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Créer ou reprendre une entreprise

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Academic year: 2022

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D

Créer ou

reprendre

une entreprise

Plus de 691 000 entreprises ont été créées en France en 2018. La part des auto-entreprises continue d’augmenter. Mais attention : entreprendre ne se fait pas sur un coup de tête. Plusieurs structures et dispositifs peuvent vous aider dans la concrétisation de votre projet.

e l’idée au projet

Mûrir son idée

Vous voulez vous lancer ? Créer une entreprise ou une activité, c’est d’abord et avant tout formaliser un projet per- sonnel. Voir liste 1 du carnet d’adresses.

Avez-vous le profil ?

Il n’y a pas de profil type du créateur d’entreprise, le principal étant de savoir conjuguer son projet et sa personnalité.

Le plus simple est sans doute de commencer par faire un bilan personnel. Un bon sens de la commu- nication, de la persévérance, un goût pour l’effort, une grande capacité de travail et beaucoup d’éner- gie sont souvent nécessaires, mais aucun critère scolaire n’est exigé.

Plus de la moitié (54 %) des créateurs d’entreprise n’a pas suivi d’études supérieures, selon une étude du ministère du Travail. En revanche, une expertise dans le secteur d’activité, l’expérience du mana- gement et des connaissances en vente, gestion et comptabilité sont conseillées. Parmi les jeunes diplômés créateurs d’entreprise, plus de 6 sur 10 choisissent de créer une entreprise en lien avec leur formation.

Source : Insee

UNE ALTERNATIVE AU CHÔMAGE

des créateur·trice·s

27 %

étaient précédemment au chômage

Source : ministère de l’Enseignement supérieur

SUCCÈS DU STATUT D'ÉTUDIANT·E-ENTREPRENEUR·SE

2015 :

1 884 dossiers

2018 :

4 444 dossiers

CHIFFRES CLÉS

690 000

créations d’entreprise en 2018

4 jeunes sur 10

rêvent de créer une entreprise

© Vgajik / iStock

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À partir de quel âge ?

Si vous avez entre 16 et 18 ans, vous pouvez créer une entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) ou une société unipersonnelle, à condition d’obtenir l’autorisation de vos parents ou de votre représentant légal. En revanche, vous ne pourrez pas accomplir certains actes (vente, don, achat…), ni exercer une activité commerciale.

Si vous êtes émancipé, c’est-à-dire que vous n’êtes plus soumis à l’autorité de vos parents ou de votre représentant légal, vous pouvez, à partir de 16 ans, diriger une entreprise individuelle (commerçant, artisan ou profession libérale), et diriger ou être membre ou associé d’une société, quel que soit le statut juridique de celle-ci.

Trouver l’idée

Reste à trouver l’idée géniale. Le cas le plus simple consiste à monter sa propre affaire dans un secteur que l’on connaît, ou à mettre au point une nouveau- té commercialisable. On peut aussi saisir une oppor- tunité : existe-t-il une demande à combler ? Peut-on imaginer une application inédite pour un produit existant ? Un concept fonctionnant à l’étranger et susceptible d’être importé ?

Avant toute chose, il faut se tenir à l’affût des nou- veautés, en lisant la presse et en se rendant sur les salons (Foire de Paris-Concours Lépine, Salon international des inventions), suivre les évolutions des domaines porteurs (commerce équitable et dé- veloppement durable, par exemple), ou encore des législations (recyclage des déchets…) qui ouvrent de nouveaux débouchés.

Ensuite, il est important de suivre les tendances de consommation : le vieillissement de la population, la croissance du taux d’activité des femmes et l’essor des familles monoparentales favorisent par exemple le secteur des services à domicile. Sur toutes ces questions, contactez des organismes spécialisés (Crédoc, Sociovision, Secodip…), et rapprochez-vous de réseaux d’aide (Bpifrance création, CCI, etc.).

Intéressez-vous notamment aux pratiques, activi- tés et styles de vie des Français, selon leur âge ou leur catégorie sociale, en consultant les enquêtes

de l’Insee, les enquêtes d’opinion ou encore les dossiers des magazines de société (magazines fémi- nins, de mode ou de consommation, émissions de radio ou de télévision, etc.).

> Voir listes 1 et 2 du carnet d’adresses.

Protégez vos idées

On peut déposer un nom, une marque ou un logo auprès de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle), ou même y faire breveter une innova- tion technologique.

www.inpi.fr

Renseignements auprès de la BPI (Banque publique d’investissement), de la CNCPI (Compagnie natio- nale des conseils en propriété industrielle) ou de la Fnafi (Fédération nationale des associations fran- çaises d’inventeurs).

www.bpifrance.fr

www.cncpi.fr

www.fnafi .wordpress.com

> Voir liste 4 du carnet d’adresses. -

Reprendre une entreprise

Plutôt que de créer une entreprise à partir de zéro, vous avez la possibilité de reprendre une activité existante. D’autant qu’avec la génération papy- boom, de nombreux dirigeants d’entreprise partent à la retraite et cherchent un repreneur. Le ministère de l’Économie estime que d’ici les 10 prochaines années, quelque 600 000 entreprises seront à cé- der. Faute de repreneurs, la moitié d’entre elles sont vouées à disparaître.

Une reprise permet de bénéfi cier à la fois d’un por- tefeuille de clients et de fournisseurs et du savoir- faire de l’entrepreneur cédant. Le taux de survie des entreprises récemment cédées est bien supérieur aux autres entreprises : 60 % à 5 ans, contre 50 % pour les nouvelles entreprises.

À LIRE AUSSI

Créer une association n° 5.631

Monter son projet : aides et conseils n° 5.62

PACTE : UNE LOI POUR SIMPLIFIER LA CRÉATION D’ENTREPRISE

La loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la trans- formation des entreprises), votée en 2019, comporte des mesures visant à faciliter les démarches des entrepre- neurs. Parmi elles : la création d’une plate-forme en ligne unique pour les formalités de création d’entreprise, la suppression du stage de préparation à l’installation pour les artisans, ou encore la réduction des délais et coûts des procédures de liquidation judiciaire.

www.guichet-entreprises.fr

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Le portail Bourse de la transmission, de Bpifrance, donne accès aux annonces de cessions.

reprise-entreprise.bpifrance.fr

Pour trouver la bonne occasion, n’hésitez pas à vous informer avec la presse spécialisée ( Reprendre

& Transmettr e…), les salons professionnels et les chambres de commerce et d’industrie, mais aussi les administrateurs judiciaires, les greffes des tribu- naux de commerce et les mandataires liquidateurs.

Sans oublier les associations spécialisées (Club des repreneurs d’affaires…), les cabinets de rappro- chement (Intercessio, Cession PME…), les experts- comptables…

> Voir liste 3 du carnet d’adresses.

Étudiant-entrepreneur

Le statut d’étudiant-entrepreneur, qui fête ses cinq ans en 2019, attire de plus en plus les étudiants et jeunes diplômés. Ils étaient près de 4 500 dont un tiers de femmes à en bénéfi cier au cours de l’année scolaire 2018-2019.

Ce statut est accessible aux étudiants ou jeunes diplômés de moins de 28 ans, ayant un niveau bac minimum et désirant se lancer dans un projet de création ou de reprise d’entreprise. Ce statut, attri- bué par la commission d’un Pepite (Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat), dépend de la qualité du projet entrepreneurial et des qualités du porteur de projet.

Les jeunes diplômés sélectionnés reçoivent une for- mation à l’entrepreneuriat et à la gestion, tout en conservant le statut étudiant avec les avantages que cela comporte (Sécurité sociale, restauration, trans- port…). Il existe 29 Pôles étudiants pour l’innova- tion, le transfert et l’entreprenariat.

L’étudiant-entrepreneur bénéfi cie d’un aménage- ment de ses études en remplaçant, notamment, son stage obligatoire par un temps de travail consacré à son projet d’entreprise, d’un accompagnement par un enseignant et un professionnel et d’un ac- cès à l’espace de co-working du Pepite. Le statut d’étudiant-entrepreneur offre aussi la possibilité de signer un contrat d’appui d’entreprise (Cape) avec une couveuse.

L’inscription au diplôme d’étudiant-entrepreneur (D2E), obligatoire pour les jeunes diplômés, est for- tement recommandée pour les étudiants en cours d’études. Mentorat et suivi par des enseignants et professionnels sont au programme de ce diplôme d’établissement.

www.pepite-france.fr DEMAIN-ENTREPRENEUR

Afi n d’encourager les 18-25 ans à entreprendre, le mou- vement « Demain-entrepreneur » sensibilise les jeunes, de la 6

e

à bac + 7, à l’esprit d’initiative à travers des interventions dans les établissements scolaires, des mo- dules sur l’entrepreneuriat à destination des étudiants, des mises à disposition d’outils pédagogiques…

http://demain-entrepreneur.com/

SALON DES ENTREPRENEURS

Le Salon des entrepreneurs réunit chaque année à Nantes, Paris et Lyon, de nombreux partenaires et expo- sants. C’est l’occasion d’assister pendant 2 jours à des conférences et des débats, de bénéfi cier de conseils individuels, de suivre des ateliers pratiques, de postu- ler à des offres de reprise, et même d’immatriculer son entreprise !

www.salondesentrepreneurs.com

La licence pro est une fi lière très demandée et donc très sélective. Il faut faire sa demande dès le mois d’avril. La sélection se fait sur dossier. Il y a une grosse différence entre le romantisme de « vouloir créer » et le côté « mains dans le cambouis » de la création en elle-même. Quel que soit le volume de travail ou le temps passé en « préparation », tout cela ne pèse pas lourd face aux premiers vrais retours terrain et au fait d’être à 100 % sur son projet. 50 % de la réussite d’un projet vient de l’engagement de l’entrepreneur qui le porte, et non d’un tableur Excel ou d’une étude de marché « intellectuelle ». Just do it, en quelque sorte. Pour réussir, il faut prendre le risque de se planter, sinon le projet n’existe que dans votre tête, et personne n’est prêt à payer pour cela.

Témoignage

G. Bertholet, fondateur d’Invox

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Vers la réalisation

Une étude de marché et un bon « business plan » permettent de valider le projet.

Étude de marché

Une fois que l’idée est trouvée, il faut la confronter avec le marché : une « super » idée peut devenir un mauvais projet, faute de clients, tandis qu’une idée banale pourra s’avérer très rentable. À chacun de vérifi er la faisabilité de son projet en réalisant une petite enquête.

Deux sites en particulier vous aideront dans vos dé- marches :

bpifrance-creation.fr

www.creeruneentreprise.fr

Posez-vous les bonnes questions

Quel produit ou quel service proposer ? Quel besoin combler ? Quelle clientèle viser ? Quelle concurrence contrer ? Quelles techniques de vente employer ? Quel chiffre d’affaires escompter ? La création d’une boutique, par exemple, implique des questions concernant le stock, l’emplacement et le recrute- ment de vendeurs. L’objectif principal étant de chif- frer les premières actions à engager et de fi xer un chiffre d’affaires prévisionnel.

Informez-vous

L’Insee, les instituts de sondages, les organisations professionnelles, les chambres de commerce et d’in- dustrie peuvent fournir des études sectorielles. La presse économique, les sites spécialisés et les salons professionnels sont aussi très utiles pour collecter des données, sans oublier les publications de l’Institut national de la statistique et des études économiques.

www.insee.fr

Il est aussi possible de se faire aider par des cabi- nets spécialisés ou de solliciter des étudiants de grandes écoles de commerce réunis au sein de « ju- niors entreprises ». Cette solution, payante, a l’avan- tage de comprendre des enquêtes de terrain comme des sondages auprès de consommateurs éventuels.

www.junior-entreprises.com

« Business plan »

Le « business plan » (ou plan d’affaires) est le dos- sier de présentation de l’entreprise. Destiné à tous les interlocuteurs professionnels, il servira aussi à convaincre les banquiers et investisseurs de la cré- dibilité du projet. Il faut donc le soigner !

Un business plan se compose de 6 parties :

• présentation du (ou des) créateur (s) ; • présentation générale du projet ; • produit et marché ;

• politique et moyens commerciaux mis en place ; • moyens de production ;

• dossier fi nancier prévisionnel.

Sa rédaction doit être claire et argumentée. Les éléments essentiels doivent sauter aux yeux : une seule lecture doit convaincre les partenaires de vous aider. Les parties économiques et fi nancières, qui doivent comporter des prévisions solides et réalistes, peuvent être rédigées avec l’aide de spécialistes, notamment des experts-comptables ou encore des

« juniors entreprises ».

Modèles disponibles sur bpifrance-creation.fr rubrique Encyclopédie / Construire et présenter son projet

Dégager du temps et de l’argent

Le congé « création d’entreprise » permet de s’ab- senter de son entreprise pendant 1 an (renouvelable 1 fois). Le futur créateur, qui doit justifi er de 24 mois d’ancienneté dans l’entreprise, n’est alors plus rému- néré mais bénéfi cie toujours de la Sécurité sociale.

Le « temps partiel pour création » permet de toucher un salaire jusqu’à l’aboutissement de son projet.

Les personnes ayant perdu leur emploi et qui per- çoivent des allocations de retour à l’emploi ont 2 possibilités :

• choisir de toucher l’Arce (aide à la reprise ou à la création d’entreprise). Elle consiste à recevoir ses allocations-chômage sous la forme de capi- tal. Cette aide fi nancière est de 45 % des droits à l’ARE (allocation d’aide au retour à l’emploi) qui restent à verser ; elle n’est versée qu’aux entrepre- LA FRANCHISE

Pourquoi ne pas rechercher un partenaire, acheter un brevet ou une licence, intégrer un réseau de type conces- sion ou franchise ? Cette dernière est une forme de créa- tion « encadrée ». Moyennant des droits d’entrée, puis des royalties, le propriétaire (franchiseur) met à disposi- tion du créateur sa marque, ses produits, sa notoriété et son savoir-faire.

www.franchise-fff.com

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neurs ayant bénéfi cié d’un autre dispositif au nom très proche, l’Aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (Acre, voir p. 9 de ce dossier) ; • opter pour le maintien de leur allocation dans la li-

mite de la durée de leurs droits, à condition de ne pas toucher plus de 70 % de leur ancien salaire.

À noter : en cas de cessation d’activité de l’entre- prise, le demandeur d’emploi retrouve les droits aux allocations-chômage qui lui restaient à la veille de la création ou de la reprise de son entreprise. Ces droits sont toutefois diminués du montant de l’Arce qui lui a été versée.

www.pole-emploi.fr

avoir s’entourer

Vous n’êtes pas seul !

Le meilleur moyen de tester la viabilité de son projet est de faire appel à un organisme d’aide à la création d’entreprise.

Bpifrance

Bpifrance est un organisme public qui fi nance des projets entrepreneuriaux. Il a intégré en janvier 2019 les missions de l’ancienne Agence France entrepre- neur (AFE). Parmi ces missions fi gure la coordination des actions en faveur de l’entrepreneuriat, notam- ment dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville et les zones rurales ou d’outre-mer à revitali- ser. Sont notamment ciblées les petites et très petites entreprises potentiellement créatrices d’emploi.

Le portail internet Bpifrance-création contient des informations destinées entre autres aux porteurs de projets. Il est ainsi possible de s’y documenter sur la formalisation de son idée, les aides et formations possibles, les démarches administratives, etc.

https://bpifrance-creation.fr

Réseaux d’aide associatifs

Il existe de nombreux réseaux d’aide à la création ou à la reprise d’entreprise.

> Voir liste 5 du carnet d’adresses.

Réseau des boutiques de gestion

Ce réseau de 550 points d’accueil existe depuis 1969. Chacune des boutiques est composée de pro- fessionnels (chefs d’entreprise, juristes, fi scalistes, comptables…), salariés ou bénévoles.

Ces spécialistes des PME accompagnent les por- teurs de projet, surtout des professions libérales, pe- tits artisans et petits commerçants, tout au long du processus de création : prédiagnostic, conseil, étude de marché, analyse économique, fi nancière et juri- dique, rédaction du « business plan », orientation vers des partenaires fi nanciers, concours Talents…

Sans oublier des formations, dont les coûts peuvent être pris en charge par l’État ou les collectivités ter- ritoriales. Chaque année, 16 000 entreprises sont créées et 25 000 nouveaux emplois sont générés grâce à ce réseau.

www.bge.asso.fr

Initiative France

L’ambition d’Initiative France : promouvoir le tissu économique local par un appui technique et fi nan- cier à tous les entrepreneurs, notamment ceux en diffi culté (demandeurs d’emploi, étudiants…). Le réseau compte pour cela sur 154 plate-formes d’ini- tiatives locales.

Il propose notamment des prêts d’honneur, c’est-à- dire des aides fi nancières pour les porteurs de projet qui n’ont pas assez d’apports personnels.

Constituée de spécialistes (chefs d’entreprise, cadres, banquiers, représentants de l’État, béné- voles…), chaque plate-forme met l’accent sur un type d’entreprise ou un profi l de créateur et gère localement ses fonds. Outre les solutions de fi nan-

ENTREPRENEURIAT SOCIAL

L’économie sociale est un vaste secteur en développement qui répond à une demande de proximité et de solidarité.

L’entrepreneur social concilie activité économique et fi na- lité sociale. Cette nouvelle forme d’entrepreneuriat inter- roge autant le capitalisme que l’économie sociale. L’Avise (Agence de valorisation des initiatives socio-écono- miques) s’est spécialisée dans ce type d’entrepreneuriat.

www.avise.org

S

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cement, elle propose aussi des conseils pratiques, des formations et le parrainage par un cadre, un diri- geant ou un retraité local.

www.initiative-france.fr

Adie

Issue du mouvement solidaire, l’Association pour le développement de l’initiative économique (Adie) concerne plus particulièrement les porteurs de pro- jet sans ressources et exclus du système tradition- nel : allocataires du RSA, demandeurs d’emploi…

Via plus de 140 agences locales, l’Adie propose une aide dans les démarches administratives, juridiques et bancaires, ainsi que des prêts d’honneur et des microcrédits.

www.adie.org

CCI Entreprendre en France

Créé à l’initiative des CCI et de la Fédération bancaire française, ce réseau est implanté dans les chambres consulaires. Chacun des 325 espaces Entreprendre permet d’accéder à un ensemble de services : entre- tien, information, orientation vers les spécialistes, proposition de formation, offre de garanties ban- caires, concours local Espoirs de l’économie.

En tout, près de 4 500 chefs d’entreprise élus et 20 000 collaborateurs accompagnent les porteurs de projets industriels et commerciaux jusqu’à l’im- matriculation de leur entreprise.

www.cci.fr

Réseau Entreprendre

Fédérant des chefs d’entreprise dans le monde, le ré- seau Entreprendre soutient en priorité les créateurs de PME génératrices d’emplois et à fort potentiel de développement. Les 9 500 chefs d’entreprises bénévoles qui composent ce réseau parrainent les candidats sélectionnés. Ils leur octroient des prêts

d’honneur, leur dispensent des formations et les introduisent au sein de réseaux d’entrepreneurs lo- caux. Le réseau Entreprendre possède 125 implan- tations en France.

www.reseau-entreprendre.org

Essaimage

Air France, Areva, EDF, SNCF, Orange, Renault, La Poste, Leroy Merlin…, certaines entreprises aident leurs salariés à créer leur propre entreprise. Ce sou- tien peut prendre la forme de conseils ou d’aide fi nancière (Fondation Auchan pour la Jeunesse, par exemple). Renseignements auprès de l’association Diese (Développement de l’initiative et de l’entre- preneuriat chez les salariés des entreprises), qui regroupe les entreprises pratiquant l’essaimage.

http://diese-essaimage.org

Fondation d’entreprise

Il s’agit d’un outil de mécénat de longue durée des entreprises. La fondation est créée par l’entreprise qui effectue la donation initiale, les salariés peuvent aussi faire un don. L’objectif de la fondation d’entre- prise est de réaliser une œuvre d’intérêt général sur une durée limitée, sans but lucratif.

SERIOUS GAMES

Il existe plusieurs serious games qui permettent aux uti- lisateurs de découvrir et d’apprendre de manière ludique et réaliste les fondamentaux de la création d’entreprise : Artisans du changement

www.artisansduchangement.tv Citéco

www.citeco.fr

L’objectif, c’est de maintenir son capital jusqu’à la plus grosse levée de fonds, c’est-à-dire de détenir au moins 50 % du capital jusqu’au dernier fi nancement extérieur pour être le plus longtemps possible majoritaire et rester libre. Créer une start-up est un parcours du combattant. Il faut être conscient que jusqu’à la dernière seconde, on peut tout perdre. Pour réussir, il faut être entre- preneur dans l’âme, faire de nombreux sacrifi ces et vivre pleinement son projet, en y trouvant du plaisir.

Témoignage

Luc Pierart, dirigeant de la start-up PK Paris

(7)

inancer

Les fonds propres

Acquisition de matériel, prévision du fonds de roulement, frais d’immatriculation… Les besoins fi nanciers doivent être mobilisés rapidement. Tout commence par l’apport personnel. Voir liste 6 du carnet d’adresses.

D’abord, ses propres économies

Bien que la loi permette en principe de démarrer une SARL (société à responsabilité limitée) ou une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) avec 1 € de capital, soyez prêts à vider vos poches ! En effet, plus les fonds propres sont volu- mineux, plus le porteur de projet sera pris au sérieux par ses partenaires. On estime entre 30 et 50 % l’apport minimal nécessaire au démarrage d’une activité, en espèces ou en nature (véhicule…).

« Love money »

En dehors de ses économies personnelles, 1 créa- teur sur 3 ouvre son capital à son entourage. Amis, famille et collègues peuvent investir soit sous forme de prêt (à taux zéro), soit en échange de parts dans le capital : c’est le « love money ».

Avantage : ils peuvent déduire de leur impôt sur le revenu 25 % des versements (loi Dutreil), et peuvent aussi réduire leurs impôts en accordant un prêt d’au moins 5 ans au créateur d’entreprise individuelle (loi Jacob).

Crowdfunding

Apparu dans les années 2000, le crowdfunding ou fi nancement participatif se développe. Il consiste à faire appel en peu de temps à un grand nombre de personnes pour bénéfi cier d’un capital de départ et fi nancer un projet. Ce sont surtout les proches qui fi nancent. Pour mobiliser une communauté, les por- teurs de projet doivent communiquer un maximum sur les réseaux sociaux. Parmi les plate-formes de fi nancement participatif, les plus connues sont Ulule ou kisskissbankbank.

Organismes et dispositifs

d’aide au fi nancement

Plusieurs dispositifs d’aide au fi nancement accom- pagnent les projets de création ou de reprise d’en- treprise ainsi que leur structuration fi nancière. Ils sont accessibles selon votre âge et votre situation

(demandeur d’emploi, salarié repreneur…). Des organismes comme la Fédération des clubs d’inves- tisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne solidaire (Cigales), la Société d’investisse- ment de l’association France Active ou encore Auto- nomie et Solidarité proposent également des aides fi nancières à la création d’entreprise.

http://cigales.asso.fr

www.franceactive.org

www.autonomieetsolidarite.fr

> Voir liste 6 du carnet d’adresses.

Pensez aussi aux investisseurs privés . Pour augmen- ter vos fonds propres et vous créer un solide réseau, vous pouvez ouvrir votre capital à des clubs d’inves- tisseurs, parfois appelés « business angels », c’est- à-dire des particuliers expérimentés en management et gestion d’entreprise (ex-dirigeants, entre autres).

Les « business angels » privilégient les porteurs de projet à fort potentiel de développement ou à ca- ractère innovant. Pour entrer en contact avec des business angels, la plateforme Gust met en relation startuppers et investisseurs partout dans le monde.

https://gust.com/

Il existe aussi les « family offi ces ». Il s’agit de structures gérant le patrimoine de familles fortunées et qui peuvent investir dans un projet d’entreprise.

Citons enfi n les Fip (fonds d’investissement de proximité). Instaurés par la loi Dutreil, ce sont des fonds de capital-risque régionaux dont le but est de drainer l’épargne des particuliers vers les PME par le biais d’avantages fi scaux.

F

CAP’JEUNES

Le réseau France Active propose un programme d’aide à la création d’entreprise pour les jeunes de moins de 26 ans demandeurs d’emploi. Cap’Jeunes vise à favo- riser la création d’entreprise par des jeunes en situation de précarité en leur permettant de bénéfi cier d’un ac- compagnement renforcé, d’une prime de démarrage de 2 000 € et d’un prêt bancaire.

www.franceactive.org rubrique Nos solutions de

fi nancement

(8)

Les fonds empruntés

Les banques accordent plusieurs types de prêts : prêts classiques, prêts d’honneur sans garantie ou prêts à la création d’entreprise. Voir liste 6 du carnet d’adresses.

Prêts bancaires

Parfois difficiles à contracter, mais bien souvent indispensables !

Préparez votre dossier

Attention aux désillusions… Avant d’octroyer un prêt, le banquier exige un apport personnel d’en- viron 30 à 50 % du crédit demandé, ainsi que de solides garanties (hypothèque sur un bien immobi- lier, caution…). Il vous faut également un projet très solide. À noter : si vous bénéficiez de l’accompagne- ment d’un réseau, d’un prêt d’honneur ou de la cau- tion d’un fonds de garantie, vous augmenterez vos chances d’obtenir un crédit.

Banques spécialisées

Certaines banques sont spécialisées dans un do- maine : la Banque populaire, par exemple, a une forte expérience dans le secteur de l’artisanat ; le Crédit Agricole dans l’industrie agroalimentaire.

Certaines banques (Banque populaire, Société géné- rale, Caisse d’épargne…) ont signé des partenariats avec les réseaux d’accompagnement comme l’Adie ou les Boutiques de gestion.

Fonds de garantie

Pour conforter son dossier auprès de la banque, il est possible de faire appel à un fonds de garantie, lequel se porte caution d’un pourcentage du montant emprunté et garantit le remboursement en cas de défaillance de l’emprunteur, ce qui réduit les risques.

L’association France Active soutient les personnes en difficulté en cautionnant de 50 à 65 % du prêt, dans la limite de 45 000 € . Elle propose aussi des fonds de garantie destinés aux femmes, aux per- sonnes handicapées et aux entreprises solidaires.

www.franceactive.org

Bpifrance propose de garantir de 50 à 60 % du montant emprunté (création, innovation, développe- ment…) par les nouveaux entrepreneurs. Les fonds de garantie bénéficient d’abondements de l’État, des collectivités territoriales, de la Caisse des dé- pôts et de l’Union européenne.

La garantie Égalité Femmes propose aux femmes demandeuses d’emploi ou en situation de précarité qui veulent créer ou reprendre une entreprise de garantir jusqu’à 80 % de leur prêt bancaire.

Prêts complémentaires

Ils ont un effet de levier pour obtenir des prêts classiques.

Nacre / MPE

Le dispositif Nacre (nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise) est un parcours destiné à donner les meilleures chances de réus- site aux personnes sans emploi ou rencontrant des difficultés (demandeurs d’emploi, bénéficiaires de minima sociaux, salariés repreneurs de leur entre- prise…).

Le dispositif Nacre propose un parcours d’accompa- gnement d’une durée de 3 ans structuré autour de 3 phases : aide au montage du projet, appui pour le financement du projet et appui pour le développe- ment de l’entreprise.

Le dispositif relève de la compétence des régions.

Il porte parfois un autre nom comme Mon Projet d’Entreprise (MPE) dans la Région Provence-Alpes- Côte d’Azur.

Pour demander à en bénéficier, contactez votre conseil régional.

http://direccte.gouv.fr

Prêts d’honneur et crédits solidaires

Ces prêts sont délivrés pour 2 à 5 ans, sans dépôt de garantie ni caution, à un taux très bas. L’association Initiative France délivre ainsi des prêts à taux zéro pour un montant moyen de 9 700 € .

www.initiative-france.fr

Le réseau Entreprendre, constitué d’associations de chefs d’entreprise, délivre des prêts sans intérêts, à condition qu’ils soient assortis d’un prêt bancaire et que les projets créent des emplois.

www.reseau-entreprendre.org

L’Adie (Association pour le droit à l’initiative écono- mique) propose un plan de financement à travers un microcrédit complété selon les régions par un prêt d’honneur, une aide de l’État ou de la Région… Le montant maximal du prêt, fixé à 10 000 € , peut être investi pour le lancement ou le développement de la micro-entreprise. Le remboursement peut s’étaler sur 48 mois.

www.adie.org

(9)

Les exonérations

Elles évitent d’avoir à débourser les sommes exigées par les administrations. Pour en bénéficier, vous devez répondre à certaines conditions.

Acre

L’aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (Acre) consiste en une exonération totale ou partielle de coti- sations sociales pendant un an. Les micro-entrepre- neurs peuvent demander une prolongation de 24 mois.

Elle est totale pour les revenus inférieurs à 30 393 € , puis progressive jusqu’à 40 524 € . Au-delà, les co- tisations sociales sont dues.

Les cotisations sociales exonérées sont : les cotisa- tions patronales et salariales correspondant à l’assu- rance maladie, maternité, retraite de base, invalidité décès, aux prestations familiales.

Les cotisations non concernées par l’ACRE sont : les cotisations relatives à la contribution sociale géné- ralisée (CSG), au risque accident du travail, à la retraite complémentaire obligatoire, à la formation professionnelle.

Cette aide remplace l’Accre (aide aux chômeurs créa- teurs ou repreneurs d’entreprise) depuis janvier 2019.

www.economie.gouv.fr rubrique Entreprises

S’installer en ZFU

À condition qu’elles s’implantent au sein des ZFU (zones franches urbaines) existantes et qu’elles y recrutent du personnel, les entreprises bénéficient d’exonérations de charges pendant au moins 5 ans

(cotisations de Sécurité sociale, taxe professionnelle, impôt sur les bénéfices…). Les ZFU sont des quar- tiers de plus de 10 000 habitants caractérisés par un fort taux de chômage et une population peu qualifiée.

www.statutentreprise.com/creer-en-zfu

JEI-JEU

Le statut de jeune entreprise innovante ou univer- sitaire (JEI-JEU) permet aux petites entreprises de bénéficier d’avantages fiscaux et sociaux (exoné- ration de certains impôts, allégement de charges sociales…), à condition qu’elles engagent des dé- penses en matière de recherche et développement.

Cette exonération s’applique aux JEI ou JEU créées jusqu’au 31 décembre 2019.

www.service-public.fr

Loi Dutreil et loi Jacob

La loi Dutreil permet aux créateurs de différer le paie- ment de leurs charges sociales la première année de l’activité, voire de l’étaler sur une période de 5 ans. En outre, le salarié créateur ne paie que les cotisations liées à son emploi salarié. Dans cet esprit, la loi Jacob a mis en place de nouvelles exonérations fiscales, à condition que le créateur mette en réserve les béné- fices de son entreprise durant les premières années.

www.legifrance.gouv.fr

Les aides

Il existe de nombreux concours et aides financières à la création d’entreprise, essentiellement distribuées par l’État ou les collectivités territoriales.

Les concours

Parmi les nombreux concours proposés, certains sont ouverts à tous et d’autres sont plus spécifiques en fonction du projet ou du profil du créateur d’entreprise.

Ouverts à tous

Le concours Talents, organisé par les Boutiques de gestion (réseau BGE), offre plusieurs milliers d’euros à une centaine de lauréats dans 8 catégories (inno- vation, artisanat, commerce, développement, éco- nomie sociale, services, reprise, dynamique rurale).

Le jury attribue également un prix d’encouragement.

www.concours-talents.com

Tournés vers les jeunes

Certains concours sont ouverts exclusivement aux jeunes, comme le concours Initiatives de la Fonda- tion BMW ou le prix Moovjee (pour les jeunes et étu- diants de 18 à 30 ans).

www.fondationdefrance.org/fr/fondation/fondation-bmw

www.moovjee.fr

(10)

Quartiers sensibles

Le concours Talents des cités , à l’initiative du minis- tère de la Ville et du Sénat, récompense chaque an- née une quarantaine de créateurs d’entreprise dans les quartiers prioritaires de la ville.

www.talentsdescités.com

Étudiants entrepreneurs

Ouvert aux 18-30 ans, étudiants ou jeunes diplô- més de moins de 3 ans, le prix Pepite-Tremplin pour l’entrepreneuriat étudiant , initié par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ré- compense les meilleurs projets innovants issus des Pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (Pepite).

www.pepite-france.fr

Également réservé aux étudiants et ouvert aux jeunes diplômés ayant fi ni leurs études depuis moins de deux ans, le concours Petit Poucet offre un accom- pagnement aux entrepreneurs lauréats. Les prix vont de 1 500 à 3 000 euros.

petitpoucet.fr

Entreprendre au féminin

Il existe plusieurs concours réservés aux entrepre- neuses destinés à promouvoir et à récompenser les initiatives féminines. En voici deux exemples : • Les Trophées de l’entreprenariat au féminin

www.eaf-france.com

• Business au féminin award

businessofeminin-award.com

Sur ce forum dédié aux femmes entrepreneurs, il est par ailleurs possible de trouver des réponses à des questions spécifi ques : www.be-a-boss.com

Pour les projets innovants

Les projets originaux disposent eux aussi de leurs propres concours.

• Création d’entreprises agroalimentaires innovantes

www.agropole.com

• Concours européen de l’Entreprise innovante, orga- nisé par la Jeune Chambre économique française

www.jcef.fr

• Concours i-Lab : dédié aux technologies inno- vantes, ce concours lancé par le ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur est ouvert aux étudiants-entrepreneurs : www.ensei- gnementsup-recherche.gouv.fr Rubrique Innovation / Appui aux entreprises innovantes

Pour les projets solidaires et durables

Afi n de soutenir l’essor de l’économie sociale et soli- daire ainsi que la défense de l’environnement, dif- férents prix et trophées récompensent des initiatives dans ces domaines.

• Le concours de la jeune entreprise exemplaire de la Jeune Chambre économique française

www.jcef.asso.fr Rubrique Nos actions • Les Trophées de l’entrepreneur responsable

www.trophees-rse-groupeigs.fr

• Le Prix national du créateur d’une entreprise soli- daire

www.creenso.fr/

• Le ClimateLaunchPad (CLP) est un concours inter- national lancé l’European Institute of Technology (EIT) Climate-KIC et soutenu par la Commission européenne

climatelaunchpad.org

Les subventions

Les subventions doivent être seulement considérées comme un ballon d’oxygène. Elles peuvent viser un type d’entreprise ou d’entrepreneur spécifi que. En voici quelques-unes.

Aides publiques

Certaines aides fi nancières sont encore accordées par l’État ou les collectivités locales : la prime d’aménagement du territoire, la prime régionale à la création d’entreprise, la prime régionale à l’emploi.

Contactez votre conseil régional.

Pour les personnes handicapées

L’Agefi ph (Association de gestion du fonds pour l’in- sertion des personnes handicapées) peut accorder une aide aux créateurs handicapés, qui consiste en une subvention d’un montant maximal de 5 000 € , une participation à la formation et un suivi de l’entreprise.

Retrait des dossiers auprès des délégations régio- nales de l’Agefi ph : www.agefi ph.fr

PRÈS DE 150 CONCOURS POUR LES PROJETS LES PLUS CONVAINCANTS !

Pour participer, il faut remplir un dossier puis rencontrer le jury. Outre le prix, les lauréats peuvent bénéfi cier de facilités fi nancières (fonds de capital-risque, FIP…), de dons en matériel et de conseils gratuits, sans oublier l’opportunité d’approcher chefs d’entreprise et investis- seurs expérimentés.

Liste des concours disponible sur www.apce.com

(11)

hoisir les statuts

Le statut juridique

Pour exercer son activité dans un cadre légal, il faut choisir un statut juridique et le déposer au greffe du tribunal de commerce. Il existe deux statuts principaux : l’entreprise individuelle et la société. Voir liste 7 du carnet d’adresses.

Entreprise individuelle

Elle est à conseiller lorsque les risques sont peu importants et les investissements limités. C’est le statut d’une entreprise qui n’a qu’un seul dirigeant, dénuée de personnalité morale. Ce n’est donc pas une société. Il n’y a juridiquement pas de sépara- tion entre le patrimoine de l’entreprise individuelle et celui de l’entrepreneur lui-même. L’entrepreneur est donc responsable des dettes professionnelles sur l’ensemble de son patrimoine personnel. Cependant, il existe quelques atténuations à cette responsabilité.

Micro-entrepreneur

Le régime de micro-entrepreneur (ou auto-entrepre- neur) est une forme d’entreprise individuelle. Ou- vert aux demandeurs d’emploi, étudiants, salariés, retraités, il permet de se lancer dans une petite acti- vité indépendante à moindres frais et, en principe, sans parcours du combattant…

Services à la personne, conseil, informatique, com- merce… Les possibilités sont variées. Cette forme d’entreprise n’est accessible qu’aux entreprises ayant un chiffre d’affaires de 170 000 € maximum pour les activités d’achat et de revente et de 70 000 € maximum pour la plupart des prestations de service.

Les avantages sont nombreux. Les formalités admi- nistratives sont simplifi ées puisque l’immatricula- tion au registre du commerce et des sociétés est dispensée, une simple déclaration sur formulaire électronique suffi t.

Les charges sociales, fi scales et administratives sont allégées. Vous pouvez déclarer votre chiffre d’af- faires directement en ligne, et si vous n’avez pas eu de versement, la règle du « pas de revenu, pas d’im- pôt » s’applique. Quant aux obligations comptables, elles ne sont pas contraignantes : il faut simplement tenir un registre des recettes et conserver toutes les factures. En ce qui concerne la protection sociale ou le droit à la formation continue, l’auto-entrepreneur bénéfi cie des mêmes droits que les autres profes- sions indépendantes.

Une loi prévoit de permettre aux indépendants de toucher une indemnisation, l’allocation des travail- leurs indépendants (ATI) en cas de perte d’activité.

Celle-ci doit s’élever à 800 euros par mois pendant

6 mois et serait réservée aux indépendants ayant généré au moins 10 000 euros de revenus par an au cours des deux dernières années.

www.auto-entrepreneur.fr

www.union-auto-entrepreneurs.com

Société

Les sociétés peuvent avoir différents statuts.

La SARL en force !

La SARL (société anonyme à responsabilité limitée) est la forme de société la plus répandue. Le montant du capital social est librement fi xé par les associés en fonction de la taille, de l’activité et des besoins en capitaux de la société. Depuis la loi Dutreil, il est possible de créer une SARL avec 1 € !

Les associés, entre 2 et 100, nomment un gérant, mais prennent toutes les décisions exceptionnelles en assemblée générale et se réunissent pour approu- ver les comptes une fois par an. En cas de faute de gestion, leur responsabilité est limitée à leurs apports. Dans ce cadre, il est indispensable que les associés s’entendent ; le gérant doit rendre des comptes aux associés.

L’EURL : une SARL en format réduit

L’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) représente la seule forme sociale constituée d’un associé unique, qui peut être une personne phy- sique ou morale. Elle obéit aux mêmes règles que la SARL, avec un capital de départ librement fi xé.

L’avantage principal de ce statut est de permettre à l’entrepreneur de limiter sa responsabilité à ce qu’il apporte dans la société. Cependant, il n’a pas le sta- tut de salarié et paye l’impôt sur le revenu.

C

LA SCIC

La société coopérative d’intérêt collectif est une forme d’entreprise qui permet d’associer tous types d’acteurs (salariés, bénévoles, associations, collectivités lo- cales…) à un projet d’utilité sociale.

www.scic.coop

(12)

La SA : pour des projets ambitieux

La SA (société anonyme) est plutôt réservée aux en- treprises qui ont un fort potentiel de développement et ont donc besoin de fi nancements importants. Elle doit être composée d’au moins 7 associés, avec un capital de base de 37 000 € . Elle est dirigée par le conseil d’administration (entre 3 et 18 action- naires), qui détermine les orientations de l’activité et veille à sa mise en œuvre.

Les dirigeants ont le statut de salarié, mais ils peuvent être démis par le conseil d’administration. Les respon- sabilités des associés sont limitées à leurs apports.

La SAS

La société par actions simplifi ées (SAS) ou par ac- tions simplifi ée unipersonnelle (SASU), lorsqu’elle ne comporte qu’un associé, permet une souplesse au niveau du capital et de la transmission des ac- tions. La responsabilité du ou des associés est limi- tée à leur apport. La société est dirigée par un pré- sident mais avec obligation d’un représentant légal (qui peut être le président).

La Scop : pour les salariés

La Scop (société coopérative de production) est une société dont les salariés détiennent au moins 51 % du capital. Elle peut prendre la forme d’une SARL, d’une SAS ou d’une SA. Les salariés, associés ma- joritaires, désignent leur dirigeant et décident des grandes orientations de l’entreprise sur la base d’un vote démocratique : une personne = une voix.

www.les-scop.coop

La SNC

La société en nom collectif, moins répandue qu’une SA ou une SARL, est composée au minimum de deux associés, ayant obligatoirement la qualité de commerçant. Ils sont responsables solidairement sur l’ensemble de leurs biens personnels. La société est dirigée par un ou plusieurs gérants qui peuvent, ou non, être les associés.

Autres statuts

Ils sont libres ou imposés, selon l’activité exercée.

Statut social du chef d’entreprise

Sécurité sociale, retraite, décès… La protection sociale du créateur varie en fonction du régime ju- ridique choisi : l’entrepreneur individuel, le gérant d’EURL ou le gérant majoritaire d’une SARL est affi lié au régime des indépendants ; le régime des salariés concerne le gérant minoritaire ou égalitaire d’une SARL, le PDG ou le DG d’une SA. Ce statut conditionne les caisses auxquelles il cotise, le mon- tant des prélèvements et la nature des prestations.

Statut du conjoint

Protection sociale, chômage, retraite… Depuis la loi Jacob, le conjoint du chef d’entreprise peut choisir un statut : conjoint salarié, associé ou collaborateur.

Le choix du dernier statut lui offre la possibilité d’être affi lié au régime d’assurance-vieillesse du chef d’en- treprise, de bénéfi cier de l’accès à la formation conti- nue et des dispositifs d’épargne salariale.

La loi Pacte, votée en 2019, prévoit une obligation de déclaration du statut du conjoint. À défaut de déclaration, la personne mariée ou pacsée avec le chef d’entreprise sera considérée comme conjoint salarié.

Activités réglementées

Ces statuts concernent les professions régies par des règles particulières : commerçants ambulants, artistes-auteurs, vendeurs à domicile, agents com- merciaux, coiffeurs, agents immobiliers, auto-écoles, agences de voyages, débits de boissons, pharmacies, agences de travail temporaire, restaurants, taxis, transport routier de fret ou de personnes, ambu- lances, déménageurs, sans oublier certaines profes- sions libérales (avocat, médecin, notaire).

Pour tous ces métiers, il faut justifi er d’un diplôme, d’une licence ou d’une carte professionnelle, ou d’un agrément obtenu auprès des instances profes- sionnelles.

RÉGIME FISCAL

Selon le statut juridique, les bénéfi ces de l’entreprise sont soumis à l’impôt sur le revenu (entreprise indivi- duelle et EURL) ou à l’impôt sur les sociétés (SARL, SA, SAS…). Dans le premier cas, la déclaration comporte, outre les bénéfi ces de l’entreprise, les revenus person- nels de l’entrepreneur.

FAITES APPEL À UN AVOCAT !

Même si rien ne vous y oblige, n’hésitez pas à vous faire

aider par un professionnel (notaire, avocat, expert-comp-

table) au moment de rédiger les statuts. En choisissant

les statuts de votre entreprise, vous défi nissez sa forme

et sa structure juridique, son fonctionnement, le rôle

de vos associés… Il ne faut pas se tromper, au risque

d’avoir de mauvaises surprises !

(13)

installer

L’immatriculation

L’immatriculation est l’acte qui permet de démarrer l’activité légalement. La demande d’immatriculation se fait dans un centre de formalités des entreprises.

Centre de formalités

des entreprises

Le créateur doit déposer son dossier de création d’en- treprise au centre de formalités des entreprises (CFE), guichet qui facilite les démarches en recueillant toutes les informations avant de les transmettre aux orga- nismes destinataires : Urssaf, Sécurité sociale, réper- toire des métiers, greffe du tribunal de commerce. La nature des démarches et leur coût varient selon l’acti- vité professionnelle choisie (de 0 à 250 € environ).

www.cci.fr rubrique Annuaire

Le tribunal de commerce de Paris a ouvert un es- pace internet unique et sécurisé qui permet d’effec- tuer en ligne les formalités légales nécessaires à la création d’une entreprise.

www.greffe-tc-paris.fr

Chacun des CFE est compétent pour les entreprises situées sur sa zone géographique, mais le créateur

dépend d’organismes différents selon l’activité et le statut de son entreprise.

www.sirene.fr

S’

DICO

Numéro SIREN : numéro d’identifi cation de l’entre- prise, il est attribué par l’Insee à la date de création et comporte 9 chiffres.

Numéro SIRET : identifi e l’établissement au cas où votre société aurait plusieurs lieux d’exercice. Il est composé du n° SIREN suivi de 5 chiffres.

• Code APE : identifi e l’activité de l’entreprise.

Extrait K ou K-bis : document émis par le greffe du tribunal de commerce attestant de l’immatriculation de l’entreprise au registre du commerce et des socié- tés, donc de son existence juridique.

RDDCE (récépissé de dépôt de dossier de création d’entreprise) : remis par le CFE au créateur d’entre- prise, il comporte la mention « en attente » d’imma- triculation et permet d’entreprendre les premières dé- marches sans attendre la délivrance de l’extrait K-bis.

Un toit pour l’entreprise

Où se domicilier ? À la maison, en pépinière, en couveuse…

À domicile

Les entrepreneurs individuels et les dirigeants de so- ciété peuvent installer leur entreprise à leur domicile de manière illimitée, sauf si le bail ou le règlement de copropriété s’y oppose. Ils peuvent ainsi déclarer au CFE l’adresse de leur habitation. Si le propriétaire s’y oppose, la société pourra quand même installer son siège au domicile de son représentant légal pour une période maximale de 5 ans.

Portage salarial

Conseil, audit, communication, formation, traduc- tion, secrétariat… Le portage salarial permet à un indépendant d’effectuer différentes missions pour

le compte d’un client, tout en étant salarié d’une société. Celle-ci encaisse le montant des missions de l’indépendant, le déclare auprès des organismes sociaux et lui verse un salaire.

www.peps-syndicat.fr/

CO-WORKING, CO-LIVING… DE NOUVELLES FAÇONS DE TRAVAILLER

Que ce soit dans les grandes villes ou à la campagne, les

espaces de co-working se sont multipliés en France. Ils

seraient 10 fois plus nombreux en 2019 que cinq ans aupa-

ravant. Moins répandu, le co-living consiste à partager lieu

de travail et lieu de vie, ce qui favorise les échanges entre

jeunes entrepreneurs, tout en faisant des économies.

(14)

e former

Se former à l’entrepreneuriat

De nombreuses formations à la création d’entreprise de courte, moyenne ou longue durée existent. Elles vous per- mettront d’acquérir des compétences spécifi ques en gestion, management, technique, commercial, juridique…

Organismes de formation

Avant de vous décider pour une formation, faites le point sur vos besoins spécifi ques (domaine, niveau de qualifi cation recherché) et renseignez-vous au- près des organismes sur la durée, la périodicité et le coût de la formation.

Chambres de commerce et de métiers

Les chambres de commerce et d’industrie et les chambres de métiers et de l’artisanat proposent des formations permettant de se perfectionner ou d’ac- quérir un diplôme.

www.cci.fr

www.artisanat.fr

Afpa

L’Association nationale pour la formation profession- nelle des adultes (Afpa) s’adresse aux demandeurs d’emploi et aux salariés, et propose diverses actions de formation à destination des créateurs ou repre- neurs d’entreprise, en particulier :

• attestation de formation : parcours créateurs d’en- treprise (durée de 1 mois et demi, soit 245 heures) ;

• titre professionnel de niveau bac + 2 : responsable de petite ou moyenne structure.

www.afpa.fr

Cnam

Le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) accueille tous les auditeurs sans condition de di- plôme ou de formation initiale. Les enseignements sont dispensés le soir et le samedi ou pendant le

S

Entreprises à l’essai :

les couveuses

Il est possible de tester son projet grandeur nature en

« pouponnière » ou « couveuse », structures fi nan- cées par les collectivités territoriales ou des établis- sements scolaires. En entrant dans une couveuse, le créateur signe un contrat Cape (contrat d’appui au projet d’entreprise). Pendant 1 an (renouvelable 2 fois), le créateur bénéfi cie d’un hébergement juri- dique lui permettant de produire, de prospecter des clients et de facturer des produits avec le numéro de SIRET de la couveuse. Grâce à des sessions de formation et des conseils de spécialistes, le créateur est accompagné pendant la phase test de son projet.

Il existe aussi des « incubateurs », adossés à des universités et des organismes de recherche, réser- vés aux étudiants ou chercheurs, porteurs de projets technologiques ou scientifi ques innovants.

www.retis-innovation.fr

http://jetestemonentreprise.com/

Solutions provisoires :

les pépinières

Après un passage en couveuse, vous pouvez inté- grer une pépinière. Il s’agit de structures d’accueil temporaire créées par des collectivités territoriales.

Pendant 2 ans (parfois renouvelables), elles mettent à la disposition des candidats sélectionnés des lo- caux à tarif réduit (de 30 à 40 % moins cher que le marché), un secrétariat, un standard téléphonique et du matériel informatique. En France, on compte 300 pépinières qui regroupent 8 000 start-ups et créent 25 000 emplois par an.

Renseignements auprès des chambres de commerce www.cci.fr ou de Bpifrance Création bpifrance-creation.fr

DERNIÈRES FORMALITÉS

Nommer un commissaire aux comptes, rédiger les sta-

tuts qui seront enregistrés auprès du centre des impôts

et publiés dans un journal d’annonces légales, déposer

les fonds constituant les apports sur un compte blo-

qué… Une fois toutes ces activités réglées, l’activité

pourra démarrer !

(15)

temps de travail sous forme d’unités de valeur mo- dulaires capitalisables.

Dans le domaine de la création d’entreprise, le Cnam prépare notamment à un titre professionnel entrepre- neur de petite entreprise de niveau bac + 2. Admis- sion sur dossier. Durée : 308h (de 6 à 12 mois).

formation.cnam.fr

Formations universitaires

Les formations universitaires en entrepreneuriat, reprise et création d’entreprise et en management et administration des entreprises se développent.

Certaines sont spécialisées par secteur (hôtellerie et tourisme, développement solidaire, métiers de l’arti- sanat…).

> Voir liste 8 du carnet d’adresses.

Écoles de commerce et d’ingénieurs

La quasi-totalité des écoles de commerce et d’ingé- nieurs proposent des « majeures » au cours de leur cursus, en formation initiale ou en formation conti- nue, mais aussi des diplômes de type master spé- cialisé.

> Cf. dossiers Actuel-Cidj Économie, gestion, mana-

gement : écoles et universités n° 2.332 ; Les études d’ingénieur n° 2.813 .

Formations courtes de perfectionnement

Les centres de gestion et associations agréés, les syndicats et les fédérations et organisations pro- fessionnelles organisent de nombreuses formations destinées à leurs adhérents.

https://bpifrance-creation.fr rubrique Suivre une for- mation à la création d’entreprise

Chaque conseil régional fi nance des dispositifs de formation en direction des jeunes et des adultes ; certains concernent la création d’entreprise.

www.intercariforef.org

Financer sa formation

Se former tout au long de sa vie professionnelle n’est pas réservé aux salariés. Les demandeurs d’emploi et travailleurs indépendants peuvent également accéder à la formation professionnelle continue et bénéfi cier de fi nancements spécifi ques.

> Cf. dossier Actuel-Cidj La formation continue :

mode d’emploi n° 4.0 .

Les dirigeants d’entreprise, sous statut de travailleur non salarié (TNS), participent obligatoirement au fi - nancement de leur formation par le versement d’une contribution spécifi que à un organisme collecteur.

En contrepartie de ce versement, ils peuvent obtenir le fi nancement total ou partiel de leur formation.

Par ailleurs, les artisans, commerçants et profes- sions libérales peuvent bénéfi cier d’un crédit d’im- pôt formation. L’entreprise bénéfi cie de ce crédit au titre des dépenses de formation engagées au profi t de ses dirigeants (entrepreneur individuel, gérant de société, président, directeur général, administrateur ou membre de société par actions).

Enfi n, certaines régions ont développé des disposi- tifs d’aide destinés aux dirigeants d’entreprise en fi nançant une partie de leur formation.

SE FORMER À L’ENTREPRENARIAT AVEC UN MOOC Un MOOC est un cours en ligne ouvert à tous, accessible gratuitement et mis en ligne sur une plate-forme dédiée (Openclassrooms, FUN, Coursera…). Dans le champ de l’entrepreneuriat, il existe de nombreux MOOCS (création et gestion d’entreprise, entrepreneuriat à but social ou environnemental, gestion de projet…).

www.afecreation.fr rubrique Étapes de la création /

Le projet personnel / Se former en ligne.

(16)

LISTE 1

Pour en savoir plus

Sites de référence

http://bpifrance-creation.fr Édité par : Bpifrance financement Sur le site : informations pratiques sur l’entrepreneuriat, du test de son idée à l’export de l’activité, en passant par les financements, le statut juridique ou la fiscalité.

Formulaires types, guides pratiques, liste de concours d’aide à la création, actualité sur l’entrepreneuriat, sitographie.

http://entreprendre.artisanat.fr Édité par : Chambres de métiers et de l’artisanat (CMA)

Sur le site : renseignements sur la création-reprise d’entreprise artisa- nale. Conseils et accompagnements personnalisés pour formaliser le projet. Plate-forme de rapprochement entre cédants et repreneurs. Docu- ments, vidéos et liens utiles.

http://initiativeremarquable.com Édité par : Fédération des plate- formes Initiative (Initiative France) Sur le site : aides pour les moins de 30 ans qui ont un projet de création, reprise ou développement d’une entreprise « remarquable » (dyna- misme territorial, environnemental, social, sociétal). Accompagnement du réseau Initiative pour : établir dossier et plan de financement, obtenir prêt d’honneur, être parrainé, bénéficier de l’avis d’experts.

http://jetestemonentreprise.com Édité par : L’Union des couveuses Sur le site : carte du réseau des couveuses, plate-forme d’e-factura- tion, coordonnées des espaces dédiés aux entrepreneurs. Possibilité de signer un contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape) pour tester et développer son projet et un accès aux abonnés, informations sur la création d’entreprise (chiffres-clés)

http://les-aides.fr Édité par : CCI France

Sur le site : informations et base de données répertoriant les aides pro- posées pour les projets de création ou de reprise d’entreprise. Outil de recherche par secteur d’activité et département, actualité sur les aides, informations régulières pour les entrepreneurs.

www.autoentrepreneur.urssaf.fr/

portail/accueil.html

Édité par : Agence centrale des orga- nismes de sécurité sociale (Acoss) Sur le site : information sur le régime de l’auto-entrepreneur, accès aux formulaires administratifs numériques, outils de déclaration des formalités administratives en ligne, FAQ, signets.

www.bge-adil.eu

Édité par : Adil - Boutique de gestion Sur le site : informations, outils méthodologiques, formations et présentation de dispositifs relatifs à la création d’entreprise. Conseils et accompagnement.

www.bgebalise.fr Édité par : BGE Réseau

Sur le site : aide à la formalisation d’une idée, d’un projet quel que soit le degré de préparation. Informations et accompagnement en amont de la réalisation du projet. Conseils sur la création d’entreprises. Annuaire par région et département des points d’accueil du réseau. Liens vers des sites de référence, fiches techniques d’information, base de données en ligne recensant des initiatives d’entrepreneuriat (fiches, vidéos, témoignages).

www.cci.fr/web/creation-reprise- cession-d-entreprise

Édité par : Chambre de commerce et d’industrie (CCI)

Sur le site : informations et conseils pratiques sur les étapes de la créa- tion d’entreprise. Présentation des aides, des financements et aspects juridiques. Liens vers la base de don- nées http://les-aides.fr (aides à la création par branche d’activité et par localisation géographique) et vers la CCI store (marketplace de e-services https://www.ccistore.fr/store) www.creeruneentreprise.fr Édité par : Greffe du tribunal de commerce de Paris

Sur le site : informations et conseils sur la création d’entreprise, de la définition du projet à l’étude de marché. Présentation des différents types de financement, liste des différentes formes juridiques de l’entreprise, témoignages. Boîte à outils : annuaire, guide du nouvel l’entrepreneur, création à l’étranger, chiffres-clés.

www.emploi-store.fr/portail/centre- dinteret/creeruneentreprise Édité par : Pôle emploi

Sur le site : plate-forme Pôle emploi de ressources dédiées à la création

d’entreprise, qui propose des services digitaux utiles, de l’idée jusqu’au démarrage de l’activité. Filtre par type de services recherchés : e- learning, moteur de recherche, quiz, simulateur, création d’outils...

www.entreprises.cci-paris-idf.fr/

web/creation

Édité par : Chambre de commerce et d’industrie de Paris

Sur le site : informations sur les projets de création d’activité.

Présentation des étapes clés pour le financement et la création du business plan. Conseil juridique, guides pratiques, ateliers, formations et workshops.

www.euroentent.net Édité par : REEP Euro Ent’Ent Sur le site : description du réseau des Entreprises d’Entraînement®

ou Pédagogiques® qui forment des jeunes et adultes demandeurs d’emploi ou salariés à la compréhen- sion, la gestion et le développement d’une PME PMI du domaine tertiaire.

www.groupement-de-createurs.fr/

annuaire.html

Édité par : Association nationale des groupements de créateurs Sur le site : informations sur l’accom- pagnement proposé pour définir son idée et se former afin d’obtenir le diplôme universitaire de créateur d’activité (Duca), accessible sans le bac. Annuaire des groupements de créateurs, portraits vidéos de créateurs.

www.guichet-entreprises.fr Édité par : Direction générale des entreprises du ministère de l’Écono- mie et des Finances

Sur le site : indications sur les préalables à la création d’entreprise (formes juridiques, noms protection, aides publiques, micro-entrepreneu- riat et activités autorisées). Portail permettant de faire les démarches administratives en ligne : création, immatriculation de l’entreprise, adresses utiles.

www.oriane.info

Édité par : Région Île-de-France Sur le site : informations néces- saires à l’orientation et à l’emploi en Île-de-France. Questionnaires, tests d’orientation, fiches métiers, vidéos et conseils pratiques aident à développer son projet professionnel selon son profil.

Page dédiée à la création-reprise d’entreprise pour les apprentis, https ://www.oriane.info/apprenti- creer-sa-boite-0 : démarches à entreprendre, boîte à outils avec liens utiles et Mooc, aides possibles, FAQ sur le thème.

www.pole-emploi.fr Édité par : Pôle emploi Sur le site : « Je crée/reprends une entreprise », dans la rubrique

« conseils », propose conseils, vidéos, ressources utiles, témoignages, des ateliers et détaille les aides financières de Pôle emploi. Des articles présentent les structures d’accompagnement, les coopérations d’entreprises et les tendances.

www.start-scop.fr

Édité par : Confédération générale des Scop (CG Scop)

Sur le site : informations et conseils sur la création d’entreprise en Scop ou en Scic pour les jeunes entrepre- neurs. Réponses aux 10 questions à se poser avant de fonder une start-up coopérative, renseignement sur les statuts juridiques et les moyens de financement possibles, présentation d’entrepreneurs coopératifs. Actuali- tés et témoignages.

Organismes de référence

Association pour le droit à l’initia- tive économique (Adie) 139 boulevard de Sébastopol 75002 Paris

Tél. : 09 69 32 81 10 www.adie.org www.adieconnect.fr

Accompagner les créateurs d’entre- prise grâce à un éventail d’aides :

Carnet d’adresses

Trouver l’idée p. 17 Liste 3

Reprendre une entreprise p. 17 Liste 4

Protéger ses droits p. 17

Liste 5

Soutien et parrainage p. 17 Liste 6

Trouver de l’argent p. 18

Liste 7

Choisir son statut p. 19

Liste 8

Formations universitaires p. 19

Références

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