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R – R – page 1/9 Tomate sous abri page 2 Aubergine page 5 Fraise page 6 Melon page 7 Courgette page 8 Cultures N°166 - 09 Avril 2018

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Texte intégral

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N°166 - 09 Avril 2018

Avertissement général sur l’évaluation des risques

Les informations sur les bio-agresseurs qui sont données dans ce bulletin correspondent à des observations réalisées dans quelques parcelles seulement. Elles ne peuvent en aucun cas remplacer les observations de chaque producteur dans ses cultures.

Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs, sans tenir compte de la façon dont les problèmes peuvent être gérés par les producteurs dans les abris ou les parcelles.

En culture sous abri plus encore que dans d’autres types de cultures, chaque parcelle est une entité spécifique, plus ou moins isolée de l’extérieur. L’arrivée et l’évolution des problèmes sanitaires dans ces parcelles, même si elles sont influencées par les conditions extérieures (pression des ravageurs, environnement, climat…), dépendent aussi beaucoup du type d’abri, des équipements, des techniques culturales et surtout de la stratégie mise en œuvre par le producteur.

Cultures Tomate sous abri page 2

Aubergine page 5

Fraise page 6

Melon page 7

Courgette page 8

(2)

TOMATE SOUS ABRI

Culture en hors sol : 4 parcelles en cours, 3 observées Plantation Nb de parcelles Stade moyen

Début Août 1 R28

Novembre 1 R3

Décembre 1 R1

Mars 1 F2

Culture en sol : 2 parcelles en cours

Plantation Nb de parcelles Stade moyen

Février 1 F3

Mars 1 F1

Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 24 mars au 6 avril 2018.

Aleurodes

En hors-sol, l'aleurode est présent dans une seule des parcelles observées mais à un niveau très faible. Il était aussi présent dans la parcelle la plus ancienne mais en forte régression. Ils sont contrôlés par les Macrolophus.

En sol, un individu a été observé sur une plante (faible présence)

Tant que les Macrolophus ne sont pas bien installés, il est important de maintenir un maximum de solutions complémentaires pour contrôler les aleurodes (panneaux englués, produits de biocontrôle, parasitoïdes…). De nouveaux lâchers de Macrolophus peuvent aussi aider à contrôler les foyers. La surveillance des populations d'auxiliaires est primordiale pour anticiper tout déséquilibre.

Auxiliaires

Dans les 3 parcelles hors-sol où les Macrolophus ont été lâchés, les populations sont maintenant arrivés à un bon niveau (moyen à élevé) et bien répartis dans les cultures.

Dans la plus jeune des parcelles hors-sol, les lâchers sont prévus dans 2 semaines.

En sol, la population de Macrolophus se trouve aussi à un niveau moyen dans la parcelle précoce.

Tuta absoluta

En hors-sol, Tuta est très peu présente dans les piégeages du réseau (graphique 2018).

Seule une parcelle a piégé des papillons à un niveau très faible (moins de 1 papillon/jour).

Hors du réseau, les piégeages dans une parcelle sont un peu plus élevés (4,3 papillons/jour). Dans 2 parcelles, on commence à voir des galeries sur le tiers supérieur de 10% des plantes, plus particulièrement en paroi. Les galeries peuvent être éliminées manuellement pour éviter l'installation du ravageur dans la culture.

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La situation dans les parcelles de tomate hors-sol est plus faible que d'habtude à cette période (graphique 2017).

En sol, on dénombre moins de 1 individu par jour piégé dans une des deux parcelles.

Dans cette parcelle à un stade jeune, les galeries sont déjà présentes sur 40% des plantes. En attendant les Macrolophus, des actions complémentaires doivent être prévues pour éviter l’installation du ravageur : retrait des galeries, parasitoïdes (Trichogrammes), application de produits de biocontrôle.

Acariose bronzée

Hors du réseau, les foyers d'acariose bronzée dans une parcelle hors-sol ont peu évolué.

Les applications de produits de biocontrôle n'ont pas permis l'élimination du ravageur.

Les auxiliaires Amblyseius swirskii lâchés sur les plantes touchées sont actifs mais n'ont pas non plus à ce jour contrôlé entièrement la situation. Le réchauffement du climat extérieur peut favoriser le développement de l'acariose bronzée. Les plantes touchées doivent être sous surveillance pour éviter l’extension des foyers.

Acariens

Les premiers acariens tétranyques ont fait leur apparition dans une parcelle du réseau.

A l'état de foyers, des observations précises doivent être faites pour mettre en place les mesures de protection. Sur une faible population face à des Macrolophus bien installés, il n'est pas toujours nécessaire d'intervenir. Cependant, il faut anticiper un développement rapide de l'acarien avec le réchauffement des températures. Dans tous les cas, les foyers doivent être isolés pour éviter la transmission qui est facilitée par le travail des plantes. Des lâchers d'auxiliaires sont également possibles (Phytoseiulus persimilis).

Thrips

Quelques thrips ont été observés dans la plus récente des cultures hors-sol du réseau (stade F2).

Pucerons

Les pucerons Macrosiphum sont toujours observés dans une jeune culture du réseau en sol, à un niveau assez élevé (20% des plantes concernées).

2017 2018

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Oïdium

L'oïdium n'est plus signalé dans les parcelles du réseau.

Botrytis

La période va devenir propice au développement de ce champignon. Des mesures de prophylaxie et un affinement de la gestion climatique doivent être mis en œuvre pour éviter l’installation de la maladie. De manière préventive, les applications de produits de biocontrôle (champignon antagoniste) peuvent être réalisées et il est important surtout de soigner les effeuillages.

Clavibacter michiganensis (Coryné)

Une 2e parcelle hors du réseau au stade récolte est contaminée par le coryné à un niveau assez important. L’exploitation est touchée régulièrement par ce problème. Les symptômes apparaissent généralement sur des plantes chargées lors des journées ensoleillées où la consommation des plantes est importante. La plante exprime surtout un flétrissement généralisé mais d’autres symptômes peuvent être observés avant le dépérissement des plants :

- Plages sèches sur feuilles faisant penser à des brûlures (photo 1) - Vitrescence des fruits (photo 2)

- Vaisseaux bruns quand on coupe la tige (photo 3)

La bactérie se propage très facilement dans la culture, c’est pourquoi il est primordial d’isoler les foyers rapidement : entretien des plantes en dernier, nettoyage des outils après chaque passage, équipement de protection dédiée à la zone touchée…

Un projet de recherche et d’expérimentation (Clavinnov) piloté par l’APREL en collaboration avec l’INRA et les CETA maraîchers a débuté en 2018 pour une durée de 3 ans. Il va se consacrer à l’amélioration des moyens de détection et de protection des cultures de tomate contre Clavibacter michiganensis sp michiganensis. Il bénéficie d’un financement du Programme Européen d’Innnovation (PEI) par le dispositif 16.1 du programme FEADER en Région PACA.

*SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Aleurodes Acariose bronzée Acariens

Tuta absoluta

Clavibacter michiganensis Pucerons

Thrips

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Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

AUBERGINE SOUS ABRI

Culture en sol : 3 parcelles en cours

Plantation Nb de

parcelles

Stade moyen Culture AB

8 mars 1 Reprise 0

22 mars 2 Reprise 0

Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 12 mars au 6 avril 2018

Aleurodes

Une parcelle du réseau est concernée par l’aleurode Trialeurodes vaporariorum. Des adultes sont observés sur 10% des plantes à hauteur de 4 à 10 individus/plante.

Pucerons

L'apparition des pucerons est signalée également sur cette même parcelle sur 10% des plantes. Il s’agit en général du puceron Macrosiphum Euphorbiae (photo). La présence d’auxiliaires naturels est fréquemment observée et peut être renforcée par des lâchers d’Aphidius (A.colemani ou A.ervi selon l’espèce de puceron) ou des prédateurs (chrysopes, coccinelles)

Thrips

Les thrips sont signalés dans une parcelle hors du réseau à un niveau faible. Les piqûres sont visibles sur feuilles mais n'occasionnent pas de dégât majeur. L'augmentation des populations peut entraîner des piqûres plus importantes sur les feuilles et surtout à l'extrémité des fruits.

Noctuelles défoliatrices

Les noctuelles sont présentes dans une parcelle hors du réseau avec des dégradations de feuilles déjà importantes. Les perforations de feuilles sont les premiers signes de détection de ce ravageur et des interventions doivent être réalisées rapidement pour protéger les fruits. Les produits de biocontrôle à base de Bacillus thuringiensis ont une

Puceron Macrosiphum Euphorbiae Auxiliaires naturels (larves d’Aphidoletes et momie

d’Aphidius)

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efficacité sur jeunes chenilles. Il existe également une solution de biocontrôle à base d'un virus pathogène pour l'espèce de noctuelle Helicoverpa armigera, à utiliser également sur jeunes larves.

*SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Aleurodes, Pucerons Thrips Noctuelles

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

FRAISE SOUS ABRI

Type de culture

Nombre de parcelles en

cours d’observations

Département Stades

Serre 10 06, 13, 84 Développement

végétatif à récolte

Botrytis

On observe la présence de Botrytis et de Botrytis du cœur dans 3 parcelles, avec 5 à 12 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles à moyens. Le confinement des cultures pour protéger du froid continue d’engendrer le développement de la pourriture grise, surtout sur les plants frigo.

Dégâts de Botrytis du cœur

Oïdium

On observe la présence d’oïdium dans une parcelle avec 4 % de plantes atteintes et un niveau d’attaque faible. Hors parcelle d’observation, on observe la présence d’oïdium sur fruits sur plusieurs parcelles de Cléry hors sol chauffée, avec des niveaux d’attaques faibles à moyens.

Phytophthora

On observe la présence de Phytophthora dans une parcelle, avec 5 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles.

Pucerons

On observe la présence de pucerons dans 6 parcelles avec 5 à 33 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles à moyens.

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Acariens

On observe la présence d’acariens dans 3 parcelles, avec 15 à 60 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles à moyens.

Thrips

On observe la présence de thrips dans 3 parcelles, avec 5 à 40 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles à moyens.

Chenilles phytophages

Hors parcelle d’observation, on observe la présence de chenilles phytophages dans une parcelle, avec 10 % de plantes atteintes et des niveaux d’attaques faibles.

Une jeune chenille perce le réceptacle

*SYNTHSE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Pucerons, acariens, thrips, chenilles phytophages

Oïdium Botrytis

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

MELON SOUS ABRIS

Culture sous abri : 4 parcelles fixes en cours d’observation : Date de

plantation

Nb de

parcelles Stade Zone

19 février 1

Début floraison

femelle

Bouches-du-Rhône

1er mars 1 Floraison mâle Vaucluse 12 mars 1 Développement

végétatif Vaucluse

23 mars 1 Reprise Bouches-du-Rhône

Les plantes se développent bien, on observe les premières fleurs femelles sur les cultures les plus avancées (hors parcelles chauffées).

Pucerons

Le puceron le plus souvent observé sur melon est Aphis gossypii. Il est de couleur vert foncé à noire avec des cornicules caractéristiques noires. Les pucerons se nourrissent de la sève des plantes, ce qui entraîne une crispation des feuilles. En fonction de l’intensité de l’attaque, la croissance des plantes peut être ralentie, voire bloquée. Les pucerons sont également vecteurs de virus (WMV : virus de la mosaïque de la pastèque,

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CMV : virus de la mosaïque du concombre, ZYMV : virus de la mosaïque jaune de la courgette, CABYV : virus de la jaunisse des cucurbitacées).

Les premiers pucerons ont été observés sur une parcelle au stade floraison mâle, il s’agit d’une attaque de faible intensité avec moins de 10% des plantes présentant entre 1 et 5 pucerons par plante.

Surveiller régulièrement les cultures pour détecter la présence de ce ravageur.

En cultures sous abri, la protection intégrée est possible avec des apports d’Aphidius colemani, soit par l’intermédiaire des plantes relais, soit en flacons en 2 ou 3 lâchers.

*SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Pucerons

Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône

COURGETTE

Date de plantation

Nbre de

parcelles Stade Zone

Fin Janvier 1 Grossissement

des fruits Sud13 Mi Février 2

Floraison, Développement

végétatif

Sud13

Fin Février Flottante Reprise 06

Puceron

Des pucerons sont observés sur une parcelle flottante à un niveau de pression faible (5% des plantes observées en présentent). Les températures douces sont favorables à son développement. Ravageur à surveiller.

Thrips

Des thrips sont signalés sur une parcelle fixe du réseau à un niveau de pression faible (4

% des plantes observées en présentent).

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Piégeage Noctuelle

Piégeage de Spodoptera littoralis

Le réseau de piégeage des adultes de Spodoptera littoralis est constitué de plusieurs pièges sur les départements des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône avec le réseau d’observation du BSV Maraîchage.

Résultats des piégeages au 09 Avril 2018 : Pas d’individus piégés depuis début Janvier.

Les observations contenues dans ce bulletin ont été réalisées par les partenaires suivants :

Louis Brisson (CETA Saint Anne), Laurent Camoin (Chambre d'Agriculture des Bouches-du- Rhône), Sylvain Pinet (CETA d’Eyguières), Marcel Caporalino (Terre d’Azur 06), Christine Chiarri (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA Sud Luberon), Antoine Dragon (CETA du Soleil), Benoît Aymoz (CETA de Berre), Thierry Corneille (CETA de Châteaurenard), Frédéric Delcassou (CETA d’Eyragues), Jean Luc Delmas (CETA Durance Alpilles), Henri Ernout (CETA des serristes de Vaucluse), Sara Ferrera (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Aurélie Coste (CETA de St-Martin-de-Crau), Sylvia Gasq (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Jérôme Lambion (GRAB), Catherine Mazollier (GRAB), Sabine Risso (Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes), Corine Pons (Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes)

COMITÉ DE RÉDACTION DE CE BULLETIN :

Catherine Taussig, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, taussig@aprel.fr Claire Goillon, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, goillon@aprel.fr

Daniel Izard, Chambre d’Agriculture de Vaucluse, daniel.izard@vaucluse.chambagri.fr

Thomas Haulbert, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône, t.haulbert@bouches-du- rhone.chambagri.fr

N.B. Ce Bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre régionale d’Agriculture et l’ensemble des partenaires du BSV dégagent toute responsabilité quant aux décisions prises pour la protection des cultures. La protection des cultures se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s’appuie, le cas échéant, sur les préconisations issues de bulletins techniques.

Action pilotée par le ministère chargé de l’agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.

Références

Documents relatifs

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