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Exposition valaisanne d'hygiène infantile et sociale contre la tuberculose et contre l'alcoolisme

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Academic year: 2021

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(1)

Prière de conserver ce program m e j u s ­ qu’à la fin de l ’ex­

position

Exposition Valaisanne

Veuillez fa ire con­ naître ce programme à vos am is et con­ naissances.

d’Hygiène infantale et s o c ia le

C a s i n o d e S i o n d u 2 3 m a r s a u 7 a v r i l

C h a q u e J o u r d e IO h . à 1 9 h : V i s i t e d u p u b l i c .

Programme des conférences

et des visites de Sociétés et d’Ecoles

Samedi 23 mars, à 15 h. :

Dimanche 24 mars à 14 li. : Limili 25 mars à 15 li. 30 : Mardi 26 mars : Mercredi 27 mars : Jeudi 28 mars : Vendredi 29 mars : Samedi 30 mars : Pâques 31 mars : Lundi 1 avril : Mardi 2 avril, à 20 h. 30 : Mercredi 3 avril à 20 h. 30 : Jeudi 4 avril à 15 h. : Vendredi 5 avril : Samedi 6 avril à 20 h. 30 : Dimanche 7 avril :

Séance d’ouverture au Casino. Visite de l’Ecole normale (les _ instituteurs.

Visite de l’Ecole cantonale d’Agriculttire. A 20 h. 30, Soirée de la Croix d’Or sédunoise et conférence.

Visite du Collège cantonal de Sion. A 20 li. 30, Soirée de la Croix Bleue avec conférence de M. Crin, agent cantonal vaudois. Visite des Ecoles secondaires. A 18 h. Soirée des cours professionnels. Journée antituberculeuse. A 20 h. 30, au! Cinéma Lux: Conférence

avec projections, de M. le Dr. Veillard de Lausanne : «La lutte antituberculeuse en Suisse».

V isite d’Ecoles de la ville.

Visite d’Ecoles de la ville. Visite d’Ecoles de la ville.

Visite du public. Exposés au; Casino. Visite du public. Exposés au Casino.

Soirée des travailleurs catholiques. Conférence.

Au Cinéma Lux : Conférence de M. le Dr. Here,od, Directeur du Bureau international contre l'alcoolisme : Problème d'hygiène de la race en Suisse.

Conférence et visite de la Ligue des femmes catholiques : Une voie sûre dans l’Education de nos Enfants.

Visite d’Ecoles.

Soirée de l’Union des Travailleurs catholiques et Conférence.

Journée des Sociétés valaisannes d’Abstinence. Conférence de M. Odemiatt.

Conférence avec projections de M. F. Sermoud.

Clôture de l’Exposition.

Les „Exposés” et les conférences donnés a u x Sociétés et au x Ecoles ont lieu au Casino.

(2)

y iiiiiM iiiiiiiiiiiiiM iiiiM iiiiiiiiiiiim iim iim m m tim iiiiim iiiiiiim iitî

I U N E ΠU V R E I

I P O U R L A V I E I

Eiiiiim iiiiiiiiim imim iiiim m im m m im m iim m iiiiiiiiiiiiiiim miH

FA H

4

441

I

EXPOSITION

VALAISANNE

d'Hygiène infantile

et sociale

contre la T U B E R C U L O S E

et contre l ' A L C O O L I S M E

organisée par

une fédération de Sociétés d’utilité publique avec le concours des Communes et de l’Etat

au CASINO DE SION du 23 m ars au 7 avril 1929

(3)

Banque de Riedmatten & Cie

... SION

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(4)

C O M I T É D’ H O N N E U R

Présidents M. T R O I L L E T M., C onseiller d ’E ta t. M. W a l p e n O. C onseiller d ’E ta t. Membres M. E V E Q U O Z R ., C onseiller a u x E ta ts . M. K U N T S C H E N J., C onseiller national. M de T O R R E N T E M , P ré f e t du d istric t de Sion. M. T A B I N G., P ré f e t du d istric t de Sierre. M. C O U D R A Y O. P ré f e t du d istric t de C onthey. M. A N Z E V U I J., P ré fe t du d is tric t d ’H é ren s. M. le C hne 11. W A L T I I E R , R d Curé de Sion.

M. le Chne J. G R O S S , D ir. de la L ig u e cath. d ’abst. M. le Lt.Col. S O U V A I R A N Ch., P ré s , de la C roix B leue M. le D r D U C R E Y , fond, de la col.sédunoise de v acances

C O M I T É D 'A C T IO N Président : M. le Préfet M. d e T o n n E N T É .

Caissier : M . Am e z- Dr o z W . , c h e f d e s e r v i c e .

Secrétaire : M. (u u d l i n g C., S. M.

Le Guide au Visiteur

Vous allez passer un quart d ’heure dans VExposition ~>!)/

d ’Hygiene. Discrètement, mais avec insistance, j e vous invite à réfléchir a u x fa its illustrés p a r les tableaux. Vo­ lontiers, j e vous tiens compagnie, pendant votre tournée.

Pnissë-je vous suggérer le désir d ’ exam iner, sans p a rti pris, le langage muet de ces témoins d ’une double déchéance. Que cette Exposition parle à votre esprit et à votre cœ ur!

Emportes-moi chez vous comme un souvenir am i qui vous rappelle les impressions ressenties en voyant tant de misere humaine. Que cette vue salutaire produise eji votre âme cette conviction j

«M oi aussi, je p u is, je dois aider p o u r m a p a r t

/ »

Q u ’elle ne vous laisse pas de repos jusqu’à ce que vous ayez répoiidu « la question :

« Que p u is-je e t que dois-je fa ir e ? »

(5)

la première rencontre de certaines causes de tuberculose, de cer­ tains méfaits de l’alcoolisme, prenne la peine d’examiner la ques­ tion de plus près avant de prononcer un jugement contraire.

Les prom oteurs de l ’œuvre n ’entendent pas restrein d re a u jeune âge le portée de leur in itia tiv e . Mais comme

toute œuvre pour la vie commence par la vie montante,

ils o n t pensé qu’il f a lla it m ettre en un relief spécial ce qui, dans ces questions, concerne la santé, l’éducation de l ’enfance. Cette in ten tio n est m arquée p a r le t itr e d’h y ­

giène infantile. C ette circonstance semble devoir intéresser

à l ’Exposition un plus g ra n d nombre de personnes. Aussi désirons-nous voir l’Exposition visitée avant tout

par ceux qui ont à cœur l ’éducation sûre et forte de notre

jeunesse : A u to rités religieuses et civiles, membres du corps enseignant p rim a ire e t secondaire et commissions scolaires, œuvres de bienfaisance privée et publique, de préservation et de relèvement. L ’Exposition est largement

ouverte aux écoles de tout genre, aux cours d’adolescents,

aux sociétés de cu ltu re physique, etc.

A v an t de clore cette préface, il convient de rappeler avec reconnaissance les noms des maisons qui ont fo urni le m atériel : 1° L ’Exposition itinérante suisse contre l ’al­

coolisme, du S e c ré ta ria t antialcoolique suisse à L ausanne;

2° Le matériel de la Ligue vaudoise contre la tuberculose, à Lausanne.

LE TRAIT D ’UNION.

P o u rq u o i t r a i t e r de la tuberculose et de l’alcoolisme

dans une seule e t même E xposition ? P a rc e que l ’alcoolisme

est très souvent le précurseur de la tuberculose à laquelle il p répare le te rra in . « P a r la misère qu’il in tro d u it au foyer, la m auvaise alim en tatio n qu’il y occasionne, l ’a f­ faiblissem ent s u rto u t qu’il provoque dans l’organism e, il est incontestablem ent le plus efficace propagateur de la

tuberculose.

« L ’alcool f a it le l i t de la tuberculose ». (Landouzy). Le professeur B rouardel dit, que su r 150.000 décès en F rance, p ro v en an t de cette maladie, 100.000 sont dûs à l’em poisonnem ent alcoolique.

Nos efforts contre la tuberculose re ste n t frappés d’une

décourageante stérilité sans des e ffo rts sérieux contre la

(6)

ir e P A R T I E

LA TUBERCULOSE (ou phtisie) ?

Faut-il donc en parler

? Oui, certes ! T o u t h o m m e s e n sé doit con n aître les dangers réels qui m e ­ n a cen t sa sa nté et celle de sa fam ille.

Ce danger est-il si grave

? V oyez plu tôt : Le V a la is perd c h a q u e a n n ée 3 2 0 de ses enfants, soit 25 su r 10.000, par la tu b ercu lo se ; il o c c u p e en cela une des premières places parm i les ca n to n s le s p lu s c o n ­ tam in és, lui, le pays du sole il tant recherché par les a m a teu rs d ’air vivifiant.

Cette m a la d ie ca u se p lu s de la m oitié des décès entre

15 et 2 0 ans, à u n âge où l’h o m m e atteint so n d é v e ­

lo p p e m e n t et doit se préparer à une carrière féconde. D e p lu s, pour 320 décès, il faut c o m p ter au m o in s

2 2 0 0 m alades, 2 2 0 0 v ie s d im in u é e s et en partie para­

lysées. Le bilan tu b er c u le u x pour toute la S u is s e , c’est e n v iro n 80 0 0 décès a n n u e ls et 100 .0 0 0 m a la d es.

Voici en quoi consiste la tuberculose :

E lle est u n e m a la d ie c o n ta g ieu se ca u sé e par un m i ­ crobe, germ e vivan t, qui p asse de l’in d iv id u c o n t a m i ­ né au bie n portant. C o m m e il n ’y a pas de p lan te sa n s graine, il n’y a p a s de tuberculose sans ce germ e. L e p lu s s o u v e n t, le m icrob e atta que le s p o u m o n s ; m a is il peut atteindre tou s les organes, par e x e m p le chez les enfants, le cerveau où il produit la m énin git e.

Comment la tuberculose se transmet-elle ?

E lle n ’est p a s héréditaire ; les enfa nts de parents tu ­ b ercu leu x n a i s s e n t plu s chétifs et résis tent m o i n s fa­ c ile m e n t au m a l, m a is ne son t pas c o n ta m in é s .

L a graine d u m a l p ro vie n t des in d iv id u s où la tuber­ culose est déjà avancée ; chez eux les m ic r o b e s très n o m ­

(7)

ils s’éch ap p en t, arrivent d a n s la b o u c h e et so n t c h a s ­ sé s a v e c la s a liv e et les crachats. Le tuberculeux né­

g ligen t s è m e en q u e lq u e sorte la grain e de la m a la d ie

en to u s s a n t et en crachant. C’est a u s s i de b o u c h e à b o u c h e que le m a l se propage.

Crachats et salive rejetés se d e s s è c h e n t et s o n t s o u ­

lev és a v e c la p ou ssiè r e p ou r arriver d a n s les v o ie s res­ piratoires h u m i d e s où le ge r m e se dévelop p e. T o u t le m o n d e respire de ces mic robes.

N om bre d’hommes

de 30 à m a n s

décédés en suisse

DE 1889 À 1900 PAR SUITE DE :

H

T u b e rc u lo s e p u lm o n a ir e sur 1 0 .0 0 0 personnes de la

_ MÊME PROFESSION DE CETTE

■ Toutes LES AUTRES MALADIES c l a s s e D-ÂGE.

Q to 10 60 60 «0 120 1*0 160 «0 Ag r ic u l t u r e WÆÆM. C o t o n w m m m B a n q u e w /M m m m M fà B o u l a n g e r i e ■m m m m m m é d e c i n s w w w M M X i M e n u i s e r i e Im p r i m e r i e M C o m m e r c e H T a i l l e u r s d e p i e r r e ■ H H * P e i n t r e s

wmmm

S e r r u r e r i e To n n e l i e r s

Gomment les uns échappent-ils au mal ?

P a r u n e b o n n e h ygièn e. Car il ne suffit p as que la grain e soit se m é e ; il lui faut su rtou t un terrain f a v o ­ rable et des c o n d it io n s propic es de d é v e lo p p e m e n t.

Qu’est-ce qui fa vo rise l’éclosion de la tubercu­

lose

? T o u t ce q ui affaiblit b ea u c o u p le corps, surtout

les c a u s e s s u iv a n te s :

1° L’air vicié rarement renouvelé

: B e a u ­ c o u p de g e n s s e m b le n t avoir c lo u é le s fenêtres, de peur que les m ic r o b e s priso n n iers ne s ’en v o len t. L'air

(8)

p u r ne coûte rien ; il suffit de lu i ouvrir la porte, c’est- à -d ir e la fenêtre.

2° Le logis malsain, les recoins obscurs,

le taudis,

c u ltiv en t les ge r m e s du m a l en serre c h a u ­ de. L a p oussiè re, la m alp ropreté s o n t de l’engrais pour la tu b e r c u lo se .

3° Une alimentation insuffisante et mal­

saine.

U n corps m a l nourri est un corps m al ar m é con tre la tu b ercu lo se. Il y a ch ez n o u s encore b e a u ­

c o u p d ’e n f a n t s s o u s - a l i m e n t é s , qu elq u efois faute de

r essou rces, d ’autres fois parce q u ’on ne sait pas e m ­ p loyer son argen t d ’une façon se nsée.

4° L’alcoolisme,

si a c c u e illa n t à la tuberculo se. V o ic i u n fait v a la is a n : U n grand v illa g e de la rive g a u c h e au ve r sa n t om bré, est m o in s attein t par la tu ­ b e rcu lo se que se s v i s - à - v i s e n s o le illé s , in o n d é s de l u ­ m ière, parce qu il est p lu s sobre.

5 o

L’inconduite, l’immoralité,

q ui va so u v e n t d e pair avec le n u m é r o 4, affaiblit le corps au m ê m e titre et jette un co n tin g e n t n o ta b le entre les bra s de la tu b ercu lose. Une vie p a r e et chaste, surtout p e n d a n t la

jeunesse, est aussi exigée p a r l'hygiène.

L e s a llié s de notre e n n e m ie s o n t d o n c légio n.

A quoi se reconnaît la tuberculose

? Cela e s t surtout affaire du m éd ecin . Mais certains sig n es fa­ c i l e m e n t r e c o n n a is s a b le s d o iv e n t attirer votre atten­ tio n et v o u s avertir q u ’une consultation m édicale est ur­

gente ; en voici q u e lq u es-u n s :

1° affaib lissem en t général de la santé , manque, d ’ap­ pétit, am a ig r isse m e n t, perte de p o id s, fatigue h a b it u ­ elle, d éclin des forces et a n é m ie durable.

2° T o u x m a tin a le p rolongée avec crachats, m ê m e peu a b o n d a n ts , e n r o u e m e n t périodique.

3° C ra c h e m e n t de sa ng, signe presq ue certain. 4° ch ez les enfants, : a n ém ie, fatigue persistante, c r o is s a n c e trop rapide a v e c thorax étroit, maigre, plat; la sc rofulose ,

(9)

Mais votre tableau de la tuberculose est

alarmant

et peut troubler bien des to u sse u x , des a n é m ié s etc !

Il y a de qu oi. L a crainte peut d e v en ir le c o m m e n ­ c e m e n t de la sag esse h ygién iq u e.

Mais ne dé sespérez pas. L a tuberculose, traitée à

temps, est une m a la d ie guérissable. P a r m i les in d iv i­

d u s peu attein ts, 49 su r 50 se remettent, 22 su r 2."> p arm i les autres.

Gomment lutter contre ce mal

? E n c o r e u n e fois, par une b o n n e h ygiè ne.

A . I l f a u t d ’a b o r d p r é s e r v e r , tout c o m m e d a n s

l ’in cen d ie, l e s é l é m e n t s i n d e m n e s , s u r t o u t l e s e n ­

f a n t s . P o u r cela :

1° E v ite z les contacts inutiles avec les tu b ercu leu x

et m ê m e leur trop p roche v o isin a g e. P o i n t de f a m ilia ­ rité im p ru d en te.

2° A ssainissez le logement qu i doit être s p a c ie u x , se c et clair. P o i n t de p e u p le sain s a n s une h abit atio n sa in e ! P u i s aérez s o u v e n t les p ièces h ab itées, su rtout la c h a m b r e à cou ch er. L aissez la n u it la fenêtre

en-A r . ç e n t

mal dépensé

Arg en t bien dépense

:n iqi2. LA Suisse A DÉPENSE!

puni t i i N U P . r r p t i.a 5 5 MÌLLI0 N5 TOUTES SORTES PIUJR. 1. ! N S T RL'CT10 NI H U B lip U g '210 M IL L Ì0 N 5 ELLE ' -J, , • PERD ((i'AbilC 'ûïflizï

nu FAÌT vi

T U B C R C U L M E f "

pour. l a u m i n t a t ì o n

(10)

irebaillêe p a r l e tem p s froid, ouverte par le beau tem p s

Le germe tuberculeux, tout petit q u ’il est, ne sort q u e par les fenêtres la rg em en t ou vertes.

3° Réservez voire budget alim en taire à u n e nou rritu ­

re sa in e et a b o n d a n te. N u l b e so in de m ets délicats. 4° Méfiez-vous du bon verre qu i serait c h e f de file a v e c une n o m b r e u s e suite. A vos enfants, ne donnez

n i vin, n i bière, n i aucune autre boisson alcoolique.

5" Sa chez que la vie pure et chaste de v o s enfants, gra n d s c o m m e petits, est une excellen te garantie de b o n n e santé.

B. Quant au malade, il doit su ivre les a vis du

médecin.

Il lui faut en tout cas :

1° une alim entation substantielle et en q u a n tité suf­ fisante, m a is modérée. L e s s a n a t o r iu m s p o u r tuber­ c u l e u x b a n n is s e n t le vin du régime des m a la d e s et d es c o n v a le s c e n ts .

2" Le repos, en tout cas a u c u n travail qui excède la réserve d es forces en ta m é e s.

3° Le soleil et l'air p u r et vivifia n t, v é rita b les re­ co n s t it u a n t s du tu b ercu leu x.

U n e co n s ta tio n réjou issan te : D e plu s en p lus, m ê ­ m e des fam illes ouvrières très m o d e ste s assu ren t à leurs enfants un séjour d e té à la m ontagne.

C. Pour ne p a s tra n sm ettre la tuberculose à son

entourage,

le m a la d e prendra les précau tion s s u i ­ va n te s :

1° Il ob se rvera la propreté la plu s m i n u t ie u s e , év i­ tera les co n ta cts in utiles, surtout avec les en fants, et e m p lo ie r a des u s te n s ile s réservés à lui seul.

2° Il sera au tan t que p o s s ib le is olé des personnes sa in e s.

3° Il ne crachera que d a n s un crachoir s o u v e n t vidé et désin fecté ; il ne toussera pas contr e les autres ou co n tr e les objets à le ur usage.

4 “ L es p er so n n e s v iv a n t h a b it u e lle m e n t d a n s son en to u r a g e seront e x a m in é e s par le m édecin .

(11)

D. Il y a enfin une hygiène p ré v e n tiv e p o u r tou s

et qui, en a m é lio r a n t le s c o n d it io n s san ita ires p u b li­ qu es, lutte effic acem en t contr e la tu b e r c u lo s e :

— L e s s o i n s de propreté de la person n e, des v ête­ m en ts et de l ’h ab ita tio n d é n ic h e n t le s germ es tuber­ cu leu x .

— E n fortifiant les enfants et en les en d u r c is s a n t a v e c prudence, on les a rm e con tre l 'éclosion de la m a ­ ladie.

— L a tu b ercu lo se se fortifie de c h a q u e défectu osi­ té du lo gem en t.

— E lle a u g m e n te a v e c le travail sédentaire, a v e c les lo c a u x fermés, a v e c la p ou ssiè r e et avec la c o n ­ s o m m a t i o n d ’a lco o l ; certain es pro fessio n s s o n t à c e t égard particu lièrem en t meurtrières (g a rço n s de café, so m m e liè r e s ).

— U n travail p h y s iq u e réglé et des exe rcices d e g y m n a s t iq u e s grad u és, ration n els favorisent le d é v e ­ l o p p e m e n t n o rm a l du corps.

Initiatives antituberculeuses valaisannes.

En 1919, le peuple valaisan vote la création d ’nn sanatorium can­ tonal avec une dépense de 750000 Fr.

En 1924, un arrêté du Conseil d ’E ta t encourage la lutte contre la tuberculose, entre autres la création de dispensaires [et de ligues.

En 1925, un autre arrêté prévoit la création de 9 dispensaires. En 1928, a lieu une campagne active pour fonder dans chaque dis­

trict une ligue antituberculeuse. Voici, par exemple, par quels moyens la ligue du district entend atteindre ce but: a) en éclairant la population par des conférences, films, articles de journaux, tracts, affiches, etc.

b) en procurant aux tuberculeux iudigents l’aide nécessaire ; c) en promouvant l’hygiène générale, notamment par l’amélio­ ration des logements ;

d) en dotant le district des institutions nécessaires ; colonies de vacances, cures d ’air, écoles au soleil, dispensaires, etc.

e) en facilitant aux malades le séjour dans des pavillons p o u r tuberculeux, hôpitaux, sanatoria ;

f ) en soutenant la lutte antialcoolique ;

g) en encourageant l’extension de l’assurance-maladie, etc.

h)

en collaborant éventuellement à des institutions publiques- ou privées poursuivant un but analogue ou connexe.

(12)

2 m e P A R T I E

L ’ALCOOLISME

Il s’oppose au développement vigoureux

de l’enfance

A.

L’alcoolisme entame le capital vital

de nombreux enfants dès avant leur nais­

sance :

L e s u n s n a is s e n t forts et v ig o u reu x , d ’autres faib le s et chétifs. D ’après le tém o ig n a g e des m é d e c in s , c’est

surtout la source de la vie q ui est contam inée p a r les excès alcooliques. C o m m e la je u n e plante ressent p lu s forte­

m e n t le froid d u prin tem p s, a in si le je u n e corps en form atio n, l ’enfa nt en germ e, est très s e n sib le à l ’alc ool a bsorbé par ses parents.

Le triste fait de l’hérédité alcoolique est illustré par le tableau de Daume. Ce savant a observé 10 familles modérées avec 61 en­ fants et 10 familles de buveurs avec 57 enfants. Les parents sobres avaient 50 enfants normalement constitués, soit 82 °/o, les parents

buveurs seulement 9, c’est-à-dire 16 °/o.

La réserve de force est souvent si faible qu’elle est dépensée dès avant la naissance chez les enfants mort-nés (3 dans les 10 familles sobres, 12 dans les familles de buveurs), chez d’autres peu de temps après la venue au monde.

L'alcoolisme cause une m o rtalité infantile élevée, s è m e

la m ort d a n s m a in t berceau et étouffe s o u v e n t la vie d a n s so n germe.

A jo u to n s q u e « l ’a lc o o lis m e a u g m e n te la propagatio n d es m a la d ie s h o n t e u s e s q ui so n t les p lu s terribles enne-,

m is de la race, ca u se s de stérilité et de n a is s a n c e s pré­

m atu rées, de m a u x d ’y e u x , d ’oreille s ou de capacités in tellectu elles a m o in d r ie s . »

B .

L’alcool (vin, bière, eau-de-vie) nuit au

développement physique des enfants.

Mais n o s enfants b o iv e n t-ils d o n c ? H é la s ou i ! Trop rares son t c e u x qui ne reçoiv ent j a m a is de b o is s o n s

(13)

a lco o liq u es, n o m b re u x ceux qui en prennent régulière­

m e n t à la table fa m ilia le. A u x j e u n e s m a la d e s on pres­

crit des v i n s m é d ic in a u x .

Ces h a b itu d e s so n t - e lle s saines ? A u jo u rd ’hui l ’im m ense m a jorité des

médecins reconnaît que l'alcool n ’est p a s le m é d ica m en t q u ’on p u isse e m ­

p loyer à tout propos et que m ê m e de faibles d o se s de b o is s o n s e n i­ v ran tes n u is e n t à l’o rg a n ism e en c rois sance.

Pourquoi ? parce que l ’alcool même dilué ralentit la croissance, s’attaque sans façon au système nerveux en formation et atteint la

vitalité du jeune organisme ; il cause souvent des accidents dont on

cherche la cause ailleurs : convulsions, dysenterie, méningite, épi­ lepsie et d ’autres troubles moins graves,mais néanmoins alarmants. Parmi ces jeunes habitués à l’alcool se rencontrent souvent ces êtres chétifs, malingres, rachitiques, souffreteux, sujets à des trou­ bles nerveux et au sommeil agité.

L'alcool étiole v ra im e n t la vie montante.

C.

L’alcoolisme assombrit l’avenir sani­

taire des enfants.

Il crée de p in s g ra n d s risques de m a ladies. C’est ce q u ’o n t c on staté d e p u is lo n g te m p s

les c a isse s d ’a s s u r a n c e s d o n t certains a cco rd en t à leurs m e m b r e s ab stin e n ts u n e réduction n o ta b le sur la prim e à payer.

L'alcool abaisse les chances de longévité : On entend

dire que certaines b o is s o n s eniv rantes so n t des élixirs de lo n g u e vie. Il est vrai q u ’un te m p é r a m e n t vig o u r e u x peut résister l o n g t e m p s à des excès m ê m e répétés, ta n d is q u ’une santé chétiv e, m algré une m od ération sérieuse ou m ê m e l ’ab stin e n c e , déclinera rapid ement. Car la sobriété p o u ssée m ê m e j u s q u ’à l'idéal ne crée

p a s de forces, m a is est une condition de la conservation

et du b o n usa ge de celles q u ’on possède.

Seu le l ’ob servation sur de n o m b r e u x cas d o n n e une réponse scientifique à la q u estio n discutée.

(14)

En comparant la mortalité de centaines de milliers d’assurés, les uns abstinents, les autres non-abstinents, à l’exclusion des al­ cooliques, des sociétés anglaises d ’assurance sur la vie ont établi au point de vue de l'hygiène sociale le résultat déterminant suivant : « Dans un groupe d ’hommes se comptant par dizaines de milliers, parmi lesquels certes l'abus grossier de boissons alcooliques est plus rare que dans la population en général, la mortalité est beau­ coup plus élevée que dans un autre groupe d ’hommes correspon­ dant, qui s’abstiennent des boissons alcooliques. »

Ainsi, loin d ’assurer à nos enfants une longue vie, l’alcool est un facteur très actif de mortalité.

M g r D. A u g u s tin u s E g g e r f 1906, Evêque de St-Gall,

F o n d a t e u r d e la L i g u e c a th o l i q u e s u is s e d 'a b s t i n e n c e . t r a v a i ll a à la r e s t a u r a ti o n d e la f a m i l l e c h r é t i e n n e s o b r e .

L e s m o u la g e s de l'exp osition m on tren t j u s q u ’à quel p oin t les grands excès m a lm è n e n t nos organes vitaux.

(15)

Les coups m ultipliés des p etits excès qu i p a s s e n t in a­

perçus m ettent plu s de tem p s à ébranle r une forle c o n stitu tio n ; m a is ils y arrivent a u ssi. L ’usage régulier du v in ne se c o n c ilie pas a v e c le so u ci de conserver la vitalité de nos enfants.

I). Les boissons alcooliques dans le régi­

me alimentaire de nos enfants.

1. A u x a lim e n ts n o u s d e m a n d o n s les é lé m e n ts n é ­ cessair es p o u r form er la c h a ir et les os. P a r m i les b o is ­ s o n s a lco o liq u es, seule la bière c o n tie n t l ’a lb u m i n e n écessair e pour réparer l’usure de n os organes, m a i s s o u s une forme bien m o in s r e c o m m a n d a b le que le pain el le lait.

2. L e s a lim e n ts d o iv e n t a u ssi n o u s fournir chaleur

et force. L e s b o is s o n s a lc o o liq u e s c o n tie n n e n t l’une et

l’autre, m a is so u s une forme plu s ou m o in s n o c iv e , violente.

3. L es b o is s o n s , en particulier, n ’éta n c h e n t la s o i f que par l ’eau q u ’elles co n tien n en t. Q uant au pla isir de l ’alc o o l, il n’est au c u n h o m m e ra iso n n a b le qui voudra y hab itu er l ’enfant.

4. Les fruits et les légumes frais, ont un rôle im p o r­

ta n t d a n s le régim e alim entair e des enfants ; car ils

p o s s è d e n t en plu s gr ande quantité que les autres pro­ d uit s des s u b s ta n c e s telles que les v it a m in e s qui m a in ­ tiennent l ’o r g a n ism e d a n s un bon état de fonctio n­ n em ent.

Q ue c h a q u e fam ille ait pour ses enfa nts le coin de la cerise, de la p o m m e , du raisin, s u iv a n t la générosité de la s a iso n ! Beaucoup d'enfants sou/frent de sous-ali­

m entation. E n restreignant les d ép en ses a lc o o liq u e s,

de n o m b r e u s e s fam illes n é c e ssite u se s pourraie nt a m é ­ liorer le régime alim en taire en quantité et en qualité. La sobriété complète conserve bien des francs péniblement g a­ gnés en faveur d ’un meilleur logement, d ’un habillement plus hy­ giénique, de l’achat de quelque objet d'art etc. Elle peut faire passer un foyer ouvrier de la gêne à une modeste aisance.

(16)

E .

Que dit l’école sur ce chapitre ?

Les enfants qui b oiven t régulièrem ent du vin s e m ­ blen t à leurs parents plu s gais, plu s éveillés, p lu s spirituels. A p p arence trom p eu se : L e s sp écialistes a u ssi sa v e n t q u ’une excitation passagère fouette la pensée ; m a is ce n’est là q u ’un feu de paille. L ’ob servation de n o m b r e u x éducateurs, ain si que les expérie nces m u l­ tiples de sa v a n ts, affirment que l'usage des boissons

alcooliques nuit notablem ent a u x progrès scolaires. M ême

de faibles d o se s de vin ou de bière exercent un effet nuisib le .

Qui croire ? L ’opin ion courante a v e c se s préjugés ou l ’a v is éclairé des h o m m e s du métier ?

On rencontre parmi les victimes de l’alcoolisme beaucoup d ’en ­ fants frappés d ’une incapacité d ’attention presque invincible,

(17)

su-perficiels, légers, distraits par un rien ; chez d ’autres la faiblesse intellectuelle se traduit par un esprit lourd, borné. i

L ’abstinence infantile c o n se r v e les qualités in tellec­

tu elles ; l’usa ge de faibles q uantit és d ’a lcool les en ta m e ; l ’ab so rp tio n régulière de ces b o is s o n s les am o in d r it très s e n s ib le m e n t.

Il y a en S u is s e des m illiers d'éducateurs qui ont

renoncé à l ’usage d es b o is s o n s a lc o o liq u e s par a m o u r

p our les en fants d ’autrui q u ’ils v e u le n t préserver du m a l. E x c e lle n te façon de c o m p ren d re l ’école pour la vie. Trop peu de parents su iv e n t une m é th o d e s em b la b le.

F .

En vue de l’entrée dans la profession.

N o u s d é sir o n s v i v e m e n t que n o s enfants r é u ssissen t d a n s leur carrière II leur faut pour cela un bras v ig o u ­ reux, u n e m a in sûre et u n esprit lu cid e. L'opin ion c o m m u n e croit q u ’u n usa ge régulier de b o i s s o n s a lc o o ­ liq u e s est favorab le au d é v e lo p p e m e n t de ces qualités. Mais les o b se r v a tio n s sérieuses d is e n t le contraire. Mêm e d a n s des efforts corporels sim ples, l ’absorptio n

d'alcool d im in u e la capacité de tra v a il. Q u a n d il s’agit

d'opératio ns de précision, l’in fluence des b o is s o n s e n i­ vran tes est encore plu s funeste. Enfin , les fréquentes v is ites au cabaret a n n o n c e n t s o u v e n t le d éclin des affaires.

Les habitudes alcooliques s'opposent à l'essor économ i­ que. P a r contre une stricte sobriété p o u ssé e au besoin

j u s q u ’à l’a b s tin e n c e favorise n o t a b le m e n t le su ccès p r o fe ssio n n e l.

G.

Un séducteur

B o n n e r e n o m m é e , chez des â m e s h o n n ê te s, l’emporte su r la r ich esse et la santé.

Déjà à la maison et à l ’école, l’enfant hab itu é aux

b o is s o n s est m o in s s e n sib le à l ’éloge et au blâ m e. Le p o is o n affaiblit la c o n s c ie n c e des fautes ; il éveille p ré m a tu r é m e n t les instin cts bas et pervers qu i d o rm en t

(18)

au fond de toute jeune â m e. D o n n e r a u x enfants des b o is s o n s a lc o o liq u e s , c ’est a lourdir le poids d es in c li­ n a tio n s origin elles vers le m al.

Sous peu, à l ’époque de l'adolescence, se prése nte l ’oc­

c a sio n des premières b euverie s a u x q u e lle s cède l ’enfant init ié a u x h a b itu d e s courantes. L e s parents p e u v e n t savoir que la première faute grave, peut-être un attentat à la pudeur, est s o u v e n t c o m m i s e en ces tristes heures d’iv resse o c c a s io n n e lle . L ’autorité et le respect n ’on t rien à gagner à ces excès j u v é n ile s .

P lu s tard, après les v in g t ans, ce seront le s resp o n ­

sab ilités d’u n e p o sitio n socia le , pu is d’u n foyer d o n t il faudra sa uvegarder l ’h on n e u r . « P l u t ô t la m ort que l ’in fam ie ! » Cette d ev ise l u m in e u s e s’ob sc u r c it m a in te s fois d a n s les va p eu rs de l’alcool.

« Je puis affirmer que le 75 % d es c o n d a m n é s au p énit encie r s o n t d es v ic tim e s de l ’alc o o l. » (D irecteu r du pénitencie r ca n to n a l v a u d o i s .) L e s sta tistiques su is s e s in d iq u e n t u n e m o y e n n e de 40 % .

« U n e fois n ’est pas c o u t u m e » dit-on. Piètre excuse .

D a n s les questions de m oralité surtout, la réforme antialcoolique a p p a r a ît c o m m e une œuvre de vie.

H. La vie de l’enfant au foyer alcoolisé.

A l’é p a n o u is s e m e n t d ’une jeu n e vie, il faut l ’a t m o ­ sp hère c h a u d e d’une fam ille a im a n te et dévou ée. D a n s

la mesure où la passion de la boisson envahit le foyer, l ’affection s'en va. L e s so in s corporels son t parfois gra­

v e m e n t négligés ; au lieu de recevoir l’é d u ca tio n morale et religieuse, l’in n o c e n te victim e souffre d a n s son âm e de spectacle s attristants, q uelq uefois de s c a n d a le s . L ’autorité et le respect, base de toute é d u cation , s o n t dé racin és.

A u foyer du b u v e u r se d o n n e n t rendez-vous tous les e n n e m is de la vie de l’enfant.

(19)

L ’aclio n an tia lc o o liq u e doit restaurer le foyer chrétien

sobre où, c o m m e d a n s un jardin bien gardé, la vie

fleurit en sécurité.

La fa m ille heureuse

Q u e stio n s finales.

P o u r l ’a m o u r de noire j e u n e s s e , esp oir de dem a in , p e s o n s c h a c u n sér ie u se m e n t la question :

« Est-ce que j ’agis dans l ’intérêt de mes enfants en

continuant à leur donner des boissons alcooliques?»

Voici trois tém oig nages à ce sujet :

Mgr Eggcr c on statait avec d o u leu r q u ’on d o n n a it aux e ntants du v in , du cidre et m ê m e de l’eau-de-vie.

(20)

« L'alcool est p rofo n d é m e n t n u is ib le à l ’enfant. » ( A c a d é m ie de m é d e c in e .) « L e s b o i s s o n s ferm entées d ev ro n t être a b s o lu m e n t in terd ites a u x enfants et a u x a d o le sc e n ts. »'

( La b o r d e)

Initiatives antialcooliques valaisannes :

1° La section valaisanne de la Ligne catholique d'Abstinence, dite

Croix d ’Or. Directeur diocésain : M. le Chanoine J. Gross à

Martigny ; Président : M. Adrien Puippe à Sierre. 2" Sections juvéniles de la Ligue catholique d ’Abstinence.

3" La Croix Bleue. Président : M. le L l Colonel Ch. Souvairan, Venthône.

4° Espoir, sections juvéniles de la Croix Bleue. 5» La Société valaisanne à'Education abstinente.

<3° La section valaisanne de la Société des A gents abstinents de

Chemins de fer suisses ; Président : M. Adolphe Torrent, Brigue.

Le Déparlement de l'Instruction publique a souvent attiré l’atten­ tion du personnel enseignant sur l'action antialcoolique. Notre

législation sur les Auberges contient d ’excellentes dispositions dont

la mise en pratique supprimera bien des abus : Pro h ib itio n de l'a bs inthe.

R é duc tion du n o m b re d e s au b erg es, ré g l e m e n t a t i o n sociale des h e u r e s -d'o uver ture et de f e r m e t u r e , exclusion catég o riq u e des j e u n e s gens en -dessous de l’âge re quis.

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