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Texte intégral

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EN BONNE COMPAGNIE

UNE INFOLETTRE CONÇUE POUR VOUS PAR DESJARDINS ASSURANCES ENTREPRISES

Édition Hiver 2012

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Les chutes dans les aires intérieures et extérieures

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La gestion des risques liés à la conduite hivernale

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La bonne gestion des risques hivernaux

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Avez-vous adopté une conduite hivernale avec votre véhicule commercial?

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Évitez les chutes avec des conseils qui tombent à point!

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LES CHUTES DANS LES AIRES INTÉRIEURES ET EXTÉRIEURES

L

es chutes représentent la principale cause d’accidents dans plusieurs types d’établissements, y compris les immeubles d’habitation, les résidences pour personnes âgées, les garderies, les lieux publics, les édifices à bureaux, les hôtels et motels ainsi que les restaurants et autres commerces.

Les chutes à l’intérieur sont souvent dues à un recouvrement de plancher en mauvais état, un entretien insuffisant des lieux ou un éclairage inadéquat. À l’extérieur d’un bâtiment, les chutes sont plutôt attribuables à un mauvais entretien des trottoirs, des escaliers, des aires de stationnement et autres aires communes. Les blessures qui en résultent peuvent inclure des entorses, des contusions et des fractures. Afin d’atténuer la possibilité d’être tenu responsable de dommages corporels et poursuivi en responsabilité civile lors de tels incidents, certaines mesures préventives sont à considérer.

UN ÉCLAIRAGE INTÉRIEUR APPROPRIÉ ET SÉCURITAIRE

Un éclairage adéquat en tout temps constitue l’approche préventive de base afin de limiter les risques de chute. Le jour, plusieurs aires intérieures peuvent être correctement illuminées par la lumière naturelle alors que d’autres nécessiteront un éclairage artificiel.

C’est le cas notamment pour les garages, les corridors, les escaliers de secours, les locaux techniques, les entrepôts, les buanderies et les toilettes. Dès la pénombre, un éclairage artificiel doit prendre la relève aux endroits bénéficiant normalement de la lumière du jour, et ce, de façon automatique (minuterie, détection photoélectrique, etc.).

En plus d’un éclairage normal et suffisant des aires publiques intérieures, certains endroits stratégiques doivent bénéficier d’un éclairage de sécurité automatique en cas de panne électrique afin de permettre aux occupants et aux visiteurs de se diriger facilement et sûrement vers les issues et, ensuite, vers l’extérieur de l’immeuble.

Ceci s’effectue habituellement soit par l’installation de dispositifs d’éclairage de sécurité autonomes ou par l’utilisation d’une source énergétique secondaire pour alimenter en électricité une partie de l’éclairage normal du bâtiment et le réseau d’éclairage de sécurité.

Il faut prévoir entre autres un éclairage de sécurité aux endroits suivants :

• Issues

• Principales voies d’accès à l’issue d’une aire de plancher sans cloisons

• Corridors utilisés par le public

LES PLANCHERS ET REVÊTEMENTS DE SOL

Des planchers ou revêtements de sol inappropriés, dénivelés, endommagés ou mal fixés sont responsables d’une bonne partie des chutes causant des blessures corporelles. De nombreuses chutes surviennent aussi dans les entrées des immeubles lorsque la surface du sol est particulièrement glissante par l’accumulation d’eau (pluie, neige, nettoyage, etc.). Souvent, le matériau choisi peut être inapproprié pour un tel endroit où il est normal que le plancher devienne humide, compte tenu de notre climat. On peut donc remédier à cette situation dangereuse en remplaçant ce matériau par un revêtement de sol antidérapant, en rendant le revêtement de sol antidérapant par un procédé efficace ou en le recouvrant par un matériau fixe ou amovible ayant des propriétés antidérapantes comme un tapis de caoutchouc.

Toute dénivellation à la surface d’un plancher constitue aussi un risque de chute potentielle, et ce, indépendamment de son étendue.

Lorsqu’elle fait partie intégrante de l’aménagement, il y a lieu de la rendre bien visible en tout temps, peu importe la luminosité. Dans les autres cas, il faut apporter rapidement les correctifs requis. Pour des revêtements de sol flexibles (tapis, prélart, etc.), il s’agira souvent d’assurer un bon contact avec son substrat soit par une tension suffisante, soit à l’aide de colle ou de fixations.

Quant aux revêtements de sol endommagés, il faut les réparer de façon adéquate lorsque possible. Dans le cas contraire, ils doivent être remplacés en partie ou en totalité, selon le cas.

LES ESCALIERS INTÉRIEURS ET CAGES D’ESCALIERS

Outre l’importance de bien éclairer les escaliers et les cages d’escaliers en tout temps, ils doivent être en bon état, bien entretenus et tenus libres d’objets ou d’articles, afin de prévenir les chutes et d’assurer une évacuation sécuritaire lors d’une situation d’urgence. De plus, l’installation de rampes solides conformes et bien fixées est requise.

Toute marche d’escalier endommagée ou chancelante doit être réparée promptement. Finalement, certaines marches peuvent nécessiter l’installation d’un matériau antidérapant afin de les rendre moins glissantes.

Portons maintenant notre attention aux chutes accidentelles pouvant survenir à l’extérieur du bâtiment. g

INFOLETTRE, HIVER 2012

Les chutes dans les aires intérieures et extérieures

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INFOLETTRE, HIVER 2012

Les chutes dans les aires intérieures et extérieures

L’ÉCLAIRAGE EXTÉRIEUR

Un bon éclairage des passages piétonniers et des stationnements extérieurs facilitera le déplacement des occupants et des visiteurs, tout en réduisant les possibilités de chutes accidentelles. Les dispositifs d’éclairage devraient être allumés du crépuscule à l’aube et être commandés par des cellules photoélectriques ou des minuteries. Il est important de bien entretenir le réseau d’éclairage extérieur et de corriger aussitôt toute anomalie (ampoule brûlée, lampe fracassée, appareillage défectueux, etc.).

LES ESCALIERS EXTÉRIEURS

Les escaliers extérieurs doivent être solides, en bon état et, lorsque requis, munis de rampes conformes et bien fixées. Ils ne doivent jamais être encombrés (déchets, stockage, etc.). Leurs marches doivent être solides, en bon état et présenter des surfaces planes. Les girons doivent avoir une surface antidérapante efficace par temps humide aussi bien que par temps sec. Toute accumulation importante de neige ou de glace doit être enlevée dans les plus brefs délais. Du sable, du sel à déglacer ou toute autre matière convenable doit être répandu sur les marches et les paliers glissants ou en prévision d’une baisse de température sous le point de congélation.

LES TROTTOIRS, PASSAGES PIÉTONNIERS ET STATIONNEMENTS EXTÉRIEURS

Les trottoirs, passages piétonniers et stationnements doivent être plats, en bon état, clairement délimités par des bornes reconnaissables et ne présenter aucun danger de chute ou de dérapage. Il est suggéré de peindre en jaune les marches et les dénivellations brusques. Il faut aussi installer un garde-corps approprié aux endroits problématiques qui représentent des risques de blessures lors de chutes, ce qui pourrait empêcher, par exemple, les piétons de descendre du trottoir pour emprunter un raccourci. Toute accumulation importante de neige ou de glace doit être enlevée le plus tôt possible. Du sable, du sel à déglacer ou toute autre matière convenable doit être répandu sur les trottoirs, passages piétonniers et stationnements glissants ou en prévision d’une baisse de température sous le point de congélation.

En collaboration avec

JEAN-JACQUES FOURNEL, expert-préventionniste

Mise en garde

Les informations contenues dans cette capsule sont d’ordre général et sont fournies à titre informatif seulement. Elles ne sont pas exhaustives. Toute action prise à la suite de la lecture de cette capsule devra être effectuée en toute sécurité et, au besoin, être exécutée par une personne expérimentée et habilitée à le faire.

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INFOLETTRE, HIVER 2012

La gestion des risques liés à la conduite hivernale

L

es véhicules utilisés par votre entreprise sont-ils prêts à affronter les rigueurs de l’hiver? Votre entreprise s’est-elle dotée d’une politique écrite à l’intention des employés qui utilisent ses véhicules commerciaux?

Vous êtes peut-être tenté de répondre : « Est-ce vraiment nécessaire?  », « À quoi ça sert? » ou « Ça coûte combien? ». Sans qu’elle soit essentielle, une politique écrite est nécessaire pour plusieurs raisons que nous exposons dans la présente capsule.

POLITIQUE SUR LA CONDUITE AUTOMOBILE DES VÉHICULES COMMERCIAUX

C’est bien connu, les paroles s’envolent et les écrits restent. En cas d’accident grave, une politique écrite aura plus de poids qu’un témoignage verbal ressemblant à « Tout le monde sait ça! » ou « Je leur avais pourtant dit. ».

Une fois rédigée, diffusée dans votre entreprise et signée par chacun de vos employés qui en auront pris connaissance, cette politique écrite démontrera à vos clients, à votre assureur ou, le cas échéant, à toute autorité gouvernementale, l’importance qu’accorde votre entreprise à la sécurité routière et à la prévention des accidents de la route, notamment en hiver.

Quant aux coûts d’une telle politique, ils seront probablement moindres que l’impact financier que pourrait subir votre entreprise à la suite d’un accident impliquant l’un de vos véhicules, et ce, tant à l’interne (perte d’un employé à court ou à long terme, perte d’un véhicule pour la poursuite de vos activités, révision de vos modalités d’assurance lors du prochain renouvellement, etc.) qu’à l’externe (image de votre entreprise, insatisfaction de sa clientèle, etc).

Enfin, si on pense au dernier bilan routier de la SAAQ1, qui fait état de 487 décès, de 2 313 blessés graves et de plus de 40 000 blessés légers, et au fait que 80 % des accidents découlent d’erreurs humaines, on réalise l’importance de la prévention!

QUE DEVRAIT-ON TROUVER DANS CETTE POLITIQUE LIÉE À LA CONDUITE HIVERNALE?

Compte tenu de notre climat nordique, la prévention en matière de conduite automobile dans des conditions hivernales devrait comprendre les éléments clés suivants :

• Planification des déplacements

• Visibilité

PLANIFICATION DES DÉPLACEMENTS

Tout employé appelé à se déplacer dans le cadre de son travail devrait consacrer quelques minutes avant de partir pour se familiariser avec l’itinéraire qu’il souhaite emprunter. De nombreuses applications informatiques sont d’ailleurs disponibles et simples à utiliser, même pour les gens qui ne sont pas habitués à utiliser un ordinateur, par exemple :

• Google Maps, pour obtenir un itinéraire du point de départ au point d’arrivée.

• MétéoMédia, pour consulter les prévisions météorologiques et, surtout, les alertes de tempêtes ou de chutes de neige abondante.

• Québec 511 (sans frais), pour connaître l’état du réseau routier en direct.

Enfin, un GPS et un téléphone cellulaire comportant une option mains libres (et sa pile pleinement chargée) sont des investissements payants pour les employés qui doivent se déplacer souvent.

Grâce à ce petit rituel, vos employés pourront mieux planifier leurs déplacements et seront plus détendus au volant.

VISIBILITÉ

Avant d’entreprendre un déplacement, les employés devraient déneiger ou déglacer leur véhicule tant pour voir qu’être vu et afin que ce dernier ne constitue pas un danger pour les autres usagers de la route.

Les éléments suivants doivent être libres de neige ou de glace : le pare-brise et les autres glaces, les balais d’essuie-glace, les rétroviseurs extérieurs, les phares et les autres feux et le toit.

Votre entreprise peut aussi mettre à la disposition de ses employés des outils (p. ex. : escabeau et balai avec manche télescopique) et des endroits sécuritaires pour leur permettre de déblayer le toit de vos véhicules utilitaires. En effet, aucune entreprise ne souhaite voir son nom associé à un incident ou à un accident découlant du détachement d’une plaque de glace ou d’un amas de neige de l’un de ses véhicules. g

LA GESTION DES RISQUES LIÉS À LA

CONDUITE HIVERNALE

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INFOLETTRE, HIVER 2012

La gestion des risques liés à la conduite hivernale

Les articles suivants du Code de la sécurité routière sont très clairs à cet égard :

Article 265 : « Le pare-brise et les vitres d’un véhicule automobile doivent être conformes aux normes établies par le règlement pour assurer la visibilité du conducteur. » Article 498 : « Nul ne peut jeter, déposer, lancer, ni laisser se détacher du véhicule qu’il conduit, ni permettre que soit jeté, déposé ou lancé de la neige, de la glace ou une matière quelconque sur un chemin public. »

Ces articles sont évidemment assortis d’amendes, et un cumul d’infractions au Code de la sécurité routière ne pourrait que nuire à la poursuite des activités de votre entreprise.

ADHÉRENCE

Depuis 2008, le Code de la Sécurité routière stipule l’obligation de munir les voitures de promenade de pneus d’hiver du 15 décembre au 15 mars. Les véhicules utilisés à des fins commerciales ou pour affaires ne font pas exception à cette règle.

Pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut faire installer les pneus d’hiver à l’avance. En effet, lorsque la température durant le jour est régulièrement sous les 7  ºC, les pneus quatre-saisons perdent leur efficacité, tandis que les pneus d’hiver conservent leur élasticité jusqu’à – 40 ºC. Toutefois, ceux-ci exigent une adaptation de la conduite, car ils réduisent la distance de freinage de 25 %.

Selon les données du ministère des Transports du Québec2, les accidents ont diminué de 18 % au cours des deux dernières saisons hivernales grâce à cette mesure.

Quelques conseils d’usage :

• Outre la pose de pneus d’hiver, la vérification régulière de leur pression est grandement suggérée. Non seulement la pression adéquate des pneus assure un meilleur freinage, mais elle réduit aussi la consommation de carburant.

• L’utilisation d’un régulateur de vitesse,

communément appelé cruise control, est à éviter sur une chaussée glissante ou mouillée, car elle peut entraîner une perte de maîtrise du véhicule.

• L’application des freins doit être bien dosée sur une route enneigée ou glacée. Il faut également se méfier de la glace noire, particulièrement à l’approche des ponts et des viaducs, lorsque la température se situe entre 4 ºC et – 4 ºC.

■ Si le véhicule est équipé d’un système de freinage antiblocage (ABS), on doit appuyer fermement sur la pédale de frein SANS la relâcher.

■ Si le véhicule n’est pas muni de ce système, on doit appuyer sur la pédale de frein ET la relâcher jusqu’à ce que le véhicule s’immobilise ou qu’on le maîtrise suffisamment pour poursuivre sa route de façon sécuritaire.

STYLE DE CONDUITE

Le meilleur conseil en toute situation est d’adapter sa conduite aux conditions routières et climatiques. Ces quelques précautions sont également préconisées :

• Prévoir plus de temps pour ses déplacements, et aviser son client de tout retard, le cas échéant.

• Ralentir et porter sa ceinture de sécurité.

• Être courtois et patient au volant.

■ Éviter de suivre le véhicule précédent de trop près; le talonnage est l’une des principales causes des carambolages.

• Toujours conduire en tentant de prévoir les actions des autres usagers de la route.

• S’exercer à utiliser certaines techniques de maîtrise de dérapage et de freinage dans des lieux sécuritaires avant de les employer sur la route. g

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INFOLETTRE, HIVER 2012

La gestion des risques liés à la conduite hivernale

AUTRES CONSEILS ET TROUSSE D’URGENCE

La conduite prudente ne protège pas complètement un conducteur d’une perte de maîtrise, d’un enlisement dans la neige ni d’autres situations difficiles.

Dans de tels cas, il est recommandé :

• de garder son calme;

• de réduire l’utilisation du moteur ou de le couper;

• de dégager le tuyau d’échappement au besoin pour éviter une asphyxie au monoxyde de carbone;

• de laisser une fenêtre entrouverte pour assurer un apport d’air frais dans l’habitacle;

• de ne pas faire de trop grands efforts physiques pour désembourber le véhicule;

• de rester à l’intérieur du véhicule s’il ne risque pas d’être embouti par celui d’un autre usager de la route;

• d’utiliser une bougie de secours plutôt que le moteur pour se réchauffer;

• de couvrir sa tête (chapeau, tuque, etc.), car 60 % de la chaleur de notre corps peut s’en échapper;

• d’utiliser le plafonnier comme source d’éclairage;

• de bouger les jambes et les bras fréquemment;

• de demeurer éveillé;

• de surveiller la circulation et les patrouilles de recherche.

De plus, pour faire face à ce genre de situations, une trousse d’urgence comprenant les articles suivants peut s’avérer fort utile :

• Pelle, grattoir et balai à neige

• Plaques antidérapantes, communément appelées traction aids, ou sacs de sable

• Antigel de lave-glace (– 40 ºC) et de canalisation d’essence

• Câbles d’appoint

• Corde ou chaîne de remorquage

• Fusées routières d’urgence ou autre dispositif lumineux à installer derrière le véhicule

• Lampe de poche et piles

• Allumettes résistant à l’humidité et bougies

• Aliments à haute teneur énergétique (p. ex. : barres de céréales et de chocolat)

• Eau et jus en bouteille

• Vêtements chauds (bottes, gants, mitaines, foulard, tuque, etc.)

Enfin, en plus d’offrir une politique écrite sur la conduite automobile, votre entreprise sera bien outillée si elle tient également un calendrier d’entretien préventif pour chacun de ses véhicules. À cet effet, les services en ligne SAAQclic offrent une foule de renseignements très utiles, comme la vérification de la validité des permis de conduire, et donnent accès à de nombreux formulaires électroniques qui vous aideront à gérer votre parc de véhicules.

En collaboration avec

GAËTAN DE COURVAL, consultant automobile

1 Bilan routier de 2010, Société de l’assurance automobile du Québec.

2 Rapport de suivi – Mise en œuvre de la mesure rendant obligatoire l’utilisation de pneus d’hiver pour certains véhicules, ministère des Transports du Québec, avril 2011.

Mise en garde

Les informations contenues dans cette capsule sont d’ordre général et sont fournies à titre informatif seulement. Elles ne sont pas exhaustives. Toute action prise à la suite de la lecture de cette capsule devra être effectuée en toute sécurité et, au besoin, être exécutée par une personne expérimentée et habilitée à le faire.

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INFOLETTRE, HIVER 2012

La bonne gestion des risques hivernaux

L

’hiver, notre climat exige une vigilance accrue à l’égard des risques de blessures corporelles et de dommages matériels.

De l’accumulation de neige ou de glace sur les toits et autres structures à l’entretien des aires extérieures, en passant par le gel de la tuyauterie, découvrez les dangers inhérents à la saison hivernale ainsi que les mesures préventives qui y sont associées.

L’ACCUMULATION DE NEIGE OU DE GLACE SUR LES TOITURES ET AUTRES STRUCTURES

Une accumulation importante de neige ou de glace sur une toiture peut provoquer son affaissement, voire son effondrement. Une telle possibilité est surtout associée aux toitures plates plutôt qu’à celles en pente. On constate souvent des signes précurseurs d’un affaissement, par exemple, des fissures apparaissant sur les murs intérieurs ou une porte qui coince.

D’autres structures, comme les balcons et les marquises, peuvent aussi être sérieusement compromises lorsque leur charge additionnelle due au poids de la neige ou de la glace dépasse leur seuil de tolérance.

Évidemment, le mauvais état ou l’entretien déficient de ces structures peut également influencer ce seuil.

Les risques d’affaissement ou d’effondrement sont aussi plus grands lorsque le poids de la neige accumulée est augmenté par des précipitations de pluie ou une fonte de la neige suivie d’une température supérieure au point de congélation. Accordez une attention spéciale à toute accumulation importante de neige ou de glace sur les toitures ou autres structures et procédez rapidement à leur déneigement ou déglaçage s’il y a un risque d’affaissement ou d’effondrement. Par ailleurs, il est fortement recommandé de confier ces travaux à des firmes qualifiées en la matière et disposant de l’équipement approprié afin de ne pas endommager la membrane d’étanchéité du toit ou tout autre composant.

Un grattoir muni d’un manche télescopique permet de déneiger une toiture en pente à partir du sol. Évidemment, on doit prendre des mesures adéquates lors de tels travaux afin d’assurer la sécurité des personnes qui circulent près du bâtiment.

En tant que propriétaire d’un immeuble ou d’un commerce, vous pourriez être tenu responsable des blessures corporelles ou des dommages matériels causés par une chute de la neige ou de la glace accumulée en bordure de votre toiture. À cet effet, on ne doit pas tolérer la formation de glaçons importants sur les façades des immeubles et, surtout, ne jamais les laisser augmenter en taille, car leur poids peut atteindre des centaines de kilos. On peut facilement imaginer les blessures ou les dommages que pourrait causer la chute d’un tel glaçon.

Bien que ce problème concerne surtout les toits en pente, même les toitures plates peuvent comporter de tels risques, par exemple, à la suite du déplacement de la neige en raison de grands vents.

En présence d’accumulations importantes, on verra à éviter le stationnement de véhicules et, surtout, le passage de piétons sous ces bordures de toit, en plaçant, par exemple, des barrières autour de la zone dangereuse. De plus, il y a lieu d’installer des affiches bien visibles et avertissant les passants des risques de chute de neige ou de glace.

Lorsqu’une telle situation survient tous les hivers, l’installation d’un pare-neige permanent près des débords de toit constitue une bonne façon d’empêcher la neige et la glace de dévaler la toiture et de s’écraser au sol. Notons que les forces exercées par la neige ou la glace qui est sur le point de glisser sont considérables. Il y a donc lieu de confier cette installation à une firme spécialisée.

LE MAUVAIS DRAINAGE DES TOITURES EN PENTE

Les gouttières et les descentes pluviales ont pour fonction de drainer l’eau d’une toiture et de l’éloigner d’un bâtiment. Les feuilles et les fruits des arbres transportés par le vent, les granules qui se détachent des revêtements de toit et d’autres détritus qui s’y accumulent réduisent ou empêchent régulièrement l’écoulement efficace des eaux pluviales.

Durant la saison froide, l’eau retenue sous l’effet du gel peut s’infiltrer par l’avant-toit, provoquer une détérioration prématurée de la toiture et cheminer vers l’intérieur du bâtiment. De plus, une fois remplies de glace, des sections de gouttières peuvent parfois se détacher de leurs supports. Il est donc important d’inspecter ces installations tout au long de l’année, mais surtout l’automne, alors qu’il faut nettoyer les gouttières et leurs descentes pluviales après la chute des feuilles.

L’installation d’un grillage bombé ou d’un autre dispositif approprié sur le dessus des gouttières évitera une accumulation importante de détritus.

LE MAUVAIS ENTRETIEN DES AIRES EXTÉRIEURES

Un bon entretien des aires extérieures est nécessaire pendant la saison hivernale afin de prévenir les chutes accidentelles pouvant causer des blessures sévères. Outre le bon éclairage des entrées, des escaliers, des paliers et des balcons extérieurs ainsi que des stationnements, des trottoirs et des autres passages pour piétons, il est essentiel de bien enlever toute accumulation de neige ou de glace sur ces surfaces dans les plus brefs délais. g

LA BONNE GESTION DES

RISQUES HIVERNAUX

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LE GEL DE LA TUYAUTERIE

Il suffit d’une simple petite fissure d’un tuyau pour déverser de nombreux litres d’eau pouvant endommager les éléments structuraux d’un bâtiment, sa finition intérieure et son contenu. Une intervention rapide atténuera les dégâts et les conséquences fâcheuses. Dans le cas contraire, imaginons l’ampleur des dommages si la découverte de l’incident n’a lieu que plusieurs heures, jours ou semaines plus tard, lorsque les lieux sont temporairement inoccupés (p. ex. : vacances ou voyage pour affaires) ou que le bâtiment est vacant. Notons que le risque d’un bris de tuyauterie est plus élevé en hiver, notamment lors des périodes de grands froids.

La principale mesure préventive visant à réduire les risques de gel consiste à assurer en tout temps le chauffage suffisant de chaque local ou pièce et à bien entretenir les appareils et dispositifs de chauffage afin de limiter la possibilité d’une défectuosité. Évidemment, il est aussi essentiel de connaître l’endroit exact où se trouve le robinet d’entrée d’eau afin de pouvoir le fermer rapidement au besoin.

Il ne faut jamais tenter de dégeler un tuyau en utilisant une flamme nue, car cette façon de faire comporte un risque d’incendie très élevé. Il est plutôt suggéré de faire appel à une firme spécialisée qui procédera au dégel d’une façon sécuritaire. Sinon, dans un cas mineur, l’application d’une chaleur douce (p. ex. : celle d’un séchoir à cheveux) à la suite de la fermeture de l’entrée d’eau devrait suffire.

Lorsque les lieux sont inoccupés pendant quelques jours, voire quelques semaines, il est important de demander à une personne de confiance d’y effectuer une visite quotidienne. Bien que cela ne puisse prévenir un bris de tuyau, les dommages potentiels seront relativement minimisés. Dans le cas d’une absence prolongée et, surtout, en ce qui concerne les bâtiments vacants, il est important de fermer l’entrée d’eau, de vider la tuyauterie et, au besoin, de la remplir d’une solution antigel.

En collaboration avec

JEAN-JACQUES FOURNEL, expert-préventionniste

Mise en garde

Les informations contenues dans cette capsule sont d’ordre général et sont fournies à titre informatif seulement. Elles ne sont pas exhaustives. Toute action prise à la suite de la lecture de cette capsule devra être effectuée en toute sécurité et, au besoin, être exécutée par une personne expérimentée et habilitée à le faire.

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La bonne gestion des risques hivernaux

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INFOLETTRE, HIVER 2012

Avez-vous adopté une conduite hivernale avec votre véhicule commercial?

AVEZ-VOUS ADOPTÉ UNE CONDUITE HIVERNALE AVEC VOTRE VÉHICULE COMMERCIAL?

Saviez-vous que, l’an dernier au Québec, il y a eu 54 0001 accidents de la route entre les mois de novembre et mars? C’est donc dire que 46 % des accidents surviennent à une période où les conditions météorologiques sont défavorables aux conducteurs. Ces statistiques nous rappellent donc l’importance de nous préparer à la saison hivernale.

PRÉPARATION DES VÉHICULES…

En plus de faire installer des pneus d’hiver (obligatoires au Québec), les différentes composantes du véhicule comme les freins, les essuie- glaces et la batterie devraient faire l’objet d’une inspection systématique avant les premières neiges.

ET DES CONDUCTEURS!

Les conducteurs ont aussi le devoir d’adapter leur conduite aux conditions de la route, et c’est d’autant plus vrai l’hiver. En tant que conducteur d’un véhicule à utilisation commerciale, professionnelle ou institutionnelle, vous représentez 13 % des véhicules en circulation. Non seulement vos déplacements sont souvent plus longs et plus fréquents, mais ils peuvent aussi signifier de plus gros véhicules que les voitures de promenade. Vous avez donc un rôle essentiel à jouer dans la prévention des accidents de la route.

Joueur important de l’assurance automobile commerciale, Desjardins Assurances a à cœur la sécurité de sa clientèle et de tout conducteur automobile. Cette infolettre vous présente donc une capsule de prévention qui traite des risques liés à la conduite hivernale pour une entreprise.

Voyez si la vôtre met déjà en pratique les différents conseils proposés!

2 Le Bilan 2010 : accidents, parc automobile, permis de conduire, SAAQ, 2011.

ÉVITEZ LES CHUTES AVEC DES CONSEILS QUI TOMBENT À POINT!

En Amérique du Nord, plus de 540 0001 personnes subissent des blessures graves à la suite d’une chute et plus de 20 0001 en meurent annuellement. Après les accidents de la route, les chutes sont la deuxième cause de mortalité…

Malheureusement, vivre dans un climat nordique comme le nôtre où la neige et la glace font partie de notre réalité augmente considérablement les risques de chute. Qu’il s’agisse de chutes intérieures ou extérieures, les indemnités versées pour ce genre d’incidents totalisent annuellement plus de 3 milliards de dollars2 et représentent plus de 40 %1 des réclamations en responsabilité civile au pays. Les surfaces mal entretenues, les chaussures inadéquates et le manque d’information sur le sujet sont en grande partie responsables de ce genre de blessures, qui coûtent en moyenne 22 000 $1 par demande d’indemnité aux assureurs canadiens.

Dans le cadre de leur emploi, environ 60 000 Canadiens tombent chaque année. Quand on pense que les chutes représentent à elles seules 15 %3 des indemnités versées pour les accidents de travail, la prévention devient essentielle.

En tant que propriétaire d’entreprise, la sécurité de vos employés et de vos clients est probablement au cœur de vos préoccupations. Comme partenaire de la gestion de vos risques en assurance commerciale, Desjardins Assurances vous propose donc, dans sa capsule de prévention Les chutes dans les aires intérieures et extérieures, des conseils pratiques pour assurer la sécurité de vos visiteurs et de vos employés sur les lieux de votre entreprise.

1 How much does a slip and fall cost?, http://hspsupplyinc.com/stats.htm

2 Statistique Canada, Catalogue 82-2003, Health Report, Vol. 15, No 3, mai 2004.

3 Slipping & Falling Canada, http://www.noskidding.com/ns_slipsandfallscanada.htm

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