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Education et développement régional. Une étude de cas : les Franches-Montagnes (Jura)

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Education et développement régional. Une étude de cas : les Franches-Montagnes (Jura)

GUINDANI, Silvio, HANHART, Siegfried

GUINDANI, Silvio, HANHART, Siegfried. Education et développement régional. Une étude de cas : les Franches-Montagnes (Jura) . Genève : Université de Genève, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, 1982, 139 p.

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:33401

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(2)

UNIVERSITÉ DE OENêVE FACULTÉ DE PSYCHOLOGIE ET DES SCIENCES OE l ÉDUCATION Cahiors do la Section des Sciences de !'Education

PRATIQUES ET THÉORIE

SILVIO GUINDANI SIEGFRIED HANHART

ÉDUCATION

ET DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL

Une éluda de cas:

las F11111dies Montagnes (Jura) Cahier N° 30

UNIVERSITE DE GENEVE

FACULTE DE PSYCHOLOGIE ET DES SCIENCES DE L'EDUCATION

EDUCATION ET DEVELOPl'EMENT REGIONAL une •wde dt us: los F-.Mon- (Jura)

Silvio Gulndanl Siogfri«J Hanlwt

Callllr No 30

Etude rMnH d•M le c.tdrt du Ptoor-mwn• n11lontl de recherche '1>rob""'•• r�•" -ptoflt ''Eductllon et ôf\ltloppemtnt rfgic>nat''

Pout rou tl cotttsPondMU :

�tlon dn S.Cltna1 d• l'Educatlon UNI Il

1211 -Glfliw 4 /SIJl#tl

(3)

TABLE DES MATIERES

1. INTRODUCTION

1. Objectih de Io recherche 3

2. M6thodologie 4

11. ASPECTS DEMOGRAPHIQUES ET SOCIO-ECONOMIQUES

DES TROIS DISTRICTS JURASSIENS 9

1. A.poch démographiques des trois districts jura>slons 9 2. A5poct1 socio-économiques des trois; district' jurassiens 12 3. Analyses d<!mog.-ophlques et socio-économiques do

dix-neuf conmunes

froncs...,,ontognonles

13

Ill. OFFRES EN FORMATION DANS

LES FRANCHES-MONTAGNES 19

1. Pr6scolorité et scolarit6 obligatoire 20

2. Scolorit6 post-obl igotoire 33

3. Places d'opprenfüsage 37

a) Les places d'opprentissogo dom le secteur primaire 38

b)

les places d'opprenfosoge dons le< 1eeteu11

secondaire et tertiaire 41

4. Education des adultes 43

o)

L'6ducation d"' adultes offerte dons les

Franches-Montagnes 43

b) L'6ducotion des adultes offorte en périphérlo

dos Fronches-Montagies 45

IV. DEMANDES A L'EGARD DE L'ECOLE

DANS LES FRANCHES-MONTAGNES 49

1. L'6cole, expression réduite de fa formation 49 2. Quelque• attentes sp<!cifiques face à

l'institution scolaire 50

o) Le• qualités professionnelles des enseigionls 5-0

b) les programmes scolaires 52

c) Les finalités éducatives de l'école 55

(4)

V. OFFRES ET DEMANDES :

ESSAI D'UNE APPROCHE QUALITATIVE 1. Perception do Io r6olit6 régionole

o) 06veloppement socio-économique b) Reprtsontotion du modo de vie urbain et

nlolit6 r6gionole

c) Reprfsentotion de Io r6gion 2. Quelle Mlection scolaire ?

o) les roi sans du choix

b) S61ection scolaire et poosibilités de choix professionnel

3. Ouols d6bouch6s professionnels ? a) Repr6antotion de certaines profeuions b) Mode de d6cision

59 60 60 63 61 69 70

n 75 n 78

VI. REMETIRE L'ECOLE AU MILIEU DU VILLAGE? 83 1. Lo poids do 1'6colo sur les finance> publiques 83

2. le bâtiment scololre 88

a) Lo construction d'une nouvelle 6cole primaire

oux 8teuleux 89

3. Lo mise en question de l'6cole de vlllo90 :

quelle slgnilicotion ? 93

o) Montfovorglor, Lo Prédome, Lo Goule 94 b) Un enseignement "b Io carte" ? 100

VII. L'ENSEIGNANT ET LA REALITE VILLAGEOISE 105 1. Aporçv des infrastructures et des octivittSs sociales

dom les Franches-Montagnes 105

2. l'enseignant foce b l'outorlt6 locole e t contonole 113

o) Commission scolaire 113

b) l'inspecteur scolaire 116

3. l'int6grotlon de l'ensolgnont dons la commune 118

a) Parents d'61•ves 118

b) l'enseignont :vn bon citoyen? un bon paroissien? 119 4. Lo rôle social et extro-profeuionnel des enseignants 122 o) Rôle offectlf d .. emoignonts 122 b) los attentm de la callectivitE locale 123

VIII. CONCLUSION 127

Bibliographie i37

(5)

LISTE DES TABLEAUX

14 Apprentiuoge agricole et obtention du c•rtificot

tlQ lolitwlé �

f6dérol de capacité dans le canton du Jura et doos

S61ection des trois canmunes francs--montognordes les Franches-Montagnes 39

pour les entretiens réolis4s du

23

ou 27 mors 1981 6 15 Niveau de fonnation dons l'agriculture des Franches- 2 Evolution démographique por district do

1870

à 1975

1

0 Montagnes, du Jura et de Suisse 40 3 Répartition de Io populotion iurasslonno par tronches

16

Apprentisso� en cours ov en voio d'ochàvement par

d'ôg<> (1970) 11 onn6e, dans le district dM fronches-MontoS1"es, de

1971 à

1980

41

4 Proportion de Io population 6trang&ro par rapport à 17 Répartition des lieux d'opprenthsogo et du domicile

Io population totale (1970) 11 16gal de l'op-prertti por commune fronc-montognorde,

5 Répartition de ta population active par secteurs

de 1977

Il

1980

42

économiques, en 1978 12 18 Choix scolaire et professionnel por fill�ro des él�es

6 Situation démogrophique des dix-neuf communes du en fin de scolarité obligatoire dons le canton du Juro 7 4 district des Franches-Montagnes

(1970) 15 19

Pourcentages des <M-penses commvnales ordinaires con-

7

Rfpartition de Io population active par secteurs socr'es b 11 l'instructioo, formation, culture et

sport",

6conomiques et pourcontogo de trovoillw11 pendul- en 1976 84

loires dons les dix-neuf communes frona--monto- 20 Evolutions comparées de 1973 b 1976 des dépenses

IP'ordes

(1 970) 16

d1odrnin istrotion et des d6pensM pour "l'înslNctlon,

8 Organisation du système scolaire de Io République formallon, culture el ;por t• 85

e t Canton du Jura (année scolaire 1980-1981)

19

21 Budget 1981 des dépenses "d'inllruetlon publique,

9

Répartition des élèves à l'école primaire des culture et sport" pour Saignel6gier et Le Noirmont 88 Franches-Montagnes par degrés, en

1978-1979

21 22 Financement de Io nouvelle �cole primaire do Io

10 Réportitlom dos élèvas à l'école primaire des commune des Bteuleux 91

Fronches ... Monta911es par classes et por communes, 23 Clauification des. dix-neuf communes frona ... monto-

en 1978-1979 21 gnordes selon Io population résidente en 1970 et

11

RéportitiOf'I des élèves par école secondaire et par selon trente critères soc-io-c:uhurals 108

degré, en 1978-1

'179 23 24

Activités socio-cultvrelles structur6es dans les dix-

12 Elèves en

âge

de scolarité obligatoire dons les trois neuf communes des Franches-Montagnes (décembre

districts jurassiens

(1973-1976) 2 8 1980)

1

1

2

13

Dun!e et rréquence quotidienne des tr<l'lsportS en rrcin de Soigielégier oux principou>e lieu>e d1enlei"'

gnemont périphériques aux Franche;·Montognes 34

(6)

LISTE DES CARTES

!:::12 lnt)ty[! Page

1 Looalisotion dv c;onton du Jura el du dis-tric:I dos 2

3 4

Franches-Montagnes dons le canton du Jura 2 Ecoles motemelles el écoles obligotoires dons les

Franches-Montagnes et effectifs des élàves (1978-1979) 29 Provenonce des élèvfl des troit cantres Sécondoires

des Franches-Montagnes (19n -1978)

Lraiaons rou·tières et Ferrovioiros oux Franches ..

M9"ragnes

Centres do fomiotion J>'riph6rlques aux fronchos­

Monto"'es el effeçtifs dos 6l�es (1977-1978)

30 32 36

REMERCIEMENTS

Lo présente publicotion const1tuo l'un des volets d'uno rechen;he entreprise doni Io codre du projet "Education et Développement régional" (Progrcmme national do recherche "Oéveloppemont r�gionol11).

NOU$ tenons � e.>cpr-imer notre gratitude ou Professeur Piw-re FURTER, responsable dv proïet "Education et dfvelappement r•gionol", et ô nos eollbgves Mmes Isabelle CAVICCHl-BROQUET, Susanne

HAGEMANN, Betli MEYER et MM. Edo POGLIA, Jacques PROD'HOM, Ulrleh SCHLIENGER, Anton STRITTMATTER; les criti­

ques, remorques et suggestions de nos coll�gves Ol\t constammênt nourri notre r•Oexion et ont forg6 un esprit d'équipe tr•s propice à Io reehe<che.

NCKJ:1 d6sirons 4golement remercier le.s étudiants et colloboro-r·eun occasionnels suivants :

Mmes Yvette ADAM

Christine AREF-MOOR Nino FARAONE Madonne GOLAZ Lotti KUESTER Nicole METRAL Moriola MURI

Anno-Christine NOBS Elena SANTINI

Dominique SCHINDLER

MM. Philippe GOTTRAUX Daniele LUCCHINi Alvaro OVALLE Frédéric: REVERDIN

Samuel WAHL!

les contributions des persoones pr6citêes (conduites d1entretlens, petite:s 6tudos sp,cifiques, travaux divers) ont permis do mener b bien Io recherche et d'enrichir les r6sultots.

Nous nous plaisons également l> relever Io gronde disponibilité et

(7)

l1int6rôt manifesté p ar nos interlocuteurs :

- le S.rvic:o de Penseignement du 04portement de !'Education et des Affaires sociales à Delémont;

l'Office cantonal de l'orientcrtion professionnelle b P«rentruy;

los Autorités et les secrétaires ccrnmunouJC du district des Fronches-Montogr-.e1;

lot. onseignant1 des éc;oles enfCl"ltines, primaires et secondaires dei Franches:-Montagies;

los 61•vos et leurs p-0<onl>;

101 représentants des milieu><. économiques roncontrés dans les communes des Genevez, du Noirmont et de Saint-Brais;

le Mouvement Populaire des Familles, section des Fronches­

Montogncs.

Nous ne pouvion1 réolher cette 6tude sons l'accord et Io c.ollobo­

rotion active des pen:onnes, instances ou groupements susmentionnés.

Nous SCl'N'nM d'outont plus reconnailSants de l'accueil qui novs a 6t6 r•s.erv6, que nous 50vions le nouveau canton du Juro très. prisé des chercheurs et outres observoteun :

1. INTRODUCTION

Le choi)( du canton du Jura commo l'une dos dev)( r6gions-tests do la recherche sur les 11dispor1tés et in6gollt6s régionales dons le développement da Péducotiot1 C!ln Suisse" est fond6 sur IC$ con­

sidéro·tlons suivontes :

.. Pensomble du territoire du canton du Jura constitue une région selon Io Loi fédérale d•aide en moti�re d';nves.tiss.ement dons les r6gions de montogie (LIM) (I);

- l'unit6 linguistique;

- Io r6gion se sitve dans un canton dispoM à envisager des mesu- res de réforme dans les sy>tèmes da formation, ofln de réduire les in6golités; il convient également de relever 1 .. bonnes re­

lations entre le Sefvice de l'ense;gnemont du Déportement de l'Educotion et de$ Affgires S9Çioln et les chercheurs. Lo même conJtotation s1opplique ô Io colloborotion d01 Autorités commu­

nales.

Trà1 rapidement, les objectifs de Io recherche (mlso en lumière de l'importance des disparités éducatives introcontonoles) et les moyens llmlt6s (en temps et en renource• finonci�res) ont conduit los cher­

cheurs b entreprendre les 6todes sur le terrain dons une sous-région:

le district des Franches-Montagnes. Cotte option, sons atténuer Io valeur des résultots obtenus, favoris.ait un trovail plus approfondi et des contacts plus étroits ovoc les diff6rent1 milieux conçemés por l'Ecole. Elle permettait oussi d16viter le recours systémotique à dos échontillons r09résentotir. de l'onsemble d'une populotian.

Le canton du Juro est situ� ou nord-ouest do I o Sui"8. Il portage une frontière avec Io franc.e et es.t entour6 des cantons de Neu-

1. Les note$ se trouvent en fin de çhopitro, page 8.

(8)

Corte l

LOCALISATION DU CANTON DU JURA ET DU DISTRICT DES FRANCHES-MONT AGNES

,

chôtel, do S.me, de Soleure et de Baie-Campagne. Lo district des Franches-Montagnes constitvo l'une des trois subdivi$Tons pol1tico­

odministrot ives dy canton du Jura, Lo con ton du Jura so trouve relativement éloigné des grands centres urboins, ainsi qu'en témoi·

gnent les distQ'loes routières suivantes, à portir de Del6mont : Baie

Beme Zurich Genàve

environ .0 km environ 70 Jan environ 130 Jan environ 220 Jan.

1. Ob

j

ectifs de Io recherche

Le• études mon6os pendont deux ans dons Je. Fronches-Montognes poursuivaief\t les deux ob

j

ectif1 wivont1 :

1. Observar et analyser l'interoction entre IM offres 6ducotives et les domondas en formation pour mesurer l&s effets réels des disparités d'offres sur les in6galit6s dons. l'accès aux 1nstitutions de formation.

2. Observer et analyser le rappott et 6ventuellemont le d6cologe enlTo Io culture scolaire diffu<6e et illustrh par les ensoignonts et Io contexte local ou r69ionol

(2).

Le premier objec;tif supposoit quo nous exc:rnini.ons de pr�s les of­

fres éducotlves dons Io région ot Il proximité de celle-ci; selon Io locoli50tion des institutions, lours strvcturéS, dimensions quontitoti­

ves et earoct6ristiques quolitot1v05. 11 ç-onvenoit aussi de eernér Io nature dos demandes en formation por lesquelles Io population exprimait des besoins individuels ou rfgionoux. L1étudo des mécc­

niWMS et dos procédures traitant dos demandes émises par les popu­

lations devoit permettre de saisir les vraies interactions entre les offre• et les demond ...

le second objectif prenalt en considératiCll les dlmen1lon1 scoloires et extro-sc.olalres de l'école obligotoire, en confrontant l'institution scolaire (onHiglonts

,

progrœwnos, b&timents) ou milieu don1 lequel celle-ci

cMp

loie 1es activit6s; pour œ faire nous tentions de ré-

(9)

pondre oux interrogotiom suivcntes ·

- Ouelles sont les attentes de diven groupm sociaux à l'égard de 1'6cole et des enseignants?

- Ouels sont les comportements dM enseigionn Foce aux probl�

mes et oux projets de clével"l'Pement r6gionoux ?

- Los enseignants: s'engagent-ils dons dos oettvi161 sociale1 locales ou régionoles ?

- Dons qvollo mesvfe les infrostruetvros et 6quipemonts scolaires sont-lis utilisés à des fins extra-scolaires ?

2. M6thodologie

Dons un premier t«nps, novs avons proo6<16 6 une analyse de Io documentotion Oois, r�lemenh scolaires, 'tudes 6conaniqoes et cUmogrophiques, articles parus dons Io p,... r6gionole et spécia­

lisée) et des stolistiques disponibles (données tir6es du re<:ensement f6d6rol de 1970

(3),

stotisliquei scolaires Etabli .. 6 l'intention de l'Assemblée oons1ituonle du canton du Juro, ou foumies par le Bureau de statistiques du oontm de

Barna).

Ces données de bose devaient penneltro do mieux c-emer les offres on dducotion et d.e les situer dons les conto><tos dconc:mique et démographique du canton du Juro, voire plus 'f"cifiquernent dons les Fronches-Mont<>gnes.

Afin de saisir les offres d'éducation et los demortdes en fonnotion dans. leur interoc;tiQn dynamique, nous: avons choisi do nous concen­

trer sur le pouoge de Io 5eolorité �igatoire b Io fonnotion post­

obligatoire, c'est-ô-djre wr une P'riode oO les individus (adoles­

cents et parcntl) doivent prendre Io 66cision d'utiliser ou de ne pas utilise< les possibilité! de fonnotion disponibles. Un question­

naire a 6té élobo<é dons le but d'analyse< les roiscns qui incitent les élitv .. 6 poursuivre leurs études ou Il entreprendre un opprentis­

$090 ou b entrer sur le march6 du tTOVail. Il s'est ouui ogi de tenter de 50i5ir Io perception de Io région chez les peBOnne5 in·

terrog6es et de détenniner dons quelle mesure les offres d14§ducotion

existantM pouvaient influencer le choix des

ievne.s,

ou eonvnent l'obtence d'une structure éducotive adéquate pouvait encourager b 1'6migrotion vers les villes. le questionnaire oc*nini5tré en nO""

vombre 1979 o pennis de toucher eent tronte ... six dl�es sur le point de terminer leur scolarité obligatoire dons les Franches­

Montognes. A noter que tous les indlvidu1 oceomplis1Cnt leur der­

ni'11re année de scolarité obligatoire ont r'r>ondu ou questionnaire.

L'enquête o couvert douze écoles primaires (septonte·six élèves) et trois dcoles secondaire inférieures (soixante 6làves), toutes pu"' bliques. Onze élèves fréquentoie<lt uno cloue de huitième onnée et cent vingt-cinq élèves se trouvoient dans une c;losse de nev­

viil<ne année. le< garçons constituaient le 58,8% de Io populolion statistique, dont l'âge moyen se situait b quinze ans. le traitement du questionnaire a été effect;u6 sur les installations du Centre de colcul de l'Université de Genève.

Les r4sultots du que$tionnaire ont ét6 offin4s por dM entretiens dON les sept cloues des Franchei-Montogies, en moi 1980. A cette occcnion, les �lèves se sont e>q:>rim6s wr les thà'nes suivants : - localisation de l'�eole et importance de celle-ci dons le déve-

loppement local ;

cons6quences du développement socio-,conomique local .,., �­

gionol (por l'industrialisation ou por le tourisme);

- d6finition d1un,espoce régional et justific;otion de ce décovpoge; - représentation du mode de vie urbain confronté ou vécu des

61/lves;

- importance de Io sélection sooloire sur les chai>< proft'$sionnels ultérieurs.

Los informations recueillie! auprès des jeunes dovoierit faciliter l1interprétotion des données tir6os des qvestionnoiros susmentionnés

(p

articulièrement en ce qui concernait les modolit6s de choix è l'issue de Io scolarit� obligatoire

,

et te sentiment d'opportenonc;e 6 une r6gion). Une partie des élèvM touchés par le questionnoire ont portlcip6 6 ces enlfetiens. Îre<lte-six 61/lv .. des écoles secon· claires inr.rievres (deux cloue!) el septonte-slx tlitves des écoles

primaires (cinq dosses) ont pris port oux discussions en clœses.

Dons le cos des �cola primaires, on o retenu deux clossei à deux degr6• et trois clmses 6 troôs degrés el plus.

L'analyse des rapports qu·e Io culture diffuloée par les enseigtonts entretient

(10)

ovec le contexte local ou régional supposait d'abon:I le recensement des octivhés soeio-culturelles structurées et des înfrcrstructure:s dons les Fr<Jnches-Montognes. Ce travail pr�liminaire, sous Io forme d1entretiens directifs oopr�s des maires ou des �cr6toîres commu­

naux des dix-neur c(ITimunM fronc1.,,,ontognord.,. (en d6camble 1980), oboutissoil b un tableau

(4)

donnant un aperçu des octivit6s et des infrastructures sociale$ exi.stonto1 ou inexistantes et une clossifico­

tion des commun�s en fonction de eritlres portic:ulien. Por la sui­

te, il convenait d'analyser plus finement l'existence ou l1obsence de relations entre: l'école et Io milieu se><:io-c.ulturol local ou ré­

gioool. Pour ce Foire, nous. avons retenu trois. communes dei Fron­

ches-MontOG"OS on fonction de quatro crit�res, donl l'un réwltoit de l'inventaire mentionné ci-ovont.

Tobleou l - 5'1ection des trois ccmmunes fronc:s-rnontoll'lordes pour les entretiens r6oHsa du 23 ov 'Z7 "'°" 1981

c Le NotrlaOnt 1'c• Genovo:i. SoJnt-8ra.ls

Loealiaation d&no lO•

Prancho•-Hot'lt.aqnes 0Ue1t. 6\Jd-ouest C•t

Popul•tion r4et-

d•:-it(' t •• 1516 S08 261

secteur 6conomique

prédo•lin•nt. (2) secondal1:111 euconaa ire priuice

Ac:�lvltdl IOC10-

cult:urell•• m nonbreuM• �lative.ent relativesten

t

liaitff• no.breuaea

(l) �teov ffdfrol de Uotl11tquff., bC�ffm41!\I (�bai de la pcpulOlf<in 1'70,

&ome, 2e vol. (cO"nmune1. coroc1frl1tlquet d6mogropJilqvts, 1eueun •�

n-ilques, lf'\4noge1�1 1m. pp. 2• 01 28.

(2) &ireov ftdf•ol 6e-11othHques, � .. pp. 216 et 218.

(3) L•• ll'lfronru<;lvl4ft et les odfvltt1 todo--cvhurelfes ont Foil l'obi.t d'un t«.Ol"l�I dans I� dlx'"ftellf C-CllftlllUnti fl'Ol\et..i.ont�; I ledeur en trouw.o .,_ COlf'IPle ttndu 1aus l• point \111. 1.

Dons les trois commune.$ retenues, nous avons procédé à une cinquan­

taine d'entretiens semi-directifs ovpr�s des per$onnes et des repré­

sentants des milieux sociaux suivont-s :

- enseignant(e)s de.s �coles maternelles, primoires et secondaires publiques;

- moires ou responsables des dieosl6res des écoles;

- membres des commissions des 4coles primoires et secondoires;

- parents d'61tve.s;

- reprf:sentonts dos milieux économiques.

Ces entretiens devaient permettre de mieux cerner le rOlo dos en­

seignont(e)s dans los canmunes, leurs attentes et satisfactions pro­

fessionnelles ainsi qv1extro-professionnello,, leurs positions faœ à quelques problflm .. régionaux teh que le développement éc:onc:mique,

Io soppres.sion do cloues ou d'feoles. les discussions avec d'outres pel'SON"les devaient mettre à jour dos appréciations ot des ottontos b l'égard de l'école et des enseili"onts dons leurt octlviln profes­

sion.nelles et extra-professionnelles. l1onolyse des entretiens, enre­

gistrés ou not6s, s'est opérée ô partir de guides de d6pouil lement pré-établis. Nous relèverons que seules cinq personnes sollicitée•

n1ont pas porticip6 aux entretiens (dont troi1 pour une raison non explicit6e).

P0tallàlemenl à cM

e11tretiens, cinq travaux, en ropport avec

IM

axes de Io recherche décrite en page 3, ont été entrepris : - étude du projet de cc:nstruction d'une nouvelle école primoire

ovx Breuleux (A. Ovolle);

- étude de coupures de preue relatives aux décisions de fermet'ure d01 écoles ou classes de la Goule, de Montfavergler et du Prédome

(C.

Aref-Moor);

- étude de Io situotôon de l'opprontlssoge dons les Fronehes­

Montognes

(Ph.

Gottroux)

(5);

- recensement d'instilutions relevont de l'éducettion des adultes, en pérlph6rie des Franches-Montagnes et occueillont des habi­

tant• de ce district

(E.

Sontinl);

- t!:tude de Io diffusion des, quotidiens régionovx dons (lvinze commune& fronc1-monta�ardes

(l.

Kue1ter).

Ces différents travaux ovoient pour objet l'approfondi11ement des points apparus Ion de l'étude de Io documentation et lors des en­

quêtes sur le terrain.

(11)

NOTES

(1) l•1 r6glont llM io $Ont cori1tiNf01 volontolrament M:IUS Io rorme d'ouoclo­

tiom IM: CCfl'Wl",1'19$ reconnuft por 19' COnfOCU GCll'tcffftff; elf•• O'\t ptlotitoi­

femMI d4nnl lti concepts de �l�t.

(2) Dom c•tt• 6Pud.# le niveau foeol ""p o id 6 Io � pollt� et le niveou rfaJonol au distrid du Fronc:f.s-MontogMS.

(3) L-. r.c«'!Mm4'fth f:6d6roox ont lrev '°"' le dhc ons. Notre recherchti oyant début4 ett ''' 19791 nous ovom dû tec:ourlr aux donnEM du d.mfttt recensM1tnt ffdfrol, soit eelvl de 1970.

{(l le leçtour trovveto sous Io point VII. I. un çompto rendu plus cUtoHI•

do1 rflultou dft entrethms oupràl d" moir" ou des secr4tolre1 OOl"N'nunouJC.

(S) Gottrou•, Ph. -ame ''ude de Io •h!fO!lon de l'opprentl!!Op! dan1 les Frcnche .. ·Mofoitop"!!. Genhe, 5'.ibcfl..,hlon •Df.v•l<lff*!l9"f et pJOftlOcotion da •)'St-.. dtt fonnoti-<r1•, � .. , "° 1, focuh4 de �oef•., du Scierie. de l'�iœ, lktivenit• ft Genl.e, "'°""'.nbre 1911,

Il. ASPECTS DEMOGRAPHIQUES ET SOCIO-ECONOMIQUES DES TROIS DISTRICTS JURASSIENS

Dons ce chopitre, le lecteur trouvera quelques données démogro­ phiqves et socio-économiques destin6esô préciser l'espoeo dans lequel nous avons trovoillé. Par ailleurs, il conviendra de coroc­

t6riser le district (dans le cadre de cette étude, le distric;t sero assimilé au concept de région) des Fronch .. -Montognes - champ d'observation privilégié de l'enquête - par rapport oux outres dis­

trict$ du canton du Juro.

le canton du Juro, d'une superficie de 837 tan2, compta trois dis­

lricts : Del6mont, Porrentruy ot los fronches-Montognos qui ccrn­

prennent respectivement vingt·-sept, trente-six et dlx-nouf commu­

nes. Cependont Io population par cannwne varie trtts fortement;

en 1976, huit communes comptaient moin• de 100 hobita111, dont trois dons les Franches-Monlognes. Seules cinq conwnunes ont plus de 2000 hobilonts et cinqvanre-hvit commun .. comptent de 100

a 1000 hobitonts (1). Celle situation n'a 9Uère évolué depuis 1970.

On constotero por Io $uite que le grond nombre de communa.s 5e traduira dons los Fronches-Montagncn par une fatlo disparité dons Io population résidente por canmvne. Ainsi plusfeurs COITW't'lunes, foute d1offoctift scolarisés ou sc.olorisobles jugés sufrisonts, verront poindre des menaces sur te maintien de leur �cole.

1. Aspects d6mowophiqves des trois di1tricts jurassiens

En 1975, la population contonole 10 montait à 67 .479 hobironts répartis de Io moniàre suivante :

(1) les note:s se trouvent en fin de d'topitre, page 17.

(12)

De16mont

ffonches-Montostnos Porrentrvy

32.367 habitants 9.136 habitant•

25. 976 habitanh.

Choque district o connu une 6volution différenci6e ou cours.de ce dernier siècle :

Tableau 2 - Evolution <Mmogrophique pet< district de 1870 à 1975 (1870 100) (1)

PorrentC\ly

C.nton � Jura

(1) IN,Ue.& colo.ilft 0. portlr 6t t

""'"" IUtrot d• •o1h.1;qu.1, heut9!!!)'!. lfd""''' d• """Y"" 8?Q.. 1 mg S1oth1lcp.i.,, �..,.tif\, f6dft0l d• Io populorlott 1970, &.Me 1971 (tant 1191'11r °'"'Pl• d-. oiv•t..,...,1, lt-rrlloriou" WNenut opth to votCW1Cl'I dv 23 iuln 1'14)•t'w11 #Gr S1othtôk t.INf Wtru.cftoifbanwll.1""8 def KontClftt Dtm, e.m ; Wohnb!Y'ôlkttyna Oii\ 31. Dt1embtf t976 (Jvra 1 nNC fin­

!

tllVf'lg mGW. lem•, octob•• 1971.

Si Io population tend ô augmenter à Delémont (elle a plus que doublé en cent c1nq ans), on constate ll Porrentruy un accroisse­

ment moin1 marqu6; quant oux Fr<k'ches-.Montognes, on remorque uno baisse constante (diminution de la population de plus de 20% e n cent cinq ans).

Pour la p6riado do 1970 b 1975, le canton du Jura a connu un e>tcédent de naissoncos sur los dêcès de 1. 957 personnes et un solde migratoire négatif do 1. 739 lndlvidus.

En ce qui conceme Io répartition de ia populatlon par tronches d'ôge, celle-cl se présentait ainsi en 1970 :

10

Tableau 3 - Répartition de la population furaHienne, par tronch., d'ôge (1970) (1)

<H<

c.1Riont Z,,, rranchea·

ttonta1Jn• l,,, Pon•ntruy ZS,l C.nton du

Juro 16.l

TTanctte• d'.tge

IS•U

:

20

-U :

65 et.J!_lw;

,, l,J ' 1 ' 1 l, I ' 1

'

'·'

,,

; _:_

8,2

\ :

S4,8

\

1

' 1

\

1 ' 52 ,O \ 1 1 '

l Sl,I \ _l

1

'

l 1 Sl,l

\ '

...!.. J_

10,l '

11,0 \ ll,4 l lZ,2 \ (1) "''""' f.UMI et. ttotl�1.,_,, � .• pp. 149, ISO et 153.

En c:omporoison ovec la moyenne svi1se, les tronches d'age de 0· 14 ans et de 15-19 ans sont nettement plus élevées dons le Jura (Sui"9, respectivement 23,4 el 7,2%). Ainsi, pour la r.!gion considérée, la population en ôge de scolarité est importante.

Quant au rapport entre populations étr(lf>�r, et syisse, les données tirées du recensemen t fédéral do 1970 révélaient :

Tableau 4 -Proportion de Io population étrangère par rappa<I b Io population totale (1970) (1)

t>e14illli0nt lS,o t.

F'tAnQhea-KOnt•gnt• 6,7 ' Por:rontruy l\.,� \ Cancon du J\lre. l2,2 '

Sut ••41 11,2 \

(13)

2. Aspects socio .. 6conomigues des trois districts jurossiens

Si nous e)(ominons Io r6portition de Io population par secteurs éco­

nomiques, nou1 constorcris Io situation svivonte : Tobleou 5 - Répartition de Io population active por

sectovrs 6conomiques, en 1978

(1)

Dol411on

j rranc.h••�

ttonu9nu Porrent

ruj

J'O..ra

]

suisse

1 1 1 1

Secteur pr1J&6l,.. . ' 1 u' 1 11 ' 1 u •' ••

t 1 '

Secteur aecon• 6l ' 1 �· \ 1 61 \ 1 1 61 ,. 48 '

da.ire 1 1 1 1

21 ' 1 1 1

"

S.C:tou.c tr- u • 1 28 ' 21 44 '

t.1a lr• t 1

1 1 1

(J) SCHINOflHOLZ, R., "L• J"'o •' tOl"I lc;onomie", &tllst;n du Y•cHt Syh�,

"'°" 1978, p. 8,

Dons ce cos aussi, Io situation varie d'un district à l'outre. Le lecteur c:orutotera que don' on'te communru, dont cinq situées dans les Fronches-Montognes, plus de 50% de la popolotion octive exerce \me octlvit.S relevant du secteur primaire. Tant dans les districts qve dons le canton en général, le secteur secondaire est le plus important. l'industrie horlogère y ioue un rôle primordial.

Mois d1une commune b l'outre, l'importance de ce secteur varie beovcoup. Le tertiaire 10 situe nottomont en des.sous de la moyen­

ne suisse. Ce phénomène est porticulièrament morqu6 dans les Fronches-Montogncs.

Pour l'ensemble du conton du Juro, do 1965 b 1975, Io popolotion occupée dons le primcire rêgresse de 15% à 11 %, dans le secon­

daire de 62% b 57% ot dons le tertiaire o connu un occroiuement de 22% à 31 %

(2).

Comme d'autres contcris p6riph6riques aux gronds centres urbains de ploine, le Jura cannon de sfrieux ,,..oblêmes économiques et démographiques; les dispcwitds introcontonoles, d'un dis·trict ô l'outre, M>nl oue:z. grondes. Dons le dis.trict des Fronches-Montog'les

por e)(emplo, l'exode toucha presque toutes les commune:s qui se dépevplenr r6guli&rement; Io principale industrie, l'horlogerie, est

en c:riso depuis plusieurs onn6es.

En ce qui coneemo Io revenu moyen par habitant, oelui-ci est inférieur à Io moyenne suiuo

(1950

: 25%; 1970 : 33% inférieur b Io moyenne suiue). D'un di11rict b l'outre et d'une commune b l'outre, les revenut moyens pr6Mlf'tet1t des g.ran.des différenc;.es : - le district de De16"'ont b6n4ficie de Io situation Io plus favo­

rable quont b l'6volution du revenu global;

- les frCl'lches-Montognes constituent Io rfgion Io moins favorisée si l'on $0 r6�re ou revettu moyen por habitant;

- PorTentruy pr6sente les revenus les plus 61ev6s, mois également Io plus g.ronde disporit6 dons Io répartition (forie innuence de certains revenus porticulillrement

flevês).

D'une manière g6rn!rolo, les plus houts revenus "' localisent dons les communes proches des centres

(3).

De telles disparité< dons les revenus peuvent Influer sur Io d6cision de chercher un emploi hots d'un district à revenu moyen ou bas, voiré svr Io cUcision de quit·­

ter définitivement le cantcn ou l'un des districts les plus d'favori­

sés sur le pion du revenu moyen.

Les disporit6s lnfrocontonoles do nature démographi!jUe w 19çi9-

�conornique relev6es c:i .. devont auront des incidences sur l'offre et sur Io demande on 6ducotlon, dons les Franches-Montagnes en l'occurrence.

3.

Analyses dfmogrophjaucs e t

socio·éc onorniques de dix-neuf communei fr0fles-montagnorde1

COfMlo Io montre le tableau 6, los c:cmmune5 qui composent le district des frCW\ehes-Montognes sont do petite taille, à l'exception de Soignel6gler, du Noirmont, des Breuleux et dM Bois qvi comptent une population sup6rieure b 1.000 hobitonts.

Par rapport b Io moyenne c;ontonale, wrtoul dons les petites can­

mune-s du district, Io population titrongère est peu ncmbreuse.

(14)

Goumois (loe<Jlité frontoliltre vocation touristique) et les Pomm e ..

rots (commune polarisée por Soignelégier, chef-lieu de district) possèdent toutefois avec les quatre plus grondes cQll'ln'lunes une popu­

lotioo étrangère assez importante.

te nombre d'enfants de moins dè seize ans (en ôge de scolarité) est supérieur à Io moyenne cantonale dons treizo communes; il s'agit surtout des petites et des moyennes communes du distric:t.

Dons presque tout.es les communes des Franches-Montagnes, Io crois­

s.onee de Io population résidente est négative et se situe bien ou­

dessous de Io moyenne cantonale. Dons certaines petite$ communes, l'exode et le vieillissemenl de Io pôp1Jlotion sont extrêmement préocruponts.

Si nous comporons les quatre colonnes du tableau 6, nous nous apercevons que plus Io commune est peuplée, plus le nombre d'é­

trangers est important, mois que les enfants eo

âge de

scolarité sont moins nombreux. Lo population diminue moins fortement que dQ'ls les petites Ç()lllm\fnes.

Lo sitvotion so<.:io-éconanique des communes du district varie aussi fortement d1une commune à l'outre; �nérolernent lorsque Io com ..

rnvne. est pet1plée, le secteur ogrie:ole occupe proportionnellement moins d'individus que dant le$ petites c:ommvnes.

la population a<::cupée dans les secteurs secondaire et tertiaire varie selon Io situation démographique de Io ccmmuné {population totale), mo.îs aussi selon la proportion des travailleurs se rendant ô l'extérieur (navettes joumoliêres).

Ainsi, c:ertoines comrnunes situées ô proximité des c:entres régionov)(

et extra-régionaux possèdent une population active qui se déplace joumellement et qui travaille dons les deux sectours économiques susmentionnés.

Tableau 6 - Situation démographique des dix·neuf communes du di•lricl d0$ Fronche.s-Monta91'0•

(1970)

Population l'OpU.latlon Pol?. < l6 4-11�

CoUJWnes totale 6�:rcn2bce population pa-p.totole tota.le

•n l (l) • • • '"

canton du Ju.ta 63020 12. '2 26,9

Yr•nc:hca-MOnta�n�9 9331i - 5,6 1,2

Saj.9n.cl69lcr 745 0,1 - 0,1

Le lloin.on� 1516 - 2,6 - l,O

t.cs Breu.leu.x 1393 - t,4 - 0,3

wa Bois lUO - s,a . 2,6

Lajoux ''' - ••• >,l

Le& C.ncvez soa - 8,1 •••

Montfaucon '" - 8,5 O,l

MuJ:S�ux 392 -11, 2 .. 5,0

Le eél'l'IOot. 301 .. 12,2 . '·'

5., tnt-Scai� 261 -11,4 .. 0,1

t.ea Pomne:r" t.• 224 - "' .. o.a.

&aube y 20& •11,1 •10,l

Ep;10VJ llors; us -U,7 -"'

Goumoia Ul -l,• 2,.

Ept.quorcz. 106 -12,2 ' '·'

Les &ncerci 100 l 1,2 - o,9

Lo Chaux-ecs-lreul•ux •• -11,2 .. o.s

Montfa.vccqier .. -12 ,2 l,,

Le Peuch*Poltto ,. -t?,2 -13, 7

(1) Lo r1:1oyenno Olll'llOMl1• esi e.xprl�e en PCIV""Ct<'ll, let: dorl .... .. pa..t chC1CpJe comn1une cor.-.llpOl'ldft'll c) du� por ropport b la moye""• CCl\IQl'lale.

b. ; Soi911>elfuler

Lo

p l?f?Yl4t ; on

�ttaig!re 1t 100 --·-.1 a 12,2�·0,1""'-"°'t 12,1%.

Lo p�l�I� to•Ctl• ""-·-...-�·

Croi$oane.e

•• l• pop.

r4st.dant�

19-60 à 1970

.. '

. •••

... 5,1

.. ,

- 2,8

- 4,3 . 1 , 1

-, . '

-8,1

-Jl,2

•lS,O -14, 7

-10,6 -15,8 tll,2

- 3,0 -33,3 -25,9

-29,6 -'.,

•16,)

-)9,7

(15)

Tableau 7 -

Répartition

d<! la population

a

c

t

ive par secteurs

�conaniqu .. el

paureentage

des travailleurs pendu­

laires

don$ les di)(-neur conmunes

froncs-montognardes (1970)

ls.f:s!!!!l 1c:=:J 1U$1!U'il 10 \Pli>• <lCt1V.

fZZI

10,1 \A 30 \pop. act1ve

Di::mJO, l k a so 1 pop. •ct.1v• mllD SO,l \ à 10 t pop. •cttve

- 70 \ et p111to pop. aet1v•

.-

\ pop\1latlon activo

I �

1t.rava 1J.l•\lt:·t Comm1.t1101i <ùt.ns la chin• 1• .... .. ndule.ireia

secteur secteur- IOCt•1.1t-

�ulat..iOl'I priltlaire 15ecqnd• I te l.Ar'tl•lr• l••

Cant.on du Jur•

[Z2 1111 IZ2I

2•.,

rr�h4J•-"°"t4toe•

e:ZJ Dl e2I

l!,O

lal91M'l6qies-

D Dili tiZlil

1�.o

lA llOi.nont

122! 1111 12'21

l,,,

Lit• ll'etaJ..a

Cl - 1221

l0.1

IA• aot•

IZ2l llill l2Zl

21.•

.. , ...

IZ2l

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ll.l

i..a ttoftt CeMvet

1

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lA UlflQnt

ll?2il llô.il

•1.J

fl•ln\ .. Dr•l•

B

17,6

lA• P Otllf<!! r•U ......

IZ2! l2Zl

22,.9

1

� 1221 IZ2I

...

1

ta>•\IVllJClta

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1,,,

Gol.llf)C)l l!iE 1221 13,,

L ç,J

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.. ·'

1221

14,)

La Ch.llux-d•5•9re•l�uw.

� �

22,0

Mon\t•".!J..l@r

� 1&'51

•1.1

te r.vc"-.palt.•

- D �

•••

NOTES

(Il loltr, M. et Toni, l. -Aip!ch .W.•wad•l9!!1 4y Jyoo (-.nt •anfo.

typi), f.oo.th6 de Psycliologie

.t <Ms Scî.nces de l'...,cotJon, Subdivi)icn .. Of..,elcppement et planification d .. syutm• et. fotmotlori•, UnNflt4 ôt Gen•v•, 1978, p. 18.

(2) Schlndelholi., R. -L'4canomie "°"""'� canton du Juro. Stcrti,tlgue1 et blbUographie. Delémont, 1976.

(3) A"octotlon r�glonole Juro -Analyse de la tlhtatJm gstutll•. R<1poort do

�. Porrenlf'V'Y, 1978, p. 37.

(16)

Ill.

OFFRES EN FORMATION DANS LES FRAN:HES-MONTAGNES

Avant d'onolyscr les offres en formation dons les Fronc.hes-Monto­

gnes, nous nous r6fàrerons à Io strvcruro du système seolofre iuros­

sien. Cette organisation a été reprise en grond

e

partie du

oonton

de Berne

(1).

Toblegy 8

-Organisation du syst�e scoloire de

Io République et

Canton du Juro

(onnée sco

l

oire

1980-1981)

1. les notes se tr0t1Yenl en fin de

chapitre,

page 46.

(17)

1. Pni1colorit6 et scolodti obligatoire

En 1978-1979, •e.Jles

cinq

Ç(JTWYIUfl"' wr dix-neuf di'P""'ient de cloues d'école mctemelle. fi s'ogissoit, conwne celo apparait sur Io carte 2, en p. 29, des Bois, des Breuleux., du Noinnont, M Soi"'elEgier et d<!

Lajoux (2).

Compte tenu de l'Ô91' des utiliso­

tours, on

pouf

odmettre que IM enfants qul fn1quentec1t céS cinq 6coles motamolle:s viennent surtout dos cinq communes wsmention­

mêos.

Lo

Inclura do Io carte 2 révèle que Io nord du district e•t totale­

mont d6pourvu d'écoles matemelles. Foute de donnéM pour l'année 1979 .. )980, nous ne pouvons que fonnulor uno estimation du toux do 1colorisotion. En 1978-1979, nononto-troi1 61�ves

étaient

recen,­

S<!s dons les écoles maternelle•

(3),

alors que Io m&me onnéee, cent quoronte-sept élèves, se trouvaien

t

en premi�e année de l'éco­

le primaire. Nous pen$00S donc �· deux enfcwih sur trois, en âge d'entrer dons une école maternelle, fr6quentent une telle institu­

tloi. Lo r;Spottition et l e toux de scolorlsotion dons les écoles maternelles des Fronches-Montog>es ...,,blent s'e.<plique<, d'une port, par le ncmbre élevé de ccrnmunes et, d'autre port, par Io r;!portition iné9"1e de Io population dCl'\S les dix-neuf carrnunes francs--montognordes.

En ce qui concerne les écoles primaires, Io lecture de Io carte 2 permet do constoter que toutes les ccmmunes, b l'exception de oelle du Pouchopatte, pœs<!doient une dcole primai ra. Globalement, en 1978-1979, 951 élèves (3), dont 483 filles (50,8%), fréquentaient las écolos prirnoires du district des Fronche1 ... Montognos. Sur cos 951 éltves, 94,8% étaient de longue motemelle française, 3,3%

do longue maternelle allemande, 1,2% italienne et 0,7% d'une outre longue maternelle. les élèves de nationalité étrangère repré­

sentaient le

7,7%

de Io population scolaire cansi�r;!e.

Tableau 9

-

Répartition des élèves b l''cole primaire

des Fronche•·Montog>es pcr degr6 en 1978-1979 (1)

Année de Total

proqra.Jtl!le dl�vee

01 147

02 l3•

03 133

04 141

os 85Ul

06 8•

07 ,.

08 8l

09 72

Tœ1.L 951

(1) lu,_, ffffrol de 11<>11�;-. Op. côl., Tob. 21, p. 21/001.

(2) En cinqul� onnfe Io forte dfminutlon d1t1 effectiri •'explique por le pœ·

iog. d'vn• partie d� ffàvd doni let fcolft 1.ecndoltft.

Tableau 10

- Répartition

des élèves b l'école primaire des Franches-Montagnes, por clo1sc ot par commune

en

1978-1979 (1)

Deqr61 et offec�Jta par cl�•$•

COr»n.u ne• l 2 ) • 5 6 7 8

Le DéDOnt

:

l

l.'

lA• Dol• 15 ·20

10 ·2S

14

.17

· ..l

(Juito ou verso)

9

(18)

Oe-qrl• et. eCCec:tlf �r cla.an ComtUrtes

l "T 2

) l

1

7

lA• nreule\l.x

. 2.-(

· 19

·12 ·18

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J,,ta Gtnevez 12

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L• Noi ['IDOnt 27 11

IS •

i é

t • 20 • l

13

� .. Pau.erata l • 1

11 ·1' · ll

sa1,-nel69ior • H lS

• 20 •18

• 27

17

S.1nt-llt•1• . ' • l

-· • 18 • l

NQ9bre de classes 20 l)

te lc )

1 2 2

LiéCJ•n.d• ; • 1 class� lS 1 cl•••• d• '' el•v••

(1) luir.ou � de stothtiqueot. �. fcib. 21 .... 11� à 21/DCW.

te 1obl.,a., te lit de Io 111«\Îke tuhon•• • b.: Up ff Io �• de Mori1fouc0"!

U-.. dœse b Utl Ml.li dofvt d9 dh� tlh-.

� c.� b trois devr& de vi!\•·dewi. tlhfl.

lin• clo ... • �'* �· de cp.i0tor1-• tl••"·

l

Le tobleO<I 10 P"nnet d'olfiner l'onolyse. 11 mot li jour 1 .. effectih trlls voriobl .. des closs.,. et le nombre 6lev6 de closses li multi­

degr6s (vingt-neuf dosses li trois d�'' et plus). Il convient de souligner que quelques amrnones pouèdent deox, voire troi5 b&ti­

ment' $COloires (les Genovcz, le 86mont, Soignel6gier, le Noirmonl, los Bois et Murioux). L'Association n!gionale Jura (qui covvre la totalité du ten'itoire cantonal) remorque que 1110 structure d'orgooi­

sotion de l'en$eignement autorise uno tr�s grondo dispol'Sion des équipements scolaires, grôce en porticul ier ovx closles 6 plusieurs degr6s ( ... ) et une spécial isot ion rel otivement tardive. Ces coroc­

tfristiques sont bien adoptées b un canton dont une gronde partie des communes sont de petites tolllm et souvent carnposées de hameaux et de feimes isolées� On peut ainsi relever qu'il y a cortoinement la répartition Io plus décentrolis6e pao.sible des clas­

ses ...

" (4).

L•eniemble du contQn du Jura connart un nom- bre 6levé d',koles de villoges à une ou deux classes (r"'f>eclive­

ment vingt-sept et vingt classes).

11 n•existe dans les fronches-MontoSJ"eS que trois 'colM secondoires inf6rieure5, situ6es b Soigtelégier, ou Noirmont et oux Breuleux.

Elles covvrenl cinq degrés regroupant, en 1978-1979, 328 "llves, dont 162 (49,4%) filles. A quatre exceptions prlls, le François constitue la I011gue matC!ITlelle des élèves, doot le 95,7% sont de natlonolité suisse .

Jgbleay

11

-

Répartition des éll>vas par 6colo secondolre et par degré en 1 978-1979

Mn6e de Effectif par êcole et per onn6o de proqraJl'lll\e p roçp; amine

Saigr.elégiêt Noi cm.on t. Breuleux

ot (5el 28 29 l4

02 C6e) 29 2• 17

03 Pel 2< 22 11

o• C8el 26 26 u

os C9al 22 25 u

'KITAL !29 126 7l

(1) 8vr.ou f6d6rol àe tto1istiq1,.11M� 21ù..sit·• Tab. 2t, p. 21/015.

(19)

Lo disporlt6 dons les effectifs se répercute sur la taille des classes:

au Nolimant et o Soi111ol69ior les offoctih varient do ving1-devx à vingt ... nevf 6llt:ves; oux Brevloux Io• effectifs so situent entre onze et dix-sept "&.es. Il faut reconna�re qu e la dime,,.ion d"' trois 6toblissements secondolres favorise une bonne intégratic:n de l'école da>s le village. l'obsorvotour est Frapp6 par une autr<•

porticolorit6 : les trois 6colm secondaires froncs-montogiordes ne prC1!"'5ent qu'en Ot'lsei111ement en section mocleme (cf. tabl eou 8 en page 19) qu'il est certes possible de cornpl6ter par d .. cours

o option.

l'offre r4dvito ou niveou secondaire inf6rieur, dans les 'coles des Fronches-Montognei, s'explique par los oFrectih des trois écoles.

(Chaque 6tabliuoment ne oompane qu'une classa par dagré .) Cette situation pounoit rendre plus difficile Io poursuite d'étude•

ou niveau gymnosiol dans les sections menant aux mcrt\Jrités scien­

tifiques, clossiquos ou litt6raires. Il convient de relever que pour beaucoup d'6fàves Io fait d'O"loîr suivi 1'4cole seoondoire constitue vn "bon passeport" pour d�îcher une place d'opprenti"°ge, et non po1 pour pou<$ulvre dos 6tudes. Il rouort du questionnaire passé dans les classes d;e neuvi�e aecondoire, en novembre 19'79, que sur soixante élèves trente envisogooient Io poursuite d1�tvdes (gymnoil11le1, cQMlercloles, etc.) et les trente outres a11oient l'i

tention d'oeqv6rlr une formation professionnelle (opprentissoga).

Ouont aux zones do recrutement de.s trois �çoles secondaires, Io corto 3, on pogo 30, r6vllle que choque école est fréquentée en mojorlt6 par dos 61iwes r6sidont dons Io commune oa se trouve le bâtiment scololre; en 1977-1978, li Soignelégier, 57,4% des élèves habitaient sur le territoire communal; le rapport étoit de 93,5% oux ll<euloux et de 60% ou Noirmont. Dans ce dernier cos, Io commune voisine dos Bois Foumlssoit 32,3 % des élèves.

De Io oorte 3, il ressort ovssi quo l'école secondaire de Soigne­

légier recrutait set 61&.os dons la zone la plus étendue. Il est intéressant de remorquer quo qvoronle-quo:tre 6tèves francs-monta­

IJ'IOrds fréquentaient des 6coles secondaire< hors du district (sept 6 Porrentruy et trente-sept o Bolleloy, dons le canton de Berne);

il s'agit d1él�es provenant de communes plus proches de Porrentl'\.ly el de Sellelay que de l'une des trois 6colc.1 secondaires francs­

montogiord&J. Cette constatation conduit b excminer l'occessibilité oux lieux d'cns.eig1ometit. AAJ moment de l'étude, ccrnpte lenv de

Io réportition des écoles sur le territoire des Franches-Montagnes, le problème do l'accossibillt6 ovx écolos primaires (voies de com­

mvnieolion) ne semble pas se poser. En oo qui concerne les 6co1es secondaires, le lecteur se r6fàrero ovx corte:S 3 et 4 en pages 30 et 32. Lo carte 4 r6vlllo que le district des Franches-Montogn&s est trover'56 d'oues·t en est por une double voie de ccrnmunicction {route ot chemins do for r6gionou><) et qu' li est quadrillé par de nombreuses petites routes. Les tronsporh collectih sont <!gaiement mwré.s por des con po1tovx. Lo mime carte montre qve les Ftonehes-Montognos sonl entourfes de voies de ccrnmunicotion im­

portantes (routes et voies ferrovioires Porrentrvy-Delémont, Delémo<lt-Bienno, Bienne- Lo Choux-de-fond•). li ressort claire­

ment de Io corto 4 que certaines parties du distric.t son"t défavori­

sées quan t oux tron>pOrts publics (porticulièr<menl dans le Cloo du Doubs : Epouvillers, Epiqueru, Soubey).

Lê d6pouillomen1 des questionnaires odministr6s oux élèves de nevviàme année et lets entretiens en classe ont démontré que Io

locali1ation de 1*6cole M:condoire n'inflvait que faiblement sur Io cMcision de fr6quenter ce type d'école. Néanmoins, dons une région coroct6ris6e par un habitat dispersé (5), Io localisation dOi étoblissemet"lts scololres prend une gronde importance. Por oilleurs,

le foit quo le Service do l'enseignement du Déportement de l'Edvco!ion el des Affaires 1ocôoles du canton du Juro préconise Io fenneture do quelquo1 petites clossei du district des Fronches­

Monto111es pourrait ollon90r le trajet de certain• élèvas, tout en privant de.s commune\ d16colos primaires.

En demandant av>< 61èvos de situer l'école par ropport à une com­

mune fictive, nous ovo.is voulu d6tennlner l1importonce accordée par los individus Interrogé• o Io situation spotiole des bâtiments scolaires. Les élàvos 6toîont-ils conicient-s do l1incidenco de leur

décision sur Io transport, wr leur codre et mode de vie?

D'une mMière asse% pronon�e, les élèves ostiment que l16cole primaire doit se situer au centre du villoge. lorsque le tertitoirc cornmunol est grond, ils sugg�rent soit une 6oole ou centre du

territoire communal, ou Io division de celui-ci en plusieun parties c.omprenont chacune une 6eolo.

Un certain nombre d'61!wes penchent plutôt pour une école h""

de l'ogglomfrotion principale. tes rai1<1ns en sont multiples :

(20)

- les éçonomie$ : "' ..• quand on poio le mcrt6riel et l'instituteur pour quotre ou cinq gosses dcns un village - l'in1tituteur gagne Fr. 4.000.--quand il y oum vingt 6lilYes ou lieu d'y en avoir quatre ou cinq_, cela CCJÜte-ro moins cher. Dons (e Jure,

quond ils envoient des gosses ailleurs, c'est moins che,.- (un élève de l'école secondaire des 8t<tul®x).

- Les contacts entre élèves venant do diff6ronts villages.

- Une seule école por ccrnmune permet une 6concmie de place ot do1 classes à un seul dctgr4 (opinions recueillies aupràs d'élèves de l''école primo ire des Emibois).

Si nous sommes un pev surpris du 11réallsmo11 des élèves (surtout en co qui conc&me les incidences financi�res), ceux-ci n'ont pas igno-­

r6 les problèmes de tron$p0rt inhérent 6 Io locolisotion d&s écoles.

Dons Io mesure où Io mobilité g!ographlque en p6riode de scolori­

t6 obli!l"toire "'' susceptible de conditionner Io mobilité spatiale et profasionnelfe ultérieure (dons le ..,..s d'un déploc.ement ven lm centres extro-régiCl"loux), il s'ov�ro indispens.oble de connaitre les moyens de transport utilisés por les 6lilYes. Nous avons ainsi d6termin6 la moyens de trCll"HpO(t privil6gi61 (bus, outocor, train,

voiture faniliolc, vilo, vélomoteur) et l'attitude des élève$ foce aux transports.

Etant donn4 quo lors que l'enquête, choctuo cetnmune, lJ l'exception du Peuchopotte, possédait une école primaire, les d6placements s'effoctuoient essenHellement li pied. En effet, 70% des 6lèves utilisaient ce m-ode de lac001otion et 30% des 61/lves recouraient dgolement parfois ou vélo et ou vdlamat®r. 20% des élllves se

rendoiont b l'6cole en bus scolaire ou on ouf'oeor. le lecteur notero que certoine$ foi$ l'éloignement du batiment seolaire ou le regroupement d'"n degré scolaire obllgoolent los élilYas lJ se dépla­

cer on bus $COloire.

75% des 6l�es. effeçtvaient leur troiet scolaire en moins d'un quart d'heure et presq.ie tous rentraient b Io maison pour le repos de midi. les fils d'agriculteurs habitant en dohon des oggloméro­

tions accomplissent d es tmjeh lJ pied plus longs (quinze à trente minutes), ne rentrent pas pour le repos de midi, et le traïet en hiver s'ovàre parfois impo53iible.

D'une moni�re générale, les trajets scolaires 1ont donc brefs, a deux exceptions pr� : à Montfaucon, un 611lve marche quotidien­

nement une heure pour tevenir de P4cole; b Saignel6gier, un 'lève marche choque iour vne demi-heure pour se rendre b l',cole et

une demi-heure pour retourner tJ Io maison. Dans ces cos, il s'ogit d'un choix fomiliol, l'élève ayant pr6f6ré fréquenter l'école du village li celle des Cerlatez.

Dons l'ensemble, les élèves sont fovorobles li l'or!l"nisotion des tron1ports collectifs. Oivcl's arguments 6toyont cotte prl1e de posi­

tion :

- Io focilifé d'accès aux bôtiments scoloiret, cor tous les enfants ne pevvent se déplacer tJ v61omoteur ou en voitul'e privée;

c'tttt cussi le meilleur moyen pour dot.Jorvir los homeovx et les (onnes isolées;

- l'utilité des transports scolaires pour toute la collectivité locale (nation de transport public);

- l'ottente du bus K-Olaire impose un certain rythme de: vie quo­

tidien;

Io pouibilit' de répéter les devoin et de rencontrer les copains en dehors de l'école.

Quelques 6lilYes ont émis des réserves à propoo des transports col­

lectifs :

- pour les enfants plus ïeunes, de longs d6plocoments en bus sont p6nibles;

les moyens de transport individuel lalssont une plus 9tande 11 berté oux élèves;

- Io vélomotovr est indiqué en été, le bv' en hiver.

Enfln, et pour clore ce sous-chapitl'e, nous revi&ndront ou.x effec­

tifs scolaires dons les Fronchos-Montogie•. Le lecteur retiendra que 57% des élèves froncs-montagiords fr6quentent un bâtiment sc:o1oire situ� soit à SoiS1"elégier, lOÎt ou Noinnont ou aux Brev­

leux. Cette concentration s'expli� po< l'importance démographi­

que de ces trois cornnunes et par l'existonce d'une 'cole secondai­

re tur place.

Le tobleou 12 ci-opt� montre une certoine stabilité de Io répor­

titic:n des él�M entre les écoles primaire et secondoire; nous voyons toutefois une légàre tend01ce ou transfert d'un nombre

(21)

croisSCJnt d"flèves vers f'éçofe secondaire. Lo dimînvtion des effec­

rift lotoux esl due à l'e><ode er ou vieillissernenl de Io populotion.

Tableau 12 - Elèves en âge de •colori" obligatoire dons les

!rois dislrich iurouiens (1973-1976) (1)

Nombre él"'l�ves No.br• de el••••• Kocnbr• .oyen

Dt•tr.lct11 po.r- çlas5e

1973 1976 l91l U16 191l

Cla.•s•

Rl�Snt 1 - • 2.465 2.352

}

IU 172 23,78

s - • l.SSS 1.512

r.cole ,., 1.089 " 42 2s.2

ae<:Ond.

'l'Ot.a I dl•trlc-t S.003 4.953

F!4U�h.-- l - 673 600

}

u .. lt.t2

!t0!\ta9ne•

. -. Sl9 "'

tc-ole lll ns " " 22.)

second.

T'Ot.al dlst.r let l.� 1.161

Porr•ntrux l - • l.821 l. 758 l 132 1n 21.ll

. - . l.101 1.013

r

&cote

e.cond .. 010 &S1 )1 " 23.8

Tot.al d11t.rlot )..732 ).628

Tot.•1 l -4. 959 •. 710

r

igion . -. l.S7S 2.961 r..coJ1

11-oc::ond. 2.106. 2.271

TOTAL Ill 10.240 9.942 01 ... 22,70

(1) .-...0C1•10t1 �· Ji.oro. P\99' • dht' JI r• '"'°"ol, Mptr!

•t i--ttlpe"?"!. ... H " 6,t i.nltolf11 .... f"Me1 6(0 lt'79, ,. 1'1.

(2' "' 1'79, Gr' cM.eO!!!koit 7.333 '''- 6 r'•cof• ,, ... , • .., , •2• fit.fi

l't<ol• "c:ondo:r• fy �rit-pt��t).

1916

22 ,46 25.9

16.10 23,2

20,Sl

23,8

21.s,

Corte 2

ECOLES MATERNELLES ET ECOLES OBLIGATOIRES DANS LES FRANCHES-MONTAGNES ET EFFECTIFS DES ELEVES

(1978-1979) {l)

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Données stotistiqves titées de : 8ureou r6d6ral de stotistiqves, Op, cit.

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