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ANALYSE SITUATIONNELLE DES BACTÉRIES D'INFECTION URINAIRES CHEZ LES FEMMES ENCEINTES A PORTO-NOVO

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(1)

VICE PRIMATURE SUPERIEUR ET

UNIVERSITE

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH) OPTION

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

PRESENTE ET SOUTENU PAR

DEVANT LE JURY COMPOSE DE Président du jury : Honoré BANKOLE,

Rapporteur : Victorien T. DOUGNON, Examinateur : Jean Robert KLOTOE, Tuteur : François DEHOUMON,

ANALYSE SITUATI D’INFECTIONS U

ENCEINTES A

REPUBLIQUE DU BENIN

*********

VICE PRIMATURE CHARGE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

(VPCESRS)

*********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

*********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

*********

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH)

*********

OPTION : ANALYSES BIOMEDICALES

*********

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

PRESENTE ET SOUTENU PAR :

Zariane DJIMASSE &

Candide P.Y. GBAGUIDI

DEVANT LE JURY COMPOSE DE :

Honoré BANKOLE, Maitre de conférences des Universités (EPAC / UAC)

Victorien T. DOUGNON, Assistant des Universités (EPAC n Robert KLOTOE, Assistant des Université (FAST François DEHOUMON, Ingénieur des travaux, Biotechnologiste,

ANALYSE SITUATIONNELLE DES BACTERIES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES FEMMES

ENCEINTES A PORTO-NOVO.

L’ENSEIGNEMENT DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

CALAVI (EPAC) DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH)

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU

conférences des Universités

des Universités (EPAC / UAC) FAST / UN) des travaux, Biotechnologiste, (CHUD-OP)

ONNELLE DES BACTERIES

RINAIRES CHEZ LES FEMMES

(2)

REPUBLIQUE DU BENIN

**********

MINISTERE D’ETAT CHARGE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

**********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

**********

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

**********

DIRECTEUR : Professeur Félicien AVLESSI

DIRECTEUR ADJOINT : Professeur Clément BONOU

CHEF DE DEPARTEMENT : Docteur Casimir AKPOVI

(3)

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH) ENSEIGNANTS PERMANENTS

NOM et Prénoms Matières enseignées

01 AHOYO Théodora Angèle Microbiologie générale

Microbiologie médicale

02 AKPOVI D. Casimir Physiologie humaine

Biochimie

03 ANAGO Eugénie

Biochimie structurale Biochimie métabolique

Biologie moléculaire

04 ATCHADE Pascal Parasitologie générale

Parasitologie médicale

05 BANKOLE Honoré Bactériologie Appliquée

06

DOUGNON Victorien

Microbiologie générale Microbiologie médicale

Bactériologie appliquée (Travaux Pratiques) Méthodologie de la recherche

07 LOKO S. Frédéric Biochimie clinique

08 LOZES Evelyne Immunologie générale

09 SEGBO A. G. Julien Biochimie métabolique

Biologie Moléculaire

10 YOVO K. S. Paulin Physiologie Humaine

LISTE DES ENSEIGNANTS PERMANENTS ET

VACATAIRES

(4)

ENSEIGNANTS VACATAIRES

Nom et Prénoms Matières enseignées

01 ABLEY Sylvestre Déontologie Médicale

02 ADISSODA Cyrille Anglais

03 AKOWANOU Christian Physique

04 AGBANGLA Clément Génétique Moléculaire

05 AGOSSOU Gilles Législation et Droit du Travail

06 AKOGBETO Martin Entomologie Médicale

07 ALITONOU Guy Chimie Organique

08 ANAGONOU Sylvère Education Physique et Sportive

09 AVLESSI Félicien Chimie Générale

10 KOFFI Aristide Anglais

11 BINAZON Claude César Soins Infirmiers et Phlébotomie

12 DARBOUX Raphaël Histologie

13 DESSOUASSI Noël Biophysique

14 DOSSEVI Lordson Techniques Instrumentales

15 DOSSOU Cyriaque Technique d’Expression et Méthode de Communication

16 FOURN Léonard Santé Publique

17 HOUNNON Hyppolite Mathématiques

18 HOUNSOSSOU Hubert Biométrie et Anatomie Générale

19 MASLOKONON Vincent Histologie Générale

20 SENOU Maximin Histologie

21 SECLONDE Hospice Immunohématologie et Transfusion Sanguine

22 TOPANOU Adolphe Hématologie Générale

23 YANDJOU Gabriel Techniques d’Expression et Méthodologie de Communication

(5)

A tous ces scientifiques qui œuvrent sans cesse pour le bien-être de la population mondiale !

DEDICACE

(6)

Je tiens à adresser mes sincères remerciements:

A toi, Puissant Artisan de notre vie et de toutes les merveilles, qui ne laisse jamais inachevée une œuvre entamée. Ce travail est de toi, il est à toi, reçois- le dans ta gloire.

A mon cher père GBAGUIDI D.E. Laurent,

Vous m’avez assuré une éducation des plus souhaitables. Que Dieu vous prête longue vie.

A ma mère ATTOLOU Firmine,

Pour votre affection maternelle, vos conseils avisés et l’éducation que j’ai reçue de vous.

Votre souhait a toujours été de voir vos enfants prospérer. Que Dieu vous bénisse et vous prête longue vie.

A mes frères et sœurs Carlos, Descos et Immaculée,

Puisse Dieu renforcer nos liens fraternels. J’espère que ce travail sera une source de motivation pour vous.

A BOKO Xavier,

Pour ton soutien tout au long de ce travail. Puisse Dieu manifester sa gloire dans toutes tes entreprises.

A mon oncle ATTOLOU Léonard,

Trouvez ici la concrétisation de vos vœux. Que DIEU vous accorde une longue vie pour jouir pleinement des fruits de vos efforts.

A mon amie DJIMASSE Zariane,

Malgré les dures épreuves, nous avons su dominer notre orgueil personnel. Merci pour ta franche collaboration. Je te souhaite une carrière fructueuse.

Tous ceux et toutes celles qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail !

REMERCIEMENTS

Candide

(7)

Mes sincères remerciements:

A Dieu tout Puissant,

Pour tous les bienfaits que vous avez accomplis dans ma vie.

A mon cher père DJIMASSE Florent E.,

Vous avez toujours été là pour nous assurer une meilleure éducation. Recevez par ce travail toute ma reconnaissance. Que Dieu vous prête longue vie pour bénéficier des fruits de vos efforts.

A ma chère mère AHOUANMAGNAGAHOU Jeanne,

Recevez ce travail comme les prémices de la récolte de ces longues années, de sacrifices, de jeûnes et de prières. Que Dieu vous accorde une longue vie pour jouir pleinement des fruits de vos efforts, Tendre affection.

A mes frères et sœurs Aristide, Carlos, Charlin, Elsie, Fabrice, Giresse, et Odilon Pour l’ambiance de fraternité et d’entraide qui a toujours prévalu entre nous. Brillantes réussites à tous.

A DOSSA Appolinaire Kouamé et à GOMIDO Inès,

Pour tous vos conseils, votre soutien et vos apports à l’élaboration de ce travail.

A la famille KASO LAYO, à Judith G., à Lucrèce A. et à Floriane G.,

Pour votre soutien moral, financier et l’hospitalité chaleureuse dont vous avez fait preuve.

A mon amie AGBAHUNGBA Tania,

Pour ta franche collaboration au cours de ces dix années passées ensemble. Je te souhaite une carrière fructueuse.

A mon amie GBAGUIDI Candide,

Nous avons su joindre nos efforts pour la réalisation de ce travail, malgré nos différentes personnalités.

A tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail ! S

(8)

Nos sincères remerciements :

A notre superviseur, Docteur Victorien T. DOUGNON,

Malgré vos multiples occupations, vous avez été toujours disponible. Puisse l'Eternel vous accorder longévité et prospérité.

A notre tuteur de stage, M. François DEHOUMON, Pour votre encadrement et votre compréhension. Soyez béni ! A M. Brice FANOU et M. Hornel KOUDOKPON, Vos conseils et votre sollicitude nous ont fait du bien.

A M. Fatiou ALAO,

Notre séjour au laboratoire du Centre Hospitalier Universitaire Départemental a été possible grâce à vous. Recevez l’expression de toute notre reconnaissance.

Aux Autorités et Enseignants de l'EPAC,

En particulier ceux du Département de Génie de Biologie Humaine. Recevez ici le témoignage de notre profonde gratitude.

A tout le Personnel du laboratoire du CHUD-OP,

Vos conseils ont contribué à l’aboutissement de ce travail. Que Dieu vous bénisse.

A toute l’équipe de la maternité et aux femmes enceintes, Merci pour votre contribution à la réalisation de ce travail.

A nos amis de SOUZA Muriel, HOUNSA Edna, MONTEIRO Irina, HINTENOU Freeda, AMINOU Anlim GNONLONFOUN Shadrac, SINTONDJI Antoine, KOUCHIKA Claude Eric,

En souvenir des nombreuses heures que nous avons passées lors de la réalisation de nos travaux ! Brillante carrière et bonne réussite sociale à vous.

A tous nos camarades de promotion,

Pour notre solidarité, et en souvenir des moments de joies et peines vécus ensemble.

Courage et persévérance.

&

Candide Zariane

(9)

Au Président de Jury

En acceptant de présider le jury de soutenance de rapport de fin de formation, vous nous faites un grand honneur.

Aux Membres de jury

Nous sommes très heureuses de vous avoir dans notre jury. Vos critiques et suggestions sont vivement attendues pour l’amélioration de ce travail. Hommages respectueux.

HOMMAGES

(10)

ANC : Acide Nalydixique Colistine

BA : Bactériurie Asymptomatique

ECBU : Examen Cytobactériologique des Urines

EMB : Eosine Blue de Méthylène

I : Intermédiaire

IU : Infection Urinaire

MC : Mac Conkey

MH : Mueller Hinton

R : Resistant

S : Sensible

Sab : Sabouraud

SCL : Staphylocoagulase libre

SCN : Staphylococcus à coagulase négative

TF : Test de filamentation

UTI : Urinary Tract Infection

LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES

(11)

Tableau I : Liste des antibiotiques utilisés……….……….….. 23 Tableau II : Fréquence des infections urinaires en fonction de l’âge de la grossesse... 29 Tableau III : Répartition des échantillons en fonction de la leucocyturie………….….. 30 Tableau IV : Prévalence des infections urinaires en fonction de l’âge……….………... 31 Tableau V : Profils de résistance des souches de Klebsiella oxytoca..……… 31 Tableau VI : Profils de résistance des souches d’Escherichia coli……….…….. 31 Tableau VII : Profils de résistance des souches de Klebsiella pneumoniae……...….... 32 Tableau VIII : Profils de résistance des souches de Citrobacter freundii…..………..….. 33 Tableau IX : Profils de résistance des souches de Edwarsiella spp………..………… 33 Tableau X : Profils de résistance des souches d’Enterobacter spp…………..……… 34 Tableau XI : Profils de résistance des souches de Staphylococcus aureus……….. 34 Tableau XII : Profils de résistance des souches Staphylococcus epidermidis….………. 35 Tableau XIII : Profils de résistance des souches de Staphylococcus à coagulase négative 36

LISTE DES TABLEAUX

(12)

Figure 1 : Répartition des femmes gestantes suivant les tranches d’âge………… 28

Figure 2 : Fréquence des infections urinaires en fonction de la parturité de la

femme………... 29 Figure 3 : Fréquence des germes isolés au cours des infections urinaires chez les

femmes enceintes…...……….……... 30

LISTE DES FIGURES

(13)

Introduction………. 16 Chapitre 1 : Synthèse bibliographique……….……… 18 1-1- Définition et épidémiologie des infections urinaires chez les femmes enceintes

1-2- Physiopathologie

Chapitre 2 : Matériel et Méthodes……… 21 2-1- Cadre

2-2- Matériel 2-3- Méthodes

Chapitre 3 : Résultats et Commentaire………..……… 28 3-1- Résultats

3-2- Commentaire

Conclusion ………...……… 39

SOMMAIRE

(14)

Les infections des voies urinaires représentent une pathologie très fréquente chez la femme enceinte. Le présent travail visait à évaluer la fréquence et le profil de résistance des bactéries responsables d’infections urinaires chez ces femmes à Porto-Novo. Il s’est déroulé du 18 Mai au 18 Août 2015.

Pour réaliser l’étude, une fiche d’enquête a été élaborée et a pris en compte 115 femmes enceintes. Un examen cytobactériologique des urines a été effectué sur les échantillons d’urine, recueillis à la maternité du Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l’Ouémé-Plateau.

Au terme de l’étude, neuf espèces de bactéries ont été identifiées. Parmi elles, les plus fréquentes étaient Staphylococcus à coagulase négative (37,5%), Staphylococcus aureus (25%), Staphylococcus epidermidis (11,54%), Escherichia coli (10,58%) et Klebsiella pneumoniae (8,65%). Les souches isolées étaient pour la plupart multirésistantes aux antibiotiques utilisés. Les bacilles Gram négatif ont montré une grande résistance à la doxycicline, tandis que les cocci Gram positif ont exprimé une résistance élevée aux bectalactamines. Les femmes qui sont à leur troisième grossesse semblent être plus exposées aux infections des voies urinaires et la plupart d'entre elles ont été infectées au cours du deuxième trimestre de leur grossesse (83,78%).

Les résultats de cette étude sont très importants pour la communauté des soins de santé de Porto-Novo afin qu’une antibiothérapie appropriée soit instaurée chez les femmes enceintes.

Mots-clés : Infection Urinaire- Femme enceinte- Bactéries- Antibiothérapie

RESUME

(15)

Urinary tract infections are one of the most common pathologies in women notably in pregnant women. The present study aimed to determine the prevalence and the antibiotic susceptibility pattern of bacteria involved in urinary tract infections in these pregnant women in Porto-Novo.

Cytobacteriological analyses were carried out on 115 urine samples collected from pregnant women visiting the hospital and bacteria isolates were subjected to antibiotic susceptibility test using the disc diffusion method. A short structured questionnaire was administered to record particulars of sampled patients.

Nine bacteria species were revealed to be associated with urinary tract infections in the study population. These mainly include: coagulase negative Staphylococcus (37.5%), Staphylococcus aureus (25%), Staphylococcus epidermidis (11.54%), and Escherichia coli (10.58 %), Klebsiella pneumoniae (8.65%) among bacilli. Almost all isolates were multiresistant. Gram-negative bacilli showed high resistance to doxyciclin while Gram positive cocci expressed a high resistance to cephoxitin and oxacillin. Women who are at their third pregnancy seemed to be more exposed to urinary tract infections and most of them were infected during the second trimester of their pregnancy (83.78%).

These findings are of very serious public health importance for the community as well as hospital centres to improve prevention measures of urinary tract infections and to adopt appropriate antibiotherapy in pregnant women.

Keywords: Urinary tract infection - pregnant Woman - Bacteria – antibiotherapy

ABSTRACT

(16)

La survenue d’une infection urinaire pendant la grossesse est fréquente et le risque potentiel sur la mère et sur l’enfant est important (Mauroy et al, 1996). En effet, la prévalence des infections urinaires chez les femmes enceintes est de 13,2% (Zomahoun, 2004). De plus, l’on estime que près de 50% des femmes auront au moins une infection urinaire dans leur vie (Bourquia, 1999), compte-tenu de la proximité de l’urètre au vagin. Cette proximité favorise l’entrée des microbes (Muhammed, 2015).

Autour de la 6e semaine de grossesse, de nombreux changements physiologiques se produisent chez la femme. Ces modifications augmentent le risque des infections qui pourraient être soit symptomatiques ou asymptomatiques (Onuoha et al, 2014).

Classiquement, on distingue deux types d’infections urinaires: les infections urinaires non compliquées et les infections urinaires compliquées (Dupeyron, 1999).

Quel que soit le type d’infection, le traitement est basé sur l’administration d’antibiotiques soit de manière empirique, soit guidé par les résultats de l’examen cytobactériologique des urines.

Les échecs connus avec les traitements empiriques deviennent de plus en plus inquiétants. Il en est de même pour la fréquence des résistances bactériennes aux antibiotiques. L’émergence et la diffusion des mécanismes de résistance acquises au sein des espèces bactériennes limitent maintenant les indications d’un certain nombre d’antibiotiques de première intention. La surveillance de ces mécanismes de résistance est alors nécessaire surtout auprès des cibles sensibles comme les femmes enceintes. Cela permettra de vérifier la validité des protocoles de traitement de première intention et de proposer d’éventuelles mesures susceptibles de contrôler cette évolution (Dupeyron, 1999).

La présente étude vise alors à améliorer la prise en charge des infections urinaires chez les femmes enceintes. Spécifiquement, il s’est agi de :

- Déterminer la fréquence des infections urinaires chez les femmes enceintes, - Identifier les espèces bactériennes en cause,

- Tester la sensibilité des bactéries isolées aux antibiotiques usuels.

INTRODUCTION

(17)

Le présent document a été rédigé, en dehors de l’introduction et de la conclusion, en trois chapitres essentiels. Le premier aborde des notions sur les infections urinaires. Dans le deuxième chapitre, le matériel et les méthodes ont été décrits. Le dernier chapitre présente les résultats et le commentaire.

(18)

1.1 Définition et épidémiologie des infections urinaires chez les femmes enceintes

Les infections urinaires consistent en la présence de germes pathogènes dans l'urine en présence d'une symptomatologie compatible (Schmiemann et al, 2010; François et al, 2013).

Elles sont aussi définies comme un ensemble de pathologies symptomatiques ou non, caractérisées par l'infection du tractus urinaire ou de ses annexes (Muhammed, 2015). Elles représentent 35 à 50% des infections nosocomiales (Niang, 2001 ; Zomahoun, 2004 ; Seck, 2005).

On estime que 1% des sujets venant consulter un médecin généraliste pour la première fois, le font pour des signes évoquant une infection urinaire (Ya Bi, 2006). Elles constituent les infections bactériennes les plus communes chez la femme. 50% des femmes souffriront d’au moins un épisode symptomatique au cours de leur vie et un tiers de femmes ayant eu un premier épisode d’infections urinaires souffrira d’infections urinaires récidivantes (Foxman, 2002 ; François et al, 2013).

1.2 Physiopathologie

1.2.1 Modes de contamination

Il existe deux grandes voies de pénétration des germes qui varient selon leur fréquence.

Ce sont la voie ascendante et la voie hématogène.

1.2.1.1 Voie ascendante

La pénétration des germes se fait le plus souvent par voie ascendante canalaire (Lobel, 2007). L’urètre, bien que colonisée par une flore multiple est le premier obstacle à l’inoculation des bactéries intra vésicale (Caron, 2003). Les germes le plus souvent saprophytes vont donc remonter jusque dans la vessie puis dans le haut appareil urinaire du fait de la baisse des défenses de l’hôte et de la présence de facteurs favorisants.

CHAPITRE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

(19)

1.2.1.2 Voie hématogène

Les germes présents dans le sang lors d’état de septicémie ou de bactériémie colonisent le rein lors de la filtration glomérulaire. Les germes de la voie hématogène sont donc le plus souvent spécifiques (Bruyere et al, 2008).

1.2.2 Tableau clinique et diagnostic de l’infection urinaire chez la femme enceinte

Trois aspects principaux peuvent être dissociés : les bactériuries asymptomatiques, les cystites et les pyélonéphrites gravidiques.

1.2.2.1 Bactériuries asymptomatiques

Par définition, la bactériurie asymptomatique clinique est muette. C’est la persistance sur au moins deux examens d’une bactériurie supérieure ou égale à 105 UFC/ml qui permet d’affirmer si le prélèvement a été correctement effectué.

1.2.2.2 Cystites

Elles sont définies par un examen cytobactériologique des urines positif associé à une symptomatologie du bas appareil avec ou sans hématurie, le plus souvent terminale. Une cystite aiguë apparaît dans 0,3 à 2% des grossesses (Newton et al, 1993). En effet, il n’y a pas d’antécédent de bactériurie asymptomatique chez 65% des femmes présentant une cystite gravidique.

La physiopathologie de la cystite aiguë gravidique est équivalente à celle de la bactériurie asymptomatique ou de la pyélonéphrite aiguë. La cystite aiguë présente une répartition socio-démographique et comportementale similaire à celle de la bactériurie asymptomatique. Les entérobactéries et en particulier Escherichia coli sont les germes les plus fréquemment rencontrés.

1.2.2.3 Pyélonéphrites gravidiques

C’est l’un des aspects les plus fréquents et parfois les plus graves de l’infection urinaire

(20)

1.2.3 Facteurs favorisants les infections urinaires chez la femme enceinte

Plusieurs facteurs favorisent les infections urinaires chez la femme enceinte à savoir les facteurs liés à l’hôte et les facteurs liés à l’agent pathogène.

1.2.3.1 Facteurs liés à l’hôte

Le groupe le plus important est celui des patientes ayant des antécédents d'infection avant la grossesse. 24 à 38 % des femmes qui vont présenter une bactériurie asymptomatique en cours de grossesse ont des antécédents d'infection symptomatique avant celle-ci (Schaeffer et al, 1981).

1.2.3.2 Facteurs liés à l’agent pathogène

Les uropathogènes ont des adhésines leur permettant de se fixer sur la cellule urothéliale. Ainsi fixées, les bactéries sont moins susceptibles d’être évacuées par le flux urinaire, bien que les cellules desquament et puissent permettre une élimination malgré l’adhérence. Les fimbriae ou pili sont des structures ressemblant à des cheveux minces.

(21)

2.1 Cadre

2.1.1 Cadre institutionnel

Le département de Génie de Biologie Humaine est l’un des premiers départements de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi. Il forme des techniciens de laboratoire en Analyses Biomédicales. Ce département est animé à ce jour par dix enseignants chercheurs. Quatre enseignants de rang magistral à raison d’un Professeur Titulaire et trois Maîtres de Conférences assurent la gestion quotidienne des activités pédagogiques et de recherche aux côtés de cinq Maîtres Assistants et d’un Assistant. Ce département dispose également de vingt-trois enseignants vacataires.

2.1.2 Cadre technique

Le Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l’Ouémé-Plateau est un hôpital départemental tout récemment devenu universitaire. Il est situé à Porto-Novo dans le quartier HLOINDA non loin du Jardin des plantes. Il dispose de nombreux services dont le service de laboratoire. Ce laboratoire est indépendant des autres services et est pluridisciplinaire. Il comporte les sections suivantes : la biochimie, l’hématologie, les urgences, la sérologie et la bactériologie.

Le laboratoire d’analyses biomédicales du Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l’Ouémé Plateau est un service autonome. Il dispose de son propre accueil et de son magasin. Il dispose aussi de deux bureaux, de trois salles communes, de deux salles de prélèvements et d’une laverie. Pour la pratique, il est compartimenté en cinq sections distinctes.

CHAPITRE 2 : MATERIEL ET METHODES

(22)

2.2 Matériel

2.2.1 Matériel biologique

Il a été constitué de 115 échantillons d’urines de femmes enceintes, reçues pendant la période de notre stage. Parmi elles, certaines étaient venues au laboratoire pour raison de recherche d’étiologie d’infection urinaire. D’autres, par contre, étaient venues à la maternité pour consultation prénatale. Elles ont été informées de l’étude et ont accepté librement d’y participer.

2.2.2 Milieux de culture

La gélose Sabouraud, la gélose Chapman, la gélose Eosine Methylen Blue, la gélose Mac Conkey, la gélose Cystéine Lactose Electrolyte Deficient, la gelose Mueller Hinton et le bouillon Mueller Hinton ont été utilisés.

2.2.3 Réactifs et colorants

Comme réactifs et colorants, le Violet de Gentiane, le lugol, l’alcool à 90°, la fuchsine, les disques d’antibiotiques (Tableau I), les disques d’oxydase, le plasma de lapin, l’eau oxygénée, l’eau physiologique et l’eau distillée ont été utilisés.

(23)

Tableau I: Liste des antibiotiques utilisés

Antibiotiques utilisés Symboles Charge

Amoxicilline+Acide clavulanique AMC 30 mcg

Cephoxitin CX 30 mcg

Cephotaxime CTX 30 mcg

Chloramphenicol C 30 mcg

Bacilles Doxycycline DO 30mcg

Netilmicin NET 30 mcg

Cephalothin CEP 30mcg

Gentamicyn GEN 30 mcg

Ceftazidime CAZ 30 mcg

Aztreonam AT 30 mcg

Fosfomycin FO 200 mcg

Colistin CL 10mcg

Cocci Gentamicyn GEN 10 mcg

Doxycicline DO 30mcg

Netilmicin NET 30 mcg

Amoxicilline+Acide clavulanique AMC 30 mcg

Cephoxitin CX 30 mcg

Cephotaxime CTX 30 mcg

Cephalothin CEP 30mcg

Ceftazidime CAZ 30 mcg

Vancomycine VA 30mcg

Pristinamycin RP 15mcg

Oxacillin OX 1mcg

Erytromycin E 15mcg

2.2.4 Equipements et consommables

(24)

Des consommables tels que les bouteilles de gaz, les marqueurs, les lames porte objet et lamelles, les boîtes de Pétri, la galerie Api 20E, les ensemenceurs stériles à usage unique, les tubes à hémolyse stériles de 10 et 05 millilitres, des pipettes Pasteur, des becs Bunsen ont également été utilisés.

2.3 Méthodes

2.3.1 Type et période d’étude

Il s’agit d’une étude transversale, prospective et analytique réalisée sur une période de trois mois allant de 18 mai au 18 août 2015. Elle a porté sur 115 femmes enceintes.

2.3.2 Consentement éclairé et recueil des informations

Pour réaliser la présente étude, un consentement éclairé des participants a été recueilli.

Une interview a été réalisée à l’aide d’une fiche d’enquête. Le questionnaire a permis d’avoir des informations sur l’âge de la grossesse et la parturité de la femme.

2.3.3 Préparation des milieux de culture

Les milieux de culture utilisés dans le cadre de ce travail ont été préparés et utilisés selon les indications des fabricants.

2.3.4 Recueil des urines

A chaque femme ayant accepté participer à l’étude, un pot stérile a été remis avec les indications pour un bon prélèvement. Une fois les prélèvements effectués, ils ont été acheminés au laboratoire pour examen.

2.3.5 Manipulations au laboratoire

A chacun des échantillons d’urines, un numéro a été attribué. Ce numéro a été également inscrit sur la fiche d’enquête correspondante et dans le cahier de paillasse préalablement établi. L’examen cytobactériologique des urines s’est déroulé de la manière décrite dans les pages à suivre.

(25)

2.3.5.1 Premier jour

Un examen macroscopique des urines a été effectué pour : - Noter la couleur et l’aspect,

- Evaluer la quantité de culot urinaire après centrifugation.

Un examen microscopique composé de l’état frais et de l’état coloré a été réalisé. Pour la numération des leucocytes, la méthode d’examen à l’état frais du culot de centrifugation a été utilisée. Le résultat fourni est élaboré à partir du nombre moyen de leucocytes par champ.

En effet, une leucocyturie supérieure ou égale à 10 par champ a été considérée comme significative.

Des milieux de cultures ont été ensemencés selon l’orientation du résultat de la coloration de Gram. En cas de présence de cocci Gram (+) regroupés en amas et/ou en grappes de raisin, le culot urinaire a été ensemencé sur les géloses Chapman, Mueller Hinton et du bouillon nutritif. En cas de présence de cocci Gram (+) regroupés en chaînette et/ou en diplocoques, le culot urinaire a été plutôt ensemencé sur les géloses au sang frais, Chapman, Mueller Hinton et du bouillon Mueller Hinton. La présence de bacilles Gram (-) a conduit au choix et à l’ensemencement des géloses Eosine Methylen Blue, Mueller Hinton et du bouillon nutritif. La gélose Cystéine Lactose Electrolyte Deficient a été ensemencée systématiquement pour tous les échantillons à partir de l’urine totale. Les milieux ensemencés ont été incubés à l’étuve à 37°C pendant 24 heures.

2.3.5.2 Deuxième jour

Le Gram contrôle a été effectué. Il a consisté à faire un frottis à partir de colonies jeunes des ensemencements de la veille. Après confirmation, les tests d’identifications biochimiques ont été effectués.

a) Présence de cocci Gram (+)

• Recherche de la catalase

(26)

• Recherche de la staphylocoagulase libre

200µl de plasma de lapin a été ajouté à 200µl de bouillon de 24h dans un tube à hémolyse. Le contenu du tube a été incubé à 37°C. La formation du coagulum commence après 2 heures d’incubation. La lecture se poursuit toutes les deux heures pendant 6h et le lendemain. Lorsqu’une prise en masse du plasma est observée, la recherche de la coagulase libre est positive.

• Recherche de la Dnase

La souche de staphylocoque sélectionnée a été ensemencée sur la gélose Dnase, en faisant une strie d’environ 3 cm de longueur. Cette gélose a été incubée à 37°C pendant 24h.

Le milieu a été inondé avec du bleu de toluidine 0,1%, Lorsque la souche est Dnase positive l’apparition d’un halo rose autour des colonies est observé.

• Test à la novobiocine 5 µ g

Une suspension bactérienne a été réalisée dans un tube à hémolyse stérile à l’échelle de 0,5 Mc Farland. La suspension ainsi réalisée a été ensemencée par écouvillonnage sur une gélose Mueller Hinton. Le disque de novobiocine a été déposé. L’observation d’un diamètre d’inhibition supérieur ou égale à vingt-deux signes une sensibilité à la novobiocine à 5µg.

b) Présence de bacilles Gram (-) au Gram contrôle

• Recherche de l’oxydase

Le disque d’oxydase a été posé sur une lame porte objet. Le disque a été ensuite humidifié avec une goutte d’eau distillée stérile. Une colonie du germe à étudier a été écrasée sur le disque mouillé. L’apparition d’une coloration violacée signe la présence d’une oxydase.

• Ensemencement de la galerie Api 20E

Pour les bacilles à Gram négatif dont le test d’oxydase s’est révélé négatif, la galerie Api 20E a été ensemencée. Un inoculum a été préparé, puis a été introduit dans chaque tube à l’aide d’une pipette Pasteur stérile.

(27)

2.3.5.3 Troisième jour

Le troisième jour a été consacré à la lecture des divers tests réalisés. L’antibiogramme a été enfin réalisé afin d’apprécier la sensibilité des germes aux antibiotiques.

Pour réaliser l’antibiogramme, une suspension de germe a été réalisée dans un tube à hémolyse stérile à l’échelle de 0,5 Mc Farland. La suspension ainsi réalisée a été ensemencé par écouvillonnage sur une gélose Mueller Hinton. Les disques d’antibiotiques ont été déposés à une distance de 2 cm les uns des autres et du bord de la boîte de Pétri à l’aide d’une pince métallique. Les disques déposés ont permis d’évaluer la sensibilité des souches. Les plaques de gélose ont été incubées pendant 24 heures à 37° C après une prédiffusion des antibiotiques.

2.3.5.4 Quatrième jour

Le quatrième jour a été consacré à la lecture de l’antibiogramme. Les zones d’inhibition ont été mesurées et comparées aux normes données par le fabricant.

(28)

3.1 Résultats

La répartition par tranches d’âge (Figure 1) montre une forte proportion de femmes âgées de 25 ans à 30 ans soit 40% dans la population d’étude.

Figure 1: Répartition des femmes gestantes suivant les tranches d’âge

La figure 2 montre que les infections urinaires surviennent plus fréquemment chez les femmes ayant déjà deux enfants sans que la différence ne soit significative (p= 0,89).

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50

[15,20[ [20,25[ [25,30[ [30,35[ [35,40[ [40,45[

Effectifs des femmes

Tranche d'âge

CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION

(29)

Figure 2 : Fréquence des infections urinaires en fonction de la pa

Le tableau II montre qu’au d’infections urinaires est plus

Tableau II: Fréquence des infections urinaires en fonction de l’âge de la grossesse Age gestationnel Nombre total de femmes

1er trimestre 2ème trimestre 3ème trimestre Total

Les échantillons ayant révélé une leucocyturie significative ont été évalué à 39%.

(Tableau III).

60 65 70 75 80

[0

Pourcentage de positivité

des infections urinaires en fonction de la parturité de la femme

Le tableau II montre qu’au 2ème trimestre de la grossesse, plus élevé (83 ,78%).

des infections urinaires en fonction de l’âge de la grossesse Nombre total de femmes Nombre de cas positifs

21 15

37 31

57 42

115 88

chantillons ayant révélé une leucocyturie significative ont été évalué à 39%.

[0 - 1] [2 - 4] > 4

Parturité

turité de la femme

le nombre de cas

des infections urinaires en fonction de l’âge de la grossesse Nombre de cas positifs Pourcentage

(%) 71,42%

83,78%

73,68%

-

chantillons ayant révélé une leucocyturie significative ont été évalué à 39%.

(30)

Tableau III : Répartition des échantillons en fonction de la leucocyturie

Leucocyturie ≥ 10/ Champ

Leucocyturie < 10/ Champ

Absence de leucocytes Total

Staphylococcus à coagulase négative dans les infections urinaires ch

suivis par Staphylococcus aureus coli (10,58 %) et Klebsiella pneumoniae

Figure 3 : Fréquence des germes isolés au cours des infections

Répartition des échantillons en fonction de la leucocyturie Effectifs Fréquences

10/ Champ 45 39%

Leucocyturie < 10/ Champ 49 43%

eucocytes 21 18%

115 100%

à coagulase négative sont les bactéries les plus fréquemment isolé aires chez les femmes enceintes (37,5%). Ils sont

Staphylococcus aureus (25%), Staphylococcus epidermidis (11 Klebsiella pneumoniae (8,65%) (Figure 3).

Fréquence des germes isolés au cours des infections urinaires enceintes

Répartition des échantillons en fonction de la leucocyturie Fréquences (%)

39%

43%

18%

100%

les plus fréquemment isolées Ils sont majoritairement (11,54%), Escherichia

urinaires chez les femmes

(31)

La majorité des femmes enceintes (81%) a une infection urinaire entre 20 et 25 ans (Tableau IV).

Tableau IV : Prévalence des infections urinaires en fonction de l’âge

Tranche d'âge Effectifs des femmes enceintes

Nombre de cas d'infections urinaires

Pourcentage

[15,20[ 8 6 75%

[20,25[ 21 17 81%

[25,30[ 46 35 76,09%

[30,35[ 24 18 75%

[35,40[ 14 11 78,57%

[40,45[ 2 1 50%

Total 115 88 -

La souche de K. oxytoca est multirésistante. Elle est résistante à la doxycicline, au chloramphénicol et à la colistine. Elle est sensible à l’aztreonam et à la gentamycine (Tableau V).

Tableau V : Profils de résistance des souches de K .oxytoca

Profil Phénotypes Nombre

Profil 1 ATS, GENS, DOR, CR, CLR 1

Le tableau VI montre que 36% des souches d’Escherichia coli sont multirésistantes.

Elles sont à 27% résistantes au chloramphénicol et à la colistine et à 18%, 9%, 90%, résistantes respectivement à l’aztreonam, la gentamycine et la doxycicline.

(32)

Tableau VI : Profils de résistance des souches d’Escherichia coli

Profils Phénotypes Nombre

Profil 1 ATI, GENI, DOR, CS, CLR 1

Profil 2 ATR, GENS, DOR, CR, CLR 1

Profil 3 ATS, GENS, DOR, CS, CLS 5

Profil 4 ATS, GENS, DOS, CS, CLS 1

Profil 5 ATS, GENS, DOR, CR, CLS 1

Profil 6 ATR, GENR, DOR, CR, CLR 1

Profil 7 ATI, GENS, DOR, CS, CLS 1

La majorité des souches de K.pneumoniae sont multirésistantes. Elles montrent une résistance de 22% à l’aztreonam et au chloramphénicol et de 33%, 89% et 78%

respectivement à la gentamycine, la doxycicline et la colistine (Tableau VII).

Tableau VII : Profils de résistance des souches de K. pnemoniae

Profils Phénotypes Nombre

Profil 1 Profil 2 Profil 3 Profil 4 Profil 5 profil 6 profil 7 profil 8

ATR, GENI, DOR, CR, CLR ATI, GENR, DOR, CS, CLR ATS, GENS, DOS, CS, CLR ATS, GENS, DOR, CS, CLR ATS, GENR, DOR, CI, CLR ATS, GENS, DOR, CR, CLS ATS, GENR, DOR, CS, CLR ATR, GENS, DOR, CS, CLS

1 1 1 2 1 1 1 1

(33)

Toutes les souches de Citrobacter freundii isoléés sont multirésistantes. Elles sont à 33% résistantes à l’aztreonam et au chloramphénicol et à 100% résistantes à la colistine et la doxycicline. Elles sont 100% sensibles à la gentamycine (Tableau VIII).

Tableau VIII : Profils de résistance des souches de Citrobacter freundii

Profils Phénotypes Nombres

Profil 1 ATS, GENS, DOR, CS, CLR 2

Profil 2 ATR, GENS, DOR, CR, CLR 1

La souche d’Edwarsiella isolée n’est pas multirésistante. Elle est sensible à l’aztreonam, à la gentamycine, à la doxycicline, au chloramphénicol et résistante à la colistine (Tableau IX).

Tableau IX : Profils de résistance des souches de Edwarsiella spp

Profils Phénotypes Nombre

Profil 1 ATS, GENS, DOS, CS, CLR 1

Les souches d’Enterobacter ne sont pas multirésistantes. On note une sensibilité de 100% à l’aztreonam, à la gentamycine et au chloramphénicol. Elles sont à 50% résistantes à la doxycicline et à 100% résistantes à la colistine (Tableau X).

Tableau X : Profils de résistance des souches d’Enterobacter spp

Profils Phénotypes Nombre

Profil 1 ATS, GENS, DOS, CS, CLR 1

S S R S R

(34)

Les souches de S .aureus sont multirésistantes. Elles sont à 69% résistantes à l’oxacillin, 46% résistantes à la gentamicyne, 34% résistantes à la vancomycine, 85%

résistantes à la doxycicline et 96% résistantes à la céphoxitine (Tableau XI).

Tableau XI : Profils de résistance des souches de S.aureus

Profils Phénotypes Nombre

Profil 1 Profil 2 Profil 3 Profil 4 Profil 5 Profil 6 profil 7 profil 8 profil 9

OXR, CXR, GENS, DOS, VAS OXR, CXR, GENS, DOR, VAR OXR, CXR, GENS, DOR, VAS OXR, CXR, GENR, DOR, VAR OXS, CXR, GENS, DOS, VAR OXR, CXR, GENR, DOS, VAR OXR, CXR, GENR, DOR, VAS OXS, CXR, GENS, DOR, VAS OXS,CXR, GENR, DOR, VAS

2 3 3 4 1 1 5 5 2

(35)

Les souches de S. epidermidis sont multirésistantes. Elles montrent une résistance de 100% à la cephoxitin et de 75%, 33%, 83%, respectivement à l’oxacillin, à la gentamycine et à la doxycicline. Elles sont à 100% sensibles à la vancomycine (Tableau XII).

Tableau XII : Profils de résistance des souches S. epidermidis

Profils Phénotypes Nombre

Profil 1 Profil 2 Profil 3 Profil 4 Profil 5

OXR, CXR, GENR, DOR, VAS OXR, CXR, GENS, DOR, VAS OXS, CXR, GENS, DOR, VAS OXS, CXR, GENS, DOS, VAS OXR, CXR, GENR, DOS, VAS

3 5 2 1 1

Les souches de Staphylococcus à coagulase négative sont multirésistantes. Elles montrent une résistance de 90% à l’oxacillin et à la cephoxitin, de 41%, 72%, 44%, respectivement à la gentamicyne, à la doxycicline et à la vancomycine (Tableau XIII).

(36)

Tableau XIII : Profils de résistance des souches de Staphylococcus à coagulase négative

Profils Phénotypes Nombre

Profil 1 Profil 2 Profil 3 Profil 4 Profil 5 Profil 6 Profil 7 Profil 8 Profil 9 Profil 10 Profil 11 Profil 12 Profil 13 Profil 14 Profil 15

OXR, CXR, GENR, DOR, VAR OXR, CXR, GENS, DOI, VAS OXR, CXR, GENR, DOR, VAS

OXR, CXR, GENS, DOI, VAR OXR, CXR, GENR, DOS, VAS OXR, CXR, GENS, DOS, VAS OXR, CXR, GENS, DOR, VAS OXR, CXR, GENS, DOR, VAR OXR, CXR, GENS, DOR, VAR

OXR, CXR, GENS, DOS, VAS OXR, CXR, GENR, DOS, VAR OXR, CXR, GENS, DOI, VAR OXR, CXR, GENS, DOI, VAS OXS, CXR, GENR, DOR, VAS OXS, CXR, GENS, DOR, VAS

8 1 4 1 1 1 6 2 4 4 1 1 1 2 2

(37)

3.2 Commentaire

Bien que le cadre de l'étude ne permette pas une généralisation des résultats à toute la population de la ville de Porto-Novo, les conclusions de cette étude reflètent néanmoins les différents aspects épidémiologiques et bactériologiques de l'infection urinaire parmi les femmes enceintes.

La prédominance d'infections urinaires révélée par cette étude montre que l’infection est très fréquente chez les femmes enceintes de la région d'étude. C'est une menace sérieuse de santé maternelle et infantile vu les complications possibles aussi bien chez la mère que chez le fœtus. Une prédominance semblable a d’ailleurs été rapportée précédemment par Onuoha et Fatokun (2014) au Nigéria. Elle pourrait être expliquée par la pauvreté en soins prénataux et le manque de moyens de dépistage et de traitement des infections urinaires dans les pays en voie de développement.

Les infections urinaires peuvent se rencontrer à tout âge chez les femmes enceintes. La classe d’âge, de 15 à 45 ans a été révélée par la présente étude alors que Onuoha et Fatokun (2014), Bhabani et al. (2014) les ont rapporté respectivement entre 15 et 39 ans puis 20 à 40 ans. Cependant, la fréquence d’infections est plus élevée chez les jeunes femmes enceintes (20 à 25 ans) que dans les autres tranches d'âge. Comme ces jeunes femmes sont aux premières étapes de leur vie sexuelle active, le rôle des rapports sexuels fréquents pourrait justifier une telle situation. D'après beaucoup d'auteurs, le rapport sexuel est un des facteurs de risque de survenue d'événements infectieux chez les femmes (Schnarr et Smaill, 2008;

Moore et al, 2008).

En effet, les rapports sexuels provoquent des infections génitales et encouragent la diffusion de la bactérie vers le système urinaire. Le fait que la prédominance d'infections urinaires chez les femmes enceintes augmente du premier trimestre au troisième trimestre dans cette étude pourrait être expliqué par la stase urinaire, dû à la compression exercée par l'utérus gravide sur la vessie et les uretères. Ces résultats sont en accord avec ceux de Bhabani

(38)

La prédominance des infections urinaires est plus élevée chez les femmes qui ont entre deux à quatre enfants mais elle n’augmente pas chez celles qui ont plus de quatre enfants. Cette situation pourrait suggérer que le nombre élevé de naissances n'est pas un facteur de risque très important dans la survenue des infections urinaires chez les femmes enceintes.

Plusieurs espèces de bactéries sont impliquées dans les infections urinaires chez les femmes enceintes dans la ville de Porto-Novo. Celles-ci ont été dominés principalement par les cocci gram positif comme documenté par les auteurs Olusanya et al (1993) et Marrakchi et al (1986). D'après Lilaz (2011), les staphylocoques sont souvent mis en cause dans les infections urinaires. Bien qu'ils soient principalement considérés comme contaminants externes, Gaynes et Edward (2005) ont démontré que la prédominance de cette espèce de bactérie dans les infections urinaires est due à l'acide lipoteichoique contenue dans leur paroi cellulaire et qui sont utilisé comme facteur d'adhésion pour survivre dans le tractus urinaire.

Les bacilles gram négatif sont aussi associés dans les infections urinaires chez les femmes enceintes. La prédominance de Escherichia coli parmi les bacilles gram négatif confirment les travaux de Lilaz (2011) qui ont montré que cette bactérie était la plus impliquée dans les infections urinaires. Escherichia coli est normalement la première bactérie en cause dans les infections urinaires (Schnarr et Smaill, 2008).

Toutes les espèces bactériennes ont montré une résistance à plusieurs antibiotiques, surtout les antibiotiques de premier choix prescrits aux femmes enceintes. C'est un problème sérieux qui exige d’être communiqué très tôt aux professionnels de la santé. Cela permettrait la prise de mesures appropriées à l’endroit de cette cible sensible.

(39)

CONCLUSION

Au terme de l’étude prospective qui s’est déroulée au laboratoire de bactériologie du Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l’Ouémé-Plateau de Porto-Novo du 18 mai au 18 Août 2015, 88 échantillons d’urine étaient positives.

Les bacilles Gram négatif représentent les 25,96% des germes isolés tandis que les cocci à Gram positif ont été isolées dans 74,04 % des cas. En ce qui concerne les germes isolés, Staphylococcus à coagulase négative (37,5%), Staphylococcus aureus (25%), Staphylococcus epidermidis (11,54%) sont les trois principales espèces les plus isolées parmi les cocci. Escherichia coli (10,58%) et Klebsiella pneumoniae (8,65%) étaient plus isolés parmi les bacilles.

La population de femmes enceintes plus touchées par les infections urinaires est celle moins instruit, les femmes ayants entre 20 et 25ans puis celles qui sont dans le deuxième trimestre de grossesse. La majorité des germes isolés étaient multirésistants.

(40)

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