1
Conseil du 21 septembre 2018
Collège professeurs : Ph. LAWTON – T. LOMBERGET – C. MOYRET LALLE – M. TOD Collège autres enseignants chercheurs : S. RADIX – K. CHIKH –L. ETTOUATI – S. LANCELOT – S. RADIX – S. SENTIS
Collège étudiants titulaires : I. EL ASHKAR – H. DESTRIAU BIATSS :
Procurations : C. RIOUFOL et V. NOURI à A.S. MALACHANE – G. JOANNARD à K. CHIKH- F. MORFIN à M. TOD – C. NOUGIER à S. SENTIS – S. BRIANCON à C. LADAVIERE – J.A.
CHEMELLE à S. RADIX – JF CROS à C. PIVOT – N. WALCHSHOFER à T. LOMBERGET – M. DENIS et I. ESSOUFI à I. EL ASHKAR – V. FUENZALIDA et C. DENNAWI àH. DESTRIAU
Assistaient : C. VINCIGUERRA – P. GABRIELE
1 - Validation des comptes rendus du 7 juin 2018 et 5 juillet 2018
Les deux comptes rendus sont approuvés à l’unanimité moins 1 abstention.
2- Campagne de recrutement 2018-2019 – C. VINCIGUERRA
C. VINCIGUERRA fait un rappel de la lettre de cadrage du 11 juillet 2018 Extrait de la lettre de cadrage
2
Tout support libéré à la suite d’un recrutement endogène d’un professeur, ne sera pas considéré vacant pour la composante.
Dans notre cas, nous aurons, en septembre 2018, 2 postes de MCF vacants qui tombent dans le pot commun.
Pour le nombre de demande, on se base sur la liste des postes vacants et on ne peut demander que « 150% du nombre d’emplois rattachés à la composante reconnus vacants ».
De plus, il vient de nous être annoncé en conférence RH qu’il n’y aura pas de campagne automatique. Le poste sera publié au fils de l’eau lorsque la composante aura prouvé preuves à l’appui sous forme de C.V. qu’elle a des candidats de qualité et extérieurs à Lyon 1.
Il y a un indicateur au sein de l’université qui est de 60% de recrutements extérieurs. Au niveau des maitres de conférences, nous sommes à 85% de recrutements extérieurs cependant sur les postes de professeurs, il y a 82% de recrutements internes. L’université met de plus en plus d’exigences pour avoir des candidats externes à Lyon 1.
Nous avons donc un poste de professeur reconnu vacant par Lyon 1 et 2 postes de maitres de conférences en redéploiement suite à des promotions en poste de professeurs non reconnus vacants par Lyon 1.
Le calcul est le suivant : 1 poste x 1,5. Nous pouvons donc demander deux postes toutefois nous souhaiterions en faire remonter un troisième. Un des arguments avancés est que les règles ont changé en cours de procédure. En effet, nous ne savions pas lors de la dernière campagne que nous allions perdre des postes de MCF avec cette procédure.
Il en résulte que deux demandes de professeur, une en biologie cellulaire et une en biostatistiques, ont été retirées par les départements pédagogiques concernés suite à cette lettre de cadrage. Pour la chimie analytique, le département souhaitait faire remonter le besoin sans qu’il soit classé. Après avis du comité de prospective, il ne sera également pas remonté.
Nous devons acter également le renouvellement de postes d’enseignants contractuels.
5 postes d’enseignants contractuels niveau MCF sont à renouveler en 2019 : - Communication en entreprise de produit de santé (1 poste) ;
- Management de la Qualité en santé (2 postes) ; - Pratiques officinales (2 postes).
La proposition du comité de prospective est de faire remonter trois demandes de postes de maitre de conférences au lieu de deux du fait du sous-effectif en enseignants-chercheurs dans la composante en argumentant sur le fait que nous ne demandons pas de poste de professeur alors qu’il y en a un vacant.
Il a étudié également un poste d’enseignant-chercheur hospitalo-universitaire (PUPH) pour 2020 déjà évoqué au conseil du 7 juin qui avait demandé que ce poste passe devant les différentes commissions : pédagogie, scientifique, HU et comité de prospective.
3
S. RADIX demande si nous pouvons avoir un poste 46.3 car la lettre de cadrage le prévoit.
C. VINCIGUERRA répond que ce type de poste nécessite un très fort investissement au niveau de l’université et dans nos candidats internes, l’investissement n’est pas à la hauteur de ce qui est attendu (exemple VP formation initiale).
C. DUSSART souligne que pour le poste de PUPH en raison de sa position particulière ce sera N. MOUMJID qui le présentera, il se propose de sortir au moment des délibérations et ne participera pas au vote sur ce poste.
2.1 Poste de MCU en santé publique : législation et déontologie pharmaceutiques présenté par C. DUSSART - N. MOUMJID (Annexe 1)
Le poste est localisé au département Santé Publique.
- Activités de recherche présentées par Claude DUSSART
Les activités de recherche se font dans l’EA 4129 parcours Santé Systémique (P2S), équipe de Santé Publique et Sciences Humaines et Sociales appliquées à la santé, dont il est le Directeur.
C’est une jeune équipe car elle a été labellisée il y a moins de deux ans et demi mais également une ancienne équipe car elle revendique un héritage de deux laboratoires lyonnais de l’Université de Lyon : le laboratoire d’analyse et système de santé (G. DURU) et le laboratoire santé, individu, société (Y. MATILLON).
Sur la base de cette démarche de santé globale, pluridisciplinarité systémique, la Gouvernance a proposé une lettre de mission qui a permis la création d’une nouvelle équipe P2S. C’est une équipe de santé publique classée par l’HCERES en Sciences Humaines et Sociales dont la thématique est de s’intéresser aux parcours comme éléments structurants du système de santé à venir ; Il faut pour cela avoir une équipe pluridisciplinaire en cohérence avec la stratégie nationale de santé.
La présentation de l’équipe en chiffres :
• 49 membres dont 16 HDR
• 15 EC Lyon 1 (dont 5 ISPB), 3 EC Lyon 2, 19 autres
• 10 doctorants, 2 post-doctorants
• Disciplines : Pharmacie, Médecine, Odontologie, Droit de la santé, Economie, Sociologie, Psychologie
• Contrats : Ministères (PREPS, PHRC, PRME), CNRS, Région AURA, Mutualité, MFP Service et Industrie
Montant : 500 000 euros en 2017-2018
Dans l’optique d’être dans la nouvelle vague d’évaluation de l’HCERES, P2S doit développer des marchés structurés et valoriser son activité :
4
• 55 publications en 2017 dans des revues internationales à comité de lecture : JAMA, Pharmaceutical Research, PlosOne, BMJ Open, Health Policy, Value in health, Médecine et Droit, Revue générale de Droit médical
• Développement des collaborations :
• Internationales : Health Academy USA, UNESCO, Université de Rabat, Université de Tunis etc.
• Nationales : Universités Aix Marseille, Paris 5, Bordeaux, Besançon, EHESP, ANAP, HAS, DGOS, DSS etc.
• Locales : Universités Lyon 1, Lyon 2, Lyon 3, INSA, Métropole de Lyon, Espace de Réflexion Ethique Auvergne Rhône-Alpes, Institut Paul Bocuse, Institut Universitaire de Prévention et de Santé Globale etc.
Les activités de recherche s’articulent autour des parcours, comment les comprendre, comment avoir un regard pluriel. Pour cela, l’équipe a besoin d’une expertise en droit de la santé qui apporte un regard transdisciplinaire. 3 axes de recherche :
1) Parcours de soins et déontologie : codes de déontologie et d’éthique pharmaceutiques, dans les pays de droit romain et du « Common Law », ouverture vers des modèles juridiques et politiques étrangers
2) Parcours de santé des personnes au sein de l’UE : enjeux transnationaux touchant à la santé, droits des patients et libertés fondamentales, professions réglementées et directives
« contrôle de proportionnalité »
3) Le parcours de vie des personnes en situation de handicap ou dépendance : Accès aux soins et traitements, risques et responsabilités lors de parcours coordonnés et appropriés,
=> projet financé par la mission pour l’interdisciplinarité du CNRS - Activités pédagogiques présentées par Nora MOUMJID
N. MOUMJID rappelle le contexte du département : 3 départs à la retraite de PUPH : F. LOCHER, J. GOUDABLE, G. AULAGNER. Ce dernier est remplacé par X. ARMOIRY.
V. SIRANYAN a eu une nomination en PU. Les charges restent à l’identique. V. SIRANYAN se retrouve avec des charges d’enseignement supplémentaires, celles assurées précédemment par F. LOCHER.
L’essentiel des enseignements est lié à la composante : en formation commune de base (FCB), à la filière officine, à l’industrie et au DES pharmacie. Il y a des besoins mais on ne sait pas qui va prendre la relève. Il y a également des besoins en M1 et M2 Sciences du Médicament et IDS.
Pour l’Université Lyon 3, même si les enseignements sont hors Lyon 1, il faut garder les liens avec Lyon 3 sur l’expertise juridique en lien avec la santé.
Dans toutes les filières, les droits public et privé sont présents. Le droit est une discipline transversale.
5
En termes d’enseignement, nous avons un investissement au niveau de la PACES que V. SIRANYAN ne pourra plus assurer. Les interventions se situent au niveau du DFGSP2 et 3, en filière en 4ème année (DFASP1), l’UE SPEED, au niveau de la réorientation officine et industrie par le biais des UELCS avec des ED à 60 étudiants. La promotion qui arrive est très importante, elle comptabilise 80 étudiants. Le volume d’heures est de 576 soit 3 équivalents temps plein (ETP) que V. SIRANYAN assure seule avec l’aide de vacataires.
S. SENTIS demande par rapport à l’EA pour la prochaine contractualisation si elle sera toujours structurée en terme d’EA ou si le positionnement se fera dans une structure reconnue par les instances des EPST.
C. DUSSART répond qu’il vient de rencontrer la semaine précédente le VP recherche, le correspondant Sciences humaines et sociales et le correspondant Santé pour préparer la prochaine contractualisation. L’université soutien P2S, donc le dossier va être redéposé pour l’EA sur le court terme toutefois à l’avenir il y a d’autres acteurs de santé publique avec lesquels sont développées des collaborations notamment l’Institut Présage qui préfigure une santé publique globale.
S. SENTIS demande si l’Institut Présage est vraiment une association de compétences qui va collaborer ou la création d’une structure type de recherche.
M. TOD répond que c’est un bon affichage pour regrouper tous les acteurs de santé publique mais ce n’est pas une unité de recherche c’est un institut, une fédération de compétences.
C. DUSSART complète en disant que l’idée est de cartographier dans le détail les complémentarités, voir les suivis sur lesquels le travail peut se faire en commun.
J. VOLCKMANN demande si d’autres facultés de pharmacie se sont engagées sur cette thématique des parcours de santé.
C. DUSSART répond qu’à sa connaissance, P2S est la seule équipe à avoir entrepris une réflexion sur les parcours pluridisciplinaires.
T. LOMBERGET demande si plusieurs Ecoles doctorales se côtoient.
C. DUSSART répond que le rattachement est fait à EDISS.
K. CHIKH demande comment le département va faire cette année pour assurer ces heures.
N. MOUMJID dit à nouveau que V. SIRNANYAN ne dédouble plus les heures d’ED et fait appel à des vacataires.
S. SENTIS demande s’il y a des candidats potentiels pour ce poste.
N. MOUMJID répond qu’il y a 3 candidats dont 1 post doctorant.
T. LOMBERGET souhaite savoir si le post doctorant intervient en tant que vacataire.
6
C. VINCIGUERRA répond qu’il a un poste d’ATER possible qui sera vu au conseil restreint du 1er octobre pour renforcer l’équipe pédagogique.
2.2 Poste de PU-PH Santé Publique présenté par N. MOUMJID (Annexe 2)
Le poste est localisé au département de Santé Publique
- Activités de recherche : le volet recherche du poste a déjà été présenté pour la demande de MCF : équipe P2S
Le pharmacien en santé publique permet le suivi transversal entre tous ces parcours en ville, à l’hôpital, au domicile du patient.
Pour les thématiques de recherche, les raisons de la demande sont la nécessité de bénéficier de compétences sur plusieurs questions de recherche clés :
- Comment accompagner et évaluer une action de prévention dans une logique de parcours ? Conformément à la stratégie nationale de santé qui met en avant la prévention primaire, secondaire, tertiaire avec une compétence pharmacie –santé publique
- Quel est l’impact d’une innovation thérapeutique dans un parcours de santé et cela à travers de tous les acteurs ?
- Comment évaluer la transférabilité et les déterminants d’une action de prévention ? Tout cela est en lien avec les besoins en enseignements de nos étudiants.
Il faut positionner les pharmaciens car les médecins sont déjà bien implantés dans ce domaine.
La nécessité est également de bénéficier d’une expertise « santé publique/pharmacie » dans le cadre de la démarche pluridisciplinaire et globale de P2S et enfin il y a nécessité d’avoir un leadership dans l’équipe et à l’extérieur pour asseoir son expertise dans les parcours de santé.
Quand un senior est à la tête de l’équipe, c’est plus de lisibilité pour attirer des doctorants, des fonds et des collaborations.
- Activités pédagogiques :
Dans le DES de pharmacie hospitalière, en 4ème année : UE éthique et droit ; en 5ème année dans l’UELC spécialisée en filière industrie ; en 2ème année à travers des UELCS au choix et en 3ème année avec l’UE 3.11 analyse du système de santé, en santé publique en épidémiologie, soit un total de 409 heures.
A cela se rajoute les masters Cancer, Ingénierie De la Santé, M2 évaluation clinique, M2 Cancérologie, M2 ATRDM, en PACES : UE6 et 7 et en pharmacie, la 6ème année officine, soit 313 heures.
Il y a beaucoup de thèses de pharmacie d’encadrées.
Globalement le volume d’heure est de 722 heures.
7
Il y a également des enseignements en biologie humaine pour 135 heures. Nous avons des étudiants de pharmacie dans ces masters. En comptabilisant cela, le volume d’heures se monte à 857 heures.
Actuellement 3 enseignants assurent ces cours : C. SIANI, HM. SPATH et N. MOUMJID.
Nous avons obtenu pour les 2 ans à venir 1 poste d’AHU qui va combler une partie de ces besoins mais ce poste n’est pas pérenne.
En plus de ces heures, il y a également la mise en place du service sanitaire qui vient de débuter ainsi que l’UELC approfondie transversale Médecine-Pharmacie-Odontologie- Maïeutique : rôle des professionnels de santé dans la prévention individuelle et collective (ouverture en 2019) dans laquelle la pharmacie est partie prenante.
Il conviendrait également d’envisager des enseignements non proposés actuellement mais au programme des études et du concours de l’internat qu’il serait important d’apporter à nos étudiants :
- Indicateurs de santé et état de santé des français - Politique vaccinale
- Epidémiologie des infections nosocomiales.
- Activités hospitalières : N. MOUJID laisse la parole à C. PIVOT
Le rattachement au sein des Hospices Civils de Lyon (HCL) se fait sur la PUI « Pharmacie et Stérilisation Centrales » avec plusieurs volets en cohérence avec les autres axes. Le rattachement hospitalier à la pharmacie hospitalière est très intéressant au vu des évolutions de la prise en charge thérapeutique du patient, des organisations des parcours de santé, du lien ville – hôpital au travers de secteurs d’activité telle que la rétrocession hospitalière. Il y a également le Centre de Documentation et d’Information Pharmaceutique qui est à développer. En effet, la formation auprès des personnels de santé sur le médicament est un enjeu majeur et en l’occurrence à l’hôpital, il est primordial. Il y a, de plus, toutes les évolutions des organisations pharmaceutiques au niveau territorial avec notamment la gestion du risque.
Les raisons de la demande de ce poste sont donc la nécessité de structurer la sécurisation des circuits pharmaceutiques en cohérence avec les parcours patients ainsi que la nécessité de consolider les missions de Santé publique :
- Prévention primaire : amélioration de l’observance des traitements rétrocédés
- Prévention secondaire via le Centre de Documentation et d’Information Pharmaceutiques
- Préventions secondaire et tertiaire, avec les actions d’éducation thérapeutique et l’aide au développement de prises en charge thérapeutiques organisées
Sur différentes facettes, le rattachement est cohérent. Il faut à l’hôpital développer le côté recherche en pharmacie hospitalière.
8
2.3 Poste de MCU en pharmacie Galénique présenté par S. BOURGEOIS et B. VERRIER (Annexe 3)
Le poste est localisé au département Sciences Physicochimiques Pharmacie Galénique.
- Les activités pédagogiques sont présentées par S. BOURGEOIS
La pharmacie galénique est une discipline pharmaceutique enseignée uniquement en faculté de pharmacie au sein de la formation commune de base (FCB), des filières et dans les masters.
L’objectif est de former des cadres pour l’industrie pharmaceutique et cosmétique, en R et D ainsi qu’en production. Le but est de former des personnes compétentes en pharmacotechnie hospitalière ainsi qu’une formation pour la recherche. Les charges d’enseignements pour la discipline s’élèvent à 2837 EQTD soit 14,77 ETP.
L’effectif actuel est de 11, il y a un recrutement en cours. L’objectif cible est de 12 ETP. Il y a un départ à la retraite en août 2019, celui du Pr. F. FALSON. Le département s’était engagé en 2014 sur le fait que les 2 postes de professeurs ne soient pas redemandés au niveau professeur mais maitre de conférences. C’est ce qui a été fait pour le remplacement de H. FESSI et ce qui est demandé pour le remplacement de F. FALSON.
L’objectif est de stabiliser la discipline à 12 ETP pour 2019 afin de maintenir les activités pédagogiques à leur niveau notamment en FCB dans un domaine qui est spécifique de la pharmacie et en Master Sciences du médicament et ingénierie de la santé où il y a un fort investissement avec 3 responsabilités de parcours. Cela permet aussi de maintenir la diversité de l’équipe pédagogique avec des compétences variées et complémentaires (pharmaciens, ingénieurs, U et HU).
En résumé, il y a un sous encadrement dans la discipline avec un volume conséquent d’heures complémentaires de l’équipe pédagogique : plus de 600 heures cette année. Un investissement dans une plateforme pédagogique et des enseignements spécialisés en masters professionnalisants avec un très bon taux d’insertion professionnelle.
Sur cette demande, il y a un vivier de candidat.
- Les activités de recherche sont présentées par B. VERRIER
B. VERRIER est Directeur de recherche au CNRS, Directeur du LBTI : Laboratoire Biologie Tissulaire et d’Ingénierie thérapeutique.
Ce laboratoire est relativement jeune, il a été créé en 2012 et est situé sur 3 endroits : sur Gerland dans l’IBCP ; aux HCL, laboratoire d’O. DAMOUR repris par C. AUXENFANS ainsi que la plateforme FRIPHARM anime par F. PIROT ; à Rockefeller avec Mme BOULIEU, Mme FALSON, M. PIROT et D. SALMON. Cette structure permet une complémentarité entre la recherche fondamentale, la recherche clinique et la recherche translationnelle. Il y a une journée annuelle en commun et des réunions régulières entre chaque pôle. La structure représente 112 personnels dont 74 permanents. Il y a 2 fois plus de permanents de l’Université par rapport au CNRS, qui en possède 25. Le message est de partir de la paillasse jusqu’en clinique.
9
Les coûts de fonctionnement sont de 1,2 millions par an. Les tutelles nous donnent 200 000 euros et le delta doit être trouvé par des contrats classiques à forte composante industrielle.
Il y a des publications de qualité.
Le besoin est de renforcer le groupe de Rockefeller. Il y a le départ de F. FALSON qui se cumule avec le départ déjà effectué l’année précédente de M. HAFTEK.
Il faut dynamiser l’activité scientifique sur ce campus pour la prochaine contractualisation. Il a été identifié le Dual delivery system (hydrogel thermo sensible), les demandes de financements sont en cours.
Le LBTI a déjà une association biologie- pharmacie qui est à renforcer et qui pourra bien s’insérer dans le nouveau pôle universitaire envisagé dans l’Université cible.
Il y a un fort besoin en recherche fondamentale d’assurer le développement de lots cliniques des produits développés : décontamination de toxiques de guerre, des macrobiotes, des traitements pour la polyarthrite rhumatoïde. Cela permettra de développer des partenariats industriels (Urgo, Yslab, Adjuvatis).
Il est envisagé également un laboratoire International Associé : 2 unités CNRS avec celle d’Orléans. Avec le soutien de l’IDEX, le projet va être développé et il s’appuiera sur une forte composante galénique.
En ce qui concerne le profil du candidat, il faut quelqu’un qui ait une expertise en formulation galénique sur les hydrogels et polymères naturels. Il faut penser à la biodégradabilité. Le développement de tests in vitro et des volets pharmacotechnie et pharmacocinétique doit être renforcé.
Au niveau du recrutement, il y a un vivier de candidats externes identifiés car l’année dernière il y a eu un poste d’ouvert en biologie cellulaire sur les nanoparticules avec la réception de 64 candidats. Il y a des discussions en cours avec les unités de recherche de Châtenay-Malabry, de Tours, d’Orléans, de l’IPMC et de l’UTC.
S. RADIX dit qu’elle est étonnée de voir qu’il y a autant de candidats avec des profils aussi différents telle que la formulation galénique et telle que la culture cellulaire.
B. VERRIER répond que ces domaines sont attractifs Actuellement, il y a un projet sur un vaccin. Il y a un hydrogel thermosensible auquel on ajoute des particules. Cet hydrogel sera ensuite injecté. Il y a également des patchs avec des produits naturels qui au niveau
conceptuel attirent les candidats. Le recrutement de l’année dernière a été basé sur un cours demandé aux candidats.
T. LOMBERGET demande si sur ce profil complexe, il y a un candidat qui peut y répondre et quels sont les critères primordiaux .
B. VERRIER répond qu’il n’y a pas de candidat identifié pour l’instant car le poste n’a pas été publié et ensuite le poste peut être adapté en fonction du profil du candidat, le point essentiel est la formulation galénique et les notions de qualité et de production, les autres notions peuvent être développées par la suite.
10
S. SENTIS demande si la personne recrutée sera dans l’équipe FRIPHARM ou à Rockefeller.
B. VERRIER répond que la personne sera dans le groupe de Rockefeller pour créer une dynamique ici avec des interactions avec FRIPHARM pour la production.
T. LOMBERGET demande si pour l’enseignement il y a 11 personnes actuellement.
S. BOURGEOIS répond qu’en 2018, il y a 11 personnes avec F.FALSON.
J. VOLCKMANN dit que les molécules RNA arrivent en force et demande pourquoi les galénistes ne s’y intéressent pas.
B. VERRIER répond qu’il a 2 ANR sur la vectorisation de l’ARN. Il a acheté un nouvel nano assembleur et l’équipe souhaite déposer un RC sur des patchs avec de l’ARN messager ; Les galénistes sont bien présents, ce domaine est développé depuis 4 ans mais c’est un domaine compliqué qui représente un gros défi si on veut dépasser le domaine standard.
2.4 Poste de MCU en chimie thérapeutique présenté par T. LOMBERGET (Annexe 4)
Le poste est localisé dans le département Sciences du Médicament.
- Activités de recherche :
En ce qui concerne la recherche, le poste est situé au niveau de l’EA4446 B2MC : Molécules Bioactives et Chimie Médicinale.
Il s’agit de renouveler le support de MCU libéré suite à sa promotion au poste de professeur lorsqu’il avait succédé au Pr. R. BARRET parti à la retraite. Ce poste a déjà été présenté les 2 années précédentes. L’équipe pédagogique est alors passée de 5 enseignants chercheurs à 4.
Un rappel de la définition de la chimie thérapeutique parue au Bulletin Officiel n°32 du 6 sept. 2012
La Chimie Thérapeutique, c’est la « Branche de la chimie qui a pour objet de concevoir des composés biologiquement actifs, d'étudier leur métabolisme et d'interpréter leur mode d'action à l'échelle moléculaire, en se fondant notamment sur des relations quantitatives structure-activité. »
La discipline est très en amont de l’administration du médicament, à la conception de molécules d’intérêt thérapeutique. L’équipe travaille sur deux domaines : les anticancéreux en particulier les thérapies ciblées et les anti-infectieux avec différentes cibles. Il y a
également l’étude des propriétés physicochimiques des principes actifs et quelques thématiques sur les produits de dégradation et synthèse métabolite.
Pour le dynamisme de la recherche, des liens ont été développés en local (LAGEP, LBTI, ICBMS, une UMR d’écologie microbienne), en national (Grenoble, Lille, Amiens, Bordeaux, Metz) et à l’international (collaborations en Allemagne, en Norvège, aux Etats-Unis).
11
Au niveau des effectifs recherche , il y a des enseignants en chimie organique et en chimie thérapeutique. Cette perte de MCU crée un manque au niveau de la recherche et il est important d’avoir quelqu’un qui aide à développer les différentes thématiques.
Au niveau de la publication depuis 2009 : 78 publications, 2 brevets, 12 thèses soutenues et 3 en cours.
En avril 2018, relocalisation de l’équipe des enseignants de chimie organique et de l’équipe des enseignants de chimie thérapeutique dans de nouveaux locaux au R+4.
Ce regroupement a permis de redynamiser l’équipe au niveau de la recherche et un nouvel arrivant contribuerait à amplifier cette dynamique.
- Activités pédagogiques
La discipline est très transversale et ardue. Les enseignements sont sous forme de nouvelles pratiques pédagogiques pour les rendre pédagogiques et attractifs (enseignements inversés, spectres IR en 3D, séquences vidéo 3D et impression 3D, copies TP électroniques,
enseignements en langue anglaise).
La discipline intervient en FCB, en M1 et M2 IDS, Sciences du Médicament, ATR.
La charge totale pour 4 enseignants sur 2017-2018 était de 1134 h. Une 100 aine d’heures sont faites dans le département de biologie humaine. Le déficit est de 238 heures soit 1,2 postes. Le but est de revenir à l’effectif cible de 5 enseignants chercheurs.
Un effort a été fait pour avoir une complémentarité avec les autres disciplines, la pharmacologie en particulier et l’équipe souhaiterait poursuivre le développement des nouveaux outils pédagogiques et de l’autoévaluation.
La 1ère fois que le poste a été présenté, une personne du conseil a demandé qu’elles seraient les conséquences si le poste n’était pas pourvu. La conséquence est d’être dans l’obligation de consacrer moins de temps pour la recherche afin d’assurer les enseignements. Comme la recherche a besoin d’être redynamisée, T. LOMBERGET a arrêté les démarches sur les innovations pédagogiques et a décidé de ne pas ouvrir l’UE RB9 « conception de molécules thérapeutiques » qui sont des enseignements de biologie humaine. Cette UE n’est plus disponible pour les étudiants en pharmacie. 44 étudiants avaient été formés depuis 4 ans.
J. VOLCKMANN demande si demain ce poste est acté, est-ce que l’enseignement en biologie humaine sera repris ?
T. LOMBERGET répond par l’affirmative et souhaite également reprendre le développement de nouvelles pédagogies qui sont moteurs.
C. VINCIGUERRA souligne qu’en conférence RH de la semaine précédente il a été
communiquée la moyenne des charges d’enseignement pour l’ISPB qui est de 230 heures ce qui montre que nous sommes une composante en sous-effectif, la charge devant être de 192 heures. En contrepartie, nous avons des heures complémentaires. Elle présente les SWOT des différents postes (annexe 5).
12
K.CHIKH demande comment se situe l’ISPB en termes de charge d’enseignement par rapport aux autres composantes.
C VINCIGUERRA répond que la composante moins bien dotée est STAPS, nous sommes dans le top 5 des moins bien dotées, c’est pourquoi l’année dernière nous avions eu un poste Fioraso du fait de notre sous-effectif. Elle argumentera donc pour la remontée des 3 postes de MCU car ce n’est pas cohérent de nous enlever deux postes cette année après nous en avoir donné un l’année dernière.
M. TOD demande ce qu’il en est par rapport aux autres facultés de pharmacie.
C. VINCIGUERRA répond que nous sommes à la dernière ou peut être avant dernière place.
M. TOD dit que nous devrions aussi savoir maitriser l’inflation des charges d’enseignement et demande ce qu’en pensent les étudiants.
I. EL ASKHAR répond que les élus cernent la charge en raison de leur engagement dans la vie de la Faculté mais pas les autres étudiants.
T. LOMBERGET souligne que suite à la réforme des études de pharmacies nous sommes passés de 660 heures à 600 heures, il y a donc eu une diminution.
J. VOLCKMANN dit que le fait que l’on ait perdu un enseignement peut être vu négativement mais si on peut voir aussi cela positivement en se disant que c’est l’effort que l’ISPB peut mettre par exemple en recherche.
C. VINCIGUERRA souligne que le sous-effectif est global sur la composante et nous essayons de compenser avec des ACE et des ATER.
S. SENTIS souhaite savoir globalement quel est l’équilibre sur les postes biologie et
pharmacie hospitalière. Il y a beaucoup de postes qui sont partis du pôle biologie, l’équilibre est-il maintenu ?
C. VINCIGUERRA répond que par le passé la biologie était nettement mieux dotée que la pharmacie hospitalière, il y a eu un effort à faire qui a été fait. Sur les 3 postes de PUPH pour janvier 22, les 3 sont en biologie, mais un est particulier car il est en biologie à l’hôpital mais en pharmacie clinique à la Faculté. Pour l’avenir, le poste de C. MOUCHOUX et celui de santé publique seront en pharmacie hospitalière et le 3ème poste restera bien en biologie.
C. PIVOT dit que nous arrivons maintenant à un équilibre.
13
C. VINCIGUERRA souligne que si nous avons par exemple un candidat en biologie prêt en 2021 pour un poste libéré en 2022 nous pouvons le négocier en upgrade pour un an auprès du Ministère. La conseillère du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et de l’Innovation a conseillé, si nous avons des excellents dossiers, de faire la demande d’upgrade de MCUPH en PUPH car dans le domaine de la pharmacie il y a des endroits où ils n’ont pas pu recruter de PUPH.
Stratégiquement avant les votes, il est rappelé que l’ISPB demande 3 postes de MCF en expliquant qu’on ne demande pas de poste PR (alors qu’il y en a un vacant). Les membres du conseil approuvent à l’unanimité (30 votants).
Les membres du conseil votent sur le classement des postes MCF : A l’issue du 1er vote,
- Poste de Législation 20 voix
- Poste de Chimie thérapeutique 7 voix - Poste de Pharmacie Galénique 3 voix A l’issue du 2nd vote :
- Poste de chimie thérapeutique 19 voix - Poste de Pharmacie Galénique 11 voix
Les membres du conseil votent ensuite sur le renouvellement des 5 postes d’enseignants contractuels qui est approuvé à l’unanimité moins un vote blanc.
Le dernier vote est sur l’approbation du profil PU-PH Santé Publique pour 2020. Un accord de principe est demandé et approuvé avec 20 oui, 7 abstentions, 2 blancs (29 votants).
3- Partie B - Divers
Une question est posée sur l’appel à candidature des membres du conseil pour le groupe de travail (GT) qui devra déterminer les modalités de fonctionnement du Pôle de Formation et Recherche (PFR) Biosciences et Sciences Pharmaceutiques. C. VINCIGUERRA indique que cela devrait se faire courant octobre, pour que ce GT se mette à travailler dès validation des périmètres des PFR.
VINCIGUERRA cite quelques points d’actualités :
- Homéopathie et formation (évocation du communiqué de presse des conférences des Présidents d’université, des Doyens de Médecine, Pharmacie et Odontologie) (http://www.cpu.fr/wp-content/uploads/2018/09/CP-Hom%C3%A9opathie-formation- 1.pdf)
14
- La campagne « On marche sur la tête » à laquelle l’ANEPF a fait une réponse (https://www.revuepharma.fr/2018/08/spot-tv-leclerc-la-lettre-ouverte-de-lanepf/)
- Les annonces du mardi 18 septembre sur les grands axes de la Stratégie de transformation du système de Santé où un volet « formation » est important, avec la disparition du numérus clausus et de la PACES à échéance 2020.
Des élections sont à prévoir durant cette année :
- Election du représentant BIATSS au conseil suite à la mutation de Karima Mezrai en octobre le 16 octobre
- Membres du CNU au plus tard le 11 octobre - Etudiants élus en mars 2019
- Responsables pédagogiques : filières, AFGSU, CSP, années, GT de la commission de pédagogie.
Le groupe de travail intéressement va se mettre en place rapidement.
La séance est levée à 19 h 54.
