• Aucun résultat trouvé

POUR UNE BIBLIOGRAPHIE ACTUALISÉE DES ROMANS COMIQUES ET DES ROMANS SATIRIQUES SOUS LOUIS XIII

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "POUR UNE BIBLIOGRAPHIE ACTUALISÉE DES ROMANS COMIQUES ET DES ROMANS SATIRIQUES SOUS LOUIS XIII"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

POUR UNE BIBLIOGRAPHIE ACTUALISÉE DES ROMANS COMIQUES ET DES ROMANS SATIRIQUES SOUS

LOUIS XIII

Peut-être victime tardive de son succès, ce stile comique et satirique dont se réclamait Sorel dans le Francion de 16331, laisse l'exégète contemporain parmi une foule de publications, de rééditions, d'adaptations ou de continuations qui tempèrent, par leur complexité bibliographique, l'enthousiasme dévolu à ces textes pour lesquels on fut pourtant si enthousiaste. La critique s'est suffisamment intéressée aux histoires comiques pour qu'il n'y ait plus aujourd'hui d'hésitation quant à leurs conditions d'édition. Ce n'est pas tout à fait le cas pour les romans satiriques paraissant dans cette seule période qui s'étend de 1614 à 1643, autrement dit sous Louis XIII ; d'un recueil bibliographique à un autre2, d'un ouvrage érudit à un quelconque catalogue, dates, lieux d'impression, noms d'auteurs et de traducteurs divergent tant qu'une mise au point synthétique et corrective est devenue impérieuse.

De strictes créations françaises sont Le Romant satyrique de Lannel (1624)3, ainsi que Les Avantures satyriques de Florinde (1625)4. Bien plus latin, en revanche, est ce corpus de textes néanmoins français inspirés d'un auteur dont le décès, en 1621, l'empêcha d'assister à cet engouement : Jean Barclay. De l'Euphormion ou de l'Argenis, ses deux romans satiriques, c'est le second, plus récent, que l'on traduit d'abord. Mais dans quelles conditions! Par l'entremise de Peiresc5, le libraire Nicolas Buon s'entend avec Barclay et obtient le 3 juin 1621 le privilège de publier l'Argenis aussi bien en latin qu'en version française, pour une durée de dix ans. Mais avant même que l'acte d'enregistrement n'en soit effectué au Parlement de Paris (le 15 novembre), Pierre de Marcassus obtient lui aussi le privilège de publier une traduction française de l'Argenis (le 7 novembre). Quand Buon s'aperçut-il de cet acte de concurrence illégale ? - Assurément avant le 4 février 1622, date à laquelle il s'oppose judiciairement à Marcassus et entend bien faire valoir la primauté de son privilège. Il pense juste : le conseil privé du roi confirme le 7 mars son exclusivité sur l'ouvrage de Barclay et annule les lettres obtenues par Marcassus. Mais de la fin d'une année au début de l'autre, le temps a passé ; Marcassus a probablement dû poursuivre sinon achever sa traduction. Mais qui la publiera,

1 : N'est il pas vrai que c'est une tres agreable et tres utile chose que le stile comique et satyrique. Charles SOREL, Histoire comique de Francion, édition d'Emile Roy, Hachette, Société des Textes Français Modernes, Paris, 1924-1931, tome III, p.125.

2

: On notera déjà, sur ce point, les différences entre les bibliographies de Maurice Lever, Alexandre Cioranescu, et Roméo Arbour.

3

: LANNEL (Jean de) ; Le Romant satyrique de Jean de Lannel Escuyer, seigneur du Chaintreau et du Chambort, T. du Bray, Paris, 1624. (BN Y2. 10442 / Ars. 8° BL 19661 / BM Lunel Fonds Médard T.38)

réédition :

sous le titre : Le Romant des Indes, par Jean de Lannel, seigneur du Chaintreau et du Chambort, T. du Bray, Paris, 1625. (Ars.

8° BL 19659 / BN Y2. 10443)

4 : Les Avantures satyriques de Florinde, habitant de la basse région de la lune, s.l., 1625. (Maz. 44714)

édition moderne : Les Avantures satyriques de Florinde, Habitant de la Basse Région de la Lune, publiées d'après l'exemplaire de 1625 et décorées d'eaux-fortes par J.E. Laboureur, préfacées de Notes sur l'auteur des Avantures satyriques de Florinde par B.G., Le Cabinet du Livre, Paris, 1928. (BN Rés. Y2. 339)

5 : cf. Jules DUKAS, Etude bibliographique et littéraire sur le Satyricon de Barclay, Paris, 1880, p.8.

(2)

puisque seul Buon en a désormais le droit ? - Eh bien, Buon lui-même. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les deux parties adverses d'hier s'accordent, tant et si bien que le premier juillet 1622 paraît, chez Buon bien sûr, une traduction de l'Argenis par Marcassus : Les Amours de Poliarque et d'Argenis1. Pourquoi, alors, moins d'un an plus tard, le 15 mars 1623, Buon offre-t-il une nouvelle traduction du texte de Barclay différente sur bien des points de celle de 1622 ? Est-elle encore de la main de Marcassus ? - Rien ne le prouve. Cette version française, ou plutôt la version française de l'Argenis, puisqu'elle sera publiée huit fois sous le règne de Louis XIII2, n'a jamais été signée autrement que par les initiales M.G ou M.N.G3. Cela suffit pourtant à J.-M. Quérard pour déduire que derrière ce cryptonyme se cache Marcassus lui-même - M.G signifierait Marcassus Gimontais4. A cela plusieurs objections peuvent être formulées : pourquoi, d'abord, Marcassus aurait-il subitement pris le goût de l'anonymat alors qu'il avait déjà signé et - nous l'avons vu - ô combien défendu ad hominem ses droits de traducteur de l'Argenis ? Pourquoi, d'autre part, proposera-t-il en 1626 une nouvelle traduction du texte de Barclay, qui aura un succès aussi modéré que la première5, dans la mesure où celle de 1623, qui en était déjà à deux rééditions, avait tout lieu de contenter son traducteur ? Non, il semble plutôt qu'il y eut deux traducteurs pour ces trois traductions de l'Argenis : Marcassus, pour les textes de 1622 et 1626, et un anonyme, M.G, pour celui de 1623, que Maurice Magendie nous dit s'appeler Guilbert6, sans que nous sachions d'où l'érudit du Roman français au XVIIème siècle puise son renseignement.

En marge de ces traductions intégrales, il y eut un abrégé de l'Argenis que l'évêque de Marseille, Nicolas Coëffeteau, acheva avant de mourir7. On situe souvent en 1621 la date de publication de cet ouvrage, mais cela est fort douteux, car le texte latin de Barclay ne parut lui-même que le 31 août 1621, et, d'autre part, le privilège pour cet abrégé ne fut accordé que

1

: MARCASSUS (Pierre de) ; Les Amours de Poliarque et d'Argenis, N. Buon, Paris, 1622. (Ars. 8° BL 17216 (1) ou 8° BL 17217)

2 : L'Argenis de Jean Barclay, traduction nouvelle enrichie de figures, N. Buon, Paris, 1623. (Ars. 8° BL 17218 (1) ) rééditions :

* sous le même titre, chez le même éditeur, en 1624. (BN Y2. 6169)

* sous le même titre, chez le même éditeur, en 1625. (BN Y2. 6170)

* sous le titre : L'Argenis de Jean Barclay, de la traduction nouvelle de M.N.G, A. Ouyn, Rouen, 1632. (BN Y2. 6171 (seulement les livres I et II) / Bibliothèque de l'Université de Provence 34423)

* sous le titre : L'Argenis de Jean Barclay, de la traduction nouvelle de M.G., dédié au Roy, Cl. Griset, Paris, 1633. (Ars. 8° BL 17223)

* sous le titre : L'Argenis de Barclay, traduction nouvelle enrichie de quantités de figures..., T. Quinet, Paris, 1636.

(Bibliothèque de l'Université de la Caroline du Nord Chapel Hill x843.B244a)

* sous le même titre, chez N. et J. de Lacoste, Paris, 1638. (BN Y2. 6172)

*sous le titre : L'Argenis de J. Barclay, traduction nouvelle. Dernière édition revue et corrigée, J. Berthelin, Rouen, 1643.

(Besançon BM 243719 / Bordeaux BM B.7867)

3 : On peut lire les initiales M.N.G seulement sur la couverture de l'exemplaire de 1632, car ces trois initiales se réduisent aux habituelles M.G, dès la première page de cette même édition.

4

: J.-M. QUERARD, Les Supercheries littéraires dévoilées, Daffis, Paris, 1870, tome II, p.111.

5

: MARCASSUS (Pierre de) ; L'Argenis de I. Barclay, traduction nouvelle par P. de Marcassus, N. Buon, Paris, 1626. (Ars. 8°

BL 17220 (1-2) ). De même que la précédente traduction de 1622, celle-ci ne sera pas non plus rééditée.

6 : Maurice Magendie, Le roman français au XVIIème siècle de L'Astrée au Grand Cyrus, Paris, 1932, reprint Slatkine, Genève, 1978, p.75.

7

: COEFFETEAU (F. Nicolas) ; Histoire de Poliarque et d'Argenis. Par F.N. Coeffeteau, évesque de Marseille, S. Thiboust et J.

Villery, Paris, 1624. (Ars. 8° BL 17221 ou 8° BL 17222) rééditions :

*sous le même titre, chez le même éditeur en 1626. (Troyes BM BB.17.3855)

*sous le même titre, chez le même éditeur en 1628. (Bibliothèque du British Museum (Londres) 1482.a.29)

*sous le même titre, chez J. Cailloüé, Rouen, 1641. (BN Y2. 6181 / Besançon BM 243718)

(3)

le 16 mars 1624. Une scène narrée par Michel de Marolles est d'ailleurs tout à fait éclairante à cet égard : Coëffeteau lut en avril 1623 à une assistance d'amis, dans laquelle se trouvait Théophile, son abrégé récemment terminé1.

Il reste à noter, en ce qui concerne l'Argenis, une suite du roman que rédigea, en français, un dénommé A. M. de Mouchemberg. Paru d'abord en 1625 sous le titre de La Seconde partie de l'Argenis, l'ouvrage est complété l'année suivante sous celui de La Suite et continuation de l'Argenis, et modifié en 16332.

Intéressons-nous maintenant à l'Euphormion. L'ouvrage de Barclay fut composé diachroniquement : en 1603 parut la partie I, en 1607 la partie II, en 1610 la partie III qui est une apologie pro domo, et enfin une partie IV en 1614, l'Icon animorum. L'ordre chronologique des traductions ne suit pas celui de la composition latine : en 1624 c'est l'Icon animorum, le premier, qui est traduit par Nanteuil de Boham3, et jouit l'année suivante d'une nouvelle traduction, anonyme celle-ci4. Toutefois, en cette même année 1625 Jean Tournet, avocat au Parlement de Paris, propose les trois premières parties de l'Euphormion en français5, rattrapant ainsi quelque peu le temps perdu. Suivront en 1626 la traduction de la partie I seulement par Nau6 et celle, en 1640, des deux premières parties, par Bérault7.

Il faut mentionner enfin, toujours sous le règne de Louis XIII, une veine de satyricon uniquement latins. En 1617 paraissent le Virtus vindicata, oeuvre anonyme que J.-M. Quérard attribue à Barclay8, et le Misoponeri Satyricon d'Isaac Casaubon9 ; deux ans plus tard, c'est le Larvina Satyricon de Julien (III) Collardeau10. Plus énigmatiques, en revanche, sont les Alitophili veritatis lacrymae11. Se proposant comme la cinquième partie de l'Euphormion de

1 : Michel de Marolles, Mémoires de Michel de Marolles, Abbé de Villeloin, avec des notes historiques et critiques, Amsterdam, 1755, tome I, p.103-105.

2 : MOUCHEMBERG (A.M. de) ; La Seconde partie de l'Argenis, N. Buon, Paris, 1625. (titre de départ : La Suite et continuation de l'Argenis) (avec des Stances au lecteur signées Th. Des Hayons S.) (BN Y2. 6179)

rééditions:

* réédition complétée sous le titre : La Suite et continuation de l'Argenis. Faicte par le Sr. de Mouchemberg, N. Buon, Paris, 1626. (Ars. 8° BL 17220 (3-4) )

* réédition modifiant le texte de 1626, sous le même titre, chez Vve Buon, Paris, 1633 (BN Y2. 6180 / Ars. 8° BL 17216 (2-3) ou 8° BL 17218 (2), puis s.l.n.d. (BN Y2. 6178),

* sous le titre : La Seconde partie de l'Argenis, J. Berthelin, Rouen, 1643. (Besançon BM : 243720) (Cette réédition est à mettre en rapport avec la réédition de la traduction de l'Argenis la même année et chez le même éditeur)

3 : NANTEUIL DE BOHAM ; Le Pourtrait des esprits, de Jean Barclai, mis en françois, N. Constant, N. Hécart et F. Bernard, Reims, 1624. (Maz. 28421)

* réédition sous le même titre chez N. Buon, Paris, 1625. (BN R 19887)

4 : Le Tableau des esprits, de M. Jean Barclay. Par lequel on cognoist les humeurs des nations, leurs advantages et defaux... nouvellement traduict de latin en français, J. Petit-Pas, Paris, 1625. (BN R 19889)

5 : TOURNET (Jean) ; Les Satyres d'Euphormion de Lusine, contenans la censure des actions de la plus grande partie des hommes en diverses charges et vacations. Composées en langue latine par Jean Barclay, et mises en françois par I.T.P.A.E.P. suivies de Apologie d'Euphormion touchant ses Satyres, J. Petit-Pas, Paris, 1625. (BN Y2. 6156 / Ars. 8° BL 32794 (1-2) dans l'exemplaire de l'Arsenal l'Apologie précède les parties I et II, et se trouve dans dans le tome I)

6 : NAU (M.) ; L'Oeil clairvoyant d'Euphormion dans les actions des hommes, et de son Règne parmy les plus grands et signalés de la Cour. Satire de nostre temps, composé en latin par Jean Barcley, et mis en nostre langage par M. Nau, advocat en Parlement, A. Estoc, Paris, 1626. (BN Y2. 6157 / Ars. 8° BL 17182)

7 : La Satyre d'Euphormion, composée par Jean Barclay et mise nouvellement en François. Avec les observations qui expliquent toutes les difficultez contenuës en la première et seconde Partie, J. Guignard, Paris, 1640. (traduction de Jean Bérault, d'après A.A. Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, Fechoz et Letouzey, Paris, 1882, tome IV, p.425) (BN Y2. 6158 ou Rés. Y2. 1290 / Ars. 8° BL 17184)

8 : Virtus Vindicata siue Polieni Rhodiensis satyra in depauatos orbis incolas, s.l., 1617. (BN Z. 17129) (attribué à Barclay par J.M.

Quérard, Les supercheries... op. cit, tome 3, p.200, d'après une note manuscrite)

9 : CASAUBON (Isaac) ; Misoponeri Satyricon, S. Wolzium, Lugduni Batavorum, 1617 (BN Z. 17130)

10 : COLLARDEAU (Julien) ; Larvina Satyricon, 1619. (BN Z. 17131) édition moderne :

COLARDEAU (Julien) ; Larvina Satyricon, traduit par G. Lennoz et C. Claude, Université de Grenoble III, 2 vol.

dactylographiés, 1976.

11 : MORISOT (Claude-Barthélémy, pseudonyme : Alitophilus) ; Alitophili veritatis lacrymae sive Euphormionis lusinini continuatio, Genève, 1624. (Bibliothèque de l'Université du Minnesota (Minneapolis) Y842.M826.OV)

rééditions :

* sous le même titre, Genève, 1625 (Bibliothèque de Berne)

* sous le même titre, s.l., 1625. (BN Y2. 6160 ou Y2. 55290 ou Rés. Y2. 1291)

*2 rééditions sous le même titre sans lieu ni date. (BN Y2. 74973 et BN K. 9374)

(4)

Barclay, l'ouvrage de Claude-Barthélémy Morisot sort des presses en 1624, officiellement chez P. Aubert à Genève. Le lieu est apocryphe selon Brunet, qui replace à Dijon le théâtre de cette première publication1. Quoique mise à l'index très tôt par le Parlement de la dite ville, cette diatribe contre les Jésuites aura une postérité appréciable. Hapax de notre corpus, l'année 1626 voit une traduction latine d'un ouvrage français (et non l'inverse) que nous connaissons bien désormais : La Suite et continuation de l'Argenis de Mouchemberg, dont la version en langue de Cicéron paraît à Francfort2, en raison probablement de la réédition de l'Argenis latin de Barclay la même année et dans la même ville3. En 1628 c'est au tour du Gaeomemphionis cantaliensis satyricon4 ; en 1631 du Satyricon in corruptae iuuentutis mores corruptos du professeur de philosophie de Leyde Joan Benningh Bodecheer5 ; et enfin en 1637 - pour la première mouture de l'ouvrage - de l'Eudemia de Nicius Erythraeus, c'est-à-dire Gian Vittorio Rossi6 ; elle n'a point été, je crois, traduite en français7.

Qu'il nous soit permis d'espérer que ces quelques précisions, épaulées par le schéma récapitulatif suivant, aient clarifié cet enchevêtrement de textes, d'éditions, d'auteurs, et que nous ayons du même coup réhabilité l'enthousiasme pour ce corpus de textes.

Emmanuel DESILES Aix-Marseille Université

*réédition dans l'ensemble de l'Euphormion de Barclay : BARCLAY (Jean) ; Euphormionis Lusinini sive Joannis Barclai Satyricon, bipertitum. Cui adjecta sunt praecipua ejusdem Barclai opera : 1. Apologia pro se 2. Icon sive imago animorum 3. Alitophili sive veritatis lachrymae, Rothomagi, apud J. de la Mare, 1628. (Ars. 8° BL 17175 ou 17176)

*réédition sous le titre Joannis Barclaii satyricon, cui accessit pars quinta, sive Alitophili veritatis lacrymae... Addita ejusdem authoris narratio de conjuratione anglicana, nunquam hactenus edita, Amsterodami, apud J. Janssonium, 1628. (BN Y2. 6150)

* rééditon sous le même titre, Amsterodami, apud G.I. Caesium, 1629. (BN Y2. 6151)

* réédition sous le même titre, Amsterodami, apud G. Blaew., 1634 (BN Y2. 6152)

* réédition sous le même titre, Ludg. Batavorum, apud Elzevirios, 1637. (BN Y2. 1288)

1 : Brunet explique que cette cinquième partie de l'Euphormion rédigée par Claude-Barthélémy Morisot de Dijon, a été imprimée pour la première fois dans cette ville sous la date de Genève, P. Aubert, 1624, in-12 (Brunet, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, Dorbon- ainé, Paris, 1860-1865, tome I, p.652)

2: MOUCHEMBERG (A.M. de) ; Joannis Barclaii Argenidis pars altera. continuatae pars tertia, apud fratres Aubrios et C. Schleichium, Francofurti, 1626-1627, 2 parties en 1 vol. (BN Rés. Y2. 2968)

réédition :

* chez les mêmes éditeurs, sous le titre : Joannis Barclaii Argenidis continuatae. pars tertia, 1627. (BN Y2. 2969)

3 : Une réédition de l'Argenis parut en effet à Francfort en 1626 d'après Maurice Magendie, Le roman français... op. cit., p.75

4 : Gaeomemphionis Cantaliensis Satyricon, s.l., 1628. (attribué soit à François Guyet, soit à Claude-Barthélémy Morisot, soit à Antoine Gaillard) (BN Rés. p.Z 1462 / Maz. Rés. 21.132)

édition moderne :

(GUYET (François) ?) ; Le Roman satirique de Gaeomemphion du Cantal, traduction française présentée et annotée par Juliette Desjardins, Slatkine, Genève, 1972.

5 : BENNINGH BODECHEER (Joan) ; Satyricon in corruptae iuuentutis mores corruptos. Accedunt oratio inauguralis et sermones tres, J. Maire, Lugduni Batavorum, 1631. (BN Z. 17134)

6 : NICIUS ERYTHRAEUS (IANUS), (ROSSI, Gian Vittorio, dit) ; Jani Nici Erythraei Eudemiae libri VIII, Lugduni Batavorum, ex officina elzeviriana, 1637. (BN Y2. 56246).

7 : Fernand Drujon, Les livres à clef, Rouveyre, Paris, 1888, tome II, p.1053.

Références

Documents relatifs

Pour qu'il reprenne confiance, ses parents l'inscrivent dans une école pour devenir un

Marie, 33 ans, mère célibataire, mène un combat quotidien pour gagner sa vie et se faire respecter. Elle a épousé José Casar, un immigré espagnol, pour donner un nom à sa fille

Et le malentendu qui en résulte (la dispute, pourrait-on dire aussi) est, lui aussi, foncièrement comique, aux deux sens qu'on a distingués; cependant, au-delà

Cette quête, dans le cas de l´œuvre de Catherine Mavrikakis, cherche des réponses dans la mémoire paternelle, et, dans le roman de Carola Saavedra, dépasse les trois

Jean-Charles Huchet, dans Le roman occitan médiéval 17 , parle du roman et de la nouvelle d'oc au Moyen Age et constate déjà la confusion/assimilation roman-nouvelle : « La prise

Duchesse et le roturier de Michel Tremblay met en texte des personnages non seulement identifiés comme français, mais «référentiels», selon le terme de H a m o n 1 2 ,

Les notion d’« extravagance » et de « folie » sont, dans cette introduction, associées par com- modité, même si ces deux termes ne sont pas strictement équivalents, comme

Roman – traduction – configuration – le projet d’articuler ces trois termes nous place a ̀ l’intersection de plusieurs disciplines : les études