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Jackie Compagnon. Destin surnaturel. Tome 1

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Academic year: 2022

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D es tin sur na tur el

Destin surnaturel

Tome 1

Jackie Compagnon

---INFORMATION--- Couverture : Classique

[Roman (134x204)]

NB Pages : 434 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) =

32.38

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Destin surnaturel

Tome 1

Jackie Compagnon

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Prologue

Le son du tocsin raisonnait dans tout le château et dans tout le village. La citadelle était en alerte, il fallait faire au plus vite avant qu’ils ne soient tous découverts.

Ils couraient rapidement vers les cachots, attaquant et éliminant leurs ennemis le plus vite possible. Ils n’avaient pas de temps à perdre. Le portail ne devait pas se refermer avant que la mission ne soit accomplie.

Cette bataille durait déjà depuis de nombreux siècles et elle devait encore continuer pour aboutir à la victoire de leur peuple et non à la victoire de cet être abominable et sans cœur.

Leur seul moyen était de protéger l’enfant. Celui qui représentait l’espoir.

Il ne fallait pas qu’il reste ici. C’était trop risqué et dangereux. Il ne survivrait pas à la cruauté de la bête.

Le seul moyen de garantir sa sécurité était de lui faire passer ce portail.

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Un portail qui se trouvait exactement devant leurs yeux, annonçant le grand moment. Le moment des au- revoir poignants, des cœurs oppressés, lourds et douloureux.

Une femme tenait l’enfant, le serrant de manière chaleureuse et protectrice contre sa poitrine. De son regard émanait une profonde et pure émotion, peut- être la plus belle qui soit sur cette Terre. Elle caressa du bout des doigts, la peau douce du petit être endormi, lui murmurant des mots affectueux.

Un homme imita ce geste mais sur l’autre joue de l’enfant. Il avait le regard fixé sur le visage du bébé, comme s’il voulait garder les moindres traits, se souvenir de chaque détail.

Ce moment doux fut par malheur interrompu par une jeune femme accompagnée d’un jeune homme.

Hésitant quelques secondes, la femme donna l’enfant au jeune homme après lui avoir baisé le front tendrement. Quelques mots furent échangés, des dernières paroles fortes, encourageantes, qui préconisaient à la prudence.

Puis le moment le plus déchirant arriva. La jeune femme et le jeune homme, passèrent à travers le portail, disparaissant avec l’enfant, laissant l’autre homme et l’autre femme seuls dans les cachots.

L’homme enlaça la femme qui laissait son chagrin couler à flots. Cependant, ce n’était pas le moment de laisser libre cours à sa peine. Leurs ennemis arrivèrent

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en masse, les plus puissants d’entre eux et les plus sanguinaires.

La femme s’extirpa des bras réconfortants de l’homme. Dans son regard brillait une lueur dangereuse de détermination et de courage. Elle s’avança devant ses ennemis, les toisant du regard. Elle ordonna quelque chose à l’homme à côté d’elle.

Il refusa.

Leurs opposants étaient prêt à bondir, ayant fini de dire ce qu’ils avaient à communiquer.

La femme leva la main et fit apparaître des flammes qui encerclèrent ses ennemis. Elle ordonna une fois de plus quelque chose à l’homme qui refusa catégoriquement.

Cependant, deux autres hommes arrivèrent, prenant l’homme qui essayait de résister à leur force mais en vain. Tout ce qu’il faisait, c’était d’hurler le prénom de celle qui avait commandé à ces nouveaux venus de l’emmener loin.

Alors qu’il s’éloignait des cellules, forcé par ses amis, il entendit les cris d’agonie de leurs rivaux.

Quand il se retourna pour apercevoir le spectacle, il la vit lui sourire.

Si étincelant et magnifique. Il n’avait jamais vu un tel éclat et tant d’amour transparaître par un simple geste des lèvres.

Un simple geste qu’il ne reverrait plus, malheureusement.

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Chapitre 1

Enfin.

Son prologue venait de se terminer. Il lui avait fallu deux jours pour trouver un début qui lui plaisait.

Après de nombreuses tentatives, elle avait enfin ciblé l’atmosphère qu’elle voulait donner à son début de roman. Maintenant, il ne restait plus qu’à se plonger dans l’écriture des chapitres tout en suivant son plan… enfin si elle ne changeait pas d’idée entre deux.

– J’ai trop hâte de me plonger dans l’écriture de mes chapitres !

– Et moi j’ai trop hâte que tu descendes de ta chambre pour daigner venir dîner avec nous ! S’exclama une voix féminine un peu sévère.

Une voix qui venait de faire sursauter la jeune fille en question.

– Maman ! Tu m’as fait peur.

– Cela fait deux minutes que ton père et moi t’appelons pour descendre Alexie.

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La jeune fille répondant au prénom d’Alexie se leva de son siège pour faire face à sa mère. C’était une très belle femme, Alexie avait toujours rêvé de lui ressembler. Avoir sa grande taille, son élégance naturelle, sa douce voix, ses cheveux bruns, fins et soyeux ainsi que des yeux bruns mais très clairs qui ressortaient par rapport à sa couleur de peau, un beau teint métissé. Il n’y avait rien à dire, sa mère était très belle pour une femme d’une quarantaine d’années.

Difficile de rivaliser avec elle. La seule chose dont Alexie était satisfaite avec son physique était ses yeux vert foncé. Elle était la seule de sa famille à posséder une autre couleur que marron. Merci les gênes !

– Je finissais mon prologue.

– Cela ne pouvait pas attendre après le dîner ? Oh et peu importe ! Descends tout de suite avant que ton père ne s’énerve pour de bon, conseilla la très belle femme, tournant déjà le dos à Alexie pour sortir de la chambre.

Cette dernière ne se fit pas prier pour suivre sa mère. Rapidement, les deux femmes de ce foyer rejoignirent les deux autres hommes de la maison.

– Tu vas te faire engueuler par papa Alexie, dit une petite voix moqueuse.

Cette insupportable voix, c’était celle du petit frère d’Alexie. Un jeune garçon de 10 ans qui avait pour principal but de nuire à sa sœur, de lui rendre la vie beaucoup plus difficile.

– Marc, gronda gentiment le chef de famille, lui

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aussi paraissant la quarantaine.

– Je suis désolée papa, je voulais absolument finir mon prologue que je n’ai pas entendu mon prénom, s’excusa Alexie en s’asseyant à sa place. Juste en face de Marc.

– Tu te plonges enfin dans l’écriture de ton roman ? Demanda Le chef de la famille Robbins.

– Oui. Je suis déterminée à donner vie à mes propres personnages et à créer mon propre univers.

– Pouvons-nous discuter plus tard sur les projets d’Alexie ? interrompit Marc en paraissant impatient, j’ai faim et le repas va refroidir.

Madame et Monsieur Robbins se mirent à sourire pendant qu’Alexie fusillait son frère du regard.

– Bien sûr Marc, mais avant n’oublions pas notre prière. C’est à toi de la réciter.

Marc leva les yeux au ciel mais joignit ses mains tout comme le reste de la famille.

– Bénissez nous Seigneur, bénissez ce repas, ceux qui l’ont préparé et procurez du pain à ceux qui n’en ont pas. Amen…

Sans plus attendre, Marc, le plus affamé de la famille prit sa fourchette avant de commencer à engloutir le bon repas que sa mère avait préparé.

– As-tu bien en tête les intrigues que tu comptes placer ?

Alexie fut plus que ravie d’entendre son père aborder le sujet de son roman à nouveau. Il était le seul de sa famille à l’encourager et à comprendre les

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difficultés et la rigueur que cela impliquait. Normal, il écrivait lui aussi des livres… Bon d’accord, ce n’était pas le genre de livre avec des histoires fantastiques mais plutôt des livres qui traitaient sur les points importants de l’Histoire. Ce qui était une fois de plus normal car son père était professeur d’Histoire à l’université de Fallen Town, la ville voisine. Tout le monde connaissait et respectait Connor Robbins, même ses élèves. Son père était apprécié de tous non seulement pour sa personnalité mais pour l’intelligence et la sagesse qui émanait de lui. Et pourtant, cela n’avait pas toujours été le cas. Il avait connu des débuts très difficiles.

– Oui et je sais déjà les moments forts et les moments clés.

Physiquement, son père était grand. Il portait des lunettes fines dû à sa mauvaise vue à son œil droit mais cela n’empêchait pas à la mère d’Alexie de complimenter les yeux foncés de son mari. Ses cheveux étaient très court et de couleur bruns, même si quelques cheveux blancs apparaissaient à son plus grand désarroi. Il avait la peau un petit peu plus foncée que sa femme avec sur sa joue droite, une petite tâche un peu plus claire. C’était une marque de naissance ! Marc avait la même sur sa joue droite et il en était de même chez son grand-père.

– Je suis fier de toi Alexie ! J’espère de tout cœur que tu arriveras à le finir.

– Merci papa.

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– Moi aussi j’ai fait un livre, intervient Marc entre deux fourchettes et attirant l’attention de tout le monde sur lui.

– Vraiment ? Tu as écrit un livre ? Questionna Alexie surprise.

Elle n’y croyait pas vraiment. Son petit frère n’avait pas la patience et la motivation nécessaire pour écrire un petit livre qui demanderait des heures et des heures de travail. Le mot travail était déjà contraire à la philosophie de Marc.

– Bien sûr que oui mademoiselle l’ermite, dit-il en plissant ses petits yeux noisette. Je l’ai même fini à l’école tout à l’heure.

Alexie posa sa fourchette pour regarder pleinement son frère lui sourire sournoisement. Il savait qu’elle n’aimait pas qu’on l’insulte d’ermite car ce n’était pas vrai. Elle aimait bien le contact des gens… qu’elle connaissait ! Puis elle sortait de temps en temps avec sa meilleure amie.

La jeune fille allait répondre à son frère mais sa mère prit la parole.

– De quoi parle ton livre mon cœur ?

Et voilà ! Marc avait su attirer la conversation vers lui une fois de plus.

– Des super-héros qui sauvent le monde.

– Il fait combien de pages ? – Il fait trente pages.

Alexie pouffa quelques instants tout en reprenant

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sa fourchette pour manger une rondelle de tomate.

– Elle est courte ton histoire, non ? – Non maman, car moi j’ai fait une BD.

– Ah oui ! C’est le fameux projet secret dont tu parlais il y a trois semaines ?

– Oui oui !

– Il me semble que nous avons ici deux futurs écrivains débordant d’imagination Amanda !

– Effectivement, répondit la mère de famille en regardant son mari avec tendresse.

– Écrire une BD ce n’est pas être un écrivain, intervient Alexie, cela ne demande en aucun cas des heures d’écriture.

– Si c’est être un écrivain, s’emporta Marc en serrant ses poings et du coup son couteau et sa fourchette.

– Être écrivain c’est écrire des milliers de mots sur des pages blanches et être reconnu dans le monde de l’édition.

– Moi je te dis que faire une BD c’est être écrivain ! hurla le petit garçon en se penchant en avant sur la table.

– Tu parles ! Tu ne fais que des dessins avec six mots dans une grosse bulle, continua Alexie en énervant de plus en plus son frère.

Pour une fois que c’était elle.

– Alexie arrête !

– Maman, tu ne vas pas me dire que pour être écrivain il suffit de faire une BD ? Protesta la jeune

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fille en mettant une mèche de ses longs cheveux sombres ondulés derrière son oreille.

– Alexie, ton frère fait la même chose que toi ! Il imagine des histoires et crée son propre univers. C’est différent d’un roman avec des milliers de mots mais cela demande le même effort d’imagination.

– Puis il y a une différence d’âge entre lui et toi ! Dois-je te rappeler que tu as 17 ans et que ton frère en a 7 de moins ? Il ne va pas écrire un roman à son jeune âge, dit Connor en posant son couteau et sa fourchette.

Il venait de finir son dîner.

Alexie roula ses yeux en l’air et croisa les bras contre sa poitrine. Elle jeta brièvement son regard sur son frère qui avait une lueur de malice dans ses yeux.

Il était en train de jubiler intérieurement car leurs parents prenaient sa défense. Petit monstre !

La jeune femme baissa le regard pour regarder son assiette à moitié vide. Si bien, elle n’avait plus faim. Tout ce qu’elle voulait maintenant, c’était monter dans sa chambre qu’elle partageait avec son frère et dormir. Demain était une journée chargée de cours et il lui fallait ses huit heures de sommeil pour survivre à Madame Jenkins, son professeur de géographie mais aussi son professeur principal.

– Je vais me coucher, Diaz vient me chercher demain.

Une fois à l’intérieur de sa chambre, elle ouvrit son placard pour prendre un nouveau pyjama pour se

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changer dans la salle de bain. Après vint le brossage des dents mais pas avant de se plaindre par rapport à ses cheveux.

Elle aurait aimé les avoir lisse comme sa mère mais c’était presque impossible à moins de passer une heure le matin à les lisser. Or Alexie ne perdait pas une minute de sommeil et les lisser le matin lui ferait perdre trente minutes. Elle avait tout calculé. Puis de toute façon à la moindre goutte de pluie, ses cheveux semblaient reprendre leurs formes ondulées.

– Alexie, ouvre je dois me brosser les dents aussi.

La jeune femme roula encore une fois les yeux avant d’ouvrir la porte pour laisser entrer Marc qui prit directement sa brosse à dent électrique et le dentifrice.

– Maman a dit que tu devais laisser la lampe de chevet ouverte pour moi cette nuit.

– Non.

– Si, elle l’a dit.

– Comment je vais faire pour dormir avec la lampe ouverte ?

– Maman a dit de la laisser ouverte donc tu dois obéir, répondit Marc avant de se brosser les dents.

Alexie soupira de frustration avant de partir de la salle de bain pour aller dans sa chambre. Elle sauta sur son lit et programma son portable pour qu’il sonne à l’heure demain matin. Elle se mit sous ses couettes et ferma ses yeux.

– Mauvaise nuit l’ermite, dit Marc cinq minutes après.

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– Mauvaise nuit le bébé à ses parents.

– Je ne suis pas un bébé à ses parents, riposta-t-il en élevant la voix.

Alexie ne prit même pas la peine de répondre sinon cela pouvait durer encore un bon moment.

Le lendemain matin, elle se réveilla bien en avance et eut donc le temps de choisir soigneusement ses affaires. Aujourd’hui, c’était un simple jean avec un débardeur noir et une petite veste en similicuir de couleur blanche. En chaussure, de simple ballerines.

Après le choix de ses vêtements, elle put enfin faire sa toilette, coiffer ses cheveux et appliquer un peu de maquillage. Rien de bien extravaguant, du fard à paupière blanc, du mascara et un petit coup de crayon.

En se regardant dans le miroir, Alexie fut assez satisfaire du résultat ! Elle n’était pas si moche qu’elle le pensait en fait.

– Bonjour papa, bonjour maman.

– Bonjour, répliquèrent-ils en chœur.

– Alors tu es en forme pour ta journée ?

– Aussi en forme qu’un jeudi chargé papa, rétorqua Alexie en prenant une tartine et en la beurrant.

– Bon, je file à l’université car j’ai une conférence à donner. Bonne journée à vous mesdames et passez le bonjour à mon petit champion, s’empressa-t-il de dire.

Il partit de la pièce avec un croissant dans la bouche et son attaché case en main.

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– Tu rentres à quelle heure ce soir ?

– Comme tous les jeudis maman, à dix-huit heures vingt à peu près, termina-t-elle blasée.

– Pourquoi cette tête ?

– Parce que tu me poses la question tous les jours alors que mon emploi du temps est sur le frigo. Encore bien une chose monotone et prévisible de la journée, soupira Alexie en mordant sa tartine au beurre.

– Tu ne vas pas recommencer à déprimer parce que tous les jours se suivent et se ressemblent ? Je te signale ma petite fille que quand tu seras dans le monde du travail, cela sera pire.

– Ce n’est pas de ma faute si ma vie est déprimante et qu’il ne se passe jamais rien de bien.

Tout est prévisible et tout se répète chaque semaine ! Nous avons trop d’habitude et c’est moche, Expliqua la jeune femme en ouvrant le frigo pour prendre le reste de jus d’orange.

– C’est la vie Alexie. Tu pourrais la rendre moins prévisible en sortant plus et en te faisant des nouveaux amis au lieu de rester toujours dans ta chambre à écrire des fictions sur tes livres tes films et tes séries.

Alexie leva sa main droite pour stopper sa mère.

– Ne discutons pas de cela car je connais par cœur ton monologue.

– Alors ne discutons pas de la monotonie de ta vie car je connais par cœur ton monologue.

Alexie allait répondre mais elle fut interrompue par le bruit d’un klaxon.

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– C’est Diaz ! J’y vais maman.

Alexie posa le jus d’orange et le reste de sa tartine de beurre sur la table avant de rejoindre sa meilleure- amie Diaz qui l’attendait dans sa propre voiture.

C’était une belle Citroën C3 vert pomme. Le père de Diaz avait pu l’acheter et l’offrir à sa fille le jour de son dix-huitième anniversaire.

La chance ! Alexie avait son permis mais elle n’avait pas de voiture, ses parents n’avaient pas les moyens d’en acheter une.

– Salut ma petite Lexie.

– Salut Diaz, répliqua-t-elle en regardant son amie aux cheveux praline et aux yeux bleus. Merci de me prendre et de m’éviter le bus scolaire.

– De rien, c’est mon père qui me paye l’essence ce mois-ci donc je profite un tout petit peu pour aller où je veux.

Alexie sourit à son amie avant de boucler sa ceinture. Diaz mit son clignotant gauche avant de s’insérer à nouveau sur la route.

– Alors comment tu vas depuis hier ?

– Bien mais comme d’habitude Marc ne peut s’empêcher d’attirer l’attention de nos parents quand ils me parlent. Il me cherche constamment et me provoque. Il a de la chance d’être mon petit frère sinon il y aurait longtemps que je l’aurais abandonné sur le bas-côté de la route. Pour faire court, il m’irrite.

– Tu as trop de la chance d’avoir un petit frère, dit Diaz en soupirant rêveusement. Je donnerais cher

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pour en avoir un mais pour cela il faudrait que mes parents se remettent ensemble, termina-t-elle en faisant une grimace.

– Ton père a signé les papiers du divorce alors ? – Oui, il va renvoyer les papiers ce matin.

– Je suis désolée Diaz, articula Alexie avec compassion, je n’imagine pas à quel point c’est difficile de voir ses parents se séparer.

Diaz haussa les épaules et regarda brièvement sa meilleure-amie.

– Ce n’est pas le divorce qui est difficile à gober.

C’est juste ma mère qui se barre avec son nouveau copain qui m’énerve. Elle m’a laissé avec mon père sans aucun remord !

Alexie se sentait réellement mal pour Diaz. En extérieur, son amie ne montrait aucun signe de tristesse mais Alexie savait parfaitement que Diaz était blessée, elle pouvait le sentir comme si c’était elle qui l’était.

– Tu aurais voulu vivre avec ta mère et son nouveau copain ?

– Non !

– Comment ton père se sent lui ?

– Il se montre fort devant moi mais le soir je l’entends pleurer dans sa chambre, expliqua Diaz en serrant fort le volant et en fronçant les sourcils, ça m’énerve de voir qu’elle le fait souffrir.

Alexie ne dit rien de plus mais posa sa main sur le genou de sa meilleure amie pour essayer de la réconforter.

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– Tu as de la chance d’avoir une famille unie Lexie. Alors si je t’entends te plaindre que ta vie de famille est trop parfaite je te tue.

Alexie souriait tout en se faisant une petite note mentale : Ne pas se plaindre de sa vie familiale parfaite devant son amie.

– Au fait ! Reprit Diaz en tournant à la petite ruelle vers la droite, tu ne m’as toujours pas demandé comment s’est passé ma soirée d’hier avec Antoine !

– Alors, comment s’est passé ta soirée avec Antoine ? – Ravi que tu me poses cette question ma belle.

Alexie pouffa de rire avant de reprendre de son sérieux.

– Alors ?

– Horrible ! Répliqua finalement Diaz en apercevant à quelques mètres le parking du lycée, Il m’a invité au cinéma et il a essayé de me rouler une pelle en plein milieu du film.

– Beurk ! Il aurait pu attendre de te raccompagner chez toi au moins.

– Oui mais même, j’aurais refusé car lui et moi ça ne colle pas. Toute la soirée il n’a parlé que de lui et du foot. Il ne m’a jamais demandé ce que moi je faisais et ce qu’il me plaisait dans la vie. Je n’ai pas pu en placer une.

– Toi, Diaz Andersen, tu n’as pas pu en placer une. Présente-moi tout de suite cet Antoine, taquina Alexie en se moquant de sa meilleure-amie.

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– Oui c’est ça ! Taquine-moi Alexie Robbins, déclara Diaz tout en se garant sur le parking du lycée.

– Du coup tu vas rester célibataire encore un petit moment.

– Malheureusement oui mais maintenant je sais que l’équipe de football contient des membres aussi narcissiques et égoïstes que notre équipe de basket !

– Tu dis que je suis difficile en matière de garçon mais regarde toi.

– Excuse-moi mais ce n’est pas moi qui demande un garçon mignon, grand, gentil, attentionné, prévenant, romantique, charmant, marrant, respectueux et intelligent, cita Diaz en arrêtant le contact et en sortant de sa voiture. Alexie en fit de même.

– Désolé mais des garçons comme ça, ça existe.

– Oui dans les films d’amours débiles que tu regardes !

– Non pas forcément.

– S’il te plaît Lexie, ricana Diaz, tous les vampires gentils au charme fou que tu vois à la télé ne sont pas réels. La perfection n’existe pas.

– Mais ils sont inspirés de traits de caractères humains chez les hommes de la vie réelle, protesta Alexie en retirant de la veste en jean de son amie quelques cheveux praliné. Il n’y a que leur côté vampire qui est imaginaire…

– Heureusement ! Protesta Diaz en faisant de gros yeux. Si les vampires, les loups garous ou autres créatures surnaturelles existent réellement, je me tire

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