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Texte intégral

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ARTS VISUELS

CULTURES DU MONDE

Volume 1 : Habiter, manger, s’habiller, se parer, naître, grandir, mourir

Cycles 1, 2, 3 & Collège

Yves Le Gall Nicole Morin

&

CNDP-CRDP

La collection « Arts visuels & »

Recueillir des pratiques, susciter et proposer des activités transposables, tels sont les objectifs de la collection « Arts visuels & ». Cette collection a l’ambition d’accompagner, dans l’exploration des multiples opportunités pédagogiques qu’offrent les arts visuels, les enseignants en premier lieu, mais également les formateurs, les intervenants et les artistes concernés par les trois cycles de l’école primaire et le collège.

Une collection dirigée par

Nicole MORIN

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Démarche . . . 4

• Atelier 1 . . . 6

1 Habiter . . . 7

1 1.0 Matériaux, formes, couleurs . . . 8

• Ateliers 2, 3, 4 et 5 . . . 10

1.1 Aménagement et décors . . . 15

• Ateliers 6, 7 et 8 . . . 17

Regard sur l’œuvre de Yves Dussin . . . 20

2 Manger . . . 21

2 2.0 Lieux et ustensiles . . . 22

2 • Ateliers 9 et 10 . . . 24

2.1 Présentation des aliments. . . 26

• Ateliers 11 et 12 . . . 28

Regard sur l’œuvre de Jacqueline Dubost-Garin . . . 30

3 S’habiller, se parer . . . 31

3.0 Tissus, vêtements et accessoires . . . 32

• Ateliers 13, 14 et 15 . . . 35

3.1 Bijoux, coiffures et maquillages . . . 38

• Ateliers 16, 17 et 18 . . . 41

Regard sur l’œuvre de Yinka Shonibare . . . 46

4 Naître, grandir, mourir . . . 47

4.0 Naître . . . 48

• Ateliers 19, 20 et 21 . . . 49

4.1 Grandir . . . 52

• Ateliers 22, 23, 24, 25, 26 et 27 . . . 53

Regard sur l’œuvre de Nicole Morin . . . 59

4.2 Mourir . . . 60

• Atelier 28 . . . 61

Bibliographie . . . 62

Remerciements . . . 63

Index, crédits photographiques . . . 64

SOMMAIRE

Ville de Kunming (capitale de la région du Yunnan),

Chine, 2005. Photo Marie-Christine Uguen. Maison Folie de Wazemmes, Lille, 2004. Friche industrielle réhabilitée par l’architecte Lars Spuybroek (agence Nox / Rotterdam).

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Atelier 1 : Programmer un projet culturel . . . 6

Atelier 2 : Imaginer des maisons métissées . . . 10

Atelier 3 : Réinventer une maison traditionnelle . . . 12

Atelier 4 : Suspendre des cabanes . . . 13

Atelier 5 : Construire des maisons polyédriques . . . 14

Atelier 6 : Métisser des architectures . . . 17

Atelier 7 : Repérer des motifs universels . . . 18

Atelier 8 : Défendre des idées universelles . . . 19

Atelier 9 : Mettre en scène des images . . . 24

Atelier 10 : Décorer des plats, des assiettes, des verres . . . 25

Atelier 11 : Composer une nature morte . . . 28

Atelier 12 : Présenter des fruits et des légumes . . . 29

Atelier 13 : Transposer des motifs textiles . . . 35

Atelier 14 : Teindre des tissus . . . 36

Atelier 15 : S’imprégner pour dénoncer . . . 37

Atelier 16 : Peindre et sculpter des tresses . . . 41

Atelier 17 : Croiser des coiffes . . . 42

Atelier 18 : Fabriquer des bijoux . . . 44

Atelier 19 : Porter les bébés . . . 49

Atelier 20 : Comment t’appelles-tu ? . . . 50

Atelier 21 : Agencer du texte et des images . . . 51

Atelier 22 : Écrire et illustrer une berceuse . . . 53

Atelier 23 : Fabriquer sa poupée . . . 54

Atelier 24 : Fabriquer son véhicule . . . 55

Atelier 25 : Représenter son (ou ses) identité(s) culturelle(s) (1) . . . 56

Atelier 26 : Représenter son (ou ses) identité(s) culturelle(s) (2) . . . 57

Atelier 27 : Voyager avec le Petit Chaperon rouge . . . 58

Atelier 28 : Construire et présenter une documentation virtuelle . . . 61

LISTE DES ATELIERS

1. Extrait de Kayodé, une communauté amérindienne en Guyane, Éditions Terra Incognita.

Enfants jouant avec une console de jeux, Guyane, 2008.

Photo Patrice Olivier1. Etal de pitahyas (fruits du Dragon) et publicité d’une boisson gazeuse, Thaïlande, 2007. Photo Marie-Claire Chevrier.

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Avant toute chose, il convient d’être attentif aux défi nitions de termes2 aux sens variés, employés souvent sans en mesurer l’ethnocentrisme sous- jacent. Pour éviter les généralisations, il est indispensable d’en approcher la complexité et de les manier avec prudence.

Civilisation est souvent « associé à un jugement de valeur et qualifi e favo- rablement les sociétés à propos desquelles on l’emploie. Il suppose alors qu’il y ait, inversement, des peuples non civilisés ou sauvages »3, ce qui renvoie à l’ethnocentrisme, tendance à prendre les normes de son groupe social pour juger les autres groupes sociaux. « À côté de la civilisation […] degré élevé d’évolution, il y a les diverses civilisations qui possèdent ces caractères et en tirent une personnalité propre. »4 Néolithique, hellénique, féodale, chama- niste, industrielle, occidentale, de l’arc, du livre, de l’audio-visuel, des loisirs…,

« l’aire d’une civilisation dépend de la caractéristique que l’on choisit pour l’identifi er »5. Le mot culture a aussi plusieurs défi nitions. Celles des ministères de la C ulture diffèrent6 de celles qu’en donnent les sciences humaines. Pour l’Unesco : « La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l’en- semble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société, un groupe social ou un individu. Subordonnée à la nature, elle englobe, outre l’environnement, les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions, les croyances et les sciences. »7 Il y a actuellement en français deux acceptions : la culture individu elle ou culture générale, construction person- nelle de connaissances, la culture collective à laquelle on appartient, identité culturelle d’un peuple, valeurs reliées à une Histoire, un art insérés dans la collectivité. La culture est indissociable du patrimoine artistique.

La tradition désigne le souvenir d’un contenu culturel depuis un événe- ment fondateur ou un passé immémorial et le devoir de le transmettre en l’enrichissant.

Présentation d’un plat, Thaïlande.

Photo Cécilia Aguirre.

Démarche

2. Pour les termes émigré, immigré, acculturation, intégration, assimilation, identité sociale : voir Yves Le Gall, Nicole Morin, Arts visuels &…Cultures du monde, Éditions SCÉRÉN, volume 2, 2012.

3. Jean Cazeneuve, article « Civilisation », Encyclopaedia Universalis (version 9.0).

4. Id supra 2.

5. Id supra 2.

6. En 1952, Alfred Kroeber et Clyde Kluckhohn ont rédigé une liste de plus de 200 défi nitions diffé- rentes du mot culture.

7. Conférence mondiale sur les politiques culturelles, Mexico City, 26 juillet - 6 août 1982.

« En donnant des repères com- muns pour comprendre, la culture humaniste prépare chacun à la construction de sa propre culture et conditionne son ouverture au monde. »

Socle commun de connaissances et de compétences, BO n° 29, 20 juillet 2006, p. XI.

Yves Le Gall, Ville de Chefchaouen, Maroc, photographie.

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ARTS VISUELS & CULTURES DU MONDE - Volume 1 5 Cet héritage constitue le vecteur d’iden-

tité d’une communauté humaine. La tra- dition, principe universel, se présente sous différentes formes sel on les pays. La cou- tume est une tradition plus localisée. Le mot fol klore, plus encore l’adjectif folklorique et l’abréviation folklo ont aujourd’hui, en fran- çais, un sens péjoratif. Le folklore ne survit que par l’imitation des traditions anciennes.

Le multiculturalisme peut désigner la coexistence de diverses cultures (ethniques, religieuses...) au sein d’un même ensemble (pays, par exemple). Il peut aussi désigner des politiques volontaristes : antidiscrimina- toires, visant à assurer un statut social égal aux membres des diverses cu ltures ; iden- titaires, visant à favoriser l’expression des particularités des diverses cultures ; com-

munautaristes, permettant l’existence de statuts (légaux, administratifs...) spécifi ques aux membres de telle ou telle communauté. L’Unesco a pris parti pour une « société mondiale multiculturelle ». Dans sa déclaration de 2001, elle reconnaît, pour la première fois, la diversité culturelle comme « héritage commun de l’humanité » et considère sa sauvegarde comme un impératif éthique. Le principe est repris par l’Union européenne.

Cet ouvrage se propose d’aider les enseignants et animate urs de diverses structures d’accueil à faire prendre conscience aux nouvelles générations que nous avons tous une (ou des) culture(s) d’origine. Nous nous en sommes sou- vent éloignés, les uns parce que, pour des raisons économiques, familiales, politiques, ils ont été contraints à l’immigration, les autres, tout simplement parce que, bien que restés dans leur pays ou même leur région d’origine, la modernité et la mondialisation ont fait qu’ils ne vivent plus comme leurs grands-parents. Loin de développer les communautarismes, se reconnaître une (ou des) culture(s) d’origine, éventuellement reconstruite(s) à partir des métissages divers qui ont jalonné l’histoire familiale, permet de se construire sa propre identité, toujours plurielle et de reconnaître autrui dans ses spéci- fi cités.

Cérémonie Debah, Mayotte. Photo Nathalie Fayemendy.

Assemblage de tissus africains.

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de r aison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

Déclaration universelle des droits de l’homme, article 1.

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ATELIER 1 : PROGRAMMER UN PROJET CULTUREL

Le choix d’un axe culturel fédérateur favorise le travail en équipe tout en déve- loppant le volet culturel du projet d’école : identifi cation de ressources en lien avec le sujet (expositions, spectacles…), mutualisation de la documentation, répartition des activités pluridisciplinaires et transversales, sélection des domaines artistiques abordés en histoire des arts, détermination des réalisa- tions, planifi cation des actions et de la communication. Chaque classe contri- bue à son niveau au projet global. L’anticipation facilite la gestion du projet avec les conseillers pédagogiques, les services éducatifs, les institutions cultu- relles, les collectivités territoriales. Elle permet l’organisation d’un partenariat indispensable.

Une étude thématique centrée sur l’Iran a donné une cohérence à des activi- tés de géographie, d’histoire (la Perse), de français (écriture d’un conte) avec l’utilisation des TUIC (réalisation d’un album numérique, enregistrement des dialogues). Elle constitue un support aux pratiques plastiques (illustrations, décors), musicales (chants) et théâtrales (mise en scène du conte). Elle enrichit le parcours culturel des élèves en abordant les arts du langage (les contes), les arts du son (musique instrumentale), les arts du quotidien (les costumes), les arts du visuel (les enluminures). La découverte d’un Iran ni caricatural ni idéal reste une préoccupation constante.

Kurt Stier, région de Minab, sud Iran. Photographie argentique, tirage giclée pigments, 2002.

Illustration par les CE2 du conte écrit par les CM1 : Les aventures de Djahan.

Présentation des pages de l’album avant assemblage.

Les différentes classes ont participé au spectacle.

Projet « Iran », école de Ba zoches- sur-Hoëne, avec :

– l’exposition photo Iran, Vivre au lendemain du passé de Kurt Stier8 ; – les interventions de Hourieh Stier9, artiste iranienne pour illustrer le conte persan ;

– la mise à disposition d’une salle de spectacle10 pour présenter la mise en scène du conte ;

– la célébration du Norouz, le nouvel an iranien, le 21 mars, dans l’école.

8. Exposition programmée par l’Offi ce départemental de la culture de l’Orne ainsi qu’un conte persan mis en scène par le Théâtre de Saëdi, La légende de la tendresse de Samad Behrangui.

9. Cofi nancement ODC et commune.

10. Dans le cadre du festival Les arts d’écoles initié par l’inspection académique de l’Orne en partena- riat avec la communauté de communes de Mortagne-au-Perche.

Cette fête traditionnelle du Norouz intégrée dans le conte devient une réalité sous la conduite d’Hourieh.

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HABITER

Construction contemporaine d’après des formes et techniques traditionnelles,

centre d’éco-tourisme et de création artistique Tafory, Khorira, Guinée.

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1 2

titre

Partout dans le monde, l’habitation est destinée à protéger des intem- péries et faire que la famille se sente en sécurité. Elle peut prendre toutes sortes de formes selon le relief, le climat, l’environnement, rural ou urbain, maritime, fl uvial, désertique : maison, appartement, château, caravane, grotte, cabane, tente, bateau, ranch, case, pavillon, immeuble, mobile home, igloo, tipi… Elle peut être en ciment, en béton, en bois, en verre, en glace, en terre, crue ou cuite, en roseau, en textile… Parfois, construite avec les matériaux locaux, elle s’intègre parfaitement dans le paysage au point de disparaître de la vue. Dans la plupart des pays du monde, on commence à s’intéresser aux modes de construction traditionnels, plus écologiques que les grands immeubles en béton, avec un souci d’améliorations techniques qui les adaptera à la modernité. Par exemple, en Afrique tropicale, la brique crue peut être stabilisée avec un peu de ciment. La température reste bien régulée et les briques plus solides ne s’écroulent pas pendant la longue sai- son des pluies. Au Québec, certaines maisons contemporaines reprennent l’architecture traditionnelle des premiers arrivants européens : agencement de troncs d’arbres jointés pour les murs, cheminés en pierre, toit en métal.

Construction entièrement réalisée avec le tronc, les tiges et le feuillage d’une plante endémique de l’île : le Ravinala ou arbre du voyageur, Madagascar. Photo Patrice Olivier11. Yourte près du lac de Song Kul,

Kirghizistan. Porte en feutre avec motifs appliqués et cousus. On retrouve ces motifs à l’intérieur sur les tapis. Photo Claire Le Gall.

Habitations sur des îles flottantes des indiens Uros, lac Titicaca, Pérou. Photo Cécilia Aguirre.

Village (ksar) dans une vallée-oasis au sud du Maroc.

1 Matériaux, formes,

couleurs

0

« L’histoire des arts instaure des situations pédagogiques nouvelles, favorisant les liens entre la connais- sance et la s ensibilité ainsi que le dialogue entre les disciplines. » Organisation de l’enseignement de l’his- toire des arts, École Collège Lycée, BO n° 32, 28 août 2008, p. 1.

11. Extrait de Niaravana-Caroline, un village à Madagascar, Éditions Terra Incognita (www.ass-terra-incognita.org).

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ARTS VISUELS & CULTURES DU MONDE - Volume 1

Si, en Asie centrale, les Mongols vivent encore souvent sous la yourte, tente ronde et spacieuse, en peaux et en feutre avec une solide armature en bois, certains l’ont quittée pour rejoindre les immeubles des grandes cités, d’autres l’installent dans la cour de leur maison de bois tandis qu’en Europe, la mode aidant, on peut en acheter une et l’installer dans son jardin. Les habi- tations sur pilotis sont apparues très tôt, dès la préhistoire, et sont encore uti- lisées de nos jours. Dans les pays qui ont compris l’importance de préserver leur patrimoine architectural urbain, des constructions anciennes sont très recherchées et restaurées, telles les maisons en bois avec accès à la mer sur les bords du détroit du Bosphore.

« J’habite au 60e étage. » Personne dans le monde n’aurait pu affi rmer cela il y a seulement un siècle. Les gratte-ciel sont apparus aux États-Unis dans les années 1880 mais étaient réservés aux bureaux de quelques grandes sociétés confi rmant ainsi leur puissance. Maintenant, on en trouve presque dans tous les pays, quel que soit l’environnement. Dans le désert de Dubaï, la plus haute tour atteint 160 étages tandis que dans le désert de Namibie les Himbas vivent dans des cases d’environ 1,50 mètre, en feuilles de palmier et excréments de vache, qu’au Caire des milliers de personnes s’entassent au milieu des tombes de la Cité des morts et que dans toutes les plus grandes métropoles des SDF tentent de trouver une place dans un squat ou dressent une cabane de planches, tôles et bâches de plastique récupérées quelque part au fond d’un parc ou sous un pont.

Maison sur pilotis en zone rurale avec un habillage bois et

végétaux, Cambodge. Photo Marie-Christine Uguen. Yali, maison aisée du XIXe siècle, Istanbul, Turquie.

Ville contemporaine, Osaka, Japon.

Photo Cécilia Aguirre.

Maison contemporaine d’architecture traditionnelle, région de Rimouski, Québec, Canada.

Case traditionnelle avec toiture contemporaine en tôle, plus résistante à la saison des pluies, Khorira, Guinée.

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ATELIER 2 : IMAGINER DES MAISONS MÉTISSÉES ATELIER 2 : IMAGINER DES MAISONS MÉTISSÉES

Les ateliers de cet ouvrage nécessitent un apport culturel important, varié.

Dans les références citées, nous avons toujours privilégié l’aspect contempo- rain des cultures abordées. Nous souhaitons que les enseignants dépassent la simple approche documentaire, intègrent ces cultures du monde dans des projets fédérateurs et permettent aux élèves de s’identifi er culturellement par rapport à ces diversités. Comme dans la plupart des ateliers, ce travail de mai- sons métissées s’inscrit dans une interdisciplinarité avec :

– la géographie : repérage des pays sur le globe et/ou le planisphère, recherche de documentation… ;

– l’histoire des arts : recherche de références artistiques dans les domaines concernés (arts de l’espace, arts du visuel…) ;

– la citoyenneté : discussions sur les notions de culture, d’identité culturelle, de tradition/modernité, de métissage12… ;

– la production d’écrit : inventer l’histoire du (ou des) personnage(s) visible(s) derrière les fenêtres, légende des réalisations sous forme de projet et de compte rendu d’activités avec les références culturelles utilisées et la démarche tech- nique mise en œuvre.

3 - mise en couleurs avec des crayons de couleur ;

4 - peinture à la gouache ;

Maisons métissées, CM1-CM2, école Nicolas-de-Condorcet, La Rochelle : affichage de références culturelles.

« La culture humaniste ouvre l’esprit des élèves à la diversité et à l’évolu- tion des civilisations, des sociétés, des territoires, des faits religieux et des arts. »

Programmes d’enseignement de l’école primaire, CE2, CM1 et CM2 BO n° 3, 19 juin 2008, p. 24.

12. Nicole Morin, L’Autre et Art, Éditions CRDP Poitou-Charentes, 2001, p. 274 : architectures métissées.

1 - dessin et notes pour le projet individuel ;

2 - agrandissement du dessin au crayon et au feutre ;

5 - réalisation finale.

Références utilisées : Chine, Maroc, Roumanie.

Projet de maison aux bandes multicolores :

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11 Projet de palais :

1 - agrandissement d’après une reproduction du Pavillon royal de Brighton, Angleterre (architecture du XIXe siècle d’inspiration moghole) ;

2 - collage, mise en couleurs et cerne au feutre ; 3 - suite de la mise en couleurs aux feutres ; 4 - réalisation finale. Références : maisons de Mauritanie, palais de Brighton.

ATELIER 2

ATELIER 2 (suite) (suite)

Les élèves visionnent un Cédérom de documentation. L’enseignant attire leur attention sur les différentes formes de toitures, les frises de décor (peinture, céramique, sculpture…), les formes des fenêtres, leurs décors, les couleurs des façades... L’idée retenue est de réaliser sur format A3 une façade de maison métissée avec possibilité de légers reliefs, de fenêtres qui s’ouvriraient sur une silhouette pas obligatoirement en correspondance culturelle avec la forme et le décor de la fenêtre. L’enseignante réalise rapidement un croquis au tableau : un toit chinois, une porte marocaine, des fenêtres du Yémen, une façade d’Arabie, un bandeau de Roumanie. Elle l’efface immédiatement. Les enfants commen- cent à élaborer leur projet personnel sous forme d’un croquis et de notations écrites. Un maximum de documents particulièrement porteurs plastiquement est affi ché dans la salle de manière à constituer un environnement incitatif et nourrissant. La mise en couleurs utilise l’encre, le crayon de couleur, les feutres, la gouache.

Autre réalisation finale. Références : Arabie, château fort européen.

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ATELIER 3 : RÉINVENTER UNE MAISON TRADITIONNELLE ATELIER 3 : RÉINVENTER UNE MAISON TRADITIONNELLE

L’atelier consiste à se réapproprier certaines formes architecturales très anciennes, fi xes ou nomades, comme la maison sur pilotis qui existe dans de nombreux pays pour des raisons fonctionnelles de protection, le tipi qui réap- paraît, porté par un nouveau dynamisme de cultures minoritaires, ou l’igloo.

L’activité est une occasion de travailler par groupes de deux ou trois élèves : identifi cation et choix de références précises, dessin du projet, annotations, défi nition des espaces et de leur fonction, recherche des matériaux, construc- tion en petit ou grand format, présentation du projet et de sa concrétisation aux autres groupes.

Dès sa conception ou après sa réalisation, le volume peut devenir le support d’une production d’écrit : imaginer qui pourrait vivre dans cette maison (avec la possibilité de choisir des personnages de récits connus), modifi er, prolonger un conte en y intégrant cet habitat (en choisissant un texte où l’architecture tient une place importante : Les Trois Petits Cochons, Le rat des villes et le rat des champs…).

Projet de maison sur pilotis adaptée à un climat chaud, stage Architecture :

1 - assemblage de la structure ; 2 - installation de cloisons en textile, d’ouvertures, d’un store pour la terrasse et d’échelles.

Projet d’abri inspiré du tipi, plaque de terre, branchages, tissu recouvert de barbotine, CE1-CE2, école de Bazoche-sur-Hoëne.

Habiter, une histoire de culture, projet par groupe de deux élèves, classe de 3e, collège Les-Trois-Rivières, Verdun-sur-le-Doubs.

Structure d’une maison sur pilotis en construction, Cambodge.

Photo Marie-Christine Uguen.

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ARTS VISUELS & CULTURES DU MONDE - Volume 1 Le village suspendu, CE2, école Jean-Le-Bail, Limoges : 1 - choix des matériaux ;

2 - positionnement des volumes sur les fils tendus ;

3 - recherche de l’équilibre, non sans tâtonnements ;

4 - éclairage du village et observations des ombres portées.

ATELIER 4

ATELIER 4 : : SUSPENDRE DES CABANES SUSPENDRE DES CABANES

Après la lecture d’un extrait de Graines de cabanes13 décrivant une incroyable habitation aérienne, sans avoir vu les illustrations, des élèves ont été sollicités pour créer leur « village suspendu » dans la galerie du Point Art14 de Limoges.

Une structure de fi ls tendus sert de support. Divers matériaux et outils sont mis à disposition : bois de cagettes, baguettes, carton, fi celle, scies, pinces, colle… Des volumes sont expérimentés, assemblés, accrochés progressivement dans l’espace. Des échelles, des passerelles sont fabriquées, installées pour relier les modules. L’intégration de la visite de l’exposition Constructions éphé- mères de Bruno Even15 favorise des échanges avec les élèves sur les créations de l’artiste et leurs propres réalisations. D’autres références sont présentées : les architectures traditionnelles sur pilotis, les huttes de Tadashi Kawamata. En fi n de projet, l’ensemble des constructions est éclairé uniquement par des spots.

Les élèves assis en dessous ont une vision théâtralisée de leur village par le jeu des ombres portées. C’est l’occasion d’échanger autour de ces drôles de mai- sons, de tisser de nouveaux liens entre productions plastiques et productions d’écrits.

Exposition Constructions éphémères de Bruno Even à la Galerie du Point Art de Limoges.

13. Album de littérature de jeunesse, Philippe Lechermeier, Éric Puybaret, Graines de cabanes, Éditions Gautier-Languereau, 2005.

14. Lieu d’expositions, de résidences d’artistes, d’ateliers pour enseignants et élèves soutenu par la ville de Limoges, l’Inspection académique de Haute-Vienne, la DRAC du Limousin. Voir le site http://

pointart87.free.fr

15. Site de l’artiste : http://bruno-even.com.

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ATELIER 5 : CONSTRUIRE DES MAISONS POLYÉDRIQUES ATELIER 5 : CONSTRUIRE DES MAISONS POLYÉDRIQUES

Les élèves de cycle 3 ayant déjà travaillé les structures polyédriques en mathé- matiques en ont construit avec des tubes de papier roulé. Il a été convenu de les transformer en maisons, en référence à la fois à l’architecture contemporaine et aux habitats traditionnels et archétypaux, en particulier le tipi. Chaque face des polyèdres est habillée de papier, de tissu ou de carton, en majorité avec du dessin et de la peinture. Les démarches sont diverses : agrandir un élément de décor, reproduire un appareillage de pierres ou de poutres, restituer des effets de matières et de couleurs de manière à évoquer une façade de maison si possible identifi able culturellement (indienne, marocaine, alsacienne…). La liste des références a été limitée de manière à ce que, si possible, selon la façon dont les polyèdres sont posés, l’ensemble évoque un village lui-même identi- fi able culturellement. On aurait pu envisager de construire des bâtiments col- lectifs, également agencés dans le même esprit. Par exemple, le lieu de culte aurait été délibérément et visiblement œcuménique.

David Georges Emmerich, Agglomération sous coupole stéréométrique, avant 1969.

Maisons polyédriques, CM1-CM2, école René-Descartes, La Rochelle : 1 - assemblage de la structure ;

2 - recherche plastique à partir de colombages photographiés dans la ville ; 3 - graphismes prolongeant une photographie ;

4 - inventaire de couleurs et matériaux présents dans les architectures référencées ;

5 - assemblage des volumes pour constituer le village.

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15

ARTS VISUELS & CULTURES DU MONDE - Volume 1

1

Aménagement et décors

1

Dans les maisons traditionnelles, il arrive que les motifs des décors de l’ha- bitation et ceux des vêtements soient en écho. Dans le plastron de la robe comme dans le décor autour de la porte l’ornement en escalier se déploie par emboîtements successifs soulignant les ouvertures qui doivent être pro- tégées des infl uences maléfi ques. Chez les Ndébélés d’Afrique du Sud, des peintures murales extérieures et intérieures sont exécutées par les femmes pour accueillir les garçons à leur retour de l’initiation. Un style ndébélé s’est affi rmé : aplats cernés, stylisation géométrique, insertion de fi gures : signes d’animaux (poulets, chats, lions…), de la vie moderne (antennes de télévi- sion, lames de rasoir, avions, ampoules électriques…). Les couleurs, autrefois naturelles, donc limitées, sont maintenant industrielles, directement sorties du pot. Un encadrement de blanc et de noir termine l’ensemble. Au travers du travail de quelques artistes qui, sur commande, peignent des bâtiments publics et des lieux de culte, la peinture ndébélé devient une expression identitaire. Uniquement sur le plan formel et non au niveau du sens, on pourrait la rapprocher de l’abstraction à travers le constructivisme, le mini- malisme. Depuis sa découverte, lors de l’exposition Les Magiciens de la Terre, en 1989, Esther Malangu parcourt le monde. Elle a travaillé en partenariat avec Sol Lewitt. Elle

interprète sur toile les motifs familiers de la peinture murale, les adapte à d’autres sup- ports (voiture, objets de design produits en Europe).

Intérieur muséographié, Musée Asta, Sibiu, Roumanie. Photo Michel Morin.

Motifs contre les puissances maléfiques, Yémen :

1 - autour d’une entrée de maison ; 2 - autour du col d’une robe de femme. Photo Thierry Mauger16.

Motifs peints sur une façade, Ciocanesti, Roumanie. Photo Michel Morin.

16. Voir l’ouvrage de Thierry Mauger, Arabie, jardin des peintres. Architecture et art mural du ‘Asîr, Éditions Adam Biro, 2002.

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C’est peut-être à travers elle que se pose le plus la question de la récupéra- tion ou de l’exhibition de pratiques cultuelles archaïques. Toutes les femmes ndébélé pratiquent cette peinture mais une a émergé, parce qu’il était plus facile pour les promoteurs de focaliser sur une seule. Posé au sol ou sur une table, accroché en tenture, le tapis, en laine, en poils de chèvre, en crins de cheval, en soie… est un élément primordial du décor dans presque toutes les cultures. Chacune de ses images est le symbole d’un vœu, d’une joie, d’une prière… Si on souhaite la pluie, on tisse un nuage ; si on attend des nouvelles, on brode un oiseau à quatre ailes et deux têtes… La jeune fi ancée exprime son bonheur par des fl eurs stylisées. Les couleurs, les motifs permettent théoriquement d’en reconnaître l’origine mais sur les pièces très anciennes certains ne peuvent être décodés. De plus, objets d’échange, les tapis ont voyagé au long de l’histoire, se sont trouvés en interaction avec ceux des régions traversées. Actuellement, ces motifs se diversifi ent avec la moder- nité : avions, télévisions… se mêlent aux oiseaux et aux fl eurs. Dans la cha- leur humide d’Amazonie ou d’Asie, le hamac est très utilisé car c’est un des modes de couchage parmi les plus économiques. Il permet de n’avoir jamais trop chaud. Home cinéma, systèmes de sécurité, simple télévision sur batte- rie… on trouve des écrans dans presque toutes les habitations. La mode eth- nique aidant, l’afro chic envahit actuellement les habitations occidentales, des meubles de style asiatique, africain sont fabriqués spécialement pour le marché européen.

Motifs sculptés sur un portail, région des Maramures, Roumanie.

Photo Michel Morin.

Façade peinte de la maison principale d’Esther Malangu (ethnie Ndébélé), Mahboko, Afrique du Sud. Photo Nicole Morin.

Intérieur de la maison sur pilotis avec téléviseur sur batterie, Cambodge.

Photo Marie- Christine Uguen.

Tapis Sumak tissé et brodé de soie, couleurs végétales, est de l’Anatolie, Turquie.

Les motifs sont identiques sur la porte à l’extérieur, sur le tapis, la cloison et le bas du toit.

Photo Claire Le Gall.

Intérieur de yourte près du lac Song Kul, Kirghizistan.

(19)

17

ARTS VISUELS & CULTURES DU MONDE - Volume 1

ATELIER 6

ATELIER 6 : MÉTISSER DES ARCHITECTURES : MÉTISSER DES ARCHITECTURES

À partir d’une caisse en carton d’environ 30 x 40 x 40 cm et de divers collages, les élèves de cycle 3 ont réalisé des maisons en lien avec une large documen- tation. Le travail s’est fait par groupes de deux à quatre élèves. L’idée proposée était que dans ces maisons vivent des familles qui ont beaucoup voyagé et veu- lent se construire une maison qui évoque leurs nombreux voyages à l’étranger et/ou des familles originaires de divers pays qui veulent avoir des souvenirs de leur pays d’origine tout en les confrontant à ceux des autres. À la demande du collectif associatif qu’elles ont constitué, le maire a mis un terrain à leur disposition pour construire ces maisons sans avoir à se plier aux règles géné- rales d’urbanisme de la commune. Les toitures peuvent être un mélange de tuiles, de tôles, de paille… Les façades peuvent juxtaposer du bois, du béton, du métal, des peintures murales, des mosaïques… Il ne reste plus qu’à fabriquer les maquettes des maisons et à les organiser en village..

5 - « Pour réaliser ce palais, nous nous sommes inspirés des églises orthodoxes russes pour les coupoles.

Pour les portes, nous avons utilisé des formes et des décors orientaux. » ;

1 - affichage de références variées : reproductions, dessins, inventaire de matériaux, ouvrages ;

2 - dessin de façade et positionnement d’un décor en mosaïque ;

3 - assemblage des volumes architecturaux (carton et adhésif) ;

4 - habillage des volumes : tissus, autres formes en carton peint avec différentes références ;

6 - regroupement des maisons pour un projet de village.

Maisons métissées, CE2-CM1, école René-Descartes, La Rochelle :

(20)

Classe de 4e, collège de Saint- Porchaire :

1 - découpage et positionnement de motifs en plastique adhésif sur support transparent ;

2 - découpage et collage de motifs peints ;

3 - mise en exposition.

1 - impression à la gouache avec outils divers ; 2 - tissus de référence et

réalisation finale.

ATELIER 7 : REPÉRER DES MOTIFS UNIVERSELS ATELIER 7 : REPÉRER DES MOTIFS UNIVERSELS

À la base de ce travail, une rencontre des élèves d’une classe de 4e avec l’ethno- logue Thierry Mauger qui présente des photos d’Arabie17. Ce décor des murs extérieurs des maisons, pratique traditionnellement assurée par les femmes, est actuellement en voie de disparition. Les élèves repèrent que la base de ces motifs est faite de fi gures géométriques simples. Ceux-ci sont recherchés dans d’autres cultures (peinture murale Ndébélé, façades des maisons-tours yéménites, décors des maisons soninké en Mauritanie…), ce qui amène à repérer qu’ils ont une dimension quasi universelle. À partir d’un répertoire de tous ces motifs, les élèves décident de construire un travail col- lectif mené avec la classe entière, ce qui suppose rigueur des tracés, organisa- tion, dialogues, acceptation de l’Autre, complicité…

Des motifs peuvent également être recherchés sur d’autres supports : des poteries, des mosaïques, des tapis, des tissus et être interprétés graphique- ment.

17. Voir l’ouvrage de Thierry Mauger, Arabie, jardin des peintres. Architecture et art mural du ‘Asîr, Éditions Adam Biro, 2002.

Lampe à huile, poterie modelée, Algérie, Kabylie.

Robe palestinienne (détail de motifs).

École maternelle de Saint-Secondin :

(21)

19

ARTS VISUELS & CULTURES DU MONDE - Volume 1 Oswaldo Guayasamin, El incario y la conquista española, 1948, collection « Casa de la cultura

ecuatoriana », 6 ¥ 9 m (en trois modules).

ATELIER 8

ATELIER 8 : : DÉFENDRE DES IDÉES UNIVERSELLES DÉFENDRE DES IDÉES UNIVERSELLES

Un projet de vaste peinture murale peut être l’occasion d’une recherche entre universalité et culture locale. Au lycée français18 de Quito, qui accueille des élèves français, équatoriens et de divers pays, une peinture murale a regroupé des extraits de la Déclaration universelle des droits de l’homme, sélection- nés par les élèves, et des éléments fi guratifs extraits de l’œuvre du peintre Guayasamin, artiste équatorien à dimension mondiale.

Peintre, sculpteur et muraliste, Oswaldo Guayasamin (1919 - 1999) est né à Quito d’un père amérindien et d’une mère métisse. Son art s’est nourri de ses racines profondes, saisissant avec force l’oppression, le racisme, la pauvreté, l’exploitation, la dictature et les inégalités qui frappent l’Amérique du Sud.

On retrouve certaines de ses peintures murales à Quito (le palais du gouver- nement, l’université centrale, le Conseil de la province), à Madrid (l’aéroport Barajas), à Paris (le siège de l’Unesco), à Sào Paolo (le parlement latino-améri- cain). Sa mort laissa inachevée la chapelle de l’Homme qu’il avait fait construire sur les hauteurs de Quito et qu’il décorait de peintures sur trois étages, dans la tradition engagée des muralistes mexicains. L’ensemble terminé devait racon- ter l’histoire de l’homme américain depuis l’époque précolombienne, en pas- sant par la conquête de l’Ouest et la colonisation.

2 - vue d’ensemble.

18. Le lycée comprend une école élémentaire, un collège et un lycée.

Peinture murale, lycée français de Quito, Équateur :

1 - détail ;

(22)

egard sur l’œuvre de

Yves DUSSIN

U

n terrain face à la mer, l’envie de construire un abri, le désir de respecter l’environnement maritime, la volonté de valoriser les bateaux en bois conjugués à des recherches19 menées au cours de voyages en Écosse, aux Orcades, aux Shetland, en Irlande, en France conduisent Yves Dussin à créer une habitation sous une coque de bateau placée

« quille en l’air ». À l’image de marins du nord de l’Europe, de familles de pêcheurs dans le Pas-de-Calais, de goémoniers du Finistère, il retourne une ancienne coque en bois, la surélève, découpe porte et fenêtres. Son canot retourné relie pratiques ancestrales (déjà connues des Vikings pendant l’hivernage), réappropriations architecturales actuelles (pour des formes de toits) et art de vivre. « Un sauvetage et du rêve… »20 Tout en préservant un objet du patrimoine d’une destruction programmée institutionnelle-

ment, cet habitat temporaire conjugue le passé et le présent pour un futur à (re) créer.

R

19. Yves et Solange Dussin, Voyage au pays des quilles en l’air, Éditions L’Ancre de Chine, 2010.

20. Kim Savina, revue Le Chasse-Marée.

Liberté, pigments sur papier artisanal, 2008.

(23)

62 ARTS VISUELS & CULTURES DU MONDE - Volume 1

Bibliographie

Généralités

Fabrice Delsahut, Peuples premiers, Aux sources de l’autre, Timée-éditions, 2007.

L’étrange étranger. D’un regard l’autre, exposition manifeste du quai Branly, Télérama hors série, septembre 2006.

Amin Maalouf, Les identités meurtrières, Le Livre de Poche, 2001.

Azouz Begag, L’intégration, Le Cavalier Bleu, 2003.

Planète Métisse : to mix or not to mix ?, musée du Quai Branly, 2009.

Africa Remix, l’art contemporain d’un continent, Centre Pompidou, 2005.

Kréyol Factory, des artistes interrogent les identités créoles, Gallimard, 2009.

Ministère de l’Éducation nationale, Un voyage autour de la Méditerranée, juin 2009.

Les arts premiers, Atelier des images et des sons, n° 64, mai 2009.

Enfants du monde, Atelier des images et des sons, n° 68, janvier 2010.

Patrice Olivier, Collection Enfants du monde, Terra Incognita (site : www.ass-terra-incognita.org).

Yokona, enfant Yu’pa, PEMF, coll. Côté face-côté pile (un documentaire côté face, une légende côté pile), 2003.

Rachid Madani, Thierry Chapeau, Le turban du Sultan, Théâtre d’images n° 2, Ribambelle GS, Hatier, 2007.

Vincent Wagner, L’enfant fl eur, Théâtre d’images n° 6, Ribambelle GS, Hatier, 2007.

Yves Bichet, Peau noire peau blanche, Gallimard Jeunesse, 2000.

Dr Catherine Dolto, Des amis de toutes les couleurs, Gallimard Jeunesse, 2009.

Brigitte Minne, Rouge jaune noire blanche, Pastel, École des Loisirs, 2002.

Jérôme Ruillier, Homme de couleur !, Bilboquet, 2007.

Chanter contre le racisme, Album Dada, Mango Jeunesse, 2002 (livre avec Cédérom).

Moi, raciste ! ?, BD, Offi ce des publications offi cielles des Communautés européennes, Luxembourg, 1998.

Jacques Venuleth, Les pierres du silence, Hachette Jeunesse, 2003 (une identité palestinienne en Israël).

Deborah Ellis, Parvana, une enfance en Afghanistan, Hachette Jeunesse, 2007.

Revue Dada : n° 19, Tunisie, avril 1995 ; n° 47, La tolérance, mai 1998 ; n° 50, La civilisation chinoise, octobre 1998 ; n° 66, Afrique arts premiers, septembre 2000 ; n° 75, Métissages, juin 2001 ; n° 88, Océanie arts premiers, décembre 2002 ; n° 99, Chine éternelle, mars 2004 ; n° 103, Paix contre guerre, septembre 2004 ; n° 120, Les arts premiers, juin 2006 ; n° 124, Total Japan !, décembre 2006 ; n° 137, Made in China !, avril 2008 ; n° 155, Made in Russia, avril 2010.

Habiter

Mireille Sicard, Comprendre l’architecture, CRDP Grenoble, 2001 (ouvrage avec Cédérom).

Véronique Antoine-Andersen, Promenade en architecture, Acte Sud Junior, 2006.

Clémentine Sourdais, Mes maisons du monde, Le Sorbier, 2009.

Stéphanie Ledu, Les maisons du monde, coll. Mes p’tits docs, Milan Jeunesse, 2006.

Caroline Laffon, Frédéric Malenfer, Maisons d’ailleurs racontées aux enfants d’ici, La Martinière Jeunesse, 2009.

Philippe Lechermeier, Éric Puybaret, Graines de cabanes, Gautier-Languereau, 2005.

Revue Dada : n° 67, La cité idéale, septembre 2000 ; n° 127, L’architecture, avril 2007.

Manger

Pierre Courbet, Philippe Morlot, Jean-Paul Rossignol, À table ! 15 pays, 16 familles, leur alimentation, photographies de Peter Menzel, Dossier pédagogique Cycle 3, CRDP Lorraine, 2011 (ouvrage avec Cédérom).

Sophie Curtil, Mia, les cuillers-sculptures (avec un conte d’Évelyne Gbeblewo), Coll. Kitadi, Musée Dapper, 1992.

Revue Dada : n° 28, Saveurs, délices et art, avril 1996 ; n° 84, L’éloge du pain, juin 2002 ; n° 105, La gourmandise, novembre 2004.

S’habiller, se parer

Catherine Legrand, Textiles et vêtements du monde. Carnet de voyage d’une styliste, Aubanel, 2008.

Anne Grosfi lley, L’Afrique des textiles, Edisud, 2005.

Sophie Curtil, N’tchak un pagne de fête au pays des Kuba, Collection Kitadi, Musée Dapper, 1999.

Bell Hooks, Chris Raschka, Frisettes en fête, Points de Suspensions, 2001.

Revue Dada : n° 18, Art et vêtements, mars 1995 ; n° 104, La route de la soie, octobre 2004 ; n° 118, Le fi l de l’art, mode et textile, avril 2006.

(24)

Naître, grandir, mourir

Unicef, Tous les enfants du monde ont les mêmes droits, Gallimard Jeunesse, 2003.

Philippe Godard, Claire Dupoizat, Tous les enfants du monde, Comment vivent-ils, La Martinière Jeunesse, 2008.

Sophie Lamoureux, Le livre des jeux, Actes Sud Junior, 2007.

Fabienne Morel, Gilles Bizouerne, Les histoires de Blanche-Neige racontées dans le monde, illustrations de Charlotte Gastaut, Syros, coll. Le tour du monde d’un conte, 2009.

Patrick Baudry, La place des morts. Enjeux et rites, Nouvelles études anthropologiques, L’Harmattan, 2008.

Lionel François, Fabuleux cercueils du Ghana et d’Angleterre, Musée comtois, Citadelle de Besançon, 2010.

Revue Dada n° 25, Art et jouets, décembre 1995.

Jeux et jouets, Atelier des images et des sons, n° 62, novembre 2008.

Remerciements

Nous tenons à remercier les enseignants qui ont participé aux différents projets présentés dans cet ouvrage ainsi que leurs directeurs et chefs d’établissement. En Charente-Maritime (17) : Sophie Bardon, Sophie Le Moal (EP, Descartes, La Rochelle), Marie Cailly, Carol Harjani (EP, Condorcet, La Rochelle), Philippe Tallois, Marie-Raphaëlle Vallet (EP, Laleu), Jacqueline Dubost-Garin (collège de Saint-Porchaire). Dans la Vienne (86) : Émilie Barbier (EM, Saint-Secondin). Dans l’Orne (61) : Véronique Alexandre, Muriel Herault, Muriel Jousse, Jocya Legendre, Sophie Leroy, Mickaël Louis, Agnès Pasquier, David Renaud (EP, Bazoches-sur-Hoëne), Isabelle Robert (EPA, Jules-Ferry, Alençon), Isabelle Vacher (EM, Charles-Perrault, Vimoutiers), Émilie Chappe, Caroline Poulain (EM, Les Aspres), Anne-Marie Derrien (EM, Vrigny), Brigitte Menereul (EP, Jacques-Prévert, Argentan) ainsi que les professeurs des écoles des différents stages de formation continue Architecture, Design, Art et Nature, Arts visuels et TUIC. En Saône-et-Loire (71) : Jeannette Mahuet (collège Les-Trois-Rivières, Verdun-sur-le-Doubs). En Haute-Vienne (87) : Josiane Geay-Brun (EP, Jean-Le-Bail, Limoges). À Mayotte (976) : Philippe Morin (EP, Majicavo-Lamir, Koungou). En Guinée : tous les enseignants de l’école primaire de Khorira. En Afrique du Sud : Sylvie Lamenss (lycée français de Johannesburg). En Équateur : le lycée français de Quito.

Pour leur aide, nous tenons à remercier : Éléna Mahé, CPD arts visuels en Charente-Maritime, Laurence Maurand, CPD arts visuels en Haute-Vienne, Claire Barrault et Guillaume Hervé, CPD TICE dans l’Orne, Ibrahima Sory Bangoura, direction préfectorale de l’Éducation à Dubréka, Guinée.

Que soient remerciés les artistes pour l’autorisation gracieuse de reproduire leurs œuvres : Yves Dussin, Jacqueline Dubost-Garin, Bruno Even, Nabisco, Kurt Stier, Sylvie Tubiana, ainsi que ceux qui sont intervenus dans différents projets : Nadine Altmayer, Bruno Even, Halima Hamdane, Isabelle Petit, Quitterie Simon, Hourieh Stier.

Tous nos remerciements également aux photographes qui nous ont généreusement autorisés à reproduire leurs œuvres : Cécilia Aguirre, Pierrick Bigot, Annie Borsotti, Marie-Claire Chevrier, Nathalie Fayemendy, Joëlle Guerineau, Gilles Juhel, Claire Le Gall, Michel Morin, Patrice Olivier, Anne-Marie Sato, Marie-Christine Uguen.

Nos remerciements pour leurs précieuses contributions à Annie Borsotti, Loïc Danguy, Renée Darmon, Solange et Yves Dussin, Marie Le Ber, Anicke Le Gall, Christiane M. (membre de l’ensemble folklorique Le Point d’Alençon), Michèle Mazalto, Marie Mitjana, Layli Morin, Christiane et Jean-Luc Serre, Hourieh Stier, Marie-Christine Uguen.

Que soient aussi remerciés les responsables des structures et associations culturelles ainsi que leurs équipes : Younès Ajarrai et le Festival des cultures du Maghreb d’Hérouville-Saint-Clair (14), Martine Gasnier et l’Offi ce départemental de la culture de l’Orne (61), Léopold Monceaux et le Centre départemental de documentation pédagogique de l’Orne (61), Patrice Olivier et l’association Terra Incognita, Essay (61), Michel Gandon et le Festival des folklores du monde d’Alençon (61), le groupement des artisans de Kindia en Guinée, l’association franco-gui- néenne Mé-Fatou (voir l’onglet Tafory dans le site : www.nicole-morin.fr).

Tous nos remerciements chaleureux à Virginie Hérard pour la construction de cet ouvrage.

(25)

64 ARTS VISUELS & CULTURES DU MONDE - Volume 1

Crédits photos

Tout a été mis en œuvre pour identifi er les détenteurs des droits ; nous nous excusons par avance pour toute erreur ou omission. Nous procéderons aux rectifi cations nécessaires qui nous auront été signalées, dans une éventuelle réédition.

Copyright – 14 : © Collection FRAC Centre, Orléans – Photographe : François Lauginie. 15 : © Thierry Mauger. 19 : © Herederos Guayasamin. 23 : © Adagp, Paris 2012 / Photo : © Moderna Museet / Stockholm.

27 : © RMN (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski. 28 : © The George and Helen Segal Foundation / Adagp, Paris 2012. 39 : © RMN (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski. 42 : © Collection Antoine de Galbert, Paris – Photo Étienne Pottier. 46 : © Musée du quai Branly, photo Patrick Gries. 47 : © 2012, Museum of Fine Arts, Boston. 48 : © Adagp, Paris 2012. 60 : © RMN/Thierry Ollivier. 61: © Google Earth.

Ce livre a été édité par le CRDP de Poitou-Charentes, 6 rue Sainte-Catherine 86034 Poitiers Cedex en août 2012.

Conception graphique : R. Hadid, Paris. Mise en page : IGS-CP, Angoulême.

Imprimé chez Jouve, Mayenne. Achevé d’imprimer en août 2012.

Dépôt légal : août 2012. ISBN : 978-2-8142-0291-7. ISSN : 1769-2008.

Index

Les temps modernes

Bijoux, Iran, p. 40

Gravure, S. CHAMBERS, p. 39

Le

XIXe

siècle

Architecture en bois (Yali), Turquie, p. 9

Broderies du pays bigouden, France, p. 34

Coiffes normandes, France, p. 42 Peinture, Paul CEZANNE, p. 28 Peintures, Paul GAUGUIN, p. 27, 39, 47

Le

XXe

siècle

Architecture, David Georges EMMERICH, p. 14

Assiette, Roumanie, p. 27 Bas-relief, bois, Roumanie, p. 16 Bijou, Inde, p. 40

Bijou Touareg, Sahara, p. 44 Bijoux NÐDébélé, Afrique du Sud, p. 40

Bol et cuillère, Chine, p. 27 Boucles d’oreille peules, Afrique

de l’Ouest, p. 39 Cercueil, Kane KWEI, p. 60 Coiffe d’initiation, Namibie, p. 42 Collier, Côte dÐIvoire, p. 40

Collier, Grand Nord, Russie, p. 40 Collier (torque), Chine, p. 40 Couverts, Guy DEGRENNE, France, p. 27

Cuillère cérémonielle, Côte dÐIvoire ou Libéria, p. 27, 39

Gilet, Roumanie, p. 34 Jouets, Guinée, p. 55

Lampe à huile, Algérie, p. 18 Pantalon tissé et brodé, Iran, p. 34 Peinture, Gudmundur ERRO, p. 23 Peinture, Oswaldo GUAYASAMIN, p. 19

Peinture murale, Yémen, p. 15 Personnages-squelettes, Mexique, p. 60

Poupée, Équateur, p. 54 Poupées, Guinée, p. 54 Robe, Palestine, p. 18 Robe, Yémen, p. 15

Sculpture, Georges SEGAL, p. 28 Stèle, Roumanie, p. 60

Tapis, Turquie, p. 16

Tissu appliqué Kuba, Zaïre, p. 34 Tissu appliqué Kuna, Panama, p. 34 Tissu bogolan, Mali, p. 33

Période contemporaine

Architecture, Yves DUSSIN, p. 20 Architecture, Lars SPUYBROEK, p. 2 Architecture, Madagascar, p. 8 Architecture, Québec, Canada, p. 9 Architecture, Roumanie, p. 15 Architectures, Chine, p. 2

Bijoux (création), Hourieh STIER, p. 40

Cases, Guinée, p. 7, 9

Compotier, faïence, Quimper, France, p. 25

Design plats cuisinés, p. 4, 21, 26, 29

Dessin, NABISCO, p. 41

Installation, Jacqueline DUBOST- GARIN, p. 30

Installation, Bruno EVEN, p. 13 Installation, Tadashi KAWAMATA, p. 13

Installation, Nicole MORIN, p. 59 Installation, Yinka SHONIBARE, p. 46

Installation, Sylvie TUBIANA, p. 50 Maison sur pilotis, Cambodge,

p. 9, 12

Peinture, Miquel BARCELO, p. 48 Peinture, Sol LEWITT, p. 15 Peinture, NABISCO p. 41 Peinture murale, Esther

MALANGU, p. 16

Photographie, Yves LE GALL, p. 4 Photographie, J. D.’Okhai

OJEIKERE, p. 39, 41 Photographie, Sebastiao

SALGADO, p. 37

Photographie, Kurt STIER, p. 6 Verres décorés, Maroc, p. 25 Vêtements de femmes, Guinée, p. 32

Vêtements de femmes, Tibet, p. 31 Yourte, Kirghizistan, p. 8, 16

(26)

Recueillir, proposer et susciter des activités artistiques

ARTS VISUELS

CULTURES DU MONDE

Volume 1

Yves LE GALL

Nicole MORIN

Cycles 1, 2, 3 & Collège

&

CRDP de Poitou-Charentes, 2012 ISSN : 1769-2008

ISBN : 978-2-8142-0291-7 Code : 860 BAV 13

16

« Je ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées, mais qu’y circule librement la brise que m’apportent les cultures du monde. »

Mahatma Ghandhi

Arts visuels & cultures du monde articule des références artistiques de différentes cultures

avec des pratiques plastiques à l’école et au collège. L’aspect contemporain des cultures abordées est privilégié sans être exclusif. Les projets mis en œuvre contribuent au développement de la culture humaniste, enrichissent le parcours culturel des élèves. Ils peuvent être interdisciplinaires et fédérateurs, favoriser les échanges sur l’identité culturelle, la tradition et la modernité, le métissage : ils offrent une ouverture sur le monde.

Ce premier volume aborde les axes de l’habiter, manger, s’habiller, se parer, naître, grandir, mourir.

Un second volume traite cinq entrées différentes et complémentaires : communiquer, le sacré, se déplacer, l’environnement, la fl ore, la faune et enfi n vivre ensemble.

Yves Le Gall est déjà l’auteur des ouvrages Arts Visuels & Paysages et Arts Visuels &

Voyages, civilisations imaginaires. Nicole Morin, directrice de la collection, est aussi co- auteur de Arts Visuels & Danse.

Titres à paraître dans la collection :

Photographies (Laurence Maurand) Corps humain (Cyril Bourdois)

Théâtre d’objets (Anne-Marie Quéruel)

ARTS VISUELS &CULTURES DU MONDE - Volume 1Yves Le Gall / Nicole Morin

En couverture : Tissu teinté avec des encres (détail), classes maternelles, école de Bazoches-sur-Hoëne.

Architectures métissées. CE2-CM1, école René Descartes, La Rochelle.

Mamans et bébés africains, GS,

école maternelle de Saint-Secondin. CNDP-CRDP

La collection « Arts Visuels & » propose d’explorer, pour les enseignants, les formateurs, les intervenants et les artistes, de multiples opportunités pédagogiques en arts visuels, transférables dans les trois cycles de l’école primaire et le collège.

Directeur de collection : Nicole Morin

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