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Semi-invariants d'un polynôme

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

G. F ONTENÉ

Semi-invariants d’un polynôme

Nouvelles annales de mathématiques 4

e

série, tome 11

(1911), p. 337-340

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1911_4_11__337_0>

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(2)

[B4b]

SEMI-IWARIWTS D'UN POLYNOME;

PAR M. G. FONTENÉ.

1. On appelle semi-invariants d^un polygone X les fonctions entières des coefficients qui ne sont pas altérées par la substitution y = x -f- A, ou encore qui dépendent seulement des différences des racines, de la forme de la figure formée par les points-racines. Pour un polynôme de degré m, le nombre des semi-invariants distincts est m, en comptant comme semi-invariant le coefficient de xm.

On peut former comme il suit un système complet de semi-invariants. Soit

X,n = axrn-\ bxm~l-\ -cxm~2-{-»..;

i 1.2

les quotients des dérivées par m, m (m — i), . . . sont

X j = ax2-\- ibx H- c, Xt = ax H- 6,

Si l'on pose

U = ax -4- ^>,

d'où - 6 U

a? = h —%

a a

Ann. de Ma thé ma t., 4d série, t. XI. (Août 1911.)

(3)

le polynôme Xm se transforme en un polynôme en U donné par la formule de Taylor, savoir

H i i Xt ( H X a,

1 . 2 . . . ( m —2) a"1-* \ a / am

sans terme en \Jm~K ; on a donc, en multipliant par a»«-'X,„== U'«+ m(O T-I ) ïU m - t

a"»"1,

y, 8, . . . étant les expressions qu'on obtient en rem- plaçant x par ^— dans les polynômes

aar2-h 26a? -h c,

e t e n m u l t i p l i a n t l e s r é s u l t a t s p a r a , a2, . . . ; o n a a i n s i

Y = (6*— 26*) -h öf.c,

8 =(—68-4-3 63) — 3a£.c-+-«*.</,

ou, en mettant a en tête de la suite, a,

Y = a.c — e = as.e —

Or - est l'excès de x sur la moyenne arithmétique des racines du polynôme X; quand on fait Ia sub-

(4)

stitution y = x-+- h, la moyenne arithmétique des racines du polynôme en y est — h/*, et l'excès dey OÜ4T-4- h sur cette moyenne est encore— II suit dç là que m^^, s, ... forment un système de semi-inva- riants, qru $&it d'ailleurs distincts et en nombre m.

2. Toutinvariantt^latif à une valeur de m s'exprime en fonction des semi*àuvariants correspondants, et devient un semi-invariant j$ur les valeurs plus élevées de m. On a, pour m = 4? le$ invariants

S = a e 4 ,

T = ace -+• ibed— ad1— eb%— c3;

si on les prend sur le polynôme en U, qui n'a pas de teime en U3, on a

= ye —8*— -y*;

pour la première formule, par exemple, comme on a remplacé x par > S a été divisé par a*, mais on a multiplié ensuite chaque coefficient par a3, de sorte que Sa été multiplié par a2. On pourra donc, à partir de m = 4> employer un système de semi-invarianls comprenant

«, Y, 5, (S,T);

bien entendu, ces cinq quantités sont liées par une relation qu'on obtient en éliminant s entre les deux formules ci-dessus : cette relation est

Pour m = 4? le polynôme en U peut s'écrire

(5)

3. Je me propose d'appliquer les semi-invariants à la discussion des équations de degré 2, 3, 4> 5 au point de vue des racines multiples, et d'utiliser la transfor- mation U = ax -+- b pour la réduction de l'intégrale

/ ^ Û&C, X étant un polynôme du quatrième degré.

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