,u2e

Pour le raisonnement qui suit, on utilise les notations de la théorie de la cinétique des gaz parfaits.

L’équilibre des forces se ramène àneV0mair=m+niV0mair, avecmairla masse moyenne d’une molécule d’air.

L’équilibre des pressions se ramène àneu2e=niu2i.

— Si enzdz, la températureTi,f est fixée à une valeur inférieure à celle de l’équilibreTi,eq, alors ui,f< ui,eq.

— Pour retrouver l’équilibre des pressions,neu2e =niu2i, sachant que de plusneu2e a augmenté par rapport à la situation enz,ni,faugmente (on observe bien un échange de matière des hautes pressions vers les faibles pressions) et ceci jusqu’à avoir équilibre des pressionsni,f=ni,equ

2 i,eq u2i,f > ni,eq.

— Le fait queni,f(zdz) soit inférieur àni(z) correspond bien à une descente, normalement contre- balancée par la poussée d’ArchimèdeneV0mairg. Cependant,ni,f > ni,eqdoncmi,f > mi,eqet la descente se poursuit ...

Ainsi, dans cette situation, il est nécessaire de descendre suffisamment lentement pour que la thermalisation du ballon soit aussi ou plus rapide que la descente.

12.On veut

Ti0(0)>0 soit βm > µ0V0

ce qui donne V0< Vmax avec Vmax=βm µ0

(10)

β= 5,m= 500 kg etµo=PRToMe

o = 1,22 kg.m−3donnent Vmax= 2,05×103m3. On veut

Td< Tmax soit To

1µm

oV0

< Tmax

ce qui donne V0> Vmin avec Vmin=m µ0

× 1 1TTo

max

(11)

m= 500 kg,µo=PRToMe

o = 1,22 kg.m−3,To= 288 K etTmax= 373 K donnent Vmin= 1,80×103m3. Ensuite,zm=z0

1µm

oV0

β−11

. Ainsi,zo= 40 km,m= 500 kg,µo=PRToMe

o = 1,22 kg.m−3,β= 5

— etV0=Vmax= 2050 m3donnent zm,max= 13 km ;

— etV0=Vmin= 1800 m3donnent zm,min= 12 km ;

II. Equivalent mésoscopique de l’équilibre liquide vapeur (d’après Aarts et al, Science 304, 847, 2004)

1. L’interface eau-air présente des motifs de l’ordre de l’angstrom, motifs qui vont donc très largement diffracté la lumière car l’angstrom est très petit devant les longueurs d’onde visibles. La très grande majorité des rayons lumineux étant diffracté, l’optique géométrique ne s’applique plus et on ne peut construire l’image de l’interface.

2.

(3)

distance interparticuler énergie potentielle

d’interactionEint

Interaction attractive lorsque rest de l’ordre de quelques a, attraction due aux interac-

tions de Van der Waals (pa- tienter jusqu’en 2ème année) Interaction à courte

distance répulsive, les nuages électroniques ne peuvent d’interpénétrer.

II.1. La répulsion : modèle de sphères dures

3. LorsqueD <2Rb, les deux gros colloïdes s’interpénètrent ce qui est impossible ! On parle de répulsion stérique (stérique = relatif à la géométrie). L’énergie potentielle d’interaction est l’énergie à fournir pour

D Rb

Impossible !

D Rb

Figure1 – Schématisation de deux colloïdes mous puis durs.

constituer le système, les colloïdes étant immobiles, Moins les colloïdes sont déformables, plus cette énergie nécessaire, et doncEintest élevée et tend vers l’infini dans la limite de colloïdes infiniment durs, ie non déformables strictement.

II.2. L’attraction : interaction de déplétion 4.

5. Chacun des types de colloïdes est considéré comme un gaz parfait. Notonsus, resp.ms, la vitesse qua- dratique moyenne, resp. la masse, des petits colloïdes etub, resp.mb, celles des gros colloïdes. Ainsi, la définition de la température cinétique est

1 2msu2s=3

2kBT et 1 2mbu2b=3

2kBT On en déduit u2b=ms

mbu2s.

Commemsmb, alors ubus , on suppose donc ub= 0

(12)

6. Cf démonstration cours.

gaz de petits colloïdes

paroi du gros colloïde à l’échelle des petits colloïdes

ms us~uy ms

us~uy

ms

−us~uz

Avant les chocs ent

S

usdt contient

nsSusdtpetits colloïdes, seuls 1/6 ont la direc- tion et le sens adéquates pour entrer en colli- sion avec le gros colloïde

~ uy

~ uz

~ ux

ms

−us~uy ms

−us~uy

ms

−us~uz Après les chocs ent+ dt

S

usdt

Lors d’un choc, la quantité de mouvement~psd’un petit colloïde varie de d~ps=−2msus~uy. Cette variation est due à la force exercée par le gros colloïde sur le petit.

Choisissons comme système les 16nsSusdtpetits colloïdes qui entrent en collision sur la paroiSdu gros colloïde pendant dt.

Alors le théorème de la résultante cinétique donne 1

6nsSusdt×(−2msus~uy) =−PsS~uy×dt soit P =1

nmu2

(13)

(4)

7.

a)

dF~=−PsR2bsinθdθdϕ~ur

dF~=−PsR2bsinθdθdϕ~ur

Lorsque le second colloïde est très loin, il ne modifie pas les collisions entre les petits colloïdes et le premier gros colloïde. Ainsi, les collisions habituelles donnent lieu à des forces pressantes dont la résultante est nulle par symétrie. En choisissant un repère sphérique centré sur le gros colloïde, la contribution en (Rb, θ, ϕ) s’annule avec la contribution en (Rb, πθ, ϕ+π).

b)La relationFint(D) =dEintdD(D) avecFint(D) la force d’interaction, soit la force du premier col- loïde sur le second, permet d’obtenirEint(D) =constante lorsqueD2Rb+ 2rs.Eintétant éga- lement l’énergie nécessaire pour constituer le système à partir d’un état sans interaction, on pose

Eint(D) = 0 lorsqueD2Rb+ 2rs. 8.

z

y

x

M

H Rb θ

ϕ

Les petits colloïdes ne peuvent s’intercaler entre les deux gros colloïdes

9. On voit sur le schéma que les collisions entre les petits et les gros colloïdes ne peuvent avoir lieu siθest trop petit car alors il ne peut y avoir tout simplement pas de petits colloïdes. La situation étant invariante par rotation autour de l’axe (Oz), le schéma suivant se restreint à un planϕfixé. A la limite, on a

D 2rs

z

α

Rbcosα

αest donc déterminé par

2Rbcosα+ 2rs=D soit cosα=D2rs

2Rb

(14)

10.

θ[α;π] et ϕ[0; 2π[ (15)

11.

d2S~=R2bsinθdθdϕ~ur et d2F~pression=−Psd2S~=−PsR2bsinθdθdϕ~ur (16) 12.Seule la composante selon~uzcontribue àF~pression, la seconde composante ne contribue pas ce qu’on peut

constater en profitant de la symétrie due à la rotation deπautour de l’axe (Oz).

z

d2F~pression(θ, ϕ) θ

d2F~pression(θ, ϕ+π)

πθ

(5)

13. Ainsi

F~pression= ˆ π

θ=α

ˆ ϕ=0

−PsR2bsinθdθdϕ~ur F~pression=

ˆ π θ=α

ˆ ϕ=0

1

3nsmsu2sR2bsinθcosθdθdϕ~uz F~pression=π

3nsmsu2sR2bhsin2θiπ

θ=α~uz F~pression=π

3nsmsu2sR2bsin2α~uz F~pression=π

3nsmsu2sR2b(1cos2α)~uz

F~pression=π

3nsmsu2sR2b 1(D2rs)2 4Rb2

!

~ uz

F~pression= π

12nsmsu2s4R2b(D2rs)2~uz F~pression= π

12nsmsu2s(2RbD+ 2rs)) (2Rb+D2rs))~uz soit F~pression=π

3nsmsu2s(RbD/2 +rs)(Rb+D/2rs)~uz

(17)

14. On a

F~pression=F~colloïde 2→colloïde 1

Ainsi F~colloïde 1→colloïde 2=F~colloïde 2→colloïde 1

ce qui donne F~colloïde 1→colloïde 2=π

3nsmsu2s(RbD/2 +rs)(Rb+D/2rs)~uz

(18)

Ainsi

dEint(D)

dD =F~colloïde 1→colloïde 2.~uz=π

3nsmsu2s(RbD/2 +rs)(Rb+D/2rs) dEint(D)

dD =π

3nsmsu2s(D/2Rbrs)(D/2 +Rbrs) dEint(D)

dD =π

3nsmsu2s D2

4 rsD(R2br2s)

!

d’où Eint(D) =π

3nsmsu2s D3 12rs

2D2(R2br2s)D+K

!

(19)

avecKconstante d’intégration.

15.Kest tel que

Eint(2Rb+ 2rs) = 0 soit (2Rb+ 2rs)3

12 rs

2(2Rb+ 2rs)2(R2br2s)(2Rb+ 2rs) +K= 0 soit K=(2Rb+ 2rs)3

12 +rs

2(2Rb+ 2rs)2+ (R2br2s)(2Rb+ 2rs) K= (2Rb+ 2rs) (2Rb+ 2rs)2

12 +rs

2(2Rb+ 2rs) + (R2br2s)

!

K= (2Rb+ 2rs)R2b(−1/3 + 1) +Rbrs(−2/3 + 1) +r2s(−1/3 + 11) Finalement K=2

3(Rb+rs)2(2Rbrs)

et Eint(D) =π3nsmsu2sD123r2sD2(R2brs2)D+23(Rb+rs)2(2Rbrs)

=36πnsmsu2s[D(2Rb+ 2rs)]2[D+ 4Rb2rs]

(20)

Remarque : on sait queEint(D)[D(2Rb+ 2rs)]2carEint(2Rb+ 2rs) = 0 etE0int(2Rb+ 2rs) = 0.

16.

D Eint(D)

2Rb+ 2rs 2Rb

17.Une valeur caractéristique deEint(D) estEint(2Rb) =36πnsmsu2s×4r2s×(6Rb−2rs), soit Eint,typ=9nsmsu2srs2(3Rbrs) . 18.A la transition liquide colloïdal-gaz colloïdal,

Eint,typEc,typ soit

9nsmsu2sr2s(3Rbrs)3 2kBT

9ns×3

2kBT×rs2(3Rbrs)3 2kBT ce qui donne n 9

× 1

(21)

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