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Sur la théorie des plans diamétraux dans les surfaces du second ordre

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OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

A BEL T RANSON

Sur la théorie des plans diamétraux dans les surfaces du second ordre

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 19 (1860), p. 182-184

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SUR LA THÉORIE DES PLANS DIAMÉTRAUX Dans les surfaces dn second ordre ;

PAR M. ABEL TRANSON.

Deux théories relatives aux plans diamétraux saut à peu près également répandues dans renseignement. L'une d'elles est sujette à des difficultés capables, ainsi que j'en ai l'expérience, d'embarrasser dans un examen les meilleurs élèves. C'est ce qui me décide à publier la présente Note.

Soient a, b, c les coordonnées du milieu de l'une des cordes parallèles à une direction donnée. Si l'on trans- porte l'origine en ce point, et qu'entre l'équation trans- formée de la surface et les équations d'une corde menée par cette nouvelle origine on élimine deux des varia- bles, x et y par exemple, l'équation résultante du se-

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( « 8 3 )

cond degré en z devra manquer du terme du premier degré. En exprimant cette condition, on obtient une re- lation entre ay b, c qui n'est autre chose que l'équation du lieu cherché.

Cela est simple; mais v<fici les difficultés : la surface peut être de telle nature, que les cordes menées dans cer- taines directions ne la rencontrent qu'en un seul point, parce que la seconde rencontre passe à l'infini. Alors il ne semble pas qu'on puisse proposer la recherche d'un lieu diamétral; car s'il existe, ne doit-il pas se trouver tout entier à l'infini ? Cependant le résultat de la méthode subsiste encore, et c'est encore un plan situé à une dis- tance finie! Quelle est donc la signification géométrique d'un tel plan, et surtout quelle lumière pouvons-nous espérer à ce sujet d'une méthode qui, dans la circonstance actuelle, nous a fait transporter l'origine successivement dans une suite de points qui n'existent pas, ou au moins qui sont à l'infini?. . .

C'est pourquoi je trouve préférable la méthode donnée par Leroy dans son jdnaljse appliquée à la Géométrie, p. 81. Voici ce qu'il en est :

L'élimination de x et d e j entre les équations générales de la corde mobile et F équation de la surface donne une équation en z de la forme suivante

( i )

L'équation obtenue en égalant à zéro la dérivée du premier membre de (i), c'est-à-dire l'équation

(2) 2Rz + S = o,

donnera la coordonnée z du milieu de la corde ; et ensuite l'élimination des paramètres variables entre cette équa- tion (2) et les équations de la corde mobile donnera le lieu cherché. D'ailleurs, on peut éviter toute élimination,

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et obtenir immédiatement le résultat cherché en consi- dérant, dans l'équation de la surface

F ( * , ƒ , * ) = <>,

x «ty comme étant des fonctions de z déterminées par les équations générales de la corde, et en égalant à zéro la dérivée de F (,T, y, z) calculée à ce point de vue.

On voit combien cette méthode est élégante; mais de plus elle éclaircit parfaitement la difficulté que nous avons soulevée. Car dans la circonstance où les cordes dont on cherche les milieux ont une rencontre à l'infini, R est nul; et, par conséquent, l'équation (2) se réduit à S = o; cela veut dire qu'on a écrit la condition pour que l'équation (1) ait sa seconde racine infinie comme la pre- mière. Donc le plan qu'on trouve en ce cas est le lieu des points par où doivent passer des sécantes parallèles à la direction donnée pour que leurs rencontres avec la surface soient toutes les deux à Vinfini.

Et si l'on demande pourquoi un lieu ainsi défini se trouve, par son équation même, faire partie des plans diamétraux, ne pourra-t-on pas répondre que chaque point d'un tel plan est effectivement le milieu d'une corde dont les extrémités sont de part et d'autre infiniment dis- tantes.

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