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MOTEUR À COURANT CONTINU

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

INGÉNIERIE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE

Approche fonctionnelle et structurelle des produits Cours I2D

MOTEUR À COURANT CONTINU

1. Introduction

Un moteur à courant continu est un convertisseur d'énergie électrique en énergie mécanique. Son modèle équivalent en régime permanent est relativement simple (comparé à d'autres charges électriques) et se rapproche de celui de la pile électrique.

VIDEOS : Le plus simple des moteurs électriques : https://www.youtube.com/watch?v=UG28ptvdV6g Principes fondamentaux d’un moteur à courant continu :https://youtu.be/q4yZDYWMzJo

2. Constitution

Le moteur à courant continu est constitué d'une partie fixe appelée le stator ou l'inducteur, et d'une partie mobile appelée le rotor ou l'induit.

Le stator permet de créer un champ magnétique constant avec des aimants permanents ou des enroulements statoriques (bobinages).

Le rotor est la partie tournante du moteur. Il est bobiné et relié à un collecteur permettant d'inverser la polarité des enroulements rotoriques lors de la rotation.

Des balais permettent de réaliser les contacts électriques glissants entre la partie fixe du moteur et sa partie tournante.

MoteuràC.C.

Puissance Couple Vitesse Alimenta on

« block »

« values »

Collecteur Balais

Rotorouinduit

Statorouinducteur (aimantpermanent) Axe

moteur

(2)

3. Étude des lois régissant le fonctionnement d’une MCC à aimants permanents en régime permanent

3.1. La force contre électromotrice.

La machine est utilisée en moteur. Lors de l’essai à vide, aucune charge n’est connectée sur l’arbre moteur et seul le voltmètre est présent coté électrique (on considère que le courant dans le voltmètre est nul).

Mise en situation :

On fait tourner l’arbre du moteur et on mesure la tension qui apparaît aux bornes du moteur à vide (aucun courant n’est débité, I = 0 A).

On constate que la tension à vide est proportionnelle à la vitesse de rotation.

On peut donc réaliser un premier modèle équivalent utilisant un générateur de tension parfait.

Relation de la MCC : E = Ke × Ω

Rappel :

Ω = 2 × π × N 60

Ω : Vitesse angulaire en rad/s N : Vitesse de rotation en tr/min I = 0 A

Umoteur MCC Ω

V

Umoteur (V) à vide

Ω (rad/s)

I

E = Ke.Ω Umoteur

Modèle électrique équivalent

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3.2. Essais en charge : Modèle électrique

Mise en situation :

On alimente le moteur à courant continu à l’aide d’une source continue que l’on maintient constante (Ualim = constante), et l’on fait varier la charge mécanique imposée sur l’arbre du moteur à l’aide d’un frein électro magnétique.

On mesure la vitesse de rotation à l’aide d’une dynamo tachymétrique.

Système réel (système de levage) Système en laboratoire (banc moteur)

En maintenant l’alimentation à une tension constante, on remarque que si l’on « augmente » la charge mécanique, le courant absorbé par le moteur augmente et la vitesse du moteur diminue légèrement.

On trace les deux courbes ci-dessous :

La diminution de vitesse correspond à une diminution de la tension E, puisque l’on a la relation : E = Ke.Ω

On constate donc l’apparition d’une chute de tension entre Umoteur et E proportionnelle au courant. Cette chute de tension peut donc être modélisée par une résistance.

I

Ualim MCC

Ω

Dynamo tachymétrique

C

A

Charge variable

(kg)

I (A)

Umoteur (V)

I (A)

Ω (rad/s) E = Ke.Ω (V)

(4)

Modèle électrique équivalent :

Ce modèle électrique rappelle le modèle de la pile, avec toutefois comme différence le sens du courant.

Ici, la machine à courant continue est utilisée en récepteur, donc en moteur. Elle absorbe donc le courant.

En s’appuyant sur les essais précédents, il est possible d’en déduire le modèle équivalent de la machine à courant continue en fonctionnement moteur.

Relation de la MCC : U = E + RI en moteur

3.3. Essais sur la partie mécanique : loi de couple

Mise en situation :

On alimente le moteur à courant continu à l’aide d’une alimentation variable (Ualim), et l’on fait varier la charge mécanique imposée sur l’arbre du moteur.

On mesure pour différentes tensions d’alimentations le courant I en A, le couple C en N.m ou g.cm et la vitesse de rotation  en rad/s. On obtient alors les allures de courbe  et  ci-dessous :

Analyse de la courbe  :

On remarque que le courant est proportionnel au

couple. Relation de la MCC :

C = Ki × I

Remarque : 1 Nm correspond à 10197,2 g.cm

I

E = Ke.Ω Umoteur

Modèle électrique équivalent

R R.I

1

I (A)

C (Nm)

C (Nm)

Ω (rad/s)

2

(5)

4. Puissance et Rendement

4.1. La puissance.

La puissance s ‘ exprime en watt (W), cette grandeur est notée P.

La puissance électrique (Pelec) au niveau de l‘induit s‘exprime par la relation : Pelec = U × I . La puissance mécanique (Pm) s‘exprime par la relation Pm = C × .

Si on effectue un bilan complet des puissances pour une machine réelle, on observe des puissances utiles et celles qui traduisent des pertes mécaniques ou électriques.

4.2. Le rendement.

Le rendement s’exprime le plus souvent en %, cette grandeur est notée en grec (éta minuscule) : .

Le rendement du moteur est défini comme le rapport de la puissance de sortie (ici, la puissance mécanique) divisée par la puissance d’entrée, ici la puissance électrique

= x 100 = x 100

Pm = C × .

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4.3. Exemple de caractéristiques.

Pm =

Pm = Pm =

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