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PLUS DE PEUR QUE DE MAL

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PLUS DE PEUR QUE DE MAL PLUS DE PEUR

QUE DE MAL

L' Echo d'Oran L' Echo d'Oran

Respecter les valeurs de notre société, défendre notre pays, servir nos compatriotes

Q u o t i d i e n n a t i o n a l d ' i n f o r m a t i o n

Dix-huitième année - Numéro 5752 - Mardi 4 Juin 2019 - Prix 20 DA

CHUO «Benzerdjeb Benaouda »

Le nouveau service des urgences pédiatriques bientôt opérationnel

P. 2

ORAN

A l’occasion de la fête de l’Aid El-fitr, le personnel et la direction de l’Echo d’Oran présentent leurs meilleurs vœux à l’ensemble du peuple algérien.

E E E E E Q

Q Q

Q Q uelle poque !

P. 12-13

ORAN

Elle été tuée par son beau père depuis plus de six mois

Le squelette d’une fillette découvert dans le jardin

d’une maison

MILA

Décès de deux personnes asphyxiées par le monoxyde

de carbone

Mardi 30 Ramadhan

(Horaires valables pour la ville d’Oran et ses environs)

Imsak 03h55 Iftar 20h18

A l’occasion de la fête de l’Aid El-fitr, le personnel et la direction de l’Echo d’Oran présentent leurs meilleurs vœux à l’ensemble du peuple algérien.

Ni les textes de loi et encore moins la morale ou le civisme n’ont fait reculer la mafia du foncier

L’espace public dépecé à Oran

Effondrement d’une cage d’escaliers d’un immeuble du centre-ville

Transport

La commission de wilaya à pied d’œuvre

P. 3

L’accès aux plages sera gratuit selon une instruction du wali transmise aux responsables locaux

Halte au diktat des «m’targuia»

des plages !

P. 3

Association pour l’échange et le développement des loisirs et du tourisme de l’handicapé moteur

Des vêtements de l’Aïd pour les enfants démunis

P. 4

SIDI BEL ABBÈS

Les occupants ne possèdent pas d’actes de propriété

Lancement de l’opération de régularisation de la situation

de plus de 37.800 fonciers bâtis

P. 4

TIARET

USMBA

Les Scorpions décidés à imposer

le changement

Ils exigent le départ des dirigeants et des « joueurs nababs »

P. 3

P. 24

(2)

32 A32 A32 A32 A32 A32 A 32 A32 A

Commentaire Belhouari S.

Oran aujourd'hui

Mardi 4 Juin 2019

2

Direction - Rédaction - Administration Haï Fellaoucène - Résidence « DJEBBARI » - Oran Tél-fax:(041) -75-54-65 (041)-75-54-66 (041)-75-54-67

website : www.echodoran.com

Email : lecho_doran@yahoo.fr / lechodoran@gmail.com Bureau à Alger : Maison de la presse Tahar Djaout Place

du 1er Mai - Alger N°Tél-Fax: 021-65-46-09

Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés ou remis à la rédaction ne seront rendus à leurs propriétaires qu'a leur demande et peuvent être conservés par le journal par necessité légale.

Reproduction interdite de tous les articles sauf accord de la rédaction.

L'Echo d'Oran

Respecter les valeurs de notre société, défendre notre pays, servir nos

compatriotes.

Impression: Ouest S.I.O - Centre S.I.A Distribution: (MPS) Tél: 041 53 81 19

Directeur de la Publication

Abdelkader BELALIA

L’Echo d’Oran est édité par la SARL MONDE INFOS

Président Fondateur

Youssef DJEBBARI

Rédacteur en chef Slimane Bensayah

Directeur technique Mohamed TAOUTI Ain El Türck est une charmante ville côtière.

Elle peut même devenir encore plus charmante et plus attractive, si et seulement si, ces déci- deurs se décident à la nettoyer, à lui offrir un aménagement urbain digne de son statut. Mais à voir l’état de délabrement dans lequel se trou- vent plusieurs quartiers et cités de la ville pha- re de la corniche oranaise, cette perspective n’est, malheureusement, pas pour demain.

En 1982, à la faveur de la promulgation sur la cession des biens de l’Etat, les collectivités locales ont perdu des centaines de structures et bâtisses à très haute valeur foncière. Au début des années 1990, lors de la promulgation d’une loi portant dissolution des entreprises locales, l’Etat et les collectivités locales ont également perdu des dizaines de bâtisses.

Aujourd’hui, une ville comme Oran qui peine à trouver des espaces, n’arrive même pas à récu- pérer ses biens.

Mois de surconsommation par excellence, le mois de Ramadhan, est donc la période des petits métiers et de tous les petits commerces.

Il est surtout le mois de toutes les transgres- sions de toutes les règles de l’urbanisme, com- me le squat par des commerçants des trottoirs et de la chaussée, la vente de boissons, les fameuses « cherbett» sans autorisation, de poulets et de viandes ovines en provenance d’abattoirs douteux.

CHUO «Benzerdjeb Benaouda »

Le nouveau service des urgences pédiatriques bientôt opérationnel

Hai El Yasmine

Clôture en apothéose du tournoi de football des vétérans

L

e traditionnel tournoi de football des vétérans de Haï El-Yasmine, Bir El- Djir, Oran, a été clôturé, diman- che soir, avec la victoire d’une équipe de Haï El-Yasmine sur une autre équipe du même quartier.

Le tournoi a démarré le 11 mai dernier au stade de proximité d’El-Yasmine, avec la participa- tion de 12 équipes de vétérans, venues de plusieurs quartiers et communes d’Oran.

En plus de l’animation que ce genre de tournoi procure aux habitants du quartier, notam- ment les jeunes, les organisateurs du tournoi ont initié une action de solidarité ciblant une vingtai- ne de jeunes enfants défavori-

sés du quartier, et ce sous for- me de vêtements de l’Aïd El-Fitr.

Ce tournoi, organisé chaque mois de Ramadhan depuis 2006, a vu la participation de plusieurs quartiers et communes de la wilaya d’Oran, notamment de haï El-Yasmine, Bir El-Djir, haï Sabah, haï Nour et Derb, le quar- tier de l’USTO, ainsi qu’El-Men- zah (ex-Canastel), Akid Lotfi, la commune de Hassi Bounif, la cité AADL, les Planteurs et la localité Emir Abdelkader, a-t-on appris du président de l’associa- tion de quartier, Mohamed Bela- roui.

Les 12 équipes ayant participé à ce tournoi, qui s’est déroulé à raison d’un match par jour, ont

été réparties sur trois groupes de quatre équipes, a-t-il précisé.

En plus de l’animation sportive durant la journée et le soir, cette manifestation sportive avait éga- lement pour objectif d’apporter une aide aux enfants démunis et aux orphelins du quartier, avec des effets vestimentaires pour l’Aïd El-Fitr.

L’argent nécessaire pour l’achat des vêtements de l’Aïd a été collecté à travers les cotisations des joueurs du tournoi et de do- nateurs du quartier.

Une grande animation a régné, en cette dernière journée du tour- noi, aux alentours du stade, mar- quée par la joie des enfants re- cevant leurs cadeaux.

D

ans le cadre de la pour suite de l’exécution du plan d’action de la direc- tion du Centre hospitalier et uni- versitaire «CHU » d’Oran Dr.

Benzerdjeb Benaouda», visant à consolider les acquis en matière de structures et de services de santé modernes et performants, il sera procédé, selon la direc- tion de cet établissement hospi- talier, à l’ouverture, très pro- chainement, d’un nouveau ser- vice des urgences pédiatriques situé à l’intérieur de l’établisse- ment.

A cet égard, le nouveau service des urgences pédiatriques dont les travaux de réalisation ont démarré en 2015, vient d’être achevé à 100 %. Réalisé en R+2 sur une superficie dépassant les 600 m2 et doté d’une capacité de 27 lits, le nouveau service est équipé d’un évaporateur (c1) situé juste à proximité immédia- te de la nouvelle structure, ali- mente notamment tous les ser- vices en oxygène, d’une capa- cité de 10 000 litres d’oxygène, 07 chambres d’hospitalisation (hôpital du jour) et compte 03 salles opératoires répondant aux normes de l’OMS. Il est par ailleurs doté d’équipements très sophistiqués pour la chirurgie, de 04 salles d’écho-exploration et d’imagerie médicale, de 3 salles de déstockage, 2 salles de tri médicale, 6 salles de soins, 1 scanner de dernière génération, 2 échographies, 9 radios mobi- les, un plateau d’imagerie médi- cale de haute technologie (radio)

répondant aux normes techni- ques et sanitaires en vigueur, un amplificateur de brillance ( ap- pareil de radiologie), autoclaves (stérilisation à la vapeur d’eau).

Le service dispose également de salles d’attente, de parking pour voitures, d’accès souterrain pour ambulances…

Cette nouvelle structure moder- ne, tant attendue va vraisembla- blement désengorger les autres urgences hospitalières réparties sur les différents établissements de santé dans la wilaya d’Oran, à l’image de l’hôpital pédiatrique de Canastel, souligne-t-on.

Lahmar Cherif M

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Oran aujourd'hui 3

tag

Mardi 4 Juin 2019

Effondrement d’une cage d’escaliers d’un immeuble du centre- ville

Plus de peur que de mal

Ni les textes de loi et encore moins la morale ou le civisme n’ont fait reculer la mafia du foncier

L’espace public dépecé

L

e Hirak a permis aux lan gues de délier et aux ci toyens de dénoncer les nombreuses atteintes au patrimoi- ne de leur ville. Il ne s’agit pas seu- lement de prédations mais de véri- table atteinte à la chose publique perpétrées par des individus qui sont pour certains censés défen- dre la ville et la protéger.

Oran a été dépecée. Les assiettes foncières sont bradées à tours de bras pour faire plaisir aux proches du cercle de la « Issaba ». Les tex- tes de lois, censés protéger le pa- trimoine de la ville sont foulés aux pieds. Un wali peut signer un arrê- té prévoyant la protection de l’es- pace public contre les atteintes perpétrées par une mafia politico- financière qui ne recule devant rien.

Mais il n’hésitera pas, quelques jours plus tard, à signer un autre arrêtés portant annulation du pré- cédent. Allez comprendre quelque chose à ce jeu administrativo-ad- ministratif tout juste bon à satis- faire l’appétit vorace d’une mafia compradore qui s’est incrustée partout pour faire main basse sur les richesses du pays et surtout s’imposer comme force dominan- te par la force d’un pouvoir usur- pé.

Oran a souffert de non-gestion, avant de souffrir dans sa chair

durant la décennie noire. Et alors qu’elle croyait qu’elle allait enfin connaitre la quiétude et la prospé- rité, elle s’est vue envahie par une faune de parvenus venus de nulle part. Ces Tartares des temps mo- dernes, riches à n’en plus pouvoir, sont prêts à toutes les voltiges pour faire main basse sur le do- maine public. Rien n’arrête ces in- dividus, ni les textes de lois, ni la morale.

C’est une véritable hydre qui prend dans ses ramifications tout ce qui peut servir sa puissance et qui peut lui conférer plus de puis- sance. Il est temps, de procéder à un véritable contrôle de la gestion du foncier public. Des assiettes, destinées à des projets d’utilité publique ont été cédés à moindre frais à des chanceux qui se recru- tent dans le cercle des proches de la « Issaba », des terrains relevant du domaine privé ont été spoliés et leurs propriétaires contraints au silence pour ne pas subir la répres- sion orchestrée par une adminis- tration aux ordres.

Le Hirak a ressuscité l’espoir chez une grande partie de la population qui attend maintenant de voir tous ceux qui ont fait du mal à la ville payer. Seront-ils appelés devant la justice dans un proche avenir ?

Nassim B.

Transport

La commission de wilaya à pied d’œuvre

L’accès aux plages sera gratuit selon une instruction du wali transmise aux responsables locaux

Halte au diktat des

«m’targuia» des plages !

L

es présidents des assemblées populaires communales (P/APC), les chefs de daïras, ainsi que le directeur du Tourisme de la wilaya, ont été instruits dernièrement par le wali d’Oran en vue de prendre les dispositions nécessaires devant garantir l’accès gratuit aux plages.

«Toute tentative visant à transgresser le principe de la gratuité de l’accès aux sites de baignade, sera annihilée par la force de la loi»,a indiqué un communiqué des services de la wilaya dont une copie a été transmise à notre rédaction.

La même source a, par ailleurs, fait savoir que les services de sécurité territorialement compétents seront chargés d’accompagner les autori- tés locales pour la mise en œuvre de ces instructions.

Le communiqué de la wilaya précise, d’autre part, que les instructions du premier responsable de l’exécutif de la wilaya portent également sur la nécessité de mettre à la disposition des estivants toutes les commo- dités, comme les douchettes, l’éclairage public et le nettoyage des plages. Les instructions de M. Mouloud Cherifi qui interviennent à quelques jours de l’entame officielle de la saison estivale, seront-elles respectées cette année?

Belhouari Salim

D

ans le cadre de la réorga nisation du secteur du transport, une réunion s’est tenue, dimanche au niveau du cabinet du wali, consacrée à la mise en œuvre des mesures prati- ques.

Ainsi, une opération de mise en place des ralentisseurs, des pan- neaux de signalisation et la révi- sion des arrêts de bus ,ainsi que l’installation de feux tricolores au niveau du rond-point face à l’en- trée de l’université des Sciences et de la Technologie USTO «Mo- hamed Boudiaf» a été lancée , hier, pour permettre une fluidité du tra- fic routier suite à l’accident qui a eu lieu la semaine passé à proximi- té de cet établissement d’ensei- gnement universitaire. Le dispo- sitif s’inscrit dans le cadre des mesures prises par les autorités locales pour la réorganisation du transport niveau des points qui connaissent un grand trafic, selon un communiqué de la wilaya.

La même source a ajouté que, «les services de sécurité sont chargés de veiller au respect des lois et rè- glements en la matière pour mettre fin à l’anarchie dans le secteur du transportant». Il convient de rap- peler que ces mesures ont été pri- ses à la suite de collision entre deux bus de la ligne «11» et «51 » qui s’est produit la semaine pas- sée et qui a fait 22 blessés.

Par ailleurs et, en application des

directives du premier responsable de l’exécutif de la wilaya relatives à l’évaluation des mesures de la sécurité routière, une commission de wilaya a été installée par le wali d’Oran pour recenser les points noirs et les endroits qui enregis- trent un grand trafic routier.

La commission, composée des re- présentants de différents secteurs, comme, la direction des Transport, des Travaux public et la Sûreté de wilaya aura pour missions d’ins- pecter ces endroits et d’identifier les problèmes, afin de les étudier et de préconiser des solutions adé- quats. Il y a lieu de souligner que, en dépit des efforts des services de la direction des Transports et des autorités locales, l’organisa- tion du secteur de transport laisse à désirer dans la wilaya d’Oran et plus particulièrement dans les grands centres urbains.

En effet, si les bonnes intentions s’affichent publiquement, la réali- té du terrain plaide pour une dé- gradation continue de ce secteur stratégique. Au quotidien, cela se traduit notamment par une foule de désagréments pour les usagers et de multiples violations du Code de la route et dans plusieurs cas cela se traduit par des accidents mortels.

Les accidents impliquant des bus et mettant en péril la vie de plu- sieurs usagées sont devenus fré- quents. Pour rappel, ce n’est pas

la première fois qu’un bus de transport en commun soit impliqué dans un accident mortel. Depuis le début de l’année en cours, des dizaines de blessés ont été recen- sés dans des accidents impliquant des bus.

Le dernier drame de ce genre re- monte au 17 mai en cours à l’en- trée de la commune d’Arzew suite à une collision entre un minibus desservant la ligne Oran- Arzew et une voiture de marque Renault 21. 25 personnes avaient été bles- sées, rappelle-t-on.

Au mois d’avril dernier, un sexa- génaire a été mortellement fauché par un bus à Bir El Djir. Durant le même mois, à Boutlelis, un bus a dérapé et s’est encastré dans le mur. Bilan: 5 blessés.

Un mois auparavant, au mois de mars, un accident impliquant deux bus de transport de voyageur (43 et 41) a fait douze blessés sur la route nationale N11 près de la lo- calité de Sidi El bachir dans la com- mune de Bir El Djir. Alors que dou- ze autres personnes ont été bles- sées lorsqu’un bus desservant la ligne 19 reliant Oran à Oued Tlélat a dérapé avant de se renverser.

N’est-il pas le moment de tirer la sonnette d’alarme et de réclamer une meilleure prévention des ac- cidents de la route et une plus gran- de prudence des chauffeurs de transport en commun?

Mehdi A

H

ier matin, à 10 heures, l’ef fondrement d’une poutre à l’intérieur d’un immeu- ble de trois étages situé au 44 bou- levard Emir Abdelkader a provo- qué dans sa chute l’effondrement de la rampe d’escalier.

En effet, hier matin au centre ville, plus exactement au 44 boulevard El Emir Abdelkader, l’effondre- ment d’une poutre du dernier éta- ge d’un immeuble composé de trois étages et abritant une dizai- ne de familles et des bureaux de médecins et d’avocats, a provo- qué dans sa chute l’effondrement la rampe d’escalier. Fort heureu- sement, cet effondrement n’a fait aucune victime car aucun locatai- re ne se trouvait à ce moment-là dans les escaliers, avons-nous appris.

Les locataires nous ont appris que trois vieilles personnes prises d’un malaise suite au un choc provo- qué par l’effondrement ont été évacuées à l’hôpital. «Cela fait longtemps que nous nous plai- gnons de l’état de dégradation de notre immeuble. Peu avant le mois de Ramadhan, des agents de l’OP- GI se sont déplacé chez nous. Ils ont procédé à une expertise de l’in- térieur de la bâtisse. Ils ont pris les mesures des rampes d’escalier et ils nous ont fait savoir que les

travaux seront entamés après le mois de Ramadhan», ont indiqué des locataires. Une mère de famille, s’est insurgée contre la marginali- sation dont sont victimes les ha- bitants de cet immeuble. «Nous sommes ignorés par les responsa- bles locaux. Nos enfants sont de- venus des pères de famille, il n’y a plus d’espace dans nos apparte- ments. Certains d’entre eux ont été obligés de construire des baraques sur la terrasse de l’immeuble pour abriter leurs enfants. Actuelle-

ment, ils sont isolés du fait que la rampe s’est effondrée. N’ont-ils pas le droit au logement?», décla- re cette mère de famille.

Suite à ce sinistre, les éléments de la Protection civile et des agents de la commune s’affairaient à dé- blayer les lieux et trouvaient des difficultés à enlever l’importante rampe d’escalier qui menaçait de chuter plus bas et faire des dégâts.

Il est aussi important de noter que la police était aussi sur place.

A.Bekhaitia.

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Régions

4

Mardi 4 Juin 2019

Sidi Bel Abbès

Association pour l’échange et le développement des loisirs et du tourisme de l’handicapé moteur

Des vêtements de l’Aïd pour les enfants démunis

Tiaret Les occupants ne possèdent pas d’actes de propriété

Lancement de l’opération de régularisation de la situation de plus de 37.800 fonciers bâtis

L’agence de gestion et de régulation foncière de la wilaya de Tiaret a entamé dernièrement la procédure de régularisation de la situation de 37.820 fonciers bâtis dont les proprié- taires ne possèdent pas d’actes de propriété, a-t-on appris de son directeur.

Abdellah Boussekine a indiqué que les services de cette agence se sont lancés progressivement dans la régularisation de 37.820 constructions sur le territoire de la wilaya, dont les terrains ont été attribués par les services communaux avant l’an 2.000 dans le cadre de l’auto- construction et la résorption de l’habitat précaire (RHP) et dont la propriété revient aux agences foncières locales avant sa restructuration ou la Direction des domaines. La régularisation de ces propriétés et la remise d’actes de propriété entre dans le cadre de la mise en œuvre de l’instruction 182 émanant du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire le 6 mars dernier. Cette opération nécessite des étapes et une cellule, composée de directeurs de l’agence de gestion et de régulation foncière, du cadas- tre, de la DUC, de la conserva- tion foncière, de présidents d’APC et de chefs de daïras concernées, a été installée au niveau de la wilaya. Présidée par un inspecteur général, cette opération comporte l’étude des dossiers de régularisation foncière et le transfert des dossiers acceptés vers l’agence de gestion et régulation fonciè- re pour établir des actes et leur remise aux propriétaires. M.

Boussekine a indiqué qu’il est prévu la remise d’un grand nombre des actes de propriété, recensés en collaboration avec les services communaux, avant la fin de l’année en cours.

Les dossiers où se posent des problèmes seront transférés au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire pour leur trouver des solutions adéquates.

Aïn Defla

Rush sur les salons de coiffure à la veille de l’aïd el fitr

Soucieux d’avoir un beau look le jour de l’aïd, les citoyens prennent d’assaut les salons de coiffure durant la dernière semaine du ra- madhan à Aïn Defla, contraignant de la sorte les professionnels du métier à travailler sans disconti- nuer en raison de la grande affluen- ce à laquelle ces derniers font face.

Littéralement «assiégés» notam- ment la veille de l’Aïd, ces salons constituent le point de mire d’en- fants et d’adolescents mais égale- ment d’hommes et de femmes de tout âge dont le dénominateur commun consiste à avoir le meilleur look possible le jour de l’aïd. En plus du fait qu’il rime avec la joie, les nouveaux habits et l’ar- gent de poche pour les enfants, l’aïd renvoie aussi à la beauté et à tout ce qui s’y rattache, incitant les gens à faire un tour chez le coif- feur avant l’aïd pour se couper les cheveux et avoir la meilleure des postures.

Dans ces conditions, trouver une place sur le fauteuil d’un coiffeur dans le but de se faire couper les cheveux notamment la veille de l’aïd est loin de constituer une si- nécure. Emoussés par la fatigue et les aléas du jeûne le jour, occupé par mille et une affaires, les ci- toyens, dans leur écrasante majo-

rité, préfèrent se rendre aux salons de coiffure après la rupture du jeû- ne.

A peine eut-il avalé quelques cuillérées de chorba qu’Ahmed, un quadragénaire père de trois en- fants, se hâte à prendre la direc- tion du coiffeur du quartier pour, dit-il, «ne pas être pris au dépour- vu». «Je n’oublierai jamais l’aïd d’il y a deux ans lorsque je suis rentré chez mois vers deux heures et demi du matin, exténuée par la longue attente (3 heures et demie) en com- pagnie de mes enfants chez le coif- feur en vue de nous faire couper les cheveux», s’est-il remémoré. Le lendemain, exténué, Ahmed n’a pu s’acquitter de la mission consis- tant en la présentation des tradi- tionnels vœux de l’aïd à ses pro- ches et amis qu’au prix, a-t-il as- suré, d’»une grande dose de cou- rage», avouant être «tomber dans les bras de Morphée» vers 13 heu- res sans déjeuner.

Observant que nombre de ci- toyens ont souvent tendance à attendre la dernière minute pour aller chez le coiffeur ou s’approvi- sionner en fruits et légumes lors des fêtes religieuses, aâmi Maâ- mar, un septuagénaire rencontré aux abords de l’un des salons de coiffure, a attribué cet état de fait

au penchant vers tout ce qui se rattache à la foule. Peux prolixes lorsqu’il s’agit d’évoquer leur chif- fre d’affaires durant les fêtes reli- gieuses (d’aucuns parlent de quel- que 35 % du chiffre d’affaires réa- lisé durant cette période), les pro- fessionnels du métier préfèrent, quant à eux, focaliser sur les du- res conditions de travail auxquel- les ils font face trois ou quatre jours avant la fête de l’aïd.

«Nous ne pouvons que nous adapter aux spécificités liées aux derniers jours du mois de jeûne pour pouvoir satisfaire notre clien- tèle», signale

Farouk, un jeune coiffeur de 27 ans, qui assure travailler pratique- ment jusqu’à la tombée de la nuit, prenant juste le temps de rompre le jeûne avant de reprendre jus- qu’à une heure tardive de la nuit.

SALONS DE COIFFURE POUR FEMMES, FAIBLE ENGOUEMENT

PAR RAPPORT AUX ANNÉES PASSÉES

Chez les femmes, et en dépit du fait que le désir de paraître belle le jour de l’aïd soit resté intact, il n’en reste pas moins que l’engouement vers les salons de coiffure a quel- que peu baissé par rapport aux

années passées, selon des profes- sionnelles.

«L’accroissement de l’activité est perceptible les trois derniers jours du ramadhan, particulièrement la veille de l’aïd», observe Rabéa, la gérante d’un salon de coiffure si- tué non loin de la cité des frères Menad de Aïn Defla, faisant tou- tefois état d’un net recul de l’en- gouement pour les salons de coif- fures de la part des femmes. Pour cette femme ayant embrassé le métier de coiffeuse en 1997, la morosité en ces temps est due à la crise économique, laquelle ne per- met pas aux gens de dépenser comme ils le souhaitent. «Les fem- mes viennent mais ne se permet- tent plus les « folies » (en matière de dépenses) des années pas- sées», soutient-elle. Selon elle, les femmes qui recourent à la kérati- ne, «ce produit (magique) tant convoité pour se faire belle», se comptent sur les doigts d’une seule main en raison de son coût excessivement élevé.

«Il est clair que si la belle famille de la future mariée lui rend visite le jour de l’aïd, celle-ci ne pourra que mettre la main à la poche pour paraître dans les meilleures condi- tions mais ce sont là des situations exceptionnelles», analyse-t-elle.

D

ans une ambiance festive, 450 enfants orphelins et nécessiteux, issus des communes de la wilaya de Sidi Bel Abbès, ont reçu des vêtements neufs.

Des tenues offertes par l’associa- tion algérienne pour l’échange et le développement des loisirs et du tourisme de l’handicapé moteur, de Sidi Bel Abbés, qui a organisé une cérémonie dans la soirée de dimanche, à la maison de l’avocat du village américain.

La présidente de l’association ca- ritative, Mme Kheira Sahraoui, dira qu’elle a réussi son élan de soli- darité avec les familles nécessiteu- ses grâce aux dons collectés auprès des bienfaiteurs de la wilaya, qui collaborent à cha- que fois pour faire la joie des pe- tits enfants.

L’association va également, les prochains jours, organiser une cérémonie de circoncision des en- fants nécessiteux, chacun, tout en leur offrant des tenues tradition- nelles.

Elle a distribué, durant les premiers jours du mois de ramadan, 850

couffins de denrées alimentaires aux familles recensées nécessiteu- ses.

De son côté, le bureau communal de l’association nationale de l’as- sistance des malades et aux be- soins spécifiques de Mérine, a dis- tribué une centaine de vêtements aux enfants nécessiteux malades et handicapés issus des localités d’Amalza, Mérine, Tafassour et Ain Djouhar et par ailleurs, l’as- sociation de la cité 90 logements AADL, du quartier Gamebtta dans la ville de Sidi Bel Abbès, a orga- nisé une cérémonie en l’honneur des enfants apprenants du saint Coran et a distribué des vête- ments et des chaussures de l’Aïd aux enfants nécessiteux du quar- tier.

Pour sa part, la direction des affai- res religieuses et des waqfs a dis- tribué, à une quarantaine d’en- fants, des vêtements de l’Aïd El Fitr, et élargira l’année prochaine son élan de solidarité, avec les démunis pour faire plaisir à un grand nombre d’enfants nécessi- teux, escompte son directeur.

Fatima A

(5)

Régions

Mardi 4 Juin 2019

5

Alger

Livraison de 9 logements sociaux à des familles des centres d’accueil d’urgence

Université de Tizi-Ouzou

6eme Séminaire national sur l’eau du 12 au 14 juin courant

Bouira

Rush sur les magasins d’habillement à la veille d’Aid El-Fitr

Le sixième Séminaire national sur l’eau «SNE6-2019 », organisé par le laboratoire des eaux de l’Uni- versité Mouloud Mammeri de Tizi- Ouzou (UMMTO), se tiendra du 12 au 14 juin à l’auditorium du cam- pus Hasnaoua I, a-t-on appris lun- di des organisateurs.

Cet événement scientifique, initié avec la participation de l’Associa- tion algérienne d’hydrogéologie (AAH), s’intéressera à quatre thé- matiques principales : «L’impact des grands ouvrages hydrauli- ques et transferts», « L’hydrogéo- logie régionale, modélisation et simulation des facteurs hydro-cli- matiques », «Hydraulique urbaine et barrage » et «Qualité et protec- tion de l’eau », a indiqué le chef de laboratoire des eaux de l’UM- MTO, Malik Abdeslam. «La com- munauté universitaire, des scien- tifiques et des organismes spécia- lisés s’intéressent à ces impacts à travers différents programmes de

recherche ». Ces études seront abordées durant ce 6ème séminai- re sur l’eau, qui sera également une occasion pour présenter des tra- vaux sur les grands bassins hy- drologiques et hydrogéologiques, l’hydro-climatologie avec les in- fluences des perturbations aux échelles planétaire et locale, ainsi que sur la qualité des eaux, leur traitement et protection » a ajouté M. Abdeslam.

De grands projets hydrauliques sont implantés dans la wilaya de Tizi-Ouzou, comme le barrage de Taksebt d’une capacité de 180 mil- lions de mètres cube, une station de traitement des eaux, un systè- me de transfert d’eau entre bas- sins versants et une station d’épu- ration. A ces projets opérationnels s’ajoutent d’autres en cours de réalisation, tels que le barrage de Souk Tlata et «des impacts sur le ressource en eau apparaissent », a observé le chercheur.

C’est le rush sur les magasins d’ha- billement de la ville de Bouira en ces derniers jours du mois sacré de ramadhan.

Les surfaces commerciales grouillent de monde aussi bien de jour que de nuit, les familles y af- fluant pour acheter des vêtements à leurs enfants et s’approvision- ner en quelques produits néces- saires à la préparation des gâteaux de Aid el Fitr.

Après avoir rompu le jeûne et pris leur f’tour, les parents en compa- gnie de leurs enfants regagnent di- rectement le centre-ville de Bouira pour faire le tour des magasins de vêtements où les prix sont acces- sibles aux bourses des ménages, notamment au niveau des grandes surfaces de vente et des marchés.

Dans le petit marché Abou Ishaq, situé à l’intérieur de la cité Ouest de la ville de Bouira, la rue ne dé- semplit pas et une ambiance de fête règne sur les lieux. «Ici les prix sont moins chers par rapport aux autres magasins, Dieu merci», avoue Karim, père de deux enfants, venu faire ses achats.

Dans le quartier El Rahma, situé près de la cité Ouest, on aperçoit la cohue, véritable foisonnement des couples accompagnés de leurs enfants.

L’ambiance née des va-et-vient des familles dans la ville se poursuit jusqu’à des heures tardives de la nuit. Si ces familles préfèrent sor- tir la nuit pour faire leurs achats, plusieurs autres le font le matin à partir de 10h. Dans les rues com- merçantes de la ville de Bouira, ain- si que dans les autres villes à l’ima-

ge de Bechloul (Est), Lakhdaria (Nord-ouest), Sour El-Ghouzlane (Sud) et M’Chedallah (Est), un rush, peu ordinaire pour la pério- de du mois sacré du Ramadhan, est constaté. «Moi, je préfère faire mes achats durant la journée, car la nuit je fais la prière des Tarawih (surérogatoires), donc je n’ai pas le temps pour ça», confie Omar, un habitant de Bechloul.

«Le temps presse, il faut que j’achète les vêtements pour mes enfants ces jours-ci avant le der- nier jour, où je risque de ne rien trouver», dit-il. Une visite au mar- ché d’Abou Ishaq de la ville de Bouira permet au visiteur d’obser- ver les vendeurs devant leurs étals où les articles sont écoulés à la criée.

«Ce sont des vêtements spécial fête où l’on a des ensembles pour filles et garçons avec pièces et couleurs assorties. Il y en a pour tous les âges (bébés, enfants et adolescents), lancent les vendeurs à l’adresse des dizaines de clients».

«Ici les prix ont baissé comparati- vement aux autres marchés, nous aidons toujours les familles pau- vres à acheter des vêtements pour leurs enfants, c’est un devoir no- tamment en ces derniers jours de ramadan», souligne Smail, un jeu- ne vendeur travaillant dans ce mar- ché.

Au niveau de cet espace, la bais- se des prix permet aux familles d’ac- quérir les tenues qui s’offrent à leurs yeux et profiter de l’éventail de choix des vêtements proposés à la vente.

Boumerdes

Programme d’éradication des chalets

Prés de 4.000 logements seront réceptionné avant fin 2019

Près de 4.000 logements, en cours de réalisation à Boumerdes et dont la réception est prévue avant fin 2019, seront destinés au parachè- vement du programme d’éradica- tion des chalets, lancé en fin 2016 à travers la wilaya, a-t-on appris lundi du directeur local du Loge- ment.

Ces logements permettront de procéder à l’éradication du reste des chalets (au nombre de 6.200), encore debout à travers la wilaya, sur un total de plus de 15.200 uni- tés de chalets installés au lende- main du séisme du 21 mai 2003, au profit des sinistrés, a indiqué Na- bil Yahiaoui. La réalisation de ces logements s’inscrit, a-t-il ajouté, au titre d’un programme global de 40.484 unités, toutes formules con- fondues, affecté à la wilaya de Boumerdes depuis 2003, dont 21.245 unités ont été attribuées à ce jour, au moment où 8.900 unités sont en réalisation, et quelque 3.600 autres unités enregistrent un

retard dans le lancement de leurs chantiers, en raison «d’un déficit en foncier», a-t-il précisé.

La réception de ces 4.000 unités de logements permettra l’éradica- tion «quasi totale des chalets à tra- vers la wilaya, exception faite de deux sites à Zemmouri et Corso, pour cause d’un retard accusé dans leurs programmes de loge- ments en raison d’un déficit en foncier», a expliqué M. Yahiaoui, prévoyant leur «démolition pour 2020». Selon le responsable, l’opé- ration d’éradication des chalets dans la wilaya se « poursuivra im- médiatement après la fête de l’Aid el Fitr », avec le relogement pro- grammé de prés de 1.040 familles, occupant 11 sites de chalets ins- tallés à travers la commune de Boudouaou.

Cette opération sera la 30eme du genre réalisée dans la wilaya, de- puis le lancement du programme d’éradication des chalets, a-t-il fait savoir. Une fois ces familles éva-

cuées, il sera procédé immédiate- ment à la démolition et l’éradica- tion définitive des chalets libérés, dont l’assiette est destinée à la réalisation de commodités publi- ques diverses, a ajouté M.

Yahiaoui. A ce jour, prés de 8.500 chalets ont été définitivement éra- diqués, à Boumerdes, parallèle- ment au relogement de plus de 7000 familles, équivalant à une population globale de 34.000 âmes à travers 18 communes, avec la récupération d’un foncier de prés de 200 ha.

A la concrétisation totale des dif- férents programmes d’habitat, en cours, le parc logement de la wi- laya de Boumerdes sera porté à 190.000 unités, contre 100.000 uni- tés en 1999, et 139.000 en 2009.

Un fait ayant contribué à la réduc- tion du taux d’occupation par lo- gement de 6,60 en 1999, à 6,13 en 2009, avec une prévision d’attein- dre 5,20 personnes par logement à l’avenir.

Neuf (09) logements sociaux ont été livrés, hier dans la wilaya d’Al- ger, à des familles sans-abri qui résidaient dans des centres d’ac- cueil d’urgence et des établisse- ments d’accueil des personnes âgées et des enfants assistés à Alger, a t-on appris auprès de res- ponsables de la wilaya.

En application des instructions du wali d’Alger, des logements so- ciaux ont été livrés à 9 familles (fem- mes avec leurs enfants) victimes des différents fléaux sociaux et qui résident, depuis des années, au niveau des centres d’accueil d’ur- gence et établissements d’accueil pour personnes âgées et enfants

assistés à Alger, dans le cadre du programme de relogement de la wilaya d’Alger pour la réinsertion de cette catégorie vulnérable de la société, a déclaré le wali délégué de la circonscription administrati- ve de Chéraga, Smaïl Mohamed en marge de la cérémonie de remise des clés au foyer pour personnes âgées de Dely Brahim. Les familles qui résidaient au niveau du centre d’accueil d’urgence pour les sans- abri et le centre pour enfants as- sistés de Dely Brahim, le centre

«Dar El Hassana» pour enfants assistés et femmes sans-abris à la cité Bologhine de Bab El Oued ont été relogées dans des logements

décents dans les communes de Ouled Fayet, Douéra et Aïn Benian.

Pour sa part, le wali délégué de la circonscription administrative de Bab El Oued, Abdelaziz Othmane a fait état de la poursuite des opé- rations de prise en charge des cas de familles sans domicile, résidant au niveau de quelques centres d’accueil d’urgence et établisse- ments d’accueil de personnes âgées et de la petite enfance à Al- ger, afin de leur permettre de bé- néficier des quotas de logements sociaux décents et équipés devant assuré la stabilité et le confort de leurs enfants.

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Régions

Mardi 4 Juin 2019

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El-Oued

La phœniciculture dans le Ghaout

Un véritable patrimoine agricole et touristique

Ghardaïa

200 ha de foncier industriel inexploités retirés à leurs bénéficiaires

Cette superficie, attribuée à 117 bénéficiaires, a été récupérée dans le cadre d’une opération d’assainissement du foncier industriel ainsi que celui destiné à l’investissement, qui se poursuit dans la wilaya, a indiqué le DIM, Lyes Khelifa. Ces bénéficiaires ont été déchus de l’attribution après plusieurs mises en demeu- res leur ayant été adressées suite aux cons- tats établis lors des sorties périodiques de vérification sur les sites devant recevoir leurs projets, a-t-il souligné.

Pas moins de 2.282 projets d’investissement ont été déposés auprès de la DIM et seuls 778 projets ont été retenus, tandis que 524 ont été rejetés pour différentes raisons de viabilité du projet, a fait savoir M.Khelifa. Sur les 778 pro- jets retenus, 179 actes ont été établis, 77 ont reçu leur permis de construire et 09 projets sont opérationnels, indiquent les statistiques de la DIM.

Quelques 2.296 hectares ont été mobilisés comme assiette foncière devant recevoir des projets d’investissement dans la wilaya de Ghardaïa, a précisé le DIM, soulignant que toutes les facilitations prévues par l’Etat sont accordées aux opérateurs économiques vou- lant investir dans la wilaya. Plus de 67 hecta- res répartis en 185 lots situés dans les trois zones industrielles de la wilaya, Guerrara (21 ha), Bounoura (10 ha) et Oued-Nechou (36 ha) et 53 hectares dans les quatorze zones d’acti- vité existantes dans les différentes communes, viabilisés et dotés d’une infrastructure de base, sont prêts à recevoir de nouveaux opé- rateurs économiques pour des projets indus- triels.

Les pouvoirs publics ont mis en place dans la wilaya des conditions propices pour la mobili- sation du foncier industriel, afin de permettre aux investisseurs et autres opérateurs écono- miques de contribuer à la création de richesse et quelque 25.000 nouveaux emplois, a conclu le DIM de Ghardaïa.

Une superficie de 200 hectares attribuée dans le cadre de l’investissement industriel et restée inexploitée a été récupérée dans la wilaya de Ghardaïa, a-t-on appris lundi de la direction locale de l’Industrie et des Mines (DIM).

Visant à réduire les prix des produits alimentaires

Des réseaux de distribution subventionnés dans le sud

Le ministère du Commerce prévoit de mettre en place des réseaux subventionnés de distribution des produits alimentaires à large consommation dans les wilayas du sud afin de réduire les prix de ces produits dans cette région, a indiqué le Directeur de la régula- tion et de la réglementation des activités au ministère du Commer- ce, Aissa Bekkai.

«Le ministère œuvre, en coordina- tion avec ses services locaux, à la mise en place d’un réseau de dis- tribution dans le sud bénéficiant d’une subvention sur les charges du transport», a fait savoir M.

Bekkai, relevant que cette mesure devrait alléger les charges sur les commerçants de la région et ame- ner les prix au même niveau que ceux appliqués dans les wilayas du nord. Il s’agit d’arrêter les lis- tes des locaux commerciaux char- gés de la commercialisation des produits alimentaires devant bé- néficier du fonds de compensation des frais de transport, et la créa- tion de points de vente pour les entreprises publiques, et ce au ni-

veau des quatre (4) wilayas priori- taires dans le cadre de ce plan, en l’occurrence Tindouf, Adrar, Illizi et Tamanrasset. Selon M. Bekkai, les entreprises publiques activant dans le domaine de la production des produits alimentaires dont la majorité relève du secteur de l’agri- culture constitueront «un outil de régulation» du marché. «Nous tra- vaillons d’arrache pied pour avoir des représentations fixes de ces entreprises au niveau des quatre wilayas, où elles achemineront les marchandises produites vers le sud, en bénéficiant, en échange, d’une indemnisation des frais du transport», a-t-il ajouté. Cette pro- cédure intervient suite à la déci- sion prise récemment par le Gou- vernement pour la révision de la liste des marchandises concernés par le fonds de compensation des frais de transport dans le sud du pays, où il sera procédé à l’ajout des viandes blanches et rouges (congelées et réfrigérées) et des légumes à l’image de la pomme de terre, des tomates, la laitue, la cour- gette, les carottes, l’oignon et l’ail.

Le système traditionnel des

«Ghaout» en usage pour la cultu- re du palmier dans la région du Souf (wilaya d’El-Oued), au regard de ses spécificités naturelles, est unique et bénéficie d’un classe- ment par la FAO (Organisation mondiale pour l’agriculture et l’ali- mentation) en 2011 comme patri- moine agricole et un repère touris- tique qui gagnerait à être préser- vé.

Le Ghaout, ou pyramide inversée, est non seulement un mode cultu- ral efficace mais aussi un site tou- ristique par excellence, que ce soit pour le tourisme intérieur qu’étran- ger, au vu de ses caractéristiques singulières reflétant le génie de ses concepteurs qui ont permis l’émer- gence de palmeraies verdoyantes et source vivrière pour la popula- tion, dans un espace géographi- que saharien, aride et hostile, mais aussi le développement d’une va- riété de datte de haute qualité con- nue sous l’appellation de «Baâli».

Il se présente sous forme de dé- pression déblayée de manière tra- ditionnelle (avec des couffins de paille et des bêtes de somme) au milieu de dunes de sables à une profondeur atteignant les 20 mè- tres pour un diamètre de 80 à 200 mètres, selon le président de la Chambre de l’Agriculture de la wilaya.

L’objectif étant d’aménager un espace pour la plantation du pal- mier à un niveau assez bas per- mettant à ses racines de se rap- procher de la nappe phréatique pour y puiser et absorber directe- ment ses besoins en eau, sans devoir recourir à l’irrigation, a ex- pliqué Bekkar Ghemmam Hamed.

Cette technique phoenicicole an- cienne offre aussi l’avantage, en plus d’une économie en matière de mobilisation des eaux d’irrigation, de libérer l’agriculteur d’un tâchet

contraignant pour se consacrer à d’autres occupations, ne restant plus dans le processus cultural du palmier que les opérations d’éla- gage et de pollinisation au prin- temps et la cueillette des dattes en automne.

L’Organisation de la FAO a appe- lé, par le biais de son bureau à Al- ger et ses nombreuses visites de travail, au titre de la Coopération Algérie-FAO, à la réhabilitation du

«Ghaout» pour le sauvegarder, et ce à travers un programme d’ap- pui et d’orientation des agricul- teurs, a fait savoir M.Ghemmam Hamed.

CRAINTES POUR LES GHAOUT DE LA BAISSE DE LA NAPPE PHRÉATIQUE

Pour leur part, plusieurs exploi- tants de Ghaout ont interpellé à travers des correspondances les autorités administratives concer- nées pour protéger ce système agricole ancien des risques que lui fait peser l’attribution de terres agricoles en proximité, dans le but de préserver la nappe phréatique sur laquelle repose principalement le système du Ghaout et d’éviter la soif et la perte de ses palmiers.

Des promesses leur ont été don- nées dans le sens de l’étude de leurs préoccupations pour un rè- glement pratique de cette ques- tion, a soutenu le même responsa- ble.

Dans ce contexte, le président de l’association «El-Waha pour le Ghaout Baâli», Ahmed Boudissa, propriétaire de Ghaout dans la ré- gion de Sendrous, dans la com- mune de Nakhla (20 km Sud d’El- Oued) où se trouve le plus grand nombre de ces Ghaout (69), a fait part de la menace qui pese sur ce système d’exploitation agricole typique.

Il évoque principalement la créa- tion d’exploitations agricoles à proximité, accompagnée du fora- ge de plusieurs puits d’irrigation qui ont entraîné une baisse du ni- veau de la nappe phréatique d’où puisent les palmiers du Ghaout leurs besoins en eau.

L’association appelle pour cela à l’application des clauses de l’ar- rêté de wilaya portant protection des palmeraies de Ghaout, notam- ment dans la région de Sendrous, faisant d’elles des sites «préser- vés» et les mettant à l’abri de l’ac- croissement des cultures saison- nières ayant nettement affaibli la nappe phréatique, a-t-il ajouté. De son côté, Khelifa Gaid, chercheur dans le domaine du patrimoine, a estimé le nombre de Ghaout à quel- que 9.600 au lendemain de l’indé- pendance, avant qu’il ne tombe ac- tuellement à près de 2.600, soit une perte d’au moins 7.000, du fait de plusieurs facteurs, dont le phéno- mène de la

remontée des eaux, les négligen- ces et la transformation de certains de ces lieux de culture en déchar- ges sauvages.

La direction des Services agrico- les (DSA) a fait état, pour sa part, de mesures de soutien et de facili- tation mises à la disposition des agriculteurs désireux d’aménager des Ghaout, afin de relancer l’acti- vité et de valoriser ce patrimoine agricole. S’agissant des exploita- tions agricoles créées à proximité de Ghaout, ce sont des cas «iso- lés» et que la commission techni- que chargée du cadastre du fon- cier agricole relève des collectivi- tés (daïra et commune), a expliqué la source en précisant toutefois que les services de la DSA ont tou- te latitude d’émettre des réserves en cas d’enregistrement d’agres- sions sur les zones de concentra- tion des Ghaout.

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Régions

Mardi 4 Juin 2019

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Constantine

Distribution de 2.150 logements

AADL d’ici à juillet prochain Université 20 août 1955 Skikda

Sit-in des enseignants pour demander

de hâter la livraison de logements de fonction

Des dizaines d’enseignants de l’université 20 août 1955 de Skikda ont organisé dimanche un sit-in pour réclamer de hâter la livraison de 220 logements de fonction qui accusent un grand retard.

Sur le site du projet, Saïd Cheridi, président du comité de logements de fonction des enseignants de cette université, a indiqué que ce sit-in inter- vient en application des décisions de l’assemblée générale de la fédération nationale des enseignants universitaires portant escalade de la contestation. Les ensei- gnants contestataires, a ajouté la même, demandent au ministè- re de l’Enseignement supérieur

«d’intervenir en urgence pour parachever les travaux des logements de fonction, en cours de réalisation, et de remettre les arrêtés d’affectation comme c’est le cas dans les autres universités. Les contestataires se sont interrogés sur «le silence des autorités locales sur ce projet, lancé en 2008, pour un délai de deux ans qui accuse un retard de plus neuf ans».

Djellab Medjrab, un des entre- preneurs en charge du projet depuis 2014, le retard de la réalisation est dû au «non règlement des redevances dues aux entreprises».

Le retard était dû, au début, à la non-disponibilité de terrain, avant la décision de réaliser le projet à l’intérieur de l’universi- té, ainsi qu’au non-versement par le ministère des Finances de 130 millions DA de crédits du projet, selon le recteur de l’université Salim Heddad, qui a souligné que le dossier des crédits est actuellement à l’étude au niveau du ministère des Finances.

Distribution de 1.374 logements de différentes formules

Un quota de 1.374 logements tous segments confondus a été distri- bué dimanche à Constantine, à la veille de la fête de l’Aid El Fitr, au cours d’une cérémonie officielle présidée par les autorités locales.

Ces logements, relevant de trois formules d’habitation concernent le logement promotionnel aidé (LPA) avec 916 unités distribués à la ville Ali Mendjeli, dont 307 de l’opérateur public Cosider et le reste réalisé par des promoteurs de statut privé, le logement public locatif (LPL) avec 408 unités ré- partis entre les pôles urbains Mas-

sinissa et Ain Nehas, et 50 aides financière à l’habitat rural, attri- buées à travers diverses commu- nes de la wilaya. Mettant l’accent sur l’importance de ces program- mes dans l’amélioration des con- ditions de vie des populations ci- blées, le chef de l’exécutif local, Abdessamie Saidoune a fait part de la distribution «d’ici 1 mois de logements de type promotionnel aidé (près de 400 unités) et autres logements à caractère social répar- tis à travers plusieurs communes de la wilaya ». Dans ce sens, le responsable a affirmé que la der-

nière liste des bénéficiaires de près-affectations délivrées dans le cadre du programme d’éradication de l’habitat précaire (RHP) «sera rendue public au début du mois de juillet prochain ». Le responsa- ble, évoquant des contraintes fi- nancières entravant l’achèvement du chantier du logement social implanté au pôle urbain Massinis- sa (plus de 3.000 unités), a rappor- té la réception «d’ici au début du mois de septembre prochain de 944 logements relevant de ce program- me ». S’agissant du programme de 2.500 LPL en réalisation à Ain Ne-

has, M. Saidoune a indiqué que le tirage au sort relatif à ce quota de logement est programmé pour le

«mois de juillet prochain ».

Affirmant que le chantier de réali- sation des logements sociaux im- planté à Ain Nehas affiche un taux d’avancement de l’ordre de

«75% », il a annoncé l’inscription au profit de la localité de Békira dans la commune de Hamma Bou- ziane de «400 LPL supplémentai- res », ce qui va permette, a-t-il a jouté, de répondre au maximum des demandes exprimées en la matière.

Pour mieux lutter contre la pollution atmosphérique

Un laboratoire d’analyse de la qualité de l’air

La création d’un laboratoire d’ana- lyse de la qualité de l’air, l’amélio- ration de l’opération de gestion des déchets ainsi que la protec- tion des zones de biodiversité sont en mesure de lutter efficacement contre la pollution atmosphérique, a estimé, lundi à Constantine, la cheffe de service sensibilisation à la Direction locale de l’environne- ment.

«La multiplication du phénomène de la pollution de l’air a contribué à l’émergence et au développe- ment des maladies respiratoires, cardio-vasculaires, le cancer des poumons et des allergies», a pré- cisé

Lamia Bouaroudj au cours d’une

journée d’étude intitulée «Com- battre la pollution de l’air» organi- sée dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’envi- ronnement (5 juin).

«Un air plus propre permet de pré- venir des maladies non transmis- sibles et de réduire les risques, notamment chez les enfants et les personnes âgées», a-t-elle dit à ce propos. Pour le président de l’AP- NE (Association pour la protec- tion de la nature et de l’environ- nement), Abdelmadjid Sebih, les actions de plantation des arbres

«jouent un rôle primordial dans la réduction des dangers de ce gen- re de pollution», précisant que le programme d’intensification du

couvert végétal, initié par l’asso- ciation depuis le début du mois en cours, a porté sur la mise en terre de 1.124 arbustes dans des quar- tiers et à proximité des établisse- ments scolaires de différentes lo- calités de la wilaya. M. Sebih a re- levé l’impact des journées de sen- sibilisation sur le reboisement ci- blant la catégorie des scolarisés et des apprenants des centres de formation professionnelle avec comme objectif «la protection de l’environnement, l’air entre autres». Pour la cheffe du service environnement industriel à la Di- rection locale de l’environnement, Saida Benyezzar, pas moins de 61 carrières polluantes de l’air sont

recensées dans la wilaya de Cons- tantine et menacent la santé pu- blique. «Ce nombre de carrières est responsables de graves pollu- tions, notamment des eaux super- ficielles, des barrages, des oueds et des retenues collinaires desti- nées à l’irrigation agricole», a-t-elle détaillé.

Le nombre d’établissements clas- sés fait partie d’un total de 97 exis- tants dans la wilaya de Constanti- ne dont 57 carrières d’agrégats, trois carrières d’argile et une (1) sablière, implantées dans les dif- férentes communes, a indiqué Mme Benyezzar, précisant que le reste des établissements, soit 36 est actuellement à l’arrêt.

Au total 2.150 logements de type location/vente (AADL) implantés à l’extension Ouest de la ville Ali Mendjeli, seront attribués à leurs bénéficiaires «d’ici au mois de juillet prochain», a annoncé le wali de Constantine, Abdessamie Sai- doune.

S’exprimant à l’occasion de la cé- rémonie de distribution de 1.374 logements tous segments confon- dus organisée à la veille de l’Aid El Fitr, le même responsable a indi- qué que «les travaux de réalisa- tion de cet important programme de logement ont été achevé et ne reste que quelques retouches de finition que l’entreprise réalisatri- ce s’attèle à mettre au point». Ce programme de logement situé à proximité de l’unité de voisinage UV14 est considéré comme le plus grand programme AADL lancé et réalisé à Constantine, a souligné le même responsable, rappelant le caractère difficile des travaux en- gagés sur ce site rocheux. Les tra- vaux des réseaux secondaires ont été achevés à 100%, et tous les bâtiments sont raccordés au ré- seau d’assainissement, de l’élec-

tricité et du gaz, a rappelé le même responsable, précisant que d’énormes moyens logistiques ont été mobilisés pour maîtriser les contraintes techniques soulevés sur le terrain. S’agissant du pro- gramme de 6.000 logements AADL situé à la localité de Retba, dans la commune de Didouche Mourad, le même responsable a indiqué que le chantier a été relancé et renfor- cé en moyens humains et matériels pour permettre la réception «au moins d’une partie de ce program- me avant fin 2019».

Les souscripteurs à ces 2 program- mes de logements (de l’extension Ouest Ali Mendjeli et de Retba) n’ont eu de cesse de contester le retard enregistré dans la réalisa- tion de ces projets lancés en réali- sation depuis près de 5 ans, a-t- on rappelé. Sur un autre registre, le même responsable a relevé que le secteur de l’habitat à Constan- tine a bénéficié récemment d’un budget de 5,1 milliards de dinars qui sera consacré à l’accélération des travaux de réalisation des dif- férents programmes de logements lancés. «Il s’agit de 4,1 milliards

DA dégagés dans le cadre des cré- dits de paiement (CP) et 1 milliard DA mobilisé par le trésor public pour financer les opérations d’aménagements extérieurs, sou- vent à l’origine des retards enre- gistré dans la livraison des pro- grammes de logement», a-t-il ex- pliqué.

Ces financements contribueront à la relance et au renforcement de

plusieurs chantiers d’aménage- ments extérieurs des programmes de logements sociaux en réalisa- tion à Massinissa et Ain Abid no- tamment et autre programmes de logements sociaux participatifs (LSP) et promotionnels aidés (LPA) en souffrance à l’unité de voisinage un14 à Ali Mendjelie et Ain Nehas entre autres, a conclu la même source.

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Evènement

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15e rassemblement des Algériens à Paris

Réitérer «la continuité de la lutte pacifique jusqu’au départ du régime»

Installation du nouveau DG de l’office central de répression de la corruption

Le nouveau directeur général de l‘Office central de répression de la corruption (OCRC), Mokhtar Lakhdari a été installé, lundi à Alger, dans ses nouvelles fonctions.

La cérémonie d’installation a été présidée par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M.

Slimane Brahmi.

A cette occasion, M. Lakhdari a affirmé que la réussite dans l’accomplissement de ses missions «exige la conjugaison de tous les efforts et l’implica- tion de tous les cadres du ministère et des instances en relation avec l’OCRC».

L’OCRC a été créé en vertu des dispositions de la loi n 06-01 du 20 février 2006, modifiée et complétée, relative à la préven- tion et à la lutte contre la corruption.

Dans son article 24 bis, il est institué un office central de répression de la corruption chargé d’effectuer des recher- ches et des enquêtes en matière d’infractions de corruption et des infractions qui leur sont connexes. Les infractions prévues par la présente loi relèvent des juridictions à compétence étendue.

L’OCRC a été créé pour conso- lider les instruments de lutte contre la corruption et les différentes formes d’atteintes à l’économie nationale et aux deniers publics.

Il est composé d’officiers et d’agents de la police judiciaire, détachés par les services du ministère de la Défense nationa- le et du ministère de l’intérieur et des collectivités locales, ainsi que d’agents publics aux compétences avérées en matière de lutte contre la corruption.

(APS)

Des organisations de la société civile, des personnalités nationales plaident pour un dialogue inclusif

La canicule qui frappe la France ces derniers jours n’a pas empê- ché des Algériens de se donner rendez-vous pour un 15e rassem- blement à Paris afin de réitérer «la continuité de la lutte pacifique jus- qu’au départ du régime».

Le rassemblement qui n’a pas drai- né une grande foule comme celle des premières manifestations, a vu toutefois la participation des di- zaines d’Algériens qui se sont mobilisés pour réitérer la continui- té de la lutte pacifique jusqu’au départ du régime.

Les manifestants cherchaient des coins ombrés sur la place de la République pour écouter les inter- ventions des animateurs de ce ras- semblement qui s’est scindé en plusieurs forums de discussion et

de dialogue. Les manifestants ont accueilli favorablement l’annula- tion de l’élection présidentielle du 4 juillet, annoncée dans la matinée par le Conseil constitutionnel, es- timant que c’est une «autre vic- toire» du peuple algérien qui l’a refusée depuis le début.

Les pancartes et les banderoles de ce rassemblement étaient domi- nées par les photos de Kamel Ed- dine Fekhar, militant des droits de l’homme, mort en détention suite à une grève de la faim. Sur ces pan- cartes on pouvait lire «Mort pour la démocratie et la liberté», «Ton sacrifice ne sera pas vain.

Nous continuerons ton combat pour une Algérie libre et démocra- tique», «Liberté de tous les déte- nus politiques et les prisonniers

d’opinion». Kamel Eddine Fekhar (54 ans) est décédé, mardi dernier, au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Frantz-Fanon de Blida, après la détérioration de son état de santé.

Le ministère de la Justice a instruit, mercredi, ses services concernés de diligenter «une enquête appro- fondie» sur les tenants et abou- tissants du décès de Kamel Eddi- ne Fekhar, rappelle-t-on . Un «Ma- nifeste pour l’Algérie nouvelle», distribué sur place, a souligné que les manifestations populaires et pacifiques des Algériens «récla- ment la fin du système en place», affirmant qu’un processus démo- cratique «fondé sur un socle cons- titutionnel incontestable et incon- testée doit mettre fin à l’usurpa-

tion de la souveraineté populaire».

Le manifeste appelle à l’édification d’un Etat civil garantissant les li- bertés des cultes, de conscience, d’opinion et la neutralité de l’ar- mée et de l’administration. Pour les rédacteurs du manifeste, la construction de l’Etat démocrati- que et social doit assurer les droits et libertés, la justice sociale et l’égalité des chances.

Les animateurs du mouvement ont prévu pour dimanche prochain une

«grande» marche pour la transi- tion démocratique qui s’ébranlera de place de la République à place des Victoires avec comme slogans

«Pour un Etat de droit et démocra- tique, une justice indépendante, contre la répression et l’arbitrai- re».

Des associations et des organisa- tions de la société civile ainsi que des personnalités et des élites na- tionales représentant les forces vives du pays ont réagi à la situa- tion de crise que connait l’Algérie en multipliant les initiatives et les propositions pour

un dialogue national inclusif afin de parvenir à une solution de con- sensus permettant une transition pacifique et démocratique dans le pays avec comme objectif suprê- me l’organisation d’une élection présidentielle libre, transparente et crédible.

Les initiatives et les suggestions de ces organisations interviennent en réaction à l’appel lancé mardi dernier, à partir de Tamanrasset, par le Général de corps d’Armée, Ah- med Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat- major de l’ANP à l’adresse des personnalités et des élites natio- nales pour un dialogue «sérieux, rationnel et constructif «afin de résoudre la crise que vit le pays à travers des «concessions récipro- ques».

S’inscrivant dans cette optique, l’Académie algérienne des scien- ces et technologies d’Algérie (AAST), créée en 2015 et compo- sée d’une partie de l’élite scienti- fique nationale établie en Algérie et de la diaspora, a lancé un appel à la société civile et aux forces politiques du pays pour dégager une solution consensuelle à la cri- se en vue de l’émergence d’une autorité nationale chargée d’assu- rer une période de transition pour l’organisation de l’élection prési- dentielle.

L’appel de l’AAST est destiné

«aux figures emblématiques du mouvement citoyen, partis, orga-

nisations et forces politiques et sociales qui le soutiennent afin de favoriser les conditions nécessai- res pour dégager une solution consensuelle, en consacrant l’émergence d’une autorité natio- nale chargée d’assurer une pério- de transitoire pour l’organisation des élections présidentielles», avait précisé le communiqué signé par la présidente de

l’AAST, Malika Allab-Yaker.

L’AAST a suggéré que cette auto- rité soit composée de «personna- lités reconnues pour leur intégri- té, impartialité et engagement na- tional», soulignant que «le pro- cessus préconisé devra être sou- tenu par l’Armée nationale popu- laire, sans immixtion de cette insti- tution garante de l’intégrité natio- nale, de la sécurité du pays et de l’unité de la nation».

Pour sa part, l’Organisation natio- nale des moudjahidine (ONM) avait appelé à la tenue d’une con- férence nationale pour l’élabora- tion d’une feuille de route, à même de répondre aux revendications populaires dans les plus brefs dé- lais et permettre aux institutions du pays de poursuivre normale- ment leur processus dans le cadre d’une vision nationale complé- mentaire.

L’organisation avait évoqué, dans son communiqué, les différentes interactions sur la scène nationa- le et leurs répercussions qui «im- posent de réunir les conditions idoines pour un dialogue national sérieux et responsable», proposant la tenue d’une conférence natio- nale regroupant l’ensemble des acteurs, à savoir des représentants du hirak populaire, des

partis politiques, des organisa- tions nationales, des syndicats et

autres. Cette conférence constitue

«le cadre adéquat pour débattre et approuver les étapes à entre- prendre dans le cadre d’une vision nationale globale qui servirait de feuille de route à même de répon- dre, dans les plus brefs délais, aux revendications du peuple et de permettre aux institutions de l’Etat de poursuivre normalement leur fonctionnement», estime l’orga- nisation. L’organisation propose également,» le cautionnement ou l’élection d’une personnalité na- tionale ou d’une instance regrou- pant plusieurs personnalités qui supervisent la période de transi- tion pour une durée maximale d’une année».

Outre la poursuite de la révision de la loi relative au régime électoral,cette personnalité ou ins- tance supervisera la gestion de la période de transition, et ce à tra- vers la formation d’une commis- sion indépendante chargée de la supervision de toutes les étapes de l’élection.

L’organisation propose, dans ce cadre, la constitution d’un gou- vernement technocrate par les di- rigeants de la période de transi- tion «lequel ne sera pas en droit d’avoir un lien direct avec le pro- cessus électoral», mais se charge- ra plutôt de la mise en place des différents moyens pour l’organi- sation de ces échéances.

L’ONM a mis en avant, dans ce sens, le rôle de l’Armée nationale populaire (ANP) dans cette con- joncture que traverse le pays, qui

«au-delà de ses engagements d’assumer sa responsabilité dans la préservation de la pérennité de l’Etat (...), a prouvé son souci d’as- surer et d’accompagner le mouve- ment populaire». De leur côté, 16

personnalités religieuses, dont le doyen des oulémas algériens, cheikh Mohamed Taher Aït Aldjet et le président de l’Association des Oulémas musulmans, Abder- rezak Guessoum, ont appelé dans un communiqué à l’activation des articles 7 et 8 de la Constitution stipulant que «le peuple est la sour- ce de tout pouvoir» tout en souli- gnant que «la voix que le peuple veut faire entendre chaque ven- dredi est assimilée à un référen- dum populaire».

«La période de transition sera con- fiée à une personnalité consensuel- le jouissant de l’approbation de la majorité populaire pour diriger le pays», ont indiqué les signataires du communiqué, suggérant qu’il sera question par la suite d’orga- niser une élection libre, transpa- rente et crédible.

Les personnalités religieuses ont exhorté, en outre, cette personne qui aura à assumer cette respon- sabilité «à nommer un gouverne- ment de compétences nationales intègres», et «à installer une com- mission indépendante chargée de la surveillance et de l’organisation de la prochaine élection».

Elles ont également préconisé

«l’organisation d’une conférence de dialogue national inclusif», dont la mission consistera «à jeter les bases et à dessiner les con- tours de l’avenir du pays, élabo- rer une feuille de route pour défi- nir une nouvelle politique à même d’éviter au pays et aux citoyens de verser à nouveau dans le pour- rissement politique (...) et sauver le pays de toutes les formes de dépendance ou d’allégeance, s’inspirant des valeurs du 1e No- vembre et des principes des oulé- mas».

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