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puis les deux bêtes disparais¬ sent dans une forêt, on en¬ tend le chien donner de la voix

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w

REFLETS FRIBOURGEOIS

usrre

0 Revue bimensuelle 18 septembre 1987 N° 18

Fr. 3.50

Le Vutty à l'heure des vendanges Elevage: une offre diversifiée

Pourquoi souffrenPils?

(2)

deCérardBourauenoud

Il a suffi de quelques aboie¬

ments pour qu'un lièvre s'échappe d'un fourré et déta¬

le, suivi à quelques mètres par un chien, un berger allemand.

Poursuivant et poursuivi tra¬

versent à vive allure un champ; la distance entre le liè¬

vre et le chien s'amenuise;

puis les deux bêtes disparais¬

sent dans une forêt, on en¬

tend le chien donner de la voix. Le lièvre a-t-il pu se cacher dans un terrier ou alors a-t-il réussi à fausser compagnie à son ennemi? Un quart d'heure plus tard, le chien revient en trottinant à côté de son maî¬

tre qui est en promenade dans la nature.

S ce chien avait pourchassé un chevreuil au lieu d'un lièvre, il l'aurait probablement at¬

teint d'un coup de crocs dans une cuisse. C'est ce qui est arri¬

vé, l'autre jour encore, dans une vallée alpestre de notre canton. On assiste alors à un de ces drames sanglants où le chevreuil est mordu, déchi¬

queté vivant. N'est-ce pas cela qui fait haïr les chiens qui rô¬

dent, jour et nuit, sans surveil¬

lance Et ce sont ceux-là qui se font tuer, à juste titre, par les gardes-chasse

Lorsque je me promenais avec mon berger allemand, ce dernier jouissait de toute liber¬

té, à condition qu'il se compor¬

te normalement et obéisse à son maître Un ami avait con¬

fectionné une laisse de dix mè¬

tres pour promener son com¬

pagnon, ce qui permettait à ce

dernier de gambader, de flai¬

rer, de s'arrêter où bon lui sem¬

blait, mais il était toujours sous la surveillance de son maître.

La loi fédérale sur la chasse précise que: «Le propriétaire d'un chien errant dans la cam¬

pagne à la recherche de gibier sera puni d'une amende. Tout chien errant, de propriétaire inconnu, donc sans médaille, sera séquestré. S'il ne peut être capturé, il pourra être abattu par le garde-chasse»

Seuls les chiens de chasse sont autorisés pour la recherche et la poursuite du gibier, car, d'une part, ils sont éduqués à cet effet et la chasse, comme vous le savez, est très sévère¬

ment réglementée

La chasse est là, surveillez vos

chiens!

9i vous ne pouvez consacrer une heure de promenade à vo¬

tre chien, n'en prenez point. Il y en a trop qui passent une mi¬

sérable vie au bout d'une chaî¬

ne Et si vous devez absolu¬

ment avoir un chien de garde ou de campagne, choisissez

une bête de race Nous avons en Suisse quatre races de bou¬

viers que l'on considère com¬

me des chiens de ferme par excellence et là pas de risque pour le gibier: votre chien ne quittera pas son poste, même détaché Et puis, éduquez vo¬

tre chien! Ce sont parfois les enfants qui, en s'amusant, faussent l'éducation d'une bê¬

te Or, les défauts acquis la pre¬

mière année demeurent gé¬

néralement pour la vie 9i tous les chiens qui se pro¬

mènent en ville et dans nos campagnes étaient éduqués et surveillés, tenus à la laisse, comme la loi l'exige, ils seraient certainement mieux vus du public; il n'y aurait plus ces hor¬

ribles batailles qui font qu'une bête doit souvent être abat¬

tue parce que souffrant de blessures; il n'y aurait plus de chevreuils totalement déchi¬

quetés par des chiens-loups qu'on laisse vagabonder.

I enez vos bêtes sous surveil¬

lance, surtout pendant la pé¬

riode de la chasse prenez le temps d'aller les promener, c'est ainsi que votre chien de¬

viendra votre ami, vous mani¬

festera sa fidélité, sa tendresse et son amour.

(3)

SOMMAIRE ECOLE ET EDUCATION Les «seins» de glace 4

Lettre de la Côte de Jade par G. Menoud 5 La chasse et le chasseur 7 Fête cantonale des costumes au Vully 12 La Riviera fribourgeoise en liesse 15 Vins du Vully:

image de marque d'une région 17 Vingt nouveaux chevaliers du vin 19 Tourisme et vacances 20 Les feux du Ciel et l'Arbre foudroyé 21 Téléphérique du Moléson 22 Coup d'œil sur les arts 24 Un Gruérien émigré à Zurich 25 Souvenirs d'autrefois 27 Une histoire patoise de F. Mauron 28 Elevage: l'offre la plus diversifiée de Suisse 31 Fête à l'athlétisme

Pourquoi souffrent-ils donc?

L'exorcisme: un prêtre parle Des trucs et des idées

35 36 40 42

Couverture:

Nous revoici

à l'heure des vendanges Adieu l'été! Bonjour l'automne...

Chaque saison a son charme propre. JJété avec les vacances qui vous réchauffent le cœur, l'automne avec la fite des ven¬

danges. Dans quelques régions de la Suisse, septembre est un mois plein de promesses car, au flanc des vignobles, le raisin mûrit lentement entre la brume matinale et le chaud soleil de midi En songeant à la fête des vendanges du Vully qui ap¬

proche à grands pas, nous avons éprouvé le besoin d'en sa¬

voir plus long sur la vie du cep, le travail du vigneron et, natu¬

rellement, sur le vin lui-même. Mais avant de partager ces connaissances viticoles avec nos lecteurs, levons notre verre en l'honneur du vigneron, car c'est à son dur labeur et patient travail que nous devons les nobles crus que nous aimons dé¬

guster chez soi, avec des amis.

Cette photo de G. Bourquenoud a été prise dans les vignes de Jean-Bernard Derron, à Nant.

Voir notre reportage dès la page 15.

L'Ecole-Club Migros à la Villa des Fougères:

la nouvelle jeunesse d'une grande dame

Depuis longtemps à l'étroit dans ses locaux de la rue Guillimann, l'EcoIe-Club Migros vient de se mettre «au large» dans ceux de la Villa des Fougères, non seulement rénovée, mais encore agrandie.

L'espace utile est ainsi triplé, les salles sont polyvalentes, le cadre de verdure et de calme incite à la méditation, en bref l'environne¬

ment idéal pour y étudier avec profit.

Faire cohabiter un bâtiment du début du siècle avec une aile entiè¬

rement nouvelle tout en respec¬

tant le cachet si particulier du pre¬

mier, voilà qui constitue une sorte de gageure. Et pourtant, le pari est gagné, l'ensemble très fonc¬

tionnel est aussi très harmonieux.

Lors de l'inauguration officielle, ainsi que le relève M. Pierre Piller, président d'administration de la Société coopérative Migros Fri- bourg-Neuchâtel, «le destin de cette maison est exceptionnel et, pour s'en convaincre, il suffit de suivre le cours des événements qui l'ont marquée». En effet, après

que le ravin de Pérolles eut été comblé, dès 1901, les Sœurs Do¬

minicaines du Wisconsin font construire, à la rue Fries, un Insti¬

tut de Hautes Etudes, également dénommé «Villa des Fougères».

Comme le disent les sœurs dans leur prospectus, «l'Institut offre un enseignement supérieur et pra¬

tique aux jeunes filles qui désirent obtenir une formation complète en vue de leurs futurs devoirs dans la famille et dans la société». De¬

venu par la suite propriété de la Société de la Villa des Fougères SA, le vénérable bâtiment est loué, de 1982 à 1985, à la Croix- Rouge qui y loge des requérants d'asile. Enfin, aujourd'hui, avec l'installation de l'Ecole-Club Mi- gros, la boucle est bouclée, cette grande dame du début du siècle retrouve sa vocation première, l'enseignement.

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FRBOURG 3

(4)

.Entre croissants.... Libre opinion.

«Jaloux? Moi? Jamais de la vie! Comment pouvez-vous penser une chose pareille? Ce n'est pas dans ma nature d'en¬

vier les autres. Je pourrais être jaloux d'un autre homme qui fait du charme à ma femme...

Mais pas plus. »

Et pourtant, la jalousie est là chez la plupart des gens pour mille autres choses que cha¬

cun se refuse à admettre. Elle est présente et, comme une maladie pernicieuse, ronge l'homme et nuit à l'harmonie et à la bonne entente des uns envers les autres. Personne ne veut admettre qu'il est jaloux,

heur amènent des critiques.

On se parte de bouche à oreil¬

le: «D'où leur vient tout cet argent? Sûrement quelques affaires malhonnêtes... Leur seconde voiture n'est proba¬

blement pas payée... Madame ferait mieux de s'occuper de son ménage et de laisser sa place à celles qui ont vraiment besoin de gagner. Au lieu de partir en vacances, ils feraient mieux de s'occuper de leurs parents qui vivent dans un home... Des enfants intelli¬

gents? Plutôt soutenus par les professeurs auxquels ils of¬

frent des cadeaux... Ilssepren-

«Les seins de glace»

Jalousie, synonyme de critiques mais attribue volontiers ce dé¬

faut à autrui. La jalousie en¬

gendre la critique et celle-ci est dans ta majorité des bouches.

Quelqu'un a-t-il mieux à n'im¬

porte quels niveaux? On dé¬

valorise, on abaisse, on fait des réflexions insidieuses. La calomnie n'est pas loin et le mal est fait.

«Monsieur X et sa famille possèdent une charmante maison à la périphérie d'une petite ville. Sa femme travaille à ta demi-journée dans un bu¬

reau. Ils ont transformé leur intérieur et ils n'ont apparem¬

ment pas de soucis financiers Chacun possède sa voiture et ils partent en vacances deux- fois par année. Leurs enfants sont tous deux en tête de classe et personne ne peut leur repro¬

cher un manque de courtoisie et de politesse. Pour eux, tout semble baigner dans le bon¬

heur. »

Alors, leurs voisins, leurs col¬

lègues et même leurs amis les envient et les jalousent. Le mal ne servit pas trop grand si tout s'arrêtait là. Hélas! Cette pros¬

périté, cette réussite, ce bon-

nent pour des pachas, sont ra¬

dins et pleins d'eux-mêmes.

Leur chance tournera, ils ne perdent rien pour attendre. Et ainsi de suite.» Et pourtant, face à eux, ce ne sont que courbettes et gages d'amitié.

Loyauté, honnêteté, serviabili¬

té sont écrasées par la jalousie.

La vie chez soi devient terne et morose. On envie le sort du voisin alors que l'on a tout pour être heureux. Mais on passe à côté du bonheur à for¬

ce d'envier les autres.

Il y a chez chaque être humain une part de positif. Essayons de ne voir en autrui que le po¬

sitif et changeons de conversa¬

tion dès que le négatif entre en matière. C'est un petit jeu au¬

quel je me suis livrée et que je vous propose d'essayer. Les conversations entre voisins, amis, collègues en deviennent variées et amusantes et vous feront rire sous cape si vous essayez, bien sûr, de reconnaî¬

tre honnêtement que vous ne faites pas exception à la règle.

R.-M. E

L'Onorevole Ilona Staller, alias Cicciolina, éminente députée ita¬

lienne, a récemment dévoilé ses arguments électoraux au bon peu¬

ple helvète. Heureux et béats Suis¬

ses ! Ils se sont pressés au portillon pour (enfin) découvrir les deux mamelles les plus célèbres d'Italie.

Comme un essaim, ils se sont ag¬

glutinés autour d'elle pour tenter de lui arracher... un autographe, une signature. Accordons-lui qu'elle va assurément apporter une note d'exotisme dans ces par¬

lements austères où conformisme se conjugue avec cravate et com¬

plet strict. Mais après? Des per¬

sonnes ayant atteint leur majorité civique, donc sensées être «res¬

ponsables», ont glissé son nom dans une urne. Geste si souvent répété que la Cicciolina a fini par être élue. Tout simplement. Une vieille dame prude nommée «dé¬

mocratie» a certainement dû ver¬

ser quelques larmes. Pas des lar¬

mes de jalousie, mais de tristesse.

Pauvre vieille démocratie! Si quelques idéalistes combattent encore pour toi aux quatre coins du monde, par contre, chez nous, on se désintéresse de plus en plus de ton honorable personne. Les bureaux électoraux ne provo¬

quent plus de bousculades et les urnes résonnent désespérément d'une manière creuse. De plus, seuls quelques initiés connaissent réellement l'enjeu d'une votation.

Quelques amis qui te sont restés fidèles jusqu'au bout. Mais là, avec la Cicciolina, deux seins ont

réussi à te faire trébucher. Et pourtant, vieille dame, toi non plus tu ne manques pas de char¬

me. Mais voilà, avec les temps qui courent, tes institutions ne fonc¬

tionnent plus d'une manière har¬

monieuse et efficace. Mainte¬

nant, pour être élu, on n'a plus besoin de compétences particuliè¬

res. Seuls la démagogie, les for¬

mules tonitruantes, le charisme médiatique ou les atouts physi¬

ques suffisent amplement. De quoi te faire encore quelques che¬

veux blancs... Déjà quatre siècles avant notre ère, un personnage lu¬

cide comme Socrate mettait en doute, en parlant de tes institu¬

tions, la capacité de la foule, de la multitude à juger du bien, du beau et du juste: «ceux qui se connaissent eux-mêmes savent ce qui leur est utile et discernent ce qu'ils peuvent faire et ce qu'ils ne peuvent pas, et, en faisant ce qu'ils savent, ils se procurent ce dont ils ont besoin et mènent une vie prospère, et, en s'abstenant de ce qu'ils ne savent pas faire, ils évi¬

tent les fautes et échappent à l'ad¬

versité» (Mémorables, IV,2,26).

En d'autres termes, la démocratie nécessite un apprentissage qui passe par une connaissance de soi-même. Et cette introspection ne surgit pas d'un coup sous l'ef¬

fet du hasard, mais nécessite ré¬

flexion et méditation. Avant que nos parlements ne soient remplis de Cicciolina aux seins de glace...

Etarcos

4 FRIBOURG

-••• et café chaudL

Mauvaise chute du président de l'AJB en Espagne

Une nouvelle bouleversante nous est parvenue le 25 août der¬

nier de l'Escala, en Espagne, où depuis quelques mois Ray¬

mond Perroud, président de l'Association Joseph Bovet, jouit d'une retraite méritée après des accrocs de santé. Le jour en question il est tombé brutalement sur la terrasse de sa petite maison en voulant détruire un nid de guêpes.

Hospitalisé d'urgence à Gerona, puis conduit dans un hôpital de Barcelone où il a subi deux interventions chirurgicales à la tête, il a été rapatrié à Bâle par un avion de la REGA.

A l'heure où nous écrivons ces lignes l'émotion est profonde, car Raymond Perroud est toujours dans le coma.

G. Bd

(5)

"Lettre

de la Côte de Jade

J'ai quitté la Gruyère pour la Loire-Atlantique. Je suis ce trans¬

fuge que l'on appelle banalement:

vacancier. De quelqu'un qui avait la manie de trop bouger, on disait dans nos campagnes qu'il avait le

«mauvais repos». Mes lecteurs ont sous leurs yeux la preuve que je ne suis pas capable de laisser ma plume se reposer. C'est si vrai que j'écris à la main. Cela ne me coûte pas, sur le temps de deux semai¬

nes, de distraire quelques heures de mon programme pour rester fi¬

dèle à un engagement. En vérité, je n'ai pas de programme, je suis dé¬

paysé et je m'amuse fort à regarder vivre ces vacanciers dont je suis.

Sans doute, nous avons un point commun: ils sont venus pour la mer, et moi comme eux. LA tlanti¬

que n'est pas un océan chaud, il respire fortement et quand l'orage donne plus de force encore à ses poumons, on l'entend mugir, la nuit surtout. Quand le matin arri¬

ve et délivre le pays de ses brumes, il semble qu'un monde vient de naître, tout en fraîcheur, et comme lavé. Les hôtels ouvrent leurs pau¬

pières, ils ont des noms solides comme ceux des navires: les Em¬

bruns, te Nautique, le Bretagne, Beau-Rivage, les Sables d'Or. Avec les baigneurs, l'océan est délicat, mais il faut surtout parler des bai¬

gneuses, de ces vénus, assez rares il est vrai, mais si pareilles à ces bronzes qui ornent les pelouses d'Ouchy. Quand elles s'allongent sur le sable, immobiles et rêveuses, on pense aussitôt aux tableaux de Renoir. Fichtre! Il n'y a pas que les montagnes qui soient belles...

Les vacanciers sont divers, il y en a de fort ingénieux. J'admire tes ath¬

lètes de ta planche à voile, tout en muscles, qui chavirent sous la for¬

ce du vent et sont capables de re¬

mettre à flot leur frêle coquille. Il n'y a pas que l'eau: un sport fait fureur sur le boulevard de l'océan, c'est te vélo, le tandem, et ces cu¬

rieux pédalos de ta route à deux,

quatre, six paires de bielles humai¬

nes. Aucune pollution, mais ces mouvements réguliers et réglés qui donnent de la couleur à l'équipa¬

ge, avec cris joyeux et chansons. Je regarde aussi monter ce cerf- volant, sorte de faucon rebelle que maîtrise un jeune garçon. Il fau¬

drait dire encore longuement ce qu'on voit en fait d'accoutrements, d'anatomies agressives, de panses mises en valeur par des cuissettes bouffantes, de savates traînées qui tiennent par un jeu de ficelles. On arrive à découvrir ce vieux couple de la campagne qui voit la mer pour la première fois. Ils se tien¬

nent par la main, ils ont des yeux d'enfants. On leur dira: vous avez vu la mer, cette fois. Ils répondront simplement que c'est pas croyable.

On pourrait multiplier les obser¬

vations, mais un fait domine tous tes autres: l'attrait du tourisme, de ce besoin qu'a l'homme moderne de quitter sa ville ou son village pour connaître d'autres pays et d'autres deux. Il y consacre une partie de son budget, mais ne compte pas toujours avec les coups du sort. Mille maux guet¬

tent les vacanciers: les dangers de la route, les loueurs peu conscien¬

cieux, les mauvais cuisiniers, les prix surfaits et cette stupide et bor¬

née météo qui n 'en fait qu 'à sa gui¬

se. Dis-moi quels sont tes curiosi¬

tés et tes intérêts et je te dirai quel vacancier tu es. Il demeure que de tous les souvenirs de vacances on ne garde que les meilleurs. C'est peut-être de la sagesse.

La Côte de Jade

La Loire-Atlantique est ce dépar¬

tement situé au sud de ta Bretagne et ce qu'on appelle le Pays de Retz est ce musoir de terres basses, dis¬

posé à l'ouest du lac de Grand- Lieu, entre l'estuaire de la Loire et la baie de Bourgneuf II s'ensuit que la Côte de Jade constitue pré¬

cisément le littoral du Pays de Retz Ce nom est redevable aux

Pont de St-Nazaire à St-Brévin.

Phéniciens, grands navigateurs qui appelaient «Raas» un cap. Il s'agit en l'occurrence de la pointe de St-Gildas qui dessine, avec l'île de Noirmoutier, la baie de Bourg- neuf. Voici ce que dit un auteur de la région: «Notre côte est souvent ignorée des guides, car, pour les Vendéens, nous sommes en Breta¬

gne, ce qui est vrai. Pour les Bre¬

tons, nous sommes une terre loin¬

taine, au-delà du Pont. En fait, nous sommes un pays de Marches.

Avec une âme bien à nous. » Cette Côte de Jade dispose, sur toute sa longueur, de belles pla¬

ges de sable fin et d'un microcli¬

mat avec un ensoleillement de 2300 heures par an, en moyenne, alors que Nice peut prétendre à 2700 heures. Citons, parmi les lo¬

calités importantes: St-Brévin, Pornic et Bourgneuf à partir de la¬

quelle on peut passer, à marée bas¬

se, sur une route qui vous conduit à l'île de Noirmoutier.

Quand on est dans cette région, il ne faut pas manquer de visiter la Brière, au nord de St-Nazaire, avec son parc national qui comprend le

grand marais de 7000 ha, avec ses canaux, ses tourbières et cet admi¬

rable village de Kerhinet où tous les toits des maisons sont recou¬

verts de chaume. Enfin, le pont de St-Nazaire qui enjambe la Loire, long de près de 4 km, surprend par son élégance aérienne et par la hardiesse de son architecture. St- Nazaire, qui fut rasée à 80% par les bombardements, est une ville moderne; son port célèbre, ses chantiers navals, où se construit actuellement le plus gros navire de plaisance du monde, présente à ses visiteurs un sous-marin en cale sè¬

che «L'Espadon».

Quand les lecteurs de FRI- BOURG illustré liront cette lettre, j'aurai retrouvé la Gruyère où, dans les verts pâturages, je rumi¬

nerai mes souvenirs et, la nostalgie aidant, les transfuges assagis ver¬

ront des images de leurs vacances monter dans leur mémoire, com¬

me ces voiliers poussés par la hou¬

le qui reviennent au port pour re¬

poser leurs ailes blanches.

Gérard Menoud FPIBOURG 5

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cï&eur

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Bientôt, le cor de chasse va reten¬

tir pour marquer une «ouver¬

ture» favorable. Le Nemrod contrôle son arme, ses jumelles, son habillement, son équipement.

En général, il effectue de fréquen¬

tes randonnées dans la montagne et se fait un point d'honneur d'apporter sa collaboration au transfert et à la nourriture du gibier, tout particulièrement en hiver, ainsi qu'à l'élimination de certains animaux dont la prolifé¬

ration compromettrait l'équilibre naturel.

Mais le temps de la moisson est proche: cette période est brève et ne doit pourtant pas manquer de jouer son rôle dans la régulation de la nature.

Autrefois, la chasse avait pour but de fournir la viande aux monta¬

gnards, tout en constituant un

sport agréable pour les «Mes¬

sieurs» de la classe supérieure.

Elle vise aujourd'hui à opérer une sélection qui s'avère indispensable au sein du gibier, afin d'assurer à ce dernier santé et équilibre.

Celui-ci devrait peu à peu se réta¬

blir sans porter préjudice à une chasse bien ordonnée. Ce but n'est pas aisé à atteindre, car la «colos¬

sale technique moderne», avec ses autoroutes, ses quartiers résiden¬

tiels, ses villages de vacances, ses industries, ses produits toxiques, etc., détruit l'espace vital néces¬

saire à notre faune alpestre. Cette évolution, le chasseur ne peut ni l'arrêter ni même la ralentir. Mais il peut, notamment par son com¬

portement, inviter les autres à tenir compte de la faune. Il peut jouer un rôle capital sur le plan de la santé du gibier. 11 ne peut se

Symphonie gourmande de la chasse La période de la chasse est aussi source d'apport varié dans la gastronomie, aussi bien au restaurant que chez soi.

contenter de récolter; il doit éga¬

lement, tout le reste de l'année, protéger.

Le meilleur gage de la valeur de notre mode d'organisation de la chasse réside dans le recensement du gibier. 11 confère au chasseur des droits et des obligations. Par ailleurs, le chasseur prête volon¬

tiers son concours pour déplacer du gibier d'une région surpeuplée dans celles qui en manquent. Il finance personnellement ce tra¬

vail en s'acquittant, lors du paie¬

ment de chaque permis, d'une taxe de repeuplement. La chasse ne peut être basée sur le senti¬

ment; elle est au contraire une manifestation de la loi naturelle, au même titre que l'agriculteur en fait avec son bétail, afin que fina¬

lement la nature soit ordonnée au service de l'homme. On peut affirmer que la chasse est une action nécessaire à la sélection du gibier, tout en constituant pour son auteur un exercice difficile, pénible et coûteux. Et comme les mets de chasse sont attendus avec impatience sur vos tables...

G. Bd Là-haut sur les rochers, aucun chasseur ne pourra l'atteindre.

Un groupe de chasseurs de la Veveyse que notre objectif a saisi dans la région des

Alpettes. Photo G. Bd Si tu es chasseur...

© Tu agiras toujours et partout en honnête homme envers le gibier, la faune et envers tes camarades.

® Tu considéreras la chasse comme un moyen de jouir de ta liberté, sans esprit mercantile.

(D Tu respecteras les lois et règlements qui te concernent.

© Tu resteras correct et courtois envers tous tes semblables, en particulier envers le garde-chasse.

© Tu seras prudent en ne tirant qu'après mûre réflexion.

© Tu seras discret et n'exhiberas jamais ton gibier.

® Tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour nourrir et proté¬

ger le gibier, en dehors des courtes périodes de chasse.

© Tu seras un protecteur de la nature et de l'environnement.

Particulièrement, tu conserveras les douilles vides des car¬

touches et les autres déchets.

© Tu sauras que l'avenir de la chasse dépend de ton compor¬

tement.

® Tu respecteras l'art. 12 de la loi fédérale:

«La chasse ne peut être pratiquée sans l'assentiment du pro¬

priétaire dans les bâtiments et leurs abords immédiats, dans les pépinières, les parcs et jardins, ni, avant la Tin de la récolte, dans les vignes, les vergers et les cultures potagères. »

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NATURE ET ENVIRONNEMENT

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tan

La chasse dans le canton de Fri- bourg est une régale de l'Etat, elle est dirigée et contrôlée par le Ser¬

vice de la chasse et de la pêche du Département de l'intérieur et de l'agriculture.

La loi cantonale sur la chasse est subordonnée à une loi fédérale qui dicte les principes généraux et appropriés sur l'exercice de la chasse en Suisse, où 9 cantons pratiquent la chasse affermée et les 17 autres la chasse à permis.

Le canton de Fribourg pratique la chasse à permis qui donne le droit de chasser à tout citoyen qui rem¬

plit les conditions exigées par no¬

tre législation sur la chasse. La loi cantonale sur la chasse, votée par le Grand Conseil le 7 février 1951, dicte ces conditions.

L'exercice de la chasse est régi par les arrêtés du Conseil d'Etat.

Dans notre canton, nous avons un arrêté d'exécution du 6 juillet 1982, un arrêté concernant les ré¬

serves du 2 juillet 1985 et l'arrêté

sur l'exercice de la chasse qui est renouvelé chaque année sur pro¬

position de la Commission con¬

sultative de la chasse qui est com¬

posée des représentants de toutes les associations concernées par la faune et la flore de notre canton.

Les chasseurs ne sont qu'une mi¬

norité dans cette Commission consultative présidée par le con¬

seiller d'Etat Hans Baechler.

D'autre part, la Fédération des chasseurs fribourgeois, présidée par Philippe Vallat, de Siviriez, se compose d'un comité directeur de quatre membres et du comité can¬

tonal de 11 membres. Les prési¬

dents de toutes les sections DIA¬

NA du canton font partie de ce comité. De plus la Fédération, par ses cinq commissions permanen¬

tes, s'occupe:

- des cours pour candidats chas¬

seurs,

- du manuel du chasseur, - des cours de chien de rouge,

kld. îeiimïjûTl (ki (ÂûMtM jv&cmgtoU 4J8) I Des chasseurs bien gardés... Dessin de Teddy Aeby, artiste peintre

Un seller irlandais en arrêt sur une perdrix. - de l'étude de notre faune et de ses biotopes,

- de la préparation de la nouvelle loi cantonale sur la chasse.

Les représentants du comité can¬

tonal sont en relation constante avec le Service de la chasse afin de suivre, dans le terrain, l'évolution des conditions de vie de notre fau¬

ne face aux agressions de la vie ac¬

tuelle. Les renseignements et la surveillance de la chasse sont con¬

fiés à 17 gardes-chasse qui ont la lourde tâche d'effectuer des comptages, de contrôler les bioto¬

pes, de réprimander les bracon¬

niers malheureusement encore trop nombreux.

Le chasseur fribourgeois, en 1987, a dû se limiter dans le tir afin de préserver notre faune cynégéti¬

que. L'arrêté sur l'exercice de la chasse élaboré par le Service de la chasse en collaboration avec la Fédération des chasseurs en fixe les limites. Car le chasseur d'au¬

jourd'hui est un protecteur de la nature et contribue à la préserva¬

tion de la faune de notre canton.

Durant l'hiver, le chasseur doit se rendre souvent dans la nature pour s'occuper de l'affourage¬

ment de notre faune, principale¬

ment en altitude. Le fourrage pré¬

paré par les chasseurs durant l'été est monté dans nos montagnes en collaboration avec nos gardes- chasse pour leur permettre, sui¬

vant les conditions atmosphéri¬

ques, de distribuer cette manne providentielle aux animaux que le froid et la neige empêchent de s'alimenter normalement.

En plaine, le chasseur est aussi mis à contribution par l'agrainage des faisans et perdrix en cas de froid très vif. En plus il s'occupe aussi de l'élevage du faisan afin de pouvoir repeupler par des lâchers au printemps. Ce qui devrait nous permettre d'admirer encore long¬

temps ce bel oiseau qui ne trouve FRIBOURG 9

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™ NATURE ET ENVIRONNEMENT WÊM

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que de trop rares biotopes lui per¬

mettant de se reproduire et de prospérer naturellement.

Depuis de nombreuses années, un élevage de lièvres est en activité dans notre canton. Le chasseur y accorde pour le futur beaucoup d'importance. Malgré les difficul¬

tés rencontrées, le résultat est con¬

sidéré comme très bon. Il est pri¬

mordial de pouvoir donner à notre nature des bêtes élevées chez nous et en parfaite santé. Bien des cantons voisins nous envient.

Le chasseur ne donne pas tout son temps à la nature, il doit aussi s'occuper durant toute l'année du meilleur ami, son chien, pour le maintenir toujours en bonne san¬

té et bien entraîné. Certains parti¬

cipent aux entraînements de chien de rouge organisés par la Fédéra¬

tion avec pour but le certificat d'aptitude de la Fédération suisse.

Ils sont 25 titulaires de ce certifi¬

cat en 1987. Grâce à ces chiens, les bêtes blessées, soit sur les routes ou à la chasse, peuvent être re¬

trouvées.

Pour ne pas blesser inutilement le gibier, le chasseur se soumet à des

entraînements de tir durant les mois précédents la chasse. Diffé¬

rentes sociétés de chasse de notre canton mettent à disposition des chasseurs des installations de tir où ils peuvent se familiariser avec leurs nouvelles armes ou parfaire leur acquis avant l'ouverture de la chasse. Ces stands de tir servent aussi aux examens, très complets, auxquels les candidats chasseurs doivent se soumettre. Les cours sont organisés par la Fédération et les examens se font sous l'égide du Service de la chasse. Ils portent sur les connaissances pratiques et théoriques et ne sont pas une siné¬

cure pour les nouveaux disciples de saint Hubert.

Individuellement chaque chas¬

seur, par son engagement, a un rôle de gestionnaire, de défenseur et de responsable de la nature.

J.D. de Meyer Président de la Commission de la faune de la Fédération des chasseurs fribourgeois

Chevreuil protégeant son petit. Photo Ch. David de Lossy

3&e£tautant de la JBénne

MENU DE CHASSE Aiguillettes de faisan sur feuilles de vigne

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MUSIQUE ET FOLKLORE

Fête cantonale du costume:

le folklore plus fort

que les intempéries !

A

v

té communicative des participants ont si bien eu raison de l'orage que c'est même sous le soleil que le grand cortège folklorique a pu faire miroiter ses facettes multico¬

lores.

La grande salle du village était remplie d'un public chaleureux qui, tout au long de la matinée du dimanche, a pu admirer et applau¬

dir comme il se doit les 23 groupes qui se sont succédé, le régalant de ses chants et danses, lui présen¬

tant, du même coup, une parfaite illustration de la diversité et de la richesse de notre folklore.

L'après-midi, le beau temps re¬

trouvé a permis au grand cortège

L'espace d'une fin de semaine, Nant, le bourg viticole du Bas- Vully, est devenu la Mecque du costume fribourgeois. En effet, c'est dans cette région bénie des dieux, dont divers aspects rappel¬

lent l'ancien royaume de Bourgo¬

gne, que s'est déroulée la Fête cantonale du costume et des cou¬

tumes. En outre, comme pour mettre les spectateurs en appétit, le groupe folklorique «Les Gais Vulliérains» fêtait, quant à lui, son jubilé; nul besoin de dire que le week-end fut joyeux et animé.

Si les vendredi et samedi le ciel re¬

gardait les festivités d'un œil bien¬

veillant, le dimanche matin, par contre, pluie torrentielle et brouil¬

lard même semblaient s'être unis pour les perturber. Fort heureuse¬

ment, la bonne humeur et la gaie- 12 FRBOURG

(13)

MUSIQUE ET FOLKLORE

de s'étirer entre les maisons vigne¬

ronnes et les vignobles. Au son des quatre fanfares, plus de mille participants en costume - certains même venus de loin, des Fribour- geois du dehors - ont défilé en chantant et en dansant, dans une ambiance d'un autre âge, où,

peut-être, comme au temps de la Grande Coraule de Gruyère, la vie était plus simple et, on peut en rê¬

ver, plus heureuse.

Texte et photos André Brunisholz

Nouvelle vocation musicale pour Sidonie

Cinquante printemps, l'âge de son cœur, dit-elle, et toujours jeu¬

ne de caractère comme à vingt ans, cette chanteuse largement connue dans notre canton et même au-delà de nos frontières s'est lancée dans une nouvelle vo¬

cation musicale. II y a une année, elle s'est mise à jouer de l'orgue

électronique dans le but d'animer des soirées de sociétés, de cagnot¬

tes et de mariages. Le déclic s'est fait au fil des mois et nombreux sont les engagements qui lui par¬

viennent chaque semaine.

Isabelle Maillard, alias Sidonie, joue tous les succès anciens et ac¬

tuels, de la musique d'ambiance et de danse. Avec les chansons qu'elle interprète et les messes de mariage qu'elle chante accompa¬

gnée d'un organiste, son pro¬

gramme musical est non seule¬

ment complet mais envié. Et n'oublions pas la nouveauté qui a fait éclosion lors de notre entre¬

tien: le public peut choisir sa chanson ou sa musique préférée dans un répertoire qui comprend quelque deux cents morceaux qu'elle joue sans aucune parti¬

tion, mais uniquement d'oreille.

Nul doute qu'avec sa nouvelle vo¬

cation d'organiste-chanteuse Si¬

donie va connaître de nouveaux succès. Elle attend votre appel au 037/28 11 68, le soir ou à l'heure des repas.

Texte et photo G. Bd

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biers. • 921 moyens et petits meubles, articles cadeaux et pour finir nous avons pu tester le célèbre lit d'eau.

Tout cela, sans se presser et seuls, car les vendeurs sont là uniquement pour nous aider dans notre choix à la fin de la visite.

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UN PAYS, UNE TERRE

FETE DES

VENDANGES DU VULLY

Toute

ta Riviera

fribourgeoise

en liesse

ed" Vu II y.

Une fois l'an, le dernier week-end de septembre, le Vully fribourgeois qui, depuis peu, se nomme la «Riviera fri- bourgeoise», se met en fête et accueille tous ses

amis dans une ambiance chaleureuse. Caves et cuisines s'ouvrent et De jeunes ramoneurs porte-bonheur!

s'animent pour fêter Bacchus qui fait la pros¬

périté et la renommée de cette région.

Tous les habitants s'affairent pour embellir maisons, cours et gre¬

niers de bouquets flam¬

boyants trônant sur les vieilles bran tes bien lus¬

trées. Là-haut, sur le pont de grange, une

courge sourit sous l'œil bienveillant des oignons suspendus en chaînes.

N'hésitez pas à venir fêter cette vendange pro¬

metteuse, source d'ami¬

tié réjouissant les

cœurs! Les pieds battent

la terre, les verres s'entrechoquent, les tar¬

tes brillent au soleil.

Encore un petit saut chez un vigneron. Bon¬

jour,! Bonjour! Le can¬

ton vous salue. A la bonne vôtre! D'un œil heureux, un quidam admire les jolies filles qui défilent dans les rues de Praz. Au bar, les mes¬

sieurs versent le petit blanc qui pétille et se racontent les dernières histoires. « TU te sou¬

viens... » Sur le gazon, les instruments de musi¬

que respirent. « Viens t'asseoir!» On se sert, on rigole, on est content de la récolte, heureux d'être reçu sans façon, mais avec le sourire, à la Fête des vendanges du

Vully, les 26 et 27sep¬

tembre.

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UN PAYS, UNE TERRE

VINS DU VULLY

Image de marque d'une région

Lors d'une excursion dans le vignoble vulliérain, nous avons eu le privilège de rencontrer Jean- Bernard Derron, de Nant, qui était occupé à consul¬

ter la pousse du raisin et l'évolution de jeunes ceps. De ce contact très sympathique, s'est engagée une con¬

versation qui nous a permis de mieux faire connais¬

sance avec ce vigneron-encaveur.

Originaire de Nant, commune du Bas-Vully, où son père exploi¬

tait un domaine agricole et viti- cole qu'il a remis au fils aîné en 1962, tout en restant proprié¬

taire des vignes et de la culture maraîchère, Jean-Bernard, qui est le cadet d'une famille de qua¬

tre enfants, quitta la ferme pour acquérir une formation com¬

merciale et ensuite travailler une dizaine d'années dans les assu¬

rances. Pendant ce temps, le vignoble du Vully a fait l'objet d'un remaniement parcellaire qui, depuis quelques années, facilite l'exploitation des vignes.

Cette réalisation a eu pour effet de donner un élan nouveau à de jeunes vignerons.

Dès que les parcelles furent reconstituées, Jean-Bernard Derron a, en 1978, repris les vignes de son père. Pour ce faire, il a quitté les assurances afin de devenir vigneron-encaveur, un changement de situation qui n'est pas à la portée de tout le monde. Désireux d'arriver au niveau de ses collègues, il a suivi, une année plus tard, les cours d'oenologie à l'Ecole de Changins, où il a obtenu son diplôme de vigneron-encaveur.

En 1983, lors de la construction de sa maison sur le domaine des Baumes, il a aménagé des caves équipées d'installations moder¬

nes pour la vinification du vin.

A l'heure actuelle, comme d'ail¬

leurs tous ses collègues vigne¬

rons, il cultive 80% de chasselas, 15% de pinot noir et le solde en spécialités. Pour l'instant, il n'a participé à aucun concours, bien

Jean-Bernard Derron, jeune vigneron-encaveur, consultant l'évolution de jeunes ceps de vigne.

que sa production soit d'une qualité remarquable. Son objec¬

tif principal est de renforcer l'image du Vully, car il se sou¬

vient, comme si c'était hier, de l'époque où les vins de cette région n'avaient aucune réputa¬

tion. Selon Jean-Bernard Der¬

ron, l'amélioration de la qualité

des vins du Vully est due à trois facteurs importants:

1. La sélection des cépages et une nouvelle technique de cul¬

ture de vigne.

2. L'équipement des caves adapté à l'évolution de la techni¬

que de vinification, ainsi que la climatisation qui joue un rôle

Catherine Derron, elle, se fait un plaisir de nous montrer de belles grappes de raisin quisont la promesse d'une belle vendange.

primordial pour obtenir un pro¬

duit de qualité.

3. Le savoir-faire de l'encaveur.

Il est vrai, nous dit encore Jean- Bernard, que le Vully produit beaucoup plus de blanc que de rouge. Le gamay, qui était cul¬

tivé durant de nombreuses années, a été abandonné au pro¬

fit du pinot noir dont le cépage est de meilleure qualité. Celui-ci requiert un terroir particulier, ce qui explique la forte production de blanc sur un terrain mollassi- que comme le Vully qui lui con¬

vient fort bien. Par contre, il n'est pas recommandé pour le rouge, raison qui fait que ce pro¬

duit est si rare.

Ajoutons, pour conclure cet entretien, que les vignerons du Vully offrent chaque année une dégustation de leurs vins à des endroits différents du canton.

En sa qualité de conseiller au sein de la Confrérie des vigno¬

bles fribourgeois qui tient deux chapitres par année, Jean- Bernard Derron est finalement très satisfait d'avoir choisi un métier aussi passionnant que celui de vigneron-encaveur sur la « Riviera fribourgeoise».

Texte et photos G. Bourquenoud FRIBŒPG 17

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UN PAYS, UNE TERRE ——

Lf vin

témoin de la civilisation Noé le patriarche ne songea pas

aux animaux seulement, il re¬

cueillit également des plantes à bord de son arche, afin qu'elles survivent au déluge. Et il n 'oublia pas le pied de vigne, honoré déjà par les civilisations les plus anciennes. Dans l'Antiquité, les dieux Dionysos et Bacchus ornaient leur tête de pampres avant d'aborder de somptueux festins où les coupes débor¬

daient.

La vigne, comme bien d'autres trésors de notre culture, nous est parvenue d'Orient. Des témoi¬

gnages de ta Rome antique il¬

lustrent de façon détaillée la manière de cultiver le raisin et de faire le vin. Dans l'ensemble, cette manière n'a guère changé, abstraction faite des progrès techniques et mécaniques du monde moderne. Ce sont d'ail¬

leurs également les Romains qui firent passer les Alpes aux pre¬

miers plants de vigne et constatè¬

rent qu'ils prospéraient éton¬

namment bien dans notre climat plus rude. Ils découvrirent aussi Le plaisir de cueillir de belles grappes...

Un sourire des vendanges sur le domaine des Baumes.

qu'il faisait bon se laisser vivre sur les côtes du lac de Moral - surtout avec le précieux nectar à portée de la main !

Les moines du Moyen Age pri¬

rent les vignobles à bai! et soignè¬

rent tout particulièrement le vin de messe. Avec le temps, la pro¬

duction du vin passa aux mains des paysans, qui travaillaient la vigne pour leur seigneur; de nombreux domaines portent encore le nom d'une famille importante.

De tout temps, le vin a inspiré le poète et l'artiste, comme si les racines du cep avaient la faculté de libérer des forces créatrices. Et lorsque le jus du raisin brille dans nos verres, n'est-il pas le symbole de l'hospitalité et de l'amitié?

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UN PAYS, UNE TERRE

Appelé «Chapitre des Bourguignons», le septième chapitre de promotion des vins du Pays de Fribourg s'est tenu dans la cité historique de Morat, où quelque 260 personnes ont célébré la vigne et le vin avec la complicité des Bourguignons, mais sans que ceux-ci donnent l'assaut à l'Hôtel de Ville où se déroula la cérémonie. Dans le hall de cet édifice, s'il en est un, le Conseil de la Confrérie des vignobles fribourgeois a intronisé une vingtaine de nouveaux chevaliers du vin, parmi lesquels il y avait une dame, Hélène Holenstein, restauratrice et confidente bien connue à Fribourg.

Roger Magnin, de Col lens, nouveau chevalier du vin.

CONFRERIE

DES VIGNOBLES FRIBOURGEOIS

Morat et de Neuchâtel, où un repas agrémenté par l'ensemble

« Les Veilleurs de nuit » a été servi à bord des bateaux «Ville de Neuchâtel» et « Ville d'Yverdon»

qui étaient amarrés durant toute la soirée, permettant ainsi aux passagers de vivre l'ambiance tantôt sur l'un, tantôt sur l'autre.

Sur le coup de minuit, ces deux unités ont fait escale au port d'Estavayer-le-Lac pour y dégus¬

ter les élixirs de Cheyres.

Si la cérémonie d'intronisation n'a laissé qu'une impression miti¬

gée à la plupart des invités, la croisière était fort réussie et le buffet chaud et froid a réjoui plus d'un palais.

Texte et photos G. Bd

Une volée de nouveaux chevaliers Le procureur Jean-Pierre Roba-

tel, qui présidait cette cérémonie, a ensuite exprimé des félicita¬

tions à tous les vignerons- encaveurs qui, le printemps der¬

nier, se sont distingués au con¬

cours des vins en Yougoslavie.

Les médailles obtenues récom¬

pensent à juste titre l'effort accompli depuis de nombreuses années par les vignerons- encaveurs du Vully, une région qui, aujourd'hui, se nomme la

« Riviera fribourgeoise».

La manifestation s'est prolongée par une croisière sur les lacs de

Le Conseil de la confrérie durant la cérémonie.

y

Jean-Pierre Robatel, procureur de la confrérie, félicitant les nouveaux chevaliers. A droite, Hélène Holen- stein, restauratrice à Fribourg.

FRIBOURG 19

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VACANCES ET TOURISME

Un vent frais chez CORONA HOLIDAYS

CORONA HOLIDAYS est assez âgé pour fai¬

re profiter ses clients de sa longue expérience aux Iles Canaries. Mais CORONA HOLI¬

DAYS n'a que vingt ans et est toujours à l'affût des dernières nouveautés. Un exemple: le vol de jour du samedi en direction de la Grande Canarie avec la compagnie AVIACO, au dé¬

part de Genève, via Bâle.

A partir du 7 novembre, un DC-9 de 110 sièges appartenant à AVIACO, compagnie aérienne affiliée à Iberia, décolle chaque semaine de l'aéroport de Genève-Cointrin pour atterrir cinq heures et demie plus tard à Las Palmas.

«Nous désirons», dit le directeur de CORO¬

NA Jean Kämpf, «nous adresser particulière¬

ment à la Suisse romande. Naturellement, nous continuerons d'affréter le Boeing-737 qui décolle chaque samedi de Zurich en vol charter direct pour Las Palmas. »

Chaque année, quelque. 30 000 touristes choi¬

sissent un arrangement CORONA pour la Grande Canarie. Vos vacances débutent déjà à bord: une hôtesse de notre compagnie vous fournira de nombreux renseignements sur la destination de votre voyage. L'assistance excel¬

lente que vous y recevrez est garantie par le siè¬

ge de la direction à la Grande Canarie. Le co- détenteur du groupe CORONA Torp Larsen, son fondateur et codétenteur Mihkelson ainsi que des collaborateurs linguistes et expérimen¬

tés mettent tout en oeuvre pour que tout fonc¬

tionne parfaitement. «Nous sommes des spé¬

cialistes de la Grande Canarie», souligne M.

Kämpf, «et c'est pour cette raison que l'on peut y résoudre tous les problèmes éventuels. » Quand on sait comment est née cette compa¬

gnie, tout devient clair. CORONA HOLI¬

DAYS tire une fierté justifiée du succès rem¬

porté par son offre de vacances agréables et sans stress. Matti Mihkelson, le pionnier de la Grande Canarie, a prouvé depuis longtemps que sa rapidité de décision et sa flexibilité sont ses forces majeures. Quand ce Suédois arriva aux Iles Canaries pour la première fois, il fut enchanté par le climat, le pays et ses habitants.

Son enthousiasme fut tel qu'il posa tout de sui¬

te la première pierre de ce qui serait «une vie composée de 365 jours de soleil». Il fit son en¬

trée dans le tourisme avec son premier hôtel à

« Playa del Inglès ». A présent, CORONA HO¬

LIDAYS compte neuf hôtels et résidences en plus de ce légendaire «Hôtel Corona-Roja» et propose avec fierté 2500 lits, des bars et des res¬

taurants. Et les 300 collaborateurs de CORO¬

NA soignent et entretiennent tout cela.

De toutes les organisations de voyages qui pro¬

posent la Grande Canarie, CORONA HOLI¬

DAYS est la seule à y avoir élu domicile. Et c'est justement cela et 20 ans d'expérience sur le ter¬

rain qui font de CORONA HOLIDAYS le spé¬

cialiste de la Grande Canarie. Il n'y a aucun danger pour que CORONA HOLIDAYS fasse les yeux doux à d'autres destinations dans le futur: «A la Grande Canarie, nous sommes forts et c'est ici que nous voulons être, non seu¬

lement les plus grands mais aussi les meil¬

leurs», dit M. Kämpf, «c'est de cette manière que nous pouvons garantir ce qui fait notre de¬

vise: beaucoup de plaisir et des vacances de meilleure qualité».

camping d'avenches: déjà trente ans d'existence Sis en bordure du lac de Morat où

l'on y découvre de belles plages naturelles avec plus d'un kilomè¬

tre de sable fin, le camping d'Avenches s'étend dans un site magnifique qui bénéficie d'un accès direct au lac. Aménagé il y a trente ans, il comprend au¬

jourd'hui cinq étoiles et offre quelque 500 places à la saison, ainsi que 200 de passage sur une surface totale de 79 100 m1. En plus d'installations sanitaires modernes, il dispose d'un restau¬

rant, d'une buvette, d'un maga¬

sin self-service. Des services re¬

ligieux ont lieu le samedi et le dimanche pour protestants et catholiques. Les vacanciers ont d'autre part la possibilité de pra¬

tiquer la natation, la voile, le ski nautique, alors que de nombreux divertissements sont proposés aux hôtes tels que soirées de

danse, projections de films, etc.

Le port de petite batellerie, avec ses 314 places à l'eau et 159 à terre, se situe dans la baie entre Faoug et Salavaux. Et tandis qu'un nombre suffisant de places de passage est à disposition des visiteurs, les usagers du port bénéficient de tous les équipe¬

ments du terrain de camping d'Avenches-Plage.

Et n'oublions pas la ville elle- même qui, avec son musée gallo- romain, ses collections d'art, son château et ses nombreux vestiges datant de l'époque romaine et du Moyen Age, le haras fédéral (éle¬

vage de 400 chevaux), ses équi¬

pements sportifs, ses chemins pédestres, ses hôtels et son auberge de jeunesse, est une invi¬

tation à y faire escale.

G. Bd 20 FRIBOURG

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LE MONDE LITTERAIRE

L'ARBRE FOUDROYÉ ou les aubes douces-amères

par MANON HUBERT Les feux du Ciel

MAURICE MÉTRAL Sous ce titre vient de paraître le dernier roman de Maurice Métrai aux Editions «Mon Village» (1099 Vulliens/VD).

C'est l'histoire d'une famille dont les personnages princi¬

paux sont le père, Joseph Voi- de, sa femme Amélie, ses fil¬

les Anne et Romaine et les trois fils: Bernard qui exploi¬

te le domaine, Georges l'étu¬

diant et Yves, le médecin qui a épousé Janifer d'origine an¬

glaise. C'est l'histoire aussi d'un domaine, «L'Etang».

On peut le situer dans la plai¬

ne du Rhône, ce domaine im¬

portant qui comprend des vignes, des prairies pour l'élevage bovin et des terres ouvertes pour les cultures.

Cette famille vit la grande mutation de la société d'après-guerre. Ce n'est plus le curé, ni les coutumes ances- trales qui conduisent la bar¬

que d'une communauté villa¬

geoise, mais les médias qui font tomber les liens du rigo¬

risme et de la morale close.

Les parents entrent à reculons dans la société moderne, mais le résultat est le même. Ce¬

pendant, une valeur résiste, sur laquelle l'unanimité sem¬

ble se faire: conserver l'ex¬

ploitation familiale, parce qu'elle est l'image même de la liberté d'entreprise. Le père et Bernard sont du même avis, la terre doit rester dans la fa¬

mille et Joseph Voide de dé¬

clarer: «... Ils ont cédé, les vieux, non pour des voyages exotiques, mais parce que plus personne, derrière eux, ne voulait travailler la terre

Le gâteau partagé, après la vente, on leur a fait savoir que le mieux c'était l'asile... Ils n'ont pas dit l'asile, mais la résidence. La maison, certes, est confortable. Mais ce n'est pas de ce confort-là que nous autres, les gens fidèles, avons besoin. Nos voyages, nous les faisons sur nos terres... » Cette famille avance dans le temps sans trop de difficultés.

Arrive le jour des noces de la fille Anne. Tout se passe dans le contentement, sans excès.

Au soir, c'est la foudre du malheur qui brise cette famil¬

le. Un chauffard a percuté la voiture de Bernard dans la¬

quelle avaient pris place le père et Janifer. Trois cada¬

vres. Le drame agit sur la fa¬

mille et le domaine comme un séisme. Bientôt, les idées de partage, de vente du do¬

maine s'insinuent dans les es¬

prits. Le désarroi fermente.

A la fin du roman, il semble que l'Etang soit une terre pré¬

servée. Mais la vie continue et le romancier laisse à penser que la société moderne a plus vite fait un monsieur qu'un paysan.

Les Editions «Mon Village»

ont une optique: parler des choses de la terre sans nostal¬

gie, mais avec réalisme, plaire à des lectrices et lecteurs qui n'ont guère envie de connaître des ouvrages d'une psycho¬

logie difficile, à noeuds et à systèmes.

Parlerai-je du style? L'auteur transcrit un style oral, actuel, forcément relâché (un pépé formid - je conduis potable- ment, etc.). L'auteur lui- même suit cette pente en par¬

lant d'un «ventre gonflé par le vide atroce de la faim ! » Au vrai, le style est dans la conception du roman, dans l'invention qui est comme ces fusées qui éclatent dans tous les sens pour enfin dessiner une belle gerbe. Avec un lavis, c'est-à-dire l'emploi des tona¬

lités du gris, on peut réaliser un tableau. Dans ce sens, le roman de Métrai est réussi et tient son lecteur en haleine.

Ce n'est pas rien.

Gérard Menoud

A maman-patience, maman- tristesse parfois, maman- bonheur toujours, maman- sécurité, maman-notre-ancre, qui resta au port malgré tant de tempêtes, en se blessant les flancs et le coeur contre les rochers du rivage...

Tu étais ces rochers. Il le fal¬

lait bien pour tenir. Tu étais devenu comme le granit de tes montagnes qui défient le temps, toi papa...

Marcel est un battant et par¬

ce que la vie a peu donné au départ, il décide de conqué¬

rir l'inaccessible. Enfant d'un paysan de montagne, il devient instituteur, puis pro¬

fesseur de sport et inspecteur cantonal de gymnastique. Il dévore le temps, fonce, en¬

traîne dans un tourbillon sa femme qui le suivra tou¬

jours.

Mais un jour, un accident va briser son élan, le réduire à l'impuissance. Cependant, la paraplégie ne l'arrêtera pas.

Au contraire, elle deviendra le moteur, le tremplin d'une nouvelle vie. Dans ces pages bouleversantes, sa fille nous raconte son acharnement à vivre.

Un jour ses enfants volent de leurs propres ailes. Mais quand arrivent les petits en¬

fants, quand les projets se

concrétisent enfin, les der¬

nières semaines de lutte avant le long hiver commen¬

cent...

Pages de souffrance? Peut- être. Mais surtout pages de courage, de foi aussi.

« Bravo pour le terrible ma¬

nuscrit ! » s'est exclamée Co¬

rinna Bille, peu avant sa mort, en parlant de cet ou¬

vrage, alors que Maurice Chappaz écrivait de son côté: trop de récits sont fa¬

briqués. Celui-ci ne l'est pas.

A. Fauchère Editions «Mon Village»

Vulliens

L'Arbre Foudroyé MANON HUBERT

Un succès ne peut s'obtenir sans quelque risque.

LE VILLAGE ABANDONNÉ Il était des villages bien éloignés des villes.

La vie y était douce, on y vivait tranquille.

Au rythme des saisons, l'on travaillait la terre, Les fils continuaient le travail de leur père.

Mais, petit à petit, les jeunes s'en sont allés, Délaissant leur village pour tes grandes cités, Préférant à la terre la chaîne des usines.

Du travail régulier, mais combien anonyme.

Seuls, dans les villages, les vieux y sont restés.

Comme des âmes en peine, ils errent tristement.

En regardant ces terres qu'ils ont tant travaillées, Ils se demandent pourquoi Dieu leur a donné des enfants.

Louis Gavillet FRBOLPG 21

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