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S (20) Reference: JOGC Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada

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Academic year: 2022

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(1)Journal Pre-proof. Prise en charge des fibromes utérins après le retrait de Fibristal du marché Togas Tulandi MD, MHCM , Robert Casper MD PII: DOI: Reference:. S1701-2163(20)30972-5 https://doi.org/10.1016/j.jogc.2020.12.002 JOGC 1680. To appear in:. Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada. Please cite this article as: Togas Tulandi MD, MHCM , Robert Casper MD , Prise en charge des fibromes utérins après le retrait de Fibristal du marché, Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada (2021), doi: https://doi.org/10.1016/j.jogc.2020.12.002. This is a PDF file of an article that has undergone enhancements after acceptance, such as the addition of a cover page and metadata, and formatting for readability, but it is not yet the definitive version of record. This version will undergo additional copyediting, typesetting and review before it is published in its final form, but we are providing this version to give early visibility of the article. Please note that, during the production process, errors may be discovered which could affect the content, and all legal disclaimers that apply to the journal pertain. © 2021 The Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada/La Socix00E9;tx00E9; des obstx00E9;triciens et gynx00E9;cologues du Canada. Published by Elsevier Inc..

(2) Prise en charge des fibromes utérins après le retrait de Fibristal du marché. Togas Tulandi, MD, MHCM;1 Robert Casper, MD2. 1. Editor-in-chief, JOGC. 2. Lunenfeld-Tanenbaum Research Institute, Mount Sinai Hospital, Toronto, ON. Disclosures: Le Dr Tulandi est un conseiller spécial pour Allergan.. En septembre 2020, Allergan a volontairement retiré le médicament Fibristal (acétate d’ulipristal) du marché canadien à la suite de signalements de cas d’atteinte hépatique grave s’étant terminés par une transplantation chez quelques femmes1. Il est recommandé aux femmes qui prennent de l’acétate d’ulipristal pour traiter les fibromes (habituellement 5 mg/j) d’arrêter le traitement et de se soumettre à un bilan hépatique dans les 4 semaines après l’arrêt du traitement. D’autres évaluations sont nécessaires en cas de fonction hépatique anormale. L’acétate d’ulipristal est un modulateur synthétique sélectif des récepteurs de la progestérone conçu pour favoriser la réduction à long terme du volume des fibromes par apoptose. Le médicament est pris par voie orale et les saignements diminuent généralement après quelques jours d’utilisation. Le taux sérique d’estradiol demeure à un taux de phase folliculaire, prévenant ainsi les symptômes ménopausiques et la perte de densité osseuse. Par conséquent, l’acétate d’ulipristal a été extrêmement populaire pour traiter les fibromes et a été prescrit par de nombreux obstétriciens-gynécologues et médecins de famille..

(3) Maintenant que cette option thérapeutique n’est plus disponible, comment pouvons-nous traiter les patientes atteintes de fibromes, en particulier celles qui présentent des saignements anormaux? Nous pouvons évidemment revenir aux stratégies d’avant la mise en marché de Fibristal, mais il existe aussi d’autres options.. <H1>ACIDE TRANEXAMIQUE L’acide tranexamique est un antifibrinolytique qui arrête la dégradation de la fibrine. Administré par voie orale, l’acide tranexamique réduit les saignements de 50 % en quelques heures. En général, la dose initiale est de 1 000 mg; il est possible de répéter cette dose au besoin. La dose quotidienne ne doit pas dépasser 3 000 mg, et le médicament peut être administré pendant jusqu’à 5 jours lors d’une menstruation.. <H1>AGONISTES ET ANTAGONISTES DE LA GNRH Les agonistes de la GnRH réduisent le volume des fibromes d’au moins 30 %. L’agoniste de la GnRH est administré par voie intramusculaire (acétate de leuprolide) ou sous-cutanée (acétate de goséréline). Contrairement à l’acétate d’ulipristal, l’agoniste de la GnRH entraîne une réduction du volume des fibromes en induisant la ménopause et en diminuant l’apport sanguin aux fibromes. Ces effets sont inversés à l’arrêt du traitement, après quoi les fibromes reprennent généralement leur volume initial. Pendant la première semaine d’administration d’un agoniste de la GnRH, on observe une poussée des taux de gonadotrophines et d’estradiol avant que ne surviennent la régulation négative de la fonction gonadotrope hypophysaire et la diminution du taux d’œstrogènes. Cette poussée est souvent associée à des saignements plus abondants, surtout en cas de fibromes sous-.

(4) muqueux. Ce symptôme peut être inquiétant pour les femmes atteintes d’anémie et leurs médecins. Pour prévenir cette poussée, l’agoniste de la GnRH peut être administré pendant la phase lutéale du cycle menstruel. Si ce moment ne convient pas aux femmes qui présentent des saignements utérins ou qu’il n’est tout simplement pas envisageable, l’administration de l’agoniste en association avec le létrozole pendant 5 jours pourrait prévenir cette poussée. L’élagolix, un antagoniste de la GnRH récemment mis en marché, induit la ménopause en inhibant la sécrétion hypophysaire de l’hormone lutéinisante et de l’hormone folliculostimulante. L’élagolix est administré par voie orale et agit en se liant de façon compétitive aux récepteurs de la GnRH, ce qui entraîne une suppression hormonale immédiate sans poussée initiale du taux d’œstrogènes. Au Canada, l’élagolix est commercialisé comme traitement de l’endométriose à raison de 150 mg par jour ou de 200 mg deux fois par jour. Cette dernière dose est associée à une suppression ovarienne complète semblable à celle obtenue par l’administration d’un agoniste de la GnRH. L’utilisation d’un agoniste ou d’un antagoniste de la GnRH est associée à des symptômes ménopausiques et à une perte de densité osseuse potentielle à long terme. Par conséquent, leur utilisation doit être accompagnée d’un traitement d’appoint, soit une hormonothérapie œstroprogestative à faible dose. Le traitement à long terme par agoniste de la GnRH avec hormonothérapie d’appoint est sécuritaire. De plus, il est probable que le traitement d’appoint prévienne la perte de densité osseuse chez les femmes traitées par l’élagolix, ce qui rend ainsi possible le traitement à long terme.. <H1>LÉTROZOLE.

(5) Le létrozole est un inhibiteur de l’aromatase qui bloque la transformation d’androgène en œstrogène. Le létrozole peut réduire le volume des fibromes en diminuant le taux d’œstrogènes circulant; son mode d’action s’apparente ainsi à celui des agonistes de la GnRH. Cependant, le létrozole ne doit pas être utilisé seul chez les femmes non ménopausées, car la diminution du taux d’œstrogènes provoque une absence de rétrocontrôle négatif sur l’axe hypothalamohypophysaire et une augmentation du taux de l’hormone folliculostimulante, ce qui peut favoriser la formation de kystes ovariens. Chez les femmes non ménopausées, le létrozole doit être administré avec un agoniste ou un antagoniste de la GnRH pour entraîner un effet additif sur le rétrécissement des fibromes. Il a aussi été suggéré d’ajouter un progestatif à forte dose (5 mg/j d’acétate de noréthindrone) pour inhiber la sécrétion des gonadotrophines et prévenir la perte de densité osseuse et les bouffées de chaleur ménopausiques intenses. Il reste à voir si cette association pourrait se révéler problématique dans le traitement des fibromes, car le facteur de croissance des progestatifs pourrait s’avérer plus puissant que celui de l’œstrogène, comme en témoigne l’efficacité de médicaments tels que l’acétate d’ulipristal dans la régression des fibromes.. <H1>AUTRES OPTIONS : ANTI-INFLAMMATOIRES NON STÉROÏDIENS, CONTRACEPTIFS ET INTERVENTION CHIRURGICALE Dans le passé, le danazol, un androgène atténué, a été mis à l’essai comme traitement des fibromes. Le danazol induit une aménorrhée et un état hypo-œstrogénique, ce qui entraîne l’atrophie de l’endomètre par le biais de multiples effets biologiques, y compris l’inhibition des gonadotrophines, la liaison aux récepteurs des androgènes et de la progestérone et l’inhibition des protéines de transport des stéroïdes. Le danazol est généralement administré par voie orale,.

(6) mais il peut également être administré par voie vaginale pour réduire les effets androgéniques systémiques. Bien qu’ils ne soient pas aussi efficaces que l’acide tranexamique, les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent aussi réduire les saignements associés aux fibromes. Les contraceptifs oraux et le système intra-utérin à libération de lévonorgestrel sont deux autres options de traitement à long terme. Ces options peuvent être efficaces pour réduire les saignements, mais n’ont aucun effet sur le volume de l’utérus et des fibromes. Il est aussi possible d’envisager l’ablation de l’endomètre (pour les saignements utérins) ou l’embolisation de l’artère utérine (pour les saignements et la réduction du volume utérin), quoique ces interventions ne soient pas recommandées chez les femmes qui souhaitent concevoir. Au nombre des autres interventions, soulignons l’intervention chirurgicale par ultrasons focalisés sous guidage IRM, la myomectomie et l’hystérectomie.. <H1>RÉSUMÉ Malgré le retrait de Fibristal du marché, les médecins ne manquent pas d’options pour traiter leurs patientes atteintes de fibromes. Le tableau suivant résume les principales options pharmacothérapeutiques qui se sont avérées efficaces pour traiter les symptômes de ce problème de santé courant.. <H1>RÉFÉRENCE 1. Health Canada. Allergan Inc. voluntarily withdraws its drug Fibristal, used to treat uterine fibroids, from the Canadian market. Ottawa: Health Canada; 2020. Disponible à :.

(7) https://healthycanadians.gc.ca/recall-alert-rappel-avis/hc-sc/2020/73939a-eng.php. Consulté le 23 novembre 2020.. Tableau. Médicaments s’étant montrés efficaces pour traiter les fibromes utérins Médicaments Acide tranexamique. Posologie. Voie. Résultat. 1 000 mg, 3 fois par jour,. Orale. Traitement symptomatique. au besoin. pour réduire les saignements. Agoniste de la. Élimination des. GnRH. saignements utérins et réduction des fibromes. Acétate de leuprolide. Dose unique de 11,25 mg. Intramusculaire. tous les 3 mois ou 3,75 mg chaque mois. Acétate de gosérélinea. Dose unique de 10,8 mg. Sous-cutanée. tous les 3 mois ou 3,6 mg chaque mois. Agoniste de la. Élimination des. GnRH. saignements utérins et réduction des fibromes. Élagolixa. 200 mg, 2 fois par jour. Orale. Inhibiteur de. Élimination des. l’aromatase. saignements utérins et.

(8) réduction des fibromes Létrozolea a. 5 mg par jour. Orale. Utilisation hors indication pour le traitement des fibromes au Canada.. GnRH : gonadolibérine.

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