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Etablissement des listes de localités et délimitation des districts de recensements

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(1)

NATIONS UNiES

CONSEIL

ECONOMIOUE ET SOCIAL

Distr.

LIMITEE =

E/CN.14/CPH/9

22 mai 1968 FRANCAIS

Original : ANGLAIS

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE Cycle d'etudes sur 1'organisation et la conduite des recensements de la population et de I1habitation

Addis-Abeba, 17-29 juin 1968

ETABLISSEMENT DES LISTES DE LOCALITES ET DELIICETATION DES DISTRICTS DE RECEHSEMENT

M68-746

(2)

-!.-■ 1 'i .: - ■ ; ' '

(3)

E/CN.14/CPH/9

ETABLISSEMENT DES LISTES US LOCALISES Eu.1

; DELIMITATION DE3 DISTRICTS DE PJBCENSEME2JTS

Etablissement des listas da locaXitgn

1. Une des premieres operations a effeotuer pour la preparation d.'un reoensement de populaiicn oonsiete a etablir ime liste de tous les lieux

habites (localites) du pays* Lo canevas de cette liste est fourni par les

divisions administrative^ du pz.ya* C'est dans ce cadre qu'on doit dresser la liste des localites, en procedant separement pour chacune des plus petites divisions administrate .vesd

2* Selon les recommandations de 1'Organisation des Nations Unies la

locality|. en matiere de recensemenf;' "doit Sere de"finie comrae un groupement de population distinct (egalerr.er.t designs sous les noms de lieu habite, de centre de peuplement, de colonies etc.), dont les membres occupent des bStiments voisins ot gui possMe un nom ou \m statut reconnu a 1'echelon

local." (Paragraphe 232 des Frinpipeset recommandations relatifs axu recensements de population prsvvg _P,giiy_J-.?J.QT-^ Ce terme peut done designer

un hameau, un camp^ .une exploitation agricole, etc. De meme, les installa tions sitiieen miv wi"A- r"« «^o»ff(j eloignes, ou quelques membres d'un

manage, separes de leur faraille, surveillent des troupeaux de, betail, ainsi que les cabane^ construites sur dss terr-es de culture .largement ecartees 4u village dont elles ■dapendon'b st qui sont occupees durant les semailles et_

les periodes :de .recolt?| doivent etre considsrees comme des locali^fces si ' elles sont habitees o:-x rr.onent. do.

3« Dans certains pa^s africaing, la population forme des agglomerations si denses et l'administra-l'r.cn «st si developpee gu'en general chaoue localite

correspond a une divisioii du. .tevritoire et constiipae ainsi une entite admi-^ ■ nistrative recomuier Gituse en .un lieu permanent et ayant des limites plus"

ou moins^'bien'defihieso to "re.lcoStro "en"pa^ticulier cette situation en maints endroiij's "ffe l'Afrique dii nord 'eVde T'Afri'^Ee de l:ouest.

tpus les paysj au mo ins qi;elcru-33~\>ne3 des localites importantes■

propres divisior.3

4« A 1'oppose se trcuL-ent lss oas eft-la population est tres dispereee; et ou les plus petites unites qu!orx pivj.sse reritabXeraent appeler des divisions administratives comprennc;it un grand sombre - des disaines, voire des

centaines -de villages, de himeaux et d(exploitations rurales isolees.

Une telle situation est trey oo'jr.-r-te en. Ai*rique.

5» Les agglomerations sont d'auti-a part tres changeantes dans de nombreux pays africains. E.llos ne cess ant de se dissocier et de se jbindre, tandis que se.construisent des installations rurales isolees ou des "©"carte" qui accedent eux-memes a leur tour a un statut iudependant. Certains lieux ne sont habites que de fapon saisonniere, mSme dans des regions occupees par des populations agricoles sedenta:irea0 Des villages entiers restent parfois

abandonnes tandis que leui-s habitants se rendent a un autre endroit, Dans les pays et contrees de ce ^-nro lev, vil?ages n'ont pas, on le con9Oit, de limites

geographiquement dJ t3j.iiu;:(;os.

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e/cn.u/cfh/9

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6. En raison de ce caractere changeant des localites, il est a la fois tres difficile et tres important de les repertories De m§me toute liste deja etablie devient vite perimee et doit etre mise a jour peu de temps avant le

recensement.

7. Theoriquement, toutes les localites devraient §tre re*pertoriees et^

reperees sur une carte, et leur population approximative estimee, en prevision a la phase suivante de l'etablissement du canevas du recensement, la delimi tation des districts de recensement.

La me*thode du denombrement par village

8. Le paragraphe 232 des Principes et recommandations, deja cite, envisage la possibility que certains pays s'ecartent de la definition recommande'e de

la localite.

9. Bans de nombreuses regions d'Afrique, en effet, les conditions sorit telles qu^il.serait soit impossible, soit excessivement long et couteux

d'appliquer la definition recommandee de la localite, il en resulterait ...„. ,.

la necessity de recherches approfondies sur le terrain confines a un personnel nombretix convenablement forme- Les avantages retires de 1'operation risquent en outre d'Stre maigres. Bien que les statistiques relatives aux localites fournissent d'interessants renseignements sur les caracteristiques de

peuplement, elles risquent de ne guere avoir de signification pratique en raison de la nature assez eph6mere des localites les moins importantes.

10- II existe une autre unite qui, dans les societes africaines, presente plus d'importance que la localite. Son appellation peut varier mais, d'une fa9on generale, on peut considerer qu'elle correspond a la notion de "village".

Pour definir le sens donne ici a ce mot (par lui-meme assez vague), on peut dire qu'il designe un lieu ou espace rural habite a la t§te duquel se trouve un chef directement responsable devant le fonctionnaire charge de la plus petite division administrative. Si d'autres chefs de moindre importance sont places sous l'autorite d'un chef de village, nous dirons que le village comprend

un nombre correspondant de sous-unites.

11, Un village peut quelquefois coSncider avec la plus petite division administrative, et quelquefois avec une localite. II est toutefois plus courant, dans les societes africaines, qu© le village represente une partie de la plus petite division administrative et comprenne plusieurs localites.

Ses sous-unites eventuelles peuvent aussi comprendre plusieurs localites, 12. Inversement, deux villages ou davantage, ou des parties de villages, peuvent en se developpant former une agglomeration unique, c'est-a-dire une localite*. La situation se complique encore lorsque des elements de deux villages s'imbriquent ou s'interpenetrent sur le terrain. Le concept du village, tel qu'il s'etablit par rapport a la notion de chef de village, differe par consequent du concept de la localite consideree au sens strict

du terme.

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CROQUIS

D'UNE DIVISION ADMINISTRATIVE D'ECHELON INFERIEUR

LOCALITES

LIMITES DE VILLAGE

ZONES SOUMISES A LAUTORITE DE

SOUS-CHEFS

068-337

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e/cw.14/cph/9

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13- Pour citer quelques oxempl^s, prit* on Afriqu<3 tropicale ou c'est habituellement le cas, de divisions administratives "minimales1* ooraprenant un grand nombre de villages et localites, on peut mentionner Igb "Meketil

Woredas" (sous-districts) et, lorsque ceux-la auront ete progressivement supprimes, les "Woredas" (districts) d'Ethiopie, les "Wards" (arrondissements ou quartiers) de Zambiey les "cantons" du Niger, les "cinonscriptions'" du Togo, les "Local Councils" (conser.ls looaux) du Nigeria meridional, les

"Native Authorities" (autorites autochtones) du Nigeria septentrional, et les "Parishes" (paroisses) d'Ouganda,

14* Un ezeraple ims.gir.aire de division administrative de ce genre est

donne sur le croquis ci-joint. Ce croquis n'est pas fourni comme modele du type de carte a preparer pour un recensement, mais seulement afin d'illustrer 1!importance relative de la division administrative, des villages, des sous- unites et des localites. En fait, on dispose rarement de cartes ou soient portes des renseignements de cette nature, et l'on peut se trmver dans I1impossibility d'sn etablir de semblables pour le recensement. II est egalement a noter que lus limites des villages ne peuvent guere §tre repre>entees que par un trace sommaire, destine seulement a reunir toutes les parties constituant chaque village* II est caracteristique des cas de ce genre que les limites geographiques des plus petites divisions administra tives sont deterrainees et fixees, mais que celles des villages ne le sont pas.

15« Si I1application stricte du concept de localite oonvient dans certains pays, il en est d'autres ou celle du concept de village est preferable. II y a a cela trois raisons dominantes on .Ifrique.

16. Tout d'abord,.le village constitue dans la vie et le developpement africains une entite vivante. Qu!i] s'agisse de pratique administrative ou des particuliers eux-memG&^ chaouri pense et agit en fon-,tion du village* II est done necessaire de disposer de donnees par village sur la population.

17- En second lieu, aucune operation du genre de celles que comporte un recensement n'est ooncevable en milieu rural africain sans que le ohef-de village en soit informe, II est sonhaitable, naturel, et souvent m§me indis pensable, que le chef de village acoompagne lTagent recenseur dans ses tournees pour le presenter aux membres du village et j.ui assurer leur concours. II est done avantageux, vcire nsc ;jsaire, que 1'organisation du recensement s!integre dans le systeme des villages.

18. Trcisiemement, dans les secteurs pour lesquels il est impossible

d'^tablir des cartes precises indiquant tous les endroits habites, ou dans ceux ou les enqueteurs ne sont pas en mesure d'utiliser de telles cartes, la methode du denombrement par village offre de meilleures garanties .contre l'omission de localites ecartees. L'etablissement des listes donne fre- quemmeht lieu a des oublis ou des erreurs, et la situation geographique des lieux est parfois fort douteuse. Le chef d'un village est la personne la mieux placee pour aider a preparer un croquis ou una description de ce village ou a

dresser une liste des differentes parties dont il se compose, si lebesoin s'en

fait sentir. C'est aussi l'homme le miouz gualifie pour conduire 1'agent

recenseur dans touteb les parties du village^

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e/cn.h/cph/?

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Populations nomades

19- Comme les nomades ne vivent pas dans des etablissements permanents et .que leurs groupements ne constituent pas des localites, une solution autre

que celle qui consisfco a repsrtcr.ler celles-ci doit etre trouvee pour la preparation d'ti denombpement de cos populations,

20. Dans les regions ou 1'ca.u est tras rare, on pourrait essayer de

recenser les nomades en envoyant des .agents reoenseurs, au plus fort de la saison seche, dans tous lorj en&rcits ou l'on trouve de l'eau meme a ce moment.

On doit pour ccJ.a disposer d'rae liste et d'une carte de tous ces points d'eau

(puits. trous de 3onde, mares, citemes, etc). On en reviendrait ainsi1 a une

simple variante de l'etablissement des listes de localites-

21. Le plus souvent, cependaut, on peut obtenir de meilleurs resultats en suivant une voie "hi-Sraroiiiiue", c'est-a-dire ocirforme a la structure sooiale traditionnelle0 -jelle-ci rspose normalement sur la parente- Les liens

clanicfues et famlie/ux sont habituellement tres puissants chez les nomades pasteurs et l'autorite daf-: chefs -j Rst sclidement etaMie. II convient done d'en repertorier lerj differents groupes at pous-groupes, ainsi que les noms de leurs chefs-

22. II es\; possible q-a'aucune hierarchie bian determines n'existe dans

certaines poupla&ea priiaitivo^ viv3-:>.J. de la chasse ou de la cueillette (tels que les Pyginees et les -Boeehimariti), et aussi que 1'administration n'ait que

peu ou pas de corJ;acts avec ces populations 0 On peut en identifier et

repertorier les divers groupements d'apres les nomr> de clan, la langue ou le dialecte, les lieux d'habitation, voire certaines caracteristiq-ies culturelles.

II est rare de poi:.vcir rece^^or cc:^rena'oleir.ont les populations de ce genre, mais I1 estimation co ieu?.v e.;'fectLi's scj ^rcuve faoilitee lorsqu'on dispose d'une liste des grorpeinon"!:^ tu! les couipose^it.

Teneur des listes de

23« Une liste de local!L';, tfjit oontenir lee rensoignements suivants ; - "nom de r..cc.u30i..^.itn orTJ .:i^.I ov. aclmis do chaque localite;

- different^ autr-j*3 -.Oins o-x urtno.Trapaef.1 admis;

:ss

- population appruxima^ive (ou nombre de maisonsr de meiiages ou de concessions)?

- ccordonne^s cartography cpiej si possible,

24• Si l.'on a rooours a ir methode du "denombrement par village" ou si.

1'on repertorie a la fois les villages et les localites, on aura probablement des unites de different^ niveaiix. On devra nat.. .^ellement repertorier alors,

sous chaque unite pri.Tiaire sle village par exemple), les sous-unites qui la

coraposent (hameaux- exploitations agricoles isolees, etca)o Si l'on veut

recenser separement les ncus—unites; il est souhaitable de disposer de

renseignements particuliex's sur chacuno d'elles (nora du chefr population, etc.),

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Dans le cas contraire, il suffit de porter sur la liste des villages les noms des differentes parties don't ils se composeni.

25. Lorsqu'il n'est pas possible de dresser des cartes indiquant les localites ou les villages, il y a interet a en preparer des descriptions ou si rediger des instructions sur la fagon de s'y rendre,

26. Quand on veut recenser das nomades selon la voie "administrative"

(hie"rarohique), on doit recueiilii* d.es rer.seignements sur leurs deplacements

saisonniers etf si possible^ lep eonpleter par des croquis topographiques.

C&neralites ooncemant les district/? je_ recgnsejnent . ■■

27» La division du pays en districts de recenserr.ent ("D.R.") a principalement pour objet de fractionner lea unites terri+oriales existantes en unites de denombrement d'etendue comp.orle, do ifacon b, ponj.voir oSfeoter un agent recenseur a chaoune d'elles. Cette op?raiii.on f?.ci.lite le denombrement, la surveillance des operations et les eventiielles ■verifications apres denombrementi .

28» Un autre objectif do ce i'l-actionneme^'i; cst d!etablir une unite convenant au sondage areolaire7 que cc toil; cu vue d'un aondage inccrpore au recensement, d'une verification apres denombrement ou ae toute enqiote ultsrieure utilisant le recensement pour bass. " " "

29« Les "DoRo" doiv'ent cb3i.^atoirc^c;it remplir une condition particuliere, a savoir que leurs propres IL^itoo re couponx en aucun cas celles des divisions administratives ou autres i^4.t?.^ les coins et endues pour lesque.lles on veut obtenir les donnees ds recer.nen-.enti, Si cos vnites sent trop petites pour occuper un agent reoendev^- or pcut en affeoter deux ou davantage a un m§me agent, qui devra toutefcin Iz.z r^cetusr s'^.a-reinent, sous des numeros de code distincts,

30. Comme on l'a dejrt ir'dxq----.:i, ii est d u~ag-- d'affecter un agent recenseur a chaque "D.R.", -tae c,.. p^rn.c, i-ji. amploi r.^aiable du personnel de recensement et reduit lee ric^aec d'o-u^aio:.;,-. et de doubles comptages.

31« Dans certains ps,y^; les a;;^:v:.i receimeurs preferent operer deux par deux;

il.s'agitpeut-ebre d';vao bariLude prise a l'occasion d(enqu§tos par sondage, C'est manifestsment uno. ^ratirpio peu rentable pour un recensement. Elle peut se justifier, cou.-ne oflr^nt vx s^ircrott de securite contre le risque pour les recenseurs de s'eg^orou cor/fcr-j loo volcurs ou les animaux sauvages, lorsque les agents travaiilent dans un jecteur qui ne leur est pas familier ou qui

n'est pas stXr,_ et elle peut pcraiottre de dominer plus facileraent la repugnance

des recenst's a apporter leur concovus. Cependant, donner une escorte aux

agents recenseurs est une meilleurc solution en pareil cas.

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32. II est arrive que des equipes entieres d'agents rccenseurs travaillent ensemble dans chaque district de recensement. Lors du recensement de la

Rhodesie du Nord en 1963, les DOR. groupaient generalement de 5.000 a 8.000 habitants, ou quelquefois plus de 10.000, ot souvent s'etendaient sur de vastes territoires. Us ont ete parcourus par dos equipes de 6 a 12 agents progressant d!une extreraite a l'autre de chaque district. Apres le recensement, on est arrive a, la conclusion que ce systbme n'etait ni commode ni efficace.

33.: Lors du recensement du Betchouanaland en 1964, des equipes mobiles de recenseurs sont allees de village en village. Les plus petits villages ont ete" recenses par une equipe, tandis que deux equipes ou davantage operaient simultanement dans les villages plus importants. Dans ces derniers cas, chaque village etait divise en D.R. par avance ou, selon les besoins, sur place, et le chef d'equipe de chaque district assurait la repartition des raaisons a visiter entre les membres de son equipe. Le recours a cette methode e*tait impose par la penurie de personnel enquStour competent et par les

difficultes de transport, mais il n'y a pas lieu de proce"der ainsi lorsqu'il est possible de diviser le terrain en petits districts a la mesure d'un reoenseur unique.

Importance d!un district de recensement

34. Au stade actuel de developpoment de l'Afrique, on peut generalement

considerer comme satisfaisante pour les districts de recensement une importance oorrespondant approximativeinont a 500 habitants, e'est-a-dire environ 100

manages* Un enqueteur utilisant un bulletin de recensement de population comprenant de 10 a 20 questions, voire meme aussi un bulletin de recensement sommaire de l'habitation, peut d'ordinaire fort bien recenser un tel district en une semaine. La rapilite du denombrement n'est pas necessairement plus grande dans les villes, car 1g gain de temps realise sur les distances a parcourir est annule par la plus grande diversite des reponses a enregistrer, par exemple au sujet de 1'education ou des caracteristiques economiques, qui demandent done plus de temps»

35. Reduire la dimension des D,R. so traduirait par une acceleration des operations de denombrement et assurerait ainsi a celles-ci une plus complete simultaneite. En revanche, le cout du recensement s'en trouverait accru du fait que les problemes qu'il pose en matiere d!organisation, de formation, etc. seraient plus compliques. On r-isquerait aussi de recruter. un personnel moins qualifie, ce qui pourrait avoir un effet defavorable sur la quallte des donnees recueillies. B'une maniere generale, il n'apparait pas trfes

judioieux de se fixer comme objectif d'etablir des D,R. d'une importance correspondant a moins de 500 personnes.

36. Dans de nombreux pays, il n'est guere possible de trouver un agent recenseur, competent et disponible a la fois, pour chaque demi-millier dthabitants. Cette penurie de personnel qualifie peut se presenter dans

quelques endroits recules de presque tous les pays africains. On peut envisager dfy remedier en amenant sur place un personnel preleve ailleurs, mais cette solution n'est pas toujours possibleo

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37. S»il eet nScessaiie d'affecter a Chaquo .agent reoenaeurJUOOQ poreocnes .ou

davantage, il PQut etre bon de maintehir des D,R0 d'importance modeste et d'en

affecter plus'd'un a .chaque agent. Faute de proceder ainsi, on risque de diminuer 1'efficacite rdes sondages ulterieurs eventuels.

38. Alors merae qu'une certaineimportance a ete adoptee comme objectif pour -

les districts de recensement et qu'elle est generalement respectee, il peut Stre nt§cessaire d'etablir des I>.R. beauccup plus reduits dans des endroits

oil les agglomerations sont tres dis-^e-raeos et oh les commumcations sont partioulierement difficiles. En tout etat de cause, la plus grande souplesse

est de rigueur quant a I1importance des D.R., tant par exces que par ^efaut,

afin de repondre a une condition essentiolle : la facilite de les identifier,

sur le terrain.

39. Lorsque les localites ou autres-uni-tes- territoriales sont r^perp^^, qa'on a estime l'effectif approximatif de leur population et qu'on a decide

d'un objectif quant a 1'importancc des D.R.j l'etape suivante consisrte- a. .= . de^^rminer le nombre des D,RO que cOmprendra chaque unite territorials. .Un.

chiffre s-r jc "-ir* £::v/_ ~±rc fize a titre indicatif a un echelon assess, eleve, mais il vaut midux que lo'soin do decider du nombre definitiftdos D.R.

soit laisse a ceux qui en determinerlt effectivement les limites, o'est-a-dire aux cadres moyens du porsonrel de recensoment s fonotionnaires responsables des plus petites divisions administratives ,ou des divisions de 1'echelon

immediatement. superieur, ou adjoints de ces tectionnaires, ou encore■ ■ ' ._.

inspeoteurs charges du contrSle sur lo terrain mais autres que les supeneurs directs des agents recenscurso "" ' ■ ■ il!

40. Chaque fois qu'une units territoriale possede une population trop importante pour constituer un sou! B.ROV elle doit etre fractionnee en un nombre approprie de D,R, Si les UBRc constituant une unite- territoriale^

donnee doivent de preference Strfe d*importance approximativement egaler. il ost encore plus important qu'ils soient facilec a delimiter-et a identifier.

Dans les villes dont les ra.es presentent un trace regulier, les limites des P,R. c(.O:ivent autant quo possible1.i ry conformer, de maniere que chaque B:R. .

corrosponde a un ou plusieurs ilotg c6mpletsi'drlmmeubles. Dans les villages et les quartiers les plus, irfesuiiors--des villes,- les limites doivent coSnoider avec des routes, ohemins, ospaces degagec? cours d'oau ot autres rep^res tcpo- graphiques bien nets. ' ' ' " .v ,. \^\ " . . "' ' i:i ■• , 41. II est fortement rGcommand.e '&& .dresser ;une carte'ties D.R. chaque fois qu'une unite territorialo en contient plus d!uii. Pour de ttombreuses villes et pour certains villages, on pout se procurer des vues aerienne& sur lesquolles il est possible de representer les D.R. A defaut, on peut tracer des croquis topographiques montrant Igs principaux Vepe'res utiles et indiquant-les, limites des D.R. par rapport a ceux-ci, sans qtfo"Vichaque -maison y soit necessairement figuree. Dans les cas tres simples, une.description peut rendre tout croquis superflu (par exemple, "D.R, No.l t au totd do la route; D.Ro No.2; f au sud -■

de la routo")- •■■■■■-■ i:

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42. lies methodes exposees ci-dessus conviennent surtout aux zones a population dense et ne sont pas toujours applicafcles dans les divisions adrainistratives*

de grande etendue, peu peuplees, et aux agglomerations dispersees. Dans les oas

de ce genre (analogues a celui qu'iliustre le croquis ci-joint), on peut se

trouver dans 1'impossibility de delimiter les D.R. aussi bien sur le terrain que sur la carte. On ne peut alors proceder qu'a ce qu'on pourrait appeler une delimitation "conceptuelle", c'est-a-dire indiquer seulement quelles sous- unites d'un village constituent chaque D.R. La definition des D.R. par refe

rence aux "chefs de dix maisons (ten-house chairmen) du parti TAHU, dans le '■

recensement de la Tanzanie en 1967» en fournit un exemple.

43. $uand ;on dehorabre des nomades se.lon la voie "administrative", les D.R.

ne se rattachent a aucune realite geographique et sont tous pureraent "conceptuels".

Les groupes ou sous-groupes sont affectes aux divers agents recenseurs sur la

"base des listes etablies. : ; .

Identification des districts de recensement

44. Lorsque les D.R. ont ete" delimites, les contrSleurs et les agents recenseurs doivent-pouvoir les identifier. .Cet-fce identification doit egalement etre

possible pour les inspecteurs de grade superieur durant le recensement, pour les agents qui seront charges d'effectuer une enqueue posterieure au d^nombremeht et pour le personnel de toute enquete par sondage ult^rieureraent entreprise avec le recensement pour base.

45. L'etablissement de cartes est a cet egard d'une importance primordiale*

II peut neanmoins arriver c[ue les cartes etablies ne soient pas completes ei que, mSme si elles le sont, le problemo ne se trouve pas entierement resolu : pour autant. On ne peut esperer que tout le, personnel enquSteur sache se servir d'une carte. Selon le type de peuplement consider^ et leur propre niveau de qualification, les controleurs peuvent §tre ou. n'etre pas en mesure d'identifier les D.R. representes sur les cartes, et peuvent en consequence

avoir ou non besoin de se les fairs indiquer sur le terrain par les cadres^

dont ils dependent. . .

46. En ce qui concerne les agents recenseurs, il convient d'appliquer

strictement la regie suivante : chaque controleur doit montrer sur le terrain, a ;chacun des agents de son equipe, les limites du D.R. qui lui est affecte.

Cette regie n!est applicable evidemment qu'aux cas ou les D.R. sont delimite*8 geographiquement et non pas seulement de fagon conceptuelle. Lorsque c'est

faisable, il est souhaitable que le contr81eur et 1'agent parcourent d^fecti-

vement a pied le perimetre du D.R. Apres oela, il est gSneralement^superflu de laisser une carte entre les mains de 1'agent recenseur, ce qui risque

d!§tre une source de confusion.

47. On facilitera I1identification des D.R. en effectuant un numerptage des maisons avant le.&enombrement. Les numeros des maisons doivent e"tre portes sur les limites concernant les D.R. et( s'il le faut, sur les cartes. Le^ numeros des maisons comprises dans chaque D.R. doivent §tre donnes a I1agent fecenseur

qui en est charge. ' '.

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48. Si l!on prOp&de au numerotage des maisons (en disti&guani soit les

b&timents, sdi't les habitations, soit les uns et les autres) durant le

denombrement, en apposant on inscrivant visiblement a I1entree le numero attribue, ce travail, a "mesure tru'il so poursuit, aide les agents recenseurs a eviter de se fourvoyer dans les districts avoisinants. II permet aussi de verifier plus facilement si le recensement a ete complet et facilite en outre les operations ulterieuros d'identification-

49. Dans les cas ou l'on applique la methodc du denombreraent par village et

ou une unite territorialo dcit etro divisee entre deux agents recenseurs ou

davantage, ceux-ci doivent travailler en niaintonant une etroite liaison entre eux-rnemes et avec le chef de villagef pour s'assurer qu'aucun endroit habite n'est oublie lors de la repartition de la tache, car il n'est pas toujo-ors possible, dans les districts de grande etendue, d'etablir des itineraircs systematiques d'investigation^

(13)

X

*

Références

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