Août 2012
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Alzheimer et les autres formes de démence altèrent les capacités cognitives dans leur ensemble : mé- moire à court terme, orientation dans le temps et l’espace, planification, organisation, compréhension de l’écrit et des chiffres, maniement des appareils, mais aussi les aptitudes pratiques de la vie quoti- dienne et la mobilité. Les troubles et les besoins se modifient en cours de maladie, alors que la capacité d’apprendre décline.
Ces altérations entraînent des difficultés, voire des dangers dans la vie quotidienne. Aussi, les moyens auxiliaires peuvent-ils apporter des améliorations si- gnificatives dans les domaines suivants :
� Tenir ses rendez-vous
� Trouver ses clés
� Prendre ses médicaments régulièrement et ponc- tuellement
� Faire usage du téléphone
� Sécuriser la cuisinière et prévenir les incendies
� Se déplacer librement tout en restant localisable
� Eviter les chutes
� Alerter les secours
� Permettre l’accès au logement, même en cas de portes verrouillées.
Le recours aux moyens auxiliaires permet de favori- ser la qualité de vie, l’autonomie et la sécurité des personnes atteintes d’Alzheimer et de simplifier les soins et l’accompagnement.
IB 163 F 29
Des moyens auxiliaires pour simplifier le quotidien
Les personnes atteintes d’Alzheimer peuvent rester actives et indépendantes plus longtemps grâce à certains moyens auxiliaires,
dispositifs ou appareils. Ils aident à conserver les capacités de la personne, facilitent l’accompagnement et favorisent la qualité de vie de toutes les personnes concernées. La gamme des moyens auxiliaires disponibles s’élargit constamment. En voici un petit choix.
Critères orientant le choix
Les questions suivantes méritent d’être clarifiées :
� L’outil répond-il aux besoins de la personne ainsi qu’à ceux des proches et des soignants ?
� La personne peut-elle apprendre à utiliser cet outil afin de s’en servir de façon autonome ? Ou est-il préférable d’utiliser un appareil qui ne nécessite pas sa participation ?
� Faut-il prévoir une période d’apprentissage et d’adaptation ?
� L’aide de proches ou de tiers est-elle indispensable à l’usage et au bon fonctionnement de l’appareil (en particulier pour les appareils électroniques) ?
� Un service après-vente assure-il conseil et as sis- tance ?
� Peut-on éventuellement louer l’appareil ?
Les solutions les plus simples sont souvent les meil- leures. Grâce à leurs connaissances en la matière, les ergothérapeutes sont de bon conseil. Dans la mesure du possible, les parties prenantes (malade, proches et /ou professionnels) devraient se concerter avant toute décision d’achat.
Il est important que la personne ait suffisamment de temps pour se familiariser avec les moyens auxi- liaires choisis.
La démence au quotidien
Août 2012
Vous trouverez ci-après quelques outils destinés à remédier à différentes situations problématiques.
Veuillez vous référer à la feuille annexe pour les pho- tos et au Téléphone Alzheimer pour toute information relative aux fournisseurs.
S’orienter dans le temps
Les montres calendrier (analogiques ou numériques), indiquant le jour de la semaine et la date, favorisent l’orientation. On peut souvent adapter la langue. Lors du choix, il faut vérifier si le malade arrive mieux à lire un cadran à aiguilles (de préférence muni de chiffres arabes plutôt que romains ou de simples traits) ou un affichage numérique. Les jours de la semaine doivent figurer en toutes lettres, les abréviations n’étant sou- vent plus comprises.
Retrouver les objets
Retrouver des objets est plus facile si le contenu des armoires, tiroirs, etc. y est clairement affiché. Testez pour voir si le malade comprend mieux l’écrit, les photos ou les dessins. Les pictogrammes ne sont généralement plus compris. On peut aussi enlever les portes des armoires ou les remplacer par des portes transparentes.
Pour retrouver ses clés ou d’autres objets, il existe des trouve-clés ou localisateurs d’objets qui s’at- tachent par ex. au trousseau et qui répondent à un signal électronique. On peut aussi fixer un étui à clés muni d’un dérouleur à la ceinture ou au sac.
Se souvenir de prendre ses médicaments
L’outil le plus courant est le pilulier à médicaments pour une semaine. Il est subdivisé en unités journa- lières munies à chaque fois de quatre cases corres- pondant aux heures de prise. Le proche ou le soi- gnant peut ainsi préparer la boîte à l’avance.
Différents moyens permettent de rappeler à la personne l’heure de prise : un coup de téléphone d’un proche ou d’un service téléphonique payant, ou encore un rappel électronique tel que :
� L’aide-mémoire vocal : un petit appareil qu’on porte autour du cou. Il émet un son aux heures programmées. Cela rappelle au malade de presser sur un bouton qui déclenche une communication vocale.
� Montres-alarme : avec l’alarme, le nom du médi- cament à prendre s’affiche sur le cadran.
Si la prise régulière de médicaments ne peut plus se faire par ces moyens, il semble indiqué de mettre en place des visites de l’Aide à domicile.
Sécuriser la cuisinière et prévenir les incendies Pour prévenir les incendies, il existe des systèmes de sécurité pour cuisinières : en cas de surchauffe, la cuisinière s’éteint automatiquement. Selon l’autono- mie de la personne, il y a d’autres options : l’installa- tion d’une horloge programmable ou d’un interrup- teur central. Il est aussi concevable de ne garder qu’une bouilloire électrique et un four à micro-ondes.
Des détecteurs de chaleur et des alarmes gaz n’ont de sens que s’il y a quelqu’un dans la maison qui sache réagir. Il existe également des fers à repasser qui s’arrêtent automatiquement en cas d’oubli.
Faciliter l’usage du téléphone
Il existe des téléphones fixes à grosses touches, avec des numéros programmables, voire avec des touches affichant la photo de l’interlocuteur. Les téléphones mobiles pour seniors ont souvent une touche d’ur- gence intégrée.
Informer les proches
Idéalement, les personnes atteintes de démence de- vraient porter sur eux un document indiquant leur identité ainsi que les coordonnées d’un proche, par ex. une carte Alzheimer de l’Association Alzheimer Suisse ou encore une carte de visite. L’Association propose également un bracelet en vinyle sur lequel ces informations peuvent être inscrites.
Présentation des moyens auxiliaires
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Localiser la personne
Les appareils de localisation GPS (système de gui- dage par satellite) permettent de retrouver une per- sonne perdue. Ces appareils existent sous forme de bracelet, de boîtier à fixer à la ceinture ou encore de téléphones simplifiés avec un répertoire program- mable et un numéro d’urgence. Certains appareils permettent de parler à la personne sans qu’elle ait à appuyer sur une touche.
La localisation peut se faire par les proches depuis un ordinateur ou un smartphone (par ex. iPhone) ou être déléguée à une centrale des urgences. On peut également déterminer une zone de sécurité (« Geo- fencing »). Quand le périmètre est franchi, le proche est averti par SMS.
Porter secours sans tarder
Un système d’alarme (ou d’appel) peut augmenter la sécurité à la maison en avertissant la personne soi- gnante par une alarme (lumineuse ou sonore) ou par SMS quand le malade se lève ou quitte le domicile.
Cela peut se faire grâce à un tapis équipé de senseurs ou à des détecteurs placés près de la porte. Parfois, un simple carillon suspendu peut faire office de si- gnal sonore à l’ouverture de la porte.
Appels d’urgence
Les téléphones mobiles pour seniors, avec appel d’urgence ou numéro d’urgence de la Croix-Rouge conviennent aux personnes en début de maladie quand elles sont encore en mesure d’actionner l’alarme.
Accéder au logement
On peut faire installer un cylindre de serrure spécial avec une fonction de sécurité qui permet d’ouvrir les portes de l’extérieur, même s’il y a une clé dans la serrure à l’intérieur.
Se déplacer
De nombreux moyens auxiliaires peuvent faciliter la mobilité :
� Barres d’appui ou poignées (par ex. pour la salle de bain)
� Siège de douche, planche de bain, voire lift de bain facilitent l’hygiène corporelle.
� Un déambulateur permet de conserver la mobilité tout en augmentant la sécurité. Dans certains cas, un monte-escaliers (lift d’escalier) peut être extrê- mement utile.
� Un coussin ou disque pivotant simplifie les trans- ferts, par exemple pour monter dans la voiture et en descendre.
� Un fauteuil releveur améliore la mobilité tout en réduisant le risque de chute.
� A la maison aussi, fauteuils roulants et lits médica- lisés facilitent les soins et offrent plus de sécurité. Ils peuvent se louer.
Toilettes
Divers moyens auxiliaires facilitent la visite aux toi- lettes :
� Rehausseurs de W.C.
� Veilleuses avec détecteur de mouvement
� Chaise percée à côté du lit ; pour les hommes uri- nal ou urinoir mobile
� W.C. avec douche incorporée pour faciliter la toi- lette intime : sur pression d’un bouton, un jet net- toie à l’eau tiède, puis le séchage se fait avec un foehn à air chaud. Cet équipement peut être adapté aux WC existants ou former une unité complète.
Voir et entendre
Il est important de remédier autant que possible aux déficiences de la vue et de l’ouïe. Adaptez régulière- ment les lunettes et appareils auditifs et entretenez- les.
Vous trouverez d’autres suggestions dans notre fiche d’information « Adaptation du logement ».
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Vous trouverez ci-après quelques outils destinés à remédier à différentes situations problématiques.
Veuillez vous référer à la feuille annexe pour les pho- tos et au Téléphone Alzheimer pour toute information relative aux fournisseurs.
S’orienter dans le temps
Les montres calendrier (analogiques ou numériques), indiquant le jour de la semaine et la date, favorisent l’orientation. On peut souvent adapter la langue. Lors du choix, il faut vérifier si le malade arrive mieux à lire un cadran à aiguilles (de préférence muni de chiffres arabes plutôt que romains ou de simples traits) ou un affichage numérique. Les jours de la semaine doivent figurer en toutes lettres, les abréviations n’étant sou- vent plus comprises.
Retrouver les objets
Retrouver des objets est plus facile si le contenu des armoires, tiroirs, etc. y est clairement affiché. Testez pour voir si le malade comprend mieux l’écrit, les photos ou les dessins. Les pictogrammes ne sont généralement plus compris. On peut aussi enlever les portes des armoires ou les remplacer par des portes transparentes.
Pour retrouver ses clés ou d’autres objets, il existe des trouve-clés ou localisateurs d’objets qui s’at- tachent par ex. au trousseau et qui répondent à un signal électronique. On peut aussi fixer un étui à clés muni d’un dérouleur à la ceinture ou au sac.
Se souvenir de prendre ses médicaments
L’outil le plus courant est le pilulier à médicaments pour une semaine. Il est subdivisé en unités journa- lières munies à chaque fois de quatre cases corres- pondant aux heures de prise. Le proche ou le soi- gnant peut ainsi préparer la boîte à l’avance.
Différents moyens permettent de rappeler à la personne l’heure de prise : un coup de téléphone d’un proche ou d’un service téléphonique payant, ou encore un rappel électronique tel que :
� L’aide-mémoire vocal : un petit appareil qu’on porte autour du cou. Il émet un son aux heures programmées. Cela rappelle au malade de presser sur un bouton qui déclenche une communication vocale.
� Montres-alarme : avec l’alarme, le nom du médi- cament à prendre s’affiche sur le cadran.
Si la prise régulière de médicaments ne peut plus se faire par ces moyens, il semble indiqué de mettre en place des visites de l’Aide à domicile.
Sécuriser la cuisinière et prévenir les incendies Pour prévenir les incendies, il existe des systèmes de sécurité pour cuisinières : en cas de surchauffe, la cuisinière s’éteint automatiquement. Selon l’autono- mie de la personne, il y a d’autres options : l’installa- tion d’une horloge programmable ou d’un interrup- teur central. Il est aussi concevable de ne garder qu’une bouilloire électrique et un four à micro-ondes.
Des détecteurs de chaleur et des alarmes gaz n’ont de sens que s’il y a quelqu’un dans la maison qui sache réagir. Il existe également des fers à repasser qui s’arrêtent automatiquement en cas d’oubli.
Faciliter l’usage du téléphone
Il existe des téléphones fixes à grosses touches, avec des numéros programmables, voire avec des touches affichant la photo de l’interlocuteur. Les téléphones mobiles pour seniors ont souvent une touche d’ur- gence intégrée.
Informer les proches
Idéalement, les personnes atteintes de démence de- vraient porter sur eux un document indiquant leur identité ainsi que les coordonnées d’un proche, par ex. une carte Alzheimer de l’Association Alzheimer Suisse ou encore une carte de visite. L’Association propose également un bracelet en vinyle sur lequel ces informations peuvent être inscrites.
Présentation des moyens auxiliaires
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Localiser la personne
Les appareils de localisation GPS (système de gui- dage par satellite) permettent de retrouver une per- sonne perdue. Ces appareils existent sous forme de bracelet, de boîtier à fixer à la ceinture ou encore de téléphones simplifiés avec un répertoire program- mable et un numéro d’urgence. Certains appareils permettent de parler à la personne sans qu’elle ait à appuyer sur une touche.
La localisation peut se faire par les proches depuis un ordinateur ou un smartphone (par ex. iPhone) ou être déléguée à une centrale des urgences. On peut également déterminer une zone de sécurité (« Geo- fencing »). Quand le périmètre est franchi, le proche est averti par SMS.
Porter secours sans tarder
Un système d’alarme (ou d’appel) peut augmenter la sécurité à la maison en avertissant la personne soi- gnante par une alarme (lumineuse ou sonore) ou par SMS quand le malade se lève ou quitte le domicile.
Cela peut se faire grâce à un tapis équipé de senseurs ou à des détecteurs placés près de la porte. Parfois, un simple carillon suspendu peut faire office de si- gnal sonore à l’ouverture de la porte.
Appels d’urgence
Les téléphones mobiles pour seniors, avec appel d’urgence ou numéro d’urgence de la Croix-Rouge conviennent aux personnes en début de maladie quand elles sont encore en mesure d’actionner l’alarme.
Accéder au logement
On peut faire installer un cylindre de serrure spécial avec une fonction de sécurité qui permet d’ouvrir les portes de l’extérieur, même s’il y a une clé dans la serrure à l’intérieur.
Se déplacer
De nombreux moyens auxiliaires peuvent faciliter la mobilité :
� Barres d’appui ou poignées (par ex. pour la salle de bain)
� Siège de douche, planche de bain, voire lift de bain facilitent l’hygiène corporelle.
� Un déambulateur permet de conserver la mobilité tout en augmentant la sécurité. Dans certains cas, un monte-escaliers (lift d’escalier) peut être extrê- mement utile.
� Un coussin ou disque pivotant simplifie les trans- ferts, par exemple pour monter dans la voiture et en descendre.
� Un fauteuil releveur améliore la mobilité tout en réduisant le risque de chute.
� A la maison aussi, fauteuils roulants et lits médica- lisés facilitent les soins et offrent plus de sécurité.
Ils peuvent se louer.
Toilettes
Divers moyens auxiliaires facilitent la visite aux toi- lettes :
� Rehausseurs de W.C.
� Veilleuses avec détecteur de mouvement
� Chaise percée à côté du lit ; pour les hommes uri- nal ou urinoir mobile
� W.C. avec douche incorporée pour faciliter la toi- lette intime : sur pression d’un bouton, un jet net- toie à l’eau tiède, puis le séchage se fait avec un foehn à air chaud. Cet équipement peut être adapté aux WC existants ou former une unité complète.
Voir et entendre
Il est important de remédier autant que possible aux déficiences de la vue et de l’ouïe. Adaptez régulière- ment les lunettes et appareils auditifs et entretenez- les.
Vous trouverez d’autres suggestions dans notre fiche d’information « Adaptation du logement ».
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Association Alzheimer Suisse Rue des Pêcheurs 8E 1400 Yverdon-les-Bains
Copyright 2012 by Association Alzheimer Suisse
Rédaction : Markus Meury et l’équipe du Téléphone Alzheimer.
Experts ayant collaboré à la réalisation de cette fiche d’information :
• Brigitte Deschwanden, ergothérapeute dipl. HES, Nidau
• Heike Gauss, infirmière en psychiatrie dipl. HES, Schaffhouse
Considérations éthiques
Lorsqu’on choisit un moyen auxiliaire, voici les ques- tions qui méritent réflexion :
� Le bien de la personne malade est-il au centre de notre préoccupation ?
� Son droit à l’autonomie et la liberté de mouve- ment ont-ils été pris en compte ?
� Quelles sont les mesures de sécurité indispen- sables ? Quels risques peut-on courir pour assurer un maximum de liberté ?
� Le moyen auxiliaire améliore-t-il la qualité de vie de toutes les parties prenantes ?
Il s’agit toujours de peser le pour et le contre et de vérifier régulièrement si le moyen auxiliaire répond encore aux besoins du moment.
Limites des moyens auxiliaires
Les moyens auxiliaires ont aussi leurs limites. En au- cun cas ils ne peuvent ni ne doivent remplacer le contact humain. Pour être utile, il faut généralement que le recours au moyen auxiliaire soit accepté par la personne malade.
Aspects financiers
L’assurance maladie de base ne prend que rarement en charge les moyens auxiliaires. Beaucoup d’assu- rances complémentaires participent cependant aux coûts s’il y a une prescription médicale. Renseignez- vous auprès de votre caisse maladie.
Pour les personnes de moins de 65 ans, l’AI prend en charge une partie des coûts des moyens auxi- liaires ou prête certains produits. Le cas échéant, elle finance l’adaptation du logement en fonction du han- dicap. Renseignez-vous auprès de la FSCMA (voir plus bas). Au-dessus de 65 ans, c’est l’AVS qui par- ticipe aux coûts pour certains moyens auxiliaires comme les loupes, les appareils auditifs et les chaises roulantes.
Pour ceux qui bénéficient des prestations complé- mentaires (PC) à l’AVS ou l’AI, le canton prend en charge une grande partie des coûts ou prête des moyens auxiliaires. Même ceux qui ne reçoivent pas encore de PC peuvent faire valoir ces coûts qui se-
ront pris en compte lors du calcul des droits. Rensei- gnez-vous aussi auprès de Pro Infirmis (au-dessous de 65 ans) ou Pro Senectute (au-dessus de 65 ans).
Les moyens auxiliaires peuvent aussi être déclarés comme frais de maladie ou de handicap sur la décla- ration d’impôts, à moins d’être couverts par une as- surance. Certains fonds peuvent fournir des subsi- des, tel le fonds de soutien financier de l’Association Alzheimer Suisse. Renseignez-vous auprès de l’Asso- ciation Alzheimer.
Fournisseurs et informations complémentaires Pour savoir où se procurer l’un ou l’autre moyen auxi- liaire, consultez le Téléphone Alzheimer ou le site www.alz.ch.
Pour en savoir plus, consultez :
le Téléphone Alzheimer : 024 426 06 06 lundi – vendredi : 8 -12 h et 14 -17 h
l’antenne téléphonique de votre section de l’Association Alzheimer Suisse (sélectionnez le canton sur www.alz.ch)
les Services d’aide et de soins à domicile (www.spitex.ch)
Pro Senectute (www.pro-senectute.ch) la Croix-Rouge suisse (www.redcross.ch) la Fédération suisse de consultation en moyens auxiliaires (www.sahb.ch)
notre fiche d’information « Adaptation du logement »
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Annexe à la fiche d’information
« Des moyens auxiliaires pour simplifier le quotidien »
Vous trouvez ci-après des illustrations photographiques des moyens auxiliaires présentés. Les catégories correspondent en général à celles de la fiche. Vous trouverez les coordonnées des fournisseurs sous www.alz.ch (voir Infothèque -> Moyens auxiliaires). Le téléphone Alzheimer 024 426 06 06 fournit un conseil personnalisé et peut vous envoyer les listes par la poste. A la fin de la fiche figurent quelques informations générales relatives aux fournisseurs.
Cette liste n’est pas exhaustive car le marché évolue en permanence.
4 Etui à clés, à fixer à la ceinture, avec dérouleur
6 Aide-mémoire
vocal
7 8
Téléphone mobile simplifié avec touche d’urgence et touches programmables 9
10
Montre bracelet avec appel d’urgence
11 12
Pilulier à médicaments pour une semaine Disponible dans les pharmacies. Avec une ordonnance, rembour- sement par l’assurance de base de la caisse maladie.
S’orienter dans le temps Sécuriser la cuisinière et prévenir les incendies
1 2
Horloge calendrier numérique
Horloge calendrier analogique
Retrouver les objets
Localisateur d’objets (par ex. de clés)
3
Se souvenir de prendre ses médicaments
Sécurité pour cuisinières électriques avec détecteur de chaleur et interrupteur automatique
Téléphone simplifié et touche d’urgence
Téléphone fixe à grosses touches et touches pro- grammables avec photos
Bracelet téléphone mobile avec appel d’urgence 5
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20 15
13
16
17
Portable simplifié avec localisation GPS, touches programmables et appel d’urgence
21 22
23
18 19
Informer les proches
Carte Alzheimer
14
Bracelet Alzheimer
A commander auprès du
Téléphone Alzheimer ou sur le site www.alz.ch (Infothèque).
Localiser la personne par GPS
Bracelet téléphone mobile avec localisation GPS et appel d’urgence
Carillon suspendu Disponible par ex. sur des marchés et dans des magasins d’artisanat.
Contact de porte / fenêtre et prise avec avertisseur Systèmes d’alarme ou d’appel
Tapis de contact avec senseurs de pression
Système d’alarme pour portes : quand quelqu’un franchit la porte, un signal sonore retentit.
Appareils de localisation GPS (tracker, pas de fonction téléphone), à fixer à la ceinture
Montre bracelet avec localisation GPS
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27 Se déplacer
24
Déambulateur
30 Siège de baignoire pivotant Bain et douche
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Chaise de douche
28 Siège de douche
mural
Disque pivotant de transfert
Fauteuil relax qui aide à se relever
29
Planche de bain
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35 34
WC-douche, système complet
Où se procurer les moyens auxiliaires ?
Les moyens auxiliaires peuvent se louer ou s’acheter, neufs ou d’occasion, aux commerces ou instances suivants :
– magasins et bureaux de moyens auxiliaires (commerces proposant des produits de réhabilitation, d’ortho- pédie, des articles sanitaires)
– dépôts AI (fourniture de moyens auxiliaires AI et marché de l’occasion)
– selon les régions, dans les Centres médico-sociaux, à la Croix-Rouge ou chez Pro Senectute – commerce en ligne (attention : pas de conseil, pas d’essai possible)
Etat août 2012 Toilettes
31
33
Rehausseurs de WC
Chaise percée
32 Urinal
Urinoir mobile pour hommes