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Les Armaillis de la Veveyse

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Editorial 3 L'artisanat à Ursy 5 Equipement d'une station 7 Le sport dans le canton 8 Salon de l'automobile 11 FI présente Guin 15 Armaillis de la Veveyse 20 Fribourgeois du dehors 22 Abattoirs de St-Léonard 27 Un rhinocéros dans le canton 31 Marions-nous ! 32 Mea Culpa 34 Flashes du canton 35 Les défunts 37

une perle dans un écrin

Les Armaillis de la Veveyse

Les Fribourgeois du dehors

Les nouveaux abattoirs

de St-Léonard

(2)

r

REFLETS FRIBOURGEOIS 28e année

11 000 tirages

Mars 1973 No 301 Fr. 2.40 Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glâne 35

1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction:

Rédacteur responsable:

Gérard Bourquenoud Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24 Abonnements:

Suisse: Fr. 18.80 jusqu'au 31.12.73 Etranger: Fr. 25.60

Compte de chèques postaux 17-2851

Photo de la couverture:

La physionomie générale de Fribourg rappelle le moyen âge. Ses nombreu¬

ses églises et chapelles, ses anciennes constructions d'une époque féconde en œuvres d'art, ses coins de rues aux niches et statues sculptées, ses grilles, ses fontaines, ses vieux ponts en pierre ou en bois, ses remparts puis¬

sants et ses abords grandioses, tout frappe l'imagination et rappelle les temps lointains où la cité des bords de la Sarine édifiait ses constructions dans un méandre de la rivière. Les siècles se sont succédés ainsi que les hommes et les idées. La ville féodale des ducs de Zaehringen, grâce à sa position, a gardé son cachet médiéval.

Malgré les transformations moder¬

nes, elle reste encore une des villes les plus pittoresques de la Suisse.

Photo J.-R. Seydoux

Dans les 7 districts fribourgeois

DISTRICT DE LA SARINE Chef-lieu: Fribourg (037) Feu: abonnés de Fribourg:18 Autres réseaux: 22 30 18 Police: appels urgents: 17 Brigade de circulation: 21 11 11 Ambulance: 24 75 00

Administration communale: 22 13 74 Préfecture de la Sarine: 21 11 11

Union fribourgeoise du tourisme: 23 33 62

DISTRICT DE LA GRUYERE Chef-lieu: Bulle (029)

Feu: 18 — Police: 2 56 66 Ambulance: 2 75 21

Administration communale: 2 78 91 Préfecture de la Gruyère: 2 88 88 Office du tourisme: 2 80 22

DISTRICT DE LA BROYE Chef-lieu: Estavayer-le-Lac (037) Feu: 18 — Police: 63 13 93 Ambulance: 63 21 21

Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Broyé: 63 10 05 Office du tourisme: 63 12 17 Aide familiale: 63 16 95

DISTRICT DE LA VEVEYSE Chef-lieu: Châtel-St-Denis (021) Feu: 56 75 18 — Police: 56 72 35 Ambulance: 56 71 78

Administration communale: 6310 40 Préfecture de la Veveyse: 56 70 14 Société de développement: 56 71 51 DISTRICT DE LA GLANE

Chef-lieu: Romont (037) Feu: 18 — Police: 52 23 59 Ambulance: 52 27 71

Administration communale: j2 21 74 Préfecture de la Glâne: 52 Zi 08

■ >*

DISTRICT DU U*C Chef-lieu: Morat (037)

Feu: 18 — Autres réseaux: 71 20 10 Police: 71 20 31

Ambulance: 71 28 52

Administration communale: 71 33 33 Préfecture du Lac: 71 22 57

DISTRICT DE LA SINGINE Chef-lieu: Tavel (037) Feu: 18 — Police: 44 11 95 Ambulance: 44 14 12

Administration communale: 44 11 56 Préfecture de la Singine: 44 11 20

TOUTE L'ANNEE:

FRIBOURG

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BULLE ESTAVAYER PRINGY- GRUYERES

Musée d'art et d'histoire Galerie de la Cathédrale Dancings

Cinémas Musée gruérien Musée historique et folklorique

Fromagerie

Reliquaires et expression baroque de la mort Du 23 mars au 29 avril 1973

(Ouvert tous les jours sauf le lundi)

Ouvert tous les jours de 14 h. 30 à 18 h. 30, dimanche de 11 à 12 h. Fermée le lundi.

FOUJI-YAMA, Pérolles 1.

PLAZA, place Georges-Python.

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO, EDEN.

Fermé le lundi et le dimanche matin.

Ouvert tous les jours de 9 à 12 h. et de 14 à 18 h.

Démonstration de la fabrication du fromage de 7 à 10 h. chaque jour. Visite et projection et films chaque jour de 11 à 18 h.

Veuillez me considérer comme nouvel abonné à FRIBOURG-ILLUSTRÉ

dès le jusqu'au 31.12.1973 (Fr. 18,80) Nom Prénom Domicile

Numéro postal et localité

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d'abonnement

Paiement de l'abonnement à réception du bulletin de versement.

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* Biffer ce qui ne convient pas.

A retourner à«Fribourg-lllustré», route de la Glâne 35,1700 Fribourg.

(3)

Editorial

Les

événements

Voyages

Jamais, dans l'histoire, les chefs d'Etat n'ont autant voyagé. Ils s'envolent d'une capitale à l'autre, se rencontrent sous les lambris dorés des palais, autour des tables vertes ou servies avec un faste particulier.

Pourtant, ces déplacements sont loin d'avoir la pompe d'autrefois. Ils rentrent même dans le cours banal des événements poli¬

tiques. Ainsi, au cours de ces dernières se¬

maines a-t-on vu le président de la Répu¬

blique française courir de Moscou à Dji¬

bouti, en passant des glaces moscovites aux

sables du désert. Certes, les motifs de ces déplacements étaient différents. En ren¬

contrant le chef du gouvernement d'URSS, on ne pouvait que parler des grands pro¬

blèmes politiques de l'heure. En visitant le chef-lieu des territoires français des Afars et des Issas, le chef de l'Etat n'avait qu'un but: resserrer encore davantage les liens entre ce petit territoire africain et la métro¬

pole.

On sait que l'accueil qui lui a été réservé a été un triomphe.

Cependant, il ne suffit pas de se réjouir, il faut aussi voir les réalités. Djibouti, avec son port, son trafic ferroviaire, son admi¬

nistration ne peut pas nourrir tous les habi¬

tants du territoire. C'est pourquoi il y a, là aussi, des contestataires.

Le représentant de la France a rappelé aux habitants du territoire qu'ils étaient Français et qu'ils voulaient sans doute le rester. Mais il y a tout de même un malaise latent. Djibouti reste un point stratégique et, tandis que la Grande-Bretagne a dû abandonner toutes ses positions dans le Proche-Orient, la Ve République a su conser¬

ver un pied à terre important. On peut malgré tout se poser la question, après ce voyage. Cela pourra-t-il durer?

C'est aussi maintenant l'occasion de parler d'un autre déplacement: celui qu'a fait le chef du gouvernement israélien:

Mme Golda Meir. Cette dernière avait répondu à la convocation de l'internationale socialiste qui tenait ses assises à Paris. Son passage dans la Ville lumière a été d'autant plus discret que M. Pompidou, au cours de sa dernière conférence de presse, avait constaté l'inorportunité de la session.

Pour donner plus d'éclat à son voyage, Mme Meir a fait deux escales importantes.

Elle s'est d'abord arrêtée à Genève pour y rencontrer le président de la Côte d'Ivoire, M. Houphouet-Boigny.

Cet entretien pouvait se justifier politi¬

quement. On sait en effet que les Israeliens rencontrent de sérieuses difficultés dans le monde africain. Les jeunes dirigeants semblent avoir plus de sympathie pour les Palestiniens que pour leurs adversaires. Il rentrait donc dans la ligne de défense du gouvernement de Tel Aviv d'essayé de contrer l'influence du président de la Syrie, le colonel Khad- dafi.

C'est cependant la visite, aussi subite qu'imprévue, que Mme Golda Meir a rendu au Souverain pontife qui a provoqué le plus de sensations.

Nous devons nous en souvenir ! Lors de son voyage en Terre Sainte, en 1964, Paul VI avait été très réservé dans ses rapports avec le président de l'Etat d'Israël.

Il n'avait même pas voulu envoyer un télé¬

gramme de remerciements à Jérusalem.

Il faut croire que les choses ont changé.

Le Pape a reçu sa visiteuse avec beaucoup de chaleur et de courtoisie. Mais cela ne veut pas dire que les rapports se soient modifiés.

Le porte-parole du Vatican n'a pas manqué de préciser qu'aucun changement d'attitude du Saint Siège au sujet des problèmes de la Terre Sainte n'avait eu lieu. On entend se réserver à Rome la possibilité de défendre les droits des plus faibles et en premier lieu les réfugiés palestiniens.

Les observateurs constatent que le vœu finalement exprimé par le Pape est que la justice et le droit puissent instaurer la paix et la coexistance entre tous les peuples du Proche-Orient. Cependant, pour qu'il se réalise, il faudrait que les adversaires d'hier et encore d'aujourd'hui en viennent à une sincère réconciliation. Ce serait, pour Paul VI, une tâche magnifique et bien con¬

forme à sa mission comme à son caractère.

Ne doit-on pas considérer que tous sont des descendants du patriarche Abraham.

Paix... américaine

Lors de son arrivée au pouvoir, il y a quatre ans, le président Nixon promettait à ses concitoyens d'arrêter la guerre du Vietnam. Il y a souvent loin de la coupe aux lèvres.

Le président des Etats-Unis se trouvait devant une situation extrêmement com¬

pliquée. Elle avait sa source dans la psychose du danger communiste. Il était du devoir de le combattre partout ou cela était possible.

Or, précisément, en 1954, les Français se voyaient contraints d'abandonner leur co¬

lonie d'Indo-Chine. Le départ des Occiden¬

taux pouvait faciliter la main-mise du régime d'Hanoï sur le Sud du pays. Les politiciens de Washington intervinrent. Ils créèrent un gouvernement à leur solde à Saigon et commencèrent à apporter leur soutien à ces alliés vietnamiens, leur aidant à maintenir le communisme aux confins de la frontière chinoise.

En voulant se faire les tuteurs d'une petite nation, les Américains s'engagèrent dans un processus tragique dont nous venons à peine de voir la fin.

C'est sous l'administration du président Johnson que la véritable escalade militaire commença. Sans même qu'il y eut une déclaration de guerre, les Gl, les marines et les pilotes essayèrent d'imposer leur volonté par les armes.

Au moment où le président Nixon amorça le premier désengagement des forces amé¬

ricaines, il y avait au Vietnam plus d'un demi-million d'hommes combattant au sol.

Aux forces terrestres, on pouvait ajouter 52 000 aviateurs et toute une flotte de guerre. Malgré ce déploiement de la tech¬

nique, il ne fut pas possible d'arriver à une victoire totale et complète. Les Vietnamiens du Nord, les petits hommes noirs, apprirent à se garer des bombardements. Ils se trans¬

formèrent en termites industrieux. On les vit installer sous terre les ateliers travaillant pour l'industrie de guerre. Bien sûr, les gens du nord recevaient l'appui des deux grands voisins: la Chine et l'URSS.

Les bombardements les plus violents, les moyens mécaniques les plus perfectionnés mis en œuvre ne pouvaient empêcher les troupes du nord de s'infiltrer au sud et constituer des cellules disséminées partout, même au sud du 17e parallèle.

Ne pouvant agir efficacement sur le plan militaire et poussé par une opinion publique qui réclamait à corps et à cris le désengage¬

ment américain au Vietnam, le président des Etats-Unis se devait d'agir d'abord sur le plan politique et diplomatique. Il devait aussi sur ce terrain amorcer un tournant sensationnel.

C'est alors qu'est intervenu la science diplomatique de son conseiller spécial, M.

Henry Kissinger. Ce dernier reçut comme mission de préparer une rencontre avec les dirigeants de Pékin et de Moscou.

Dans le silence et dans le secret le plus absolu, les travaux d'approches, presque des sapes en langage militaire, furent creusés.

Un beau jour enfin, l'opinion mondiale appris que rendez-vous était pris tant avec le président Mao qu'avec le triumvira so¬

viétique.

C'est cependant à Pékin que la partie s'avérait le plus délicate. Pourquoi? Parce que, depuis l'avènement de la Chine popu¬

laire sur le continent asiatique, Washington soutenait sans réserve la Chine nationaliste, réfugiée sur l'île de Formose.

Or, le gouvernement populaire chinois ne pouvait conclure un accord tant que Tchang Kaï-tchek demeurait l'ami des Américains.

Afin de réussir, le président Nixon n'a pas hésité un instant à «lâcher» le vieux général nationaliste chinois. Il y a eu alors des réactions violentes à Thai pei. Elles n'ont pas émus autrement les dirigeants américains.

On ne fait pas des omelettes sans casser des œufs.

Ainsi, à la suite des visites nixonniennes dans les deux capitales du communisme, on pouvait entreprendre des négociations avec Hanoï.

En fait, il était important pour Was¬

hington de se dégager de ce nœud de vi¬

pères et le gouvernement du Nord était le seul adversaire.

Depuis le mois d'octobre, les conversa¬

tions se sont faites plus précises. L'accord aurait été plus rapidement acquis si le gé¬

néral Thieu, président du gouvernement mis en place par les Américains, n'avait pas mis le bâton dans les roues.

Certes, la paix a été signée au milieu de janvier. Mais c'est une paix américaine, c'est-à-dire qu'elle a permis aux autorités de Washington de retirer les troupes enga¬

gées, d'avoir la promesse que les prisonniers capturés serraient rendus à leurs familles.

Cette paix n'est pas celle du Sud-Vietnam.

Géo

(4)

repris naissance il y a quelques mois. Originaire de l'Aveyron, M. Jacques Galtier, jeune coif¬

feur français, a décidé de par¬

courir le monde pour vivre une expérience qui pourrait inté¬

resser bon nombre de jeunes gens de chez nous. M. Galtier qui est âgé de 23 ans, a effectué un apprentissage de coiffeur en France, a déjà travaillé périodi¬

quement dans plus de quarante salons de coiffure. Il a séjourné quelques semaines à Marly et Fribourg, ainsi qu'à Genève.

Actuellement, il est en Bel¬

gique. Il découvrira également le Canada pour finalement re¬

venir dans son pays. Durant son périple, il s'efforcera de trouver tous les secrets du métier. Ce jeune homme qui s'est perfectionné dans l'art de la coiffure, a été l'hôte de Mme Susy Panchaud qui dirige un institut de beauté à Fribourg.

C'est à cette occasion, que nous l'avons surpris à son travail.

Jacques Galtier est logé et nourri par le patron qui l'ac¬

cueille. Ce dernier bénéficie par contre de son expérience sur la coiffure nouvelle et de la marche à suivre pour une meilleure économie de l'entre¬

prise. Nous souhaitons à Jac¬

ques, un plein succès dans son activité et bonne chance dans son tour du monde. Un exem¬

ple à suivre.

Photos Bd

Lors de son passage à Fri¬

bourg

Naissance du compagnonnage dans

la coiffure

Coiffeuses et coiffeurs du salon de Mme Suzy Pan- chaud, écoutent attentive¬

ment les conseils de M.

Galtier.

Un nouveau

commandant pour la gendarmerie fribourgeoise

Le Conseil d'Etat du canton de Fribourg a nommé M. Joseph Haymoz, actuellement chef de service du Département des Affaires militaires, nouveau commandant de la gen¬

darmerie fribourgeoise. M. Haymoz qui est âgé de trente-sept ans, est né à Alterswil dans le district de la Singine. Entré à l'Etat de Fribourg en 1960, il fut nommé chef de service du dit département en 1964-. Dans l'armée, il est major et commande une unité d'infanterie fribourgeoise, le bat.

fus. 101. M. Haymoz est aussi le président de l'Office cantonal de Jeunesse et Sport.

C'est le 1er mai prochain, que le nouveau commandant prendra officiellement la suc¬

cession du major Jacques Waeber, dé¬

missionnaire. Fribourg-lllustré formule à M. Joseph Haymoz, ses meilleurs vœux dans sa nouvelle fonction et lui adresse ses féli¬

citations.

Quand le paysan fait boucherie. (Bd) La tradition de faire

boucherie à la ferme tend à disparaître de plus en plus.

Depuis quelques années, les paysans conduisent leurs porcs ou leurs bêtes à un abattoir régional qui bénéficie de toutes les installations adéquates et modernes. Ils n'ont plus besoin de consacrer une journée en¬

tière à cette opération qui avait pourtant son charme à la campagne. En parcourant celle- ci, le chroniqueur a toutefois eu la chance de tomber au moment où un paysan faisait boucherie devant chez lui.

C'était encore un jour de fête pour toute sa famille qui assis¬

tait aux diverses opérations. La ménagère était occupée à pré¬

parer le boudin et autres dé¬

lices. Les jambons et autres morceaux importants étaient soigneusement salés, puis mis dans la saumure. Après un certain temps, tout partira à la borne. Et tout au long de l'année, le paysan aura le plaisir d'aller choisir un bon saucisson, une succulente saucisse ou un jambon bien fumé à la cheminée.

Quel régal pour ceux qui auront la joie de déguster de telles spécialités campagnardes! Plus de 200 porcs passent ainsi dans les mains du boucher de la région qui, étant bientôt le dernier à maintenir cette tra¬

dition, va encore de fermes en fermes pour faire ce travail.

Demain, l'homme à la hotte est attendu ailleurs...

Photo G. Bd

(5)

Combien de gens voient seulement les avantages d'une indépendance, d'ail¬

leurs très relative, une ap¬

parente facilité là où il y a l'obligation de soumettre sa volonté, d'appliquer son es¬

prit à une tâche plus ou moins ardue, selon les jours, selon les moments. On peut vouloir ardemment créer et devoir attendre, souffrir dans l'incertitude, dans l'angoisse même. Le vent de l'inspira¬

tion souffle quand il veut.

Cela ne nous empêche pas de songer que les artisans comme les artistes, ont droit à la considération. Est-ce uniquement pour leur satis¬

faction personnelle, que le peintre prend son pinceau, que le compositeur de musi¬

que se met à l'ouvrage dans la solitude, que l'écrivain tient sa plume? Nous le disons sans amertume, mais avec une pointe d'émotion.

G. Bd

en terre

fribourgeoise

peintre sur bois Lucien Bétrix, sculpteur sur bois

Ursy

(Bd) Lors d'une excursion à Ursy, Fribourg-lllustré a dé¬

couvert dans ce village campa¬

gnard, l'atelier de Marily et Lucien Bétrix, un couple qui s'en va chaque matin travailler à Lausanne. Du rez-de-chaussée d'une jolie villa, un escalier de pierre nous a conduit dans un petit corridor du sous-sol où masques et objets scultpés sont suspendus aux parois. Ce cor¬

ridor s'étend du carnotzet à l'atelier. Les figures y sont toutes aussi caractéristiques les unes que les autres et une bonne odeur de bois travaillé s'y dé¬

gage dans chaque local.

— Valaisan d'origine, Lucien Bétrix a élu domicile à Ursy.

Il occupe ses loisirs à exécuter des masques de bois de toutes grandeurs au regard impres¬

sionnant. Dans le sous-sol de cette maison, nous avons pu admirer un véritable panorama de la sculpture sur bois. Son ensemble est dense et riche, les formes d'expression multi¬

ples, les techniques solides, originales et précises. Cet arti¬

san exécute également de ma¬

gnifiques faunes à base de racines d'arbres récupérées dans les ri¬

vières de Suisse romande. La plupart d'entre elles ont été trouvées dans le Rhône, la Broyé et le lac de la Gruyère.

Ces racines dont les formes naturelles sont conservées, sont d'abord lavées, puis traitées au broux de noix et ensuite la¬

quées au moyen d'un produit incolore, dont il désire garder le secret. Ce genre d'artisanat demande beaucoup de patience.

Ceux qui apprécient la réalité d'un matériau, le bois par exemple, qui se conjuge par¬

faitement avec le trait et la création de la nature, sont comblés.

— Marily Bétrix, elle, est d'origine soleuroise. Bien plus jeune que son mari, elle a aussi son hobby: la peinture sur bois.

Son artisanat consiste à peindre des objets en bois, tels que planches à fromage, cova, spa¬

tules, cuillères à crème, etc.

Tous les thèmes et couleurs utilisés par Marily s'ouvrent sur un accord de saison, le motif est différent pour chaque objet, la beauté de la nature fort bien traduite. Sa collec¬

tion est d'une si belle diversité mélodique que l'on pourrait la comparer à une suite sym-

De magnifiques faunes (mâle et femelle). ▼

Marily et son artisanat. Les masques de Lucien Bé¬

trix, lequel est entouré de son épouse à gauche et d'Angélique Monney.

Photos Bd-FI

phonique. Blanche-neige et les sept nains est une «œuvre»

qui donne la preuve de son talent. Ceux que le charme un peu original de la poésie de Marily attire irrésistiblement, découvriront dans son atelier d'Ursy, des objets dont la déco¬

ration est d'une rare beauté.

— Ces deux artisans ont déjà organisé des expositions dans le district de la Glane et en pays vaudois. La dernière s'est déroulée du 26 janvier au U fé¬

vrier, à Moudon. Elle était complétée de gnomes de ruis¬

seaux de Lucette Blanc, de lavis de Jacqueline Demierre, toutes deux de Bulle, et de peintures sur satin d'Angélique Monney de Moudon.

Lors du vernissage de cette exposition qui a obtenu un très grand succès, nous avons noté la présence de M. Charles Guignard, préfet de Moudon, de l'abbé Crausaz, chef spiri¬

tuel de la communauté catho¬

lique, et de représentants des autorités communales.

L'artisanat de Marily et Lucien Bétrix mérite toute notre ad¬

miration.

Y L'originalité de la nature.

(6)

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acompte.

(7)

Les Dents Vertes:

une perle dans un écrin (Bd) L'équipement touristique de Charmey est vraiment parti d'un bon pied. Comme les premières installations ne suffisaient plus aux skieurs devenus de plus en plus nombreux dans ce beau coin de pays, la Société de la télécabine de Vounetz a complété son équi¬

pement de remontées mécaniques par la construction de deux télésièges. Aussitôt le feu vert donné, la souscription a été ou¬

verte. Quelques mois plus tard, la con¬

cession était accordée. Tout fut rapidement mené par les responsables de ce nouveau développement de la station charmeysanne.

Quelques données techniques

Pour que la réalisation de ces nouvelles installations soient complètes, une route a été construite dans le cadre des améliora¬

tions foncières. Cette chaussée qui conduit le skieur ou le touriste depuis le village aux Frasses, a également été élargie. A cet endroit, une accueillante buvette de 80 places exploitée par M. Michel Offner, a été installée. Un parc pouvant recevoir 250 véhicules a également été aménagé. De là, une première section du télésiège conduit au Petit-Ganet où les pentes sont idéales pour pratiquer le ski en famille. De cet emplacement, une deuxième section d'une longueur de 1450 m. avec une dénivellation de 500 m. fait découvrir le sommet de Vounetz. La capacité de ces installations est de 540 personnes à l'heure chacune. Dans un proche avenir, elle sera de 720 personnes à l'heure pour la première section et de 800 pour la seconde. Pour satisfaire les skieurs, il fallait non seulement des remon¬

tées mécaniques en conséquence, mais il faut aussi à la descente. A Vounetz, de nombreuses pistes ont été aménagées et améliorées. Elles sont entretenues au moyen de chenillettes. Le ski est roi dans cette ré¬

gion de la Gruyère.

L'inauguration

Pour marquer cet événement, les Char- meysans avaient invité tous les écoliers de la Gruyère àskiergratuitement ce jour-là. Cette initiative a obtenu un plein succès. Au cours d'une conférence de presse donnée à l'hôtel du Sapin, nous avons entendu des exposés de MM. Ferdinand Masset, président du Con¬

seil d'administration de la société, Pierre Bugnard, directeur des installations, Roger Sottas, président de la commission technique d'étude, et Bernard Morand, directeur de l'Union fribourgeoise du tourisme. Après un apéritif à la buvette des Frasses où une chaude réception fut résevée aux autorités et représentants de la presse, tous les parti¬

cipants à cette inauguration sont montés avec les nouveaux télésièges à Vounetz.

Au cours d'un succulent repas servi par M. et Mme Bernard Sudan, plusieurs person¬

nalités ont pris la parole pour féliciter les initiateurs du développement touristique de Charmey. Citons MM. Pierre Maillard, lieutenant de préfecture, qui s'adressa au nom des autorités cantonales, et André Repond, syndic de la localité, au nom du Conseil communal et de la population. Cette agape était agrémentée des productions populaires d'un double quatuor d'armaillis de Charmey et Gruyères.

Ceux qui avaient pris leurs skis se sont ensuite élancés sur les pistes poudreuses, alors que les piétons prenaient à nouveau place sur le télésiège. Ce fut une magnifique découverte dans un paysage admirable. Un nouveau pas a été franchi par la jeune et dynamique station de Charmey, laquelle se présente comme une perle dans un écrin.

Photo Paul Rime et G. Bd

Un spectacle grandiose dans un décor

hivernal. ▲ Quelques personnalités entourant M.

Masset ▼

Wê' I

M. André Repond,

syndic de Charmey Le double quatuor d'armail¬

lis, dirigé par M. Murith de Gruyères. A

Le nouveau télésiège con¬

duisant du Petit-Ganet à Vounetz. ▼

Là-haut, l'était un vieux chalet ▼

r.., ■ i

(8)

Le club

de football de Cheiry

se porte bien

Photo datant de 1971

A genou, de gauche à droite: Edouard Buchs, Gérald Thierrin, Bernard Thierrin, Roland Nicolet, Georges Thierrin, Camille Thier¬

rin, J.-Pierre Buchs.

Debout, de gauche à droite: Louis Nicolet, Roger Nicolet, René Horner, Erwin Buchs, Gérard Torche, J.-Marc Pittet, Alphonse Buchs, Claude Nicolet.

Cheiry où la vie est calme, comme le cours de son ruisseau La Lemba, est un village où l'on respire le bonheur. Les gens y sont accueillants, souriants, simples et adroits. Cheiry est aussi le village de l'entente, de la compréhension mutuelle et de l'amitié. Pour mieux connaître ce jeune club sportif, je me suis approché de ses dirigeants lesquels m'ont aimablement ac¬

cordé un entretien.

Comment l'idée de fonder un club de football a-t-elle surgi dans votre village un peu isolé?

Plusieurs jeunes ont été attirés par le football et jouaient soit à Surpierre, soit à Villeneuve. Leur nombre allant en aug¬

mentant, nous avons pensé qu'il serait possible de fonder ce club. Un autre argu¬

ment militait en faveur de cette réalisation.

Nous voulions garder la jeunesse au village.

Les liens s'en trouveraient renforcés. Et cela a fort bien réussi, quand vous saurez que plusieurs jeunes ayant dû, par la force des choses, «s'expatrier», reviennent ré¬

gulièrement passer le week-end chez nous, grâce au club de football dont ils font partie.

Certains participent même à l'entraînement.

Quelle a été la réaction de la popu¬

lation?

Tout à fait favorable. Quand l'idée fut semée, nous avons rencontré beaucoup d'encouragement de la part de la popula¬

tion. Cela nous a donné confiance.

En quelle année avez-vous commencé votre activité?

Nous avons participé pour la première fois au championnat fribourgeois à l'ouver¬

ture de la saison 1967/68.

Notre premier comité était composé de MM. Claude Nicolet, président. Alphonse

Buchs, vice-président, Louis Nicolet, secré¬

taire, Georges Nicolet, caissier, et Gérard Torche tragiquement disparu dans un acci¬

dent en automne 1971. Actuellement, le Comité est complété par MM. Jean-Marc Pittet et Bernard Thierrin.

Je pense que les débuts n'ont pas été sans difficultés?

La seule que nous ayons rencontrée est celle du terrain. Mais nous avons trouvé en la personne de M. Albert Torche le sauveur bienvenu, qui nous a fourni gratuitement un terrain pendant deux ans.

Combien de membres compte votre société?

Nous avons une vingtaine de membres actifs, neuf membres d'honneur et quatre- vingts membres supporters.

Hormis les cotisations, les membres supporters participent-ils à la vie de votre club?

Ils suivent la plupart de nos matches. En plus de cela, chaque année nous organisons un tournoi qui est un motif de rencontre.

Dans l'entre-saison, membres d'honneur, supporters et actifs avec leurs épouses ou fiancées, sont invités à une «Broche-party»

où il ne s'agit pas seulement de gastronomie, mais aussi d'amitié.

Avez-vous des projets pour l'avenir?

Nous avons l'intention de créer une équipe de juniors. Il nous faut pour cela recruter des éléments en âge de scolarité.

Or, nous ne voudrions pas provoquer des remous. Nous voulons mettre les choses bien au point en discutant avec les autorités scolaires, les parents, afin d'éviter tout man¬

que de compréhension.

Avez-vous un entraîneur attitré?

Nous en avons deux: le plus ancien est M. Roger Nicolet et le nouveau, M. Marcel Baeriswyl. Tous deux ont suivi les cours de moniteur de Jeunesse et Sport dans la branche football. Dès que notre club a été fondé, nous avons travaillé dans le cadre de l'EPGS et nous tenons spécialement à continuer dans J + S.

Quelle a été votre classement des dernières années.

Régulièrement au septième rang. Nous tenons à préciser que le classement passe après l'esprit de l'équipe. D'ailleurs, nous n'avons jamais de différends avec les arbitres.

Nous tenons un procès-verbal de chaque match contenant la formation de l'équipe, la date, le lieu, le score et le nom des mar¬

queurs de buts. Ce procès-verbal est très soigneusement rédigé par l'épouse du vice- président, Mme Alphonse Buchs.

D'un président à l'autre

Samedi 3 février, le FC Cheiry a tenu une assemblée extraordinaire. Son Président, M. Claude Nicolet, en fonction depuis la fondation, avait demandé, pour des raisons purement professionnelles, d'être déchargé de son mandat, tout en restant membre du club. Il fut remercié, comme il le méritait.

M. Nicolet a accompli un magnifique travail au sein de ce club. Son successeur a été choisi en la personne de M. Gérard Tschopp, lequel fait déjà preuve de psychologie, bon sens et de fermeté pour l'avenir de ce groupement sportif.

En conclusion, nous pouvons affirmer sans risque de se tromper que le FC Cheiry, après avoir pris un excellent départ, conti¬

nuera dans ce même élan, pour le plus grand bien de ses membres et amis.

Nous félicitons chaleureusement M. Claude Nicolet pour son activité à la cause du sport et nous adressons tous nos vœux à M. Gérard Tschopp, le nouveau président.

Lotus

300 participants Championnat

fribourgeois de cross-country

Dimanche 18 mars 1973 à 13 h.

Stade de la Gérine à Marly

Organisateur: Club sportif de Marly,

section athlétique

(9)

Jean-Pierre Berset de Belfaux

Mérite sportif fribour—

geois 1972

(Bd) C'est dans la magnifique halle des sports de Fribourg, que s'est déroulée la cérémonie de la remise du mérite sportif fribourgeois 1972. Cette mani¬

festation rehaussée des pro¬

ductions de la fanfare de Guin dans son seyant costume, avait réuni une pochette de person¬

nalités et un très nombreux public. M. Hugo Baeriswyl, directeur de l'Imprimerie St- Paul, souhaita la bienvenue à M. Pierre Dreyer, conseiller d'Etat, aux lauréats et aux re¬

présentants des différentes as¬

sociations sportives. M. Joseph Haymoz, président de l'Office cantonal de Jeunesse et Sports, fit un brillant exposé sur l'avenir du sport dans le canton et en¬

couragea la jeunesse fribour- geoise à améliorer sa santé par l'éducation physique. M. René Déglise, président de l'Asso¬

ciation des journalistes sportifs fribourgeois, présenta chacun des lauréats et cita une parole de Roger Nord mann: «L'aven¬

ture n'est pas terminée, elle doit continuer». Il releva le mérite de chaque candidat et les efforts accomplis pour ob¬

tenir une telle récompense.

M. Pierre Dreyer, président du Conseil d'Etat, se fit l'inter¬

prète du gouvernement fri¬

bourgeois pour féliciter les lauréats.

Le classement du mérite sportif fribourgeois 1972 m

1. Jean-Pierre Berset, athlé¬

tisme, 25858 pts; Dominique Currat, basketball, 21613 pts;

Jean-Marie Chardonnens, lutte gréco-romaine, 19054 pts; Da¬

niel Waeber, hockey sur glace, 18573 pts; Ernest Schlaefli, lutte suisse, 17237 pts.

Quant au mérite sportif 1972 qui est destiné à récompenser une association, une société, une personnalité, une com¬

mune, a été décerné à M. Beda Hefti, ingénieur, à Fribourg, en reconnaissance de son travail à la cause du sport dans notre canton.

Haut niveau artistique Pour compléter cette manifes¬

tation, les organisateurs avaient fait appel à l'équipe suisse de gymnastique qui présenta des exercices d'un très haut niveau artistique. Ces gymnastes sont entraînés par le dynamique Jack Giinthart que les milieux sportifs connaissent bien. Quant aux démonstrations faites par les pupillettes de la «Friburgia»

et de «L'Ancienne», elles ont laissé une excellente impres¬

sion. Cette jeunesse a donné la preuve que le canton de Fri¬

bourg va de l'avant dans le sport.

Fribourg-lllustré félicite à son tour les lauréats du mérite sportif fribourgeois 1972 et leur souhaite plein succès pour l'avenir.

Photos Bd-FI

Cross-country de Marly

C'est dimanche 18 mars, à Marly, que se déroulera le championnat fribourgeois de cross-country 1973. Un comité d'organisation présidé par M.

Louis Sallin a préparé minu¬

tieusement cette manifestation

sportive qui verra la participa¬

tion de plus de 400 athlètes du canton. Cette compétition se disputera sur le stade de la Gé- rine où une buvette, des ves¬

tiaires et des douches seront mis à disposition des concurrents.

Nous ne doutons pas qu'il y au¬

ra un nombreux public pour en¬

courager nos jeunes athlètes.

Photos Bd-FI 4-3-2-1 partez!

Que de monde pour cette

cérémonie! ▼ Les cinq candidats avec leur prix ▲

La fanfare de Guin

▼ L'équipe suisse de gymnas¬

tique à l'artistique. A

(10)

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en mars:

Il aura Heu du 15 au 25 mars prochain, à Genève, et réunira à nouveau l'élite des grands cons¬

tructeurs mondiaux de l'auto. Il permettra surtout, une nouvelle fois, à des centaines de milliers de visiteurs, à des centaines de journalistes, suisses ou étran¬

gers, de faire le bilan le plus complet de la production inter¬

nationale des véhicules à moteur de tourisme.

Annonçant cette importante manifestation, l'une des «5 grandes» du genre, l'affiche de ce 43e Salon est sortie. Elle est due au graphiste saint-gallois E. Pfenninger. Très simple —

un signal lumineux dont le

«vert» indique la direction de Genève — cette affiche n'en est pas moins efficacement publici¬

taire, ne laissant planer aucune équivoque sur l'événement dont elle doit assurer la promotion.

En considération par ailleurs que le prochain Salon consti¬

tuera la 43e édition de cette exposition au vaste rayonne¬

ment, comment aussi ne pas songer que c'est en 1905 qu'eut lieu le tout premier Salon de l'Automobile, dont l'enchaîne¬

ment fut interrompu dans son évolution triomphale pour Ge¬

nève et la Suisse par deux guerres tragiques.

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Le futur

Institut agricole de Grangeneuve

Au cours de sa dernière session, le Grand Conseil fri- bourgeois a examiné le pro¬

blème de la modernisation et de l'extension de l'Institut agri¬

cole de Grangeneuve, dont il ne faut pas confondre avec la station d'essais. Nous vous pré¬

sentons la maquette du projet soumis à tous les députés.

La population du chef-lieu

fribourgeois en augmentation

Une vue du quartier de la cathédrale.

Au cours d'une récente séan¬

ce, le Conseil communal de la Ville de Fribourg a pris acte du chiffre de la population établi le 1er décembre 1972. A cette date, le chef-lieu fribourgeois comptait 4-1 540 habitants, soit une augmentation de 1087 per¬

sonnes depuis le 1er décembre 1971.

Il a également pris acte de la stipulation de la vente aux PTT des terrains de l'hôpital des Bourgeois, quadrilatère an¬

cien excepté, en vue de l'instal¬

lation du Centre suisse des chèques postaux.

Photo Bd

(13)

Résultats

concours - photo

Concerne photo parue dans notre édition de janvier 1973

La localité était Charmey

La rue se nomme «Les Féguières»

(anciennement: Village d'En-Haut) La photo date de 1920.

Un certain nombre de lecteurs nous ont fait parvenir leurs réponses et nous les remercions vivement, car notre revue était sortie de presse après le délai imparti à ce jeu. La rédaction de Fribourg-lllustré n'y était pour rien dans ce retard.

Nous tenons à préciser que les personnes qui nous ont indiqué qu'il s'agissait de la rue du «Village d'En-Haut», n'avaient pas tort, puisqu'elle se nommait ainsi à cette époque. Des renseignements obtenus à la commune de Charmey, actuellement il s'agit de la rue «Les Féguières». Nous avons accepté les deux réponses.

Un seul lecteur a répondu exactement aux trois questions. Nos félicitations vont à M. Alfred Bugnard, 22, rue de l'Industrie, 1700 Fribourg.

D'autre part, six lecteurs ont répondu juste aux deux premières questions. Bravo à Mme Lina Andrey, rue du Moléson, 1636 Broc Mme Hélène Repond, rue du Village d'En- Haut, 1637 Charmey (figure avec son frère sur la photo).

Mlle Josiane Bugnard, rue du Village d'En- Haut, 1637 Charmey

Mlle Marie-Louise Bugnard, rue du Village d'En-Haut, 1637 Charmey

Mlle Jocelyne Pillonel, Petit-Plan, 1637 Charmey

M. Jules Bugnard, employé au télécabine, 1637 Charmey La rédaction

Reconnaissez-vous ce magnifique paysage ?

1. Comment se nomme ce pâturage avec son grand chalet?

2. Au pied de quelle montagne bien connue se trouve-t-il?

3. Cette photo date de quelle année?

Votre enveloppe contenant les réponses à ces trois questions devra parvenir jusqu'au 30 mars 1973 à l'adresse suivante:

Rédaction de Fribourg-lllustré 35, rte de la Glâne - 1700 Fribourg

Notre réponse exacte sera communiquée dans le numéro de mai, ainsi que la publi¬

cation des personnes qui auront réussi ce petit coup de maître.

Un savoyard et une valaisanne vont faire revivre le

«Café-concert)) d'antan à Fribourg

Pollution

Ventre plein, tête creuse De regarder la gueuse Te lavant de propos Insolite le cerveau

Une télévision Attention... Pollution...

Rempli ta poubelle Vide ton escarcelle Travaille, achète et jette Plus que tu ne digère Club de sonsommation

Attention... Pollution...

Tes boîtes de fer-blanc Te valent fausses-dents Ton art de la sculpture N'est que folle souillure Vomissure et bouillon

Attention... Pollution...

Mécanique et Robot Progrès de la technique T'engorges corps et âmes T'esclavages et te cames Plus qu'amour et raison

Attention... Pollution...

Plus de temps pour l'amour La nuit succède au jour Dans un brouillard de souffre Dans une odeur de gouffre Grossesse d'avorton

Attention... Pollution...

Refrain:

Guerre aux enzymes gloutons Bénéfices, dollars et francs Vivons, jouons, aimons, Et surtout restons vivant.

Sous le sigle «Les Felijan's», Jean D'Ar¬

ville, chansonnier savoyard de Genève et Liliane Lil, divette valaisanne, tentent de faire revivre la tradition du «Caf' conc'» en Suisse. Leur entreprise a été ardue, mais depuis quelques mois, ils connaissent un succès sans précédent. Partout où ils passent, ils sont accueillis avec un enthousiasme délirant. Jean D'Arville pond et présente des couplets d'actualité, alors que Liliane Lil ressuscite avec un rare bonheur la gouaille du vieux Paris. A eux deux, il font revivre

toute une époque que beaucoup de monde apprécie à juste titre dans chaque numéro burlesque ou musical. Cette ambiance de guinguette dont chacun a besoin pour se détendre de la vie agitée d'aujourd'hui, ces deux artistes savent la créer dans chaque pinte ou estaminet. C'est à la Brasserie de l'Université à Fribourg, qu'ils se produiront du 2 au 31 mars prochain. Les Fribourgeois seront sans nul doute ravis d'abandonner un soir le petit écran de télévision pour vivre une soirée avec Jean d'Arville et Liliane Lil.

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Bonjour,

Monsieur le syndic

de Guin

Composition du Conseil communal Hans Jungo, syndic: Adminis¬

tration générale et demandes d'acquisition de la bourgeoisie.

Marcel Falk, vice-syndic: Ser¬

vice social, plan d'aménagement, quartier-maître local.

Franz Aebischer, routes et canalisations.

Max Baeriswyl, Santé pu¬

blique, protection des eaux.

Roman Grossrieder, Protec¬

tion civile, culture, sport, in¬

formation, service du feu.

Max Jeckelmann, Finances, gérance des biens.

Joseph Marti, Impôts, chef local de la protection civile.

Paul Roggo, Ecoles.

Erwin Schwaller, Agriculture, forêts, marché, cimetière.

ADMINISTRATION COMMUNALE:

Victor Fries, administrateur et boursier communal.

Erich Roggo, secrétaire com¬

munal.

Joseph Lauper, comptable.

Marcel Riedo, Edilité, bureau technique.

Erich Zbinden, agent AVS.

Le village de Guin vu d'avion

~r

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—jT\sr -A.-—

S y«» a* «w ' Xnr**"

Hans Jungo, 54 ans, père de quatre enfants, gérant du Syndicat des sélection¬

neurs du district de la Sin- gine, syndic de Guin, a ré¬

servé un accueil très cha¬

leureux à Fribourg-lllustré qui se fait une joie particu¬

lière de présenter sa com¬

mune.

FI - Y a-t-il longtemps que vous êtes syndic de Guin?

Hans Jungo: Entré au Conseil communal en 1962, j'ai été élu syndic l'année suivante. Mes responsabilités sont l'adminis¬

tration générale et l'acquisi¬

tion de la bourgeoisie.

Quels sont les problèmes que votre commune devra résoudre dans l'immédiat?

La commune de Guin a de nombreux problèmes. Il y a le remaniement parcellaire qui préoccupe beaucoup les auto¬

rités en raison de ia construc¬

tion de l'autoroute. Il s'agit d'un travail de longue haleine, car les terrains nécessaires de¬

vront être pris sur les exploi¬

tations agricoles. Un bâtiment pouvant abriter la protection civile, les véhicules et matériel des pompiers, les machines et outils de l'édilité, le poste de gendarmerie et éventuellement l'administration communale, de¬

vra être construit dans un proche avenir. D'autres projets devront également être résolus très bientôt. Ce sont l'aména¬

gement du réseau routier dans les nouveaux quartiers, la cons¬

truction d'une piscine, l'indus¬

trialisation et l'aménagement du territoire.

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Comment se présente au¬

jourd'hui la situation écono¬

mique de votre commune?

Notre village bénéficie d'un développement continu et nor¬

mal. La commune a, jusqu'à ce jour, toujours pu dominer la situation. Les efforts pour le développement de Düdingen ont débuté en 1950, alors que les premiers résultats ont déjà été obtenus vers 1955. Notre localité est le centre des sociétés agricoles et de l'écoulement des produits de l'agriculture, tels que le lait, le fromage, le cidre, les céréales, les pommes de terre, etc. Le syndicat des sélectionneurs a fourni l'an passé le 18 % des besoins en semen- ceaux de la Suisse.

Votre village va-t-il encore se développer?

La situation géographique de Guin permet sans aucun doute un plus grand développement.

Avec la ligne CFF et l'accès à l'autoroute, notre village a la possibilité de connaître une ouverture vers de nouvelles industries et l'artisanat. Se trou¬

vant qu'à quelques kilomètres de Fribourg et Berne, il est destiné à recevoir un certain courant industriel et même résidentiel. L'agriculture tient une place enviée, pour la raison qu'elle est fort bien implantée.

Nous comptons encore 156 ex¬

ploitations agricoles.

L'avenir de votre com¬

mune est-il tourné vers l'in¬

dustrie ou le tourisme?

Nous n'avons pas de peine à répondre à cette question, car

Guin est voué à l'industrialisa¬

tion. Nous avons déjà 14 indus¬

tries dans nos murs, ce qui est très réjouissant pour la popu¬

lation. Pour l'instant, nous ne pensons pas à une éclosion touristique, bien que le village possède des établissements pu¬

blics de bonne renommée. L'hô¬

tel de la Gare, qui est propriété de la commune, pour ne prendre qu'un exemple, abrite une salle de 500 places qui peut être utilisée pour les banquets, con¬

grès, conférences, assemblées, mariages et manifestations vil¬

lageoises. La gastronomie de Guin est aussi connue loin à la ronde. Les délices de la borne font partie des spécialités sin- ginoises.

Pouvez-vous nous dire ce qui a déjà été réalisé dans votre commune?

Notre commune a déjà cons¬

truit une nouvelle école se¬

condaire, une salle de spectacles, une station d'épuration des eaux, les collecteurs d'égoûts, a procédé à l'aménagement d'une magnifique place de parc à proximité de la gare CFF avec passage souterrain pour pié¬

tons, à la pose des conduites d'eau et de l'électricité dans les nouveaux quartiers, a amélioré le réseau routier communal et complètement rénové l'hôtel de la Gare. Toutes ces réalisa¬

tions ont provoqué des dépen¬

ses considérables à la commune qui n'a qu'un seul objectif:

suivre l'évolution du village.

Dites-nous comment est organisée l'instruction de la jeunesse?

Sur le plan scolaire, notre commune comprend 25 classes

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L'école secondaire compte ac¬

tuellement 165 élèves et 6 professeurs. Quant au per¬

sonnel enseignant du degré primaire, il est de 26 maîtres, pour les classes enfantines 4, pour la classe de ratrapage, 1.

Avez-vous des institutions?

Guin possède une maison pour personnes âgées au ha¬

meau de St-Loup qui abrite au¬

jourd'hui une quarantaine de pensionnaires qui sont des res¬

sortissants des communes de Schmitten, Bösingen, Wünne- wil, Überstorf et Guin. Nous avons d'autre part un institut de jeunes filles nommé «Les Joncs». Le chef spirituel de la paroisse est l'abbé Joseph Bert- schy, curé. Ce dernier est aidé dans son ministère par un chapelain et deux vicaires.

Votre localité connaît-elle une pénurie de main- d'œuvre?

Avec plus ou moins de peine, les industries de notre localité arrivent à recruter la main- d'œuvre nécessaire sur place ou dans les environs. Sur 780 per¬

sonnes occupées dans les in¬

dustries et syndicats agricoles, 445 habitent notre village et 335 font les courses chaque jour depuis les localités voisines.

Nous devons toutefois relever que certaines entreprises ont été contraintes d'engager du personnel étranger. Cet effectif n'est pas très élevé, puisque seulement 179 étrangers habi¬

tent notre commune.

Les grands problèmes de l'heure, tels que l'épuration des eaux, l'incinération des ordures, l'aménagement du territoire, la protection ci¬

vile, etc., sont-ils déjà ré¬

solus chez vous?

L'épuration des eaux est un problème résolu dans notre commune, mais pas encore pour les hameaux faisant partie de celle-ci.

Comme Guin est membre du Consortium de la Singine pour le ramassage des ordures, celles- ci sont conduites à l'usine d'incinération de la Ville de Fri bourg.

Le plan d'aménagement du territoire a été approuvé par le Conseil d'Etat, il y a déjà quelques années. Il est donc en vigueur. Vu que chaque année, nous constatons l'éclosion de nouveaux quartiers, nous som¬

mes contraints d'adapter le plan d'aménagement en tenant compte des exigences dictées par les lois fédérales et canto¬

nales.

La protection civile est déjà organisée. Le poste de com¬

mandement et le service sani¬

taire existent également.

L'agriculture a-t-elle une chance de survivre?

Dans notre commune, l'agri¬

culture est jugée comme étant très saine. Avec l'industrie, elle joue un rôle prépondérant.

Les exploitations sont en géné¬

ral remises de père en fils. La plupart des jeunes travaillant à la campagne ont fréquenté l'Ecole cantonale d'agriculture à Grangeneuve. Les agriculteurs de Guin sont surtout penchés sur la production de lait et de la

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L'une des trois fromageries viande. Ils cultivent aussi des pommes de terre, du maïs, des betteraves sucrières, des céré¬

ales paniflables et fourragères.

Il serait juste de préciser que l'agriculture a su s'adapter aux exigences de l'évolution et aux méthodes actuelles. Elle a donc un bel avenir devant elle et nous en sommes heureux.

Avec plus de trente so¬

ciétés locales, la vie cultu¬

relle et sportive est très animée dans votre village?

Nous avons actuellement 31 sociétés qui animent la vie de notre localité. Les jeunes de chez nous s'intéressent encore beaucoup à l'activité des so¬

ciétés locales. La fanfare de Guin est l'une des plus anciennes de Suisse. Le folklore y tient

une place d'honneur et les habi¬

tants ont un réel plaisir à porter à chaque manifestation popu¬

laire, le seyant costume

«Kränzle». Et que dire de la Singinoise qui sait se faire belle pour représenter son district dans les cortèges! Tant sur le plan culturel, sportif ou ré¬

créatif, les sociétés de Guin sont très vivantes. La musique, le chant, le jodel, le théâtre, la gymnastique, tout cela pro¬

cure un certain bonheur aux habitants de ce village fribour- geois.

Etre syndic de Guin, est-ce une charge pénible pour vous, M. Jungo?

Il m'est difficile d'avouer le contraire, car être syndic d'une

commune de plus de 5000 habi¬

tants, demande un effort cons¬

tant de la personne qui veut remplir son devoir envers la collectivité. Au moment où l'on accepte une telle charge, il faut être conscient du temps que l'on devra consacrer à la bonne marche des affaires com¬

munales. Dans un village qui se développe sans cesse, il est nécessaire de suivre l'évolution de près dans chaque domaine public, tout en cherchant la solution qui permette à la com¬

mune d'aller de l'avant. D'autre part, la population a le droit de bénéficier d'une existence heu¬

reuse et adaptée au dévelop¬

pement industriel. Comme il existe une très chaude ambiance au sein du Conseil communal, cela permet de mieux faire face à tous les problèmes, dont certains sont difficiles à ré¬

soudre. J'aimerais de plus pro¬

fiter du reportage que Fribourg- lllustré consacre à la commune de Guin, pour féliciter et re¬

mercier tous mes collègues du Conseil communal, les chefs de l'administration et le personnel, pour leur excellente collabo¬

ration et leur compréhension dans l'accomplissement de ma tâche de syndic de Diidingen.

Un merci particulier est adressé à M. Victor Fries, administra¬

teur et boursier communal depuis une vingtaine d'années.

Avez-vous un vœu à for¬

muler pour l'avenir de Guin?

Que la commune connaisse un développement harmonieux et continu. Si le citoyen est d'accord de participer d'une façon ou d'une autre à l'évolu¬

tion du village, la commune est aussi disposée à faire le

premier pas dans de futures réalisations. Mon vœu serait de pouvoir compter sur une étroite et constructive collaboration de la population d'une part, et des autorités d'autre part. Il est évident qu'en étant un enfant de Guin, je connais parfaite¬

ment bien la mentalité des habitants, raison pour laquelle le contact avec la population est fort agréable. Comme le Conseil communal, j'ose espérer que mes concitoyens trouveront le bonheur d'une commune prospère, dont l'avenir est au¬

jourd'hui assuré.

QUELQUES CHIFFRES:

Habitants 5021 Ménages 1370 Etrangers 179 Habitations 1376 Industries 14 Entreprises diverses 2 Commerces 35 Artisants 37 Etablissements publics 9 Fromageries 3 Superficie communale:

2963 ha.

Exploitations agricoles 156 Production annuelle de lait:

4 550 000 kilos Routes et chemins commu¬

naux: 49 km.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

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singinoise ^

C'était

une carte de visite à

Düdingen en Singine

Y Une ferme de Guin

SOCIETES LOCALES:

Société catholique des ou¬

vriers et employés (KAB) Cécilienne

Gymnastique féminine Club de hockey

Association des dames et mères de famille

Chœur de dames et de jeunes filles

Société des pêcheurs Arts et métiers Jeunesse Don-Bosco Société de Yoga

Association pour les soins à domicile

Union du film documentaire Union des paysannes

Chœur d'hommes (réformés) Société de musique Gymnastique masculine Société d'orchestre Eclaireurs

Société de tir au pistolet Société des femmes réfor¬

mées

Société des Samaritains Club sportif (football) Société du tir

Société folklorique Société de gymnastique

(avec sections pour gar¬

çons et filles)

Gymnastique pour person¬

nes âgées Société de théâtre

Club vélocipédique et moto¬

cycliste

Société pour l'école enfan¬

tine

Société de tourisme

Société de Saint-Vincent-de- Paul

Notice historique

Düdingen est un grand village situé à 6,6 km. de Fribourg et à une altitude de 595 mètres.

Avec les hameaux de Galmis, Bundtels, Sankt-Wolfgang (St- Loup), Jetschwil, Heitiwil, Lug- genwil, Balberstwil, Schiffenen, Ottisberg, Rasch, Garmiswil, Übewil, (Villars-les-Joncs), Men- ziswil, Mariahilf, Lustdorf, Bä- riswil, Angstorf, la localité de Guin s'étend sur un im¬

mense territoire. Cette der¬

nière est bâtie presque en entier sur les bords du Diidin- genbach, dans une contrée sa- lubre, riante et fertile. Les habitants sont de mœurs sim¬

ples et patriarcales. C'est à Guin que se conserve, dans une confrérie de la Sainte-Vierge, l'antique costume national des

jeunes filles de la Singine: le traditionnel Kränzle. Actuelle¬

ment, elles portent encore ce costume vraiment riche et gra¬

cieux dans son originalité. Guin possède une belle église pa¬

roissiale sous le vocable des saints Pierre et Paul. L'agri¬

culture fut durant très long¬

temps, la principale activité de ses habitants. Les Thierstein possédaient quelques fiefs à Guin et les Englisberg y avaient de nombreux domaines. La famille de Duens ou Düdingen a fourni, au XlVe siècle, plu¬

sieurs avoyers à la ville de Fribourg. Il existe une colline tumulaire fort riche non loin de la gare. En 1258, cette loca¬

lité fribourgeoise du district de la Singine se nommait: Tiu- dingen.

Photos Bd-FI

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