Intérêt du Triage® TOX Drug Screen pour le dépistage urinaire de drogues illicites
et de médicaments
Usefulness of Triage® TOX Drug Screen for urinary screening of drugs of abuse and
therapeutic drugs
Patrick MURA*, Yves PAPET, Bertrand BRUNET
LaboratoiredeToxicologie et de Pharmacocinétique, CHU,BP 577 - 86021 Poitiers - France
* Auteuràqui adresserlacorrespondance : Patrick
MURA,
Laboratoire de Toxicologieet de Pharmacocinétique, CHU,BP 577 - 86021 Poitiers - France Tél. (33)549 4439 23 -Fax (33)5494438 34 - E-mail : p.mura@chu-poitiers.fr(Reçu le22 août 2007;accepté aprèsmodification le29 octobre2007)
RESUME
Lenombredeconduitesaddictivesparusage deproduitsilli¬
cites ne cessed'augmenter, toutcomme celuides intoxica¬
tionsmédicamenteuses. Parmicesdernières, laplupartsont polymédicamenteuseset leparacetamolenfaitfréquemment partie. La rechercheurinairede toutescessubstances,para¬
mètreparparamètre, estlongueàmettreen oeuvre etparti¬
culièrement onéreuse. C'est pour toutes ces raisons qu'il
nous a paru utile d'étudier les performances du nouveau Triage® TOXDrugScreen associéaulecteurdefluorescen¬
ce Triage® MeterPro (Biosite). Ce système permet la recherche simultanéede 11 paramètres : methadone, opia¬
cés, cocaïne, cannabis, amphétamine, méthamphétamine, phencyclidine, benzodiazepines, barbituriques, antidépres¬
seurstricycliquesetparacetamol. Sonévaluationaétéeffec¬
tuée ci partir de 100 échantillons urinaires provenant de patients traitésparla methadone ou la buprénorphine. Les résultats étaient comparés à ceux obtenus par méthode CEDIA. Lesdiscordances éventuelles étaientanalyséespar méthodeschromatographiques.
SUMMARY
The use ofdrugs of abuse has increased during the last decadesin mostofthecountriesin theworldas wellas the numberofintoxicationswiththerapeuticdrugs.Mostofthem arepolyintoxicationsand acetaminophenisfrequentlyinvol¬
ved. Screening allthesesubstancesparameterbyparameter is time consuming andparticularly expensive. Forall these reasons wehaveevaluatedtheusefulnessandanalyticalper¬
formancesoftheTriage® TOXDrugScreen associatedwith the automatic reader, the Triage® MeterPro (Biosite). This analyticalsystemallowsto screenfor 1 1parameters:metha¬
done,opiates, cocaine, cannabis, amphetamine, méthamphé¬
tamine, phencyclidine, benzodiazepines, barbiturates, tricy¬
clic antidepressants and acetaminophen. This evaluation was performed on 100 urinary samples collected from patients who benefited of a methadone or buprénorphine treatment. Results obtained with TOX Drug Screen were compared with those obtained with a CEDIA technique.
Differentresultsbetween thesetwo techniqueswereanalysed by chromatographic methods. The results ofthis study did
Intérêt du Triage® TOX Drug Screen pour le dépistage urinaire de drogues illicites
et de médicaments
Usefulness of Triage® TOX Drug Screen for urinary screening of drugs of abuse and
therapeutic drugs
Patrick MURA*, Yves PAPET, Bertrand BRUNET
LaboratoiredeToxicologie et de Pharmacocinétique, CHU,BP 577 - 86021 Poitiers - France
* Auteuràqui adresserlacorrespondance : Patrick
MURA,
Laboratoire de Toxicologieet de Pharmacocinétique, CHU,BP 577 - 86021 Poitiers - France Tél. (33)549 4439 23 -Fax (33)5494438 34 - E-mail : p.mura@chu-poitiers.fr(Reçu le22 août 2007;accepté aprèsmodification le29 octobre2007)
RESUME
Lenombredeconduitesaddictivesparusage deproduitsilli¬
cites ne cessed'augmenter, toutcomme celuides intoxica¬
tionsmédicamenteuses. Parmicesdernières, laplupartsont polymédicamenteuseset leparacetamolenfaitfréquemment partie. La rechercheurinairede toutescessubstances,para¬
mètreparparamètre, estlongueàmettreen oeuvre etparti¬
culièrement onéreuse. C'est pour toutes ces raisons qu'il
nous a paru utile d'étudier les performances du nouveau Triage® TOXDrugScreen associéaulecteurdefluorescen¬
ce Triage® MeterPro (Biosite). Ce système permet la recherche simultanéede 11 paramètres : methadone, opia¬
cés, cocaïne, cannabis, amphétamine, méthamphétamine, phencyclidine, benzodiazepines, barbituriques, antidépres¬
seurstricycliquesetparacetamol. Sonévaluationaétéeffec¬
tuée ci partir de 100 échantillons urinaires provenant de patients traitésparla methadone ou la buprénorphine. Les résultats étaient comparés à ceux obtenus par méthode CEDIA. Lesdiscordances éventuelles étaientanalyséespar méthodeschromatographiques.
SUMMARY
The use ofdrugs of abuse has increased during the last decadesin mostofthecountriesin theworldas wellas the numberofintoxicationswiththerapeuticdrugs.Mostofthem arepolyintoxicationsand acetaminophenisfrequentlyinvol¬
ved. Screening allthesesubstancesparameterbyparameter is time consuming andparticularly expensive. Forall these reasons wehaveevaluatedtheusefulnessandanalyticalper¬
formancesoftheTriage® TOXDrugScreen associatedwith the automatic reader, the Triage® MeterPro (Biosite). This analyticalsystemallowsto screenfor 1 1parameters:metha¬
done,opiates, cocaine, cannabis, amphetamine, méthamphé¬
tamine, phencyclidine, benzodiazepines, barbiturates, tricy¬
clic antidepressants and acetaminophen. This evaluation was performed on 100 urinary samples collected from patients who benefited of a methadone or buprénorphine treatment. Results obtained with TOX Drug Screen were compared with those obtained with a CEDIA technique.
Differentresultsbetween thesetwo techniqueswereanalysed by chromatographic methods. The results ofthis study did
Lesrésultatsdecette étudeont révéléuneabsencederésul¬
tatsfaussementpositifs etseulement2 résultats faussement négatifs, concernantles opiacésetlacocaïne. La lecture en fluorescenceet lerapportd'impressionpourlepatientaug¬
mententconsidérablement la sécuritédes résultatsparrap¬
portà une lecture visuelle. Parailleurs, le nombre de cas positifsauparacetamol (46%) confirme bien toutl'intérêtde rechercherplus systématiquementceparamètre et toutpar¬
ticulièrementen toxicologie hospitalière. En conclusion, les bonnesperformances observées dans cette étude montrent que le Triage® TOXDrugScreenest un système dedépista¬
geurinairepouvantêtretrèsutiledans bonnombred'appli¬
cations telles que la prise en charge despatients dans les services d'urgence hospitaliers, la recherche de conduites addictives en milieu professionnel, la conduite automobile sousinfluencedestupéfiantsainsiquedans lecadredusuivi despatients bénéficiantd'un traitementdesubstitution.
MOTS-CLÉS
Dépistage urinaire, stupéfiants, médicaments, intoxications, acétaminophène.
not reveal anyfalse positive resultandonly twofalse nega¬
tive results, concerning cocaineandopiates. As results are automatically analysed and reported Positive or Negative, the use
of
this system eliminatessubjectivityof
visual rea¬ding. Furthermore, the number
of
positive results obtained for acetaminophen(46%)emphasizestheusefulnessoface¬taminophen screening in clinical toxicology. In conclusion the goodperformances obtained in this study indicate that Triage® TOXDrugScreentestmaybeveryusefulin anum¬
berofapplicationssuch aspatientsadmitted in an emergen¬
cyunit, workplace testingforpsychoactive substances,dri¬
ving under influence
of
drugsof
abuseorin thefollow-upof
patients benefiting ofa methadone orbuprénorphine treat¬
ment.
KEY-WORDS
Urinaryscreening, drugsofabuse,therapeutic drugs, intoxi¬
cations, acetaminophen.
Introduction
Selon le
"
World Drug Report" publié en 2007 parl'UNODC
(United NationsOffice
on Drugs and Crime), les marchés mondiaux des droguesillicites
sont demeurés stables en 2005-2006 (1). Ce rapport précise cependant que pour certaines substances comme la cocaïne, des augmentations de la consom¬mationsontpréoccupantesdanscertains pays et enpar¬
ticulierles payseuropéens. Malgré cetterelative stabi¬
lité,
il
n'en demeurepas moins vrai que laconsomma¬tion de substances addictives constitue aujourd'hui un problème majeurde santé publique. Cela concerne les substances illicites, mais aussi les substances licites et le nombre d'intoxications médicamenteuses est en hausse dans la plupart des nations. De plus les intoxi¬
cations sont le plus souvent polymédicamenteuses.
Selon l'enquête DRAMES (Décès en Relation avec
l'Abus
de MédicamentsEt de Substances)réalisée par l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) en 2005 (2) les médicaments, le plus souvent sous forme d'associations, étaient impli¬qués dans 60% des décès et concernaient principale¬
ment des anxiolytiques (benzodiazepines et apparen¬
tés) à 91% mais également des neuroleptiques (24%),
des antidépresseurs (13%)etdes antalgiques (15%).
C'est pourtoutes cesraisons que le dépistageurinaire
des «drogues » etdes médicamentsest de plusenplus fréquemment pratiqué. Parmi les indications, on note les accidentsde lavoie publique,ledépistagedes toxi¬
comanies en milieu professionnel,le suivi des patients soustraitementdesubstitution,lespatients hospitalisés pour suspiciond'intoxication.
Préalablement à la confirmation et au dosage éventuel par des méthodes chromatographiques, ce dépistage urinaireestleplussouventeffectuépar méthodeimmu- nochimique. La recherche individuelle, paramètre par paramètre,detoutescessubstances est trèsconsomma¬
tricedetempsetparticulièrementonéreuse.C'estpour¬
quoi les tests multiparamétriques utilisant
l'immuno-
chromatographie sontde plusenplus utilisés.C'est pourtoutes cesraisons
qu'il
nous a paru intéres¬santd'évaluer
l'utilité
et les performances analytiques du testTOX
Drug Screen associéà l'automatede lec¬ture Triage® MeterPro(Biosite) (Figure 1).
Un autre butdecette étude a étéd'évaluerla prévalen¬
ce de consommation de paracetamol chez des patients addictifs, afin de déterminer si son dépistage urinaire systématiquepeut être utiledans le cadre du suivi des patients bénéficiant ou devant bénéficier d'un traite¬
ment de substitution. Cette hypothèse est sous-tendue pardenombreuses publicationsquimettentenavant le problèmedu paracetamolentoxicologie clinique (3-5).
Figure 1 : Automate de lecture Triage® MeterPro et test TOXDrugScreen.
Lesrésultatsdecette étudeont révéléuneabsencederésul¬
tatsfaussementpositifs etseulement2 résultats faussement négatifs, concernantles opiacésetlacocaïne. La lecture en fluorescenceet lerapportd'impressionpourlepatientaug¬
mententconsidérablement la sécuritédes résultatsparrap¬
portà une lecture visuelle. Parailleurs, le nombre de cas positifsauparacetamol (46%) confirme bien toutl'intérêtde rechercherplus systématiquementceparamètre et toutpar¬
ticulièrementen toxicologie hospitalière. En conclusion, les bonnesperformances observées dans cette étude montrent que le Triage® TOXDrugScreenest un système dedépista¬
geurinairepouvantêtretrèsutiledans bonnombred'appli¬
cations telles que la prise en charge despatients dans les services d'urgence hospitaliers, la recherche de conduites addictives en milieu professionnel, la conduite automobile sousinfluencedestupéfiantsainsiquedans lecadredusuivi despatients bénéficiantd'un traitementdesubstitution.
MOTS-CLÉS
Dépistage urinaire, stupéfiants, médicaments, intoxications, acétaminophène.
not reveal anyfalse positive resultandonly twofalse nega¬
tive results, concerning cocaineandopiates. As results are automatically analysed and reported Positive or Negative, the use
of
this system eliminatessubjectivityof
visual rea¬ding. Furthermore, the number
of
positive results obtained for acetaminophen(46%)emphasizestheusefulnessoface¬taminophen screening in clinical toxicology. In conclusion the goodperformances obtained in this study indicate that Triage® TOXDrugScreentestmaybeveryusefulin anum¬
berofapplicationssuch aspatientsadmitted in an emergen¬
cyunit, workplace testingforpsychoactive substances,dri¬
ving under influence
of
drugsof
abuseorin thefollow-upof
patients benefiting ofa methadone orbuprénorphine treat¬
ment.
KEY-WORDS
Urinaryscreening, drugsofabuse,therapeutic drugs, intoxi¬
cations, acetaminophen.
Introduction
Selon le
"
World Drug Report" publié en 2007 parl'UNODC
(United NationsOffice
on Drugs and Crime), les marchés mondiaux des droguesillicites
sont demeurés stables en 2005-2006 (1). Ce rapport précise cependant que pour certaines substances comme la cocaïne, des augmentations de la consom¬mationsontpréoccupantesdanscertains pays et enpar¬
ticulierles payseuropéens. Malgré cetterelative stabi¬
lité,
il
n'en demeurepas moins vrai que laconsomma¬tion de substances addictives constitue aujourd'hui un problème majeurde santé publique. Cela concerne les substances illicites, mais aussi les substances licites et le nombre d'intoxications médicamenteuses est en hausse dans la plupart des nations. De plus les intoxi¬
cations sont le plus souvent polymédicamenteuses.
Selon l'enquête DRAMES (Décès en Relation avec
l'Abus
de MédicamentsEt de Substances)réalisée par l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) en 2005 (2) les médicaments, le plus souvent sous forme d'associations, étaient impli¬qués dans 60% des décès et concernaient principale¬
ment des anxiolytiques (benzodiazepines et apparen¬
tés) à 91% mais également des neuroleptiques (24%),
des antidépresseurs (13%)etdes antalgiques (15%).
C'est pourtoutes cesraisons que le dépistageurinaire
des «drogues » etdes médicamentsest de plusenplus fréquemment pratiqué. Parmi les indications, on note les accidentsde lavoie publique,ledépistagedes toxi¬
comanies en milieu professionnel,le suivi des patients soustraitementdesubstitution,lespatients hospitalisés pour suspiciond'intoxication.
Préalablement à la confirmation et au dosage éventuel par des méthodes chromatographiques, ce dépistage urinaireestleplussouventeffectuépar méthodeimmu- nochimique. La recherche individuelle, paramètre par paramètre,detoutescessubstances est trèsconsomma¬
tricedetempsetparticulièrementonéreuse.C'estpour¬
quoi les tests multiparamétriques utilisant
l'immuno-
chromatographie sontde plusenplus utilisés.C'est pourtoutes cesraisons
qu'il
nous a paru intéres¬santd'évaluer
l'utilité
et les performances analytiques du testTOX
Drug Screen associéà l'automatede lec¬ture Triage® MeterPro(Biosite) (Figure 1).
Un autre butdecette étude a étéd'évaluerla prévalen¬
ce de consommation de paracetamol chez des patients addictifs, afin de déterminer si son dépistage urinaire systématiquepeut être utiledans le cadre du suivi des patients bénéficiant ou devant bénéficier d'un traite¬
ment de substitution. Cette hypothèse est sous-tendue pardenombreuses publicationsquimettentenavant le problèmedu paracetamolentoxicologie clinique (3-5).
Figure 1 : Automate de lecture Triage® MeterPro et test TOXDrugScreen.
Matériel et méthodes
Echantillons
Cette étude a été effectuée à partirde 100 échantillons urinaires provenant de patients héroïnomanes dépen¬
dants, bénéficiant ou devant bénéficierd'un traitement de substitution parla methadoneou labuprénorphine.
Appareillages
Le test
TOX
Drug Screen permet de détecter simulta¬nément 11 paramètres: acétaminophène,barbituriques, benzodiazepines, antidépresseurs tricycliques, amphé¬
tamine, méthamphétamine, cocaïne, opiacés, phency- clidine, cannabis et methadone.
L'utilisateur
dépose quelques gouttesd'urinesur unepetitepuceàprotéines micro fluidique et l'insère dans ledispositif
Triage®Meter, qui estun fluorimètre alimenté par une pile. Le liquide s'écoule vers la puce par capillarité de façon contrôlée grâce aux structures particulières des diffé¬
rentes surfaces. Au cours du test, des anticorps et conjugués fluorescents sefixent sur des zones en phase solide, spécifiques de chacun des tests et du contrôle.
Le Triage® Meterdétecte la fin de la réaction, excite les particules fluorescentes et détecte la fluorescence émise à partir de chacune des zones spécifiques, puis calcule et affiche les résultats («positif» ou «négatif») pour chaque test en fonction des concentrations seuil établies.
Les résultats dece test
TOX
Drug Screen ontété com¬parés à ceux obtenus par technique
CEDIA
sur un appareil Modular (Roche Diagnostics). Les discor¬dances étaient analysées par chromatographie gazeuse -spectrométriedemasse pourlesstupéfiants (6-8)etla methadoneetparchromatographieliquidecoupléeàun détecteur à barrettes de diodes
(HPLC-BD)
pour les autresparamètres.De plus, parmi tous les échantillons pour lesquels les techniques
CEDIA
etTOX
Drug Screen fournissaient des résultats similaires, 20 échantillons urinaires (tirés au hasard) ontété contrôlés par les méthodes chroma¬tographiques sus-citées afin de détecter un éventuel faux
positif
ou faux négatif obtenu par les deux méthodes.Résultats
Le tableau I regroupe les seuilsde positivité établis par les industriels concernés.
Le tableau
II
présente l'ensembledes résultats obtenus dans cette étude.L'exploitation de ces résultats est présentée dans le tableau
III.
Avec la technique TriageTOX
Drug Screen,aucunrésultat faussementpositif
n'aété obser¬vé et les deux faux négatifs concernaient le patient 23, portant surles opiacésetla cocaïne.
L'analyse parGC-MS des échantillons 11,25 et 55 n'a pas permis de mettre en évidence la présence de mor¬
phine ou d'autres opiacés (codéine,codéthyline, phol- codine, etc.) alors
qu'ils
avaient conduit à un résultatpositif
avec le testCEDIA.
L'urine du patient n° 30 étaitpositif
pour la cocaïne avec le TOX Drug Screen et négatifavec latechniqueCEDIA.
Ce résultatpositif
aété confirmé enGC-MS avec unebenzoylecgonine à
402pg/L.
L'analyse chromatographique des 20 échantillons uri¬
nairesconcordants pourles deux techniques et tirés au sortapermisdeconfirmerlesrésultats obtenuspourles 4familles de stupéfiants.
TableauI :Seuilsdepositivitéenpg/Lse
Acétaminophène Amphétamine Méthamphétamine Barbituriques Benzodiazepines Cocaïne
Methadone Opiacés Phencyclidine Cannabis
Antidépresseurs tricycliques
Ionlesfournisseurs. Entreparenthèses, le.
Triage® TOX Drug
Screen 5000 (acétaminophène)1000 (d-amphétamine) 1000 (d-méthamphétamine) 300 (pentobarbital)
300 (estazolam) 300 (benzoylecgonine) 300 (d/1 methadone) 300 (morphine) 25 (phencyclidine) 50 (THC-COOH)
1000 (désipramine)
'moléculescibles.
CEDIA
technique 1200 (acétaminophène) 500(d-méthamphétamine) ND300(secobarbital) 300 (nitrazepam) 300(benzoylecgonine) 300 (d/1 methadone) 300 (morphine) ND
50 (THC-COOH) 300 (nortryptiline) ND : non disponible dansnotre laboratoire
Matériel et méthodes
Echantillons
Cette étude a été effectuée à partirde 100 échantillons urinaires provenant de patients héroïnomanes dépen¬
dants, bénéficiant ou devant bénéficierd'un traitement de substitution parla methadoneou labuprénorphine.
Appareillages
Le test
TOX
Drug Screen permet de détecter simulta¬nément 11 paramètres: acétaminophène,barbituriques, benzodiazepines, antidépresseurs tricycliques, amphé¬
tamine, méthamphétamine, cocaïne, opiacés, phency- clidine, cannabis et methadone.
L'utilisateur
dépose quelques gouttesd'urinesur unepetitepuceàprotéines micro fluidique et l'insère dans ledispositif
Triage®Meter, qui estun fluorimètre alimenté par une pile. Le liquide s'écoule vers la puce par capillarité de façon contrôlée grâce aux structures particulières des diffé¬
rentes surfaces. Au cours du test, des anticorps et conjugués fluorescents sefixent sur des zones en phase solide, spécifiques de chacun des tests et du contrôle.
Le Triage® Meterdétecte la fin de la réaction, excite les particules fluorescentes et détecte la fluorescence émise à partir de chacune des zones spécifiques, puis calcule et affiche les résultats («positif» ou «négatif») pour chaque test en fonction des concentrations seuil établies.
Les résultats dece test
TOX
Drug Screen ontété com¬parés à ceux obtenus par technique
CEDIA
sur un appareil Modular (Roche Diagnostics). Les discor¬dances étaient analysées par chromatographie gazeuse -spectrométriedemasse pourlesstupéfiants (6-8)etla methadoneetparchromatographieliquidecoupléeàun détecteur à barrettes de diodes
(HPLC-BD)
pour les autresparamètres.De plus, parmi tous les échantillons pour lesquels les techniques
CEDIA
etTOX
Drug Screen fournissaient des résultats similaires, 20 échantillons urinaires (tirés au hasard) ontété contrôlés par les méthodes chroma¬tographiques sus-citées afin de détecter un éventuel faux
positif
ou faux négatif obtenu par les deux méthodes.Résultats
Le tableau I regroupe les seuilsde positivité établis par les industriels concernés.
Le tableau
II
présente l'ensembledes résultats obtenus dans cette étude.L'exploitation de ces résultats est présentée dans le tableau
III.
Avec la technique TriageTOX
Drug Screen,aucunrésultat faussementpositif
n'aété obser¬vé et les deux faux négatifs concernaient le patient 23, portant surles opiacésetla cocaïne.
L'analyse parGC-MS des échantillons 11,25 et 55 n'a pas permis de mettre en évidence la présence de mor¬
phine ou d'autres opiacés (codéine,codéthyline, phol- codine, etc.) alors
qu'ils
avaient conduit à un résultatpositif
avec le testCEDIA.
L'urine du patient n° 30 étaitpositif
pour la cocaïne avec le TOX Drug Screen et négatifavec latechniqueCEDIA.
Ce résultatpositif
aété confirmé enGC-MS avec unebenzoylecgonine à
402pg/L.
L'analyse chromatographique des 20 échantillons uri¬
nairesconcordants pourles deux techniques et tirés au sortapermisdeconfirmerlesrésultats obtenuspourles 4familles de stupéfiants.
TableauI :Seuilsdepositivitéenpg/Lse
Acétaminophène Amphétamine Méthamphétamine Barbituriques Benzodiazepines Cocaïne
Methadone Opiacés Phencyclidine Cannabis
Antidépresseurs tricycliques
Ionlesfournisseurs. Entreparenthèses, le.
Triage® TOX Drug
Screen 5000 (acétaminophène)1000 (d-amphétamine) 1000 (d-méthamphétamine) 300 (pentobarbital)
300 (estazolam) 300 (benzoylecgonine) 300 (d/1 methadone) 300 (morphine) 25 (phencyclidine) 50 (THC-COOH)
1000 (désipramine)
'moléculescibles.
CEDIA
technique 1200 (acétaminophène) 500(d-méthamphétamine) ND300(secobarbital) 300 (nitrazepam) 300(benzoylecgonine) 300 (d/1 methadone) 300 (morphine) ND
50 (THC-COOH) 300 (nortryptiline) ND : non disponible dansnotre laboratoire