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(1)

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REFLETS FRIBOURGEOIS REVUE BIMENSUELLE 4 SEPTEMBRE 1992 N°17 Fr. 3.50

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RECOLTE DES POMMES

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VILLARSSOUS'MOATT:

un village qui veut garder son identité

(2)

Vivre sans tabac

Selon l'Office fédéral de la santé publique, la consom¬

mation mondiale de tabac dépasse aujourd'hui les 6,6 millions de tonnes par an, Et en considérant que la con¬

sommation continue d'aug¬

menter dans les pays en voie de développement, il est probable que dans une décennie la consommation mondiale de tabac va atteindre les 8 millions de tonnes.

11 s'est d'autre part avéré lors d'une enquête réalisée par un groupe d'experts de l'Organisation mondiale de la santé, que trois millions de per¬

sonnes meurent chaque année des suites du tabagisme. Il a également été établi que sur la base des données actuelles, que quelque dix millions d'êtres hu¬

mains vont mourir du tabac en l'an 2025, étant donné que ce dernier constitue actuel¬

lement le risque de maladie le plus discuté et le plus étudié dans la recherche biomédi¬

cale. Pour connaître exacte¬

ment le nombre de personnes qui meurrent du tabagisme en Suisse, l'Institut de médecine sociale et de prévention, à Berne, a analysé en profondeur les statistiques de mortalité en 1990, année au cours de laquelle, 63739 personnes sont décédées dans notre pays. Ces causes de décès ont frappé 18867 hommes dont 8040, soit 40%,

sont morts des suites du tabagisme.

S ur les 17575 femmes décédées, le tabac est imputable dans 2289 cas, soit 13%. Ce qui nous amène à dire que sur les 63739 décès survenus en Suisse en 1990, quelque 10329, soit 16%, sont liés à la consommation de tabac. Les experts ont également calculé le nombre d'années de vie perdues.

^^hez les hommes iusau'à 65 ans, environ 50 % de toutes les années de vie perdues sont dues à la consomation exagérée de tabac, soit plus de 10% si l'on compte l'en¬

semble de la mortalité masculine. Pour ce qui est des femmes jusqu'au même âge, la part des années de vie perdue imputable au tabac est de 33%.

Lors du Symposium suisse sur la désaccoutumance du tabac qui s'est tenu récemment en Suisse alémanique, Mme Anne- Marie Bollier, vice-présidente de la Société suisse de pharmacie, a expliqué que la pharmacie d'officine présen¬

te de nombreux avantages pour les fumeurs. Ouverte tous les jours, elle offre la possibilité d'un entretien ou d'un conseil compétent et gratuit à ceux

qui le désirent. C'est une si¬

tuation privilégiée dont la profession fait bénéficier les personnes qu'elle entend défendre, car elle est unique dans la branche de la santé publique.

La liberté qui en découle est un atout puisque chacun peut aller s'informer sans engage¬

ment et sans mauvaise conscience. Ce qui, par contre, a été jugé le plus important, c'est d'encourager la décision du fumeur, puis de le motiver à continuer et à per¬

sévérer dans le bon chemin.

Ceci est évident beaucoup plus difficile, car la décision de cesser de fumer dépend du fumeur seul. Pourtant, elle est la condition sine qua non pour avoir une chance de succès durable. Mais lorsque la décision est prise, l'ac¬

compagnement du fumeur est fondamental. Il n'est bien sûr pas l'apanage du pharmacien, mais peut être un des maillons de la chaîne de soutien autour du fumeur repenti.

(3)

SOMMAIRE

4 SEPTEMBRE 1992 N° 17

Un village au riche patrimoine

Villars-sous-Mont abrite une population de 151 habitants dont la plupart vivent dans de vieilles maisons au style bien conservé qui font le charme de ce village de l'Intyamon, lequel est situé dans un site enchanteur en¬

cadré de magnifiques montagnes^

ENVIRONNEMENT Gestion des déchets

PORTRAIT Tourisme ou folklore

CURIOSITES La tour de la Molière

LES CHOSES DE LA VIE

Une heure avec un apiculteur broyard 12 US ET COUTUMES

La bénichon, signe de l'automne...

FOLKLORE

Musée de l'industrie laitière à Kiesen 15 18 Association des

quincaillers centenaire

L'Association suisse des quincaillers compte actuellement plus de 600 magasins spécialisés dans notre pays. Ceux-ci

occupent quelque 12 000 personnes dont presque un millier d'apprentis pour un chiffre d'affaires annuel de 2,5 milliards de francs.

LES ARTS

Papiers découpés 21

NOTES MUSICALES

Chanteurs fribourgeois à Morat 22 HUITIÈME DISTRICT

Sortie des Fribourgeois de Montreux 24 VIILLAGES DE CHEZ NOUS

Villars-sous-Mont: un coin de paradis 27 LES SPORTS "

Calendrier hockey sur glace LNA 32 MÉTIERS

L'association des quincaillers

fête ses cent ans 35

La tour de la Molière

Elle se dresse fière¬

ment sur un rocher dominant la plaine de la Broyé. Seul vestige d'un ancien château et d'une bourgade destinés à servir de refuge aux habitants de la contrée, cette tour a survécu à la destruction causée aussi bien par le temps que par la main de l'homme.

NOS AINES

Neuf projets pilotes pour 75 printemps 37 VILLAGES DE CHEZ NOUS

Les 850 ans de Surpierre 38 HOMMAGE A...

Ceux qui nous ont quittés 40

NOTRE COUVERTURE :

La récolte des pommes à Heitiwil, près de Guin

Dans sa préface du livre " FRIBOURG "

en vente aux Editions Buchheim &

Fragnière, Yvonne Lehnherr, conserva¬

trice du Musée d'art et d'histoire, écrit que notre canton est une terre pho¬

togénique où demeure le reflet de l'âme et de l'esprit fribourgeois par l'indéniable force d'inspiration qui transparaît dans l'image.

Photo Martin Langer 3

(4)

ENVIRONNEMENT^ 1 A !\/I

Récupération et gestion des déchets

Créée en 1990, la Fondation pour la récupération et la gestion des déchets en Suisse ne groupe pour l'heure que des membres de la partie alémanique de notre pays, tels que Coop Suisse, Ciba Geigy, Fonda SA, etc. Compte tenu de ses objectifs généraux, elle devrait rapidement prendre pied en Suisse romande.

Cette association à but non lucratif a notamment pour objectif de promouvoir la récupération de matériaux susceptibles d'être réintro¬

duits dans les circuits de production. En accord avec les instances fédérales et cantonales concernées, elle octroie aux entreprises spé¬

cialisées dans la gestion des déchets l'autorisation de facturer leurs prestations. En contrepartie, ces entreprises informent la Fondation sur leurs installations, leurs procédés de production et sur leurs méthodes de calcul des coûts de récupération et d'élimination des déchets.

D'autre part, l'activité de la Fondation devra s'intégrer dans le cadre de la nouvelle loi sur la protection de l'environnement.

Le consommateur devra payer

Il est évident qu'en assurant aux produits issus du traite¬

ment des déchets une cer¬

taine valeur marchande, une telle initiative favorisera l'engagement de l'économie privée dans ce secteur d'ac¬

tivité. Il sera également pos¬

sible de conférer cette valeur marchande au produit qualifié de "déchet" en prélevant une taxe d'élimi¬

nation anticipée lors de l'achat du nouveau produit.

Ce sac géant représente la production annuelle moyenne des déchets ménagers de chaque citoyen de la région lausannoise.

ou lors de son dépôt en vue de son élimination. Une taxe qui devra être calculée de manière à rendre les maté¬

riaux recyclés concurrentiels.

C'est là probablement que réside la clé du succès d'une véritable industrie privée de la gestion des déchets mé¬

nagers, dans lesquels les lampes de décharge, les réfrigérateurs, les appareils électroniques, ainsi que les piles et batteries, seront les problèmes les plus urgents.

Tous ceux qui se préoccu¬

pent du problème des déchets n'ont guère de diffi¬

cultés en se promenant dans un supermarché, à considérer ces masses de marchandises qui deviennent jour après jour, des montagnes de détritus qu'il faudra bien éliminer d'une manière ou d'une autre. Il revient donc aux industriels de tout mettre en œuvre pour assurer aux produits une gestion des déchets basée sur leur recy¬

clage et leur élimination sans dommage pour l'envi¬

ronnement. De son côté, le consommateur devra être in¬

formé rapidement et devra en plus accepter de payer un montant raisonnable pour financer cette tâche d'intérêt général pour notre pays.

Et dans notre canton ? Conformément au plan sec¬

toriel de récupération can¬

tonal des déchets, un centre de tri sera prochainement à disposition des communes du sud-ouest du canton, plus précisément à Vuadens. Il devrait couvrir les besoins de quelque 50 000 habitants de cette région. Ce centre qui comprendra une unité de tri primaire et une halle de stockage, va nécessiter un investissement de deux mil¬

lions de francs.

Gérard Bourquenoud

(5)

PORTRAIT,

Afostalçie,

tourisme oufotl{lore?

Joseph Levieux appartient à cette génération qui a vu dis¬

paraître la bougie et la lampe à pétrole, s'éteindre le feu de bois, s'effacer le souvenir des lessives en plein air et tuer la dernière jument du village. Il a également assisté à la mise au rancart des faux, des hottes, des fléaux et des brantes;

côtoyé les femmes aux che¬

veux gris tirés en chignons, aux visages ridés par le vent, le soleil et la fatigue; les vieil¬

lards édentés, tremblotants de privations et de malaises; les servantes honorées d'avoir été choisies pour laver la vaisselle dans les grandes familles des villes. Au lieu de cela, l'électri¬

cité, le chauffage central, l'eau courante; puis les autos, les tracteurs, les batteuses méca¬

niques et les caissettes à ven¬

dange. Et encore les coiffeurs miracles, les esthéticiennes avec l'adjuvant moderne four¬

ni par l'industrie du cosméti¬

que, du hairspray, de la perru¬

que et du déodorant.

«De mon temps - aimait-il à dire - l'AVS, l'Ai, l'APG et autres assurances: «ni vu, ni connu! On s'entraidait ou on faisait semblant de le faire et c'est tout. On mourait sans l'aide du médecin. »

Joseph Levieux reconnaissait cependant que le progrès

«avait du bon», et quand il lui arrivait d'en médire, sa femme Alodie lui rappelait que, ma foi, elle trouvait cela très agréable. En effet, elle avait accouché à la maison, été chercher l'eau à la fontaine, tricoté le soir, «gouverné» le bétail de bon matin et allumé

le feu pour le petit déjeuner.

Elle avait aussi perdu très tôt sa jeunesse et son port de fille attrayante.

Pourtant, une chose le rendait nostalgique. C'était la dispari¬

tion des violoneux et des dan¬

ses du temps où l'on venait s'émoustiller avec deux ou trois pas sur des airs simples et non écrits qui s'étalaient sur cinq ou six notes et une seule tonalité. C'est alors qu'il mijo¬

ta dans son cerveau le retour aux sources. Il créa, avec quel- ques-uns, « La Fribourgeoi- se»; reconstitua à l'aide de vieux dessins la forme des habits d'antan, la structure des chapeaux; inventa des cou¬

leurs chatoyantes pour les tabliers et chercha la collabo¬

ration des vieux et des vieilles du village pour se souvenir des mélodies et des pas de danses.

Toutefois, pour ce qui concer¬

ne les figurants - disait-il - c'est plus difficile. «Les garçons, passe encore, car ils n'ont pas encore complètement perdu leurs allures, mais les filles, avec leurs permanentes, leurs minces doigts de dactylogra¬

phes peints en rouge ou en vio¬

let; leur corps de jeunes pre¬

mières et leurs habitudes de porter des jeans ou des robes légères s'allongeant ou se rac¬

courcissant au gré des coutu¬

riers, c'est plus difficile à con¬

vaincre. Elles ont de la peine à imaginer qu'on puisse danser sans se déhancher au son d'une musique qui ne soit pas hurlante, et s'habiller en cachant au partenaire le meil¬

leur d'elles-mêmes sous un fichu de soie et des bas de laine!»

Joseph Levieux se fit pourtant persuasif, et le groupe fut en peu de temps à son goût. A lui seul, il croyait personnifier tout le pays en se produisant surtout à l'étranger; en prê¬

tant son concours dans les soi¬

rées privées ou publiques à l'usage des visiteurs et des tou¬

ristes.

Cependant, il avait oublié une chose primordiale: l'esprit, la vérité et l'authenticité; le folk¬

lore qui demeure spontané, désintéressé, révélant les aspects profonds d'une men¬

talité sociale régionale; qui n'a rien à voir avec l'exhibition, la routine ou la mascarade. Celui qui n'est pas la résurrection factice mais qui s'épanouit, se manifeste chaque jour dans le cadre où il est né.

Albert Jaquet 5

(6)

1680 ROMONT Tél. 037/52 27 21 AU RESTAURANT:

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AU DANCING: tous les soirs orchestre - attractions - danse

★ ★ ★ ★ ★ La recette

du mois

★ ★ ★ ★ ★

LA TARTE AUX OIGNONS

300 g de pâte brisée, 200 g d'oignons, 20 g de beurre, 200 g de fromage râpé, 2 œufs, 2 dl de crème, sel, poivre.

(6 personnes)

Peler et émincer plusieurs oignons, selon votre goût. Dans une poêle, les faire fondre au beurre. Ne pas les laisser bru¬

nir. Dans un plat, mélanger les œufs, la crème et un peu de fromage râpé. Saler et poivrer. Ajouter les oignons et véri¬

fier l'assaisonnement.

Abaisser la pâte brisée et en foncer une plaque à gâteau.

Piquer avec une fourchette. Verser le mélange sur la pâte et égaliser la surface de façon à ce que les oignons soient bien répartis. Mettre au four chaud, 30 à 40 minutes.

k Tirée de « Recettes valaisannes»

UVT - Provins Valais A

HÔTEL-RESTAURANT GRUYÉRIEN

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POINTS DE REPÈRE

POUR UNE MEILLEURE

SÉCURITÉ DANS LE VILLAGE La route cantonale Morat-Payerne qui traverse le village de Dompierre est l'objet d'un trafic intense, non seulement d'automobiles, mais également de poids lourds. Dans ce dernier village, la situation est intenable et les habitants n'avaient plus aucune sécurité. Cette route a été en partie reconstruite et élargie dans la localité de Dompierre. Des îlots ont été placés au centre de la chaussée, ce qui oblige les conducteurs à respecter la vitesse autorisée. D'autre part, des trottoirs ont été aménagés de chaque côté de la route, offrant ainsi une grande sécurité à la population de ce village broyard.

Texte et photo G.Bd

DES CYGNES TRES FAMILIERS Ils sont quelques dizaines à vivre et à nicher dans le canal de la Broyé qui relie le lac de Morat à celui de Meuchâtel. Dès qu'ils aperçoivent des promeneurs sur les rives de cette rivière, ils nagent en rang de quatre pour vous demander un peu de pain. Ces cygnes sont si familiers qu'il ne leur manque que la parole.

Texte et photo G.Bd

SYMBOLE

DE LA VIE AU QUOTIDIEN Sur cette magnifique peinture qui décore la salle de spectacles de l'Auberge du Tilleul à Matran, figurent des travailleurs de la terre, des joueurs de football, des tireurs, des jeunes qui s'adonnent à la planche à roulettes, ainsi que des costumes du pays de Fribourg. Voilà un endroit accueillant et chaleureux pour des repas de mariage, fêtes de famille ou des manifestations villageoises.

Texte et photo G.Bd U

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CURIOSITÉS

i •%■=». ' CLICHÉ D'ALFRED LORSON, PHOT. À FRIBOURG - PHOTO PRISE EN 1914

(9)

CURIOSITÉS

LA TOUR

DE LA MOLIÈRE

La Tour de la Molière, qui se dresse fièrement sur un rocher dominant la plaine de la Broyé, est le seul vestige d'un ancien château et d'une bour¬

gade destinés à servir de refu¬

ge aux habitants de la contrée.

Cette tour a survécu à la des¬

truction causée aussi bien par le temps que par la main de l'homme. Car l'homme est le roi des dévastateurs; tantôt, agissant dans un moment de rage insensée, il pulvérise brusquement les œuvres artis¬

tiques, tantôt, quand le calme renaît, il démolit, dans un but utilitaire mal compris, les mo¬

numents remplis de glorieux souvenirs. Ici, les deux fac¬

teurs ont agi, chacun de leur côté, pour amener la dévasta¬

tion. Les invasions des Suisses, lors des guerres de Bourgogne et de la conquête du Pays de Vaud, puis la cupidité des ha¬

bitants du voisinage qui utili¬

saient l'ancien château comme une carrière, pour construire ou réparer leurs maisons, cau¬

sèrent la disparition de la peti¬

te cité.

Déjà vers la fin du XVIe siècle, le tout ne formait qu'un en¬

semble de ruines. Le chance¬

lier Guillaume Techtermann en avait dressé un plan et pris un croquis, en 1580; il ressort de ces documents que toute l'esplanade située au-dessus du rocher était entourée d'un rempart dont on voit encore les soubassements; un che¬

min, en partie pavé, tendait dans la direction du village de La Vounaise. Une rue et une place occupaient le milieu du bourg; les habitations étaient collées contre le mur d'encein¬

te; deux portes et une poterne donnaient sur la campagne.

Le château, composé de plu-

La tour de la Moliè¬

re telle qu'on la voit aujourd'hui

sieurs corps de bâtiments as¬

sez vastes, était séparé du bourg par un fossé et par un rempart; plusieurs de ses fenê¬

tres étaient en plein cintre; une citerne conservait la provision d'eau potable. La tour carrée a seule été préservée; on y mon¬

tait par un escalier de bois, fa¬

cile à déplacer; il est au¬

jourd'hui remplacé par une échelle. Une vaste cheminée aménagée dans le mur chauf¬

fait le corps de garde, éclairé par une étroite meurtrière. La tour qui comprend deux éta¬

ges a conservé sa toiture élan¬

cée en forme de pyramide qua- drangulaire.

Suivant une notice de l'archi¬

viste Schneuwly, on peut faire remonter la construction du château au XIIIe siècle. Un acte de 1301 parle d'une tran¬

saction passée à la Molière, un autre document de 1314 ne laisse plus aucun doute sur l'existence du château; une convention de 1317 fait men¬

tion du puits, des rues et des portes du bourg de la Molière.

L'infinie subdivision de la sei¬

gneurie de la Molière et des mutations continuelles ren¬

dent très difficile une indica¬

tion chronologique des diffé¬

rents dynastes qui régirent cette terre; bornons-nous à in¬

diquer brièvement les familles qui possédèrent la seigneurie, en totalité ou en partie, dans le cours des siècles.

Elle paraît avoir été dépendan¬

te, dans le principe, de la sei¬

gneurie de Font, dont elle fut démembrée en 1303. Puis nous rencontrons la famille d'Everdes, 1315; le comte Louis de Savoie, 1315; Guil¬

laume de Montagny, 1329; le

comte de Gruyère, 1329; les Vauxtravers, 1320; les de Glâ- ne Mayors de Cugy au XIVe siècle; le bâtard Humbert de Savoie, 1403; la famille An- gleis, 1438 ; les de Colombier, 1395; les d'Estavayer, les de Montmayeur.

En 1536, l'Etat de Fribourg, de concert avec Berne, fit la conquête du Pays de Vaud; il acheta le château de François de Montmayeur, puis, après avoir fait l'acquisition des dif¬

férentes autres parties de la seigneurie, il réunit le tout, avec Font et Vuissens, en un bailliage gouverné par un bail¬

li qui résidait dans cette der¬

nière localité1.

Max de Diesbach

1 J. Schneuwly. La Tour de la Molière. Esta- vayer, Butty, 1898. - Elie Bise. Notice sur la paroisse de Murisl et la seigneurie de la Mo¬

lière. Estavayer, Butty, 1910.

L'exploitation de la pierre de la Molière se fait à proximité de

la tour. photos G. bd

9

(10)

Im frontalere vous propose... \ GATEAU DES

MOINES simple, bon marché, pour 4 personnes

niture par-dessus, parsemer de pistaches ou de pignons et cuire 25-30 minutes au four préchauffé (220 °C).

Servir très chaud.

Garniture:

20 g de beurre

2-3 gros oignons coupés en lanières

2-3 cuillères à soupe de vin blanc

2 œufs battus 1,5 dl de crème ou de

demi-crème

2 grosses pommes acides 250 g de Gruyère râpé à la

râpe à rösti un peu de sel poivre du moulin paprika

350 g de pâte à gâteau brisée

beurre pour la plaque 1 cuillère à soupe de

pistaches ou de pignons (facultatif)

Faire revenir les oignons dans le beurre. Ajouter le vin et étuver 3 minutes.

Retirer du feu et laisser refroidir. Mélanger aux œufs et à la crème. Râper les pommes à la râpe à rösti directement dans la sauce, ajouter le fromage et assaisonner. Abaisser la pâte à 4 mm d'épaisseur, en foncer une plaque à gâteau beurrée de 24 cm de diamètre et piquer à la fourchette. Répartir la gar-

Les Jeux

Au royaume des ombres

Une seule des cinq ombres est rigoureusement identique au modèle. Laquelle?

•£ ou o.iqmo,"]

uoijnios

Truc utiles Cesser de fumer ? Celui qui veut se déshabituer de fumer y arrivera plus facilement s'il mange beaucoup de pommes.

Ne pas laisser une cuil¬

lère de métal dans la marmite pendant la cuis¬

son, parce qu'elle ab¬

sorbe une partie de la chaleur.

Ne pas laisser les cuillers de métal dans les restes, les mets pren¬

nent mauvais goût.

Pommes de terre brûlées ?

Le mal est vite réparé si vous remettez les pommes de terre sur le feu dans de l'eau fraîche et versez cette dernière une fois qu'elle a cuit.

Entre ciel et terre

Pourquoi l'homme se tient-il debout et ne tombe-t-il pas ?

Apparemment, rien n'est plus naturel qu'un homme qui marche. En le voyant debout, arrêté ou en mouvement, nous ne pensons jamais que cette position si spontanée et désinvolte est la conséquence d'un mécanisme très compliqué. En effet, le centre de son mécanisme se situe dans l'oreille. Il est formé de petits canaux et de délicates membranes qui ont la faculté d'enregistrer les changements d'équilibre. Dès que l'un d'eux se produit, membranes et canaux avertissent le nerf qui transmet l'information au cerveau, lequel, à son tour, commande aux muscles de corriger la position.

Cet appareil très sensible est aussi responsable des

"vertiges" lorsque notre équilibre est perturbé'. Le mal de l'air, le mal d'auto, le mal de mer et cette impression de "tête qui tourne" découlent tous de cet organe.

S'il est donc facile d'être en équilibre, il suffit parfois de peu de chose' pour en perdre le contrôle:

le pont d'un navire qui tangue, l'escalade d'une montagne, un tour de valse, une promenade en voiture sur une route aux nombreux virages, un simple bouchon de cérumen dans les oreilles... Un rien, un détail, peut perturber le mécanisme de l'équilibre qui livre au cerveau des renseignements erronés, lesquels peuvent nous faire tomber, en proie à un sentiment de malaise aigu.

G.Bd A méditer

L'erreur est humaine, le pardon divin.

Alexandre Pope.

Animaux

LES BICHES

Femelles du cerf, les biches n'ont pas de bois. Elles s'intè¬

grent facilement de l'état sau¬

vage à la vie domestique, comme celles que nous voyons ici dans un parc aux Colombettes où elles font le ravissement des gosses.

(11)

Depuis quand ? Ecriture

Définie comme un ensemble de signes graphiques destinés à traduire visuellement la parole, l'écriture marque le début de l'Histoire.

Son invention date de la fin du IVe millénaire avant Jésus-Christ, d'abord en Mésopotamie et, peu après, en Egypte.

L'une et l'autre partent de la représentation de symboles pictographiques qui vont devenir très vite ici des caractères cunéiformes, et là des hiéroglyphes.

Records Carillon

Le plus grand carillon du monde est celui de Laura Spelman Rockfeller Memorial, à New York. Il est composé de 74 cloches et pèse 102 tonnes.

Les yeux pour accrocher le regard A la fin des années 40.

Christian Dior créa le "

New Look", révolution¬

nant aiili la mode dans le monde occidental. A l'issue d'années de priva¬

tion. il créa enfin une garde-robe à l'intention de la femme élégante et consciente de la beauté.

Taille de guêpe, jupes larges dansantes, chemisiers amples accu¬

sant une silhouette ab¬

solument l e m i n i il e, pleine d'élan.

Insolite

Lequel est le vôtre?

Potins

Chaque Fribourgeois ou presque fait partie de conseils, comités ou commissions différentes.

Il assume la présidence où. s'il est vraiment dévoué, il se charge du secrétariat ou de la caisse. La fonction la plus ingrate est. sans aucun doute, celle de caissier, lequel est par¬

fois obligé, contre son gré. de relancer le paiement des cotisa¬

tions. Une tâche qui n'est pas toujours facile à remplir du fait que trop de gens n'ont aucun scrupule et préfèrent d'abord partir en va¬

cances avant de s'ac¬

quitter de leur dû à la société ou association dont ils sont membres.

La plupart du temps, plus un caissier est honnête, plus on lui complique le travail, jusqu'à lui faire la nique.

Multiples fonctions Lorsque le ras-le-bol se fait sentir, il donne sa démission et il s'en va.

Le membre qui, durant dix, vingt ou vingt-cinq ans, a assumé sa fonction au plus près de sa conscience et a donné entière satisfac¬

tion par son travail, est récompensé par une dis¬

tinction de membre ou président d'honneur, ou encore gratifié d'une channe ou d'une montre, alors que d'autres n'ont que les yeux pour pleurer sur le bénévolat accompli pendant un quart de siècle.

Le renardeau

Réflexion

La femme est un être imparfait, une erreur de la nature. Si elle est laide, elle est un tourment des yeux. Si elle est belle, c'est une torture du coeur. Si tu l'aimes trop, elle se fait tyran. Si tu la méprises, elle se fait ennemie.

F. Loredano

Beauté

Beauté imaginaire Le nouveau maquillage de Helena Rubinstein pour l'automne et l'hiver souligne la beauté na¬

turelle et qui, avec des teintes fumées, donne au visage de la magie et du mystère. Le contraste entre les nuances neutres utilisées pour les yeux, et les tons superbes de rouge à lèvres ont un charme baroque. IMAGINAIRE est un maquillage très sensuel qui plaît à toutes les femmes.

Humour

Quelle clairvoyance!

Une petite fille promène une poupée dans une poussette. Je lui deman¬

de avec un sourire:

- C'est ton bébé ?

- Non, c'est une poupée, répond-elle.

Puis elle ajoute sur un ton de confidence : - On a bien inoins de soucis!

Pages réalisées par Gérard Bourquenoud

11

(12)

LES CHOSES DE LA VIE 1UÛ(J XU9

Le passe-temps de Louis Dompierre, un village de la Broyé fribourgeoise que traverse la nationale

reliant Berne à Lausanne, est-il un bastion du royalisme en pays démocratique? On pourrait en effet se poser la question en écoutant l'un de ses habitants, M. Louis Dougoud, 82 ans, qui est intarissable lorsqu'il évoque «ses» reines. Son épouse, née Cécile Ribotel, a suivi son mari

dans cette passion pour la royauté et, tout comme lui, en connaît un

« rayon » sur cette délicieuse substance que produisent les reines dont il est question ici: le miel. Vous l'aviez compris: ce ne sont pas les têtes couronnées qui intéressent M. et Mme Dougoud, mais bien les abeilles,

ces insectes hyménoptères divisés en castes et logés dans un coquet rucher, un palais abritant une cour de 24 colonies.

Une passion qui date de l'adolescence Bien que son père Alexis possédait un domai¬

ne agricole à Ponthaux, ce n'est qu'à la suite d'un concours de circonstances que M. Dou¬

goud se prit de passion pour l'apiculture: une de ses connaissances partait à l'étranger et désirait se défaire de ses deux ruches ; il les céda au jeune Louis, alors âgé de 16 ans, qui travail¬

lait avec son père à l'exploitation agricole.

Depuis cette époque, Louis élève des abeilles et ses ruches l'ont suivi partout où les circonstan¬

ces de l'existence l'ont mené, seul d'abord, puis accompagné de Cécile, son épouse, et des trois enfants qu'elle va lui donner. Employé par Ménalux à Morat, il s'installe à Dompierre et ljouis et Cécile

Dougoud examinent un cadre.

aménage un rucher à proximité de la maison familiale qu'il a fait bâtir en 1952.

L'apiculture: tout un art

Retraité depuis 17 ans, M. Dougoud, bien qu'atteint dans sa santé (il a dû subir une inter¬

vention chirurgicale en mars dernier), avoue ne pas pouvoir se séparer de son rucher. Il est vrai que son épouse le seconde efficacement et le remplace au pied levé lorsqu'il est absent.

Avec son mari, elle s'est initiée à cet art de l'api¬

culture et il faut dire qu'elle a été à bonne éco¬

le: son conjoint a été président de la section broyarde des apiculteurs. Plus qu'un hobby, l'apiculture est un art qui s'apprend. Pour pro-

Son rucher, sa fierté.

duire et vendre du miel de qualité comme c'est le cas de la famille Dougoud, il faut respecter certaines règles: ainsi les reines du rucher de M. Dougoud sont fécondées en station pour éviter la consanguinité. Deux récoltes de miel par an ne sont possibles que si l'on conserve ses ruches dans un état de propreté. Un apiculteur de la section procède régulièrement à des prélè¬

vements d'échantillons qui sont analysés par la société romande d'apiculture. Cette dernière décerne des médailles à ses membres: pour sa part, M. Dougoud en a reçu quatre, juste récompense qui vient couronner des années de savoir-faire, tout comme le miel dont la récolte, cette année encore, satisfait notre apiculteur.

Le travail de l'apiculteur au fil des saisons

Au petit matin, lorsqu'il quitte son lit, M.

Dougoud, avant toute chose, fait le tour de son rucher bien protégé par les arbres fruitiers d'un verger planté afin que les abeilles ne soient pas les victimes de la circulation dense qui passe en contrebas. C'est par l'observation de ses pen¬

sionnaires qu'un apiculteur décèle leurs besoins. Au printemps, à fin avril, il est temps de poser les cadres pour récolter le miel, opéra¬

tion que M. Dougoud exécute sans protection aucune, l'habitude sans doute... Le miel est extrait dans une centrifugeuse, puis décanté et mis en boîtes. Après une à deux récoltes (fin mai et fin juillet) si tout se passe bien, dès la mi-septembre les abeilles, bien nourries, sont prêtes pour le long sommeil hivernal, et l'api¬

culteur peut enfin faire relâche dans sa vigilan¬

ce quotidienne. M. Dougoud apprécie tout particulièrement le fait que son rucher est constamment à portée de son regard : il évite ainsi l'essaimage intempestif d'où fécondation indésirée. Malgré des soins attentifs et une soli¬

de expérience, il n'a pu éviter, il y a deux ans, que ses colonies soient décimées par le varroa- se, cet insecte vampire qui s'attaque aux abeil¬

les.

Malgré ces aléas et les contraintes qu'impose la possession d'un rucher, M. Dougoud ne pour¬

rait se passer de ce qui, sa vie durant, a consti¬

tué sa passion. Il est du reste prêt à initier des néophytes qui, tout comme lui, se sentiraient pris d'intérêt pour des insectes qui, somme toute, ne manquent pas de piquant !

Marinette Grandjean

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CARTE POSTALE

Les cheminées de fées

Dans la région centrale de l'Asie Mineure, perdue au milieu de la Turquie, se dresse un étonnant paysage.

Ce pays de Cappadoce fut successivement envahi à travers les âges par les peuples Hyksos, Hittite, Perse, Grec, Romain, et sillonné de tous temps par

les caravanes. Le mulet qui traîne une cariole sur une mauvaise piste en est un pâle et dernier témoignage.

Au sommet de la colline se détachent les "cheminées de fées" telles une gigantesque champignonnière à l'aspect insolite. Elles témoignent de l'intensité de l'érosion

éolienne lorsque la couche inférieure est plus tendre que la couche supérieure. Le tuf s'est creusé et les chapeaux- blocs de lave dure sont restés, défiant parfois l'équilibre.

A partir du Xle siècle, des moines installèrent à l'in¬

térieur de ces pics vol¬

caniques des églises et des maisons rupestres dont les parois et piliers étaient sculptés dans la roche. Des corridors permettaient de communiquer entre deux vallées par des passages souterrains.

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Bénichon au pays

des délices de la table...

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La bénichon, premier signe de Vautomne...

La bénichon. Il y a ceux qui dansent... et ceux qui regardent!

Bénichon de la plaine, bénichon de la montagne, deux mots pour une seule réalité fondamentale. Les pâtres de la montagne redescendant de l'alpage plus tard, c'est au 2e di¬

manche d'octobre seule¬

ment qu'est fixée une fête, presque en leur honneur, à laquelle il serait impensa¬

ble qu'ils n'assistent pas.

Quant à la bénichon de la plai¬

ne, c'est depuis des dizaines d'années qu'elle est fixée au 2e dimanche de septembre. Si, actuellement, la fête revêt moins d'ampleur que par le passé, la raison en est que le dimanche seul est resté des trois jours qui anciennement constituaient l'ensemble des réjouissances. Il faut dire qu'avec le développement industriel bien des Fribour- geois sont allés travailler hors

du canton et n'avaient pas congé le lundi et le mardi. 11 était donc impossible de pour¬

suivre la fête. Mais jusque dans les années 60, le lundi était encore jour de congé dans beaucoup d'entreprises.

Actuellement, toute la fête est concentrée sur le dimanche.

Si des changements de dispo¬

sition, de menus ou d'habitu¬

des se sont produits au long des années, il n'y a pas lieu de s'en étonner. Seuls les nostal- PHOTOS J.S.B.

15

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de septembre et de la plaine

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Chantons, dansons...

giques invétérés regretteront les jours d'antan. Mais, com¬

me le langage, les coutumes qui font partie de l'âme d'un pays, se modifient au fil des années, et il faut prendre cons¬

cience de ces changements en se gardant de regretter stérile¬

ment ce qui fut. Aujourd'hui, la fête est aussi belle que par le passé. Les ponts de danse se limitent au dimanche, encore que certains restent actifs jus¬

qu'au mardi, mais la joie y est bien présente. La bénichon est une des rares occasions où chacun fait son possible pour revenir au village, et participer en famille au repas qui fait remonter bien des souvenirs d'enfance. Partager le pain tous ensemble, jeunes et moins jeunes, a souvent été l'occasion de renouer des liens distendus par l'éloignement

ou d'autres circonstances moins avouables.

La bénichon qui, ancienne¬

ment, célébrait la fête de la dédicace de l'église, reste enco¬

re très ancrée dans notre can¬

ton, même si son caractère religieux à l'origine s'est main¬

tenant quelque peu estompé.

Mais la tradition des réjouis¬

sances s'est maintenue et le menu traditionnel avec la sou¬

pe aux choux, le jambon et la ragoût de mouton font partie intégrante de la fête. Sans oublier beignets, cuchaule et moutarde de bénichon sans lesquels aucune table de famil¬

le qui se respecte n'oserait offrir une place à ses hôtes.

Et vive la joie et vive la jeunes¬

se, comme dit la chanson :

«Dansez, dansez, mes belles, voici la bénichon...»

J.S.B.

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17

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FOLKLORE

Musée de l'industrie laitière de Kiesen

Miroir du folklore et des traditions de notre pays

Entrons-y !

Au rez-de-chaussée, une an¬

cienne fromagerie reconsti¬

tuée où l'on peut voir un fromager (factice) occupé à fabriquer le fromage dans une chaudière d'alpage, ainsi que de nombreux objets utili¬

sés dans un chalet au temps passé. A l'étage supérieur ainsi que dans la maison à colombages d'à côté, il est possible de voir des exposi¬

tions temporaires sur les tra¬

ditions rurales de notre pays, alors qu'un diaporama vous montre comment se fabrique l'emmental aujourd'hui et comment la Suisse est deve¬

nue le pays du fromage.

Précisons aussi que les expositions changent chaque année et que celle qui est ouverte jusqu'au 31 octobre 92, est consacrée au cor des Alpes. Pour avoir visité per¬

sonnellement ce musée, je suis h même de vous dire que pour ceux et celles qui se passionnent pour le folklore, les traditions et les vieilles choses du passé, le musée de Kiesen vaut le déplacement.

Chacun sait que la Suisse est le pays du bon fromage, raison pour laquelle, la fromagerie de Kiesen qui était encore en activité vers la fin du siècle dernier, a été transformée en 1974 et abrite actuellement un petit musée de l'industrie laitière. Pour y aller, il suffit de prendre l'autoroute Fribourg-Berne-Interlaken.

Peu avant Thoune, une sortie vous indique le village de Kiesen où il vous sera facile de découvrir les maisons de pierre et de bois dans lesquelles vous aurez tout loisir d'admirer le folklore et les traditions de notre pays.Une excursion très agréable qui peut se faire l'espace d'un après-midi.

Une ancienne fromagerie

reconstituée.

Texte et photos G.

Bourquenoud

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FOLKLORE M

Souvent caricaturé, mais toujours émouvant:

le cor des Alpes

L'exposition aux multiples facettes

du Musée de l'industrie laitière, Kiesen / BE

C'est en hommage au cor des Alpes - «Zur Ehre des Alp¬

horns» - que se célèbre, en 1805, la première Fête des bergers d'Unspunnen. Mais la décep¬

tion des organisateurs est gran¬

de lorsque seuls deux sonneurs de cor se présentent au concours d'interprétations mélodiques...

L'histoire du cor des Alpes nous réserve bien d'autres surprises.

S'il est typiquement suisse, il brille plutôt par son absence dans les musées helvétiques. Et quelque cinquante collection¬

neurs ont dû être sollicités pour réunir finalement les instru¬

ments et les documents compo¬

sant l'exposition présentée.

Des cors des Alpes de toutes les grandeurs et de tous les âges.

ues oojets du temps passé qui ont encore de la valeur.

Trois joueurs de cors des Alpes en bois accueillent les visiteurs du musée de Kiesen, ceci durant l'exposition consacrée à cet instrument pastoral traditionnel, ouverte jusqu'au 31 octobre 92.

Chaque dimanche après-midi, des joueurs de cor des Alpes se produisent en public et offrent des cours d'initiation aux profanes. L'entrée est gratuite.

Cet instrument tradition¬

nel, de trois mètres de long, se prête allègrement aux illustrations les plus fantaisistes. Mais on en joue toujours avec une fer¬

veur évidente. C'est pour¬

quoi, peut-être, il paraît aux étrangers plus suisse que le drapeau helvétique.

Lexposition estivale du Musée de l'industrie laitiè¬

re, à Kiesen, vous familia¬

rise avec le cor des Alpes et vous convie même à l'emboucher pour un essai.

zr>^ tv.., •

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FOLKLORE

Aux cors de 340 à 370 cm s'apparentent des instruments moins encombrants, «Büchel»

et «Tiba» entre autres. Le

«Büchel» est replié deux fois sur lui-même, alors que le

«Tiba» ne mesure pas plus d'un mètre. L'uniformisation récente de la longueur et de la forme, donc du registre musical du cor des Alpes, autorisait une pre¬

mière interprétation de concert lors d'une fête de yodel en 1972.

damment parlé de ces singuliè¬

res mélodies. Beethoven les a insérées dans sa «Symphonie pastorale», Rossini dans «Guil¬

laume Tell», Wagner dans

«Tristan et Yseult». Les compo¬

siteurs modernes - de musique de divertissement même - les ont également empruntées.

L'exposition de Kiesen comble non seulement le regard des visiteurs, mais les convie encore à un essai de l'instrument. Dans

Baratte à beurre, baquets à lait, toile à fromage, etc.

magnifique travail d'un artisan.

Les sons naturels, obtenus par vibration des lèvres, suscitent des résonances étrangement mélancoliques, dont la portée peut atteindre huit kilomètres.

Jean-Jacques Rousseau et Albrecht de Haller ont abon-

une ambiance sonore pastorale - enregistrée en semaine, de pro¬

ductions directes le dimanche.

Le cor des Alpes est devenu l'emblème helvétique supplan¬

tant depuis fort longtemps l'arbalète de Tell dans les esprits.

L'Union suisse du commerce de fromage l'utilise en label authentifiant l'origine des fro¬

mages exportés. Alors qu'autre¬

fois les peintres et graveurs s'appliquaient à présenter minutieusement les joueurs de cors des Alpes dans leur idylli¬

que environnement, les carica¬

turistes en font aujourd'hui des interprétations allègrement fan¬

taisistes - pour la plus grande joie des visiteurs de l'exposition de Kiesen.

Une brochure vous précise que l'usage de la trompe en bois creux des bergers remonte aux temps préhistoriques et confir¬

me sa présence dans les contrées indo-germaniques. Le plus ancien témoignage en Helvétie:

une mosaïque romaine, près d'Orbe. L'appellation obwal- dienne actuelle, «Liti», est éga¬

lement d'origine romaine. Le cor des Alpes permettait autre¬

fois aux bergers de rassembler leur troupeau et facilitait la trai¬

te par ses sonorités apaisantes.

Au Moyen Age, il sonne l'alar¬

me et le ralliement lors des révoltes des paysans. Par deux fois près de disparaître, au début des XIXe et XXe siècles, il doit sa survivance à l'encoura¬

geante disponibilité d'instru¬

ments et de cours gratuits.

Les 1750 joueurs de cor des Alpes font aujourd'hui partie de l'Association fédérale des yodleurs. ^Association canto¬

nale bernoise, qui fête cette année ses 75 ans d'existence, organise des concerts les diman¬

ches après-midi à Kiesen, cou¬

plés à une brève initiation pour les profanes. Participation gra¬

tuite, comme l'entrée au musée.

Un petit fascicule sur l'histoire du cor des Alpes est, vendu sur place. Ou peut être obtenu sur demande écrite accompagnée de Fr. 2- en timbres-poste à:

Union suisse du commerce de fromage SA, Case postale, 3001 Berne. • Exposition

«Le cor des Alpes en Suisse»

Le Musée de l'industrie laitière, à Kiesen, et son exposition

«Le cor des Alpes en Suisse» sont ouverts du 1er avril au 31 octobre 1992, tous les jours de 14 à 17 heures (groupes admis hors des heures d'ouverture officielles sur avis préalable au 031/22 31 81). Le dimanche après-midi, les membres de l'Association cantonale bernoise des yodleurs dispensent des cours d'initiation au cor des Alpes. Participation et entrée au musée gratuites. La brochure complétant l'exposi¬

tion coûte Fr. 2.-. On peut également l'obtenir, sur demande écrite, à: Union suisse du commerce de fromage SA, Case postale, 3001 Berne Goindre Fr. 2.- en timbres-poste).

(21)

LES ARTS

Alberto Sartoris en couleurs

Cette exposition réalisée par la Fondation Louis Moret, à Martigny, revêt une importance

particulière à Fribourg.

Fri-Art et le Centre d'art contemporain la présente en la complétant avec le projet d'une cathédrale en acier, béton, marbre et verre. En 1931, ce fut un manifeste de la nouvelle architecture religieuse et une flèche contre le moderne et les artistes de la Confrérie St-Luc, groupés autour de l'architecte fribourgeois Fernand Dumas. L'auteur

y versait sa polémique contre l'église St-Pierre, construite en 1928-32, édifice en béton armé d'un style néo-classique.

Le projet d'Alberto Sartoris dont la

réalisation ne fut jamais envisagée, a conservé jusqu'à ce jour toute sa

fraîcheur. La cathédrale est présentée sous forme de maquette, dessin et sérigraphie.

Centre d'art

contemporain - Fri-Art - Petites-Rames 22 -

Fribourg Papiers découpés

au Musée gruérien

Cette troisième exposi¬

tion suisse comprenant 386 œuvres des meil¬

leurs représentantsde cet art populaire, est ouverte jusqu'au 27 septembre prochain. Le découpage sur papier qui connaît actuellement un grand

essor en Suisse, est caractérisée en parti¬

culier par la virtuosité et la poésie des artistes qui présentent des sujets nouveaux et des recher¬

ches graphiques origi¬

nales.

PARLONS FRANÇAIS

ACCEPTION

Entendu au Télé-journal de midi : « ...dans toute l'ac¬

ceptation du terme» (!)

L'acceptation est le fait d'accepter.

Il s'agissait, dans la phrase citée, d'acception: sens dans lequel un mot est employé (dans toute l'accep¬

tion du terme). Acception peut aussi désigner une pri¬

se en considération (on ne fera pas acception de la na¬

tionalité des candidats).

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M NOTES MUSLÇAtiS NOTES MUSICALES

Au mois de juin dernier, plus de 1500 chanteurs et chanteu¬

ses ont vécu à Morat une très belle Fête cantonale de chant.

Dans le but de se renouveler et d'attirer de nouvelles sociétés, les responsables de la Canto¬

nale ont voulu une fête avec des prestations plus diversi¬

fiées et ont proposé les nou¬

veautés suivantes:

- la suppression des catégories et des chœurs imposés;

- la possibilité d'interpréter plus de deux chants lors des concours;

- de gagner des prix, soit au concours devant jury, soit au concours libre.

Ayant laissé une grande liberté de choix aux chorales, celles-ci ont pu exprimer ce qui leur réussit le mieux. Ce n'est pas moins de 200 pièces différen¬

tes qui furent exécutées à Morat. C'est un record et un apport important dans le renouvellement du répertoire.

La suppression des chœurs imposés n'a laissé aucun regret; au contraire, elle a permis aux chorales de se pré¬

parer d'une façon plus person¬

nelle et plus efficace. La gran¬

de diversité des productions ainsi que le choix des chants ont prouvé que nos directeurs ont des goûts sûrs. Andras Farkas, président du jury des experts, a relevé dans son rap¬

port que les chorales sont fort

bien préparées et que la quali¬

té des interprétations a atteint souvent un haut niveau.

Les ateliers

Les quatre ateliers ont connu un beau succès. L'atelier gré¬

gorien du Père Bruno a com¬

blé les 14 participants, bien que ce genre d'atelier n'ait pas nécessairement sa place dans une telle rencontre, tandis que l'atelier de Charly Torche:

« Louange chorale à travers les siècles» a soulevé beaucoup

Fête cantonale des chanteurs fribourgeois à Morat

Vers un rapprochement harmonieux des deux parties linguistiques

du canton

d'intérêt auprès des cécilien- nes. Parmi les nouveautés figurait la présentation des ateliers de Francis Volery et d'Erwin List en concert de gala le samedi soir. Cette inno¬

vation se révéla heureuse:

l'atelier List ayant séduit par la qualité et l'inédit et l'atelier Volery a soulevé un enthou¬

siasme des plus extraordinai¬

res de la part des choristes et des auditeurs.

La fête est à peine terminée qu'il faut déjà penser à placer les jalons de la prochaine qui aura lieu en 1996, probable-

PHOTOS G. BD

ment dans la Broyé. Pour cette prochaine rencontre, nous aimerions rassembler encore plus de chorales et invitons tout spécialement les chorales des districts du Lac et de la Singine à participer à la fête.

Aussi, nous osons espérer un rapprochement harmonieux des deux parties linguistiques du canton.

Louis Joye Président de la Société cantonale des chanteurs fribourgeois

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HUITIEME DISTRICT

Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

AMIS FRIBOURGEOIS DE MONTREUX ET ENVIRONS

COURSE D'ÉCOLE EN VALAIS

Oare City Chablais-Bouveret.

Le ciel était gris le dimanche Valais. Une ballade qui a 5 juillet mais la bonne permis à nos compatriotes de humeur était de mise au sein la Riviera vaudoise de re¬

de la Société des Amis fri- placer l'église au milieu du bourgeois de Montreux qui, village et le berger à la tête cette année, a organisé sa de son troupeau,

course d'école dans le beau Tôt le matin, les membres se

Im joie de vivre et de s'amuser.

24

"Swiss Vapeur Parc".

sont retrouvés sur le quai de cahotique que le "Tonkin", la gare de Montreux pour Au Bouveret, ce fut la visite monter dans le train qui les a du "Swiss Vapeur Parc" où conduits jusqu'au Bouveret adultes et enfants ont eu la où après la pause-café, surprise de s'asseoir sur les chacun a pris place sur le mêmes bancs du train minia-

"Rive-Bleu Express" en ture. Une très agréable direction d'Evian. ballade estivale qui a De là, ce fut le petit train resseré les liens d'amitié de

"Le Tonkin" qui, avec ses tous les membres de la nuages de fumée, emmena société, laquelle a, le tout ce monde dans le dimanche 23 août dernier.

Chablais savoyard où fut organisé sa traditionnelle servi un succulent repas bénichon sur les rives du lac agrémenté par de belles Léman,

chansons du terroir et une

ambiance typiquement F. Brulhart-FI dzodzette. Le retour en

bateau était beaucoup moins

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HUITIÈME DISTRICT

Un couple heureux. Des instants de joie autour d'une table.

Un apéritif bienvenu ... Une "bise"pour Guiguitte.

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1666 VRJLARS-SOUS MAÎTRISE FÉDÉRALE

: TEL 029/8 11 23 FAX 029/811 44 26

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IWtAGB&übQklfZ NOUS

Bonjour Monsieur le syndic de...

VILLARS-SOUS-MONT Un village qui vit

dans la nostalgie d'un glorieux passé

Qu'il soit promeneur, auto¬

mobiliste ou touriste, celui qui traverse ce petit village de la Haute-Gruyère par le train où par la route can¬

tonale bordée de très belles maisons, ignore que de ce modeste coin de terre sont issus de grands hommes.

Citons Claremboz et Bras- de-Fer, deux héros qui sauvèrent le pays de l'invasion des Bernois.

Leur souvenir est d'ailleurs illustré par une fresque dans la salle des

chevaliers du château de Gruyères.

Villars-sous-Mont est aussi le village natal de Charles Thorin qui fut membre du Sénat de Fribourg sous la République helvétique. En 1848, Alexandre Thorin était membre du Conseil

d'Etat fribourgeois, alors que Hubert Thorin était un homme de lettres et un historien distingué.

A l'heure actuelle, c'est une population paisible et la¬

borieuse qui vit dans les antiques maisons au style bien conservé qui font le charme de ce village de l'Intyamon. Un site en¬

chanteur encadré de magnifiques montagnes où les sentiers pédestres sont nombreux et où l'air est tonique et bienfaisant.

Certes, Villars-sous-Mont n'est pas destiné à un développement ten-

taculaire, mais les autorités souhaitent cependant une certaine évolution

démographique qui pourrait être favorable aux finances communales. Le rêve est

aujourd'hui devenu presque réalité en ce sens qu'il se construit actuellement un immeuble de dix-sept appartements à proximité du home et que des par¬

celles sont à disposition de jeunes couples pour la con¬

struction de maisons familiales. Donc l'espoir renaît dans cet accueillant village gruérien, lequel est gardé par la chaîne des vanils et bercé par le murmure de la Sarine.

G.Bourquenoud

INTERVIEW

Jean-Paul Ecoffey, qua¬

rante-sept ans, père de quatre enfants, insémina- teur, entré au Conseil

Villars-sous-Mont, un coin de paradis sur les bords de la Sarine.

Aèé

communal en 1966, syndic depuis 1986, date à laquel¬

le, il a été élu député au Grand Conseil fribour¬

geois. En plus de ces fonc¬

tions politiques, il est égale¬

ment membre du comité de direction de la Caisse Raiffeisen et du comité du Syndicat des routes alpes¬

tres de Villars-sous-Mont.

FI- Monsieur le syndic, pouvez-vous nous dépein¬

dre votre commune ? Jean-Paul Ecoffey - Sise dans la vallée de l'Intyamon, sur la route cantonale Bulle- Château d'Oex (sur laquelle il a été compté 6000 véhicules par jour) notre commune est également desservie par la voie ferrée des GFM dont la gare située à l'entrée de notre localité porte encore le nom de Grandvillard, alors qu'elle se trouve sur notre commune et que c'est la Sarine qui fait limite avec le village voisin précité. Le territoire de notre localité se divise en trois zones bien distinctes mais continues: le village avec ses belles maisons qui font partie du patrimoine et de l'inven¬

taire de la maison rurale, le quartier des Loyettes avec ses chalets et maisons fami¬

liales, ainsi que le quartier de la gare qui, depuis quelques années, a tendance à se rapprocher du village,

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VILLAGES DE CHEZ NOUS

,soos-

I.e village de Villars-sous-Mont tel qu'on le voit depuis le home de l'intyamon.

d'abord avec le home de l'intyamon et aujourd'hui la construction d'un immeuble locatif de dix-sept ap¬

partements.

La population de notre vil¬

lage comprend à ce jour 151 habitants dont 47 de moins de vingt ans et seulement 12 en-dessus de soixante-cinq ans. Villars-sous-Mont a une superficie de 374 ha, soit 46 ha de prés, 231 ha de pâ¬

turages, 68 ha de forêts, 29 ha de terres improductives.

Son altitude varie entre 702 m au niveau le plus bas et 1668 m sur le magnifique alpage de Tsermonl. limitro¬

phe avec la commune de Gruyères. Avec si peu de sur¬

face, vous vous imagine/, facilement que les exploita¬

tions agricoles ne peuvent être nombreuses. Leur avenir est incertain en région de montagne. Malgré cela, nos agriculteurs restent motivés et l'exemple est donné par la très belle ferme construite récemment à proximité de la gare. Il y a lieu de préciser aussi que huit alpages sur les quinze exploités par les agriculteurs sont propriété de la commune, laquelle pos¬

sède un important patrimoine, puisqu'elle est propriétaire de 210 ha de ter¬

res ainsi que d'une quinzaine d'immeubles dont les charges s'avèrent un peu lourdes pour les finances communales.

- Votre village est-il en mesure de garder son identité ou va-t-il changer de visage par son évolution?

- Pendant fort longtemps, notre commune a réussi à maintenir une population d'une centaine d'habitants. En 1811, il y avait 105 habitants -Villars-sous-Mont, lequel en comptait 117 en 1834 et qui en a 151 en 1992. Lorsque l'école et la poste se sont fer¬

mées, lorsque le prêtre s'en est allé et que la commune se devait de réaliser des in¬

frastructures alors que la caisse communale était vide, il a fallu prendre des déci¬

sions. C'est aussi grâce à l'ar¬

rivée dans notre village, d'une petite industrie du bois, d'un garage et d'une car¬

rosserie ainsi que d'un com¬

merce de meubles, que la situation financière s'est améliorée au fil des ans.

Nous manquons cependant de logements et par ce fait de nouveaux contribuables. A l'époque où notre commune avait de la peine à nouer les deux bouts, il n'y avait que

deux possibilités: "Paresser sur un oreiller et attendre un projet de fusion avec une su¬

perbe corbeille de mariés, ou alors prendre le taureau par les cornes et sortir la commune de l'ornière."

L'assemblée communale qui avait été mise au parfum de la situation, a refusé l'éven¬

tualité d'une fusion et s'est prononcée en faveur de la proposition de l'Exécutif, c'est-à-dire une augmentation de l'impôt, étudier de nou¬

velles sources de revenus et permettre à notre village d'at¬

teindre une population de 400

âmes, seuil minimal selon l'Etat pour maintenir l'exis¬

tence d'une commune comme la nôtre. Nous tenons d'autre part à nous gérer librement tout en favorisant différentes collaborations avec les communes voisines.

Il est bon de rappeler aussi que nous avons dans notre village le home de l'intya¬

mon, fruit d'une entente in¬

tercommunale, lequel est un lieu de rencontre et d'anima¬

tion bienvenu et apprécié, tant par la population de notre localité que celle de la Haute-Gruyère.

Quand à la maison qui se nomme "Repos alpestre",elle a été construite vers 1850 par Adrien et Edouard Ecoffey, puis vendu en 1900 à une Parisienne, Mme Parillon, laquelle l'a baptisée ainsi.

Vers 1960, cette maison a été rachetée par la famille Vial dont un descendant en est le propriétaire actuel.

- Peut-on connaître la situa¬

tion financière de votre commune ?

- Evidemment, car nous n'avons rien à cacher. La commune de Villars-sous- Mont a été terriblement mise à contribution ces dernières années. Elle a, en effet, été

Commune de Villars-sous-Mont

Celle-ci se nommait Vilare sis Mont vers l'an 1000, Vilarsimont en 1249, Vilar Symon en 1355, Vilarsymont en 1359, Villarsymon en 1514 et Villarsimont en 1555.

Toponyme analysé par Jaccard qui, en tablant sur les premières de ses graphies, il en a conclut que Villars- sous-Mont est un village " sous le mont et que pendant deux siècles la forme de Vilarsimont a été mal interprétée. C'est exactement le contraire qui s'est produit, donc la forme moderne qui est due à une étymologie populaire, et toutes les graphies anciennes, s'accordent à voir dans le déterminant un

anthroponyme, qui doit être le nom de personne germanique " Sigemund ". Il ne peut être question de Simon, inconnu chez nous comme prénom et non plus du patron de l'église saint Simon, comme le pense Kuenlin.

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