C AHIERS DE
TOPOLOGIE ET GÉOMÉTRIE DIFFÉRENTIELLE CATÉGORIQUES
J ACQUES P ENON Sur les quasi-topos
Cahiers de topologie et géométrie différentielle catégoriques, tome 18, n
o2 (1977), p. 181-218
<http://www.numdam.org/item?id=CTGDC_1977__18_2_181_0>
© Andrée C. Ehresmann et les auteurs, 1977, tous droits réservés.
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SUR LES QUASI-TOPOS
parJacques PENON
CAHIERS DE TOPOLOGIE ET GEOMETRIE DIFFERENTIELLE
Vol. XVIII- 2
(1977)
INTRODUCTION.
En
rédigeant
cet article nous avons voulu convaincre le lecteur sur deuxpoints :
1° Les
quasi-topos [9]
sont «presque» des topos.Nous entendons par
là
qu’ils
enpossèdent
« presque» toutes lespropriétés
essentielles.2° Il existe des
exemples
variés dequasi-topos
utiles dans de nom-breuses branches des
Mathématiques (Topologie,
Géométrie Différentielleou
Analytique
ou mêmeAlgébrique ).
Outre
quelques exemples empruntés,
pour laplupart,
à laTopologie
les quatre
premiers paragraphes
traitent desquasi-topos
defaçon abstraite,
étudiant d’une part leurs
propriétés
et, d’autre part, lesprocédés
pour les-quels
ils sont stables.Le
cinquième paragraphe
s’est attaché à caractériser un certain type dequasi-topos ( les U-bornés ),
car ce sont euxqui apparaissent
dans laplu-
part des
exemples
connusjusqu’ici.
Enfin dans le sixième
paragraphe
on a voulu montrer que les diffé-rents types de variétés connus
( différentiables, analytiques, algébriques, etc... )
peuventêtre
définis defaçon simple
à l’aide de certainsquasi-topos
( quasi-topos
dep-cribles [1,2]).
Nous voudrions
mentionner,
pourfinir,
que ce travail s’est forte-ment
inspiré
d’un article deO. Wyler [11] qu’il reprend
parendroits,
com-plète et prolonge
sur certainspoints.
On utilise la
terminologie
et les notations usuelles en Théorie destopos (voir
parexemple [6]
et[7] ).
1. CATEGORIE LOCALEMENT CARTESIENNE FERMEE.
1.1.
Soit E
unecatégorie. Considérons
alors les deuxsystèmes
d’axiomessuivants :
Premier système d’axiomes:
Pour toutobj
et1 de E , Ell
est cartési-enne fermée.
Deuxième système d’axiomes :
(LCF1)
E est àproduits
fibrés finis.( LCF 2 )
Pour toute flèchef :J->I
deE ,
le foncteurf *: E/ I-E/J
changement
de base a unadj oint
à droite(noté Ilf).
1.2. THEOREME
(Day [5]).
Lesdeux systèmes d’axiomes ci-dessus
sontéquivalents.
1.3.
DEFINITION. On dira que lacatégorie E
estlocalement
cartésiennefermée (brièvement l.c.f. )
si elle vérifie l’un des deuxsystèmes
d’axiomes ci-dessus(ces catégories
sontappelées «span-closed))
dans la terminolo-gie de Day [5] ).
1.4. Si E est localement cartésienne
fermée,
elle vérifie la condition deChevalley - Beck,
i. e. pour tout carré cartésienla transformation naturelle
canonique
est un
isomorphisme.
1.5. Remarquons
aussi que lapropriété d’être
«localement cartésienne fer- muées est locale( i. e. si E
estl.c.f., alors,
pour toutobjet 1
deE, E/I
est encore l.c.f.
).
1.6.
P ROP OSITION.Soit C = (C,E,W)
uncotriple
exact àgauche
sur unecatégorie l.c.f. Alors la catégorie Ec des C-coalgèbres
estl. c. f.
etle fonc-
teur E ->
EC
admet unadj oint
àgauche qui
est exact àgauche.
PREUVE. Soit
(A,a)
uneC-coalgèbre.
Nousallons,
toutd’abord,
montrerqu’il
existe uncotriple
exact àgauche Ca
surE/A
pourlequel
on a unisomorphisme
Soit
f:B ->
A unobj
et deE/A .
Considérons alors leproduit
fibré suivantOn définit ainsi un endofoncteur
Ca: El A - El A.
Posons maintenant
EaB =E
B* u B . Comme(A, a)
est unecoalgèbre,
le dia-gramme suivant commute :
.
et les
E B
définissent une transformation naturelleEa: Ca-> IdE/A. Puisque
l’on a
les égalités
et que
l’image
du carré(1)
parC
est cartésienne(puisque C
est exactà
gauche ),
il existe ununique OB : CaB -> CCAB
tel queet
Mais la
première égalité
entraînealors, puisque
le carré ci-dessous estcartésien,
qu’il
existe ununique Wa B : CaB -+ (C a)2 B
tel queet
Là encore, on voit que
les WaB
définissent une transformation naturelle :Wa: Ca-> (Ca)2.
On montre queCa=(Ca,Ea,wa) est un cotriple
surE/A.
Il est exact à
gauche
car le foncteurCa: E/A -> E/ A
peut s’écrire comme lecomposé
des deux foncteurs exacts àgauche
suivants :où
C A(B-LA)
=C B Cf CA .
Enfin soient les foncteurs :10 y:
(f /,4 )C- -ECI(A, a)
défini pary(B, b) =(B,uB. b),
20
6 : EC/(A,a) -Q (E/A)ca
défini par8(B,b)=(B,ba),
oùba
est
l’unique
flècheba:
B ->Ca
B telle queet
Les deux foncteurs y et 8 étant inverses l’un de
l’autre,
on a un isomor-phisme :
Si maintenant la
catégorie
E estl.c.f., alors,
pour toutobj et A
deE ,
E/ A
est cartésienne fermée. Parsuite,
pour touteC-coalgèbre ( A , a ) la catégorie (E/A)Ca
est cartésienne fermée(voir
la démonstration dans[7]).
Il en va donc de même de la
catégorie EC/(A, a) .
Mais cecisignifie
exac-tement que
Ec
est l.c.f.1.7. Si E est
I.c.f.,
on voit( comme
dans lestopos)
que labicatégorie SPAN ( E )
estbifermée.
1.8. Enfin si
C
est unecatégorie
interne dansE (i.
e. une monade( T ,
q,p )
dans
SPAN (E))
etEÇ
0 est lacatégorie
des fibrations discrètes internesC, C"
sur
C,
alorsE-
est encore unecatégorie
l.c.f.(En effet,
1/;;.’apparaît
comme une
catégorie d’algèbres
surE/C0= Span (C0, 1)
pour letriple
où # est le
symbole
decomposition
non strictement associative dans la bi-catégorie SPAN ( E ) .
CommeT
#- admet unadj
oint àdroite,
il suffit alorsd’appliquer
le théorèmed’Eilenberg - Moore
ainsi que laproposition 1.6. )
2. QUASI-TOPOS.
On suppose donnée une
catégorie E
à limitesproj ectives
finies.2.1. DEFINITION. m : A -+
B
étant unmonomorphisme
deE ,
on dit queest
fort
si et seulementsi,
pour toutépimorphisme f : C -> D,
le carré ci-dessous est un
produit
fibré :2.2. Les
monomorphismes
fortspossèdent
lespropriétés
suivantes : 1° Toutégalisateur
est unmonomorphisme
fort.2° Les
monomorphismes
forts sont stables parchangement
de base etpar
composition.
3° Si le
composé
A - B ->C
est unmonomorphisme fort,
alors A - Ben est encore un.
2.3.
Sip : E - F
est un foncteur admettant unadj oint
àgauche,
alors ppréserve
lesmonomorphismes
forts.2.4. Soit
m : A ->
B une flèchede E .
Alors si le foncteurE/B -> E préserve
les
épimorphismes, m
est unmonomorphisme
fort dans E si et seulement sila flèche ci-dessous est un
monomorphisme
fort dansE/ B :
2.5.
DEFINITION. On ditque E
est unquasi-topos
si elle vérifie les qua-tre axiomes suivants :
(QT1) E
est à limitesproj ectives
finies(hypothèse
dedépart);
( QT2 )
E est à limites inductivesfinies ;
( QT3 ) E
est localement cartésienne fermée( voir 1.3 ) ;
(QT4)
E a unsous-obj et
1vrai Q
classifiant lesmonomorphismes
forts
( i. e.
pour toutmonomorphisme
fort A -> B il existe uneunique
flècheB - n rendant le
diagramme
suivant commutatif et cartésien).
2.6.
REMARQUE.
Cette définition diffère sensiblement de celles données dans[9]
et[11].
Nous verrons pourtantplus
loin(4.8) qu’elles
sontéqui- valentes. Un des principaux
intérêts de cette définition est de faire appa- raître presque immédiatement le caractère local de la notion dequasi-topos.
2.7. EXEMPLES DE
QUASI-TOPOS
AUTRESQUE
LES TOPOS.I. Les
algèbres
deHeyting :
Onrappelle qu’une algèbre
deHeyting H
est un ensemble ordonné vérifiant les
propriétés
suivantes :(H1 )
H a unplus petit
et unplus grand
élément.( H2 )
Toutcouple (x,y)
d’éléments de H admet une bornesupérieure
x V y
et une borne inférieurex A y .
(H3)
Pour toutcouple (x, y)
d’éléments deH
il existe un élément x - y tel que, pour tout z , on ait :z x -> y si et seulement si
z A x
y.II. La
catégorie
des «Limesraüme» deKowalsky [8]: Rappelons-en
ladéfinition. Un «Limesraum» est un
couple (E, TT ),
où E est un ensembleet rr une
application
de source E à valeurs dans l’ensemble desparties
de l’ensemble des filtres sur
E , qui
vérifie lespropriétés
suivantes : Pourch aque x
deE ,
on a :(L1) x E E rr (x)
oùxE désigne
le filtre des sur-ensembles de x .(Ll ) Si (b E rr (x)
et0’
est un filtreplus
finque § ,
alorsO’
E7r(x).
(L3) Si 0
etO’ appartiennent
àrr(x),
alorsOnO’ Err(x).
Un
morphisme f : (E,tr,) -> (E’,rr’)
entre « Limesraüme» est une ap-plication f ;
E -> E’ telle que, pour tout x de E et pour toutfiltre o E rr(x),
le filtre
image fo appartienne
ài7’(fx).
III. La
sous-catégorie pleine
de laprécédente
ayant pourobj
ets lespseudo-topologies
deChoquet [4].
Unepseudo-topologie
est donc un «Li-mesraum »
(E, Tl) qui vérifie,
deplus,
la condition suivante :( P )
Si tout ultrafiltreplus
finqu’un f iltre tb appartient
à77 ( x
alorsil en va de même
de O .
IV. La
catégorie
desquasi-topologies
deSpanier [10] :
Unequasi-to- pologie
est uncouple (X,A),
où X est un ensemble et A uneapplication
de la classe des espaces
topologiques
compacts dans la classe des ensem-bles
qui,
à un espace compactC ,
associe un ensembleA(C) d’applica-
tions de C dans X .
L’application
A doit enplus
vérifier les axiomes sui-vants :
( Q1 )
Si C est un espace à un élément :A(C) = Ens(C,X).
( Q2 )
Si aE A (C)
et sif : C ’ -
C est uneapplication continue,
alorsa.fEA!C’).
(Q3)
SoientC’
etC"
deux compacts ; siC
est la somme directe to-pologique
deC’
etC"
et si a:C -+ X
vérifieet
alors a E A ( C ) .
(Q3’) A(0)=Ens (o,X).
(Q4)
Soitf : C ’ -
C uneapplication
continuesurj ective
entre com-pacts, et soit a :
C - X
uneapplication ;
alors sia.f E A(C’),
on aura :a
E A(C).
Un
morphisme f : (X,A)-> (Y,B)
est uneapplication f :
X - Y tel- le que, pour tout compactC
et tout aE A ( C ) ,
onf-a E B ( C ) .
V. X
étant un espacetopologique,
lacatégorie
des faisceaux de fonc-tions sur
X :
Un faisceau de fonctionssur X
est uncouple (E,F),
oùE est un ensemble
et ?
uneapplication
de l’ensemble des ouverts deX
dans la classe des ensemblesqui
à un ouvert Ude X
associe un ensembleCj (U) d’applications
deU
dansE . L’application ?
doit enplus
vérifierles axiomes suivants :
( F 1 )
SiV
est un ouvertde X
contenu dansU
et aE F(U),
alorsl’application a f V appartient à F(V).
( F2 )
Si(Ui)iEI
est une famille d’ouverts deX , U
leurréunion
etsi a :
U -
E est uneapplication
telle que, pour tout i deI ,
aU
i appar- tient àF(Ui),
alors on a aE j=( U).
Un
morphisme f:(E ,F)-> (E’,F’)
est uneapplication f:E -> E’
telle que, pour tout ouvert
U de X
et tout aE F(U,
on af . a E F’(U).
2.8.
REMARQUE.
Le lecteur constatera uneprofonde
similitude entre lesexemples
IV et V. Enfait,
nous verronsplus
loin(au paragraphe 5 ) qu’ils apparaissent
comme des casparticuliers
de la notion dep-cribles [1,2] .
Les
exemples
II et III peuvent aussi être décrits defaçon similaire,
commele montre la remarque
5.17.
2.9.
Supposons
que lacatégorie
E vérifie les axiomes( QT1 ), (QT2) et (QT3). Alors,
dans E :1° les limites inductives sont stables par
changement
debase,
2° les
épimorphismes
sont stables parchangement
debase,
3° lescoégalisateurs
se composent,4° toute
flèche A ->
B sedécompose
sous la forme A - B ->B ,
oùB -> B est un
monomorphisme
et A -+ b uncoégalisateur,
5° tout
épimorphisme
fort( i. e. monomorphisme
fortdans Eo
est uncoégalisateur,
6°
0 ,
sonobj et initial,
est strict( i. e.
toute flèche A -+ 0 est inver-sible ),
7° les flèches de la forme
0 , A
sont desmonomorphismes.
2.10.
Supposons
maintenant que lacatégorie E
vérifie les axiomes( QT1 ), ( QT2 )
et( QT4 ). Alors,
dansE :
1° tout
monomorphisme
fort est unégalisateur,
2° toute flèche
f :
A -+B
sedécompose
sous la forme A ->B -> B ,
oùB -> B est un
monomorphisme
fort et A -+ B unépimorphisme.
A
partir
demaintenant, E
sera unquasi-topos.
2.11. Pour
chaque objet A
de E notonsmon (A) (resp. mof (A) )
la sous-catégorie pleine
deE/ A
ayant pourobj
ets lesmonomorphismes ( resp.
lesmonomorphismes forts)
de butA .
Comme pour toute flèchef : A -> B ,
lefoncteur
f *: E/B -> E/A préserve
lesmonomorphismes
et lesmonomorphis-
mes forts
( 2.2.2 ),
on a donc les foncteurs restrictions :et
2.12. 1° Pour tout
obj et
A deE, mon (A)
etmof (A)
sont desalgèbres de Heyting.
2° Pour toute flèche
f:
A -B,
admet un
adj oint
àgauche 3 (resp. 3 )
et unadj oint
àdroite,
notéd (resp. Vi).
2.13.
A et B étant deuxobj ets
deE ,
notonsRef (A,B)
lasous-catégo-
rie
pleine
deSpan (A, B )
ayant pourobj ets
les relations fortes( i. e.
lesspans A -
R ->
B tels que la flècheR ->
A X B soit unmonomorphisme fort ).
Notons aussi
R( A, B )
lequotient
deRef (A, B)
pour la relationd’équi-
valence
d’isomorphisme.
Comme dansE
lesépimorphismes
sont stablespar
changement
de base( 2.9.2 ),
on construit ainsi unecatégorie,
notéeR (E).
Deplus,
on a deux foncteurscanoniques
2.14. Le foncteur
1 :
E ,R( E )
admet unadj oint
à droiteP : R(E)-> E ,
oùpour tout
obj et
A deE , PA =QA.
Ceci permet de construire les deux foncteurscomme étant
respectivement
lescomposés
suivants :2.15.
Soitf:
A - B une flèche de E . Alors : 1° Sif
est unmonomorphisme,
et par suite 2° Si
f
est unépimorphisme,
et par suite
2.16. 1° Soit
R u->->A
une relationd’équivalence
forte etf :
A -nA
lemorphisme correspondant.
Alors lediagramme
suivant commute et est unproduit
fibré :2° Toute relation
d’équivalence
forte est unepaire égalisatrice.
3° Pour tout
obj et A
deE , 1 - IA :
A ->OA
est unmonomorphisme, où { - IA
est lemorphisme d’adj
onction pour 1a P .
2.17. 1° Q est un
obj et inj ectif ( i. e.
pour toutmonomorphisme
A -B, E (B,Q)-> E(A,Q) est surj ectif ).
2° Pour tout
obj et A
deE, DA
estinj ectif.
3° Tout
obj
et de E est unsous-obj
et d’unobj
etinj
ectif.4° Si le carré ci-dessous à
gauche
est cartésien et est formé de mono-morphismes,
alors le carré de droite est co-cartésien( ï. e.
est une sommeamalgamée )
où
P(A)
=R(A,1).
5° Si E est un
obj et inj ectif de E ,
alors le foncteurE(-, E)
envoieun
produit
fibré demonomorphismes
sur une sommeamalgamée.
6° Un carré de
monomorphismes
forts est cartésiensi,
et seulementsi,
pour tout
obj et inj ectif
Ede E ,
sonimage par E (-, E)
est cocartésienne.3. CONSTRUCTION DE QUASI-TOPOS.
3.1. Si E
est unquasi-topos, alors,
pour toutobj et 1
deE ,
lacatégorie
E/ j
est encore unquasi-topos.
3.2. PROPOSITION
(Wyler [11]). Soit C
uncotriple
exact àgauche
surun
quasi-topos E . Alors
lacatégorie EC
desC-coalgèbres
est encore unquasi-topos
etle foncteur E - Ec admet
unadjoint
àgauche qui
est exactà
gauche.
PREUVE. On sait que
EC
vérifie( QT 1 )
et( QT2 ) ( voir
parexemple [7])
ainsi que
( QT3 ) ( d’après 1.6).
Enfin(comme
dans le cas destopos )
l’ob-jet
classifiant lesmonomorphismes
forts estl’égalisateur
ducouple
deflèches suivant :
3.3.
DEFINITION. E étant unquasi-topos,
1° on
appelle topologie sur E
ladonnée,
pourchaque obj
et A deE ,
d’un foncteur
yA : Mon (A) -> Mon (A )
vérifiant lespropriétés
suivantes :( T3 )
Pour tout(T4)
Si A’>-> A estfort,
alors il en est de même deyA (A’>->A);
2° on dit
qu’un monomorphisme A’>->A
estfermé (resp. dense )
pour y si l’on a :3° on dit
qu’un obj et
A deE
estséparé (resp.
est unfaisceau ) si,
pour tout
monomorphisme
densed : C>->D , l’application canonique
est
inj
ective(resp. bij
ective).
3.4. PROPOSITION (Wyler [11]). Soit
y unetopologie
sur unquasi-topos
E ; alors les obj ets séparés (resp. les faisceaux)
pour ydéfinissent
unesous-catégorie pleine Spy (E) (resp. Faisy (E)) de E qui
estré flexive.
De
plus
lacatégorie Faisy (E)
est unquasi-topos
etle réflecteur de E
vers
Faisy (E) préserve les limites pro j ectives finies.
P R EUV E . On montre
( comme
dans le cas destopos)
queFaisy(E)
est àlimites
proj ectives
finies et est cartésienne fermée. Deplus
on remarque que, pour tout faisceauF
pour y , on al’égalité
où
yF
est latopologie
surE/F
définie par :avec
A>->B =y(A>->B). Ceci
permet de conclure queFais y(E)
estl.c.f. Enfin
l’objet
classifiant lesmonomorphismes
forts est(comme
dansle cas des
topos ) l’égalisateur
des deux flèches0-:::::: 0 , où i
est la fonc-tion
caractéristique
dey(
1>vrai->Q).
Pour la fin de laproposition,
on pro-cédera,
parexemple,
comme dans[6]
en utilisant laProposition
2.17.3.5.
REMARQUE.
La construction du faisceau associé par P.Johnstone
n’est
plus
valable ici.3.6.
Toutesous-catégorie
exactement réflexive(i.e. réflexive,
à réflecteurexact à
gauche)
d’unquasi-topos
est unecatégorie
de faisceaux pour une certainetopologie.
3.7. Si C
est unecatégorie
interne dans unquasi-topos E ,
alors la caté-gorie fiÇ"
des fibrationsdiscrètes
internes surC
est unquasi-topos.
3.8. DEFINITION. E étant une
catégorie
etf -+ E.
unecatégorie
fibrée surE , on
dit que F -E
est :1°
à limites projectives (resp. inductives )finies
si:a)
pour toutobj
et1
deE ,
la fibreFI
est à limitesproj ectives
(resp. inductives) finies,
b)
pour toute flèchef : J - 1
deE ,
le foncteurimage
inversef *:
Fj - fi préserve
les limitesproj ectives (resp. inductives) finies ;
2° à
produits ( resp. sommes )
internes si :a)
pour toute flèchef: J - 1
deE ,
le foncteurimage
inversef *:
FI -> F J
admet unadj
oint à droiteII f (resp.
àgauche Y.f)
b)
pour tout c arré cartésiendans
E ,
la flèchecanonique g*IIf->IIf,g’* (resp. Ef,g’* -> g*Ef)
estun
isomorphisme (condition
d eChevalley-Beck);
30
complète (resp. cocomplète )
siF -> E
est à limitesprojectives (resp. inductives )
finies et àproduits (resp. sommes ) internes ;
4°
cartésienne fermée (resp. localement cartésienne fermée,
un qua-si-topos,
untopos )
si :a)
pour toutobjet
1de E, F,
est cartésienne fermée(resp. I.c.f.,
un
quasi-topos,
untopos ),
b)
pour toute flèchef: J-> 1
deE , f * : FI -> F J préserve
la struc-ture cartésienne fermée
(resp. l.c.f.,
dequasi-topos,
detopos ).
Pour avoir
plus
de détails sur cesquestions,
on peut consulter[3].
3.9. 1° Les
catégories
fibrées à limitesproj ectives
finies( resp.
à limitesinductives
finies,
cartésiennesfermées, I.c.f., qui
sont desquasi-topos, qui
sont destopos )
sont stables parchangement
de base.2° Considérons le
produit
fibré decatégories
suivant :où
E’’’’ E préserve
lesproduits
fibrés finis.Alors,
siF - E
est une caté-gorie
fibrée àproduits (resp.
àsommes ) internes,
il en est de même deF’-> E’
3.10.
PROPOSITION.Soit F - E
unecatégorie fibrée. Si :
10 F - E et E sont à
limites pro j ectives finies, alors il
en estde
même de
F;
20 F-> E est
cocomplète
et E àlimites inductives finies, alors F
est à
limites inductives finies ;
Y
F - E
et E sont cartésiennesfermées
etF - E complète, alors
F est
cartésienne fermée;
4p
F - E
et E sontl. c. f.
et F - Ecomplète, alors
F estl. c. f.
50 F-> E et E sont
des quasi-topos
et F->E complète
etcocomplète,
alors
F est unquasi-topos ;
60
F -
E et E sontdes topos
et F-> Ecomplète
etcocomplète, alors
F est un
topos.
P R EUV E. 1°
Déj à
connu.2° Si
F - E
estcocomplète,
alors c’est unecatégorie cofibrée.
Deplus
lacatégorie
fibréeF0->E0
est à limitesproj ectives finies,
ainsique Eo . Par
suite,
Fo est à limitesproj ectives
finies. 13°
Soient X
et X’ deuxobj ets
deF au-dessus, respectivement,
deA et
A’ .
AlorsI’exponentiation
deX’ par X
est:(U nV désigant,
defaçon générale, l’exponentiation
deh
parU ,
dansB
la fibre au-dessus de B
),
où p ,p’
etUal
sont les flèchescanoniques
ap-paraissant
dans lediagramme
suivant :4°
Soit X
unobj
et deF
au-dessus deA
dansE .
Alors le foncteurF/ X -> 91A
e stfibrant,
et pour toute flèche a :B -> A d e E
on a un iso-morphisme :
Comme
F - E
estJ.c .f., FB
estl.c.f.,
donc(FB)/a*X
est cartésienne fermée. Par suiteF/X -> E/ A a
des fibres cartésiennes fermées. De mêmecomme le carré suivant commute
pour toute flèche de
préserve
la struc-ture cartésienne fermée. Donc
F/X -> E/A
est cartésienne fermée ainsi queE/ A
etF/X -> f:1 A
estcomplète (on
le vérifie de la mêmemanière )
doncF/X
est cartésiennefermée,
pour toutobj et X
de F . Ainsi F est I.c.f.50
L’obj et
classifiant de F est 0= IIvrai (Q1), où vrai :1 ->Q
est la flèche classifiante de E etal l’objet
classifiant de la fibre au-des-sus de l .
6° On vérifie facilement que tout
monomorphisme
de F est fort.4. DEFINITION EQUIVALENTE DE QUASI-TOPOS.
Soit E un
quasi-topos.
4.1. A >->B
étant unmonomorphisme
deE ,
on peut considérer sa décom-position A->A>->B
enépimorphisme
etmonomorphisme
fort. En posanton construit ainsi une
topologie
sur E .4.2. DEFINITION. On dira
qu’un obj
et A de E estgrossier
si c’est unfaisceau pour la
topologie
définie ci-dessus.4.3.
SiGr(E ) désigne
lasous-catégorie pleine
deE
ayant pourobj ets
les
obj ets grossiers,
alorsGr(E)
est un topos( d’après
laProposition 3.4).
Deplus Gr(E )
est unesous-catégorie
exactement réflexive deE .
On notera gr:E - Gr (E)
la réflexionet 17
l’unité de cette réflexion.4.4. 1° Pour tout
monomorphisme
fort m :A. ->
B le carré suivant est car-tésien :
2° Les
monomorphismes
forts sont lesmonomorphismes gr-cartésiens.
30 Les
monomorphismes
sont stables parco-changement
de base(i.e.
stables par
changement
de base dans Eo).
4.5.
DEFINITION. Soit A -A’, B
un span dans E. On dit que c’est uneflèche partielle forte
si A’-> A est unmonomorphisme
fort.4.6.
PROPOSITION. Dans unquasi-topos
lesflèches partielles fortes
sontreprésentables (i.e.
pour toutobjet A
deE,
lefoncteur Part(-, A)
estreprésentable,
où pour toutobjet B de E, Part( B, A) désigne le
sous-ensemble
deR(B, A) ayant
pour élémentsles classes d’équivalence
deflèches partielles fortes).
PREUVE. Pour
cela,
démontrons tout d’abord le lemme suivant :4.7. LEMME.
Soit
Aun objet grossier, A la représentation de Part(-, A)
dans le topos Gr(g)
etv A: A >-> A la flèche canonique. Alors, quelle
que soit la
flèches partielle forte Cm-
Bf-> A
deE, il
existe une uni-que
flèche
CL Ã
rendant le carréci-dessous commutatif
et cartésien:PREUVE DU L EMME. Considérons la flèche
partielle
fortedans
Gr(E) ( ce qui
a un sens car grpréserve
lesmonomorphismes ).
Com-me
Gr (E)
est un topos, il existe alors uneunique
flèchef ’: gr C ->
A ren-dant le carré ci-dessous cartésien dans
Gr(E)
Posons alors
f = f’. nC .
Comme m est unmonomorphisme
fort dansE ,
les deux carrés ci-dessous ainsi que leur
composé
sont cartésiens(d’a- près 4 .4 .1 ) :
Le carré
( 1 )
est donc cartésien. Inversement soit g:C -
A une flèche de E rendant le carré ci-dessous commutatif et cartésienAlors son
image
par le foncteur gr est encore cartésienne. Mais ceci en-traîn e que gr (g)
=f ’ ,
donc que g= f .
PREUVE DE LA PROPOSITION
4.6. A
étant unobj et
deE ,
notonsComme vgr A
est unmonomorphisme,
on a(résulte
de la condition deChevalley-Beck ),
donc il existe une flèchevA :
A-> A rendant le carré suivant commutatif et cartésien :vA
est donc unmonomorphisme fort,
car c’est le casde v gr A .
Soit main-tenant
Cm- Bf-> A
unmorphisme partiel
fort.D’après
le Lemme 4.7il existe alors une
unique
flèchef ’: C - gr A
rendant le carré suivant car- tésien :Mais comme on a une
bij
ectioncanonique :
il existe une flèche
f :
C -> A telle quea.f
=f ’.
On aOr a : A ->
gr A
est unmonomorphisme,
carIIv gr A préserve
lesobj ets
mo-niques ( i.
e. lesobj
ets dont ladiagonale
est inversible).
DoncvA . f
=f ,
m .De
plus,
comme les carrés(2)
et(3)
sontcartésiens,
il en est de même du c arré :Inversement,
soit g:C ->
A une flèche telle que le carré suivant(4 )
soit cartésien.Alors,
le carré obtenu en composant(4)
et( 2 )
estcartésien,
etainsi
d’après
le Lemme4.7,
a . g = a .Î,
d’où g =f puisque
a est un mono-morphisme.
4.8. THEOREME. E
étant
unecatégorie,
c’est unquasi-topos
si etseule-
ment si
elle vérifie
les axiomes(QT1), (QT2)
ainsi que lesdeux
axiomessuivants :
(QT’3) E
estcartésienne fermée,
(QT’4)
Dans E lesflèches partielles fortes
sontreprésentables.
PREUVE. Si E est un
quasi-topos,
nous avons vuqu’il
vérifie(QT’4) (Proposition 4.6 ).
Il vérifie aussi(QT’ 3 ).
Laréciproque ( qui procède
com-me dans les
topos)
estsignalée
dans[9]
et[11].
Ainsi la notion de
quasi-topos
considérée ici est bien lamême que
celle étudiée
dans [9]
et[11].
5.
QUASI-TOPOS U-BORNES.
5.1. DEFINITION. U
étant ununivers,
on ditqu’un quasi-topos
Eest Il- borné si E
est à sommes’U-petites
et si elle est’U-bien
balancée( i. e.,
(well
powered»).
Le but de ce
paragraphe
est de donner une caractérisation des qua-si-topos ’U-bornés.
Pour cela donnonsquelques
définitions.5.2.
DEFINITION. Soit p : F - E un foncteur.1- Si
(Ai ---!.. A). lest
une famille de flèches de F de butA
on ditqu’elle
estfinissante
pour psi,
pour toute famille( A i b B)iEI,
et touteflèche
p Ak-> p B vérifiant,
enchaque
i deI , l’égalité
il existe une
unique
flèche1: A -
B au-dessus dek
pourlaquelle,
en cha-que i
deI , on ait :
2°
Si (
A ->AL )iEI est
une famille de flèches de F de source A ondit
qu’elle
estcommenÇante
pour p si elle est finissante pourpo : Fo ->
Eo . 3° On dit que p(ou
F par abus delangage )
est à structuresfinales quelconques (resp. épimorphes, finies) si,
pour toutobj
et B de E et pourb.
toute famille de
couples (Ai,bi)iEI
où(pAi ->B)iEI
est une famillequelconque ( resp. épimorphe, finie )
deE ,
il existe une famille finissantea.
(Aia->A)iEIet
un inversible y :B->p A
tels que, enchaque i
del,
on ait :
4° On dit que p
(ou F )
est à structures initialesquelconques (resp.
monomorphes, finies )
siPo
Fo , Eo est à structures finalesquelconques (resp. épimorphes, finies ).
5.3. 1° Un foncteur est à structures finales
quelconques
si et seulementsi il est à structures initiales
quelconques.
2° Si le foncteur F - E est à structures finales
épimorphes,
il est fi-dèle. Si de
plus E
estl1-complète,
il en est de même de F .3° Si le foncteur F-> E est à structures initiales finies et E à limites
proj ectives finies,
alors F est à limitesproj ectives
finies.5.4.
DEFINITION. On ditqu’une
famille finissanteépimorphe (Ai -> A )i( 1
est
universelle si,
pour toute flèche B -> A et pour tout i de1 ,
leproduit
fibré suivant existe dans
F :
et si la
famille ( Bi -> B)iEI
est aussi finissante etépimorphe.
5.5. Considérons les
catégories
E pourlesquelles :
Il existe un foncteur
p : E -> G
vérifiant lespropriétés
suivantes :(QTB’1)
p est à structures initialesfinies, ( QTB’2 )
p est à structuresfinales épimorphes,
(QTB’3)
les familles finissantesépimorphes
pour p sont universelles.(QTB’4)
les fibres de psont ‘l.l-petites,
( QTB’S )
G est un toposcu-borné.
Nous allons montrer, dans ce
paragraphe,
que cescatégories
sontexactement les
quasi-topos h-bornés.
5.6.
Soitp : E ,
G un foncteur oùE
est unecatégorie U-petite
et G unet-catégorie (i.e.
unecatégorie
dont tous les «Hom » sontLI-petits).
Nousallons lui associer une
catégorie
notéeEcr ( ou simplement ECT
s’iln’y
a pas de confusion
possible pour G ), appelée catégorie
desp-cribles [1].
Elle est obtenue par le
produit
fibré suivant :où 4J( G )
=G (p (-), G )
et oùP(E)-> E
est lacatégorie
fibrée des «sous-obj
ets de E = Ens- ».Plus concrètement la
catégorie Ec’
a :- pour
obj ets
lescouples (G, G)
où G est unobj et de G et g
unsous-foncteur de
G (p (- ), G ) ,
- pour
morphismes f:(G,G)->(G’,G’),
les flèchesf :G ->G’
deG
telles que, pour tout
obj et X
de E et pour toute flèche x :p (X)->
G deG (X),
lecomposé p(X)x-> Gf->G’
soit dansG’(X).
On construit aussi un
foncteur ù : E - Ecr
au-dessus deG
de lafaçon
suivante :y(X)=(pX, 9J X)
où5.7.
THEOREME (Antoine [1]). Pour
toutp-crible (G, G),
on al’égalité :
En particulier
est unfoncteur plein.
Deplus
si p estfidèle, il
en estde même
de j.
5.8. THEOREME
(Wyler [11]). Si G
est unquasi-topos, alors il
en estde même de Ecr.
PREUVE. On
pourrait (comme
le fait O.Wyler)
démontrer directement cethéorème en utilisant le théorème d’Antoine. Nous
préférons,
pourtant, en donner une autre démonstration(plus globale ) qui
est la suivante :A A
Comme E est un topos, la
catégorie
fibréeP (E)->E
est unquasi-
topos
complet
etcocomplet (voir
Définition3.8).
Deplus (D: G - Ê pré-
servant les limites
proj ectives
finies et lediagramme
de5.6
étant un pro-cr
duit
fibré,
le foncteurEcr G , qui
estfibrant,
est encore unquasi-topos complet
etcocomplet (3.9).
Parsuite, d’après
laProposition 3.10,
comme G est un( quasi-)topos,
il en est de même deEc’.
5.9. Notons maintenant
Eerep
lasous-catégorie pleine
deEcr
ayant pourobj ets
lesp-cribles épimorphes ( i. e.
lesp-cribles (G,g)
tels que la fa-m ille ( Gigi->G)iEG
soitépimorph e,
oùet
5.10.
PROPOSITION.Soient
A unecatégorie, G
untopos ’U-borné,
et p :A - G
unfoncteur vérifiant les
trois conditions( très faibles) suivantes :
( EP 1) Il
existe unefamill e ( Ai Ji f 1 d’obj ets
deA tell e
que lafa-
mille (p Ai->
1)if 1
soitépimorphe.
(EP 2 ) Pour
toutcouple d’obj
etsA
et A’de A, il
existe unefamille (A-ai Ai-4A’ JiE 1
de s p ansde A telle
quela famille
soit
épimorphe.
(EP 3) Pour
toutobj et A de A
et toutsous-obj
etG
>-> pA dans G,
il
existe unefamille (Ai ->ai A )iEI
deflèches de
Atelle
queAlors
lacatégorie A crep
desp-cribles épimorphes
est unquasi-topos.
PREUVE. 1° Montrons tout d’abord que
A- crep
est stable pour les limitespro j ec tive s
finies deAcr.
a)
Soit(1, g) l’obj et
final deAer . Alors, d’après
leshypothèses,
il existe une famille
(Ai)iEI d’obj ets
deA
telle que( p Ai->
1Jill
soitépimorphe.
Parsuite,
la famille(pAx=1)
(x, A )E G
contenant laprécédente
comme sous-famille est
donc, elle-même, épimorphe.
b)
Soient(G,G)
et(G’,G’) deux p-cribles épimorphes
et soientf , f’ : G X G’->->G"
deux flèches deG
telles que, pour toutobj et X
deA et tout x :
p X , G X G’
de(g x g’)(X),
on aitf.x = f ’ . x .
Si main-tenant a :
p A - C
eta’: p A’ ->
G’ sont deux flèchesquelconques
respec- tivementde g(A) et g(A),
alors on saitqu’il
existe une famillede spans de A pour
laquelle
la famillesoit
épimorphe.
Pour tout i de I on aPar suite
Et
ainsi/.axa’=f’.axa’, puisque
est