• Aucun résultat trouvé

Applications des propriétés projectives des coniques

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Applications des propriétés projectives des coniques"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

W EILL

Applications des propriétés projectives des coniques

Nouvelles annales de mathématiques 3

e

série, tome 7

(1888), p. 429-430

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1888_3_7__429_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1888, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

APPLICATIONS DES PROPRIÉTÉS PROJECTIVES DES CONIQUES;

PAR M. WEILL.

I. Deux coniques passent par A, B, C, D et touchent une droite en H et K-, une troisième conique passant par A, B, C, D rencontre la droite en deux points P et Q qui forment avec H e t R une division harmonique-, d'où l'on conclut : trois coniques étant inscrites à un quadrilatère, si en un point commun à deux d'entre elles on mène les tangentes à ces deux courbes, ces tangentes forment un faisceau harmonique avec les tan- gentes menées de ce même point à la troisième. Prenant pour Tune des quatre tangentes la droite de l'infini, on a le résultat suivfuit :

Si, par le foyer dune parabole tangente à trois droites, on fait passer les deux paraboles qui touchent ces trois droites, elles se coupent à angle droit au point considéré.

Soit donc M un point du cercle circonscrit au triangle formé par les trois droites : les deux paraboles qui pas- sent en M et touchent les trois droites se coupent à angle droit au point M. On peut remarquer que les trois autres points de rencontre des paraboles décrivent trois coniques distinctes quand M se meut sur le cercle, et que les points de rencontre des côtés opposés et le

(3)

( 43o )

point de rencontre des diagonales du quadrilatère qui a • pour sommets les quatre poinLs sont trois points fixes.

II. Soit PCD un triangle conjugué par rapport à une conique. Inscrivons une conique to dans le triangle PCD; on sait qu'on peut alors incrire dans la première conique un triangle RST conjugué par rapport à la seconde; prenons la droite CD pour droite de l'infini, nous aurons le résultat suivant : Je foyer d'une parabole conjuguée à un triangle coïncide avec le centre d'une hyperbole équilatère circonscrite au triangle; en d'autres termes, le lieu des foyers des paraboles conjuguées à un triangle est le cercle des neuf points du triangle.

Ce résultat a été énoncé par Painvin (Nouvelles sln- nales, p. 44^; année 1867).

III. Faisons passer une conique par les sommets d'un triangle PCD conjugué par rapport à une deuxième co- nique : on sait qu'on peut circonscrire à cette deuxième conique un triangle qui soit conjugué par rapport à la première; considérons ce triangle comme fixe, et pre- nons la droite CD pour droite de l'infini, nous aurons le résultat suivant :

Le lieu des centres des hyperboles équilatères in- scrites dans LUI triangle est le cercle conjugué à ce triangle.

Ce théorème est bien connu.

Références

Documents relatifs

Pour obtenir le point R, je remarque que les trois points^, m et n étant en lignes droites ei étant respecti- vement représentés par les segments R F , F F ' et GG', les triangles

Si Ton suppose le problème résolu, on reconnaît fa- cilement que le cercle peut être considéré comme la ligne de contour d'une sphère sur un plan horizontal passant par son

« Un triangle étant circonscrit à une conique, les lignes qui joignent les sommets aux points de contact des côtés opposés se coupent en un point O; de plus, ces côtés

x° Le lieu des centres des coniques conjuguées par rapport à un triangle fixe, et pour lesquelles la somme des carrés des valeurs algébriques des axes est con- stante, est le

Transformons cet énoncé par rap- port à un pôle de transformation quelconque : nous au- rons une conique, ses triangles conjugués et la série des coniques inscrites dans ces

Un triangle étant inscrit dans une coni- que, toute sécante menée par le pôle d'un des côtés coupe les deux autres côtés en deux points polairement

Le lieu des centres d'une conique inscrite dans un triangle donné, et dont la somme algébrique des carrés des axes est constante, est une circonférence ayant pour centre le point

Un triangle ABC étant situé dans le plan d'une conique, si par le sommet A on mène deux sécantes simultanément conjuguées harmoniques par rapport aux cô- tés AB, AC, et