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Pour¬ tant, plusieurs d'entre eux avaient déjà fait l'expérience du Tir fédé¬ ral, et presque tous celles de la fête des musiques, des catholiques et des yodleurs

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Ne 129 J.A. 12"« «muée PremlarJournal Illustré Frlbourgeols Le numéro 60 cts JullUf 1957

FRIBOURG ILLUSTRE

ORGANE INDÉPENDANT PARAISSANT UNE FOIS PAR MOIS

Les affaires d'or qu'on devait faire Après ces fêtes du huitième centenaire, j'ai vu beaucoup de commerçants. La plupart ne ca¬

chaient pas leur profonde décep¬

tion. Ils ont beaucoup semé, ils ont très peu récolté. On leur a demandé un gros effort, ils l'ont accompli... et se sont trouvés Gros Jean comme devant. Pour¬

tant, plusieurs d'entre eux avaient déjà fait l'expérience du Tir fédé¬

ral, et presque tous celles de la fête des musiques, des catholiques et des yodleurs. Et quelle est cette expérience ? C'est que ces fêtes populaires n'ont strictement aucune valeur pour le commerce, sauf pour l'alimentation. La tra¬

dition a été respectée pendant la semaine du huit centième. Les gens ont beaucoup dépensé, pour boire, manger, s'amuser, et c'est tout. C'est tout et c'est bien re¬

grettable, car il est vraisemblable qu'on ne les y reprendra plus, les commerçants, à la prochaine oc¬

casion.

Cela ne les empêche pas, d'ail¬

leurs, de garder malgré tout un bon souvenir de ces fêtes auxquel-- les ils ont participé, même s'ils n'ont pas vendu grand-chose. On ne peut pas toujours vendre. Il faut aussi, de temps en temps, savoir se détendre. Et pour s'être détendu, alors oui, on s'est dé¬

tendu.

Ii« cortège du huit centième anniversaire de Fri bourg restera gravé dans la mémoire de ceux qui l'ont vu, et il leur apparaîtra pendant longtemps comme un des plus beaux spectacles aux¬

quels il leur ait été donné d'assister. Voici, à ce cortège, un officier supérieur fribourgeois, le colonel Roch de Diesbach, incarnant un de ses ancêtres, le brigadier François de Diesbach de Belleroche, commandant de l'illustre régiment de Diesbach, au service de la France.

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2 FRIBOURG-ILLUSTRÉ Juillet 1957 M. Arthur Loup

A 67 ans, après une longue maladie, M. Arthur Loup est mort à La Tour-de-Trême.

Instituteur à l'activité rayon¬

nante, il sut donner une vie intense aux sociétés diverses dont il s'occupait. Apiculteur, il était le plus fin connaisseur du canton de la vie des abeilles.

Mme Jeanne

C'est avec consternation que la population de Fribourg a appris le décès, survenu à la clinique après une pénible ma¬

ladie, de Mme Jeanne Bürgler, née Ortelli, épouse de M. Char¬

les Bürgler, agent général de la Nationale Suisse à Fribourg et président de la section locale de l'Union des voyageurs de commerce. La défunte n'avait que 48 ans.

Dr. Adolphe Treyer

C'est à l'âge de 86 ans qu'est subitement décédé le doyen du corps médical fribourgeois, le Dr Adolphe Treyer. Valaisan d'origine, il a passé toute sa vie à Fribourg, consacrant prin¬

cipalement ses forces à la lutte contre la tuberculose et au dé¬

veloppement de l'hôpital canto¬

nal dont il fut chef de l'inaugu¬

ration en 1952. (Photo Rast)

M. Louis Heimo

Après une' longue et pénible maladie, M. Louis Heimo est décédé à Fribourg dans sa 53e année. C'était une figure sym¬

pathique qui faisait partie de la vie du quartier du Bourg où on le rencontrait chaque jour, exerçant son métier de laitier.

Il laisse le souvenir d'un com¬

merçant honnête, serviable et travailleur.

M. Louis Ecoffey M. Joseph Terreaux M. Ernest Fragnière M. Nicolas Gex

A Villars-sous-Mont est dé¬

cédé un citoyen des plus méri¬

tants, M. Louis Ecoffey. Il avait 67 ans et avait supporté chré¬

tiennement les affres d'une longue maladie. Tout dévoué aux intérêts de son village, M. Ecoffey avait été juge de paix, syndic, président de pa¬

roisse. (Photo Glasson)

Tertiaire de Saint François, M. Terreaux est décédé à La Joux à l'âge de 62 ans. Père de famille exemplaire, plein de cœur, il était très attaché à sa terre. Pourtant les épreuves ne lui furent pas épargnés, et il avait été durement frappé par l'incendie qui, en une nuit, dé¬

truisit sa ferme et le travail de toute sa vie.

Fils de M. Louis Fragnière, boucher à Echarlens, le défunt n'avait que 18 ans. Se desti¬

nant à la carrière de vétérinai¬

re, il était entré au collège St-Michel, mais il dut inter¬

rompre ses études pour raison de santé. Il est mort après avoir courageusement supporté les souffrances d'une année de maladie. (Photo Rast)

La maladie seule avait eu raison de cet homme entrepre¬

nant et dynamique qui se trou¬

vait, grâce à ses qualités, à la- tête d'une entreprise floris¬

sante. M. Gex était une des personnalités les plus connues et les plus aimées de Bulle et de la Gruyère. Il s'est éteint après une longue maladie, à l'âge de 65 ans. (Photo Glasson) M. Jacques Clerc Mlle Solange Fontana M. Raphaël de Gottrau M. Alfred Tacchini

sr.

Figure très populaire de la ville, M. Jacques Clerc, maga¬

sinier à l'Etat, est mort à 52 ans. C'est à la veille du 800me anniversaire, alors qu'il déco¬

rait la maison qu'il habitait, qu'il fit une chute et se tua.

Chacun regrette cet homme dévoué et compatit au chagrin de sa nombreuse et belle fa¬

mille.

Elle avait 22 ans. La vie s'ou¬

vrait devant elle. Elle était fiancée. En se rendant à son travail, à la fabrique de Con¬

densateurs, elle fut renversée par un cycliste. Souffrant d'une fracture du crâne, elle fut conduite à l'hôpital où elle mourut. Cette mort tragique a plongé dans la consternation tous ceux qui connaissaient Mlle Solange Fontana.

(Photo Macherel)

Ingénieur, diplômé de l'Ecole Polytechnique fédérale, M. de Gottrau avait été pendant des années inspecteur des forêts.

Il fut pris d'un malaise en rou¬

lant et se jeta contre un mur.

Une fracture qui paraissait bénigne suffit à l'enlever à l'affection des siens.

Le défunt, né en 1880, était une des figures les plus popu¬

laires de la ville, et il était de cette race de constructeurs qui font une cité. La ville et le canton doivent à cet entre¬

preneur quelques-uns de leurs ouvrages les plus importants.

C'est donc une grande recon¬

naissance qui se mêle au re¬

gret que chacun a éprouvé à la nouvelle de cette disparition.

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Il faut, dans la construction de nos routes, tenir compte du fait que le véritable nœud routier touristique du canton est B UIL E

Maintenant, le problème des autoroutes est posé. Malgré l'op¬

position très nette de certains mi¬

lieux, malgré les déclarations mi- figue mi-raisin d'un conseiller fé¬

déral dont les idées auraient peut- être pu être admises juste après la guerre de 14, on va vers la réalisation des autoroutes, et l'on peut admettre que notre généra¬

tion les verra.

Mais dès qu'on empoigne ce problème, dans quelque partie du pays que ce soit, on s'aperçoit que sa solution n'est pas simple, et qu'elle est liée à une foule de facteurs divers dont il faut tenir compte.

Nous avons vu déjà, dans de précédents reportages, la question de la route du soleil et celle de l'autoroute qui doit passer au nord de notre canton. Nous voulons examiner aujourd'hui, parce qu'elle est d'une extrême importance dans le complexe de nos futures grandes routes, la position de la ville de Bulle.

C'est un fait : l'autoroute des quatre lacs — que nous vous avons présentée le mois passé — avec ses quarante kilomètres de route-digue courant le long des grèves fribourgeoises et vaudoi- ses du lac de Neuchâtel, a pris place d'emblée, et solidement, parmi tous les projets dé tracés d'autoroutes. L'idée de placer une route dans le lac pouvait surpren¬

dre de prime abord. Elle a surpris.

Mais ceux qui se sont donné la peine d'examiner sérieusement toutes les données du problème, qui ont pesé objecti/ement les avantages et les désavantages du

moins conventionnel des tracés, se sont rendus à l'évidence. Ont été captivés ceux dont la largeur de vue accepte comme réalisable une idée qui peut paraître déraison¬

nable. Totalement ignoré hier, le projet d'autoroute des quatre lacs a déjà rencontré l'adhésion enthou¬

siaste de nombreuses personnes.

C'est un commencement, et c'est encourageant. Ce mouvement d'ad¬

hésion ira-t-il jusqu'à emporter la décision ? Peut-être oui, peut-être non. L'avenir n'est pas à nous.

Cependant, comme la terre, no¬

tre système routier fribourgeois a deux pôles : le nord et le sud. Le nord, c'est l'autoroute des quatre lacs. Le sud, c'est le tronçon gruérien de la route du soleil et, dans ce ttonçon, c'est la ville de Bulle, notre capitale méridionale, le grand nœud routier touristique du canton.

On vient, à l'occasion du huitiè¬

me centenaire de Fribourg, de se gaver d'histoire. On a vu les cou¬

leurs et le panache, et ce fut ma¬

gnifique. Mais l'histoire ne naît pas spontanément. Elle a aussi ses raisons et ses causes. Or, si l'on remonte aux causes, si l'on se rapporte à ce qui est perma¬

nent, à ce qui agit constamment, et aujourd'hui encore sur le destin d'un pays et d'un peuple, on trou¬

ve la route. Disons mieux, la voie.

Les Zaehringen nos ancêtres, gens de bon sens, ont cherché le cheminement le plus court et le plus sûr du nord au sud, c'est- à-dire de l'Allemagne à l'Italie, par le Grand-St-Bernard. Ayant trouvé ce passage, ils l'ont proté¬

gé, et Fribourg est une de ces villes de protection. Comme cela se faisait à l'époque, des relais

ont été installés, tous les dix kilo¬

mètres environ, quand la configu¬

ration du terrain s'y prêtait. Et ces relais, de Fribourg en direc¬

tion du Grand-St-Bernard, eurent noms Farvagny, Avry - devant - Pont, Sâles, Semsales, Vevey.

Voyez comme on retrouve la rou¬

te du soleil. Mais les Zaehringen ne purent garder cette ligne. Ils en furent rejetés par les évêques de Lausanne, dont jle rôle fut extrêmement important dans la chrétienté des XII et XTTTme siè¬

cles. La cathédrale de Lausanne, consacrée en présence du pape et de l'empereur vers 1270 est un témoin de l'importance de ce rôle.

La ville de Bulle également, cité des princes-évêques de Lausanne, qui fut plantée au carrefour de plusieurs vallées, non pour en interdire le passage — ce fut là le rôle de Gruyères — mais pour en faciliter le trafic. Est-il, encore aujourd'hui, une ville de Suisse occidentale qui soit plus «marché»

que Bulle ? Certes non. Et cela est naturel, et cela, nos ancêtres l'avaient compris. La ville de Bulle est située dans une plaine alpestre suffisamment vaste pour permettre un grand développe¬

ment urbain, à une altitude rela¬

tivement basse, sous le ciel le plus ensoleillé du canton. Il est clair que ces conditions locales natu¬

relles sont des plus favorables.

Entendons-nous bien. La situation 4e Bulle est idéale de nos jours pour le commerce et le tourisme.

Non pas pour le grand trafic.

C'est comme le centre d'une roue où aboutissent tous les rayons.

On s'arrête à Bulle. Et justement le grand trafic, le trafic lourd, ne s'arrête pas.

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photos de cette page, de vraies autoroutes modernes ? Celles-ci existent aux Etats-Unis.

Et maintenant regardons la carte.

Bulle se trouve à un passage obligé au nord des préalpes. Sur le plus court chemin de la Riviera vaudoise à la ré¬

gion touristique Oberlandaise, ou, si l'on préfère, de Lausanne à Lucerne-Zurich (par le Brunig) et encore de Lausanne à Lugano (par le Susten et le Gothard) et encore, pour se mettre à la réelle dimension des routes modernes, de la Riviera française à l'immense pays tou¬

ristique de la Bavière allemande. Or c'est à Bulle, située sur ce croissant touristique, au pied des premiers obsta¬

cles alpins d'envergure (le Jaunpass), que vient croiser, et sur un tronçon d'une vingtaine de kilomètres, se con¬

fondre, la route nord-sud du Grand- St-Bernard : de Bâle ou Zurich-Berne- Bulle-Châtel-St-Denis-Vevey-le Grand- St-Bernard ; et Bulle-Jaunpass-Zwei- simmen-Je Rawib-Sion-le Simplon. Et Bulle - Montbovon - Château-d'Oex - le Sanetsch - Sion - le Simplon. (Voir à ce propos notre carte en page 6.)

C'est la chance de Bulle. Faire juste et grand, en ce moment fatidique, dé¬

terminera son sort économique pour plusieurs siècles.

Il faudra évidemment liquider la posi¬

tion devenue intenable des chemins de fer à voie étroite. Commencer par les tronçons sans trafic, et par conséquent horriblement coûteux, tel le Bulle - Montbovon. A remplacer par une route large, reliant la Gruyère fribourgeoise à la Gruyère vaudoise. Et réaliser en même temps ce que tout le monde pré¬

conise aujourd'hui : le circuit routier de l'Inthiamon : Gruyère - Montbovon avec retour par Lessoc, Grandvillard - Esta- vannens, et service d'autobus ad hoc !

Il faut réaliser — et la très belle route Charmey - Bellegarde constitue une amorce importante — la jonction été-hiver avec le Simmental par la

« nouvelle » route du Bruch. A conce¬

voir comme route de grand trafic tou¬

ristique, assurant la liaison ouest-est.

Ainsi, Bulle, grand marché agricole, Bulle nœud de trafic, Bulle cité indus¬

trielle, Bulle ville touristique de base, Bulle centre commercial, tout cela la situation providentielle de Bulle permet de l'esquisser et, de par l'énergie des hommes, la grandeur et la fermeté de leur dessein, de le réaliser. '

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Le parc des trolleybus de la Société des tramways de Fribourg s'enrichit de deux nouvelles unités Les trolleybus No 29 et 30 ont

commencé leur carrière en ville de Fribourg. Comme les précé¬

dents, ces véhicules sont de mar¬

que VETRA ; le châssis et la car¬

rosserie proviennent des usines Berliet, à Lyon, où le montage a été effectué. Le moteur est de fabrication Alsthom, de Belfort, et l'appareillage électrique de Vetra.

Le pont arrière à vis sans fin a été livré par la maison Durand, de Nanterre.

La capacité de ces véhicules est de 90 places alors que les pre¬

miers en comportaient 60. La car¬

rosserie, à trois portes latérales, est caractérisée par une très grande surface de glaces avec, à l'avant, un vaste pare-brise pano¬

ramique, muni de dégivreurs à air chaud, facilitant ainsi la vue du conducteur.

Ces nouveaux trolleybus sont plus spécialement destinés à la ligne Vignettaz-Pont des Zaehrin- gen et ils améliorent considérable¬

ment le service, particulièrement aux heures de pointe. L'entrée des voyageurs a lieu par la porte ar¬

rière, et la sortie par la porte médiane ou la porte avant.

Nous avons eu l'occasion d'ap¬

précier le confort de ces véhicules au cours d'un voyage d'inaugura¬

tion. Nous avons cependant remar¬

qué qu'à certains endroits la ma¬

nœuvre de ce long véhicule était délicate, en raison de l'étroitesse de certaines rues la cité, mais surtout à cause 'i -s automobiles que l'on gare de façon absolument fantaisiste dans les goulets les plus étroits. Dans maintes cir¬

constances, les conducteurs de trolley doivent littéralement faire de l'acrobatie à cause de la négli¬

gence des autres usagers de la route. Il semble pourtant qu'un service public comme celui des trolleybus soit en droit de pouvoir remplir sa fonction sans faire ap¬

pel à chaque seconde à la virtuo¬

sité des wattmen. Un peu de com¬

préhension de la part des auto- mobiUstËS faciliterait certaine¬

ment les choses.

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FRIBOTJRG-ILLUSTRÊ Juillet 1957

cinmuerscure

frtbourq L'affiche du 8me centenaire de Fribourg a été exécutée dans l'atelier de publicité de M. René Dessonnaz, à Fribourg, et elle a été imprimée en quatre couleurs. Elle représente le duc Berchtold à cheval, selon le sceau déposé aux archives de Zurich. Pour les besoins publicitaires de l'affiche, le dessin a été interprété et traité graphiquement dans une technique

vigoureuse.

jourd'hui s'en souviennent parfai- déjà annoncés pour en assurer la tement. Elle avait même lieu dans réussite. H suffit maintenant que le parc de la Poya. Il paraît rela¬

tivement simple de la faire revi¬

vre. Des citoyens dévoués se sont

la direction des écoles donne son accord, et l'on ne voit pas ce qui pourrait l'empêcher de le faire.

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1 REVIVEZ AVEC NOUS

LES FETES DU HUIT CENTIEME Notre ambition est de vous faire que les petits péchés roses sont revivre, par l'image, ces fêtes du bien agréables. Puisse-t-il s'en huitième centenaire de Fribourg souvenir à une prochaine occasion, dont le souvenir restera long- Outre les fêtes de quartiers, temps dans les mémoires. Si tout les « hauts-lieux » de ce huitième n'a pas joué parfaitement dans centenaire ont été le cortège du l'organisation, le peuple, au fond, 16 juin, mis en scène par M. le n'en a rien su, et c'est là l'essen- conseiller d'Etat Pierre Glasson,

/ tiel. Le peuple a eu le plaisir qu'on son adjoint M. de Buman et l'au- iui avait promis et il a vraiment teur des maquettes M. Grisjean, été en liesse pendant huit jours. ainsi que la fête des enfants, dans Si les manifestations officielles le magnifique parc de la Poya.

n'ont pas attiré la grande foule, Elle était vraiment splendide, cet- les fêtes de quartiers, en revan- te fête des enfants, et l'on sou¬

che, ont connu une animation haite vivement qu'on n'en reste extraordinaire, et le Fribourgeois pas là. Tous les cantons, ou pres- déchaîné offrait un spectacle réel- que ont leur fête de fin d'année lement sensationnel. Il a appris scolaire. Pourquoi Fribourg n'au- que, contrairement à ce qu'on rait-il pas la sienne. D'ailleurs, veut lui faire croire dès l'enfance, cette fête existait autrefois à Fri- le plaisir est une chose gaie, et bourg, et les quinquagénaires d'au-

i>'vv L'organisation des fêtes était placée sous la présidence de M. le syndic Bourgknecht qui prononce ici le discours d'ouverture.

Pendant la cérémonie d'ouverture des fêtes, M. le conseiller fédéral Chaudet et M. le conseiller d'Etat Ducotterd.

Dans le cortège, M. Pierre Blancpain, de Fribourg, n'avait-il pas fière allure ?

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Juillet 1957 FBIBOÜBG-ILLUSTBt

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Le conseiller d'Etat Pierre Glasson (la main sur le poteau) ayant k sa droite son adjoint M. de Buman,

regarde passer « son » cortège.

Qui eût cru que les fa rouches grenadiers d'au trefois portaient des jar

retelles t

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Le sourire gracieux de l'aristocratie au peuple de Fribourg.

Reconnaissez-vous dans le beau cavalier de gauche, le sympathique boucher M. Baeris- wyl î (Suite du reportage du 800me en

pages 12, 13 et 16.)

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La fête des enfants, qui s'est déroulée dans le parc de la Poya, a probablement été la manifestation la plus sympathique des fêtes du huitième centenaire.

Et allons faire un petit tour sur les chevaux de bois.

Le soleil était chaud, au parc de la Poya. La famille boit en chceur.

Même les enfants s'intéressent au pont du Gottéron.

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Guerriers farouches et juvéniles au cortège de la fête des

enfants. Même pour une fête patriotique, l'exotisme n'est pas exclu.

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SI jeune, et déjà évêque ! M. le syndic Bourgkneeht apprécie aussi une bonne bière.

Une figure sympathique et souriante à la fête des enfants : M. le chanoine Noël, leur ami.

Cet homme, Marcel Chasset, fut à la tâche avec le sourire pendant toutes

les fêtes.

Si le temps fut quasi miraculeux pour le grand cortège du 16 juin, il fut franchement détestable pour le cortège des villes zaehringien- nes. Mais il fut admirable pour la fête des enfants. Il nous reste à dire que, d'une manière générale, le peuple a été très satisfait de son huitième centenaire, et nous pensons pouvoir remercier en son nom tous ceux qui ont œuvré, sou¬

vent dans des conditions difficiles, pour la réussite des différentes manifestations, avec une mention toute particulière au secrétaire général de l'organisation, M. Ro¬

main de Meyer, qui semble avoir tout le talent nécessaire pour faire apprécier Fribourg à ses habitants et au monde touristique.

(Suite du reportage en page 16) Le cortège passe devant le Christ

de la Poya.

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14 FRIBOUR6-ILLTJSTBÊ Juillet 1957

Le café de la Grand'Fontaine rénové

vous attend dans sa fraîcheur accueillante Les uns après les autres, les établissements publics se trans¬

forment et se modernisent. Et il semble que tous les tenanciers aient trouvé le secret qui leur permet de réussir leur transfor¬

mation. Cela n'est pourtant pas facile, car chaque pinte a son cachet qu'il importe de conser¬

ver.

Ainsi en était-il pour le café de la Grand'Fontaine que dirige M.

Richoz. Comment ,cet établisse¬

ment assez modeste d'allure, connu de tout un chacun, pouvait-il être rénové tout en restant le café de la Grand'Fontaine ? Comment, je n'en sais rien, mais en tout cas cela s'est fait. Tout est changé, et pourtant c'est toujours le café

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de la Grand'Fontaine, avec sa grande salle où l'on a tout de suite l'impression d'être en famille, avec sa clientèle d'habitués qui ont retrouvé leurs places favori¬

tes. Tout est neuf, tout est mo¬

derne, tout est beau, mais rien n'est tape à l'œil, rien n'est agres¬

sif.

Mais il faut, si vous ne le con¬

naissez déjà, que je vous dise l'avantage principal du café de la Grand'Fontaine. Ça peut vous être utile par ces affreuses chaleurs.

C'est que c'est probablement le café le plus frais de la ville. Y rester un moment fait beaucoup plus de bien qu'une longue station à la plage. Ce que c'est agréable, cette fraîcheur naturelle !

PHOTOS MARC LORSON

(15)

Juillet 1957 FRIBOURG-ILLUSTRÉ 15

Théâtre suisse en faveur de la Hongrie Un groupe d'amateurs romands

de Berne, sous la direction de Mlle Herking, a donné dans diffé¬

rentes villes, y compris Fribourg, des représentations d'Antigone, au profit des œuvres de secours

pour les Hongrois. On voit ici, à gauche, M. Jean G. Digier, dans le rôle de Créon, et, ci-dessous, Mlle Christiane Jaeger dans le rôle d'Antigone et M. Bernard Jaeger dans celui de Hémon.

te?

Deux organisateurs dévoués de ce tournoi, MM. Paul Robert et

Adrien Wuillemin.

A*

* ^

& V

-*r L'entrée des linalistes fribour- geois sur le terrain, sous la con¬

duite de Gœtschmann, capitaine, et Pugin, gardien.

Le sympathique gardien du stade, Yoki Strebel, aide à quitter le terrain un Frlbourgeois blessé,

l'inspecteur Masset.

UNION DE BANQUES SUISSES GRANDS - PLACES

FRIBOURG

La banque au servie«

de tous

(16)

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X. .M

Va

A la fête du quartier de Pérolles, la musique de Guin s'est produite.

rima

(A gauche) Au cortège du 28 juin, le tambour

de Berne.

Les femmes les plus charmantes servaient le cham¬

pagne pendant le 800me, de gauche à droite : Mmes Meyer, Glasson, Geissmann et

Morand!.

Au cortège des villes zaehringiennes, le lanceur de drapeau travaille malgré la pluie.

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