Faulté des Sienes de Rabat
Département d'Informatique
Av Ibn battouta, B.P 10 14 Rabat
Email : ouahidifsr.a.ma
Tél : 037 77 54 71
Théorie des Nombres Appliquée à la Cryptographie
Ce fasiule 1
regroupe une série d'exeries sur la théorie des nombres appliquée à la
ryptographie mathématique. Ils s'adressent aux étudiants de master Mathématiques et
Informatique.
1) Montrer que
pgcd(a, m) = 1 ⇐⇒ a
est invesrible modulom
2) Soit l'équation:
ax ≡ bmod m
monter qu'elle a:d = pgcd(a, m) solutions si d | b 0 solutions si d 6 | b
3) Soit
p
premierimpair,t ∈ N ∗, e ≥ 1
, montrer que l'équation en x
: x t ≡ 1 mod p e
admet
pgcd(t, ϕ(p e ))
solutions.Montrer que l'équation en
x
:x t ≡ − 1 mod p e admet pgcd(t, ϕ(p e ))
solutions si
pgcd(t, ϕ(p e )) | ϕ(p 2 e ) et 0
solutions sinon.
0
solutions sinon.4) Soit les trois équationssuivantes :
f (x) ≡ 0 mod m ∗ n (1) f (x) ≡ 0 mod m (2) f (x) ≡ 0 mod n (3)
Soit
n 1 , n 2 , n 3 lenombre de solutionsrespetivementde (1),(2)etde (3). Montrerque :
n 1 = n 2 ∗ n 3.
5) Résoudre le système suivant :
x ≡ 2 mod 3 x ≡ 4 mod 5 x ≡ 6 mod 7
6) Quels sont les nombres premiers
p
pour lesquels− 2
est un arré modulop
, mêmequestion en remplaçant
− 2
par3
.7) Soit
n = 2 2 k + 1
Montrer quen
est premiersi5
est un non résidu modulon
.Montrer que:
n
est premier⇐⇒ 5 n− 2 1 ≡ − 1mod n
.2
1)Montrerquedansl'algortithmede alulde larelationde bezout
am +bn = pgcd(m, n)
les oeients
a
etb
vérient| a | ≤ n
et| b | ≤ | m |
.2) Calulerl'inverse de
5
dansZ
/17Z
.3) Quelssont lesgénérateurs de
Z
/nZ
? Quels sont lesautomorphismes deZ
/nZ
('est àdire les bijetionsde
Z
/n Z
dans luimême vériantf(a + b) = f (a) + f (b))
.4) Montrer que tout sous-groupe d'un groupe ylique est ylique? Calulerle nombre
de sous-groupe de
Z
/n Z
.5) Quels sont les générateursde
(Z/13Z) ∗?
6)Soit
p
unnombrepremierdonné.Érireun algortithmequireherhe un générateurde(Z/pZ) ∗.
7) Résoudre les ongurenes simultanées :
x ≡ 1 mod 2 x ≡ 2 mod 3 x ≡ 4 mod 5 x ≡ 6 mod 7 x ≡ 18 mod 29 x ≡ 31 mod 53
8) Soit
n ≥ 1
, montrer que la fration1 n
a un développement déimal périodique de périoder
etquer
est l'ordre de10
dans le groupe(Z/13Z) ∗. (On suppose que 2 6 | n
et
5 6 | n
). De façongénérale étudierle développement dèimalde
1 n
.9) Montrer que si
x 2 ≡ a mod p α alors
Si
y ≡ 2 − 1 (x + a x ) mod p 2α ona y 2 ≡ a mod p 2α
(Si l'on onnaît un résidu quadratique de
a
modulep α, on peut onnaître son résidu
quadratique modulo
p 2α.
1) Résoudre les ongruenes :
x 7 ≡ 15 [29]
x 7 ≡ 12 [29]
2) Démontrer lethéorème de Wilson :
(p − 1)! ≡ − 1 [p] ⇐⇒ p
est premier3) Résoudre l'équation :
y 2 = x 3 + 2x + 3
dansZ /5 Z
,Z /7 Z
,Z /35 Z
.4)Lenombrede fauxtémoinspour
n
,'estàdire lenombre dea
,1 ≤ a ≤ n − 1
,vérianta n − 1 = ≡ [n]
est égal à:Q
p | n pgcd(p − 1, n − 1)
Appliation:
n = 561, n = 341.
5) Quels sont les nombres premiers p pour lesquels
− 2
est un fateur arré[p]
? Mêmequestion pour
3
.6) Érire un algorithme alulantle symbole de Jaobi
( m n )
.7) Pour
n
xé, onstrure un tableauQ (1)
, ...,Q (a)
, ...,Q (n)
, telqueQ (a) = 1
sia
estun arré
[n
etQ(a) = − 1
sinon.Puis aluler le nombre de arrés
[n]
, que l'on appelleq(n)
. Montre queq(n)
est unefontion multipliative(
(m, n) = 1 ⇒ q(mn) = q(m)q(n)
et que :q(p α ) = p α+1
2(p + 1) + 1 si p 6 = 2 et q(2 α ) = 2 α 6 + 2.
Calulerq
(110880)
.1) Soit
p ≡ 2 [3]
. Montre quex 7→ x 3 est un automorphisme de ( Z /p Z ) ∗. Caluler le
nombre de solutionsde
y 2 = x 3 + a
dansZ/pZ
.2) Soit
n = 2 2 k + 1
Montrer que isn
est premier; 5 est un non résidu quadratique pourn
. Montrer que:n est premier ⇐⇒ 5 n − 2 1 ≡ − 1 [n]
3) On suppose que
n = 2 2 k + 1
a un diviseur premierp
. Montrer que l'ordre de2
dans(Z/pZ) ∗ est 2 k+1. En déduire, lorsque k ≥ 2
que 2
est un arré dans (Z/pZ) ∗. Soit y
tel
k ≥ 2
que2
est un arré dans(Z/pZ) ∗. Soit y
tel
que
y 2 = 2
. Quel est l'ordre dey
.En déduire quep ≡ 1 [2 k+2 ]
. Appliationk = 5
: quelssont les
p
possibles.4) Montrer que
n = 2 2 k + 1
est psp-2, est pspf-2.Soit
p
un nombre premier, montrer quen = 2 p − 1
est psp-2, pspf-2.5) Soit
n ≡ 5 [8]
. Montrer quen est pspe − 2 ⇒ n est pspf − 2
Soit
n ≡ 5 [12]
.Montrer quen est pspe − 3 ⇒ n est pspf − 3
6) Montrer que
6m + 1
,12m + 1
,18m + 1
sont des premiers, leur produit est un nombrede Carmihael.
7) Montrer que
n
est un nombre de Carmihael est équivantà :∀ a ∈ Z, a n ≡ a [n]
.8) Soit
n = 1729
. Calulera n− 2 1 [n]
lorsque(a, n) = 1
.1) Caluler
mod(111, 555), mod( 10 21 9 − 1 , 5 10 14 9 − 1 )
.2) Soit
n = 2 s t + 1
avet
impair. On suppose qu'il existeb
tel queb n− 2 1 ≡ − 1 [n]
.Montrer quesi
p
est diviseur premier den
alorsp = 2 s d + 1
, oùd ∈ N
. Montrer que sia
est telque
a n − 2 1 ∈ {± 1 } [n]
alors forémenta n − 2 1 ≡ ( a n ) [n]
.On observera quesi
n =
k
Y
i=1
p i ave p i = 2 s d i + 1
ona
k
X
i=1
d i impair
.
3) Soit
n = 1729
. Quel est le nombre de bases de basesb
,1 ≤ b ≤ 1729
pour lesquellesn
est pp-fen base
b
. Même question pourn = 49939
.n = 99877
4) Soit
p
un nombre premier6 = 2
. Montrer que la ongruenex 4 ≡ − 1[p]
a une solutionsi etseulement si
p ≡ 1[8]
.Montrerq'ilexisteuneinnitédenombrespremiers
p ≡ 1[8]
.Onraisonneraparl'absurde,en supposant qu'ily en aun nombre ni
p 1 , . . . p n et en onsidérant (p 1 p 2 . . . p n ) 4 + 1
5) Soit
n = p α 1 1 . . . p α k k, ave p i = 2 s i t i + 1
ave s 1 ≤ s 2 ≤ . . . ≤ s k et n = 1 + 2 s t
ave t
n = 1 + 2 s t
avet
et
t i impairs. Montrer que le nombre des bases b
pour lesquelles n
est un ppe en base b
vaut : (ave
1 ≤ b ≤ n − 1)
) :δ
k
Y
i=1
( n − 1
2 , p i − 1)
oùδ ∈ { 2, 1
2 , 1 }
1)Onsupposeque
n
adeuxdiviseurspremiersp 1etp 2vériantp 1 = 2 s 1 t 1 +1
,p 2 = 2 s 2 t 2 +1 t 1, t 2 impairs, s 1 ≤ s 2, et qu'ilexiste b ≤ 2 log 2 (p 2 )
ave ( p b
p 1 = 2 s 1 t 1 +1
,p 2 = 2 s 2 t 2 +1 t 1, t 2 impairs, s 1 ≤ s 2, et qu'ilexiste b ≤ 2 log 2 (p 2 )
ave ( p b
s 1 ≤ s 2, et qu'ilexiste b ≤ 2 log 2 (p 2 )
ave ( p b
2 ) = − 1. Montrer que n
n'est
pas un ppf-b.
On suppose maintenant que
s 1 = s 2, et qu'il existe b
tel que ( p b
1 ) = +1 et ( p b
2 ) = − 1.
Montrerquel'ordrede
b
dans(Z/p 2 Z) ∗ est delaforme2 s 1 β 1 ave β 1 impair,etquel'ordre
β 1 impair,etquel'ordre
de
b
dans(Z/p 1 Z) ∗ est de la forme 2 s ′ β 1 ave s ′ ≺ s 1. En déduire que n
n'est pas ppf-
s ′ ≺ s 1. En déduire que n
n'est pas ppf-
b. Montrer que ei justie le test de primalité de Miller sous l'hypothèse de Reimann
généralisée.
2) Érire un ertiat de primalitépour le nombre
127
.3) Montrer que tous sous graphe additif de
R
est disret, ou dense dansR
. Montrer quel'ensemble
{ a + 2πb; a ∈ Z , b ∈ Z }
est un sous groupe deR
. On admettra queπ
estirrationnel. Quelles sont les valeurs d'adérene de lasuite
(cos(n)) n ≥ 0 ?
4)Exeriedeprogrammation:Entrerunnombreréel
θ ≻ 0
,etunnombreentierN
.Pour0 ≤ n ≤ N
, onstruire le tableauX(n) = { nθ }
= partie frationnaire denθ
. Ordonnere tableau en un tableau ordonné
Y (n)
,0 ≤ n ≤ N
aveY (0) ≤ Y (1) ≤ . . . ≤ Y (N )
.Caluler les diérenes
Y (n + 1) − Y (n)
. Qu'observet-on?5) Soit
n ≥ 2
,a ≥ 1
etn | (a 2 + 1)
. Montrer qu'il existe deux nombres entierss
ett
telsque
n = s 2 + t 2. On hoisira pour s
le plus grand dénominateur q k qui soit ≤ √ n
, des
≤ √ n
, desréduites du nombre
a
n
. On montrera que| a n − p q k k | ≤ (q k ([ √ 1 n]+1). Montrer que tout nombre
premier
p ≡ 1[4]
est lasomme de deux raines arrés.1) Trouver le nombre rationnel de la forme
a
b
ave1 ≤ b ≤ 100
le plus près possible de√ 2
.2) Soit une fration ontinue
[a 0 , a 1 , . . . , a n ] = p q n
n
. Montrer que
[a n , a n − 1 , . . . , a 1 ] = q q n
n− 1
,
et que
[a n , . . . , a 1 , a 0 ] = p p n
n− 1
.
3) Soit d un nombre entier sans fateur arré ('est à dire
p
premier divised ⇒ p 2 ne
divise pas
d
). Montrer que, si l'équationx 2 − dy 2 = 1
a une raine(x, y) ∈ N × N
, alorsx
y
est une reduite de√ d
.4)
a) Soit
a, n, k
des entires≥ 0
,a 6 = 0
, on pose :u n,k = 2 n ((n + k)!)
k!(2n + 2k)!
1 a 2 k v n =
∞
X
k=0
u n,k , w n = a v n
u n
Montrer que
w n vérie la relationde réurrenew n = (2n + 1)a + w 1
n+1
Endéduire ledéveloppeme en frationontinue de
cosh(a)
sinh(a)
et elui dee − 1 e+1
.b)
b
etc
étantdesentiers positifs,(g n ) n ≥ 0 une suited'entiersstritementpositifs(saufg 0
qui peut être négatif)on pose :
α = [g 0 , b, c, g 1 , b, c, g 2 , b, c, . . .]
α ′ = [g 0 (bc + 1) + b + c, g 1 (bc + 1) + b + c, . . .]
Soit
p n
q n
et
p ′ n
q ′ n
lesn imes réduites de α
et α ′
Montrer que
p 2n+3 = p ′ n − bq n ′ ; q 3n+2 = (bc + 1)q n ′.
Caluler
α ′ en fontionα
. Dudéveloppement en frationontinue de
e − 1
e+1
, déduireeluie
.1) Soit
x
réel≥ 1
. Soit( p q n
n ) n ≥ 0
l'ensemble de ses réduites. Montrer que l'ensemble desréduites de
1
x
est{ 0 } ∪ { ( p q n
n ) n ≥ 0 }.
2) On veut adapter la méthode de S.Lehmann pour montrer que
n
n'a pas de diviseursentre
√ n 10
et√ n
. Quel est le oût de et algorithme?3) On pose
P (m, n) = m(m − 1)...(m m n − n − 1) pour 1 ≤ n ≤ m
. En utilisant la formule de
sommatoire de d'Euler Ma Laurin,montrer qu'il existe
θ 1 ≻ θ ≻ 1
tel que:log(P (m, n)) = (m − n + 1
2 )log( m
m − n ) − n − θn 12m(m − n)
Appliation: Caluler
P (365, 23)
4) Caluler
R ∞
0 e − t t n dt eten déduireque :
n!
n n
n
X
k=0
n k k! =
Z ∞
0
e − t (1 + t n ) n dt
Enutilisantlesinégalités:
log(1 + u) ≥ u − u 2 2 etn! ≤ n n e − n √
2πn exp( 12n 1 )
montrerque:n
X
k=0
n k k! ≥ 1
2 exp(n − 1 2n )
5) Caluler la queue et le yle de la suite liée à l'appliation de
Z17Z
dans lui mêmedénie par
f (x) = x 2 + 1 [17]
et quex 0 = 3
.6) Soit
E m un ensemble à m
éléments et x 0 ∈ E m. On suppose que haque x 0 ∈ E m et
x 0 ∈ E m et
que haque
f ∈ F (E m , E n )
sont équiprobables. Caluler l'espérane mathématique de la longueurλ
de la suitex n+1 = f(x n )
√ N
Exerie 1 :
a) Soit
w = 2 s t
,s ∈ N
,t
impair. On onsidère la suitex 0 = 1, x k ≡ 2x k − 1 [w]
. Montrerquesi
e
est l'ordrede2
dans(Z/tZ) ∗,laqueuede lasuitex k est forméede1, 2, . . . , 2 s − 1
1, 2, . . . , 2 s − 1
etle yle de
2 s , . . . , 2 s+e − 1.Montrer quel'épate vaut ⌈ s e ⌉ e
.
b) Soit
p
un nombre premier.f : Z/pZ → Z/pZ
dénie parf(x) = x 2 , a 0 = a, a k = f(a k − 1 ) = a 2 k [p]
. Soirw
l'ordre dea
dans(Z/pZ) ∗. Caluler la queue, le yle et
l'épate de lasuite
a k. Appliationp=59, a=2.
) Soit
a 6 = 1
,a ∈ (Z/pZ) ∗. On pose x 0 = a + 1 a, f (x) = x 2 − 2 [p]
, x k = f(x k − 1 )
. On a
f (x) = x 2 − 2 [p]
,x k = f(x k − 1 )
. On aainsi
x k = a 2 k + a − 2 k.Montrer quesia + 1 a = b + 1 b [p]
, ona soita = b
,soita = 1 b .Soit
w = 2 s t
, l'ordre de a
dans (Z/pZ) ∗. Montrer que x 0 , x 1 , . . . x s sont distints. Montrer
w = 2 s t
, l'ordre dea
dans(Z/pZ) ∗. Montrer que x 0 , x 1 , . . . x s sont distints. Montrer
que si l'équation en
w
:2 w = − 1[t]
a aumoins une raine, le yle vaut1 e
, si ellen'ena pas, leyle vaut
e
. Déterminerla queue, le yle, l'épate.d) Soit
x 0 ∈ (Z/pZ) ∗.Onsuppose qu'iln'existepasdea ∈ (Z/pZ) ∗ telque:x 0 = a + 1/a
.
x 0 = a + 1/a
.Soit IF
p 2
le orps àp
éléments. Soitα ∈
IFp 2
tel quex 0 = α + 1/α
. On aα p = 1/α
soit
α p+1 = 1
dans IFp 2
. Soitw
l'ordre deα
dans IF∗ p 2
,w
divise(p + 1)
,w = 2 s t
,e
estl'ordrede
2
dans(Z/tZ) ∗.Montrer queα, α 2 , . . . , α 2 s sonttous distintsdansIFp 2
etque
p 2
etqueα 2 s+e = α 2 s.Montrer que x 0 , . . . , x s sont distints. S'ilexiste w
ave w ≡ = 1 mod t
,le
w
avew ≡ = 1 mod t
,leylevaut
e
/2,s'iln'existepasun telw
,leylevaute
.Appliationnumérique:p = 5
,x 0 = 1.
2) Montrer que si
2 ≤ a ≤ b
, on a:ψ(x, b) = ψ(x, a) + X
a<p ≤ b
ψ( x p , p)
Appliationnumérique:
b = x
,a = x α ( 1 2 ≤ α < 1)
.On montrera que si
y ≥ x, ψ(x, y) = [x]
. On donne la formule:X 1
p = loglogx + c + O( 1
logx )
1)Fairelalistelistedesformesquadratiquesbinaires,primitives,réduitesde disriminant
△ = − 163
(1
lasse),− 167
(11
lasses),− 75
(2
lasses),− 455
(20
lasses),− 959
(36
lasses).
2)Soit
Z + iZ
lequadrillagedu plan omplexe(entiers de Gauss).Trouverune basede e réseau.w ~ 1, w ~ 2 telle que la longueur des veteurs de base soit ≥ 100
. Quelle est la forme
≥ 100
. Quelle est la formequadratique assoiée? A quelle forme réduiteest elle équivalente?
3)Soit
M =
α β γ δ
∈ SL 2 (Z)
.Soitax 2 +bxy+cy 2uneformeréduite.Onlatransforme
par :
x y
= M X
Y
en une formequadratique
AX 2 + BXY + CY 2.On appliquera
à ette dernière formel'algorithme de rédution. On pose :
S =
0 1
− 1 0
,
T =
1 1 0 1
.
Montrer qu'ilexiste une suite nie
n 1 , n 2 , . . . , n k ∈ Z
telle que:M = ± IT n 1 ST n 2 S . . . ST n k− 1 ST n k.
4) Soit
N = 91
. On onsidère lesongruenes modN
:95 ≡ 5; 90 ≡ − 1; 88 ≡ − 3; 81 ≡ − 10; 75 ≡ − 16
.Soit
g
un générateur de de(Z/pZ) ∗ ave p
divisant N
, et − 1 = g x 1 , 2 = g x 2 , 3 = g x 3 , 5 = g x 4 , 11 = g x 5.
Traduire les ongruenes i dessus en équations linéaires en
x 1 , . . . , x 5. En ajoutant les
équations
1, 3
et5
, montyrer que12x 2 = 0
et que(2 6 − 1, N )et(2 6 + 1, N )
sont desfatuesr non triviaux de
N
.1) Soit
(a, b, c)
une forme quadratiquede disriminant△ < 0
. On suppose que :
a ≤
√ |△|
2
etb ≤ a
, montrer que la formeest semi réduite.
a ≤ q |△|
3
etb ≤ a
, montrer que| b | ≤ c
, et que l'une des deux formes(a, b, c)
ou(c, − b, a)
est semi réduite.2) On donne les
5
formes linéairesenx, y, z, t
àoeients dansZ/2Z
:f 1 = x + y + z
,f 2 = x + z
,f 3 = y + t
,f 4 = x + z + t
etf 5 = z + t
.Trouver une relation linéairede dépendene linéaire.
3) On veut fatoriser
5777
par la méthode du ribe quadratique, on posef(A) = A 2 + 152A − 1
. Résoudref(A) ≡
0 mod7
. Résoudref(A) ≡
0 mod49
. Résoudref(A) ≡
0mod
2 k ave 3 ≤ k ≤ 8
. Cribler par les puissanes de 2 et de 7 les nombres f (A)
ave
− 12 ≤ k ≤ 12
. Pour quelles valeurs deA
vériant| A | ≤ 12 f(A)
se fatorise t-ilsous leforme
± 1.2 α 7 β? Fatoriser5777
.
4) On pose
△ = − 224
. Lister les8
formes quadratiques réduites, primitives de derimi- nants△
.On poseq = (5, 4, 12)
etQ = (4, 4, 15)
. Calulerq 2 , q 3 , q 4 , Qq, Qq 2 , Qq 3 , Q 2
et en déduire lastruture du groupe des formes quadratiques
H ( − 224)
.5) Soit
△ = − 198596
. alulern = Y
2 ≤ p ≤ 41
p p − △ p
et en déduire une valeur approhée de
h( △ )
. Montrer que(2, 2, −△ 8 +4 )
est ambigueet endéduire que
h( △ )
est pair.Montre que
F = (3, − 2, 16550)
est un générateur du groupeyliqueH ( △ )
.1) On onsidère un système RSA :
n = pq
,e
l'exposant publi de hirage. SoitM
unmessage, et
C = M e mod n
le message hiré. On onstruit la suite C 1 = C e mod n
,
n
,...
C j+1 = C j e mod n
.
Montrer qu'il existe un indie
j
tel queC j = C
modn
. Que vautC j − 1. Montrer que et
indie
j
diviseϕ(ϕ(n))
.Appliation:
n = 47 ∗ 59
ete = 17
, Dérypter lemessage odéC = 1504
.Montrer quesi
p − 1 2
etq − 1
2
sont premiers, ette méthode de déryptage est peu eae.2) Trouver un plynme
f(x)
de degré≤ 3
, à oeients dansZ/11Z
tel quef (1) ≡ 8, f (2) ≡ 2, f (3) ≡ 4
mod11
.On pourra utiliserlaformequadratiquede Lagrange.3) On rappelle que tout élément
a ∈ (Z/2 k Z) ∗ peut s'érire sous la forme ( − 1) α 5 β ave
α ∈ { 0, 1 }
et0 ≤ β ≤ 2 k − 2 − 1
, etei de façonunique lorsque k ≥ 3
.
α ∈ { 0, 1 }
et0 ≤ β ≤ 2 k − 2 − 1
, etei de façonunique lorsquek ≥ 3
.Trouver
alpha
etβ
lorsquek = 4
eta = 7
. Résoudre les équations7x 9 ≡ 11
mod32
et3 x ≡ 17
mod32
.Montrer que l'équation
x 2 ≡ a
mod2 k a ou bien zéro solutions, ou bien exatement 4
solutions.
Faulté des Sienes de Rabat
Département de Mathématiques et d'Informatique
Pr Bouabid El Ouahidi,Email:ouahidifsr.a.ma
Examen, durée 4heures : Master SMI
Porblèmen1
Soit
n ∈ N ∗, onpose E n = ( Z /n Z ) ∗, E n 2 = { x 2 ; x ∈ E n }
.
E n 2 = { x 2 ; x ∈ E n }
.Lorsque
n
est impair, ondésigne par( n x )
lesymbolede Jaobi,et onpose
E n + = { x ∈ E n ; ( x n ) = +1 }
.1) Montrer que
E n 2 ⊂ E n +
2) On suppose que
n ≡ 3
mod4
, et quen
est pseudo premier en basea
('est à direa n− 2 1 ≡ ( n x )
modn
) poura ∈ E n. Montrer que si( x n ) = +1
, alors a ∈ E n 2
, et indiquer
un algorithme de alul de sa raine arrée (mod
n
), déterministe, et polynomial enlog n
.3) Soit
p
etq
deux nombres premiers≡ 3
mod4
. On suppose quen = pq
. Montrerque l'appliation
α : E n 2 ← E n 2 x → x 2 est un isomorphisme de groupe. On notera β
l'isomorphismeréiproque.Montrer que si
x ∈ E n +,l'un des deux nombres x
ou − x
est
dans
E n 2.
4) On suppose que l'on onnaît
p
etq
. Donner un algorithme de alul deβ(a)
, déter-miniset, polynomial en
log n
.On suppose que l'on onnaît
p
etq
, mais que l'on sait alulerβ(a)
poura ∈ E n 2,
onstruire inalgorithme probabiliste quifatorise
n
.5) Soit une boite magique, qui pour l'entrée
x ∈ E n 2 fournit la réponse oui si 1 ≤ β(x) ≤ n/2
et non dans le as ontraire. Utiliser ette boite magique pour résoudre
leproblème de résidualité quadratique: Entrée
x ∈ E n +, sortie oui si x ∈ E n 2.
6) On suppose maintenant que
n = pqr
avep = 67
,q = 103
,r = 239
. On admetteraque
p, q, r
son premeirs.1. Quel est lenombre d'éléments de
E n , E n + , E n 2?
2. Quel est l'ordremaximum d'un élément de
E n , E n + , E n 2?
3. Répéter parmi les
6
nombresp ± 1, q ± 1, r ± 1
eux qui divisentn + 1
; aluler(n + 1) (q + 1)
P
ne divisepas nid
nia 2 − db 2, montrer que: (a + b √
d ) p − 1 ≡ 1
modP
.8) Montrer que
(a, b) ∈ Z 2, ona (ave n = 67.103.239
)
(n, a 2 − 2b 2 ) = 1 ⇒ (a + √
2 ) n+1 ∈ Z
modn
.9) Montrer qu'il n'existe pas de
d
sans fateur arré,d ∈ N
, tel que( d q ) = − 1
et pourtout
(ab, b) ∈ Z 2 ave (n, a 2 − 2b 2 ) = 1
, (a + b √
d ) n+1 ∈ Z
modn
.Problème n2
Alie veut envoyer à Bob les plans d'une mahine de Turing révolutionnaire permettant
de fairele produit de
2
nombres unaires . (5
s'érit11111
).1) une Construire une telle mahine (non neessairementrévolutionnaire).
2) Alie et Bob sont réliés par l'intermédiaire d'un entral. Comment peuvent-ils être
misenrelation? Votre solutiondevra bienpréiserleshypothèsesdans lesquellesvous
vous plaez.
3) Alieériten déimallesplansdesamahineequidonneunnombrede
2000
digits.Commentpeut-elletransmettreeplanàBob?Laséuritéommanded'abordqu'Alie
etBob onstruisentune lé non onnue du entral.
4) Alieseravise etdéide de partager son plan entre
3
personnes de telle sortequ'unepersonne seule ne puisse onstruire le plan, mais que
2
personnes réunies puissent lefaire.Quel message envoie-t-elle àhaun des ses orrespondants.