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2 Toujours plus d’enseignes nationales aux abords de l’axe principal --- 35
2-1 Les grandes enseignes installées au fil des ans concernent la majorité des activités ... 36
2-2 Les grandes enseignes se sont installées autour de la rue Nationale ... 36
C Un commerce qui prend du poids en surface et en effectifs salariés au sein du secteur sauvegardé --- 39
Synthèse
Le secteur sauvegardé englobe une majeure partie de l’hyper-centre de Tours et présente la particularité d’accueillir une forte densité commerciale.
Les 1 154 établissements qui composent l’appareil commercial représentent :
- 4 335 emplois (dont 3356 salariés), soit 41% des emplois commerciaux de la ville de Tours et 12% de Tour(s)plus.
- 16 900m2 de surface de vente (hors cafés-hôtels-restaurants), soit 30% du plancher commercial de la ville de Tours et 13,5% de Tour(s)plus.
Cet équipement est dominé par 2 activités : les cafés-hôtels-restaurants (30%) et l’équipement de la personne (22%).
Il s’étend sur différents axes organisés en artères autour d’un tronçon central : la rue Nationale. Elle détient à elle seule, 12% des commerces du secteur et occupe 36,5% du plancher commercial.
L’analyse des principales rues commerçantes du secteur sauvegardé révèle plusieurs caractéristiques :
- l’offre en équipement de la personne est concentrée sur la rue Nationale et ses abords, - le Vieux Tours est animé par les cafés-hôtels-restaurants,
- les Halles de Tours constituent l’épicentre du commerce de bouche.
Les commerces du secteur sauvegardé ont des surfaces plus réduites et embauchent moins de salariés que ceux de la ville de Tours prise dans son ensemble.
Depuis 1996, le commerce a connu des mutations importantes qui ont changé le visage de l’offre commerciale. Souffrant de la concurrence des grandes surfaces situées en périphérie et de la montée du e-commerce, le commerce de centre-ville s’est adapté aux nouveaux comportements d’achats.
Le secteur sauvegardé a vu le nombre de ses commerces baisser de 5%. Ce chiffre cache cependant des disparités.
Certaines activités souffrent plus que d’autres.
4 secteurs d’activités sont en recul depuis 16 ans : l’équipement de la maison (-30,7% de baisse du nombre de points de vente), le secteur culture loisirs (-20%), l’alimentation (-16,4%) et les services aux particuliers (-13,8%).
En revanche, l’hygiène santé beauté (+25,2% de hausse du nombre de points de vente), l’équipement de la personne (+4,9%) et les CHR (+3,3%) confirment leur prédominance au sein du secteur sauvegardé et connaissent une embellie grâce, entre autre, à l’émergence de nouveaux types d’offres comme la restauration rapide ou les soins à la personne.
L’évolution du commerce varie également selon les zones géographiques.
Entre 1996 et 2012, le nombre de commerces est resté relativement stable sur les principales rues commerçantes du secteur sauvegardé. Certaines rues comme la rue de la Scellerie ou la rue Georges Courteline voient toutefois leur nombre de commerces baisser. En parallèle, la rue Bernard Palissy gagne des points de vente (il s’agit cependant de la seule rue commerçante du secteur sauvegardé à voir son nombre de locaux commerciaux augmenter de façon significative : +6 locaux commerciaux).
Autre phénomène, entre 1996 et 2012, les surfaces de vente (hors cafés-hôtels-restaurants) se sont accrues de 3,9%. Ceci est dû à la fusion de locaux commerciaux liés à l’implantation d’enseignes nationales qui s’installent dans des locaux de taille plus importante.
En 16 ans, les magasins à enseigne nationale sont passés de 177 à 251, soit une augmentation de 40%. Ils se sont essentiellement installés aux abords de la rue Nationale (les
Description du périmètre
Créé en 1973, le secteur sauvegardé de la ville de Tours a été étendu en 2012, (arrêté du 9 mai 2012) afin d’y intégrer les immeubles du XIXe siècle des boulevards Béranger et Heurteloup, la Cité Mame, le secteur de la rue Lamartine et ses maisons du XVe siècle ainsi que la partie Sud de la rue Blanqui. Le périmètre ainsi constitué s’étend sur environ 150 hectares.
Cet espace qui constitue la majeure partie de l’hyper-centre de Tours présente la particularité d’accueillir une très forte densité commerciale (on dénombre 1154 commerces).
Une concentration qui s’articule autour d’un linéaire commercial continu orienté nord-sud (la rue Nationale) et deux axes très densément équipés orientés est-ouest constitués par les rues Colbert/Commerce et Halles/Scellerie. A ce titre, on mesure toute l’importance accordée au projet urbain d’aménagement du haut de la rue Nationale, véritable charnière entre les deux axes historiques de la ville. Par ailleurs, avec l’arrivée du tramway programmée en 2013, la rue Nationale deviendra piétonne dans son intégralité ce qui accentuera l’attractivité commerciale et touristique du secteur.
Note méthodologique
L’OE2T gère depuis 1996 une base de données qui recense l’ensemble des établissements commerciaux d’Indre et Loire. Il s’agit plus précisément du suivi des locaux accueillant des commerces de détail, des cafés-hôtels-restaurants (CHR), des établissements du secteur automobile, qui disposent d’une surface de vente ouverte à la clientèle.
Cette base de données qui repose sur le suivi et l’analyse des locaux commerciaux, propose un historique qui s’étend sur plus de 15 ans. Elle permet une analyse fine en matière d’occupation du bâti, de localisation, d’emplois ou de changements d’enseignes et d’activités au fil du temps. Elle a servi de support à l’analyse qui suit.
Par ailleurs, les activités non-commerciales (ex : banques, agences d’intérim, agences immobilières) ne sont pas suivies. Elles sont néanmoins identifiées si elles s’installent ou se sont installées dans les locaux d’un commerce présent dans la base de données. Plus précisément et compte tenu de leur nombre, les établissements bancaires ont fait l’objet d’un recensement exhaustif sur le secteur sauvegardé de manière à les faire figurer sur les éléments cartographiques et de permettre l’analyse de leur place au sein du paysage commercial.
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¾ 11 parfumeries, boutiques de produits de beauté…
Alimentation :
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¾ 20 commerces d’alimentation spécialisée,
¾ 16 épiceries,
¾ 11 chocolateries-confiseries,
¾ 10 boucheries-charcuteries,
¾ 10 vendeurs de boissons,
¾ 9 pâtisseries-salons de thé,
¾ 7 charcuteries-traiteurs-rôtisseurs,
¾ 6 primeurs,
¾ 5 poissonniers...
Culture Loisirs Divers :
¾ 25 librairies,
¾ 9 fleuristes,
¾ 9 vendeurs d’instruments de musique-luthiers,
¾ 8 boutiques d’informatique,
¾ 8 boutiques de jouets,
¾ 8 débits de tabac,
¾ 8 boutiques de vidéos - jeux vidéo,
¾ 7 boutiques de téléphonie,
¾ 6 boutiques de matériel de sport...
Equipement de de maison :
¾ 29 antiquaires-bouquinistes,
¾ 15 commerces de décoration,
¾ 7 galeries d’art,
¾ 7 commerces d’ameublement,
¾ 7 commerces d’artisanat,
¾ 6 commerces d’électroménager,
¾ 5 commerces de tissus d’ameublement-rideaux...
Services
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L’offre en équipement de la maison d’hyper-centre diffère de celle située sur le reste de la ville. Elle concerne les antiquités, la décoration et l’artisanat plus que le bricolage ou l’ameublement spécialisé (cuisines, salles de bains…) davantage situés sur l’espace Tours Synergie avec des surfaces plus importantes.
D’autres activités sont plus présentes en dehors du secteur sauvegardé.
• Les commerces d’hygiène santé beauté (pharmacies, coiffeurs esthétique …) et de services aux particuliers (cordonnerie, pressings…) s’insèrent dans une logique de proximité. Leur part sur le secteur sauvegardé est inférieure à celle du reste de la commune de Tours (40%).
• Seuls 20% des supermarchés sont situés sur le secteur sauvegardé avec des surfaces réduites comparées aux autres supermarchés et hypermarchés (Tours Nord) de la commune.
• Le secteur automobile ne compte que 6 établissements sur le secteur sauvegardé sur un total de 86.
B Un hyper-centre organisé autour de 9 artères principales avec des spécialités commerciales marquées
Le secteur sauvegardé de Tours enlace l’hyper-centre de la ville de part et d’autre d’un axe central représenté par la rue Nationale. 8 rues et places constituent les artères de cet axe.
Incontournables dans le paysage commercial tourangeau, ces rues et places comptent chacune plus de 45 commerces et font l’objet d’une analyse précise.
¾ Rue Nationale : 137 commerces
¾ Rue Colbert : 98 commerces
¾ Rue des Halles : 91 commerces
¾ Place Gaston Paillhou et place des Halles (Quartier des Halles) : 81 commerces
¾ Rue du Commerce : 68 commerces
¾ Rue de la Scellerie : 61 commerces
¾ Rue du Grand Marché : 49 commerces
¾ Place du Grand Marché : 48 commerces
¾ Rue Marceau : 47 commerces
NB : Le développement suivant ne prend en compte que les activités commerciales. Les activités non-commerciales, notamment les banques (identifiées sur la carte du secteur sauvegardé), font l’objet d’une note en fin de partie.
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Cette rue, qui constituait par ailleurs le quartier des antiquaires, a vu l’offre de ce secteur diminuer de moitié en 16 ans (voir l’évolution en page 31).
2 Le Vieux-Tours : un quartier animé par les CHR
Une grande majorité des CHR du secteur sauvegardé est située dans le Vieux-Tours de part et d’autre du nord de la rue Nationale avec : à l’est, la rue Colbert et à l’ouest, la rue du Commerce, la place Plumereau puis dans son prolongement, la rue du Grand Marché et la place du Grand Marché.
La rue Colbert a fait de la restauration sa vitrine principale, avec 50% de ses locaux occupés par des CHR, dont 80% sont des restaurants ou établissements de restauration rapide.
La rue du Commerce, qui ouvre la voie vers la place Plumereau, est davantage spécialisée en restauration rapide et cafés-bars.
Les restaurants traditionnels se retrouvent au sein de la rue du Grand Marché (29 CHR dont 19 restaurants ou bar-restaurants) et la place du Grand Marché où les restaurants se mêlent à d’autres types de commerces comme des boulangeries ou des commerces spécialisés dans la décoration, les bijoux fantaisie ou la librairie-papeterie.
3 Les Halles centrales, épicentre du commerce de bouche dans le secteur sauvegardé
Les Halles centrales constituent le haut-lieu de la gastronomie tourangelle. C’est à cet endroit que sont regroupés l’essentiel des commerces de bouche du secteur sauvegardé.
Avec 42 commerces, dont 38 du secteur alimentaire, les Halles centrales et leur renommée exercent une forte attractivité sur la commune et au-delà. Une attractivité renforcée chaque mercredi et samedi avec la présence du marché de plein-air sur la place des Halles.
Les Halles centrales sont intégrées sur le graphique page 12, dans un découpage plus large appelé « quartier des Halles » composé de la place Gaston Paillhou et de la place des Halles.
Ce regroupement permet de mettre en évidence la part non négligeable (26%) des restaurants et bars à vin, situés place des Halles (à l’ouest des Halles centrales).
Enfin, un second pôle de proximité reposant sur l’offre en commerce de bouche (charcuterie, boulangerie, poissonnerie) est situé à l’est du secteur sauvegardé, au sein du quartier Blanqui. Une épicerie vient, en plus de 2 CHR et d’un coiffeur, compléter le pôle et assurer l’animation de ce quartier du Vieux-Tours.
4 Une offre bancaire insérée dans le paysage commercial
Les établissements bancaires, comme toutes les autres activités non-commerciales (agences immobilières, agences d’intérim…), sont solidement insérés parmi les vitrines du secteur sauvegardé, occupant parfois des locaux commerciaux de taille importante.
29 établissements bancaires sont répartis sur l’ensemble du périmètre d’étude (voir carte).
Ils sont toutefois rassemblés en nombre importants à 2 endroits :
- Autour de la place Jean Jaurès, des boulevards Béranger à Heurteloup en intégrant le sud de la rue Nationale où pas moins de 12 établissements ont été comptabilisés.
- Au sein du quartier des Halles où 10 banques sont dénombrées du l’ouest de la rue des Halles à la place Rouget de Lisle.
C Moins de salariés et des surfaces plus réduites sur le secteur sauvegardé que sur la ville de Tours
La base de données des commerces de l’OE2T est enrichie de données économiques récoltées par le biais d’enquêtes bisannuelles. Elles concernent principalement l’emploi et les surfaces de vente et permettent d’aborder la notion de poids du secteur sauvegardé en mesurant la taille des entreprises et l’ampleur de leur plancher commercial.
1 Davantage de commerces de petite taille sur le secteur sauvegardé
Le commerce du secteur sauvegardé de Tours représente 4 335 emplois dont 3 356 salariés.
Ce chiffre représente :
- 41 % de l’emploi dans le commerce de la ville de Tours, - 21 % de l’emploi dans le commerce de de Tour(s)plus.
1-1 CHR : premiers employeurs des commerces du secteur sauvegardé
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Culture Loisirs Divers 116 444 10 340 9
Equipement de la maison 115 217 5 111 3
Services aux particuliers 50 132 3 94 3
Automobile 5 16 0 15 0
Multi-activités 4 101 2 101 3
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Les CHR sont les premiers employeurs du secteur. Ils rassemblent 1/3 des personnes travaillant au sein de l’appareil commercial du périmètre d’étude.
L’équipement de la personne a également un poids non négligeable, concentrant 23% des emplois du commerce. Cette part augmente lorsque seuls les salariés sont pris en compte (25%) et ce, en partie, en raison de la présence des deux poids lourds du prêt-à-porter au sein du périmètre : le Printemps et les Galeries Lafayette, les 2 grands magasins, employant au total plus de 150 personnes.
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2 La moitié du plancher commercial est occupée par l’équipement de la personne
Les commerces de détail du secteur sauvegardé occupaient en 2012 un plancher commercial de 76 238m2.
Ce chiffre représente :
- 30 % du plancher commercial de la commune de Tours - 13,5 % du plancher commercial de Tour(s)plus
Surface de vente des commerces de détail du Secteur Sauvegardé de Tours
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Surface de vente moyenne en m2
Equipement de la personne 257 35 318 137,4
Hygiène Santé Beauté 134 10 641 79,4
Alimentation 127 5 811 45,8
Culture Loisirs Divers 116 10 855 93,6
Equipement de la maison 115 8 047 70,0
Services aux particuliers 50 2 284 45,7
Multi-activités 4 3 282 820,5
Total général 803 76 238 94,9
Les 257 commerces d’équipement de la personne (soit près d’1/3 des établissements) occupent la moitié du plancher commercial du secteur sauvegardé.
La surface moyenne de cette activité est de 137m2, contre 45m2 pour des commerces d’alimentation ou de services aux particuliers.
A elle seule, la rue Nationale concentre 28 123m2, soit 36% de la surface de vente totale du périmètre.
3 20% des grandes surfaces situées sur le secteur sauvegardé
Seules 22 des 111 grandes surfaces1 de Tours sont situées sur le périmètre d’étude.
Compte tenu de la densité urbaine et du prix du foncier, ces grands commerces s’insèrent difficilement au sein des centres-villes.
Répartition des grandes surfaces en nombre, salariés et surface de vente
Nombre Nombre de salariés Surface de vente
Secteur Sv. Tours Secteur Sv. Tours Secteur Sv. Tours
Alimentaire 4 26 98 1 061 3 291 39 713
Non Alimentaire 18 85 407 1 565 23 660 111 583
Dont Prêt-à-porter 10 25 121 306 6 557 19 493
Dont Grand magasin 2 2 150 150 12 400 12 400
Total général 22 111 505 2 626 26 951 151 296
Les 4 supermarchés du périmètre étudié (Monoprix, Carrefour City, 8 à huit et Simply market) couvrent près de 3 291m2. Ce plancher représente une faible part (8%) de la surface totale alimentaire de la ville qui compte entre autres, 2 hypermarchés à Tours Nord : Auchan (10 450m2) et Leclerc (5 100m2).
Parmi les 18 grandes surfaces non alimentaires situées sur le périmètre du secteur sauvegardé, 12 d’entre elles concernent l’équipement de la personne.
La présence des deux grands magasins (Printemps et Galeries Lafayette) au sein du secteur sauvegardé vient accroître de façon non négligeable le plancher commercial occupé par l’équipement de la personne (voir tableau ci-dessus).
Partie 2 : Evolution 1996-2012 du commerce au sein du secteur sauvegardé
A 1996-2012 : De profondes mutations dans le paysage commercial en 16 années
Le paysage commercial du secteur sauvegardé de Tours a subi, en 16 ans, de profonds changements structurels. Certains commerces tendent à disparaître du centre-ville laissant la place à de nouveaux types d’offres commerciales.
Ces évolutions mettent en évidence le fait que le petit commerce de centre-ville a souffert de la concurrence des grandes surfaces, pour l’équipement de la maison et l’alimentation en particulier.
Le commerce du secteur sauvegardé a souffert et a dû s’adapter devant les changements de comportement de consommation des tourangeaux.
Entre 1996 et 2012, le nombre de grandes surfaces est passé de 73 à 112 sur la commune de Tours.
Par ailleurs, selon une étude sur les modes d’achats en Indre et Loire2, les tourangeaux dépensent 77% de leur budget alimentaire en grandes surfaces.
Evolution 1996-2012 en nombre des commerces du secteur sauvegardé de Tours
Alimen- tation
Equip.
de la per- sonne
Equip.
de la maison
Hygiène Santé Beauté
Culture Loisirs Divers
Multi- activités
Services aux parti- culiers
Auto CHR Total général
1996 152 245 166 107 145 3 58 7 335 1 218
2012 127 257 115 134 116 4 50 5 346 1 154
L’analyse de l’évolution du commerce est abordée par activité puis synthétisée sous forme graphique. Un bilan sur les principales rues du secteur sauvegardé est établi en page 30.
1 Les activités en diminution : équipement de la maison, alimentation, culture loisirs et services aux particuliers
1-1 L’équipement de la maison disparaît peu à peu du centre-ville
Il s’agit de l’activité qui a le plus souffert en 16 ans, passant de 166 à 115 points de vente.
Equipement de la maison 1996 2012 Solde
Antiquités, Brocante, Bouquins 47 29 -18 Meuble généraliste 16 7 -9 Linge de maison Textiles 11 3 -8
TV HIFI 8 2 -6
Artisanat 12 7 -5
Electroménager 10 6 -4
Bureautique 3 0 -3
Divers équipement maison 4 3 -1 Bazar maison 4 3 -1 Rideaux Tissus d'ameublement 6 5 -1
Spécialiste Literie 1 0 -1 Spécialiste SDB 1 0 -1
Vaisselle Arts de la table 10 9 -1 Bricolage >300m2 1 1 0
Décoration 15 15 0
Dépôt-vente équipement maison 1 1 0 Fenêtres Vérandas Menuiserie 1 1 0
Quincaillerie 4 4 0
Cadeaux gadgets 3 4 1 Droguerie Peinture Vernis 1 2 1
Jardin 0 1 1
Objets d'art 6 7 1
Luminaires 0 2 2
Spécialiste Cuisines 1 3 2
TOTAL 166 115 -51
Les types de commerces qui ont le plus diminué sont :
- Les antiquaires qui, s’ils restent nombreux (29), ont perdu 18 points de vente.
Les rues de la Scellerie et Colbert sont particulièrement concernées : elles ont vu leurs points de vente diminuer de moitié sur ce type d’offre.
- Les commerces de linge de maison passent de 11 à 3 points de vente.
- Les commerces de meubles diminuent de plus de 50% et passent de 16 à 7 points de vente. Les commerces de TV HIFI (-6) et d’électroménager (-4) subissent également de lourdes pertes. Il s’agit typiquement de type d’offre souffrant de la concurrence des grandes surfaces installées en périphérie et du e-commerce.
1-2 L’alimentation : les commerces de bouche traditionnels en souffrance
Le nombre de commerces d’alimentation est passé de 152 à 127.
Alimentation 1996 2012 Solde
Charcuterie Traiteur Rôtisseur 20 7 -13 Boulangerie Pâtisserie 31 22 -9 Dépôt de pain Viennoiserie 9 2 -7 Alimentation générale <120m2 15 12 -3 Boucherie Charcuterie 13 10 -3 Pâtisserie Glacier Salon de thé 12 9 -3 Fruits & Légumes 8 6 -2 Poissons Coquillages 6 5 -1
Crèmerie Fromagerie 4 4 0
Surgelés 1 1 0
Produits diététiques, bio 3 4 +1 Alimentation spécialisée 18 20 +2 Supérette 120-299m2 1 4 +3 Vins Boissons diverses 6 10 +4 Confiserie Chocolaterie 5 11 +6
TOTAL 152 127 -25
Cette baisse concerne essentiellement les commerces de bouche :
- Les charcuteries traiteurs accusent la baisse la plus forte : -65% passant de 20 à 7 points de vente. Les Halles centrales sont particulièrement concernées avec la perte de 8 charcuteries-traiteurs. Cependant, l’offre en commerce de bouche s’est maintenue au fil des ans sur les Halles de Tours, la lourde perte en charcuterie-traiteur étant compensée par des légères hausses d’autres types de commerces (boucheries, fromageries, épiceries fines…)
- Les boulangeries et dépôts de pain baissent également de façon importante et perdent au total, 16 points de vente.
- Les boucheries et les pâtisseries perdent du terrain dans une moindre mesure (-3 points de vente chacun).
D’autres types de commerces prennent par ailleurs de l’importance dans le paysage commercial et sont le reflet des changements dans les modes de consommation.
Ainsi les marchands de vin (+4), les chocolateries confiseries (+6) et les boutiques d’alimentation spécialisées (+2) sont en hausse.
Par ailleurs, les supérettes qui ont gagné 3 points de vente, compensent la baisse des épiceries (alimentation générale <120m2).
1-3 Les points de vente spécialisés culture loisirs en net recul
Ce secteur est également en baisse puisqu’il a perdu 29 de points de vente en 16 ans.
Culture Loisirs Divers 1996 2012 Solde
Photographie (Tirage et vente) 11 3 -8 Journaux Presse 8 2 -6
Fleuriste 14 9 -5
Jouets Farces Cotillons 12 8 -4 Musique Cinéma (dvd) 8 4 -4
Bureautique 4 1 -3
Antiquités, Brocante, Bouquins 2 0 -2 Instruments de musique 11 9 -2 Librairie papeterie 19 17 -2 Librairie spécialisée Reliure 10 8 -2 Débit de tabac 8 7 -1 Loisirs créatifs Encadrement 4 3 -1 Souvenirs Cadeaux 3 2 -1 Animalerie & Accessoires 1 1 0 Mégastore culture 1 1 0
Divers 10 11 +1
Matériel de sport 6 8 +2
Informatique 6 8 +2
Location vidéos Jeux vidéo 4 7 +3
Téléphonie 3 7 +4
TOTAL 145 116 -29
- Les photographes sont les plus touchés par cette diminution : souffrant de l’arrivée du numérique et de la concurrence des photomatons, ils passent de 11 à 3 points de vente.
- Les magasins de journaux sont lourdement atteints, disparaissant peu à peu du secteur sauvegardé (-6 points de vente).
- Les fleuristes perdent eux aussi du terrain pour passer de 14 à 9 commerces.
- Les magasins de jouets, les disquaires et les commerces de bureautique sont également en déclin, ils sont fortement touchés par la concurrence des grandes surfaces spécialisées dans ces domaines.
L’évolution des nouvelles technologies qui fait souffrir les photographes, engendre par ailleurs le développement d’autres types de commerces : la téléphonie (+ 4 points de vente) et la vente de jeux vidéo (+3 points de vente).
1-4 Services aux particuliers : déplacement des boutiques vers les galeries marchandes de périphérie
Les commerces de services sont passés de 58 à 50 points de vente.
Services aux particuliers 1996 2012 Solde
Pressing Blanchisserie 9 3 -6 Agence de voyages 14 11 -3
Auto-école 7 5 -2
Photocopies Internet 8 6 -2 Pompes funèbres 2 1 -1 Toilettage pour animaux 2 1 -1
Laverie automatique 5 5 0
Cordonnerie 8 9 +1
Réparation vêtements Confection 3 9 +6
TOTAL 58 50 -8
- Les pressings disparaissent peu à peu, ils passent de 9 à 3.
- Les agences de voyage (-3) et auto-école (-2) sont également en diminution.
Les pressings et agences de voyage ont suivi les consommateurs en se déplaçant, au fil des ans, vers les galeries marchandes qui ont pris de l’ampleur sur les zones commerciales de périphérie.
Leur baisse sur le secteur sauvegardé en est une conséquence.
En 16 ans, les boutiques de retouches-couture sont les seules de ce secteur d’activité à avoir trouvé leur place au sein du périmètre d’étude. Portés entre autre, par leur collaboration avec les nombreux commerces de prêt-à-porter du centre-ville, ils passent de 3 à 9 établissements.
1-5 Le secteur automobile : les garages et la vente de motocycles en recul
Ce secteur passe de 7 à 5 établissements perdant 2 garages de réparation et 2 commerces de motos, pertes compensée en partie par l’arrivée de 2 commerces de voitures.
2 Les activités en développement : hygiène santé beauté, équipement de la personne et CHR
2-1 L’hygiène santé beauté connaît la croissance la plus forte au sein du périmètre d’étude
Il s’agit du secteur qui affiche la hausse la plus importante, enregistrant une hausse de 27 établissements en 16 ans.
Hygiène Santé Beauté 1996 2012 Solde
Pharmacie 14 13 -1
Orthopédie Matériel paramédical 6 5 -1
Parapharmacie 2 2 0
Produits de coiffure 3 3 0
Coiffure 52 55 +3
Opticien 11 14 +3
Parfumerie Produits de beauté 7 11 +4 Soins divers 0 7 +7 Salon esthétique 10 24 +14
TOTAL 105 134 +27
L’embellie de cette activité est essentiellement due au développement du créneau beauté : - Les salons d’esthétique ont au fil des ans, intégré peu à peu le paysage commercial
du secteur sauvegardé passant de 10 à 24 salons, soit une augmentation de 140%.
Par ailleurs, les technologies évoluant, ce secteur en pleine croissance, diversifie toujours plus ses offres de soins (blanchiment dentaire, soins minceur…comptabilisés dans « soins divers » ci-dessus).
- Les parfumeries connaissent également une embellie et passent de 7 à 11 points de vente.
- L’offre en optique s’est également étoffée gagnant 3 points de vente pour passer à 14 en 2012.
Les salons de coiffure et pharmacies restent relativement stables.
2-2 L’équipement de la personne renforce sa position au sein du secteur sauvegardé L’équipement de la personne gagne du terrain en 16 ans avec 12 commerces supplémentaires et confirme son poids imposant au sein de l’activité commerciale du périmètre d’étude.
Equipement de la personne 1996 2012 Solde
Prêt-à-porter 152 147 -5
Bijouterie Horlogerie 25 22 -3
Chaussures 29 26 -3
Mercerie Bonneterie Laine 5 4 -1 Réparation vêtements Confection 1 0 -1
Grand magasin 2 2 0
Vêtements de travail 1 1 0 Divers eq. personne 1 2 +1
Maroquinerie 5 6 +1
Bijouterie fantaisie 9 11 +2
Chaussures 0 2 +2
Vêtements & accessoires de mariage 2 4 +2
Artisanat 2 5 +3
Dépôt-vente eq. personne 4 7 +3 Accessoires eq. personne 2 6 +4 Lingerie & Sous-vêtements 5 12 +7
TOTAL 245 257 12
Les établissements qui tirent le mieux leur épingle du jeu sont les commerces de lingerie (+7 points de vente), les commerces d’accessoires (+4) et les dépôts-vente (+3).
Le prêt-à-porter qui joue un rôle majeur (57% des commerces de cette activité) est relativement stable (-3%).
Des mutations sont toutefois notables sur ce créneau :
- La rue Nationale perd 10 points de vente de prêt-à-porter. La fusion des locaux commerciaux en est la principale cause : les grandes enseignes du secteur souhaitant s’installer sur des surfaces plus importantes.
La surface totale du prêt-à-porter est d’ailleurs en hausse.
- Les rues des Halles et de la Scellerie voient leur nombre de points de vente augmenter avec respectivement 12 et 4 commerces supplémentaires. Cette offre présente la particularité d’être orientée haut de gamme, installant au fil des ans, une spécialisation dans le prêt-à-porter de grandes marques sur cet axe Halles-Scellerie.
2-3 Un nouvel essor pour les CHR avec la restauration rapide
Les établissements CHR qui étaient déjà très présents dans le paysage commercial en 1996, enregistrent une légère hausse de 3%.
CHR 1996 2012 Solde
Café Bar 87 67 -20
Restaurant (seul) 102 92 -10 Hôtel Restaurant 11 3 -8 Hôtel (seul) 22 18 -4 Pâtisserie Glacier Salon de thé 1 -1
Café Tabac 11 12 +1
Discothèque 4 6 +2
Café Restaurant 69 77 +8 Restauration rapide Sandwicherie 28 71 +43
TOTAL 335 346 11
Cette activité a cependant subi des mutations importantes entrainant de profonds changements structurels.
- La restauration rapide connait une hausse vertigineuse et passe en 16 ans de 28 à 71 points de vente.
Ce type de restaurants est désormais incontournable dans le paysage commercial, au sein du Vieux-Tours en particulier, avec des hausses notables à 3 endroits :
9 La rue du Commerce : +10 établissements, 9 La rue Colbert : + 8 établissements,
9 La place du Grand Marché : + 6 établissements.
- Les cafés-restaurants se sont également développés (+8).
Dispersés sur l’ensemble du secteur sauvegardé, cette hausse ne concerne pas de quartier en particulier.
Ces fortes hausses sont compensées par la diminution d’autres types d’établissements : - Les cafés-bars passent de 87 à 67 établissements : cette baisse ne concerne pas de
quartier en particulier.
- Les hôtels sont en déclin et perdent 12 établissements (dont 8 hôtels-restaurants) en 16 ans.
- Les restaurants traditionnels passent de 102 à 92. Ils restent néanmoins stables sur les rues où ils sont les plus nombreux : la rue Colbert, la rue du Grand Marché et la place du Grand Marché.
2-4 L’offre en supermarchés se densifie sur le secteur sauvegardé
Les supermarchés passent de 3 à 4 avec l’arrivée récente de l’enseigne citadine « Carrefour City » rue des Halles.
Evolution3 du commerce sur le secteur sauvegardé de Tours :
Restauration rapide
1,5
Salons esthétique
Café- Restaurants 1
Lingerie
Confiseries Chocolateries 0,5 Couturiers
Vins Boissons diverses Parfumeries Accessoires
Opticiens Téléphonie jeux vidéos Supérettes 120-299m2 Informatique Dépôt-ventes personne
0
Bijouteries Auto-école Boucheries Alimentation générale Agences de voyages Bureautique
Pâtisseries Jouets Musique Cinema (dvd)
Restaurants Electroménager Fleuriste
-0,5 Journaux Presse TV HIFI
Pressings Linge de maison Photographes
Hôtels Ameublement
Charcuteries -1
Boulangeries Antiquités
Bars
-1,5
3 Des évolutions contrastées selon les quartiers
Rue NationaleAlimen- tation
Equip de la personne
Equip de la maison
Hygiène Santé Beauté
Culture Loisirs Divers
Multi- activités
Services aux parti- culiers
CHR Total général
1996 7 86 14 14 13 1 2 10 147
2012 5 76 6 17 18 1 3 11 137
Les grandes surfaces sont en augmentation : elles viennent renforcer l’équipement de la personne et le secteur culture loisirs divers.
L’arrivée de grandes surfaces et leurs extensions ont pour conséquence la disparition de locaux commerciaux par absorption.
L’équipement de la maison est en net recul : ils passent de 14 à 6 et perdent en surface de vente (le départ du magasin Habitat).
Rue des Halles
Alimen- tation
Equip de la personne
Equip de la maison
Hygiène Santé Beauté
Culture Loisirs Divers
Multi- activités
Services aux parti- culiers
CHR Total général
1996 5 44 18 5 9 1 4 86
2012 4 55 11 5 4 1 2 3 85
L’offre alimentaire voit ses charcuteries disparaître au profit d’une spécialisation dans la chocolaterie. L’arrivée d’un supermarché Carrefour City côté ouest vient également modifier l’offre alimentaire de la rue.
Le secteur culture loisirs (photographes, librairies) et l’équipement de la maison (vaisselle, tissus) sont en nette baisse.
L’équipement de la personne, bien qu’ayant perdu sa spécialité en bijouterie (6 en 1996 contre 1 en 2012), prend de l’ampleur et se tourne vers l’équipement de la personne haut de gamme avec de développement des enseignes nationales.
Rue Marceau
Alimen- tation
Equip de la personne
Equip de la maison
Hygiène Santé Beauté
Culture Loisirs Divers
Services aux parti- culiers
CHR Total général
1996 2 13 9 4 11 3 6 48
2012 3 17 5 9 6 3 4 47
Les CHR et l’activité culture loisirs divers perdent du terrain. L’équipement de la maison est également en net recul : l’offre en électroménager HIFI a disparu. Seul subsiste le créneau de la décoration et de l’ameublement.
Sont en progression, l’hygiène santé beauté (opticien, coiffure esthétique) et l’équipement de la personne où l’offre se diversifie (chaussures bijouteries, mercerie) au détriment du prêt- à-porter.
Rue de la Scellerie
Alimen- tation
Equip de la personne
Equip de la maison
Hygiène Santé Beauté
Culture Loisirs Divers
CHR Total général
1996 5 7 31 7 10 6 66
2012 2 20 22 7 5 5 61
L’alimentation générale disparaît de la rue ne laissant au secteur alimentaire qu’une pâtisserie et une boulangerie.
Concernant les CHR, les hôtels perdent du terrain au profit de la restauration.
L’équipement de la maison (-50% d’antiquaires) et le secteur culture loisirs divers (fleuristes, presse) diminuent fortement.
Seul le prêt-à-porter (+14 points de vente) tire son épingle du jeu et investit la partie ouest de la rue.
Rue Colbert
Alimen- tation
Equip de la personne
Equip de la maison
Hygiène Santé Beauté
Culture Loisirs Divers
Multi- activités
Services aux parti- culiers
CHR Total général
1996 10 6 13 7 13 1 8 39 97
2012 9 13 5 12 7 1 4 47 98
La rue Colbert voit ses commerces de bouche (hors boulangeries) disparaître pour laisser place à de l’épicerie fine et des épiceries de quartier.
L’activité culture loisirs divers perd également des points de vente : le marché de la musique est particulièrement concerné.
L’offre en CHR reste majoritaire dans la rue mais voit se développer un nouveau type d’offre : la restauration rapide, aujourd’hui incontournable.
L’hygiène santé beauté se renforce en coiffure et produits de beauté, tout comme l’équipement de la personne (les boutiques d’artisanat en particulier).
Rue du Commerce
Alimen- tation
Equip de la personne
Equip de la maison
Hygiène Santé Beauté
Culture Loisirs Divers
Services aux parti- culiers
CHR Total général
1996 7 16 6 6 12 2 24 73
2012 6 11 5 2 11 2 31 68
L’alimentation se spécialise ne laissant plus de place au commerce de bouche traditionnel.
Le secteur hygiène santé beauté disparait pratiquement, ne conservant que 2 établissements.
Rue du Grand Marché
Alimen- tation
Equip de la personne
Equip de la maison
Hygiène Santé Beauté
Culture Loisirs Divers
Services aux parti- culiers
CHR Total général
1996 6 5 4 1 3 2 29 50
2012 5 6 6 2 1 0 29 49
L’offre en CHR et en alimentaire se maintient dans la rue du Grand Marché.
Les secteurs culture loisirs divers et services aux particuliers perdent au total 4 établissements (agence de voyage, pressing, fleuriste) pour ne laisser qu’un commerce de téléphonie.
Les artisans apparaissent dans le secteur de la décoration et des galeries d’art, venant étoffer les ateliers d’artistes situés dans ce quartier.
Place du Grand Marché
Alimen- tation
Equip de la personne
Equip de la maison
Hygiène Santé Beauté
Culture Loisirs Divers
Services aux parti- culiers
CHR Total général
1996 10 4 6 4 5 4 13 46
2012 10 2 4 4 7 1 20 48
En 16 ans, les CHR se sont installés sur la place du Grand marché, la restauration rapide en particulier qui passe de 2 à 8 établissements.
Le secteur culture loisirs divers prend également de l’ampleur (2 fleuristes sur le côté Sud).
Les secteurs en baisse sont l’équipement de la personne (prêt-à-porter), les services aux particuliers (pressing, photocopies) et l’équipement de la maison.
Quartier des Halles
Alimen- tation
Equip de la personne
Equip de la maison
Hygiène Santé Beauté
Culture Loisirs Divers
Services aux parti- culiers
CHR Auto Total général
1996 49 4 6 4 5 1 24 2 95
2012 44 2 3 7 4 0 21 0 81
L’offre alimentaire est stable au sein des Halles centrales, les charcuteries souffrent toutefois, accusant une baisse importante (-7 commerces) compensée par la hausse du nombre de boucheries, de fromageries et d’épiceries fines.
L’équipement de la personne disparaît au sein des Halles ainsi que 2 fleuristes.
Place Gaston Paillhou au Sud des Halles centrales, l’offre en alimentaire et en CHR se maintient.
Les 2 établissements du secteur automobile ont quant à eux disparu.
Rue Georges Courteline
Alimen- tation
Equip de la personne
Equip de la maison
Hygiène Santé Beauté
Culture Loisirs Divers
Services aux parti- culiers
CHR Total général
1996 6 2 1 4 4 1 7 25
2012 4 0 4 4 1 1 6 20
L’offre commerciale de quartier située rue Georges Courteline est en recul. Les principaux mouvements concernent l’équipement de la personne (-2 prêt-à-porter) qui disparaît de la rue et le secteur culture loisirs qui ne compte plus aucune librairie ou magasin de presse.
L’offre alimentaire perd une boucherie et 2 boulangeries au profil de l’alimentation générale et un commerce de boissons.
L’offre en CHR et hygiène santé beauté en revanche, s’est maintenue au fil des ans.
Rue Bernard Palissy
Alimen- tation
Equip de la personne
Equip de la maison
Hygiène Santé Beauté
Culture Loisirs Divers
Services aux parti- culiers
CHR Total général
1996 3 3 4 3 2 6 3 24
2012 3 4 2 5 3 6 7 30
Le commerce rue Bernard Palissy a pris de l’ampleur. L’offre commerciale s’est enrichie de 6 commerces supplémentaires en 16 ans.
En augmentation : les CHR (+ 5 établissements de restauration rapide), l’équipement de la personne (prêt-à-porter).
L’équipement de la maison est en baisse, l’arrivée des boutiques de décoration ne vient pas compenser la baisse en artisanat et antiquités.
Quartier Blanqui
Alimen- tation
Hygiène Santé Beauté
Culture Loisirs Divers
CHR Total général
1996 5 2 1 4 12
2012 4 1 0 2 7
Le pôle alimentaire situé sur les rues Avisseau et Blanqui s’est maintenu au fil des ans, seule une boucherie a disparu.
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