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Un plan de transition pour un vrai changement

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Academic year: 2022

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Un plan de transition

pour un vrai changement

Bien que le Covid-19 risque de s’installer dans la durée, la CSC envisage le redémarrage économique comme un tournant devant conduire à un monde plus équitable, plus juste, plus vert. C’est vers cet objectif ambitieux que tendent les grands axes définis par son plan de transformation de l’économie et de la société.

> P 4 à 6

© Shutterstock

JOURNAL D'INFORMATIONS SYNDICALES WWW.LACSC.BE

9 octobre 2020 n° 17 • 78e année Bimensuel Rédaction:

chaussée de Haecht 579 B-1030 Bruxelles Bureau de dépôt: Charleroi P911984

ISSN 0772/2427

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2 • L'Info • N°3 • 9 février 2018

www.lacsc.be SUIVEZ-NOUS SUR www.facebook.com/lacsc www.twitter.com/la_csc www.instagram.com/lacsc TIRAGE MOYEN

200.000 exemplaires RÉDACTION

Chaussée de Haecht, 579 B-1030 Bruxelles (Belgique) Tél : 02.244.32.86

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Pour obtenir votre correspondant, faites le 02.244 suivi des quatre chiffres indiqués.

ABONNEMENTS ET POSTE Marleen Verlee (3281) mverlee@acv-csc.be CHEF DU SERVICE PRESSE Brigitte Jaspard (3291) bjaspard@acv-csc.be

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Stéphanie Siegels (3557) stephanie.siegels@acv-csc.be RÉDACTION

David Morelli (3289) dmorelli@acv-csc.be

Donatienne Coppieters (3283) dcoppieters@acv-csc.be

MISE EN PAGE Patricia Martin (3297) patriciamartin@skynet.be Marie-Hélène Toussaint M-HToussaint@skynet.be ÉDITEUR

Confédération des syndicats chrétiens (CSC) IMPRIMERIE

Remy-Roto Beauraing

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Les pensions belges sont parmi les plus basses d’Europe:

882 euros net en moyenne pour une femme et 1.181 euros pour un homme. À la CSC, nous voulons que les pensions soient en lien avec les salaires perçus durant la carrière. La pension minimum doit être égale à 60% du revenu médian*

et accessible après 40 ans de carrière. La pension minimum concerne toutes les générations. Augmentons-la pour sortir nos aînés de la précarité et libérons des emplois pour les jeunes.

Ce n’est pas la crise pour tout le monde

La crise sanitaire a appauvri les travailleurs et les petits indé- pendants, mais certaines grandes entreprises ont engrangé des bénéfices records.

Investir dans les pensions, c’est un choix politique!

En 2019, 172 milliards d’euros se sont envolés de la Belgique vers des paradis fiscaux. De plus, les grandes fortunes sont trop peu taxées dans notre pays.

C’est finançable

Il est temps que les épaules les plus larges contribuent le plus en luttant contre l’évasion fiscale et avec un impôt sur les grandes

fortunes. De plus, chaque euro investi dans les pensions est un euro qui contribue réellement à notre économie.

Agissons pour notre avenir!

Signez la pétition sur www.lacsc.be

* C’est le montant de salaire qui sépare les salariés en deux: la moitié d’entre eux gagne plus que ce montant et l’autre moitié gagne moins.

L'Info • N°17 • 9 octobre 2020 • 3

Les annonces de suppressions d’emplois se multiplient dans la presse ces derniers mois. La CSC veut accompa- gner au mieux les travailleuses et travailleurs concernés.

Plus de 5000 emplois menacés ou supprimés suite à l’annonce d’un licenciement collectif. Plus de 9000 emplois perdus pour cause de faillite. Ces chiffres vertigineux publiés sur le site du SPF Emploi correspondent à la période d’avril à août 2020. Pour compléter ces statistiques et ses propres constats, la CSC suit jour après jour, depuis le début de la crise du coronavirus, les licenciements annoncés dans les médias du Nord et du Sud du pays.

Il ressort de cette triste revue de presse que les choses ne s’amé- liorent pas, au contraire. ArcelorMittal, Benetton, Brantano, Euro- lines, LKQ, Makro… la liste des entreprises qui annoncent des sup- pressions d’emplois n’a cessé de s’allonger en septembre. Les secteurs touchés par la crise sont extrêmement variés, allant

L’essentiel

FAILLITES ET LICENCIEMENTS: LA LISTE S’ALLONGE

www.instagram.com/lacsc

de l’industrie du verre à celle de l’aéronautique, en passant par l’hôtellerie, l’automobile, l’édition ou encore le diamant.

Au-delà des annonces très médiatisées de licenciements mas- sifs, de nombreuses faillites de petites entreprises sont relayées, plus discrètement, par la presse régionale. «La salle de sport Corposana à Saint-Georges, c’est fini!» écrivait La Meuse le 18 juin. «L’entreprise de construction Desodt fait faillite: dix ouvriers et trois employés perdent leur job» pouvait-on lire le 6 août dans Het Laatste Nieuws. Quelques exemples parmi tant d’autres.

Derrière chacun de ces titres, ce sont des hommes et des femmes que la crise a durement frappés et que la CSC souhaite accompagner. C’est pourquoi elle met à disposition, sur son site, un formulaire de contact «faillite» ainsi que des infos claires et concrètes sur la marche à suivre en cas de licenciement, indivi- duel ou collectif.

Rendez-vous sur www.lacsc.be/faillite

LA PENSION MINIMUM À 1.627 EUROS NET, IL EST TEMPS!

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Le plan de transformation écono- mique et sociale de la CSC pose les enjeux et les exigences d’une transition juste. Pour Marie- Hélène Ska, secrétaire générale de la CSC, cette transformation implique de laisser derrière nous le monde d’avant-Covid pour entrer dès aujourd’hui dans la transition. Entretien.

Qu’est-ce que la crise du Covid-19 nous apprend sur le monde du travail et sur la société?

Une des grandes leçons de cette pandémie, c’est que nous avons sans doute sous-estimé collectivement les métiers qui sont vrai- ment essentiels, qui créent du lien, comme les métiers des soins.

Nous avons pu réenvisager la vraie valeur des choses: les agents pénitentiaires, les éboueurs, les éducateurs, les caissières de la grande distribution ne se sont jamais arrêtés. Ils nous ont permis de tenir le coup durant toutes ces semaines. Nous avons pu égale- ment constater la valeur des services publics: les pensionnés ont été payés, tout comme les allocations familiales. Les travailleurs de la CSC se sont d’ailleurs eux aussi lourdement investis pour répondre aux attentes de nos affiliés. Cette crise nous a finale- ment montré qu’on ne peut pas faire société si on ne compte pas les uns sur les autres et si on ne rétribue pas à sa juste valeur celles et ceux qui sont dans les métiers essentiels.

Le plan proposé par la CSC remet l’humain au cœur de cette transformation de l’économie et propose des pistes qui permettent

Le dossier

© Shutterstock

de mieux respecter les travailleurs, en matière de conditions de travail par exemple.

L’importance de la question des conditions de travail avait été sous-estimée ces dernières années par rapport au quantitatif. La crise a permis, par exemple, de reprendre conscience de l’impor- tance de la santé et de la sécurité au travail et donc du rôle des délégués dans les CPPT. La question des conditions de travail est essentielle pour lutter contre le virus mais aussi pour travailler dans de bonnes conditions. Cela passe par exemple par le droit à la déconnexion des travailleurs confrontés à du télétravail massif.

Que préconise le plan en matière de sécurité sociale?

Les balises sont claires: nous souhaitons que demain, chacune et chacun ait un niveau de vie supérieur au seuil de pauvreté. Nous nous sommes battus pour qu’il n’y ait pas de dégressivité des allocations de chômage durant la période Covid et nous allons continuer à nous battre contre cette mécanique. Au niveau des pensions, il y a un totem autour d’une pension à 1500 euros mais ce montant est prévu pour une carrière de 45 ans. Or, aujourd’hui, moins d’un quart des retraités a une carrière complète. Nous n’acceptons pas que trois-quarts des retraités n’aient pas une pension minimum digne. Nous allons donc continuer à travailler sur ce dossier, tout comme sur le dossier de maladie et d’inva- lidité. Il faut encore pouvoir renforcer, comme cela a déjà été fait une première fois [les 402 millions d’euros par an du Fonds blouses blanches pour le recrutement et la formation du person- nel dans le domaine hospitalier, ndlr], le nombre d’infirmières, de soignants, du personnel d’entretien et d’accompagnement, pas seulement dans les hôpitaux mais aussi dans l’ensemble du sys- tème de sécurité sociale.

Plan de transition économique et sociale:

l’humain aux commandes

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L'Info • N°17 • 9 octobre 2020 • 5

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Le plan se penche également sur des publics que la crise a précarisés, comme les femmes ou les jeunes.

Concernant les femmes, nous allons continuer en interne le débat autour de l’individualisation des droits en sécurité sociale qui permette d’être considéré à part entière dans le système et pas seulement quand elles sont cohabitantes. Nous avons travaillé sur le système de congé parental corona durant la pandémie.

Cela a représenté une bouffée d’oxygène pour plus de 140.000 familles. Mais Le Covid-19 n’étant pas encore derrière nous, nous avons travaillé également à ce que, lorsque quelqu’un est mis en quarantaine et ne peut pas prendre congé, qu’il puisse bénéficier du chômage économique. Par ailleurs, une réflexion est également en cours pour mieux couvrir les jeunes par la sécu- rité sociale. Ce sera un des thèmes du Conseil général du mois d’octobre pour lancer la réflexion sur la prise en compte d’une garantie de revenus d’autonomie pour les jeunes de 18 à 25 ans…

La sécurité sociale doit donc aussi s’adapter pour faire en sorte que tout le monde puisse être couvert, quel que soit son genre, son âge ou sa situation.

La relance est-elle compatible avec une transition juste?

Nous refusons de parler d’un plan de relance: lorsque nous au- rons un nouveau gouvernement(1), nous devrons rentrer de plain- pied dans la transition. Pour nous, la transition doit être au cœur des politiques à mener dans les années à venir. Cette transition

doit être juste et ne laisser personne au bord du chemin. Prenons un exemple concret: la sortie du nucléaire prévue en 2025 aura un impact sur celles et ceux qui travaillent dans cette filière. Fin 2020, il est plus que temps de se demander ce que vont devenir ces travailleurs. Il faut également développer les activités éco- nomiques qui permettront, demain, d’isoler les bâtiments par exemple. Il faudra donc aider les travailleurs qui sont aujourd’hui dans d’autres secteurs à prendre en main cette transition. Pour la CSC, la transition, c’est maintenant, tout de suite.

Les pouvoirs publics doivent-ils jouer un rôle essentiel dans cette transition?

Notre boussole, c’est une transition juste et des pouvoirs publics qui, plutôt que de subventionner tous azimuts, indiquent un cap et des objectifs à atteindre. Ils doivent également définir les secteurs où des investissements massifs doivent être faits. Selon nous, ils doivent certainement investir prioritairement dans l’isolation des bâtiments et dans la mobilité. La SNCB a été définancée pendant des années: il faut faciliter la mobilité, diversifier les modes de transport. Ils doivent également investir dans les matières de la sécurité sociale et tout ce qui renforce la cohésion sociale et le passage à une économie décarbonée. Il faut également faire en sorte que les services publics et collectifs restent présents sur le territoire: c’est ce qui assure la meilleure protection pour les travailleurs. Aujourd’hui, il faut parfois faire des kilomètres pour trouver une agence bancaire ou un bureau de poste. Retrouver un maillage des services publics et collectifs est extrêmement important pour nous. Cela a un coût important, mais c’est aussi

un investissement. La transition, c’est l’idée qu’il faut investir aujourd’hui pour éviter de devoir payer demain.

Le plan appelle à cet égard à revoir les règles européennes qui corsettent l’investissement public et la justice fiscale.

Nous devons sortir des carcans européens, notamment du Pacte de stabilité européen [ce pacte impose aux États de la zone euro d’avoir à terme des budgets proches de l’équilibre ou excédentaires, ndlr]. Il est stupide dans la période actuelle de ne pas permettre aux États d’investir. Il faut ouvrir des espaces budgétaires et envisager, avec des taux d’intérêts quasi-nuls, la question de la dette avec plus de flexibilité, sans pour autant la transférer vers les générations futures. Plus globalement, c’est tout le système de perception de l’impôt qui doit être revu pour que tout le monde contribue à sa juste proportion à cet effort collectif et s’assurer qu’un euro soit un euro, qu’il soit le fruit du travail ou un revenu du capital.

La concertation sociale va jouer un rôle important dans la réalisation de ce plan?

La concertation sociale sera importante. D’ici la fin de l’année, nous allons devoir à nouveau négocier la question des salaires pour les années à venir. Il va falloir trouver d’autres manières de négocier les salaires qu’avec une loi sur les salaires qui est ina- daptée et faire preuve d’imagination pour négocier en fonction de la réalité des secteurs et des entreprises.

La CSC vit-elle cette crise inédite comme une menace ou une opportunité?

Cette crise pourrait être une menace si certains s’entêtent à vou- loir revenir au monde d’avant-Covid. Mais si nous voulons être honnêtes par rapport aux leçons de cette pandémie, nous devons nous dire que c’est une opportunité qui ne se reproduira pas de sitôt de faire sens, de renforcer les liens sociaux et de donner de la valeur à ce qui le mérite vraiment.

Propos recueillis par David Morelli (1) Cette interview a été réalisée avant la formation du nouveau gouvernement le 1er octobre dernier.

Travailler dans de bonnes conditions passe également

par le droit à la déconnexion.

© Pierre Rousseau/Belpress.com

La transition, c’est maintenant!

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Le dossier

UN PLAN DE TRANSITION POUR UN VRAI CHANGEMENT APRÈS LE COVID

Bien que le Covid-19 risque de s’installer dans la durée, la CSC envisage le redémarrage économique comme un tour- nant qui doit conduire à un monde plus équitable, plus juste, plus vert. C’est vers cet objectif ambitieux que tendent les grands axes définis par le plan de transformation de l’éco- nomie et de la société rédigé par la CSC.

Le plan national rappelle tout d’abord que si le Covid-19 est une maladie, il est aussi le symptôme d’une politique mondiale désé- quilibrée. La crise a mis en lumière à la fois la fragilité du monde du travail (les groupes de travailleurs précaires, les femmes…) mais aussi ses forces (la sécurité sociale a ajusté ses méca- nismes pour répondre aux urgences, le système de soin de santé a continué à fonctionner…).

Dans ce contexte, la CSC a défini un plan de transformation en six grands axes dont L’Info vous présente les points saillants.

Protection des travailleurs et qualité de l’emploi

Pour la CSC, les travailleurs, salariés et indépendants, constituent le cœur de l’économie. Ils doivent pouvoir travailler dans des conditions de travail sûres et saines, obtenir une rémunération correcte, bénéficier d’une bonne protection sociale et pouvoir se former tout au long de leur vie. La concertation sociale, la sup- pression de la norme salariale et une hausse des minima sociaux au-dessus du seuil de pauvreté sont des mesures nécessaires pour accompagner la relance économique à travers l’objectif du plein emploi. Par ailleurs, le financement des soins de santé doit également être renforcé au niveau fédéral.

Un redémarrage vers une transition juste

La Belgique a l’opportunité de profiter de plans d’investissements européens (Green Deal, «Next Génération EU»), pour poser les ja-

lons d’une juste transition et tendre vers une économie et une so- ciété durables. Pour la CSC, la Belgique doit prioritairement inves- tir dans le transport durable, les logements et bâtiments basse énergie et un réseau européen unifié. Le plan aborde les objectifs à poursuivre pour développer une nouvelle politique industrielle et d’innovation avec des normes de production ambitieuses sur le plan écologique, éthique, social et environnemental. Il déve- loppe ses propositions pour financer la transition écologique. La transformation économique et sociale souhaitée par la CSC passe également par un encadrement plus strict de la formation des travailleurs dans les entreprises, et leur accompagnement dans la transition numérique.

Pouvoirs publics forts, efficaces et valorisant la concertation sociale

Les pouvoirs publics doivent jouer un rôle crucial dans la transfor- mation sociale et économique. Ils doivent donc être bien financés pour pouvoir investir dans les services, les transports publics et les soins de santé. Ils doivent également laisser de la place à la concertation sociale. La CSC rappelle que les règles européennes tant en matière de dette publique que de solde budgétaire auto- risé sont inutilement strictes et doivent être modifiées selon le critère de «dette publique tenable».

Justice fiscale

Une fiscalité juste passe, entre autres, par un remaniement appro- fondi du système fiscal, une baisse de l’impôt sur le travail com- pensée par des impôts équitables sur (les revenus de) la fortune et par des taxes environnementales (tarification routière, TVA sur les billets d’avion, etc.). Elle souhaite la création d’un impôt sur la fortune lié au coronavirus et une taxe sur les plateformes numé- riques.

De nouvelles organisations de travail et une mobilité durable

Chaque entreprise ou organisation doit disposer d’un plan de tran- sition qui devient un volet obligatoire du dialogue social et mettre en place un plan de mobilité global avec les acteurs concernés.

Les régimes fiscaux applicables aux «voitures-salaires» doivent être progressivement supprimés. Le plan aborde également la participation et la démocratie sur le lieu de travail, y compris dans les entreprises où il n’existe pas de concertation syndicale.

Corriger les excès de la mondialisation

Une nouvelle mondialisation nécessite des chaînes d’approvision- nement transparentes et réglementées par la diligence raison- nable, le réinvestissement dans la production de biens straté- giques et de première nécessité ou encore l’encouragement de la production locale. Une mondialisation plus durable passe par des mesures contraignantes en matière de protection de tous les tra- vailleurs, d’environnement et de respect des droits humains dans le cadre des accords de commerce et d’investissement.

Pour la CSC, la Belgique doit prioritairement investir dans les logements et bâtiments basse énergie.

© Shutterstock

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CSCBIE/ACV-CSC METEA

NOUVELLE APP: ACTUALITÉ ET AVANTAGES TOUJOURS À PORTÉE DE MAIN

Les secteurs

être utilisé pour poser des questions sur des thèmes comme l’emploi, pour trouver les numéros de téléphone et le centre de services CSC le plus proche ou pour savoir où se trouvent les boîtes aux lettres CSC de la région.

Vrais jumeaux

L’application est un bel exemple d’une étroite collaboration entre les deux cen- trales. Patrick Vandenberghe: «Dès le début de ce projet, nous savions que nous étions très proches. Ces dernières

années, nous avons même constaté que nous étions de vrais jumeaux.

Nous sommes actuellement en train d’examiner la possibilité d’une fusion. L’application des deux centrales-sœurs pourrait bientôt devenir l’application d’une nouvelle grande centrale comptant près de 500.000 affiliés». «Nous démontrons ici qu’il est parfaitement possible d’unir les forces et de collaborer», poursuit William Van Erdeghem.

«Une application offrant des infor- mations personnalisées, c’est un énorme atout pour tous les affiliés de la CSC. Le développement a pris du temps mais le résultat en vaut la peine!»

Après avoir téléchargé l’applica- tion dans l’App Store (Apple) ou sur Google Play (Android), il suffit de s’identifier au moyen de son numéro d’affiliation, de son code postal et de sa date de naissance.

Les personnes non affiliées peuvent aussi télécharger l’application mais leur utilisation est limitée. Celles-ci peuvent également s’affilier facilement et rapidement via l’application.

Wim Troch

Quatre rubriques

L’application comporte quatre grandes ru- briques: informations, avantages, outils et contact. Les affiliés reçoivent des notifica- tions les orientant vers des informations sélectionnées en fonction de leur numéro d’affiliation. Ils recevront donc des infor- mations personnalisées relatives à leur secteur et à leur centrale. Ils restent ainsi parfaitement informés de l’actualité (sec- torielle). Attention: pour être certains de recevoir les informations relatives à leur secteur, les affiliés sont invités à vérifier

que leurs données personnelles et pro- fessionnelles soient bien correctes dans

«Ma CSC» sur le site web. Les affiliés des deux centrales retrouvent par ailleurs sur l’application tous les avantages et ristournes exclusifs dont ils bénéficient.

La rubrique «outils» permet aux utilisa- teurs d’effectuer des calculs rapides tels que le calcul du salaire net, des délais de préavis, d’un crédit-temps ou des jours de vacances. Enfin, le module de contact peut La CSCBIE et l’ACV-CSC Metea unissent

leurs forces et lancent une application mobile très pratique pour leurs affi- liés. Ceux-ci ont dorénavant un accès permanent à toutes les informations relatives à leur emploi, aux avantages que leur offre l’affiliation aux deux cen- trales et à bien d’autres choses encore.

Les travailleurs souhaitent de plus en plus être informés rapidement et avec précision. Les technologies modernes offrent de nombreuses possibilités grâce, notamment, aux applications pour smartphones et tablettes. La CSC n’est pas en reste! Les affiliés de la CSC Bâtiment–Industrie & Éner- gie (CSCBIE) et de l’ACV-CSC Metea ont demandé à leurs centrales de concevoir une application qui leur permette de trouver rapidement des informations sectorielles. Les deux centrales de la CSC ont uni leurs forces et ont travaillé inten- sivement au développement d’une nouvelle application.

«Le temps des assemblées géné- rales d’affiliés dans l’arrière salle d’un café pour informer est révo- lu», déclare Patrick Vandenberghe, le président de la CSCBIE. «Les affi- liés doivent être informés rapide- ment et correctement de leur situa- tion. Cette application permet de répondre aux attentes actuelles en matière de communication en dif- fusant de courts messages.» Après un intense travail de développe- ment, l’application est enfin prête.

Grâce à elle, les affiliés reçoivent des informations personnalisées en fonc- tion de la centrale à laquelle ils sont affi- liés et du secteur dans lequel ils travaillent.

L’application les oriente automatiquement vers le site web. «Une indexation salariale dans leur secteur? Une nouvelle législation qui les impacte en tant que travailleurs?

L’application leur présente ces informa- tions sectorielles de manière conviviale», explique William Van Erdeghem, président de l’ACV-CSC Metea.

HABILLEMENT

INDEXATION SECTORIELLE

Le 1er octobre 2020, une indexation des salaires de 0,62 % est prévue pour les ouvriers et employés du secteur de l’habillement (PC 109 et PC 215).

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Les secteurs

Edel est la seule usine de lyophilisation de café en Belgique. Située à Grâce- Hollogne, elle emploie 150 personnes qui produisent près de 8,5 millions de tasses de café par jour. L’Info a ren- contré Franco Marchetta et Abdel Bou- tachdat, deux membres de l’équipe syndicale CNE-CSC Alimentation et Services.

Comment se passe la collaboration entre les deux centrales professionnelles de la CSC présentes à Edel?

Cela se passe très bien. Nous formons une vraie équipe et nous travaillons main dans la main. Cela fait notre force, notamment lorsqu’il faut négocier des accords diffi- ciles comme en 2017 où en contrepartie d’investissements financiers conséquents sur le site, les travailleurs ont dû faire quelques concessions et ont connu d’im- portants changements dans leur travail.

Vous avez connu quelques années compliquées depuis les élections sociales de 2016…

Ça n’a pas été un long fleuve tranquille mais le bilan reste positif à la fois pour les travailleurs et pour l’entreprise. Il a

fallu réagir rapidement et sérieusement à la concurrence devenue très rude pour rester concurrentiel. La direction a fait diverses propositions comme l’augmen- tation de la productivité, la diminution des coûts de production etc. Pour nous, il n’était pas question de toucher à l’emploi.

Il fallait également continuer à prendre en compte le bien-être des travailleurs. La direction nous a entendu et des investis- sements financiers énormes réalisés par la maison-mère: elle fait confiance aux travailleurs et parie sur l’avenir du site.

En modernisant les lignes de production, l’entreprise a pu réduire de manière si- gnificative les coûts de production tout en doublant le volume de production… sans

toucher aux emplois! De plus, les travail- leurs ici sont presque tous en contrat à durée indéterminé, le recours à l’intérim reste marginal.

Comment se sont passées les négociations?

En 2017, il y a eu de grosses négociations où nous sommes parvenus à sauvegarder presque totalement les conditions sala- riales et le taux d’emploi. Parallèlement à cela, il a été convenu de poursuivre l’ef- fort financier concernant les investisse- ments et cela porte ses fruits aujourd’hui

puisque nous sommes parvenus à rester concurrentiels. Ces succès ont été rendus possible par une volonté claire de la mai- son-mère de pérenniser l’activité d’Edel mais aussi un dialogue clair et constructif entre les représentants syndicaux et la direction.

Il y a encore beaucoup de changements en cours et à venir. Cela fait peur aux travail- leurs, c’est tout à fait normal. C’est notre boulot de leur expliquer les tenants et les aboutissants de ces changements, tout en restant vigilants et faisant de la défense de leurs intérêts notre priorité absolue.

Les années à venir seront déterminantes pour confirmer le renouveau d’Edel.

Parvenez-vous à obtenir certaines avancées en plus de la sauvegarde de l’emploi?

Oui, nous tentons toujours de dégager des solutions, par exemple au niveau des conventions collectives de travail avec des CCT 90 revues à la hausse, l’application de l’index sur les deux dernières années, un accord sur le travail faisable et intéri- maire qui devrait être conclu prochaine- ment. Tout n’est pas rose mais le dialogue et la concertation sociale se passent globalement bien jusqu’à présent. Nous avons la chance de travailler dans une entreprise familiale. Cela apporte une certaine stabilité et une identité à l’en- treprise qui, malgré sa taille, reste une grande famille.

Quelles sont vos ambitions pour les quatre années à venir?

En 2016, pour ses premières élections so- ciales, la CSC/CNE a obtenu deux mandats en délégation syndicale, trois au CPPT et deux au CE. Une belle entrée en matière!

Le nombre d’affilié CSC/CNE a fortement augmenté ces dernières années, c’est un signe que notre travail est reconnu par nos collègues, c’est très encourageant!

Au niveau des élections sociales, notre objectif est clair: devenir majoritaire dans tous les organes de concertations.

Pour les années à venir, nos objectifs prioritaires sont évidemment le maintien de l’emploi et de la qualité de l’emploi, l’accompagnement et l’aide aux travail- leurs durant les différentes phases de transition, le tout en continuant à encou- rager les investissements afin de garantir l’avenir de l’entreprise.

Propos recueillis par Laurent Lorthioir

Élections sociales

© Patrick Lefevre/Belpress.com

EDEL: UN DIALOGUE CLAIR ET CONSTRUCTIF

Il y a encore beaucoup de changements en cours et à venir.

Photo prise avant le début de la crise sanitaire.

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L'Info • N°17 • 9 octobre 2020 • 9

Le 28 septembre dernier, plusieurs rassemblements étaient organisés dans tout le pays à l’appel des trois syndicats pour réclamer de meilleures allocations sociales pour tous.

Malgré le Covid, mais «dans le strict res- pect des règles sanitaires en vigueur», des groupes pouvant aller jusque 400 personnes se sont rassemblées à l’appel du front commun syndical pour réclamer au futur gouvernement la redistribution de l’enveloppe bien-être: toutes les allo- cations sociales au-dessus du seuil de pauvreté, une pension minimum légale à 1.500 euros net par mois, le maintien du gel de la dégressivité des allocations de chômage et d’insertion (y compris pour les artistes) ainsi qu’un refinancement de la sécurité sociale, des services publics et des soins de santé.

Rassemblements décentralisés

À Arlon, environ 300 personnes étaient présentes au Hall Polyvalent de la ville. À la tribune, les organisations syndicales ont réclamé l’augmentation des alloca- tions sociales. Pour illustrer la probléma- tique, quatre témoins ont pris la parole

pour parler de leur vécu (un demandeur d’emploi, un délégué du réseau hospita- lier Vivalia, une déléguée de maison de repos et un pensionné).

À Bruxelles, 400 personnes ont assisté aux discours des trois syndicats, puis, sur écran géant, aux cinq témoignages vidéo des différents acteurs et actrices de ter- rain qui ont fait part de toute l’importance que la sécurité sociale a joué pour eux/

elles, en particulier en ces temps de crise sanitaire.

À Liège, Seraing et Herstal, les militants ont brandi les lettres de slogans évoca- teurs: «Stop à la précarité», «Pension à 1500 euros net/mois», «Mieux financer la sécu». Dans ces trois villes, des personnes parmi les plus fragilisées de notre société ont également, avec courage, témoigné des répercussions de la précarité sur leur quotidien.

Dans le Hainaut, des rassemblements et des prises de parole ont eu lieu à Charle- roi et à Tournai. À Mons et à La Louvière, les participants ont réclamé de meil- leures allocations sociales pour tous et toutes à travers les chants engagés de

BRUXELLES ET WALLONIE

De meilleures allocations sociales pour toutes et tous

Le terrain

la Chorale des équipes populaire et un flashmob autour des revendications de la mobilisation.

Des rassemblements et des discours ont également eu lieu, malgré la pluie bat- tante, à Namur et à Nivelles.

Indispensable sécurité sociale

À l’heure où les représentants des em- ployeurs souhaitent coupler, alors qu’il n’y a aucun lien entre ces dossiers, les négociations de l’enveloppe bien-être, sur lequel un avis aurait dû être rendu le 15 septembre, à celles de l’accord interpro- fessionnel, cette action est venue leur rap- peler l’importance que la sécurité sociale a joué et joue encore pour la population…

et la capacité de mobilisation syndicale malgré le Covid-19.

De nombreuses images et vidéos de ces rassemblements sont disponibles sur l’App de L’Info et sur les pages Facebook des fédérations régionales de la CSC.

© Patrick Lefevre/Belpress.com

Cette action est venue rappeler l’importance de la sécurité sociale.

L’appel du front commun syndical a réuni des groupes jusque 400 personnes à Bruxelles et en Wallonie.

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JAMBES

Le chômage, un fléau pour la santé publique déjà avant le corona

Le 29 septembre dernier, une délégation de militants des Travailleurs sans emploi de la CSC (TSE) a été reçue par le cabinet de la ministre wallonne de l’Emploi et de la Santé, Christie Morreale.

La ministre avait été contactée suite à la publication des résultats de l’enquête menée par les TSE sur la santé des sans- emploi (lire L’Info n°19, 2019). L’enquête avait, bien avant la crise sanitaire, mis en évidence les problèmes liés aux questions de santé et leur corollaires en matière d’accès aux soins, de sous-financement et de morcellement des compétences. La crise sanitaire les a exacerbés.

Ne pas être les oubliés de la santé Les TSE ont exposé l’état médiocre de la santé des sans-emploi et le lien entre la perte et l’absence d’emploi et la détério- ration de la santé. Si l’impact financier semble évident, l’enquête a également mis en évidence l’impact symbolique, c’est-à- dire le vécu psychosocial, l’image et la place de l’individu privé d’emploi dans la société. Les militants TSE ont également

rappelé la problématique de l’inaccessibi- lité et du renoncement aux soins.

Enfin, le contexte de l’activation des chô- meurs avec son arsenal de sanctions a aussi été évoqué. Les TSE ont insisté pour que la réforme de l’accompagnement du Forem (accompagnement adapté) intègre la dimension de la santé physique et men- tale comme étant un facteur intrinsèque- ment lié au travail d’insertion sociale et professionnelle.

Une série de propositions et revendications ont été remises au cabinet qui partageait les constats des TSE. Cependant, comme l’indique Khadija Khourcha, responsable nationale des TSE , «ceux-ci perçoivent dans l’énumération des engagements de la ministre comme des mesures liées à la crise sanitaire actuelle et craignent sé- rieusement d’être oubliés dans les moyens supplémentaires alloués à la santé.»

Plus d’infos à propos de l’enquête:

http://bit.ly/sante-des-travailleurs

Le terrain

CHARLEROI

Bois du Cazier et Résistance

Dans le cadre du 75e anniversaire de la victoire sur le nazisme, le Bois du Cazier organise, avec le soutien de la CSC Bâti- ment-Industrie & Énergie, de la CSC Char- leroi - Sambre et Meuse, de la FGTB et de la Centrale Générale, une série d’événe-

ments autour des actions des Partisans armés au pays de Charleroi et notamment le vol d’explosifs du 27 avril 1942 par ces partisans, dont neuf sur douze furent exécutés par les nazis ou sont morts en déportation.

AU PROGRAMME:

16/10

Pose d’une plaque commémorative en souvenir des douze Partisans armés qui ont œuvré à l’acte du 27 avril 1942 – 18h00.

Conférence: «Les Résistants étaient-ils des terroristes?» par José Gotovitch – 19h00.

Du 17/10 au 06/12 (vernissage 16/10 – 18h00)

Vernissage de l’exposition «Bois du Cazier et Résistance. L’exploit des Partisans armés du 27 avril 1942». Elle se tiendra dans le Musée de l’Industrie - espace tramway.

29/10

Projection du film documentaire des frères Dardenne sur les résistants «Le chant du rossignol» suivie d’une session de questions/réponses – 19h00.

Plus d’infos: www.leboisducazier.be

LA LOUVIÈRE

UNE MEILLEURE PENSION POUR LES SENIORS!

La CSC Seniors de Mons-La Louvière était en action le 1er octobre dernier à l’occasion de la Journée interna- tionale des personnes âgées pour rappeler les exigences des seniors en matière de pension mais également faire connaitre leur action via une distribution de tracts sur le marché et dans le centre-ville de la Cité des Loups.

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L'Info • N°17 • 9 octobre 2020 • 11

Témoignages: au boulot… en trottinette électrique NIVELLES

Défis mobilité: faire avancer le vélo (deuxième partie)

Le terrain

Des représentants de travailleurs de la CSC ont organisé des «défis mobi- lité» dans le cadre de la Semaine euro- péenne de la mobilité.

Opération check-up vélos au parc d’activités de Nivelles-Sud

La Semaine de la mobilité a été l’occa- sion pour les représentants CSC du parc d’activités de Nivelles-Sud d’une opéra- tion check-up vélo, le 22 septembre der- nier. Accueillis dès 7h dans un stand en bordure de l’entreprise Twin Disc, des travailleurs sont venus faire vérifier leur vélo. Ils ont aussi été invités à répondre à une enquête en ligne(1) sur le thème:

«Qu’est-ce qui pourrait vous inciter à vous (re)mettre en selle de façon plus ou moins régulière pour vous rendre au boulot?».

Cette action syndicale avait pour but de sensibiliser les directions et travailleurs du parc à la question de la mobilité douce.

Les délégués CSC veulent mettre cette

question à l’ordre du jour de la concer- tation sociale dans les entreprises de ce parc d’activités, avec un focus particu- lier sur toutes les mesures qui peuvent

encourager l’utilisation des deux-roues (indemnité vélo, équipements parkings, vestiaires, etc.).

(1) https://bit.ly/35iAH5L

Frédéric et Paul sont tous deux délégués CSC dans deux entreprises du parc d’activi- tés de Nivelles-Sud, Twin Disc et Opel Piret.

Ils étaient présents tous les deux ce 22 sep- tembre au stand CSC avec leur trottinette électrique, un moyen de transport qu’ils ont adopté depuis plusieurs mois.

Frédéric: «J’ai fait cet achat d’un montant d’environ 500 euros grâce aux écochèques que l’on reçoit dans l’entreprise. J’ai aussi bénéficié d’un remboursement de 100 eu- ros des pouvoirs publics. Je venais avant régulièrement à vélo, mais l’avantage de la trottinette électrique, c’est qu’on n’arrive pas en transpiration comme à vélo, on peut donc prendre sa douche avant de partir travailler».

Autre avantage non négligeable: son côté pratique: «Elle est pliable et ne pèse que 14 kg. Cela ne pose aucun problème pour la rentrer dans le bâtiment et la brancher sur une prise électrique. En cas de pluie, des casiers sont mis à notre disposition pour faire sécher notre équipement».

Comme Frédéric, Paul habite à environ cinq kilomètres de son lieu de travail. Cette année, il a revendu son vélo à assistance pour acheter une trottinette électrique.

«C’est très passe-partout, les petites roues ne sont pas un handicap et il n’y aucun sou- ci pour recharger dans l’entreprise. C’est intéressant comme mode de transport du point de vue financier, et c’est aussi net- tement plus agréable qu’être en voiture lorsqu’il fait bon».

Ont-ils fait des émules parmi leurs collè- gues? Frédéric: «Beaucoup s’intéressent, posent des questions. Mais il faut recon- naître que l’autonomie de la batterie, qui tourne autour de 45 kilomètres, bloque ceux qui habitent plus loin». Paul: «Cela a en tout cas un côté fun qui plait à beaucoup de gens. Dans le garage où je travaille, le vélo ou la trottinette électrique, cela pour- rait aussi être une proposition alternative pour les clients qui viennent déposer leur véhicule. C’est un sujet que je compte abor- der avec la direction».

Le 22 septembre dernier, les travailleurs du parc d’activités de Nivelles-Sud pouvaient faire vérifier leur vélo au stand CSC.

Le coût du déplacement en question chez Entranam

Le 23 septembre, jour de clôture de la Semaine de la mobilité, les délégués CSC d’Entranam, une entreprise namuroise de travail adapté, ont distribué une enquête

«mobilité» à leurs collègues du site de Noville-les-Bois.

Cette enquête porte sur le coût et la durée de leurs déplacements domicile-travail, ainsi que sur les améliorations souhaitées en ma- tière de remboursement des frais de déplacement et d’accessibilité à ce zoning. Un sujet que les délégués comptent bien aborder prochaine- ment avec la direction…

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L'édito

FAILLITES ET LICENCIEMENTS > 3

Ces derniers mois, les annonces de suppressions d’emplois ne cessent de se multiplier: depuis le début de la crise sanitaire, c’est plus de 9000 emplois qui ont été perdus pour cause de faillite.

UNE NOUVELLE APP POUR LA CSCBIE ET ACV-CSC METEA > 7 Les deux centrales unissent leurs forces et lancent une application mobile pour leurs affiliés. Ceux-ci ont dorénavant un accès permanent à toutes les informa- tions relatives à leur emploi et à bien d’autres choses encore.

MOBILISATION POUR DE MEILLEURES ALLOCATIONS SOCIALES > 9 Retour sur les actions organisées en front commun dans tout le pays le 28 sep- tembre dernier suite à l’appel des trois syndicats pour réclamer de meilleures allocations sociales.

DÉFIS MOBILITÉ: FAIRE AVANCER LE VÉLO > 11

Dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité, des représentants de travailleurs de la CSC ont organisé des «défis mobilité». Focus sur l’opération check-up vélo du parc d’activités de Nivelles-Sud.

UN PLAN DE TRANSITION POUR UN VRAI CHANGEMENT > 4 à 6 La crise a mis en lumière la fragilité du monde du travail mais aussi ses forces.

Dans ce contexte, la CSC a défini un plan de transformation en six grands axes devant conduire à un monde plus équitable, plus juste mais aussi plus vert.

UN DIALOGUE CLAIR ET CONSTRUCTIF CHEZ EDEL > 8

Abdel Boutachdat et Franco Marchetta, deux membres de l’équipe syndicale CNE-CSC Alimentation et Services, font le point sur les avancées obtenues au sein d’Edel, l’usine de lyophilisation de café.

LE CHÔMAGE, UN FLÉAU POUR LA SANTÉ PUBLIQUE > 10

Une délégation de militants des Travailleurs sans emploi de la CSC (TSE) a été reçue par le cabinet de la ministre wallonne de l’Emploi et de la Santé pour faire le point sur les résultats de l’enquête sur la santé des sans-emploi.

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Le sommaire

Une ambition à concrétiser

Nous plaidons depuis longtemps pour un changement de cap en matière de politique économique et sociale. La crise sanitaire a rendu notre exigence de changement encore plus évidente. Un gouvernement est mainte- nant en place et il reste à savoir s’il pourra apporter des solutions aux craintes légi- times de nombreux travailleurs et travail- leuses.

La déclaration de politique gouvernemen- tale offre, il est vrai, des possibilités d’avan- cer vers une amélioration du bien-être de la population: prolongation de la dotation d’équilibre de la sécurité sociale, refinance- ment des soins de santé et valorisation du personnel, augmentation (certes très lente) des allocations les plus basses, augmenta- tion du niveau des investissements en res- pectant les objectifs du Green Deal euro- péen. Quant à la première augmentation de la pension minimum, nous devons rappeler que les 1500 euros n’interviendront qu’en 2024 et ne concerneront qu’un quart des pensionnés, soit ceux ayant 45 ans de car- rière à temps plein.

Toutes les mesures visant à améliorer les conditions de travail et le pouvoir de vivre des citoyens sont évidemment positives. Il est néanmoins nécessaire d’avoir les moyens de ces ambitions. Nous le rappelons: il fau- dra lever les tabous de la fiscalité et faire contribuer ceux qui participent trop peu à l’effort général de solidarité. Il faudra aussi que le gouvernement permette aux inter- locuteurs sociaux de jouer pleinement leur rôle comme ce fut le cas pour lutter contre la pandémie de coronavirus.

C’est à ces conditions-là que l’on évaluera si

«la Vivaldi» est réellement à la hauteur des attentes de l’ensemble du monde du travail et des citoyens.

Marie-Hélène Ska, secrétaire générale Marc Leemans, président

LA SÉCURITÉ DE L’EMPLOI EST L’UN DES THÈMES PRIORITAIRES

DE LA CSC POUR LES ÉLECTIONS SOCIALES.

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