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ni M. Jules Gfeller, M BajaffftŒ Berne
Deuxième année. — N0 61 Samedi 4 août 1888.
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aSyndicat des fabricants d'horlogerie.
Ensuite d'une invitation adressée à quelques fabricants des Breuleux par la Commission d'initiative pour la fondation d'un Syndicat des fabricants d'horlogerie, les fabricants des Breuleux se sont réunis en assemblée générale.
Cette assemblée qui comprenait tous les intéressés à une ou deux exceptions près, a formulé les vœux suivants qu'elle a transmis par lettre au Secrétariat général de la Fédération horlogère :
Io Unanimement elle adhère au prin- cipe de la fondation d'un syndicat dis fabricants d'horlogerie et, pour arriver à une prompte solution de la question, elle demande qu'une entrevue avec les délé- gués de la Commission ait lieu à bref délai.
2° Vu l'état malheureux des affaires dans l'industrie horlogèiv, elle envisage qu'il y a urgence à se mettre à l'œuvre énergiquement et sans retard, dans le but d'enrayer, la baisse des prix et le vili- pendage de notre industrie qui sont à l'ordre du jour.
Ensuite de ces résolutions qui répon- daient aux vœux do la Commission d'ini- tiative, celle-ci a décidé d'envoyer des délégués à une assemblée générale des fabricants des Breuleux, qui sera convo- quée pour dimanche 12 courant.
Comme on le voit, le.Syndicat des fabricants d'horlogerie poursuit son orga- nisation et gagne chaque jour de nouveaux adhérents. Après les Breuleux, la région de Porrentruy aura son tour et les nou- velles reçues de cette contrée industrielle lont espérer que les délégués de la Com- mission d'initiative y rencontreront un bon accueil.
Le temps presse d'ailleurs, et si les fabricants d'horlogerie veulent être en mesure de luttr efficacement contre la baisse continue des prix de vente et par
conséquent des bénéfices réalisés, il n'est que temps qu'ils concentrent et unissent leurs forces.
Il s'agit aussi peur eux, d'être armés contre les exigeances et le sans-gêne tou- jours plus croissants des acheteurs étran- gers. On ne parle plus que d'échéances non satisfaites, de paiements différés, d'escomptes déduits sans aucun droit, de rabais imposés sous les plus futiles pré- textes, de prolongations d'échéances im- posées sans aucune compensation, de frais de douane mis au compte du fabri- cant malgré des conventions contraires, de laissés pour compte, en un mot de tout un ensemble de mesures vexatoires, humiliantes et ruineuses, qui ont pour résultat de diminuer au point de le ren- dre absolument insuffisant, le bénéfice déjà si minime du fabricant et consé- quemment le maigre gain de l'ouvrier.
Une forte organisation syndicale, grou- pant la grande majorité des intéressés, p.ut seule opposer une digue au flot montant qui menace de nous submerger;
aussi enregistrons-nous avec la plus vive satisfaction chaque pas fait en avant par le Syndicat en voie de formation.
NOUVELLES DES ASSOCIATIONS Fédération des ouvriers graveurs et '
guillocheurs.
Dimanche dernier, les délégués des diver- ses sections de la Fédération des ouvriers graveurs et guillocheurs étaient réunis au Locle en Congrès régulier bisannuel.
Une vingtaine de délégués répondent à l'appel, seule la section de Tavannes n'est pas représentée mais par contre elle se fait excuser. Le congrès est ouvert à 11 heures du matin par une séance préliminaire prési- dée par M.Marthaler, de la Chaux-de-Fonds, président du Comité central sortant de charge, qui souhaite la bienvenue aux délégués. Le bureau du congrès se compose comme suit : MM. F. Heng, président, Ls Mathev, vice- président, et P. Porchat, secrétaire". Avant d'entrer en matière, le président fait ressor- tir que la Fédération a été fondée il y a 20
ans déjà, et que les sentiments qui animaient les fondateurs de l'association étaient les mêmes que ceux qui nous animent aujour- d'hui; l'exemple de vingt années de persévé- rance est certainement un enseignement pour nous engager une fois de plus à l'union, à la vigilance et à la persévérance.
Il est donné lecture du rapport du Comité central et du rapport des vérificateurs des comptes, lesquels sont adoptés sans aucune opposition.
Le chapitre principal de l'ordre du jour est abordé : « Convention conclue entre la Fédération des chefs d'atelier décorateurs et la Fédération des ouvriers graveurs et guillo- cheurs ».
Une discussion nourrie s'élève, plusieurs orateurs prennent la parole, et les débats sont aussi intéressants qu'instructifs à plus d'un chef. Le projet de convention, déjà dis- cuté au congrès mixte de St-Imier le 29 avril dernier ne subit plus que quelques modifi- cations sans importance puis le texte et la teneur en sont adoptés par l'assemblée, qui par son vote marque l'étape la plus impor- tante de la Fédération.
Le Locle est désigné comme siège du Co- mité central et la Chaux-de-Fonds recevra les délégués du prochain congrès.
Après l'étude et la discussion de diverses propositions, la séance est levée à la suite d'une chaleureuse allocution de M. F. Heng, qui remercie les délégués pour leur présence et pour la bonne volonté qu'ils ont apportée dans le cours des discussions. P. P.
NOUVFlLKS DlVEBSES
On écrit du Noirmont : « Dimanche der- nier les sections de laFédération des ouvriers
monteurs de boîtes de St-Imier et Renan avaient organisé une course pour fraterniser avec leurs collègues fédérés des Breuleux et du Noirmont ; elle s'est terminée par une soirée familière champêtre au Creux-des- Biches. Mais les promeneurs avaient compté sans les sarrazins, faisant l'office de trouble fête ; aussitôt arrivés, les ouvriers de la fabri- que de boîtes du Noirmont, conduits par les deux fils du directeur, ainsi que quelques types soudoyés pour lacirconstance, se mirent à les insulter en les traitant d'hommes ivres ; mal leur en prit, car, quelques membres de la section de Saint-Imier n'entendant pas ces propos de bonne oreille et sachant que les insultes n'étaient pas dans le programme, leur apprirent que les étrangers en visite
.
254
LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSEméritaient autre chose que de grossières in- sultes ; malheureusement un membre de la section de St-Itnier a reçu un coup de cou- teau dans le dos qui n'est pas sans gravité.
En dépit de cette vilaine affaire, la soirée s'est très bien terminée. Mais nos visiteurs ont dû emporter une triste opinion du genre de fraternité que certaines gens cultivent dans nos montagnes.
Un ami de la paix. » On lit dans le Démocrate, concernant cette même affaire :
Il paraît que la rixe qui s'est élevée l'autre jour, au Creux des Biches, entre des monteurs de boîtes, a été plus grave qu'on ne le croyait tout d'abord. Il y a plusieurs blessés ; l'un, nommé Auguste Pandel a reçu sur Ia tête trois coups de couteau et des coups de canne plombée ; un autre, Marc Erard a été aussi frappé sur la tête avec un burin et une canne plombée ; enfin un coup de ré-volver a été tiré sans occasionner aucune blessure. — On annonce d'autre part qu'un monteur de boîtes de St-Imier aurait reçu un coup de couteau dans le dos.
Toutefois, aucun des blessés n'a porté plainte, ce qui tait croire qu'il y a des torts des deux côtés et que les uns comme les autres ont intérêt à ce que la justice ne soit pas nantie de l'affaire.
Je crois savoir toutefois qu'un rapport a été fait d'office à l'autorité qui a sans doute déjà commencé son enquête.
C o n t r e b a n d e . — Mardi dernier, la cour pénale de Mulhouse se réunissait pour juger un cas de contrebande à la frontière alsacien- ne. Il s'agissait d'horlogerie, introduite clan- destinement depuis plusieurs années Etaient accusés, MM. Chaboudet, maire deMiécourt, fabricant d'horlogerie, etCélestin Salgat, hor- loger à Porrentruy. Le nombre des montres introduites serait de 966 d'argent et 66 boîtes en nickel. Le montant des droits à payer était de 1483 marcs. Les deux accusés ont été condamnés à payer 5934 marcs, soit qua- tre fois les droits d'entrée, et en cas de non paiement ils auront à subir six mois d'em- prisonnement. 48 montres saisies ont été confisquées et les accusés ont été, en outre, condamnés à restituer les 985 montres en- trées en contrebande, ou leur valeur, soit 11/00 macrs.
Les accusés, bien entendu, ne se sont pas présentés et à part la saisie des 48 montres, le jugement doit les laisser bien indifférents, dit un journal jurassien.
P r o t e c t i o n n i s m e . — Les boulangers de Constance se plaignent amèrement de ce qu'un grand nombre d'habitants de la ville vont acheter leur pain sur terre thurgovienne.
Par suite de l'élévation du droit d'entrée sur les blés, le pain coûte, à Constance, cinq centimes plus cher que dans les villages thurgoviens du voisinage; les Allemands pro- fitent donc de ce qu'on peut entrer en fran- chise jusqu'à 3 kilogrammes de pain, pour aller faire leurs provisions de l'autre côté de la frontière. Ce sont là les bienfaits du pro- tectionnisme : la Suisse, pauvre en blé, fabri- que du pain à meilleur compte que l'Alle- magne qui produit des céréales en quantités énormes.
B u r e a u x , d e c o n t r ô l e . — Il a été poinçonné, au bureau de contrôle de la Chaux-de-Fonds, pendant le mois de juillet : Boites or, 20,733 ; boîtes argent, 3501 ; An- neaux, 2461 ; total des objets poinçonnés, 26,695 francs.
C a n a l d e P a n a m a . — A l'assemblée générale des actionnaires de Panama, M. de Lesseps a exposé l'état actuel des travaux et dit que le conseil d'administration prenait l'engagement d'ouvrir le canal à la navigation en 1890.
Eie* c a i s s e s d ' é p a r g n e e n F r a n c e . — Le Journal officiel du 9 avril 1888 publie un rapport très développé sur les opérations des caisses d'épargne françaises pendant l'année 1885. Nous en extrayons quelques renseigne- ments sommaires qui permettent cependant de se rendre compte du chemin parcouru par cette institution éminemment moralisa- trice, durant le cours des 50 dernières an- nées. Le nombre des déposants dans les caisses d'éparge n'était que de quatre pour mille habitants en 1835. Dès lors, il n'a cessé, à part la période de 1848 à 1852 et de celle de 1870 à 1872, d'augmenter arrivant succes- sivement à 11 > o en 1840, à 20 en 1845, à 16 en 1850, à 25 en 1855, à 44 en 1865, à 65 en 1875, enfin atteignant 131 %„ en 1885. Du- rant cette période, les augmentations annuel- les ont varié de 1 à 10 "/oo. Jusqu'en 1875, l'accroissement annuel du nombre des dépo- sants n'a pas dépassé 5 %<>, chiffre auquel on est revenu en 1885, après avoir touché 10 °/oo en 1881.
Or, tandis que le nombre des déposants progressait d'année en année, les dépôts sui- vaient la même marche ascendante, témoi- gnant ainsi de l'heureuse influence de l'exem- ple. Partant d'une somme de 1 fr. 91 par habitant en 1835, les dépôts arrivent à 58 fr. 70 comme moyenne par habitant en 1885, après avoir passé les étapes suivantes : 5 fr. 74 en 1840, 11 fr. 51 en 1845, 3 fr. 81 en 1850, 7 fr. 67 en 1855, 13 tr. 20 en 1865, 18 fr. 29 en 1875, 58 fr. 70 en 1885. Le maximum des augmentations annuelles a été atteint en 1882, avec 8 fr. 40 par habitant, résultat immédia- tement suivi par un recul marqué en 1883, année où l'accroissement de la valeur dépo- sée ne représentait q u e l fr. 64 par habitant;
le chiffre de 1885 est 5 fr. 03.
Il existait, en 1885, 544 caisses d'épargne disposant de 965 succursales et de 426 per- cepteurs, ce qui représente un total de 1935 bureaux d'épargne. Le total des sommes épar- gnées s'élevait la même année à 2,211'350,372 francs, déposés par 4'937,606 personnes. Le maximum des dépôts est de 2000 fr., la moyenne 447 fr. 86. On compte 2'293,316 livrets au dessous de 100fr., dont 1'425,177 au dessous de 20 fr. Dans ces derniers figurent 260,8951ivrets scolaires.La proportion des ver- sements est pour le sexe masculin de 223 fr. 09, et pour le sexe féminin de 208 fr. 89. Quant aux professions, elles sont représentées com- me suit parmi les 255,107 déposants du sexe masculin inscrits en 1885 (nous donnons en- tre parenthèses Ie0Zn'des 227,568 déposants du sexe féminin de la même année) : mineurs sans profession 29,69 % (29,12); ouvriers d'industrie 18,21 % (14,87); journaliers et ouvriers agricoles 12,17 0A1 (7,34) ; chefs d'éta- blissements agricoles, industriels et commer- ciaux 11,82 0Z1) (7,21); propriétaires, rentiers 9,56 % (20,16) ; employés 6,97 % (2,03) ; do- mestiques 6,86%(17,42); militaires et marins 2 , 6 3 % (0,57); professions libérales 2,09%
(1,28%).
! / e x p o s i t i o n i n t e r n a t i o n a l e d e M e l - b o u r n e s'est ouverte le 1e r courant.
B i b l i o g r a p h i e . — L'horlogerie neuchâ- leloise, par A. Bachelin, avec deux héliogra- vures de Max Girardet, vient de paraître chez Attinger frères, éditeurs, à Neuchâtel.
Ce travail, dû à l'initiative de M. Robert Comtesse, conseiller d'Etat, est une histoire complète de l'horlogerie neuchâteloise ainsi que de la vie et des travaux des artistes hor- logers qui l'ont illustrée. Il a sa place toute marquée dans chacune de nos familles.
L'exécution très soignée de l'ouvrage fait le plus grand honneur à l'éditeur et contri- buera certainement à en assurer le légitime succès.
B a i s s e r u n b a r i l l e t . — C'est un fait très commun dans Ie rhabillage de trouver des barillets n'ayant qu'un jour de sûreté insuffi- sant avec la roue de centre. Celle-ci vient frotter par moments sur le barillet, ce qui rend inégal le tirage du ressort et détériore la dorure.
Pour corriger ce défaut, lorsqu'il ne pro- vient pas de trous trop grands, soit à la roue, soit au barillet, on met le pont en cire sur une plaque, on centre sur l'un des pieds et on enlève au burin-fixe la quantité nécessaire pour obtenir un jour suffisant ; l'opération faite sur un pied, on la répète sur l'autre, en ayant soin de baisser de la même quantité.
Ce moyen est bon, et il peut être parfois avantageux de l'employer ; mais cela occa- sionne un certain travail, et on pourra sou- vent le remplacer par celui-ci, beaucoup plus prompt.
On choisit une virole quelconque à peu près du diamètre du barillet (j'ai deux gros cuivrots à 4 vis qui me servent dans la plu- part des cas), on place dessus le barillet du côté denté, on prend un assez gros poinçon rond qu'on place sur le trou du barillet ; un léger coup de marteau, et le barillet se trouve comme embouti.
Comme il suffit de très peu pour obtenir la sûreté nécessaire, la légère convacité du barillet ne gène en rien pour le développe- ment du ressort ; le travail est fait très pro- prement et en un instant. (Union horlogère.)
D o r u r e s a n s b n i n . Les objets qui ne sont pas exposés à de fréquentes manipula- tions peuvent être dorés en peu de temps, de la manière suivante, sans recourir à la pile : faites dissoudre dans de l'eau distillée bouil- lante une partie de chlorure d'or et quatre parties de cyanure de potassium. Les objets se couvriront d'une belle dorure si on les laisse plongés pendant quelques minutes dans cette solution encore chaude, en les maintenant attachés par un fil de cuivre fin à une bande de zinc bien propre
- i « > * - =
V A B I É T É S
l i e p l u s h e u r e u x d e s p a y s . Quelle est la plus heureuse des nations ? Une femme d'un mérite éminenl, la docto- resse Wickery s'est posé celte question et a entrepris de la résoudre aux lumières de la statistique.
Elle estime que la nation la plus florissante est celle où les chiffres de Ia population mâle et femelle sont le mie χ équilibrés ; où il y a le moins d'enfants illégitimes et le plus d'a- dultes dans la force de l'Age ; où la moyenne de la vie est la plus élevée ; où l'on rencontre le plus de vieillards dépassint la soixantaine.
C'est la France qui tient la tête sur tous ces points et Madame Wickery pense qu'elle doit surtout cet avantage au fait que chez nous les familles sont sagement maintenues dans des proportions raisonnables et qui permettent de les bien Rouverner. Le nom- bre des enfants par famille est en eflet de 3,2 dans la République française, alors qu'il s'é- lève à 4,6 en Angleterre, à 5 en Allemagne, à 5,4 en Irlande, à 5,25 en Ecosse.
Tandis qu'en Grande-Bretagne et en Alle- magne le chiffre des femmes dépasse de 750,000 et 1,000,000 celui des hommes, en France on ne trouve qu'un excédent de 92,000 femmes. D'où ces deux résultats inat- tendus et, il faut le dire, peu conformes à l'opinion généralement répandue en Europe, que le chiffre proportionnel des mariages est plus grand et le nombre proportionnel des
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LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE
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naissances illégitimes plus petit en France que partout ailleurs.
C'est ainsi que, de 1895 à 1867 la propor- tion des naissances illégitimes a été de 22 % en Bavière, 11 en Autriche, 10 en Suède, 8,2 en Prusse et seulement 7,2 en France.
La mortalité générale est actuellement de 38 par 1000 en Allemagne, 31 en Angleterre et seulement 23,8 en France.
La France est aussi celui de tous les pays européens où l'on trouve le plus grand nom- bre d'adultes dans l'âge de production, c'est- à-dire entre 15 et 60 ans. Sur 10,000 habi- tants, en efïet, 5,373 appartiennent à cette catégorie, tandis qu'on en trouve seulement 4,964 en Suède, 4,732 en Grande-Bretagne, 4,396 aux Etats-Unis.
La moyenne de la vie en France est ac- tuellement de 31,06 ans: c'est la plus forte de l'univers. Cette moyenne n'est que de 27,70 en Hollande, de 27,66 en Suède, de 26,5 en Angleterre, de 23,1 aux Etats-Unis.
Enfin la France a proportionnellement plus
de vieillards au-dessus de 60 ans qu'aucune autre nation : sur 100 morts, on compte en France 36 au-dessus de cet âge, alors qu'en Angleterre on n'en trouve que 30, en Suisse 34, en Belgique 28, en Wurtemberg 21, en Prusse 19, et en Autriche 17.
Madame Wickery aurait pu tenir compte de beaucoup d'autres éléments qu'elle a né- gligés et qui assignent également le premier rang à la France : le nombre relativement faible des assistés, par exemple, la sobriété relative des populations, le chiffre énorme des comptes courants aux caisses d'épar- gne, etc., etc.
Le seule ombre au tableau est l'état pres- que stationnaire du chiffre de la population qui peut devenir à bref délai, pour la France un véritable danger national. Mais, à ne con- sidérer que le présent, dans ses résultats les plus tangibles, il est incontestable que la France, cette prétendue « maison de fous » est la nation la plus heureuse, parce qu'elle est la plus sage. (Le Temps.)
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