ÉTUDE COMPARÉE DES RÉSERVES VITELLINES
ET DE LA DURÉE
DE
LAPHASE
DE GRANDACCROISSEMENT
DEL’OVOCYTE CHEZ
LAPOULE DOMESTIQUE.
INFLUENCE
DE L’AGE DE L’ANIMAL ET DE LA LONGUEUR DE LASÉRIE
L. LACASSAGNE Station de Recherches avicoles,
Centre national de Recherches
zootechniques,
Jouy-en-Josas(S
&0).
La
poule pond
un ouplusieurs
oeufs ensuivant,
s’arrêtegénérale-
ment un
jour, puis pond
à nouveau un ouplusieurs
oeufs. Nousappelons
pause le
jour d’arrêt,
et série la successionininterrompue
d’oeufscomprise
entre deux pauses.Les
premiers,
B!sTIArr et ZARROw, en I955, ont recherché si lepoids
du
jaune
était ou non constant en fonction de laplace
de l’oeuf dans la série. l,es mesures effectuées par ces deux auteurs sur lejaune
à l’étatfrais ont mis en évidence une diminution de son
poids
dupremier
au der-nier oeuf dans les séries de 2 et 3 oeufs.
De
plus,
lesexpériences
d’ovulationsprématurées
effectuées à l’aided’injection
de 1,H autorisent les conclusions suivantes :-
L’aptitude
du follicule à se rompre est fonction de ladose ;
c’est-à-dire que l’ovulation
provoquée
d’unovocyte
est obtenue d’autantplus
tôt parrapport
à l’heure d’ovulationprévue
que la dose de LH in-jectée
estplus
forte(BASTIA!r
et ZARROWI955).
- L’induction d’ovulations
prématurées,
à l’aide d’uneinjection
de 1,H, nécessite des doses moins
importantes
pour lepremier
folliculede la série que pour les
suivants, lorsque
le traitement est effectué pourchaque
follicule à destemps égaux
avant l’heure d’ovulationprévue (F
RAPS
et DURY I(!.!.2 ; BASTI!1N et Z:1RRO!VI(!55).
( 1
) Avec la collaboration technique de Miles Gnrr et PLATIAU.
- Les
ovocytes
ainsi détachésprématurément
de la grappe ova- rienne renferment desquantités
de vitellus d’autant moindres que lapré-
maturité est forte
(N EHER
et FIZAPSz 95 o).
Ces différents résultats nous ont amené à formuler
l’hypothèse
selonlaquelle,
dans les conditions normales deponte,
lepoids
de vitellus ren-fermé dans l’ovule
pouvait
être un témoin de la durée d’évolution de laphase
degrand
accroissement du folliculequi
le renfermait et que cette durée étaitinégale
suivant laplace
de l’ovule dans la série. C’est pour vérifier cette idée etapporter quelques
faits nouveauxsusceptibles
demieux éclairer le déterminisme de la formation des
séries,
que nous avonsentrepris
l’étudecomparée
des réserves vitellines et de la durée de laphase
degrand
accroissement del’ovocyte qui
les renferme en fonction de saplace
dans la série. Nous avons en outre étudié ces deux variablesen fonction de
l’âge
de lapoule
afin de confirmer un travailpréliminaire déjà
effectué sur cesujet (1,ACASSAGNt! z957).
Animaux
Cette étude a été effectuée sur 9 animaux
répartis
en deux lotsd’âge
différent : le
premier
lotcomprenait
lespoules
n° 5,6,
7,8,
10, le second les animaux n°2 6, 2 8,
30, 34. Le contrôle despoules
n° 5,6,
7,8,
10 a commencé le m avril 1957et s’est terminé le 2janvier 195 8.
Les animauxavaient I mois en début
d’expérience
et z9,5 mois en find’expérience.
Les
poules
n°2 6, 2 8,
30, 3q.,plus jeunes,
ont été suivies du 2q décem- bre 1957 au 3juin 195 8.
Dans ce casl’âge
était de 8 mois en début d’ex-périence
et de i3 mois à la fin. -I,es deux lots ont reçu durant toute cette
période
un éclairement constant de 13 heures parjour.
Seul lepremier
groupe futpartiellement
conditionné en
température qui
estdemeurée,
durant toutel’expérience, égale
ousupérieure
à i2oC.Méthode
La durée de la
phase
degrand
accroissement del’ovocyte
a été étu- diée à l’aide d’une méthode paringestion
de colorantsliposolubles.
Cescolorants en se
déposant
dans le vitellus en zonesconcentriques permet-
tent une fois l’oeuf
pondu
de reconstituer la durée d’évolution du folli- cule au cours de l’accumulation de ses réserves(I,ecassaGrr! 1957).
Cette
technique
est bien moinsprécise quant
à l’heure dedépôt
du colo-rant que celle
employée
par WARRENet CONRAD 1939, mais il nous a sem-blé hasardeux d’effectuer toutes les
q8
heures desinjections
intravei-neuses de colorant à un même animal durant
plus
de 7 mois étant donné la difficulté de cetteopération
chez lapoule.
Nous avons
pris
comme début de laphase
degrand
accroissementdu follicule le
premier dépôt
de colorant dont le diamètre étaitégal
ou
supérieur
à 7 mm car au-dessous de cette limite les mesures se sont avérées assezimprécises.
ROMANOFF ig3i et RIDDLE101 6
font débutercette
phase
de formation del’ovocyte
à un diamètreégal
à 6 mm. Pourtenir
compte
de ce fait nous avonsmajoré
toutes les durées d’évolution de 12 heures.I,es colorants étant distribués toutes les
q8 heures,
lesovocytes
à leurpremier
marquage avaient leplus
souvent des diamètrescompris
entre 7 et 13 mm. Conscients de l’erreur que
pouvait
introduirel’inéga-
lité des
premiers
diamètrespris
enconsidération,
nous avons effectué les calculs d’unepart
sur les données brutes ainsi obtenues et d’autrepart
sur des donnéescorrigées
calculées en tenantcompte
de ce diamètre.I,es
corrections,
en fonction de la dimension dupremier dépôt
de colorantd’un diamètre
supérieur
à 7 mm, ont été effectuées selon le tableau sui- vant :Cette table a été dressée à
partir
des données établies par WARREN et CONRAD en 1939 sur la vitesse de croissance del’ovocyte
dans les pre- miers stades de laphase
degrand
accroissement. Nous verrons que les chiffres ainsi obtenus donnent des moyenneslégèrement supérieures
maiscomparables,
pour ungrand
nombred’observations,
à celles résultant des données brutesqui
s’avèrent ainsi suffisantes enpremière approxi-
mation. ’
Dans l’un et l’autre cas, nous avons fait finir la
phase
degrand
ac-croissement à o heure le
jour
de l’ovulation déterminé àpartir
dujour
deponte
comme nous y autorisent les travaux de WARREN et SCOTT( 1934 , 1935),
PHILIPS et WARREN( 1937 ),
FRaPS(r 955 ).
Cettefaçon
deprocéder
introduit une nouvelle erreur par défaut car, étant donné les conditions d’éclairement au cours de
l’expérience ( 5 heures,
18heures)
les ovulations avaient lieuaprès
minuit. Nous reviendrons un peuplus
loin sur l’esti-mation de cette erreur en fonction de la
place
del’ovocyte
dans la série.Chaque
ovule a été examiné afin de vérifier la concordance de l’heure d’ovulation ainsi obtenue avec celle découlant dudépôt
de colorant. La confrontation de ces deux données nous a montré que certains ovocytes,une fois leur croissance
terminée,
semblaient attendrequelquefois plus
de24
heures la déhiscence du follicule. Dans ces cas nous avons
pris
commevaleur de la durée
d’évolution,
le nombre dejour séparant
le début de laphase
degrand
accroissement de la fin dudépôt
de vitellus à l’intérieur du follicule sanségard
à son heure de déhiscence.Variation de la durée d’évolution de la
phase
de
grand
accroissement del’ovocyte
en ione’tion du vieillissement de la
poule
Nous avons divisé pour
chaque animal,
la durée del’expérience
endeux
parties
aussiéquivalentes
quepossible
en cequi
concerne le nombred’oeufs
pondus,
mais souvent très différentesquant
au nombre dejours considérés,
car l’intensité deponte
futgénéralement plus
faible dans la deuxièmepériode
d’observation que durant lapremière.
Au tableau IIfigurent
enregard
de chacune de cespériodes
les durées moyennes de croissance del’ovocyte
calculées à l’aide des données brutes telles quenous les avons définies au
paragraphe précédent.
Ces chiffres sufhsentici,
car la valeur moyenne dupremier
diamètrepris
en considération estidentique
pourchaque poule
dans l’une et l’autrepériode. S’y
trouventégalement
lespoids
moyens des réserves vitellines des ovocytes correspon- dantsexprimés
en extrait sec(vide
72 mmHg,
t =7 o o C.
durant48 heures).
Nous constatons dans tous les cas sauf un, celui de la
poule 2 8,
uneaugmentation significative
de la durée d’évolution de laphase
degrand
accroissement au cours de la deuxième
période.
Cetteaugmentation
est corrélative d’un abaissement de l’intensité de ponte que l’on tienne
compte
ou non des pausessupérieures
à 24 heures intervenues en cours de contrôle. Ces résultats sont en accord avec ceuxdéjà publiés (L.xc.xs-
sAGrr!
z 957 ). L’exception
de lapoule
28peut s’expliquer
du fait que cet animal aprésenté
uneplus
forte intensité durant la deuxièmephase
del’expérience
que durant lapremière.
Ce tableau fait
également
ressortir uneaugmentation
des réserves vitellines au cours du vieillissement de lapoule.
Cette différence s’inscrit dans l’évolution normale dupoids
de l’ovule au cours de la vie de l’ani- mal(RoMANOFF z 949 ).
Lecomportement
différent de lapoule
5 tient vraisemblablement à ce que cet animal a souffert d’unepatte
acciden- tellement meurtrie durant la deuxièmepériode
et aprésenté
de ce faitun
amaigrissement
d’environ 900g.Il était intéressant de comparer la
quantité
moyenne de vitellus dé-posé par jour
dans les ovocytes durant lapremière
et la deuxièmepériode
de
contrôle,
c’est ce que nous avonsexprimé
dans la dernière colonne du tableau II. Lespoules s’y
trouvent divisées en deux groupesqui
corres-pondent
aux deux séries d’animauxemployées
dans cette étude. Lespoules
5,6,
7,8,
10présentent
entre le onzième et le dix-huitième mois de leur existence un ralentissement dudépôt quotidien
de vitellus dans le follicule. Il n’en est pas de même des animaux2 8,
30, 34qui
mani-festent au contraire une
augmentation
dudépôt quotidien
des réserves vitellines. Comme dans les deux cas nous assistons à uneaugmentation
du
poids
de l’ovule(poule
5excepté)
et de la durée d’évolution du folli-cule,
ces résultats montrent que chez lespoules
n°2 8,
30, 34l’augmenta-
tion de
poids
du vitellus en fonction dutemps
futplus rapide
que l’ac- croissement de la duréed’évolution ;
inversement pour les animaux n° 5,6,
7,8,
10. I,apoule
26 peut être classée àpart
étant donné la faible dif- férence observée entre les deuxpériodes.
Cetteinégalité
de comporte-ment entre les deux groupes
s’explique
du fait que lespoules 2 8,
30, 34,plus jeunes,
se trouvaient au moment del’expérience
dans unephase plus rapide
d’accroissement dupoids
dujaune.
Nous savons en effetdepuis
C VRTIS
igi4 que ce
poids
évoluerapidement
en début deponte puis
deplus
enplus
lentement au fur et à mesure que lapoule
avance dans sapremière
année deproduction.
Poids de l’ovule en fonction de sa
place
dans la sérieB
ASTIAK et ZARROW en 1055 ont
déjà essayé
de mettre en évidenceune relation entre le
poids
de l’ovule et saplace
dans la série. Nous avonsrepris
cette étude nonplus
sur lepoids
total dujaune
à l’étatfrais,
commel’avaient fait ces deux auteurs, mais sur l’extrait sec afin d’éliminer une
éventuelle variation de la teneur en eau du vitellus. Nos résultats
reportés
au tableau III confirment l’existence d’une diminution
significative
dupoids
dujaune
entre lepremier
et le deuxième ceuf dans les séries de deux.Cette différence n’est pas
significative
dans les séries de trois oùcependant
nous observons une diminution très nette des réserves vitellines entre le deuxième et le troisième oeuf.
l,es moyennes se
rapportant
aux séries de 4 et 5oeufs,
bien que cal- culées àpartir
d’un nombre restreint de mesures, fontégalement
ressortirune chute nette du
poids
de vitellus en fin de série. En début de série aucontraire le
poids
des réserves vitellines croît entre le 1er et le 2e ovule pour descendre ensuite. Il semble donc que lavitellogenèse
se fasse par à coups et soitplus importante
en débutqu’en
fin de série. Ceci d’autantplus
que le vitellusproduit
en 24 heures se trouveréparti
sur l’ensembledes ovocytes en évolution sur la grappe ovarienne.
Cependant
les valeurs du tableau III ne sont que des moyennes nerendant pas exactement compte des résultats. lui effet un nombre assez
important
d’oeufséchappe
à cetterègle générale ;
ainsi sur 106 sériesde deux oeufs nous en avons trouvé 34 dont les réserves vitellines étaient
plus importantes
dans le dernier ovuleC 2
que dans lepremier CI,
Un testpar la méthode de
!=
effectué surl’hypothèse
d’uneprobabilité
50 pour100 d’avoir un
poids égal
pourCI
etC 2
nous montrequ’il
existe une dif-férence
significative (P
<0 , 025 )
entre ces 34exceptions
et les 72 sériesqui
suivent la loigénérale
tellequ’elle apparaît
au tableau III. De mêmesur
6 3
séries de trois oeufs nous n’en trouvons que 33 oùC 2
estplus léger
que
CI
et 49 oùC 3
estplus léger
queC 2’
Pour les séries de 2 et 3 oeufs nos résultats sont en accord avec ceux
de BASTIAN et Z.!RKOw ce
qui
tend à prouver que la teneur en eau du vitellus est relativement constantequelle
que soit laplace
de l’ovuledans la série. Pour les séries
plus longues
la similitude s’arrête au deuxième ovule maisl’échantillonnage
est faible dans l’un et l’autre cas(voir
ta-bleau
1B’).
Durée d’évolul,ion de la
phase
degrand
accroissement del’ovoeyte
en fonction de sa
place
dans la série et de lalongueur
(h! cette série.l,es données brutes autant que les données
corrigées (tableau V)
font ressortir une diminution de la durée d’évolution de la
phase
degrand
accroissement du follicule au fur et à mesure que l’on va vers la fin de la
série. Ce tableau ne mentionne le seuil de
signification
que pour les follicules immédiatement voisins. Un fait dans les séries de 4 oeufs si la différence de la durée d’évolution entreCi
etC 2
n’est passignificative,
celle entre
Ci
etC 3
et aplus
forte raison celle entreCi
etC 4
le sont. Demême entre
C.!
etC à .
Dans les séries de 5 oeufs nous avonségalement
éta-bli que les différences entre
CI
etC;,, Ci
etC 4 , Ci
etC 5 , C z
etC,,, C,
etC 5
sont
significatives (tableau VI).
Mais les différences réelles entre ovocytessont en réalité moins
importantes qu’elles
neparaissent
dans ces tableaux.Un effet comme nous l’avons fait remarquer dans
l’exposé
des méthodesces données sont entachées d’erreurs
qui proviennent
de ce que nous avons arrêté laphase
degrand
accroissement du follicule à o heure la veille dujour
deponte,
alors que les ovulations ont lieuquelques
heuresaprès
mi-nuit. En nous
rapportant
aux chiffrespubliés
par 1&dquo;RAI’,S i955, il est pos- sible d’évaluer l’erreur obsolue par défaut faite surCi
dans les conditions del’expérience
àenviron 4
heures 30 minutes. I,’erreur absolue commisesur les autres follicules de la série est
supérieure
à 4 heures 30puisque
l’heure d’ovulation se retarde d’un
jour
sur l’autre au cours d’une mêmesérie. Pour
l’interprétation
desrésultats,
il estimportant
de connaîtrenon l’erreur absolue mais l’erreur relative commise sur les différents ovules d’une même série. Nous
emprunterons
pour cette estimation les chiffres de FRAPS( 1955 ) (tableau VII)
déduits des heuresd’oviposition
en fonction de la
longueur
de la série.Ces données sont en accord avec nos observations et
peuvent éga-
lement se déduire de travaux antérieurs tels que ceux de ATWOOD 1929, H
AYS
193 6,
HEYWANG1938,
BERG I(!45!La diminution de la durée d’évolution entre le
premier
et le dernierovocyte de la
série,
dans le cas de notreexpérience,
est biensupérieure
au retard total de l’heure d’ovulation par série tel
qu’il
ressort du ta-bleau de FR.!PS.
Nous pensons donc être en mesure de
conclure, malgré
toutes lesréserves
antérieures,
à une diminution réelle de la durée d’évolution du follicule au cours de la série. Ceci confirmel’hypothèse
d’une « maturité »moindre des ovocytes en fin de série
qui
se manifesteégalement
par unpoids
inférieur des réserves vitellines. I,e folliculepeut
donc se rompreavec des réserves différentes mais vraisemblablement au-dessus d’un certain seuil
représenté
par lepoids
de vitellus du dernier oeuf de lasérie,
sans
préjuger
du rôlejoué
par ce vitellus dans la déhiscence du follicule.A l’intérieur d’une même série le
temps
nécessaire à l’accumulation de réservesidentiques
dans deux follicules successifsapparaît
donc commerelativement constant et
généralement supérieur
à l’intervalleséparant
deux ovulations. Nous ne d.evons pas oublier
cependant qu’un
certainpourcentage
de sérieséchappe
à cetterègle.
Dans ce dernier cas on peut penser quel’ovogenèse
estplus rapide
et l’intervalleséparant
la maturation de deux follicules
plus
court.Il eut été intéressant de comparer les follicules
Ci
des séries de deux oeufs aux folliculesCI
des séries de 3, 4et 5 oeufs.
Mais les chiffresreportés
au tableau V ne nous autorisaient pas à effectuer cette
étude ;
l’intensité deponte
ayant varié au cours del’expérience
nous aurions retrouvé les conclusions du tableau II.Signalons
enfin que de nombreux ovocytesCI
une fois leur croissance terminée semblent attendre surl’ovaire,
souvent durant 24heures,
la déhiscence du follicule sans que nouspuissions
affirmer dans tous les casqu’il
nes’agit
passimplement
d’uneoviposition
retardée.RÉSUMÉ
Nous avons
étudié, comparativement,
la durée de laphase
degrand
accroissement et la
quantité
de réserves vitellines dechaque
ovocyte chez lapoule domestique
en fonction de sonâge
et de laplace
du folli-cule dans la série. Cette étude nous a amené aux conslusions suivantes :
- L’abaissement de l’intensité de
ponte,
corrélative del’augmenta-
tion de
poids
des ovocytes au cours de lapremière
année deproduction,
est dû à une évolution
plus
lente du folliculegénéralement jointe
à unevitellogénèse
diminuée.- La durée d’évolution de la
phase
degrand
accroissement du pre- mier follicule de la série estsupérieure
à celle des autres follicules de cette série. La durée d’évolution des ovocytes suivants diminue au fur et à me- sure que l’on sedéplace
vers la fin de la série.- La
quantité
de réserves vitellines par ovule suit une évolutionanalogue
dans les séries de 2 oeufs. Mais dans les séries de 3, q. et5 oeufs
ces réserves croissent ou demeurent
égales
du jer au 2e ovule pour ensuite diminuer.- Ces résultats mettent en évidence une corrélation
poids
de vi-tellus - durée d’évolution.
SUMMARY
A
comparative study
has been made between thelength
of therapid growth phase
of each ovocyte of the domestic fowl and the vitelline reserves1 with therelationship
to the age of the animal and theposition
of the follicle in the clutch.The
following
conclusions may be drawn :- The
lowering
inintensity
oflaying during
the first year ofproduction correlating
with an increase inweight
of each of the ovocytes, is due to a slo-wer evolution of the follicle which is
generally
combined with a reduced vitel-logenesis.
- The
length
of evolution of therapid growth phase
of the first follicle of a clutch islonger
than that of thesubsequent
follicles. Evolution of the other ovocytes becomesprogressively
shorter as the end of the clutch ap-proaches.
- The decrease in amount of vitelline reserves per ovule in clutches of two eggs, occurs in a similar manner. But, in clutches of three for and five eggs, these reserves increase or remain the same from the first to the second ovule and then diminish.
- These results demonstrate a correlation between the
weight
of thevitellus and the
length
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