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Le site néolithique final du Verger (Le Mirail, Peypin-d’Aigues, Vaucluse) : une occupation en contexte travertineux. Résultats des études paléoenvironnementales et du sondage archéologique 2003

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Le site néolithique final du Verger (Le Mirail, Peypin-d'Aigues, Vaucluse) : une occupation en contexte travertineux. Résultats des études paléoenvironnementales et du sondage archéologique 2003

DELAUNAY, Gaëlle, et al .

Abstract

Les puissantes formations travertineuses postglaciaires récemment découvertes sur le piémont méridional du Grand Luberon contiennent de nombreux vestiges archéologiques, bien isolés en stratigraphie, associés à des données paléoécologiques (malacologie, anthracologie). Témoins de l'évolution morphogénique locale, les séquences travertineuses observées sur plusieurs coupes localisées en aval de la source du Mirail (Peypin-d'Aigues) nous renseignent sur les relations possibles entre l'organisation des complexes morpho-sédimentaires et les différentes phases d'occupation humaine. L'ensemble des données paléoenvironnementales récoltées sur la coupe du Verger permet d'appréhender l'évolution du paysage holocène du sud Luberon. Un sondage archéologique, réalisé en 2003 sur le site du Verger, a permis de mettre en évidence une occupation du Néolithique final.

Celle-ci représente une source documentaire nouvelle concernant la fin du Néolithique dans le Sud-Est de la France, particulièrement pour le piémont méridional du Grand Luberon.

DELAUNAY, Gaëlle, et al . Le site néolithique final du Verger (Le Mirail, Peypin-d'Aigues, Vaucluse) : une occupation en contexte travertineux. Résultats des études

paléoenvironnementales et du sondage archéologique 2003. In: Fouéré P., Chevillot C., Courtaud P., Ferullo O., Leroyer C. Paysages et peuplements. Aspects culturels et chronologiques en France méridionale. Actualité de la recherche, Actes des VIèmes Rencontres méridionales de préhistoire récente . Périgueux : Coédition Association pour le Développement de la Recherche Archéologique et Historique en Périgord et Préhistoire du Sud-Ouest, 2006. p. 113-124

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:41177

Disclaimer: layout of this document may differ from the published version.

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6e Rencontres Méridionales de Préhistoire Récente Périgueux, 2004 Coédition ADRAHP-PSO, 2006 - p. 113 à 124

Le site néolithique fi nal du Verger (le Mirail, Peypin-d’Aigues, Vaucluse) : une occupation en contexte travertineux.

Résultats des études paléoenvironnementales et du sondage archéologique 2003

Delaunay G.

1

, Ollivier V.

1-2

, Müller A.

1-3

, Martin S.

2

, Guendon J.-L.

1

, Blaise E.

1

, Bourne S.

1

, Gilabert C.

1

et Pellisier M.

1

1 : Economies Sociétés et Environnements Préhistoriques – UMR 6636, Aix-en-Provence [delaunaygaelle@netcourrier.com]

2 : Institut méditerranéen d’Ecologie et de Paléocologie – UMR 6116, Marseille 3 : Service Régional de l’Archéologie Provence-Alpes-Côte d’Azur – 23 bd du roi René, 13617 Aix-en-Provence, cedex 1

Résumé : Les puissantes formations travertineuses postglaciaires récemment découvertes sur le piémont méridional du Grand Luberon contiennent de nombreux vestiges archéologiques, bien isolés en stratigraphie, associés à des données paléoécologiques (malacologie, anthracologie).

Témoins de l’évolution morphogénique locale, les séquences travertineuses observées sur plusieurs coupes localisées en aval de la source du Mirail (Peypin-d’Aigues) nous renseignent sur les relations possibles entre l’organisation des complexes morpho-sédimentaires et les différentes phases d’occupation humaine. L’ensemble des données paléoenvironnementales récoltées sur la coupe du Verger permet d’appréhender l’évolution du paysage holocène du sud Luberon.

Un sondage archéologique, réalisé en 2003 sur le site du Verger, a permis de mettre en évidence une occupation du Néolithique fi nal. Celle-ci représente une source documentaire nouvelle concernant la fi n du Néolithique dans le Sud-Est de la France, particulièrement pour le piémont méridional du Grand Luberon.

Mots-clés : archéologie, paléoenvironnement, géomorphologie, travertin, postglaciaire, morphogenèse, Néolithique fi nal, céramique, cultures, Sud Luberon

The late Neolithic site of Verger (Le Mirail, Peypin-d’Aigues, Vaucluse) : an occupation in a travertine context : results of paleoenvironmental studies

Abstract :The substantial postglacial travertine formations recently found on the southern piedmont of the Grand Luberon contain numerous archeological remains, stratigraphically well isolated and linked to paleo-ecological (malacology, anthracology) data. The travertine sequences observed in several sections made downstream of the source of the Mirail (Peypin-d’Aigues) bear witness to local morphogenic evolution and may inform us about the possible relation between the organisation of of the morpho-sedimentary complexes and different phases of human occupation. The paleoenvironmental data gathered in the Verger site furnish us with an understanding of the evolution of the holocene landscape of the south Luberon. A test-pit undertaken on the Verger site in 2003 brought to light an occupation of the late Neolithic period. This constitutes a new documentary source relating to the end of the Neolithic in south-east France and particularly in the southern piedmont of the Grand Luberon.

Key words : archeology, paleoenvironment, geomorphology, travertines, postglacial, morphogenesis, fi nal Neolithic, ceramic, cultures, south Luberon

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D

epuis cinq ans, des prospections ont été engagées sur tout le piémont méridional du Grand Luberon, dans une démarche paléoenvironnementale et archéologique. Ces recherches prennent part au Programme Collectif de Recherche « 10 000 ans de présence humaine sur le piémont méridional du Grand Luberon » dirigé par André Müller (Service Régional de l’Archéologie, Provence-Alpes-Côte-d’Azur).

Ces études ont permis de découvrir d’importantes formations travertineuses holocènes livrant de nombreux vestiges archéologiques en stratigraphie, et renfermant des données paléoécologiques, anthracologiques et malacologiques.

Un sondage a été réalisé en 2003, au sein de l’ensemble travertineux du Mirail, sur le site archéologique du Verger (Delaunay et al., 2004 ; Ollivier et al., 2003). Cette opération avait pour objectif de préciser la localisation, le contexte paléoenvironnemental et la chronologie des différents niveaux archéologiques (présentés alors comme

« Néolithique indéterminé ») repérés sur la coupe naturelle en bordure du torrent.

1. LE CADRE DE L’ÉTUDE 1.1. Le contexte géologique et géomorphologique

Le site du Verger se trouve sur la commune de Peypin- d’Aigues (Vaucluse), au pied du versant sud du Grand Luberon. Ce massif constitue une unité paysagère de transition entre les hauts pays de la Provence alpine et ceux de la basse Provence. Culminant à 1125 mètres d’altitude au Mourre Nègre, c’est un anticlinal à enveloppe calcaire crétacée déjeté vers le sud et affecté à la base par une faille inverse chevauchante. Le cœur du pli, constitué majoritairement de roches marneuses et marno-calcaires, est évidé en combe de fl anc par l’érosion des bassins de réception et des principaux organismes hydrographiques qui drainent le piémont sud et rejoignent la Durance. Dans son ensemble, le piémont méridional est constitué de roches miocènes (sables marins, faciès gréseux, calcaires détritiques, etc…) et oligocènes (argiles, calcaires lacustres et conglomérats continentaux). Cette variété de lithofaciès s’exprime clairement dans les paysages et les modelés par le jeu de l’érosion différentielle (gorges, cuvettes et dépressions hydromorphes, crêts, reculées, badlands, etc…).

De nombreuses formations travertineuses localisées au débouché d’exsurgences karstiques dans les ravins du Loup (commune de Cabrières-d’Aigues), du Mirail et des Hermitans (Peypin-d’Aigues) sont en cours d’étude (fi g. 1). Ces dépôts n’ont jusqu’à présent jamais fait l’objet de recherches paléoenvironnementales malgré leurs importantes potentialités. Plusieurs

niveaux archéologiques interstratifi és dans les séquences travertineuses du Mirail ont été mis en évidence au cours de l’année 2000.

1.2. Le contexte archéologique et chrono- culturel : état de la question

Le Luberon est ouvert à l’ouest sur le Languedoc, à l’est et au nord sur les reliefs bas-alpins et au sud sur la Basse Provence. Bordé par la Durance et ses affl uents, routes privilégiées pour la circulation de biens, d’idées et de personnes, cette moyenne montagne est un secteur propice à la diffusion des différents courants culturels de la fi n du Néolithique.

C’est dans ce secteur que se situe l’extension septentrionale du Couronnien (Escalon de Fonton 1956, 1968 ; Courtin 1974, D’Anna 1995b ; Lemercier 2002 ; Lemercier 2004).

Depuis la rive droite du Rhône, les groupes languedociens du Fontbouisse et du Ferrière (Gutherz 1975 ; Gutherz et Jallot 1995, 1999) étendent l’infl uence stylistique de leur céramique dans le Luberon, sinon directement, au moins au travers des faciès locaux du Fraischamp et du Rhône-Ouvèze (Sauzade et al. 1990 ; Müller et D’Anna 1986 ; Lemercier et Cauliez 2004).

De cette « cohabitation » des différents faciès (dont les aspects de chronologie et de contemporanéité restent à préciser), il résulte parfois des cas de mixité culturelle et/ou transferts typologiques comme sur les sites couronniens des Lauzières à Lourmarin, des Fabrys à Bonnieux ou des Martins à Roussillon (fi g.1).

Les données archéologiques précises concernant la fin de la Préhistoire sur le versant sud du Grand Luberon restent limitées. L’habitat perché des Lauzières, fouillé de 1977 à 1982 par J. Courtin, A.

D’Anna et R. Coutel, situé à l’extrémité sud-ouest du Grand Luberon, est la seule fouille conséquente d’une occupation néolithique final dans l’aire concernée (D’Anna et al., 1989). Les Cavaliers (ou

« les Ramades ») et CastelSarrazin, à Lourmarin, situés respectivement à l’est et à l’ouest des Lauzières sont aussi à attribuer en partie à la fin du Néolithique. Le premier a fait l’objet d’un sondage par R. Coutel en 1972 et le second d’un ramassage de surface au début du siècle dernier (Marignan, 1905 ; Cotte, 1924).

La plupart des autres occupations connues sont des observations de surface (Ollivier et al., 2003). Il s’agit, par exemple, des sites de l’Eolienne et de la Vigne d’Imbert, situés dans le bassin du Mirail, à proximité du Verger. Les études géomorphologiques, par le croisement des données issues des différentes coupes naturelles du Mirail, s’expriment en faveur d’une forte occupation de ce secteur tout au long de l’intervalle Néolithique moyen/fi nal.

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2. RÉSULTATS DES ÉTUDES PALÉOENVIRONNEMENTALES

2.1. Genèse, chronologie et potentialités des formations travertineuses postglaciaires du Grand Luberon

Du Tardiglaciaire à l’Holocène, d’imposants remblaiements (jusqu’à 16 mètres de puissance) dont l’ampleur et l’expression sont exceptionnelles pour la Moyenne Provence, ont colmaté les fonds de vallons localisés sur le piémont méridional du Grand Luberon (Ollivier et al., 2004).

Ces dépôts détritiques sont corrélatifs de l’ouverture des bassins de réception au Postglaciaire et remanient l’ensemble des matériaux (cryoclastes) accumulés au sein des vastes systèmes de glacis coalescents qui recouvrent le piémont depuis au moins le dernier pléniglaciaire.

L’essentiel des formations identifi ées renferme une multiplicité d’indicateurs paléoenvironnementaux (charbons, malacofaunes, pollens) et archéologiques dont l’agencement chronologique s’avère continu du Bölling au Subatlantique. De nombreux témoignages de paléoincendies (troncs carbonisés en place, niveaux

rougis et abondamment charbonneux) et des macrorestes végétaux (bois fl ottés, troncs subfossiles en place etc…) sont conservés dans les stratigraphies du Tardiglaciaire et du Boréal tandis qu’à l’aval des sources karstiques les premiers instants du développement des systèmes travertineux, dans les ravins du Loup, du Mirail et des Hermitans, caractérisent l’amorce durable du réchauffement postglaciaire (Ollivier et al., 2004).

Les travertins sont des carbonates externes construits d’origine physico-chimique et biochimique. Ce sont de précieux indicateurs paléoenvironnementaux du fait de leur extrême sensibilité aux fl uctuations climatiques et aux modifi cations du biotope (variations hydrologiques et morphologiques, modes d’occupation des sociétés humaines, etc…). Ce sont en outre d’excellents milieux de conservation dans lesquels une multitude de marqueurs environnementaux sont piégés : charbons, pollens, malacofaunes, empreintes foliaires, mobilier archéologique, etc…

Leur édifi cation se déroule en trois étapes :

1) Prélèvement du calcium sous forme de bicarbonate par dissolution de la roche mère par les eaux météoriques.

Figure 1 : Localisation des sites du Néolithique fi nal dans le Luberon et ses marges, et situation de la zone d’étude des formations travertineuses.

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2) Transport de cet élément en solution sur une distance variable.

3) Précipitation de carbonate de calcium plus ou moins pur, par modifi cation de certaines caractéristiques physico-chimiques ou biologiques de l’eau, induite par des variations d’ordre géochimique, géomorphologique ou climatique du milieu (Campy et Macaire, 1989).

L’originalité des faciès travertineux rencontrés dans le Luberon révèle une succession d’environnements dont la rythmicité et la dynamique sont différentes (passage entre des phases à caractère palustre prédominant et des épisodes typiquement alluviaux).

Les variations de faciès, largement exprimées dans les stratigraphies, semblent être le témoignage des fl uctuations morphosédimentaires holocènes locales.

2.2. La séquence travertineuse du Verger (ravin du Mirail)

Les séquences étudiées sur le piémont du Grand Luberon s’organisent globalement sur une période de 13 000 ans (Ollivier et al., 2004). La base des remblaiements est majoritairement détritique (limons sableux hydromorphes et passées caillouteuses), puis les phénomènes de carbonatation se généralisent dès le Bölling dans le ravin du Loup et débutent par des ensembles crayeux (composante majeure des formations) qui alternent dans le temps, à partir de la deuxième moitié de l’Atlantique-Néolithique final, avec des faciès bien construits aux morphologies variées (vasques, barrages stromatolithiques, incrustations dans des roselières etc…) dans le ravin du Mirail.

L’étude séquentielle des stratigraphies, plus particulièrement au Verger (fi g. 2), a engendré la mise en place d’un premier modèle morphodynamique basé sur l’organisation des faciès au sein des séquences travertineuses du Luberon (Ollivier et al., 2006).

Selon de nombreuses constatations in situ, les phases

de construction travertineuse semblent se mettre en place à la suite de micro-ruptures dans l’élaboration des formations (fi g. 3) :

- Les systèmes se développent au préalable selon un mode crayeux en environnement palustre-alluvial de faible hydrodynamisme. Plusieurs niveaux de sols hydromorphes, uniquement ponctués de décharges détritiques liées à de brefs épisodes de crues, se développent dans ce contexte de stabilité morphogénique relative ;

- Puis, une première phase d’incision métrique intervient, à laquelle succède rapidement une nappe détritique grossière au matériel partiellement encroûté, prémisse d’une réapparition de la carbonatogenèse construite ;

- La travertinisation construite s’affi rme, amorcée à la suite de l’incision qui modifi e le profi l longitudinal de pente, accélère la vitesse des eaux et leur brassage, actions qui ont le bénéfi ce de motiver les processus chimiques et biochimiques responsables de la construction des édifi ces travertineux. À terme, la sédimentation crayeuse reprend, signalant une diminution de l’hydrodynamisme, la réduction de la pente et l’engorgement du système.

Ces changements de tendances et de faciès sont accompagnés des premières traces d’occupation humaines dans ou à proximité des zones humides travertineuses au Néolithique fi nal ainsi que de fortes ouvertures du milieu végétal nettement visibles dans les diagrammes malacologiques et anthracologiques déjà réalisés. Les analyses malacologiques (fi g. 4, Martin, 2004) démontrent au préalable que l’information concernant l’environnement palustre local, lié au contexte travertineux, est largement dominante.

Cependant, tant d’un point de vue malacologique qu’anthracologique (Beauvais et Cazorla, 2002), la lecture des courbes de fréquences (fi g. 5) permet de mettre en évidence plusieurs phases d’ouverture et de fermeture du milieu. L’analyse continue des différents niveaux indique en premier lieu une forêt ouverte, suivie d’un environnement palustre, de reconquêtes forestières puis de fortes ouvertures du milieu contemporaines des occupations néolithiques.

Du Néolithique fi nal à l’Antiquité Tardive plusieurs ruptures de ce type se produisent sur l’ensemble des formations travertineuses locales, en adoptant la même succession de dynamique et de faciès selon le trinôme incision-détritisme-travertin construit.

L’arrêt de la sédimentation travertineuse, le démantèlement des édifi ces de même que l’instauration de la tendance à l’incision linéaire des talwegs aux alentours du Petit Age Glaciaire (Ollivier et al., 2004 ; Ollivier et al., 2005) pourraient alors être l’expression du franchissement d’un seuil dans le fonctionnement du système morphogénique (équilibre physico-chimique, Figure 2 : Coupe du Verger, ravin du Mirail.

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Figure 3 : Synthèse des données géomorphologiques et malacologiques du site du Verger (Peypin-d’Aigues, Vaucluse). DAO Ollivier V. (Ollivier V., et al., 2004a).

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Figure 4 : Diagramme malacologique de la coupe du Verger (Martin 2004).

Figure 5 : Diagramme anthracologique de la coupe du Verger (Beauvais R., Cazorla A. 2002).

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répartition, régime et intensité des précipitations, dynamique biologique/végétale, modes d’occupations des sociétés, bilans sédimentaires, etc…) dont les causes et les limites sont à déterminer.

3. L’OCCUPATION DU NÉOLITHIQUE FINAL

3.1. La fouille

La zone de fouille est localisée en rive gauche du Torrent du Mirail en partie supérieure de la formation travertineuse. La zone de décapage a été implantée en bordure des cultures, limitée au nord et à l’ouest par le ravin. Deux sondages orientés est-sud-est/ouest-nord- est ont été implantés, parallèles à la coupe naturelle servant de repère stratigraphique (fi g. 6).

L’opération de sondage a permis d’observer trois niveaux archéologiques (fi g. 7).

Le plus récent (niveau 20), conservé seulement sur quelques mètres carrés, correspond à une nappe alluviale contenant un mobilier daté de l’Antiquité tardive, vraisemblablement issu d’un site localisé en amont. Le deuxième (US 14, ST1 et ST2), séparé du plus récent par environ un mètre de limons stériles a été aperçu sur 12 m². Il est daté par le mobilier du Néolithique fi nal.

Une datation 14C sur charbon, précédemment réalisée sur la coupe naturelle qui borde la rivière, a délivré une date à 4536+/-56 BP soit 3372-3082 cal BC (code laboratoire : AA42670).

Enfi n le dernier (niveau 2), observé en coupe à 3,50 mètres de profondeur, a fourni peu de vestiges, probablement transportés par le torrent, ne permettant pas de fi xer une chronologie fi able. Une chronologie relative peut toutefois être apportée par la datation d’un niveau plus ancien, 4737+/-47 BP soit 3638 à 3498 cal BC (code laboratoire : AA42671), permettant de situer le niveau 2 dans la tranche Néolithique moyen/fi nal.

Figure 6 : Vue vers l’ouest du sondage du Verger réalisé fi n 2003. En bas à droite, on peut apercevoir, sur la coupe naturelle, les niveaux supérieurs de la séquence travertineuse.

Photo G. Delaunay.

L’ensemble des unités stratigraphiques 14, ST1 et ST2 est celui qui concentre notre intérêt. L’US 14, la plus récente, correspond au niveau préhistorique déjà déterminé à partir de la coupe. Le sédiment très compact correspond, sur 20-30 cm d’épaisseur, à un dépôt limono-sableux ayant évolué vers une esquisse de sol. Il a été mis en évidence un épandage diffus apparemment lié à la proximité d’un habitat (céramique : 1991 individus, faune : 484 éléments, poinçon en os : 1 exemplaire, lithique taillé : 254 pièces, parure : 5 objets, fragments d’argiles cuites, torchis, malacofaune terrestre et charbons).

À la base de ce niveau, deux structures emboîtées (ST1 et ST2) contenant peu de mobilier ont été identifi ées et interprétées comme des fosses.

La fosse ST1 est localisée dans les carrés I1 et J1. Des blocs calcaires épars sont contenus dans une matrice limono-crayeuse marquant un début de pédogenèse.

Elle a livré de la céramique (69) de la faune (37), des charbons et des malacofaunes.

La fosse ST2 est localisée au niveau des carrés H, I, J. Nous ne connaissons pas avec certitude sa limite à l’est. Son remplissage sédimentaire est constitué d’une matrice limono-crayeuse associée à plusieurs blocs calcaires et blocs de travertins provenant probablement des niveaux bordant la fosse.

La base de ST2 correspond à une matrice calcaire plus ou moins pédogénéisée. L’ensemble a livré des vestiges céramiques (135), fauniques (107), lithiques (2) et des charbons.

L’US 14 et les 2 fosses semblent relever d’un même ensemble chrono-culturel, au regard du mobilier. La forte fragmentation des vestiges, l’absence de structures d’habitation nous incite à défi nir ce secteur comme une zone périphérique de l’habitat, correspondant à un secteur de rejet. Comme le suggèrent les concentrations de mobilier observées en prospection plus en amont, l’habitat pourrait être localisé dans la zone actuellement en culture.

3.2. Le mobilier archéologique

L’ensemble du mobilier est très fragmenté, ce qui a limité nos interprétations. Il en ressort néanmoins un certain nombre d’informations.

Les seuls indices liés à l’habitat sont des nodules de terre cuite (jusqu’à 5 x 4 cm) qui pourraient correspondre à un matériau de construction de type torchis, présentant dans certains cas des empreintes de tiges végétales très réduites.

Sur un total de 2195 tessons après remontage, 163 individus soit 7,5 % de la série céramique peuvent être considérés comme des éléments diagnostiques, nous livrant une information sur la morphologie du récipient ou la présence d’éléments de préhension ou de décors (fi g. 8).

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Figure 7 : Coupe stratigraphique du Verger (Peypin d’Aigues, Vaucluse), sondage 2003. Relevé A.

Müller et V. Ollivier. DAO G. Delaunay.

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Une perforation transversale sous-cutanée a pu être mise en évidence sur un élément plastique indéterminé.

Les décors, incomplets, représentent 6 % du total des éléments diagnostiques. Il s’agit d’une série de petits pastillages appliqués (6 individus) ou repoussés (un individu), d’un cordon court vertical et d’un décor de cinq cannelures verticales disposées au-dessus ou au- dessous de la préhension.

Pastillages et cordons courts sont reconnus dans la tradition couronnienne. Le nombre d’individus présentant un pastillage paraît cependant en nombre important, proportionnellement à la surface fouillée, en comparaison avec le site des Lauzières (Lourmarin, Vaucluse), par exemple (données inédites, G. Delaunay).

Il concerne 0,2 % des individus diagnostiques aux Lauzières contre 4 % au Mirail. Les probables occupations successives aux Lauzières peuvent néanmoins accentuer cet écart. Comme l’a remarqué A. D’Anna au sujet du Collet-Redon à la Couronne (Martigues, Bouches-du- Rhône), ce type de décoration pourrait refl éter une phase particulière dans l’occupation du site (D’Anna, 1995a).

Les pastilles se développent surtout en ligne simple ou double, horizontale, ou oblique sur un individu. Dans un cas, elles forment un motif de chevron. Ce motif de pastillage particulier est présent sur d’autres sites du Néolithique fi nal, couronniens ou Rhône-Ouvèze : les Fabrys à Bonnieux1 dans le Vaucluse (Bretagne et D’Anna 1988) ; Ponteau-gare à Martigues2 et la Bastide-Blanche à Peyrolles3 dans les Bouches-du-Rhône (Lemercier et al., 2004). Ces sites possèdent également dans leur répertoire décoratif des pastillages en ligne simple ou double et des cordons courts, verticaux ou obliques.

La couleur des surfaces est le plus souvent brune très foncée à noire, rouge à brun rouge et beige.

Le dégraissant est constitué de calcite pilée dans la plupart des cas. La surface du récipient, toujours lissée est, pour quelques individus, polie. L’épaisseur des récipients varie de 0,2 cm à 1 cm au niveau de la lèvre, de 0,3 cm à 1,6 cm au niveau de la panse et de 0,5 à 1,5 cm pour les fonds. Plusieurs tessons témoignent d’un montage au colombin et la présence d’un tenon d’insertion a pu être observée sur un mamelon allongé et une prise plate.

L’interprétation du corpus céramique reste limitée par la très forte fragmentation. Seuls 22 % des tessons diagnostiques nous renseignent sur la morphologie du récipient auquel ils appartiennent. Ce corpus est composé de formes simples dérivées de la sphère ou du cylindre. Ce sont majoritairement des récipients à ouverture évasée et forme subhémisphérique qui ont pu être identifi és. Nous ne connaissons pas la morphologie complète des récipients à ouverture rétrécie mais ils sont également représentés.

Les fonds reconnus sont essentiellement aplanis, mais la présence de fonds ronds, plus diffi cilement identifi ables devait concerner la majorité des récipients.

Un fond plat appartient à la fosse ST2. Les lèvres sont arrondies dans plus de la moitié des cas (55 %) et plates dans une proportion de 22 %.

Les poteries sont agrémentées parfois d’un mamelon, d’un bouton ou d’une prise plate. Seuls un mamelon horizontal et un autre oblique ont pu être situés sur le récipient : ils sont positionnés en partie supérieure de la panse.

Figure 8 : Céramique du Verger, Le Mirail (Peypin-d’Aigues, Vaucluse).

1 Phase 3, données inédites (G. Delaunay), couronnien

2 Phase 3, collection Cazenave, données inédites (X. Margarit), couronnien

3 Fouille 2003, Sondage 6 niveau 2, Rhône-Ouvèze

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Ces types de décors se retrouvent fréquemment sur les sites de la fi n du Néolithique du Luberon et ses marges, à travers le groupe culturel Rhône-Ouvèze qui emprunte certains motifs du Fontbouisse en les simplifi ant (Lemercier et Cauliez, 2004). Des comparaisons entre les décors de la céramique du Verger et le site de la Bastide-Blanche à Peyrolles, occupation Rhône- Ouvèze, ont notamment pu être faites.

Néanmoins des affi nités avec le groupe de Ferrières pourrait être privilégiée, d’une part en se référant aux décors, notamment le décor de cannelures associé à la préhension, et à l’absence de morphologies carénées dans tout mobilier découvert en 2003, d’autre part au regard de la datation obtenue sur la coupe stratigraphique naturelle.

La série céramique offre donc des arguments pouvant la rapprocher d’« une phase ancienne du Couronnien contemporaine du Ferrières », mais également des comparaisons avec le groupe Rhône-Ouvèze plus récent.

4. CONCLUSION

Les récentes études des systèmes travertineux du sud Luberon démontrent clairement que les variations dans le type même de carbonatation sont liées aux modalités de l’hydrodynamisme local, impulsées par l’alternance entre périodes d’accumulation et phases d’incisions. Toutefois, les moteurs de ces fluctuations dans la morphogenèse restent encore à définir. La réalisation de sondages archéologiques au sein des systèmes travertineux du sud Luberon, associés à des analyses paléoécologiques, revêt une importance capitale dans la compréhension du lien étroit résidant Le décor de cannelures verticales évoque un

répertoire plus fréquent à l’ouest du Rhône, à mettre éventuellement en relation avec les pastillages, biens représentés dans les faciès céramiques languedociens.

Ces types d’éléments présentent des affi nités avec le groupe de Ferrières - notamment le faciès central - ce qui correspond à la datation 14C obtenue pour cet horizon, mais également au Fontbouisse et au groupe culturel provençal Rhône-Ouvèze.

L’industrie lithique taillée compte 254 pièces, pour la plupart issues d’un débitage sur place à partir de la matière première locale (silex issu de conglomérats, galets alluviaux, silex calcédonieux). Le silex oligocène de la vallée du Largues (détermination : S. Renault, ESEP – UMR 6636) distante d’une quinzaine de kilomètres, représente plus d’un tiers de la série. Les lames, vraisemblablement importées, côtoient un débitage d’éclats effectué in situ à partir de cette matière première bas-alpine. L’outillage global comprend cinq fragments de lames retouchées, ainsi qu’un ensemble plus fruste : un grattoir, un perçoir, un denticulé, plusieurs coches sur éclat, une pièce à retouche bifaciale et deux pièces esquillées.

Parmi 628 restes fauniques, 186 ont pu être déterminés. Il s’agit uniquement de bœuf et de caprinés (dont 1 mouton dans la structure 2). Cette série semble correspondre à des déchets de consommation (les membres sont les mieux représentés, présence d’éléments brûlés, d’une trace de découpe et de traces de carnivore).

Concernant l’outillage en matière dure animale, nous avons pu identifi er un fragment de poinçon sur diaphyse (indéterminé).

Cinq éléments attribués à la parure ont été découverts (fi g. 9) : une perle annulaire en test de coquillage, une pendeloque courbe en griffe en stéatite à perforation biconique égale, un fragment de lamellibranche (parure ?) et deux pendeloques en quartz hyalin, encochées, de section triangulaire. Cet ensemble correspond bien à un horizon Néolithique fi nal- Chalcolithique et trouve certaines comparaisons avec le site couronnien éponyme du Collet-Redon (Martigues), Bouches-du-Rhône.

3.3. Attribution chrono-culturelle générale

La plus grande partie de la céramique, d’un point de vue technologique, et morpho-typologique dans la mesure des données disponibles, ressemble à ce que l’on connaît du Couronnien. L’étude de l’industrie lithique et de la parure a permis des comparaisons avec le site éponyme du Collet-Redon à Martigues (Bouches-du-Rhône).

Cependant, l’association de pastillages et de cannelures rappelle les faciès languedociens du Ferrières et du Fontbouisse.

Figure 9 : Eléments de parure, Le Verger, (Peypin-d’Aigues, Vaucluse).

1 : pendeloque courbe en griffe en stéatite, 2 : perle annulaire en test de coquillage, 3 : fragment de coquille marine (lamellibranche), 4 et 5 : pendeloques encochées en quartz hyalin. Dessin M. Pellissier.

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entre dynamique morphogénique et occupations humaines dès la deuxième moitié de l’Atlantique. La conjonction de facteurs tels qu’une pression humaine recrudescente au Néolithique, de fortes ouvertures du milieu végétal, associées, dans un même cadre chronologique, à l’apparition de faciès construits, pose la question de la possibilité d’effets cumulatifs entre modes d’occupation humaine et variations climatiques intra-holocènes sur l’évolution et la croissance des formations carbonatées météogènes.

La poursuite des recherches dans cette direction pourra, nous l’espérons, apporter de nouveaux éléments de réponse.

Le sondage archéologique du Verger a permis de mettre en évidence deux niveaux du Néolithique.

Le plus récent correspondant à la périphérie d’un habitat du Néolithique fi nal située dans un milieu ouvert de prairie sèche. Le plus ancien (Néolithique moyen ou fi nal) correspond aux vestiges solifl ués d’une occupation proche, et témoigne de la présence ancienne d’un milieu marécageux.

Le mobilier mis au jour dans le niveau du Néolithique fi nal correspond à ce que l’on connaît dans la région du Couronnien et du Rhône-Ouvèze. Ces deux groupes culturels présentent des affi nités et probables parentés ou fi liations qu’il faut aujourd’hui appréhender plus précisément, et les recherches en cours visent à une certaine redéfi nition de ces cultures.

Les problématiques concernant cette occupation sont donc de préciser son phasage dans la chronologie du Néolithique fi nal. Ceci ne pourra se faire que par de nouveaux indices matériels permettant une comparaison plus approfondie avec d’autres sites du Néolithique fi nal couronnien ou non. Il s’agit aussi de vérifi er la présence éventuelle de structures d’habitat.

Lorsque les conditions pouvant permettre d’accéder au site principal distant d’une vingtaine de mètres seront réalisées (après arrachage des vignes en fi n de culture), il sera alors d’un grand intérêt de réaliser au moment opportun une fouille conséquente à cet emplacement.

Le site, compte tenu de sa profondeur et de son recouvrement sédimentaire, a été protégé depuis de nombreux siècles de toute dégradation.

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