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S'installer en Grande-Bretagne

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Academic year: 2023

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S'installer

en Grande-Bretagne

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DANS LA MEME COLLECTION AUX ÉDITIONS REBONDIR

M La référence de l'emploi 1 Groupe de chercheurs d'emploi 6 Décrocher un emploi grâce au téléphone 20 Réussir sa recherche d'emploi 30 Décrochez votre premier emploi 36 Trouver un emploi après 45 ans 38 Trouver un emploi par relations 43 L'abc du CV

44 Lettre de motivation 45 30 modèles de candidatures 46 Entretien d'embauche

55 L'entretien d'embauche au féminin 56 Tests de personnalité

57 100 lettres de recherche d'emploi 58 Un emploi sur l'Internet

N Les s e c t e u r s qui recrutent 13 Travailler dans le tourisme

17 Un emploi dans l'hôtellerie-restauration 22 20 métiers pour travailler tout de suite 24 Un emploi de secrétaire ou assistante 26 Devenir commercial

35 Gagner sa vie avec la vente directe 40 Les métiers qui font voyager M Travailler demain 61 Les métiers de la psy 62 Les métiers des arts graphiques 63 Les métiers du paramédical M Humanitaire e t social 37 Travailler dans une association 47 L'action humanitaire à l'étranger

(nouvelle édition)

48 Les associations anti-chômage 49 18 métiers dans le social

(nouvelle édition) M Travailler autrement 7 Comment choisir sa formation 15 Travailler à temps partiel

25 Travailler à domicile (nouvelle édition) 31 Trouver un emploi grâce à l'intérim 32 Faire un bilan de ses compétences 33 Changer de métier

39 Ouvrir un commerce 42 Choisir sa formule en franchise M Devenir f o n c t i o n n a i r e 21 Fonctionnaire pour la ville ou la région 50 La fonction publique d'État 51 La fonction publique hospitalière M Travailler à l ' é t r a n g e r 19 Travailler aux États-Unis 34 S'installer en Australie 301 S'installer en Grande-Bretagne

(nouvelle édition)

302 S'installer au Canada (nouvelle édition) M C o n n a î t r e s e s d r o i t s 10 Comprendre son contrat de travail 18 Faire face au licenciement 52 Allocations chômage 1998 M H o r s c o l l e c t i o n

Créer et gérer une association loi 1901 Se mettre à son compte

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Collection

dirigée par Brigitte Dyan

S'installer e n

G r a n d e - B r e t a g n e

BENJAMIN QUÉNELLE

0 Editions Rebondir

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Direction d'ouvrage : Bertrand Gauthey Secrétariat d'édition : Christine Brégeon Correction : Eric Dally

Maquette : Bénédicte Baldet

Photo de couverture : Office de tourisme de Grande-Bretagne Cet ouvrage fait suite à la publication d'une précédente édition rédigée par Stéphane Mayoux.

Copyright 1998 : Rebondir, 34 rue Vignon, 75311 Paris Cedex 09 Dépôt légal : octobre 1998, ISBN 2-910325-63-6

La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation col- lective. Toute représentation intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contre- façon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.

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Une nouvelle province

« Il n'y a plus de Pyrénées ! » aurait dit Louis XIV enthousiaste, à l'occasion de la réconciliation franco-espagnole. Avec l'ou- verture du tunnel sous la Manche, il n'y a plus de Channel.

De Paris à Londres, le train est plus rapide que de Londres à Glasgow, mais qu'importe : une fois le pied posé sur l'archi- pel, on découvrira toutes les subtilités entre la capitale et les étonnantes provinces britanniques, les ciels plombés de Liverpool l'industrielle, les petites maisons à colombages des villes universitaires, les docks de Glasgow, toute cette Angle- terre d'hier qui émerge rajeunie et marquée par la violente crise économique. Cités minières sinistrées, usines fermées sans ménagements, la royauté vouée aux tabloïds, l'empire colonial n'en finissait pas d'agoniser. Et voilà qu'un peu de bien-être fait souffler à nouveau un petit air optimiste sur le Royaume qui inventa le capitalisme sans jamais déroger à ses traditions.

Peu à peu, certains Français se sont pris à rêver de ce voisin . ouvert au business, et les jeunes chômeurs réunissaient leurs économies pour tenter leur chance sur les bords de la Tamise.

Et découvrir bientôt qu'on ne leur offrait pas seulement de vendre des frites et de tirer des bières jusqu'à 11 heures du soir, mais qu'il existait aussi des postes dans le marketing, la finance, le commerce ou l'artisanat.

Alors qu'aujourd'hui en France la croissance est de retour et le chômage un peu moins lourd, les jeunes Français continuent de traverser la Manche pour profiter un peu d'une capitale qui bouge. Les Français se découvrent une nouvelle destination, à portée de train, une nouvelle région où partir, travailler et s'in- tégrer, comme on partait autrefois de sa Bretagne pour s'éta- blir à Paris. Avec la monnaie unique, l'Europe devrait devenir un nouveau territoire pour l'immigration de voisinage. Une pratique que nous autres, Gaulois, Basques, Bretons, Catalans, Provençaux, etc. maîtrisons de longue date.

Brigitte Dyan, directrice de collection

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SOMMAIRE

I n t r o d u c t i o n : 9

C h a p i t r e 1 : P r é p a r e r s o n v o y a g e 17

lb Améliorer son anglais 19

tb Prendre ses premiers contacts en France 25

0 Chercher un emploi depuis la France 27

0 Partir avec un programme d'échange européen 33

0 Mettre de l'ordre dans ses papiers 35

0 Régler les détails financiers 38

• Traverser la Manche 39

C h a p i t r e 2 : D é m a r c h e s a d m i n i s t r a t i v e s ,

us e t c o u t u m e s . . . 41

0 Les adresses incontournables 44

0 Ouvrir un compte en banque 48

0 Payer ses impôts 50

0 To give a phone cali 57

0 Apprendre l'anglais sur place 58

0 Manger anglais 62

0 « Mélangez vous aux Britanniques » - entretien avec Eric Simon 64

C h a p i t r e 3 : L'arrivée à Londres 67

• Parcourir une ville faite de villages 70

• Chercher un premier logement 75

10 Les premiers jobs 76

0 Travailler au pair 79

0 S'installer : un véritable emploi et un «sweet home» 82 C h a p i t r e 4 : M a r c h é d e l'emploi e t p r o t e c t i o n sociale 87

0 Au pays de la flexibilité 91

fb Connaître ses droits et leurs limites 93

gb Faibles salaires de départ 95

do Se défendre contre les abus 97

C h a p i t r e 5 : Les s t r a t é g i e s p o u r s e faire e m b a u c h e r 101 0 De vrais emplois, avec plus de qualifications 105 0 Le centre Charles-Péguy et le consulat 108

lb Lire la presse 110

0 Agences de recrutement et Job Centres . 112

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0 Les autres pistes 119

0 Tenter la candidature spontanée 122

0 Se créer un réseau de contacts 123

0 135 000 associations emploient des bénévoles 129 Chapitre 6 : Comment poser sa candidature 131 lb Savoir se présenter : « références » et entretien 134

0 Remplir une application form 138

0 Le CV à l'anglaise 140

0 Rédiger sa covering letter 144

0 Défendre son diplôme : les équivalences 147 0 Entretien avec Isabelle Schlumberger, DRH 151 Chapitre 7 : Sept secteurs où travailler 155

0 La restauration et l'hôtellerie 157

0 Les emplois de bureau 162

tb L'enseignement 166

0 La vente 170

0 L'informatique 174

0 Les métiers d'artisans 176

lb Le caring 178

Chapitre 8 : Manchester, Brighton... essayer ailleurs ! 183

0 Manchester 185

0 Brighton 195

Chapitre 9 : L'Écosse, d'autres perspectives 207

0 Découvrir une autre province 209

0 Édimbourg la belle, Glasgow'la rude 212

0 Se brancher sur les call centres 220

0 Travailler dans la finance écossaise 225

0 Étendre sa recherche 228

Chapitre 10 : Monter son business 233

0 Les démarches pour créer son entreprise 235

0 Tenter l'aventure... 238

10 Devenir free-lance 240

CARNET D'ADRESSES ' 243

I DE I Jl.VN'-L )

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Introduction

Attention, traverser la Manche, c'est aussi changer de culture... Le tunnel et l'Eurostar ont certes réduit les distances entre la France et la Grande- Bretagne : trois heures entre les deux capitales ! Quant à l'Union européenne, elle a supprimé toutes les tracasseries bureaucratiques : finis les permis de travail et les cartes de séjour à renouveler périodi- quement. Au Job Centre, l'équivalent de l'ANPE, tout Français bénéficie maintenant des mêmes services qu'un Britannique et n'a besoin d'aucune autorisa- tion administrative pour travailler. Du coup, quelque 180 000 Français habitent désormais en Grande-Bre- tagne, dont la moitié à Londres - un total qui aug- mente de 10 % chaque année depuis deux ans, selon le consulat. Ils n'étaient que 100 000 lors de la première édition de ce guide, en 1994...

Parmi les nouveaux venus, de plus en plus de jeunes Français au chômage traversent la Manche, avant tout pour trouver un job. Quelque 3 100 personnes ont ainsi consulté le service emploi du consulat en 1997. Elles n'étaient que 1 360 en 1995... Et le total pourrait de nouveau doubler pour 1998. « C'est une autre forme de cohabitation », s'est récemment féli- cité, au perchoir de notre Assemblée nationale, Tony Blair, le jeune Premier ministre travailliste dont le sourire et le discours sur la « troisième voie » ont séduit une partie de la classe politique française.

Tony Blair précisait aussi : « Et là comme ailleurs, cette cohabitation est très réussie. »

Traverser la Manche, c'est certes construire l'Eu- rope, cette véritable Europe des individus qui bou- gent, se mêlent et se découvrent. Mais vivre et tra- vailler en Grande-Bretagne ne signifie pas automa- tiquement devenir Britannique... La construction européenne ou le progrès des techniques ferroviaires

0 Le centre Charles-Péguy a pour vocation d'aider les jeunes de

18-30 ans qui arrivent en Grande- Bretagne.

Il a vu passer 5 000jeunes en 1997, contre 3 500 en 1994.

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0 Les emplois qualifiés, même dans les entreprises françaises installées outre-Manche, requièrent

a "fluent English", c'est-à-dire un anglais

« courant !l, pour pouvoir converser.

et du génie civil n'ont pas éliminé les fossés cultu- rels creusés par l'Histoire de deux peuples tout aussi fiers l'un que l'autre. Une fois arrivés à la gare lon- donienne de Waterloo, terminus de l'Eurostar, beau- coup de Français oublient qu'il leur faudra s'habi- tuer non seulement aux aléas de la flexibilité de l'em- ploi à l'anglaise, mais aussi au British way of life.

L e c h a r m e d e l ' a c c e n t f r a n ç a i s : p l u t ô t u n m y t h e . . .

Première des différences : la langue. Encouragés par le formidable matraquage publicitaire dont la capitale britannique bénéficie dans l'Hexagone depuis au moins un an, de jeunes Français débar- quent parfois à Londres en espérant trouver un bon emploi alors qu'ils ne maîtrisent pas l'anglais. C'est mission quasi impossible. Seuls des petits boulots dans la restauration, l'hôtellerie, le gardiennage, ou le traditionnel séjour au-pair, permettent de sur- vivre avec quelques mots et quelques phrases.

Si l'accent français - que certains entretiennent avec fierté - peut être un atout pour convaincre (ou séduire), il peut également devenir un obstacle à peine voilé. Les accents ne se réduisent pas, en effet, outre-Manche, à des curiosités régionales. Les Britanniques les comparent, les parodient, les dé- daignent, comme s'ils permettaient d'établir des dis- tinctions sociales. Londres, cité pourtant cosmopo- lite, se divise ainsi en sous-villes, avec chacune son accent et sa tribu. Aucun Anglais ne vous reprochera ouvertement votre accent, mais vous n'échapperez pas pour autant à cette catégorisation. Lorsque Juliette Binoche, dont l'anglais est presque parfait, a récemment triomphé dans un petit théâtre londo- nien indépendant, un critique du quotidien The Independent regretta l'absence de sous-titres. Avant d'ajouter avec la même ironie : « Elle parle très bien anglais pour une Française... »

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L'anglais n'est pas a priori une langue difficile - un premier job, deux mois de pratique à 100 %, et on se débrouille rapidement ! Mais saisir les nuances de la langue se révèlera en fait tout aussi délicat que de maîtriser celles de la psychologie des Britan- niques... Parfois des petits détails vous étonneront.

Par exemple, dans la cuisine d'un ami qui prépare une purée de pommes de terre sans les éplucher

« parce que toutes les bonnes choses sont dans la peau ». Ou, plus tard, quand il fera la vaisselle sans rincer - deux habitudes très répandues...

Le f l e g m e b r i t a n n i q u e , u n e réalité Vous vous apercevrez également des différences de tempérament dans le métro, lorsque la rame restera coincée pendant dix bonnes minutes, mais que tout le monde continuera de lire le journal sans s'éner- ver. A la sortie du métro, c'est une autre forme de patience qui étonne, celle des bénévoles, stoïques même par grand froid, qui agitent de grands seaux colorés. Dans ces tirelires, ils collectent, penny après penny, les pièces de la générosité au quotidien. Quelle que soit la cause, ces charities, associations carita- tives, sont de véritables institutions nationales.

Chaque Britannique donne en moyenne 85 F par mois - et même 95 F en novembre et décembre, à l'approche de Noël.

Les Britanniques sont donc généreux. Mais, même s'il est difficile de généraliser, ils ont l'invitation dif- ficile et n'ouvrent pas tout de suite leur porte. Pas- sez avec eux devant leur maison, et vous vous retrouverez plus facilement au pub du coin - le local - plutôt que dans leur salon. Inversement, ils n'accepteront parfois de venir dîner chez vous qu'au bout de la troisième invitation - vérifiant ainsi que vous souhaitez vraiment les recevoir. Et si vous par- tagez un appartement avec un Britannique, ne vous étonnez pas s'il reçoit des amis dans sa chambre

0 Il est plus facile de se retrouver avec ses voisins de palier autour d'une lager au local (le pub du coin), que comme invité dans leur salon.

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0 La culture du travail est différente.

Les employeurs en Grande- Bretagne aiment se faire convaincre par leurs employés et prêtent attention à leurs qualités personnelles et à leurs ambitions profession- nelles.

plutôt que dans la pièce commune. Autant de com- portements qui découragent beaucoup de Français.

« Ils sont froids ! C'est difficile de se faire de vrais amis anglais, de fidéliser », entend-on souvent.

Paradoxalement, les Anglais vous appellent très rapidement par votre prénom - mais attendez que votre interlocuteur en prenne l'initiative avant de remplacer votre « Mr Smith » par « John »... Une fa- cilité de langage que l'anglais permet, d'autant plus qu'il ne distingue pas le « vous » du « tu », tous deux traduits par « you », plus neutre. Les contacts sont donc peut-être plus directs outre-Manche.

Ainsi les entreprises, lors de l'embauche, favorisent- elles les qualités personnelles plutôt que les diplômes et, lors des promotions, les ambitions de chacun plu- tôt que le schéma hiérarchique cloisonné. C'est cela aussi la flexibilité à l'anglaise : plus de « ponts » et moins de contraintes dans les structures d'entreprise.

L e s r a i s o n s d u s u c c è s d e F u l l M o n t y La flexibilité est avant tout sociale, avec une protec- tion bien plus faible qu'en France. Avantage : le patron embauche facilement - d'où la baisse du chô- mage. Inconvénient : le patron licencie tout aussi facilement ! - d'où l'insécurité de l'emploi (non comptabilisée dans les chiffres du chômage). Et l'ex- pression « partage du temps de travail » est intradui- sible outre-Manche, tout simplement parce que cette solution n'a jamais été vraiment envisagée. L'idée semble lointaine, et le débat français sur la question est sans doute à mille lieues des préoccupations d'un pays où le taux de chômage se trouve désormais au- tour des 5 %, chiffre qu'il faut toutefois prendre avec précaution (voir chapitre 4, page 89).

Avec réalisme et humour - grinçant-les cinéastes bri- tanniques observent aujourd'hui les méfaits de cette nouvelle organisation du travail, qui réduit les soli- darités, petites et grandes. Leurs films, comme The

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Full Monty ou les Virtuoses, donnent la parole aux exclus de cette nouvelle société. Ils font rire, et réflé- chir, des salles entières. Mais très peu de Français in- terviewés pour la rélisation de ce guide se sont plaints ouvertement de cette insécurité de l'emploi : « L'An- gleterre, au moins, nous a donné une chance. » L e p u b c o m m e l i e n s o c i a l . . .

Pour décrocher un vrai travail et construire de véri- tables amitiés, il faut faire simplement preuve de patience. Et accepter certains rituels. Les conversa- tions sur le temps qu'il fait (ou, surtout, qu'il va faire...) sont l'un de ces exercices imposés.

La chambre de commerce française de Grande-Bre- tagne conseille d'ailleurs aux hommes d'affaires d'apprendre un minimum de vocabulaire météoro- logique pour meubler les temps morts ! Mais, pour s'intégrer, il faut avant tout aller au pub. Contraire- ment au café français, ici on est le plus souvent de- bout, au coude à coude. Une position qui facilite les contacts et favorise le dialogue dans un décor le plus souvent rustique et enfumé, fait de bois, de moquette, de vieux objets et d'éclairages indirects. « Les Anglais ne se décoincent qu'après plusieurs pintes de bière », insinuent les mauvaises langues. D'où les beuve- ries du vendredi soir, quand il faut se précipiter pour commander les dernières bières avant 23 heures, c'est-à-dire avant la cloche annonçant la fermeture des lieux. D'où aussi les soûleries des Christmas par- ties lorsque, en décembre, les entreprises invitent tous leurs employés pour fêter la fin de l'année.

Invariablement, chaque Noël, la presse populaire raconte ces soirées et leurs excès.

L ' a r t d u s m a l l t a l k

Redevenus sobres, les Anglais retrouvent leurs for- mules de politesse. Peut-être parce qu'ils veulent avant tout se comporter de la manière la plus civique possible, sans choquer ni blesser leur entourage.

0 Des mauvaises langues affirment que toute vie sociale s'arrête en dehors du pub, unique lieu où les . Britanniques sauraient se laisser aller à bavarder après quelques pintes de bière.

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Les Français trouvent les Anglais distants, voire hypocrites. C'est en général parce que la langue anglaise a des nuances qui, surtout les premiers temps, leur échappent parfois totalement.

L'expérience seule peut nous apprendre le sens de quelques mots ou expressions. Paraissant totalement anodins, ils sont parfois « mortels ».

L'Anglais possède également un argot souvent fort savoureux. La liste qui suit doit être utilisée avec la plus extrême prudence, mais elle révèle quelques surprises que la simple traduction ne dévoile pas toujours.

En anglais Traduction littérale Signification plus subtile By the way A propos (Ce qui suit est en général

particulièrement important) l'm not sure Je ne suis pas sûr Je suis en complet désaccord 1 don't quite Je ne comprends pas C'est complètement

understand inacceptable

Good effort Bel e f f o r t . . . mais résultat déplorable

Différent Différent Absurde

Nice, lovely Gentil, joli Complètement inintéressant Very interesting Très intéressant Passionnant ou sans intérêt

Cheers Thank you Merci

Dosh Money L'argent

A quid Chique de tabac Une livre sterling A grant A thousand pounds Mille livres

A guy - a bloke Aman Un homme

Subtile, excellent Excellent C'est bien...

Brilliant Génial C'est bien

1 am afraid... Je crains... Non !

Il devient alors difficile de comprendre la façon dont les Britanniques vous font des compliments ou des re- proches. Ils ne sont pas hypocrites, mais communi-

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quent de façon différente, c'est tout. C'est l'art du small talk, qui consiste à parler longuement de sujets totalement inoffensifs (voire sans intérêt...) et qui ont l'avantage de meubler la conversation. En fait, les remarques personnelles ou les critiques res- tent souvent très discrètes et s'abritent derrière de vagues formules auxquelles un Français risque de ne pas prêter attention. A vous de décrypter ! Excellent, lovely, b r i l l i a n t !

Tout le monde vous assurera par exemple que votre anglais est excellent même si vous savez très bien que vous pataugez dans un mauvais franglais. Avec lovely et brilliant, c'est d'ailleurs semble-t-il l'un des adjectifs clés du dialogue quotidien. Mais méfiez- vous de cet apparent enthousiasme : ces trois mots sont passe-partout et ont une portée bien plus réduite que leur équivalent français. Il y a ce même déca- lage de sens lorsqu'au téléphone vous demandez à parler à votre ami « John Smith » et que le standar- diste vous répond : « 1 am afraid he is not here... » Cette formule ne signifie pas, comme on pourrait le croire : « Je crains qu'il ne soit pas là, mais je vais vé- rifier. » Elle veut dire : « Il n'est pas là, désolé ! » Elle offre donc une échappatoire habile pour éviter le « He is out », plus rude et moins poli. En d'autres termes, les Anglais aiment mieux ne pas avoir à dire « non » directement. « No » n'est (presque) pas anglais ! Vous avez donc votre chance...

0

Les Anglais préfèrent ne pas dire franchement et directement :

« non »...

4No» n'est (presque) pas anglais ! Vous avez donc votre chance...

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PRÉPARER

S O N VOYAGE

Il ne faut pas débarquer en aventurier, sans rien

C C et sans argent. C'est un projet qui doit avoir mûri et avoir été préparé à l'avance. 5 y

Les conseillers du centre Charles-Péguy

Pages 17 A O

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F

aut-il préparer un voyage à Londres ? Les avis sont partagés. Certains Français prennent l'Eu- rostar sans aucun contact sur place, viennent avec un petit budget, et réussissent très bien. Ils se rassurent, car la France n'est pas bien loin. « Ce n'est donc pas un pari risqué », assurent Grégory et Sébastien, deux jeunes qui travaillent dans un pub sur les bords de la Tamise. Mais le centre Charles- Péguy (adresse page 250), à Londres, qui vient en aide aux jeunes Français, conseille de prévoir son arrivée sur place et de s'organiser. « Il ne faut pas par- tir à l'aventure et sans rien. C'est un projet qui doit avoir mûri... », rappellent les conseillers du centre.

Si vous envisagez un long séj our en Grande-Bretagne, la meilleure solution pour s'y préparer, c'est un pre- mier voyage. Cette période-test (une ou deux semaines) vous permettra de tater le terrain : exami- ner les possiblités d'emplois, tester votre anglais en situation réelle, établir un bon budget de départ et vérifier si vous vous plaisez outre-Manche. Avant le grand départ, consultez votre check list. Nous vous livrons ici une liste non exhaustive de préparatifs.

Améliorer son anglais

Pendant longtemps, beaucoup partaient « en Angle- terre » pour perfectionner leur anglais. C'était du temps où la Grande-Bretagne attirait essentiellement les jeunes, lycéens ou étudiants, qui y passaient bien souvent leur premier séjour hors de « chez papa ma- man ». Les «petits boulots» au pub passaient ainsi pour les meilleurs stages linguistiques. Cela reste tou- jours le cas, mais aujourd'hui, Londres attire de plus en plus par ses véritables emplois. Et trop de Fran- çais débarquent de l'Eurostar ou du bus Eurolines avec l'espoir de trouver un bon job malgré leur an- glais hésitant. Comme partout, of course!, il faut bien

0

Ne vous faites pas d'illusion, l'anglais que vous avez appris à l'école ou à l'université est assez éloigné de celui que l'on parle au quotidien dans les rues, les bureaux ou les pubs.

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- Carte d'identité (ou, mieux, passeport, en cours d'acticvité, plus pratique pour ouvrir un compte en banque).

- Copies des diplômes certifiées conformes.

- Exemplaires de CV en anglais.

De préférence adaptés pour chaque type d'emplois recherchés.

- Des lettres de référence d'employeurs (referees) de préférence en anglais.

- Une lettre de référence en anglais émanant de votre banque.

Ces lettres doivent être sur un papier à en-tête de l'entreprise, et dactylographiées. Les qualités générales à souligner sont la motivation, la méticulosité, la ponctualité...

- Papiers militaires pour les hommes.

- Dix photos d'identité.

À sûr parler la langue du pays pour obtenir des postes qualifiés. Mieux vaut donc s'y préparer en France...

Même avec un niveau correct et une qualification, sachez que, de toute façon, il vous faudra consentir un gros effort au départ pour vous adapter au lan- gage de l'entreprise, au jargon professionnel, aux conversations sur le u)eather le temps qu'il fait - et à l'humour anglais. Sans oublier la difficile com- préhension des accents... Attention ! : si vous indi- quez fluent English sur votre CV, soyez sûr de vous car les agences de recrutement et les entreprises tes- teront votre niveau lors d'entretiens. Il sera alors dif- ficile de mentir bien longtemps !

Évaluez votre niveau

Commencez, avant de partir, par vous brancher sur la BBC, lire la presse britannique ou regarder des films sans sous-titrages... Et testez-vous ! Faites un résumé de ce que vous avez lu et entendu, comme

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si vous le rapportiez à un ami. Passez des coups de fil en Grande-Bretagne - à des organismes, des agences de recutement, des sociétés, simplement pour voir comment vous vous débrouillez ! Mieux vaut peut-être alors donner une fausse identité...

Les quatre règles d'or en la matière sont : - ne faites pas de complexes ;

- ne vous faites pas d'illusions ; - n'hésitez pas à faire répéter - - prenez le temps nécessaire A vous de conclure :

- Si vous comprenez pratiquement tout, vous n'au- rez besoin que de quelques semaines d'adaptation avant d'être parfaitement opérationnel.

- Si vous avez vraiment du mal à suivre, à l'oral ou à l'écrit, prévoyez trois à six mois sur place avant d'acquérir un niveau suffisant pour pouvoir travailler.

- Si cela vous semble aussi incompréhensible que du sanscrit, votre objectif devra être avant tout d'ap- prendre la langue.

Les pistes pour perfectionner son anglais en France

-A la télévision, suivez sur la Cinquième la méthode Victor. L'émission alterne entre l'allemand et l'an- glais. Mais elle est fort matinale : 6 h 25 du matin ! - A la radio, écoutez la BBC en grandes ondes. On ne la reçoit bien que dans la partie Nord de la France, et de préférence en soirée. Le service Minitel de la BBC vous donnera toutes les fréquences : 3615 BBC (tarif : 0,37 F la minute).

- Apprenez grâce aux CD-Rom. De multiples méthodes existent, à partir de 500 F. Elles offrent près de cent heures de programme. Par exemple : Tell me more d'Auralog, English + d'Emme-Interactive et Intermédia-Langue d'Idégraf. Ces CD-Rom propo-

0 La

conversation au téléphone est l'exercice le plus difficile... à égalité avec la discussion sur le dernier match de football dans la salle bruyante et , enfumée d'un pub local !

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sent des mini-scénarios, comme des entretiens té- léphoniques très réalistes. Des options business sont disponibles pour ceux qui veulent acquérir un vo- cabulaire d'homme d'affaires.

- Si vous êtes indemnisé par l'Assedic, vous pouvez bénéficier d'une formation rémunérée en anglais dans le cadre de l'Allocation de formation reclasse- ment (AFR), qui doit entrer dans le cadre d'un pro- jet professionnel que vous devez expliquer à votre conseiller de l'ANPE. A vous de le convaincre ! La formation doit faire partie des listes des formations ou d'organismes ayant droit à l'AFR. Sa durée ne doit pas être inférieure à 40 heures et le rythme hebdo- madaire doit être supérieur à 20 heures.

- Les demandeurs d'emploi peuvent également bénéficier des chéquiers-langue, proposés par les conseils régionaux. Contactez votre ANPE ou, pour les cadres, l'APEC. Un chéquier de 30 heures coûte environ 1 500 F - mais le Conseil régional prendra 1 200 F à sa charge... Le coût réel revient donc à 10 F de l'heure !

- Pour ceux qui ont déjà un niveau satisfaisant, plon-

p

our bénéficier de l'AFR, il faut être inscrit à l'Assedic, être indemnisé en AUD, et avoir cotisé 6 mois minimum à l'assurance chômage dans les 12 mois qui précèdent la fin du contrat de travail. Vous devez soumettre à l'ANPE votre projet de formation dans les six premiers mois suivant

votre inscription à l'Assedic.

De plus, votre stage doit être agréé par l'Etat et l'Unedic.

Si vous réunissez ces conditions, vous pourrez toucher l'AFR pendant toute la durée de la formation.

Son montant est égal à celui de l'AUD reçue la veille de votre entrée en formation, sans dégressivité.

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gez-vous dans Greencard. C'est un produit dit d'auto- information, composé d'un mensuel, d'une cassette et d'exercices. Vous le trouverez dans les Relais H et les Maisons de la presse de Paris et sa région ainsi que dans la plupart des librairies spécialisées dans les langues. Une version Internet existe, grâce à une collaboration avec la chambre de commerce et d'in- dustrie franco-britannique (adresses page 249).

- De nombreux organismes proposent des forma- tions. Adressez-vous au CIDJ (Centre d'information et de documentation pour la jeunesse) - il en existe d'autres, régionaux et départementaux (adresse page 243) - ou encore aux municipalités, qui proposent généralement des cours très bon marché.

Les diplômes de langue

Les employeurs testeront avant tout votre anglais lors d'entretiens... Outre-Manche, les diplômes pas- sent après ! Mais c'est tout de même un atout à ne pas négliger. Voilà une liste de diplômes d'anglais.

- Le TOEFL et compagnie... Le plus connu de ces diplômes est le TOEFL (Test of English as a Foreign Language). Il y aussi l'IELTS (International English Language Testing System). Ce sont généralement les sésames pour rentrer dans les universités. Le TOEIC (Test of English for International Communication) est plus directement destiné à la vie professionnelle.

Le Diploma in Advanced Management English, lui, concerne des candidats visant des fonctions de cadre supérieur. A un niveau intermédiaire, il y a le Certi- ficate in English for Business Communication. De nombreuses écoles à Londres préparent également aux examens de l'université de Cambridge. Adres- sez-vous à l'Institut britannique de Paris et au Bri- tish Council - ils sont voisins ! (adresses page 249).

-La chambre de commerce et d'industrie franco-bri- 0 Si, en tant que chercheur d'emploi, votre projet professionnel justifie une

formation en anglais, le chéquier- langue peut vous être donné, après examen sur dossier. Vous pourrez alors suivre un apprentissage à un tarif subventionné.

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0 Le DCL a reçu le label Éducation nationale mais il n'est pas reconnu outre- Manche.

A vous d'expliquer à votre futur employeur la spécificité de ce diplôme et de le convaincre que la ligne fluent English de votre CV n'est pas une phrase vide de sens...

tannique a elle aussi ses diplômes, qui attirent aussi bien des étudiants ou de jeunes cadres voulant se tourner vers l'international que des salariés souhai- tant mettre à jour et perfectionner leur anglais com- mercial (adresse page 249).

- Le ministère de l'Éducation nationale a mis en place depuis 1996 le Diplôme de compétence en langues (DCL). Celui-ci est axé avant tout sur la vie professionnelle et peut être obtenu sans formation préalable. Les tests simulent de véritables situations d'entretiens en anglais. Ce ne sont donc pas de simples QCM (questionnaires à choix multiples). Le DCL est accessible à des salariés et aux demandeurs d'emplois justifiant d'une expérience profession- nelle de trois ans. Mais il est envisagé de l'étendre à certaines catégories d'étudiants, non spécialisés en langues. Pour tout renseignement, contactez le ministère de l'Education nationale (adresse page 249), ou adressez-vous à la délégation académique de la formation continue (DAFCO) de votre recto- rat. Il existe 80 centres d'examens en France : pour les connaître, rendez-vous sur Internet : http://www.education.gouv.fr, en choisissant la rubrique « Formation permanente », puis « Forma- tion des adultes en langues », puis « DCL ».

- Eurogrille. Pour mieux vous repérer dans la mul- titude de diplômes dispensés par les uns et les autres, plusieurs chambres de commerce européennes ont mis en place une Eurogrille, c'est-à-dire une grille de niveaux et de certifications, restranscrite en cinq langues, présentant l'ensemble des examens de langues existant en France. Tout employeur peut la consulter afin de se renseigner sur les équiva- lences des diplômes présentés par les candidats. Sur Internet : http://www.eurogrillelangue.com - Consultez également la liste des librairies spécia- lisées dans les langues (adresses page 249).

(26)

Prendre ses premiers contacts en France

Traverser la Manche, c'est changer de culture. Trop de Français sous-estiment le gap (le fossé) entre les deux pays. Il est donc vivement conseillé de se faire une culture British avant de partir...

0 Lisez la presse britannique ! Les quotidiens bri- tanniques ne manquent pas : The Guardian, The Daily Telegraph, The Times, The Independent... Il s'agit des broadsheet newspapers, littéralement les « journaux de grand format », en fait la presse dite de qualité. Ils s'opposent aux tabloïds qui ont un format plus petit et dont la qualité est plus discutable. Vous pouvez trouver la plupart des broadsheets dans les kiosques des zones touristiques de Paris, souvent avec un ou deux jours de retard. Si votre kiosque n'a pas le jour- nal voulu à disposition, vous pouvez le commander, à condition qu'il s'agisse d'un titre importé par les NMPP (Nouvelles messageries de la presse pari- sienne), distributeur quasi exclusif de la presse en France. Mais la solution la plus efficace reste de s'adresser directement à une Maison de la presse.

Pensez également aux librairies publiques, ainsi qu'au British Council (adresse page 249).

0 Lisez également la presse française ! Réussir à l'étranger et le Magazine des Français expatriés sont d'un bon secours. Ils publient des dossiers par pays, avec témoignages et informations pratiques et générales. Le Magazine des Français expatriés pro- pose aussi les services d'une librairie spécialisée, la Maison de l'expatrié. C'est une bonne première adresse avant l'expatriation : presse internatio- nale, magazines spécialisés, guides de voyages...

0 Renseignez-vous sur le pays. Voici quelques 0

Le plus célèbre des tabloïds est The Sun..

Mais il y a aussi The Mirror, The

Daily Express, The Evening Standard...

(27)

0 Les CIDJ ont des fi Espaces Europe » qui fournissent des informations sur diverses initiatives, les stages et les séjours linguistiques.

adresses où vous pourrez glaner des informations tant générales que pratiques :

- Rendez-vous dans les Maisons d'Europe... C'est un véritable réseau, avec une trentaine de Maisons en France, qui organisent des débats et des conférences.

Vous pouvez également y suivre des cours de langues.

Attention : ne comptez pas trop sur elles pour les questions d'emploi. Elles sont là avant tout pour pro- mouvoir l'Europe et vous donner des informations économiques et culturelles (adresse page 243).

- La Maison des Français de l'étranger publie des monographies par pays, qu'il est possible de consul- ter ou d'acheter. Vous saurez tout sur le coût de la vie sur place. Le centre vous donnera une liste pré- cieuse d'adresses utiles. Par téléphone, on vous renseignera sur la fiscalité, l'emploi, la protection sociale ou les douanes (adresse page 243).

- Sources d'Europe, installé dans la Grande Arche de la Défense à Paris, propose de nombreux docu- ments sur l'Europe. C'est aussi une excellente adresse pour s'informer sur les réglementations et les pro- grammes d'échanges dans les pays de l'Union (adresse page 243).

- Si vous avez moins de 25 ans, pensez également aux Centres d'information et de documentation jeu- nesse (CIDJ). Demandez à consulter leurs fiches pratiques par pays. Il existe des centres régionaux et départementaux (adresse page 243).

- La Maison de Grande-Bretagne à Paris propose de nombreuses brochures ainsi qu'un magazine Guide du jeune voyageur, avec des informations sur l'hé- bergement ou les études (adresse page 243).

0 Créez-vous un réseau de contacts. Le meilleur moyen de connaître un pays, c'est de connaître ses habitants. Passez par l'intermédiaire de clubs de cor- respondance. Ils sont nombreux. Le CIDJ en a dressé

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SOFRET LTD (Courtier en fret, spécialiste du hors-gabarit). Mr René Béziat, Director Utopia House, High Street,

Broughton,Hants S020 8AD. Tél. : 01 794 301 007. Fax : 01 794 301 020 SOLLAC UK LTD (Importateur de métaux)

Mr Michel Cassou, Managing Director 1 Warwick Row, London SW1E 5ER Tél. : 0171 544 6300

Fax : 0171 630 1265

SOPEXA UK (Promotion et marketing des produits alimentaires français) Mr François Collache, Managing Director Kingsborn 229/231 High Holborn London WC1V 7DE

tél. : 0171 312 3636 Fax : 0171 312 3600

e-mail : sopexa-uk@dial.pipex.com SPECIALIST TECHNOLOGIES LIMITED (Logistique aérospatiale)

Mr Thibaut de Bouillane, Director 34 Trinity Crescent. London SW17 7AE Tél. : 0181 682 2211.

Fax : 0181 682 2444

STRASBOURGEOISE UK LTD (Assurance santé privée). Mr Derry R. Andrews, General Manager. 8th F!oor, 195 Knightsbridge. London SW7 IRE Tél. : 0171 589 8755.

Fax : 0171 225 3537

e-mail : stras-uk@compuserve.com SYSTRA SOFRETU SOFRERAIL (Transport ferroviaire). 106 Tottenham Court Road London W1P 9HF. Tél. : 0171 681 5075 Fax : 0171681 5608

TEFAL UK LTD (Ustensiles de cuisine et petit electroménager)

Mr Grèges Infeld, Managing Director 11-49 Station Road, Langley. Slough, Berkshire SL3 8D. Tél. : 01 753 713 000.

Fax : 01 753 583 938 TOTAL OIL GREAT BRITAIN LTD (Raffinage et marketing du pétrole) Mr Jones, Managing Director. 33 Cavendish Square, London W1M OEX.

Tél. : 0171 629 1111 Fax : 0171318 2500

TOTAL OIL MARINE PLC (Recherche pétrolière et gazière). Ms Mary Dwyer, Corporate Communication Manager Crawpeel Road, Altens.Aberdeen AB 12 3FG. Tél. : 01 224 858 000

Fax : 01 224 858 999

UAP PROVINCIAL INSURANCE PLC (Assurances). Mr Graham Coates, Commercial Risks Manager

Fountain House, 130 Fenchurch Street London EC3M 5DJ. Tél. : 0171 283 4881 Fax : 0171 626 0631

UCB GROUP PLC (Banque)

Mr Jean-Pierre Macé, Executive Chairman and Managing Director. Group House 52 Sutton Court Road, SUTTON SM14SL Tél : 0181 240 5800

Fax : 0181 240 5880 UGINE UK LTD (Aciers spéciaux) Mr Denis Newton, Managing Director 3 Woodbourough Road. Nottingham NG1 3FY. Tél. : 0115 924 0244

Fax : 0115 941 3143

e-mail : denis.newton@ugine.uk.usinor.com THE WALDORF MERIDIEN (Hôtel) Mrs Haliwell, Director of Sales. Aldwych, London WC2B 4DD. Tél. : 0171836 2400. Fax : 0171836 7244 VIVENDI (ex-GÉNÉRALE DES EAUX) (Eau, vapeur, énergie, télécommunications construction, transport, publicité, édition) Mr Jean-Claude Banon, Chief Executive Corporate Affairs UK. 37-41 Old Queen Street. London SW1H 9JA

Tél. : 0171 393 2700 Fax : 0171 393 2748

CYBERCAFÉS

ANGLETERRE

Cyber Park. 1 Hogarth Place, Earls Court, London SW5 OQT

Tél. : 0171-259 2680

Cyberlynx. 324 Neasden Lane, Neasden Shopping Centre, London NW10 OAD Tél. : 0181-452 5263

http://www.cyberlynx.co.uk

(29)

Cyberia, London 39 Whitfield St, Wl Tél. : 0171 209 0982 http://www.cyberiacafe.net Cyberia, Ealing

73 New Brodway, London W5 5AL Tél. : 0181-840 3131

http://www.cyberiaeal9.cyberiacafe/cyber ia-ealing

Café Intemet 22/24 Buckingham

Palace Rd, London, SW1W OQP Tél. : 0171-233 5786 http://www.cafeinternet.co.uk Cable Internet Cafe. 48 High St, Kingston upon Thames Tél. : 0181-255 4440

http ://www.indus.co.uk/cyberia/cafe.htm Shoot'n'surf Internet Café

13 New Oxford St, London Tél. : 0171-419 1183 http://www.shoot'n'surf.co.uk The World Café. 394 St John St, London ECl 4NU

Tél. : 0171-833 3222

http://www.worldcafe.smallplanet.co.uk Protobello Gold. 97 Protobello Rd, London Wll 2QB

Tél. : 0171-460 4906 http://www.buzzbar.co.uk

lnterc@fe. 25 Portland St, London Wl Tél. : 0171-631 0063

Declare Earls Court. 58 Kenway Rd, Earls Court, SW5 9RX

Tél. : 0171-835 0203 http://www.declare.com Declare Covent Garden.

14 Neal's Yard, London, WC2H 9DP Tél. : 0171-379 5113

http://www.declare.com

Declare Camden Town. 206 Chalk Farm Rd, Camden Lock, London NWl 9AF Tél. : 0171-482 0102

http://www.declare.com

Internet Cafe Whitelis. 2nd floor, Whitelys Centre, Bayswater, London W2 4YN Tél. : 0171-792 0619

Cyberia Manchester

2 Oxford St, Manchester Ml 5AN Tél. : 0161-236 6300

Quarks Jeffries Passage, Guildford, Surrey GUl 4AP Tél. : 01483-454 575 http://www.quarks.co.uk Internet Cafe Guildford

2/3 Phoenix Court, Surrey GUl 3EG Tél. : 01483-451 945

http://www.cafenet.co.uk CBl The Cambridge Cybercafe 32 Mill Rd, Cambridge Tél. : 01223-576 306

http://www.cityscape.co.uk/cbl Input Output Centre Branches Kensington Central Library, Philimore Walk, London W8

Tél. : 0171- 938 4121 http://www.iocentre.co.uk

Also Marleybone, kensington, Victoria,, Wimbledon, Reading, Hounslow, Sutton, Richmond, Birmingham, Cambridge and Oxford

Mighty Mouse Internet Café Tipsy Toad Townhouse, 57 New st, St Helier, Jersey JER2 3TE Tél. : 01534-625 066 http://www.itl.net/mouse.html Getsurfed. 4/6 Peterborough Rd, Harrow, Middlesex, HAl Tél. : 0181-426 4446 http://www.getsurfed.co.uk Cafesurf

The Arcadian Centre, Hurst St, Birmingham B5 4TD Tél. : 0121-605 4010 http://www.cafesurf.co.uk Internet Cafe. 28 North John St, Liverpool L2 9QN

Tél. : 0151-255 1112 http://www.cafeliv.com Reality Bites. 95 Kinfs Rd, Reading, Berks, RG2 3DD Tél. : 0118-959 1000

http://www.reality.technocafes.co.uk

Références

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