1
Transfert de solutés réactifs Transfert de solutés réactifs dans la zone non
dans la zone non - - saturée des sols saturée des sols à différentes échelles d'observation.
à différentes échelles d'observation.
Thèse
financée par
Electricité De France
et le Commissariat à l’Energie Atomique
soutenue le 6 octobre 2006 à Grenoble par Guillaume LIMOUSIN
pour l'obtention du titre de Docteur de l'Université Joseph Fourier
2
•
Financement :- Electricité De France (50%).
- Commissariat à l'Energie Atomique (50%).
•
Directeur de thèse :Jean-Paul GAUDET, Laboratoire d'étude des Transferts en Hydrologie et Environnement (LTHE), Grenoble.
•
Co-encadrants :- Laurent LE SAOUT et Mohamed KRIMISSA (EDF).
- Véronique BARTHES (CEA).
•
Laboratoire d'accueil :CEA - Direction de la Recherche Technologique, Laboratoire des Innovations pour les Technologies des Energies Nouvelles et des Nanomatériaux,
Département des Technologies pour les Nanomatériaux,
Laboratoire de Technologies des Traceurs (L2T), Grenoble.
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion 3
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
• Contexte et objectifs
• Matériel et méthodes
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
• Résultats
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
• Conclusion
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
Plan
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion 4
Contexte et objectifs
5
Centrale nucléaire de Brennilis
, problématique Site d'étude
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
Découpler les mécanismes.
, objectifs
Trouver l'échelle représentative.
Hiérarchiser les facteurs d'influence.
la physique du milieu :
- structure des pores - teneur en eau
- hydrodynamique
la chimie des contaminants :
- pH, Eh, force ionique - substances compétitrices
- argiles, matières organiques, …
les interactions avec le vivant : - racines
- micro-organismes, …
facteurs liés et évolutifsadvection
dispersion
adsorption
désorption
(pas étudié ici)
6
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
Matériel et méthodes
7
Caractérisation physique et chimique du sol
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
400 500 600 700 800 g.kg-1
fraction > 2 mm (g.kg-1)
profondeur (cm)
= erreur standard 0
10
20
30
40
50
60
70
80 couche
organique
arène granitique
0 20 40 60 80
g.kg-1
carbone organique (g.kg-1)
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Arène granitique : issue d'un granite d'anatexie à muscovite,
donnant habituellement du quartz et des minéraux micacés (micas, illite) par altération en climat tempéré.
4,4 4,6 4,8 5,0
0
10
20
30
40
50
60
70
pH
80
Granulométrie < 1 mm
0 1 2 3 4 5
0.1 1 10 100 1000
taille (µm)
%
arène organique
8
Eléments d'intérêt
β
88,90
Sr
38 (+2)
γ
59,60
Co
27 (+2)
Co : Spéciation complexe. Contaminant potentiel des sols de centrales. Représentatif des métaux cationiques.
Sr : [Sr(6H2O)]2+ en sol acide. Rare contaminant des sols de centrales. Représentatif des alcalino-terreux.
3H : Sous forme d'eau tritiée. Contaminant potentiel des centrales + traceur inerte (se comporte comme l'eau).
Br : Sous la seule forme Br-. Traceur inerte en substitution de l'eau tritiée.
β
1,3
H
1 (+1)
80
Br
35 (-1)
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
9
Méthodologie
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
terrain
sol (6 m x 12 m) épandage uniforme
et instantané
concentration
profondeur
Taille réelle
•effet des hétérogénéités
Météorologie
•régimes transitoires
terrain
temps
concentration
sol
lysimètre Non-remanié
•structure du terrain
Non-saturé Flux contrôlé
•régime permanent
lysimètre colonne
injection instantanée temps
concentration
sol
Chimie+transport
•effets hydrodynamiques
•rapport sol/eau du terrain
•agrégation préservée
colonne réacteur en flux
sol + solution
traceur inerte soluté réactif
temps concentration
Chimie+cinétique
•rétention/relargage
•cinétiques de sorption
réacteur en flux tube à essai
fraction adsorbée
soluté réactif sol
Chimie (équilibre)
•isotherme
•cinétiques d'adsorption
tube à essai
Représentativité du terrain Découplage des mécanismes
10
Principe du réacteur agité à flux ouvert
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
réacteur agité contenant : sol + solution
traceur inerte soluté réactif
temps concentration
concentration
temps t0: injection équilibre t1: rinçage
Si aire A1> aire A2:
adsorption pseudo-irréversible
(irréversible pour la durée d’expérimentation) quantité
adsorbée A1
A2
quantité désorbée
Le réacteur agité à flux ouvert permet d'étudier la désorption bien plus facilement qu'en tube à essai.
L'ajustement du débit permet d'étudier les cinétiques réactionnelles, pour l'adsorption et pour la désorption.
Le réacteur agité à flux ouvert permet un temps de mise à l'équilibre plus faible qu'en colonne de sol.
Contrairement à la colonne, on peut choisir le rapport sol/solution, sans pouvoir atteindre celui du terrain.
11
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
Résultats
12
Comportement de l'eau et des solutés inertes
l'exemple de la dispersion hydrodynamique en arène granitique
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
13
Traçage sur le terrain
La vitesse porale et la dispersion hydrodynamique sur le terrain sont spatialement peu hétérogènes.
c o n c e n tr a tio n (m o l.L-1)
0 6 ,0 .1 0-3 1 ,2 .1 0-2 1 ,8 .1 0-2 0 6 ,0 .1 0-3 1 ,2 .1 0-2 1 ,8 .1 0-2 0 6 ,0 .1 0-3 1 ,2 .1 0-2 1 ,8 .1 0-2 0 6 ,0 .1 0-3 1 ,2 .1 0-2 1 ,8 .1 0-2 0
1 0 2 0 3 0 4 0 5 0 6 0 7 0 8 0 9 0 1 0 0 0 1 0 2 0 3 0 4 0 5 0 6 0 7 0 8 0 9 0 1 0 0
profondeur (cm)
in c e r titu d e d e m e s u r e
c o n c e n tr a tio n (m o l.L-1)
0 6 ,0 .1 0-3 1 ,2 .1 0-2 1 ,8 .1 0-2 0 6 ,0 .1 0-3 1 ,2 .1 0-2 1 ,8 .1 0-2 0 6 ,0 .1 0-3 1 ,2 .1 0-2 1 ,8 .1 0-2 0 6 ,0 .1 0-3 1 ,2 .1 0-2 1 ,8 .1 0-2 0
1 0 2 0 3 0 4 0 5 0 6 0 7 0 8 0 9 0 1 0 0 0 1 0 2 0 3 0 4 0 5 0 6 0 7 0 8 0 9 0 1 0 0
profondeur (cm)
in c e r titu d e d e m e s u r e in c e r titu d e d e m e s u r e
Coefficient de dispersion :
erreur standard relative (après ajustement) = 38%
(sols agricoles : entre 80% et 600%)
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
Profils de bromure après 131 mm de hauteur d'eau en conditions atmosphériques (ajustements à l'EAD) (teneur en eau ≈ 0.17, vitesse porale moyenne ≈ 3,4.10-4m.h-1, <D> ≈ 3,9.10-6 m2.h-1)
Vitesse porale moyenne :
erreur standard relative (après ajustement) = 9%
(sols agricoles : entre 20% et 100%)
14 lysimètre 2 remanié, r2= 0,89 ; D = 4,7.10-3 m2.h-1 (cailloux enlevés)
La dispersion hydrodynamique en lysimètre dépend fortement de la présence de rares cailloux > 5 cm.
Dispersion hydrodynamique en lysimètre
Traçage de bromure pour une vitesse de Darcy de 1,56.10-2 m.h-1 (ajustements à l'EAD à vitesse fixée) (teneur en eau proche de celle du terrain, vitesse porale plus élevée d'un ordre de grandeur)
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
(absence de cailloux) (quelques cailloux > 5 cm) lysimètre 2 non-remanié, r2 = 0,93 ; D = 2,1.10-2 m2.h-1
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5
lysimètre 1 non-remanié, r2 = 0,96 ; D = 5,4.10-3 m2.h-1
V/V0
0,018 0,016 0,014 0,012 0,010 0,008 0,006 0,004 0,002 0,000
C/C 0
15
Conclusion sur la dispersion en arène
Conclusions opérationnelles
Les résultats montrent l'importance de l'échelle d'observation, en relation avec la taille des hétérogénéités.
Conclusions phénoménologiques
Comme les autres propriétés physiques, la dispersion hydrodynamique est spatialement peu hétérogène.
De rares hétérogénéités, de volume négligeable, peuvent avoir un effet local majeur, observé en lysimètre.
Pour ce sol, le volume prospecté par le traceur semble avoir plus d'influence que le non-remaniement.
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
On peut soupçonner l'existence de circulations préférentielles dues aux cailloux.
16
Interactions chimiques sol/contaminants
l'exemple du couple cobalt/arène granitique
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
17
1.E-08 1.E-07 1.E-06 1.E-05 1.E-04 1.E-03 1.E-02 1.E-01 strontium
cobalt
concentration liquide (mol.L-1) (échelle logarithmique)
fond naturel en cobalt soluble : 2,03.10-8 mol.L-1
10-8 10-7 10-6 10-5 10-4 10-3 10-2 10-1 concentration solide (mol.kg-1 ) (échelle logarithmique) = erreur standard
10-2
10-3
10-4
10-5
10-6
10-7
10-8
1.E-08 1.E-07 1.E-06 1.E-05 1.E-04 1.E-03 1.E-02 1.E-01 strontium
cobalt strontium cobalt
concentration liquide (mol.L-1) (échelle logarithmique)
fond naturel en cobalt soluble : 2,03.10-8 mol.L-1
10-8 10-7 10-6 10-5 10-4 10-3 10-2 10-1 concentration solide (mol.kg-1 ) (échelle logarithmique) = erreur standard= erreur standard
10-2
10-3
10-4
10-5
10-6
10-7
10-8
(temps de contact = 72 h)
Isotherme d'adsorption en tube à essai
0.0.E+00 3.0.E-05 6.0.E-05 9.0.E-05 1.2.E-04
0 2,0.10-6 4,0.10-6 6,0.10-6 Kd = 15 L.kg-1
r2 = 0,98
(échelle linéaire)
1,2.10-4 9,0.10-5 6,0.10-5 3,0.10-5 0
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
18
Traçage en colonne de sol tamisé
0 3000 6000 9000 12000 15000
tem ps (m n)
bilan de masse = 97%,
temps de séjour moyen du cobalt = 5310 mn
cobalt (C0= 1,0.10-2 mol.L-1)
modèle de Langmuir : Q = 0,017 x 350 C / (1 + 350 C) modèle de Freundlich : Q = 0,40 C 0,75
concentration (mol.L-1 )
temps (s) 2,0.10-5
1,6.10-5
1,2.10-5
8,0.10-6
4,0.10-6
0
0 3000 6000 9000 12000 15000
cobalt
0.008 0.012 0.016
bilan de masse : 105%
r2= 0,98
D = 1,8.10-4m2.h-1 traceur inerte
modèle d'advection-dispersion simple
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 0,016
0,012 0,008 0,004 0,000 C/C0
V/V0
0.008 0.012 0.016
bilan de masse : 105%
r2= 0,98
D = 1,8.10-4m2.h-1 traceur inerte
modèle d'advection-dispersion simple
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 0,016
0,012 0,008 0,004 0,000 C/C0
V/V0
traceur inerte
= 105%, temps de séjour moyen = 157 mn
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
19
Comparaison tube à essai - colonne de sol
10-1
10-2
10-3
10-4
10-5
10-6
10-7
10-8
C = concentration liquide (mol.L-1) (échelle logarithmique)
10-8 10-7 10-6 10-5 10-4 10-3 10-2 10-1 Q= concentration solide (mol.kg-1 ) (échelle logarithmique)
données d’adsorption du cobalt (mesures en tube à essai) modèle de Langmuir (issu de mesures en colonne de sol) modèle de Freundlich (issu de mesures en colonne de sol)
Langmuir : Q = 0,017 x 350 C / (1 + 350 C) Freundlich : Q = 0,40 C0,75
= erreur standard 10-1
10-2
10-3
10-4
10-5
10-6
10-7
10-8
C = concentration liquide (mol.L-1) (échelle logarithmique)
10-8 10-7 10-6 10-5 10-4 10-3 10-2 10-1 Q= concentration solide (mol.kg-1 ) (échelle logarithmique)
données d’adsorption du cobalt (mesures en tube à essai) modèle de Langmuir (issu de mesures en colonne de sol) modèle de Freundlich (issu de mesures en colonne de sol)
Langmuir : Q = 0,017 x 350 C / (1 + 350 C) Freundlich : Q = 0,40 C0,75
= erreur standard
= erreur standard
Les ajustements issus du traçage en colonne fournissent l'ordre de grandeur des quantités adsorbées.
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
20
Traçage en lysimètre :
mise en évidence de réactions lentes
L'hypothèse d'une adsorption instantanément réversible est incompatible avec le temps de transfert constaté.
0 2.10-4 4.10-46.10-48.10-4 0
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 forme hypothétique du profil pour que le bilan de masse soit de 100 %
profondeur (cm)
cobalt total (mol.kg-1) fond naturel :
9,98.10-5mol.kg-1
0 2.10-4 4.10-46.10-48.10-4 0
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 forme hypothétique du profil pour que le bilan de masse soit de 100 %
profondeur (cm)
cobalt total (mol.kg-1) fond naturel :
9,98.10-5mol.kg-1
cobalt (C0= 1,0.10-2mol.L-1)
Profil obtenu au bout de 120 jours de traçage pour une vitesse de Darcy de 1,56.10-2 m.h-1
(vitesse porale et teneur en eau similaires à celles de la colonne de sol tamisé, même concentration initiale)
Kd résultant de la position du pic, en supposant l'adsorption et la désorption instantanées :
> 500 L.kg-1<< Kd obtenu en tube à essai à l'équilibre.
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
21
Elaboration d'un modèle cinétique empirique
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
C Kd Q =
C Kd
Q
rev=
revC t k
Q
irrev=
ads∂
∂
Modèle(basé sur une isotherme linéaire)
adsorption instantanément réversible
adsorption instantanément réversible + adsorption irréversible, lente, de 1erordre
Equations Paramètres ajustés Kd
Kdrev; kads
donc t(ads) = ln(2) / kads
C Kd Q =
C Kd
Q
rev=
rev∂ t
∂
Modèle(basé sur une isotherme linéaire)
adsorption instantanément réversible
adsorption instantanément réversible + adsorption irréversible, lente, de 1 ordre
Equations Paramètres ajustés Kd
Kdrev; kads
donc t(ads) = ln(2) / kads
C Kd Q =
C Kd
Q
rev=
rev∂ t
∂
Modèle(basé sur une isotherme linéaire)
adsorption instantanément réversible
adsorption instantanément réversible + adsorption irréversible, lente, de 1 ordre
Equations Paramètres ajustés Kd
Kdrev; kads
donc t(ads) = ln(2) / kads Kdrev, kads
donc tads = ln(2) / kads Type de réaction Equations Paramètres ajustés
22
Cinétiques d'adsorption en tube à essai
Pour C0 = 3,5.10-6 mol.L-1, il existe des réactions lentes d'adsorption qui s'ajoutent à des réactions rapides.
Pour C0 = 1,0.10-4 mol.L-1, les réactions lentes sont masquées par les réactions rapides.
0 1 10 100 1000
temps (h)
(échelle logarithmique)
C/C0
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
cobalt (C0 = 1,0.10-4 mol.L-1) cobalt (C0 = 3,5.10-6 mol.L-1)
modèle « instantané » : Kd = 6,1 L.kg-1
modèle « cinétique » : Kdrev = 7,1 L.kg-1 ; tads = 1123 mn
= erreur standard C/C0
(échelle logarithmique)
0 1 10 100 1000
temps (h)
(échelle logarithmique)
C/C0
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
cobalt (C0 = 1,0.10-4 mol.L-1) cobalt (C0 = 3,5.10-6 mol.L-1)
modèle « instantané » : Kd = 6,1 L.kg-1
modèle « cinétique » : Kdrev = 7,1 L.kg-1 ; tads = 1123 mn
= erreur standard
= erreur standard C/C0
(échelle logarithmique)
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
23
Quand la concentration est plus élevée, les réactions lentes sont masquées par les réactions rapides.
C0 = 1,0.10-4 mol.L-1
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 2 4
V /V 0
C/C0 modèle « instantané » :
Kd = 5,9 L.kg-1 1,0
0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 C/C0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 2 4
V /V 0
C/C0 modèle « instantané » :
Kd = 5,9 L.kg-1 1,0
0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 C/C0
V/V0
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
Confirmation de l’existence de réactions lentes d'adsorption et de désorption.
La désorption est nettement plus lente que l'adsorption : hystérèse cinétique.
C0 = 3,5.10-6 mol.L-1
V/V0 0.0
0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 4 8 12 16 20 24 28 32 36
V/V0
C/C0
modèle « cinétique » pour ts = 1242 mn :
Kdrev= 10,1 L.kg-1, tads= 781 mn
modèle « instantané » pour ts= 68 mn :
Kd = 8,5 L.kg-1 1,0
0,8 0,6 0,4 0,2 0,0
0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 C/C0
traceur inerte cobalt (ts= 68 mn) cobalt (ts= 1242 mn) modèle « instantané » modèle « cinétique »
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 4 8 12 16 20 24 28 32 36
V/V0
C/C0
modèle « cinétique » pour ts = 1242 mn :
Kdrev= 10,1 L.kg-1, tads= 781 mn
modèle « instantané » pour ts= 68 mn :
Kd = 8,5 L.kg-1 1,0
0,8 0,6 0,4 0,2 0,0
0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 C/C0
traceur inerte cobalt (ts= 68 mn) cobalt (ts= 1242 mn) modèle « instantané » modèle « cinétique »
V/V0
(ts= temps de séjour du traceur inerte)
Traçages en réacteur à flux ouvert : 1. caractérisation des réactions lentes
Les valeurs des paramètres Kd et tads sont concordantes avec celles obtenues en tube à essai.
24
L’influence du pH est plus grande quand la
concentration est plus basse.
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
V /V0
modèle « cinétique » pour pH = 7,0 : Kdrev= 30,8 L.kg-1, tads= 43 mn
modèle « instantané » pour pH = 4,5 : Kd = 1,4 L.kg-1
1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 C/C0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
V /V0
modèle « cinétique » pour pH = 7,0 : Kdrev= 30,8 L.kg-1, tads= 43 mn
modèle « instantané » pour pH = 4,5 : Kd = 1,4 L.kg-1
1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 C/C0
C0 = 5,0.10-10 mol.L-1
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 4 8 12 16 20 24 28 32 36
V /V0 C/C0
traceur inerte cobalt (pH = 4,5) cobalt (pH = 7,0)
modèle « instantané » modèle « cinétique »
modèle « instantané » pour pH = 4,5 :
Kd = 8,5 L.kg-1
modèle « cinétique » pour pH = 7,0 : Kdrev= 24,9 L.kg-1
tads = 143 mn 1,0
0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 C/C0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 4 8 12 16 20 24 28 32 36
V /V0 C/C0
traceur inerte cobalt (pH = 4,5) cobalt (pH = 7,0)
modèle « instantané » modèle « cinétique »
modèle « instantané » pour pH = 4,5 :
Kd = 8,5 L.kg-1
modèle « cinétique » pour pH = 7,0 : Kdrev= 24,9 L.kg-1
tads = 143 mn 1,0
0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 C/C0
L’expérimentation à des pH différents montre que la rétention est meilleure quand le pH est élevé, mais aussi que
les réactions lentes et l'hystérèse s’expriment davantage quand le pH est élevé.
C0 = 3,5.10-6 mol.L-1 (ts= 68 mn pour toutes les expérimentations)
Traçages en réacteur à flux ouvert :
2. influence du pH
25
Perspectives de recherche sur les interactions cobalt/arène (résultats obtenus après la rédaction du manuscrit)
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
26
Code de calcul utilisé : PhreeqC Interactive 2.1
Elaboration d'un modèle mécaniste global
analyses
complexe peu le cobalt, mais équilibre le pH à 5,1
échanges cationiques instantanés indépendants du pH paramètre ajusté : Kex(Na/Co)
complexations instantanées dépendantes du pH complexations dépendantes du pH, cinétique de 1er ordre
paramètres ajustés : (K)S; (tads)S; (tads)W
Tous les autres paramètres (constantes d'échange, de complexation, etc…) sont issus de la bibliographie.
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
Espèces solubles : cobalt (toutes formes) + composition selon les analyses (Ca2+, Mg2+, K+, Na+, Cl-, HCO3-).
Espèces solides :
Phase solide Quantité Surface spécifique Sites Densité de sites
quartz 350 g.L-1 1 m2.g-1(a) quartzOH 8,0.10-5mol.g-1(a) illiteEx 1,4.10-3mol.g-1(CEC) illiteSOH 2,0.10-6mol.g-1(d) illite 48 g.L-1 100 m2.g-1(b)
illiteWOH 8,0.10-5mol.g-1(d) foSOH 5,6.10-5mol.g-1(c) oxy-hydroxyde de fer 2 g.L-1 60 m2.g-1(c)
foWOH 2,3.10-3mol.g-1(c)
a: James & Healy, 1972 ; b: McBride, 1994 ; c: Dzombak & Morel, 1980 ; d: Bradbury & Baeyens, 2005.
liquid
liquid concentration (M)
solidol.kg
10-2
10-3
10-4
10-5
10-6
10-7
10-8
10-8 10-7 10-6 10-5 10-4 10-3 10-2 10-1 solid (logarithmic scale)
10-2
10-3
10-4
10-5
10-6
10-7
10-8
10-8 10-7 10-6 10-5 10-4 10-3 10-2 10-1
10-2 10-3 10-4 10-5 10-6 10-7 10-8
10-8 10-7 10-6 10-5 10-4 10-3 10-2 10-1
27
Application du modèle mécaniste aux expériences avec le réacteur à flux ouvert
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 5 10 15 20 25
data
inert tracer
"PhreeqC equilibrium
"PhreeqC kinetics"
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 10 20 30
pH = 4.7 pH = 7.0
V/V0
V/V0
C/C0
C/C0C/C0
V/V0 0.0
0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 2 4 6 8 10 12
3.5x10mol.L1.0x10mol.L
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 5 10 15 20 25
data
inert tracer
"PhreeqC equilibrium
"PhreeqC kinetics"
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 10 20 30
pH = 4.7 pH = 7.0
V/V0
V/V0
C/C0
C/C0C/C0
V/V0 0.0
0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 2 4 6 8 10 12
3.5x10mol.L1.0x10mol.L
b) temps de séjour du traceur inerte = 1242 mn pH = 4,5 pH = 7,0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 10 20 30
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 10 20 30 40
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 10 20 30 40
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 10 20 30 40
5.0x10mol.L
V/V0 V/V0
V/V0 V/V0
C/C0 C/C0
C/C0 C/C0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 5 10 15 20 25
V/V0 C/C03.5x10mol.L1.0x10mol.L
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 10 20 30
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 10 20 30 40
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 10 20 30 40
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 10 20 30 40
5.0x10mol.L
V/V0 V/V0
V/V0 V/V0
C/C0 C/C0
C/C0 C/C0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
0 5 10 15 20 25
V/V0 C/C03.5x10mol.L1.0x10mol.LC 0= 1,0.10-4 mol.L-1
a) temps de séjour du traceur inerte = 68 mn pH = 4,5 pH = 7,0
C 0= 3,5.10-6 mol.L-1C 0= 5,0.10-10 mol.L-1
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
Ajustement réalisé avec un jeu unique de
4 paramètres, identique pour toutes les courbes.
28
Conclusions opérationnelles
Les résultats issus des différents dispositifs sont concordants (cette concordance est incertaine pour Sr).
- isotherme d'adsorption quasi-linéaire - adsorption lente prépondérante
- hystérèse importante
Conclusion sur les interactions cobalt/arène
- isotherme d'adsorption concave
- adsorption instantanée prépondérante
- absence d'hystérèse pour les temps de contact étudiés
≈10-5mol.L-1
concentration
Conclusions phénoménologiques
L'influence majeure du pH permet d'envisager des méthodes d'immobilisation des contaminants.
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
dépendance des réactions face au pH
?
La confrontation du modèle mécaniste à d'autres conditions expérimentales devrait permettre : - d'obtenir le domaine de validité du modèle,
- de valider la signification physique des paramètres ajustés.
29
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion
Conclusion
30
Bilan, applications, perspectives
•
Bilan des mécanismes mis en évidence dans les conditions de l'étude- Ce sol industriel non-structuré possède des propriétés hydrodynamiques (vitesse, dispersion) peu hétérogènes spatialement en comparaison avec les sols non-remblayés.
- Même sur ce sol de minéralogie peu complexe, la rétention et le relargage du cobalt sont
soumis à plusieurs réactions rapides et lentes, dépendantes des conditions (concentration, pH).
•
Applications opérationnelles- L'échelle d'observation a une influence majeure sur les résultats des paramètres d'écoulement, en relation avec la taille des plus grosses hétérogénéités (volume élémentaire représentatif).
- Le tube à essai ne suffit pas pour l'étude des interactions chimiques sol/contaminants.
- La hiérarchisation des mécanismes implique la comparaison des temps caractéristiques.
•
Perspectives- Régimes hydriques transitoires ?
- Milieu chimiquement plus complexe (fraction fine multiphasique, matières organiques…) ? - Revégétalisation (réhabilitation, enfrichement…) ?
contexte et objectifs matériel et méthodes résultats conclusion