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Circulating steroid hormones and the risk of prostate cancer.

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Academic year: 2022

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ANDROLOGIE

Circulating steroid hormones and the risk of prostate cancer.

G. SEVERI, H.A. MORRIS, R.J. MACINNIS, D.R. ENGLISH, W. TILLEY, J.L. HOPPER, P. BOYLE, G. G. GILES.

Cancer Epidemiology Centre, The Cancer Council Vîctoria, Melbourne, Australia.

Cancer Epidemiol. Biomarkers Prev., 2006, 15: 86-9 1.

Abstract

Epidemiologic studies have failed to support the hypothesis that circulating androgens are positively associated with prostate cancer risk and some recent studies have even suggested that high testosterone levels might be protective particularly against aggressive cancer. We tested this hypothesis by measuring total testosterone, androstanediol glucuronide, androstenedione, DHEA sulfate, estradiol, and sex hormone-binding globulin in plasma collected at baseline in a prospective cohort study of 17,049 men. We used a case-cohort design, including 524 cases diagnosed during a mean 8.7 years follow-up and a randomly sampled subcohort of 1,859 men. The association between each hormone level and prostate cancer risk was tested using Cox models adjusted for country of birth. The risk of prostate cancer was -30% lower for a doubling of the concentration of estradiol but the evidence was weak (Ptrend = 0.07). None of the other hor- mones was associated with overall prostate cancer (Ptrend 20.3).

None of the hormones was associated with nonaggressive pro- state cancer (al1 Ptrend 20.2). The hazard ratio [HR; 95% confi- dence interval (95% CI)] for aggressive cancer almost halved for a doubling of the concentration of testosterone (HR, 0.55; 95%

CI, 0.32-0.95) and androstenedione (HR, 0.5 1 ; 95% CI, 0.3 1 - 0.83), and was 37% lower for a doubling of the concentration of DHEA sulfate (HR, 0.63; 95% CI, 0.46-0.87). Similar negative but nonsignificant linear trends in risk for aggressive cancer were obtained for free testosterone, estradiol, and sex hormo- ne-binding globulin (Ptrend = 0.06,0.2, and 0.1, respectively).

High levels of testosterone and adrenal androgens are thus asso- ciated with reduced risk of aggressive prostate cancer but not with nonaggressive disease.

Commentaires

Un taux de testostérone élevé ne favorise pas l'apparition du cancer de prostate. Parmi les études épidémiologiques allant dans ce sens, celle-ci se caractérise par l'importance numérique (524 cas de cancers diagnostiqués durant un suivi moyen de 8.7 ans) etpar la distinction entre les formes agressives de cancer (Score de Gleason 27 et/ou T4, N+, M+) des autres formes.

Cette séparation est importante puisque les auteurs, comme dans d'autres études antérieures, ne retrouventpas de corréla- tion entre les taux d'hormones et le risque global [ I l . Par contre

la corrélation négative avec les cancers agressifs est très sign$- cative. En d'autres termes, les sujets présentant un taux de tes- tostérone élevé ont la même probabilité de développer un cancer de prostate que les sujets ayant un taux abaissé, mais ilsprésen- tent un moindre risque de développer un cancer agressg Ces résultats apportent, à un stade plus précoce de l'histoire de la maladie, une confirmation aux travaux ayant montré que les sujets présentant une testostérone sérique abaissée avaient une probabilité plus grande de Score de Gleason élevé [3] et de

tumeur non confinée a la glande [2].

Parmi les faiblesses de l'étude on peut relever son caractère rétrospectif; l'absence de connaissance des antécédents fami- liaux de cancer de prostate et le dosage sur un échantillon unique par individu, sans notion des taux de gonadotrophines.

Le délai séparant le dosage initial de testostérone par rapport au diagnostic de cancer nous est inconnu. Enfin, l'article ne soulèvepas leproblème du trouble initial: est-ce un taux de tes- tostérone abaissé qui favorise le développement du cancer agressif; ou l'inversepuisqu 'on sait que la prostatectomie radi- cale peut être suivie, dans certains cas, d'une normalisation du taux sérique de testostérone lorsqu 'il était abaissé [3]?

Ces données s'ajoutent à la liste croissante des arguments ten- dant àprouver "en creux" l'innocuité sur la prostate, en dehors du cancer déjà présent, d'un traitement destiné à normaliser la testostérone d'un sujet hypogonadique.

Références

1. EATONN.E., REEVES G.K., APPLEBY P.N., KEY T.J.: Endogenous sex hormo- nes and prostate cancer: a quantitative review of prospective studies. Br.

J. Cancer, 1999,80: 930-934.

2. MASSENGILL G., SUN L., MOIUL J., WU H.C., MCLEOD D.,AMLING G., AL. E.:

Pretreatment total testosterone levels predicts pathological stage in patients with loealized prostate cancer treated with radical prostatecto- my. J. Urol., 2003,169: 1670-1675.

3. SCHATZL G., MADERSBACHER S., HAITELA., GsuRA., PREYER M., HAIDINGER G., AL. E.: Associations of serum testosterone with microvessel density, androgen receptor density and androgen receptor gene polymorphism in prostate cancer. J. Urol., 2003, 169: 1312-1315.

J.TOSTAIN, Urologie-Andrologie, Hôpital Nord, CHU, St Etienne.

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