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Le théâtre à la campagne Un Fribourgeois, président central de la 1 re Ligue 12 Le H.C

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DANS CE NUMÉRO

Editorial: Angoissante fièvre'àphteuse . . Nos autorités L'Aide suisse aux montagnards . . .,. .

«La Farandole» - Ecole pour snfants menta¬

lement handicapés Un nouveau foyer: la Crèche St-Etienne. . Le théâtre à la campagne Un Fribourgeois, président central de la 1 re Ligue 12 Le H.C. Gottéron Une belle réalisation des communes glâ- noises: le nouvel Hôpital de Billens ....

Les disparus A Pensier, première de Suisse, une Ecole permanente d'antidérapage

Tirage: 11 000 exemplaires Le Carnaval de Morat

comme chaque année déroulera ses fastes une semaine après celui de Fribourg et des autres localités du canton. C'est donc le 27 février que le grand cortège humoristique parcourra cette année les rues de la cité historique.

(Photo P. Charrière, Bulle)

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3 Angoissante fièvre aphteuse!

Il est 22 heures ! Le rédacteur, assis à sa table de travail, sursaute...

la sonnerie du téléphone a retenti. Une fois de plus, il pense à l'un de ces faits divers auxquels on n'attache plus assez d'importance, parce qu'ils sont devenus la réalité quotidienne ! Mais non. C'est bien plus grave, infiniment tragique. Un de ses correspondants de village lui annonce, la voix étreinte par l'émotion, que la fièvre aphteuse a signé tristement son passage dans la commune. Et, dès ce moment, la liste des victimes s'allonge. A peine a-t-on établi un bilan que le passif s'accroît, au point d'atteindre des proportions angoissantes. Une véri¬

table obsession s'implante dans la campagne. Tel éleveur, personna¬

lité de chez nous, se cloîtrait dans son appartement par crainte de la contagion. Comme on le comprend et comme on souscrit sans réserve aux mesures prises pour éviter tous contacts inutiles ! Dans un canton suisse, la population paysanne s'est vu interdire tout déplacement, jusqu'à la participation aux offices religieux, la fréquentation des écoles, des cafés, des auberges. Qui veut conjurer le fléau — le mot n'est point exagéré — se plie à une discipline de fer. Les autorités fribourgeoises ont également décrété des mesures sévères dont il y a lieu de les féliciter. Durant plusieurs semaines, en automne 1965, des manifestations sportives furent interdites et les rassemblements de personnes prohibés. En un mot, on a vécu de longues semaines sous un régime de séquestre qui témoigne éloquemment des ravages dont on voulait se préserver.

Ces mesures se justifient-elles? On ne devrait même pas poser la question. Il faut avoir vécu ces heures tragiques qui furent celles de paysans de chez nous. Le verdict du vétérinaire est formel: c'est la lièvre aphteuse... Alors les événements se précipitent. Séquestre absolu. Les camions arrivent. Le bétail tout entier, malades et ani¬

maux sains, y est chargé. Les bêtes atteintes ne se déplacent qu'avec peine. Elles souffrent visiblement, quand elles n'ont pas déjà « perdu » leurs sabots. Toutes, on les destine à l'abattoir. En quelques minutes, l'étable se dépeuple. Vide, elle laisse apparaître des crèches qui res¬

semblent à des plaies béantes ne se refermant plus. Une autre plaie — qui vous fait souffrir — s'est ouverte dans le cœur du paysan, de sa famille. Lâ catastrophe s'abat sans prévenir. Le départ brutal d'un trofipeau, de moutons naïfs, de porcs prometteurs arrachent des larmes ! Vous avez déjà vu une dame de la ville qui parle avec affec¬

tion à son petit chien. Quel drame si ce petit animal bien sympathique mais aisément remplaçable passait sous les roues d'une voiture ! Or un troupeau, des vaches, des veaux, un taureau parfois constituent un bien autrement plus précieux que le petit chien de Madame. Le paysan lui aussi s'attache à « ses » bêtes. Il les comprend. Il les voit partir et sanglote comme si une partie de son être s'en allait à tout jamais. Comprend-on ces drames, dans nos bourgs et nos villes?

Saisit-on réellement les conséquences de la lièvre aphteuse?

L'épreuve est terrible pour le paysan. Il voit en quelques minutes s'évanouir des années d'efforts, de labeur, de recherches. Pendant vingt, trente, cinquante années, il a consenti à des sacrifices matériels pour améliorer la race, pour « sélectionner » son troupeau. Certes, il a ainsi augmenté sa production. Mais la collectivité entière a aussi béné¬

ficié du savoir-faire de ces éleveurs. Et ce travail d'une, parfois deux générations —■ on est éleveur de père en fils — s'écroule sans espoir.

Bien sûr, les caisses d'assurances indemniseront l'agriculteur victime de la fièvre aphteuse. Mais l'argent ne compensera pas la perte que constituent ces années d'efforts. L'indemnité ne représente d'ailleurs que le 00% de la taxe.

Au printemps, il faudra acheter du bétail. Au prix fort. Et pas nécessairement de grande qualité. Celui qui vend ne cède pas toujours les meilleures têtes ! Repartir à zéro exige une dose de volonté peu commune. Et une foi dans l'avenir que nombre de citadins n'ont plus, parce que la sécurité leur est assurée. Perte rude aussi pour notre économie. La production agricole, en Suisse, se chiffre par quelque

Le 19 octobre de Vannée dernière, 550 vaches et génisses furent exposées à Bulle, lors du premier grand marché-concours de bétail bovin. La /lèvre aphteuse, seulement pour le canton de Fribourg, c'est comme si deux fois tout ce bétail avail dû être éliminé, sans compter les quelque 650 porcs et 32 chèvres el moulons : un troupeau de près de 2000 bêtes.

(Photo P. Oharriôrc, Huile)

3 milliards. La production laitière représente un tiers de ce chiffre:

1 millard ! Pour un tiers de nos agriculteurs —■ en Pays fribourgeois la proportion est encore plus élevée — l'économie laitière, l'élevage du bétail assurent la rentabilité principale, voire totale. La fièvre aphteuse les prive donc de leur source de revenu. Elle les condamne au chômage. Mais oui, brutalement. Le paysan touché par le fléau s'en ira chercher son lait, comme le salarié. Mais il n'a plus de salaire pour le payer. On ne saurait mieux illustrer l'angoissante perspective qu'offre la fièvre aphteuse. Angoissante parce qu'elle surgit là où on ne l'attend pas. On la croit en régression. Voici qu'elle se révèle brus¬

quement dans un endroit isolé, sans cause et sans raison apparente.

La situation s'améliorera-t-elle au cours des prochaines semaines?

Chacun l'espère. Des vaccinations sont entreprises sur une vaste échelle. Après les premières surprises procurées par un vaccin dont l'efficacité ne fut pas toujours totale, le mal régresse. Les caisses d'assurances ont joué un rôle important dans cette lutte et dans cette vaccination collective. Mais la menace subsiste. Et puis, les ravages se chiffrent par des centaines de mille francs. Les caisses ont payé dans notre canton 2 millions d'indemnités. Sans que pour autant les ravages ne soient pleinement compensés. Le bilan au 20 janvier fait réfléchir: 1140 bovins, 047 porcins, 32 ovins abattus dans le canton de Fribourg, pour 54 cas de fièvre aphteuse. Vingt-quatre ont éclaté dans le district du Lac particulièrement frappé, neuf en Singinc et huit dans la Glâne, le solde se répartissant entre tous les autres districts.

Un grand mouvement de solidarité se développe en campagne.

Espérons qu'il gagnera aussi les cités moyennes et grandes. Maintes fois, nous avons souligné dans cette revue combien Fribourg s'ouvrait à l'industrie. Nous nous en sommes réjouis, tout en félicitant les per¬

sonnalités qui œuvraient dans ce but. Pourtant, la fumée des chemi¬

nées qui ont surgi chez nous ne doit pas nous aveugler, au point de ne plus voir les mérites de la paysannerie. Si l'homme ne vit pas seule¬

ment de pain, il a besoin de pain pour vivre. N'oublions pas celui qui nous le procure. Et ne l'abandonnons pas quand l'épreuve le frappe aussi durement. h'ribourg-Illustré - Ileflels fribourgeois.

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I960: NOS PRÉSIDENTS

C'est toujours au cours de sa session de novembre que le Grand Conseil fribourgeois désigne son président et le président du Gouvernement fribourgeois pour l'année suivante.

M. Gustave Roulin,

président du Grand Conseil (ribourgeois C'est la troisième fois que M. Gustave Roulin, d'Estavayer-le-Lac, accède à la présidence de notre Parlement cantonal, ayant déjà eu cet honneur en 1048 et en 1956. On comprend dès lors pourquoi Estavayer-le-Lac fit une si chaleureuse réception à son magistrat. Ajoutons encore qu'entré au Grand Conseil fribourgeois en 1930, M. Roulin appartient à l'autorité communale staviacoise depuis 1930 déjà.

C'est à la gare que la population du chef- lieu broyard vint accueillir le premier ma¬

gistrat du canton. Un cortège se forma aussitôt, ouvert par quelques gendarmes en grand apparat et rythmé par la société de musique. Le nouvel élu était accompa¬

gné de M. Jacques Bullet, syndic, et de M. Albert Vonlanthen, président sortant de charge. Suivant leur huissier, les sept conseillers d'Etat étaient présents, comme pour témoigner leur estime à l'un de nos plus éminents parlementaires.

M. Gustave Iioulin abondamment fleuri, lors de son Élection à lu présidence du Grand Conseil.

Tout à (jauche, applaudissant, on reconnaît M. Albert Vonlanthen, qui fut president (lu Grand Conseil fribourgeois durant Vannée 1905 et qui, juge cantonal, préside le Tribunal cantonal pour l'année en cours. Tout à droite, M. François Mauron, 1er vice-président de notre Parlement cantonal.

Ci-dessous: M. Emile Zehnder, lors de son élection à la présidence du Gouvernement fribourgeois.

M. Emile Zehnder,

président du Gouvernement fribourgeois Elu conseiller d'Etat en 1960, c'est la première fois que M. Emile Zehnder pré¬

side le Gouvernement fribourgeois. La ville de Morat réserva, elle aussi, une brillante réception à son magistrat. Autorités locales et Musique des Cadets accueillirent le pré¬

sident du gouvernement en gare, alors que les drapeaux des sociétés de la ville et de Montilier formaient une haie d'honneur.

Ce fut ensuite un cortège à travers la petite ville pavoisée et illuminée pour la circons¬

tance. Comme à Estavayer-le-Lac, cette réception fut suivie d'un souper au cours duquel plusieurs orateurs s'exprimèrent.

Mentionnons notamment MM. Samuel Karlen, syndic de Morat, Albert Vonlan¬

then, président sortant du Grand Conseil, Georges Ducotterd, président du Gouver¬

nement fribourgeois pour l'année 1965, Fritz Brechbühl, pasteur, et Lucien Nuss- baumer, porte-parole du groupe libéral- radical du Grand Conseil.

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Quatre gendarmes en grand uniforme ouvraient le cortège. kmile Zehnder, président du (rouvernemenl fribourgeois, entouré, à droite, de M. Georges Ducolterd, président sortant du Gouvernement fribourgeois, et, à gauche, de M. Théo Ai/er, conseiller d'Etat.

r,- , , , . ,,,, , , , • ir >• Ci-dessous: il/. ei Mme Gustave Houlin, au centre de la lable d'honneur.

Ci-dessous: Les enfants dhstavayer-le-l.ac, diriges par M. hugene

Delleij, instituteur, agrémentèrent le repas qui suivit la réception. (Photos P. Cluirrière, Bulle)

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L'Aille suisse aux montagnards

A Bellegarde, un syndicat de seize membres (dont la Commune), pour la plupart modestes agriculteurs, a pris la courageuse initiative de faire construire une route alpestre de 5 km., pour faciliter l'exploi¬

tation des terres. Il n'y avait jusqu'à présent que des chemins pédestres pour gagner les alpages, ainsi que les ouvrages de protection contre les avalanches; et, dans de telles conditions, il était toujours plus dif¬

ficile de trouver du personnel.

La construction de cette voie d'accès, qui facilitera grandement les transports, a été devisé à 1 24C 400 fr. Même si les subventions fédé¬

rale et cantonale dépassent 80%, il reste tout de même une charge de quelque 100 000 fr. pour le syndicat. Vu la situation financière très difficile de la Commune, l'Aide suisse aux montagnards a décidé d'allouer 1111 subside de 38 000 francs.

Cette institution privée — qui adresse en ce moment un appel de fonds à nombre d'entreprises et de particuliers du pays — a également contribué, par un don de 5000 fr., à la modernisation de l'alpage de Grat, à 1000 m. au pied des Gastlosen, où vont estiver une soixan¬

taine de bovins et une cinquantaine de moutons. Il a fallu refaire complètement l'étable et le logis des bergers, et y amener de l'eau courante. Jusqu'alors, il n'y avait là qu'une citerne, et, quand elle était vide au cours d'un été sec, il fallait quitter l'alpage avant la fin d'un estivage normal. Faute de ces modernisations, il eût. fallu aban¬

donner l'exploitation de cet alpage.

On voit par ces deux exemples, parmi beaucoup d'autres, que l'argent collecté par l'Aide suisse aux montagnards est judicieuse¬

ment utilisé. C.B.

v -.'4 .H*;",":. ... „ La vieille citerne de l'alpage de (Irai.

Ouvrages de protection contre les avalanches. A Varrière-

plan, la nouvelle roule qui monte de liellegarde. Grâce à celte petite pompe, l'eau d'une source située au-dessous de l'alpage esl amenée dans un réservoir, en amont.

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L'Association fribourgeoise des parents

d'enfants mentalement handicapés //

a créé à Fribourg &l C jj

A la barrière d'un jardin entourant une villa de l'avenue du Moléson, à Fribourg, un écriteau: « La Farandole - Ecole pour enfants menta¬

lement handicapés ». C'est là que, chaque jour, une bonne trentaine d'enfants, âgés de 5 à 16 ans, viennent suivre un enseignement appro¬

prié à leur état mental, alin de pouvoir, plus tard, être intégrés par¬

tiellement au moins dans les circuits économiques. Belle réalisation qui fut entreprise avec beaucoup de courage par l'Association fribour¬

geoise des parents d'enfants mentalement handicapés, fondée en I960, et présidée par M. Bernard Mauroux de Fribourg. Comme son nom l'indique, cette Association groupe des parents qui veulent collaborer à cette tâche impérieuse de notre temps qu'est la réintégration des déficients mentaux; et ceux-ci sont au nombre de 100 000 dans notre pays.

La déficience mentale a des origines diverses. Mais elle provient le plus souvent d'une maladie affectant la mère avant la naissance, d'accidents survenus au moment de la naissance ou d'affections post¬

natales. Tous ces enfants, ces adolescents, ces adultes présentent une caractéristique commune: ils ont tous besoin d'une aide particulière tout au long de leur vie. Mais la plupart d'entre eux aussi — 83% — sont éducables et peuvent être intégrés partiellement. Cette réinté¬

gration est tout d'abord une nécessité sur le plan éducatif; le travail ne redoime-t-il pas dignité et joie à ces êtres? C'est aussi un impératif économique et social de la société moderne.

Mais cette intégration ne peut se faire qu'au ferme d'une filière adaptée d'éducation et de formation. Elle commencera par un ensei¬

gnement spécialisé préscolaire, puis dans une école spéciale adaptée aux différents niveaux et quotients intellectuels des élèves. Cet ensei¬

gnement sera poursuivi dans les établissements de formation profes¬

sionnelle qui remplaceront l'apprenlissage des adolescents normaux.

L'intégration pourra alors se faire soit dans un atelier protégé où le rythme industriel correspond aux possibilités de l'handicapé, soit dans le circuit normal d'une industrie créant des postes de travail pour handicapés mentaux. A tous ces échelons de la formation et de l'intégration, l'assurancc-invalidité apporte en ce domaine une aide efficace.

C'est à cette tâche (pie s'est attelée la toute jeune Association fri¬

bourgeoise des parents d'enfants mentalement déficients. En fé¬

vrier 1961, elle fondait son Ecole « La Farandole », d'abord dans un appartement locatif, avant de trouver place, non sans difficultés et, soucis nouveaux, dans l'actuelle villa de l'avenue du Moléson. Nous avons eu récemment, l'occasion de vivre toute une journée au contact de ces enfants... beaucoup plus dociles, (pie les enfants normaux. Les trente-deux écoliers sont répartis dans sept groupes adaptés chacun ü leur niveau. Le travail y débute à 8 heures. Au milieu de chaque matinée, tous les enfants sont réunis pendant près d'une heure pour la récréation, qui se fait généralement dans le magnifique jardin et qui est précédée de l'audition d'une belle pièce de musique, de la prière commune et d'une ronde. Le repas de midi est suivi d'une sieste obligatoire et, le reste de l'après-midi consacré aux travaux manuels. A 16 heures, un autocar ramène les enfants à la gare ou les dépose â proximité du domicile de leurs parents. Le matin, le même circuit, est effectué.

Une Iîulloise, M110 Mariette Morard, institutrice et maîtresse de classe spécialisée, est la directrice de l'Ecole. Le personnel enseignant, comprend des spécialistes en pédagogie curative ou en voie de le devenir. L'Association des parents est l'organe administratif de l'Ecole; c'est, elle qui est responsable de son bon fonctionnement devant, les Départements de l'instruction publique et des affaires sociales, ainsi que devant les instances fédérales et cantonales de l'assurance-in validité.

Un groupe apprenant à compter jusqu'à 4.

Apprendre à distinguer les formes, (/rondeurs et couleurs constitue déjà tout un enseignement.

Les travaux manuels prennent une place importante.

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Toutes les maîtresses prennent leur repas avec les élèves. Une fête de Noël se concevrait difficilement sans cadeaux.

Après dîner, la sieste obligatoire. A Varrivée du photographe, toutes les têtes se sont cachées sous les couvertures.

L'enseignement porte, bien sur, sur la lecture et le calcul; mais ces deux branches ne sont pas essentielles pour des enfants mentalement handicapés, qui, plus tard, seront avant tout appelés à effectuer des travaux manuels. Ce que l'on cherche avant tout, c'est à développer ce qu'ils ont. Pour cela, la maîtresse multiplie les exercices sensoriels, visuels et auditifs, en apprenant, par exemple, à déterminer les formes, grandeurs et couleurs. Ce sont aussi des exercices du langage, de l'écriture. Les jeux éducatifs, tels que puzzles, dominos et lotos spé¬

cialement conçus, etc., ont leur place dans cet enseignement. Des jeux d'association développent le langage et le jugement. Mais l'enfant doit surtout savoir utiliser ses mains, afin de l'entraîner au travail:

modelage, découpage, pliage, piquage, etc., sont sans doute les mé¬

thodes d'éducation qui préparent le mieux la prochaine réintégration.

(Photos: Roland Dougoud, Fribourg - Pierre Charrière, Huile) La gymnastique et la rythmique ont également leur place dans le pro¬

gramme de la journée.

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S^cry.el Lenne:

accueillera bientôt sa grande famille

M !/r Théophile l'errotul, vicaire i/énéral, bénissant lu pierre iinijii- laire du nouvel édifice.

M. Emjène Schneuivli], administrateur de Termaba S. entreprise cliari/ée de la construction île cet édifice, et ses deux contremaîtres effec¬

tuant la pose, de la première pierre.

A l'occasion de la bénédiction de la pierre angulaire du nouveau Foyer St-Ktienne, qui s'érige à la route de Hertigny à Villors-sur- Glâne, le Père Victor Vermot, secrétaire du Comité général de l'Œuvre des crèches catholiques, écrivait l'histoire vraie que voici:

« 11 était une fois, à Fribourg, un enfant qui s'appelail Ktienne et qui avait tout ce qu'il faut pour être heureux: la beauté, la fortune, un nom comme en portent les nobles, tout, sauf la santé. 11 mourut très jeune. Pour perpétuer son souvenir, ses parents firent construire sur une de leurs terres une maison pour accueillir des pel ifs enfants.

Cette maison s'appela : la Crèche St-Ktienne.

» Ce nom était d'un choix excellent. Saint Ktienne a sa fête le 26 décembre, le lendemain de Noël; c'est dire qu'il tient compagnie de très près à l'Enfant-Dieu, ainsi qu'aux saints Innocents, qu'on vénère deux jours après, le 28.

» Tout d'abord, la Crèche St-Ktienne fut une garderie. On appor¬

tait les enfants, le matin, à l'heure où s'ouvraient les fabriques: on venait les reprendre le soir. Bien vite, quand les mamans étaient malades, on y laissa les enfants des semaines et même des mois. Il arriva aussi que des mamans moururent; on n'eut, pas le courage de mettre ù la porte des-piitits orphelins.

» La Crèche devint donc le Foyer St-Ktienne, par la force des choses, et aussi par la bonté maternelle de Sœur André, religieuse de St-Vincent de Paul, qui en fut l'âme pendant plus de trente ans.

» Les murs ont vieilli. Les locaux ne répondent plus à leur but. Il convient, non pas de démolir la vieille maison, mais de bâtir à côté un nouveau foyer, où les enfants puissent être répartis par familles;

chaque groupe, comprenant des garçons et des filles, des petits et. des grands, sera pris en charge d'abord par une Sœur, puis, après avoir lié connaissance et s'être adoptés mutuellement, par un couple de parents. Il se rapprochera ainsi le plus possible de la famille normale.

» Kt saint Ktienne, du haut du ciel, continuera de bénir « son foyer » qui aura, comme on dit dans les contes, beaucoup d'enfants ! » Photos Bourqui, Fribourg)

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Le théâtre à la campagne

JSESl

a. A Porsel

Pour ses soirées théâtrales, la Jeunesse paroissiale de Porsel avait mis en scène le drame bien connu d'Hubert Gremaud, Le liapace.

C'est le drame d'un modeste agriculteur pris dans les griffes d'un riche marchand qui voudrait bien patienter encore, pour le règlement d'acomptes arriérés, si la fille d'Athanase Cottier, le paysan gêné, acceptait de l'épouser. Mais Maria Cottier a déjà donné son cœur à un jeune armuilli. Des scènes pénibles éclatent jusqu'au moment où le héros du drame, le vieux Tapolet, vient sortir cette famille de son embarras. — Nos photos: A gauche: Tapolet encourageant Maria Cottier. —- Ci-dessus: Toute la troupe des jeunes acteurs.

v A Siviriez

Le Football-Club de Siviriez a pensé bien faire, pour alimenter sa caisse, de consacrer ses loisirs à la présentation d'un spectacle. Et, non sans hardiesse, il porta son choix sur Crime et Châiimcnl, pièce en trois actes que Marcel Dubois a tirée du célèbre roman de Dostoiev¬

sky que les téléspectateurs ont pu revoir tout, récemment dans une autre adaptation, conçue spécialement pour l'écran. La troupe des comédiens de Siviriez, bien préparée par M. Marcel Maillard, a révélé des talents certains. — Nos photos: A gauche: Le héros du drame avec la prêteuse sur gage qu'il va bientôt, assassinée. — Ci-dessous:

Tous les interprètes de ce drame.

(l'holos /'. Charrier?, Huile)

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M. Xavier Ueimj

Un Fribourgeois à la présidence de la 1re Ligue

En novembre dernier, réunis en assemblée générale à Yverdon, les clubs de lre Ligue appe¬

laient pour la première fois à leur présidence un Fribourgeois, M. Eugène Schneuwly, qui dirigeait il y a deux ans la Commission technique du F.C.

Fribourg. Depuis de nombreuses années, la lre Ligue n'avait pas eu de Romand à sa prési¬

dence. M. Schneuwly succède au Dr Charles Freundlieb, de Bâle. Il fut à l'origine du retour ou de l'arrivée à Fribourg de joueurs de talent.

Les délégués de la lre Ligue ont ainsi reconnu son dévouement et sa compétence en matière de football. Le nouveau président est également membre du Comité central de l'ASFA. 11 a droit à nos chaleureuses félicitations.

A la présidence de la délégation fribour- geoise auprès de la Loterie romande

Après de longues années d'activité, M. Xavier Remv, ingénieur, ancien directeur des GFM à Fribourg, a renoncé à ses fonctions de président de la délégation fribourgeoise auprès de la Lote¬

rie romande. A ce poste, il a toujours largement défendu les intérêts du canton. Pour lui succéder, la délégation a appelé à sa présidence M. Arnold

Aebisoher. fff*?

M. Arnold Aebixrlier

Le Hockey-Club Gottéron de Fribourg

Debout,

de gauche à droite:

Hubert Marro, Charles Birbaum, Olhmar Aeuhaus, Georges Schaller.

Alberl Grossrieder, Olio Nolh,

Daniel Waeber.

A genou,

de gauche à droite:

Joseph Etienne, Claude Marro, Joseph Böschung,

Gérard Dubi, Joseph Pürro, Pierre Ptirro, Holand Clément.

Photo :

Roland Dougoud, Fribourg)

A quel régime de douche ces braves gas du ll.C. Gottéron n'ont-ils pas soumis leurs amis et supporters? Peu avant la fin de la saison 1964/1905, ils détenaient la dernière place au classement du groupe ouest de Ligue nationale H. Puis, dans un emballage tinal irrésistible, ils parvenaient à se tirer de ce mauvais pas et à rester dans une des meilleures catégories du hockey. Les premiers matches qui précédè¬

rent l'ouverture de la saison 19(>û/19CG ne révélèrent pas une amélio¬

ration bien notable. Et. pourtant, après quatre rencontres, Gottéron occupait le deuxième rang. « Inattendu ! » écrivait la presse spécia¬

lisée. Puis, au lil des semaines, la fatigue aidant, Gottéron perdit pied, au point de descendre dans l'échelle des valeurs et de ne pré¬

céder que Montana, Fleurier et Montier.

Voila, brièvement résumée, l'histoire de deux années. Mais derrière la sécheresse des commentaires, le silence des chiffres, n'oublions pas le mérite des dirigeants, des joueurs et du public. Le club dut renou¬

veler son effectif, plusieurs anciens abandonnant le sport actif ou passant dans les rangs d'autres équipes. Avec des jeunes, pleins de dynamisme et de bonne volonté, mais manquant de routine et de condition physique, Gottéron a commencé par limiter les dégâts.

Lentement, les cadres se reforment. D'année en année, l'équipe s'amé¬

liore. Le travail remarquable de l'entraîneur, M. Delnon, un ancien international, porte ses fruits. Déjà, des minimes, des écoliers parti¬

cipent à un tournoi renommé dans toute la Suisse romande. Le comité, présidé par M. Franz Spycher, abat une besogne considérable tout au long de l'année. Ce club pourrait s'attendre à plus de compréhen¬

sion de la part de certains milieux qui détiennent les cordons de la bourse, parce que sa situation financière reste difficile. Cette situation met mieux en lumière encore le courage des dirigeants et des joueurs.

Il est récompensé par la fidélité du public, bien un peu partisan, mais toujours enthousiaste.

(13)

13 Une belle réalisation des communes glânoises

LE NOUVEL HOPITAL DE SILLENS

Bien que centenaire, l'Hôpital de Billens est le plus jeune, le plus moderne aussi, du canton. Cela grâce au dynamisme de ses organes, grâce à l'effort consenti aussi par l'ensemble des communes glânoises et par toute la population de ce district. En effet, mis en chantier au cours de l'hiver 1959/

1960, un nouveau bâtiment a été érigé à côté de l'ancien. Dès le début de l'année 1963 déjà, les premières chambres purent être occupées par les malades, alors que tous les services médicaux y furent trans¬

férés il y a un peu plus d'une année, soit dans le courant du mois d'octobre 1964.

Mais avant de visiter ce nouvel Hôpital, faisons une brève incursion dans le passé.

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Le nouvel Hôpital construit à côté de l'ancien.

Le hall d'entrée et (ci-dessous) les bureaux administratifs.

Quelques notes d'histoire

Nous avons dit que l'Hôpital de Billens était centenaire. En effet, il fut fondé par testament par Jean Pache, ancien conseiller d'Etat, de Gillarens, testament qui fut publié le 17 juin 1864. Outre diverses dispositions charitables, le testateur donnait son Château de Billens où il était domicilié, avec dépendances et domaine, «à l'Etat de Fribourg pour en faire une succursale de l'Hôpital cantonal, en faveur des communes composant actuellement le district de la Glâne ». Par décret du 3 mai 1866, le Grand Conseil du canton de Fribourg décidait que « l'Hospice de Billens sera ouvert au plus tard le 1er janvier 1867 en faveur des ressortissants du district de la Glâne. Toutefois, le règle¬

ment déterminera les cas d'urgence et les conditions auxquelles les non-ressortissants de ces communes, domiciliés dans le district, pour¬

raient être admis exceptionnellement dans l'Hospice. »

Entre-temps et dès le début de l'année 1866, le château de Jean Pache était aménagé, et l'on construisit une aile pour la chapelle, la cuisine et les dépendances. Et c'est ainsi que le nouvel Hospice ouvrit ses portes les premiers jours de l'année 1867, il y a donc nonante- neuf ans.

Au bureau de réception: tide Mère Supérieure et Mlle Rolzeller.

(14)

tion et à l'aménagement de l'Hôpital de Billens

t GEORGES ROSSET, Fribourg architecte

RENÉ JAGGI et JEAN-CLAUDE BOVET, Fribourg architectes

PIERRE BRASEY, Fribourg ingénieur civil dipl. E.P.F.

FRANÇOIS MAURON & FILS S.A., Villaraboud et Romont

Entreprise de construction HENRI CHASSOT, Mézières

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CHR. GFELLER S. A., Berne-Bumpliz Fabrique d'appareils électriques GABRIEL DAFFLON, Mézières

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ÉTANCHÉITÉ S.A., Fribourg Etanchéité

ANDRÉ MASSARDI, Romont Maîtrise fédérale

Plafonds et gallandages préfabriqués en plâtre LOUIS STRUBY, Romont

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Agencement des cuisines, offices, pharmacies, laboratoires JEAN-MARIE VAUTHEY, Romont

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Fenêtres façade sud - Bureau réception

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LOUIS KOWALSKI, Romont Miroiterie - Vitrerie - Portes Clarit

Suite à la page 16

(15)

15

Deux aspects de l'une des deux salles d'opé¬

ration. Toutes deux sont également vastes el ultramodernes. — Ci-dessus: Le Dr Francis Lang, médecin-chirurgien el chef du service de chirurgie, entouré des Sœurs nnrcoliseuse el instrumentiste.

La salle de stérilisation, avec son stérilisateur automatique, modèle Aigner, de Munich, son stérilisateur à sec, le grand l'oupinell lélios, el un stérili¬

sateur à eau.

L'Hospice de Hillens ne Larda pas à se développer. Kn 1808 déjà, une aile fut construite au sud-ouest pour y aménager de grands dortoirs. Kn l'.il4, un nouvel agrandissement de l'aile nord permit, l'installation d'une salle d'opération. Kn 1923, diverses dépendances furent construites, avant que l'.)'25 voie l'installai ion du chauffage central. L'institution se développe sans cesse et la maison se trouve dans l'impossibilité de donner satisfaction aux nombreuses demandes d'admission. Aussi une nouvelle étape s'annonçait-elle. Kn 1030, la commission administrative décidait la transformation et l'agrandis¬

sement de l'établissement,. La construction d'un nouveau pavillon et l'exhaussement, du 1er étage des constructions anciennes se complé¬

taient par l'aménagement d'une salle d'opération, d'une salle de rayons, de la stérilisation, de la maternité, l'installation d'un ascen¬

seur pour le transport des malades et d'une cuisine électrique. Sections médicale, chirurgicale et maternité ne tardèrent pas à assurer un taux d'occupation élevé des 120 lits de l'Hôpital, alors que l'ancien Hospice ne pouvait accueillir que 37 malades.

Un Hôpital ultramoderne

Le nouvel Hôpital comprend aujourd'hui 130 lits de malades, y compris les 25 lits de la nursery, et, en outre, un 4e étage réservé aux infirmières. Par contre, il convient d'y ajouer les 70 lits pour les vieillards, disponibles dans l'ancien bâtiment où logent également l'aumônier, les Révérendes Sœurs et la majeure partie du personnel.

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Principales Maisons ayant collaborés à la réalisation de l'Hôpital de Billens Suite de la page 14

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(17)

17

La salle des urgences du rez-de-chaussée. Une chambre à un Iii.

Le nouvel édifice comprend en fait trois blocs disposés dans la forme d'un «T » renversé: celui des chambres privées, celui des chambres communes et enfin le bloc central abritant les services médicaux.

L'entrée principale, aménagée sur le devant, dans la façade est, fleurie ou décorée de verdure en toute saison, exprime d'emblée 1111 accueil chaleureux. La réception et le vaste hall d'attente ne peuvent que confirmer cette première impression éminemment sympathique.

Dans toute la maison, 011 ressentira ce même désir d'agrémenter le séjour de celui qui, hélas ! doit être hospitalisé. La réception est évi¬

demment continue aux bureaux administratifs, dont le matériel, ici

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« VÏ-w.I'MÂ S, ■

La salle de radiologie.

Dans le service île pédiatrie.

déjà, est modernisé par l'emploi notamment d'une machine comp¬

table superautomatique.

Au rez-de-chaussée, laboratoires, pharmacie, salle de physiothérapie nous conduisent à l'extrémité du bâtiment où une grande salle, dotée d'un appareil de télévision, permet l'organisation, à l'intention du personnel, de conférences, de séances médicales, de projections de films, etc. Des cours d'accouchement sans douleur y sont, également, donnés. C'est au rez-de-chaussée également qu'est aménagée la cui¬

sine, vaste, très claire, équipée de machines modernes et, d'une venti¬

lation ad hoc. Les bureaux des médecins, de la Sœur Supérieure et une salle réservée à la commission administrative (pie préside M. Louis Magnin, ancien préfet, complètent la distribution du rez-de-chaussée.

Le laboratoire. Une chambre à deux Iiis.

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19 Il convient toutefois de ne pas oublier

une partie importante, le service des ur¬

gences, dont l'entrée est aménagée sur l'autre façade (ouest), et qui permet la réception de tous les traumatisés. Ceux-ci sont nettoyés et reçoivent les premiers soins dans des locaux appropriés. Une pe¬

tite salle permet d'effectuer les opérations d'urgence et toutes sortes d'interventions telles que réductions de fractures, petits plâtres, sutures, etc. Enfin, la salle de ra¬

diologie, équipée d'une installation ultra- moderne, est là pour les radiographies et les radioscopies. De larges portes à deux ventaux et un grand ascenseur facilitent le déplacement des malades qui, sans quit¬

ter leur lit, sont reconduits à leur chambre.

Au 1er étage, deux belles et vastes salles d'opération — avec deux salles de prépa¬

ration et de réveil — séparées par la salle de stérilisation, constituent le bloc opéra¬

toire. C'est ici le royaume du chirurgien, mais aussi en quelque sorte le cœur de l'Hôpital. Muni de tous les perfectionne¬

ments, il garantit les meilleurs soins pos¬

sibles aux patients. Mais le médecin doit, aussi pouvoir se détendre entre deux opé¬

rations. Il a à Sa disposition un cabinet avec douche, toilettes, lavabo ainsi qu'un petit salon.

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Une des deux salles d'accouchement.

Alors que le 1er étage est celui de la chirurgie et médecine hommes, le '2e étage est réservé à la chirurgie et à la médecine femmes avec, dans le bloc central, le service de pédiatrie. Enfin, au 3e étage, celui du service gynécologique et obstétrique, on retrouve la même dispo¬

sition avec les deux grandes et belles salles d'accouchement, dans les

tons bleus, munies de lits escamotables et de projecteurs. Entre elles, la salle de stérilisation. Au préalable, il aurait, fallu mentionner les deux salles de préparation pour les parlurientes avec un posle de langes et de réanimation pour le bébé, l'oxygène et les appareils d'aspi¬

ration. Les papas n'ont poinl été oubliés, ayant une chambre pour

La nursery. La chambre (le réanimation.

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(21)

21 se détendre... ou se remettre de leurs émotions. Les sages-femmes

disposent également d'un local pour se préparer ou prendre 1111 peu de repos. La tisanerie enfin rend aussi ses précieux services.

C'est sur le même étage évidemment que l'on découvre la nursery, faite de deux vastes chambres équipées d'une trentaine de berceaux.

Trois petits boxes entièrement séparés sont réservés aux bébés ma¬

lades, alors qu'une Isolette du dernier modèle, avec couveuse, accueille le bébé né prématurément. Trois postes de langes avec baignoires, la biberonnerie et une salle pour les nettoyages facilitent le travail de la nurse.

Nous n'avons pas encore parlé des chambres des malades réparties de façon identique sur les trois étages, tous desservis par un grand oflice central. Celui-ci est directement relié à la cuisine par le monte- chariots et par un passe-plats pour les régimes. A chaque étage, 011 retrouve les 4 chambres à quatre lits, 4 chambres à deux lits et 2 chambres d'isolement pour les opérés graves 011 les malades conta¬

gieux, ainsi que 8 chambres à un lit pour les privés. Les couleurs, reposantes et gaies, varient seules d'un étage à l'autre: jaune et bleu au 1er, vert et jaune au '2e, et rouge et bleu au 3° étage. Toutes les chambres sont confortables, tranquilles, agencées avec 1111 parfait bon goût, les chambres privées ayant en plus salle de bains et cabinet de toilette à disposition. Toutes exposées au sud-est, elles sont séparées, par un vaste corridor silencieux, des différents offices, salles de bains, tisanerie, salle pour la Sœur, etc.

Le 4e étage, identique aux trois autres, abrite pour l'instant les chambres particulières du personnel diplômé, un living-room très spacieux et enlin les archives. Les plans sont prévus pour permettre un exhaussement d'un étage, dans l'éventualité où un agrandissement de l'établissement devrait être envisagé.

Du 4e étage, un ascenseur peut nous conduire directement au sous-sol dont le dégagement extérieur offre suflisaninient de vue et de lumière. La lingerie, avec ses salles de triage, de dégrossissage, de lavage, de repassage et son atelier de réparations, offre, même à cet étage, des conditions idéales de travail. Ici également les machines les plus modernes assurent une rentabilité. Une chambre pour les agités, la chambre des fleurs, l'atelier du mécanicien, la morgue, la

La cuisine ullramoderne qui assure le ravitaillement de toute tu maison.

M. lioyer /.cinu/ru lier, chef de cuisine, entouré de iiueli/ues-unes de ses aides.

salle d'autopsie, la chaufferie, 1111 incinérateur, des garages et, de grands locaux pour le stockage des vivres complètent la distribution du sous-sol.

Notre description est évidemment très incomplete. S'imagine-t-on avec quel souci chaque détail fut étudié avant sa réalisation, tant en ce qui concerne la répart it ion des locaux que leur équipement, combien complexe. Mentionnons par exemple (pie l'Hôpital est doté d'une vraie centrale des gaz avec ses 30 bonbonnes d'oxygène, ses I bon¬

bonnes de protoxyde d'azote et, ses 2 bonbonnes d'air comprimé.

Grâce à 1111 pipe-line, la distribution se l'ait, dans toutes les chambres,

Ci-dessus: Le iléiirossissaae et (ci-dessous) /(* buanderie et ses machines ... ., . , , , , , , automatiuuei hnyerie et 'ci-dessous) la calandre /tour le re/tassatjejlcs draps.

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Vue partielle de ta salle des conférences.

ainsi que dans les salles d'urgence, d'opération et d'accouchement.

De même, les salles d'opéralion et, d'accouchement sont pourvues d'air conditionné. D'autres détails? Chaque étage est muni d'un chauffe-bouillottes, d'un vide-pots automatique, etc. Les visites ont à leur disposition un ascenseur, des cabinets de toilette.

Cent personnes font marcher cette maison

Mais l'établissement le plus moderne et, le mieux équipé ne serait rien sans un personnel compétent, et dévoué. Gent personnes l'ont marcher celle maison jour et nuit. On ne nous en voudra pas de citer en premier lieu les deux médecins qui constituent le service médical:

le Dr Francis Lang, médecin-chirurgien, chef du service de chiru rgie, qui prit une part, combien active à cette réalisation dont, il a été véri¬

tablement l'âme, el le Dr Georges Crevoiserat,, chef du service de médecine interne.

Le livintj-room à disposition des infirmières.

La chambre d'une, infirmière. i Photos P. Charriére, Bulle)

Louis Grand, administrateur île l'Hôpital, au bureau de son élude à la rue du Château, à liomont.

Le service intérieur et hospitalier est assuré par onze Sœurs do Sl-Vincent de Paul qui, sous la conduite de Mère Marie-Louise Pinaton, font preuve d'un dévouement sans limite. L'aumônier, l'abbé Paul Dunand, apporte constamment le réconfort moral.

Le personnel infirmier, diplômé et stagiaire, fort de vingt-trois uni¬

tés, participe lui aussi pour une part essentielle à la bonne marche de l'établissement. Mais celui-ci exige encore le concours du personnel d'étage, de celui de la cuisine et de la lingerie, des domestiques, du jardinier, du mécanicien, sans oublier le personnel de l'administration.

En dehors de la maison, d'autres personnes ont encore droit à des félicitations pour l'œuvre réalisée; el, nous pensons ici à la commis¬

sion administrative (pie présida, pendant toute la durée des travaux, M. Louis Magnin, ancien préfet, à l'administrateur également, Me Louis Grand, avocat a Homont, qui eut, la lourde charge d'admi¬

nistrer la réalisation de cet Hôpital sur le plan linaneier, charge dont il s'acquitta avec brio, l'ensemble de cette construction, y compris tout, l'équipement, et les aménagements extérieurs, n'ayant coûté (pie 3 253 000 francs.

Mais il est un nom (pie nous devons c.iler encore, celui de M. Georges Hosset, l'architecte de l'œuvre et le réalisateur, qui fut brutalement ravi à l'affection des siens en ce 20 octobre HM>4, alors que les services médicaux étaient transférés de l'ancien bâtiment, dans le nouveau.

Il n'eut pas le temps d'apprécier la perfection de son œuvre, dont MM. René Jaggi et Jean-Claude Hovet, assurent l'achèvement,. Car il fallait encore restaurer l'ancienne bâtisse et construire la chapelle qui s'intégrera entre les deux édilices. Eutin, tous les artisans et maîtres d'état qui ont collaboré à cette réalisai ion ont également droit à de chaleureuses félicitations, tant pour la rapidité avec laquelle ils ont mené à bien cette œuvre que pour la bienfacture de leurs prestations.

Le district de la Glâne tout entier peut être lier de cet établissement mis au service de sa population.

Hde Mère Marie-Louise J'inalon, Supérieure, et l'abbé Paul Dunand, révérend aumônier, nous ont dit, au nom des malades el de lout le per¬

sonnel, leurs sentiments de reconnaissance à l'égard des communes t/lâ- noises pour l'effort consenti, afin de doter le district d'un établissement hospitalier qui, serions-nous tenté de dire, fait la joie ties malades !

(24)

FRIBOURG

enlevé à l'affection des siens dans sa 76e année. Menuisier de métier, il vint s'installer dans le quartier de Bellevue en 1949 et y vécut jusqu'à sa mort. Il jouissait de la sympathie et de l'estime de son entourage. Il a succombé â une pénible maladie qu'il supporta avec beaucoup de courage.

fribourg

décédée, après de pénibles souffrances, des suites de graves brûlures provo¬

quées sur tout le corps par du lait bouillant. Elle était la fille cadette de M. et Mme Siméon Jaquet-Pharisa, qui ont encore deux autres filles. Elle n'avait que 15 mois.

FRIBOURG

Bourgeois d'Einsiedeln, docteur ès sciences de l'Université de Zurich, professeur à l'Université de Fribourg dès 1935, il fut doyen de la Faculté des sciences et, de 1958 â 1960, recteur de notre Alma Maler. Il joua un rôle tant à l'étranger qu'en Suisse. Il fut le pre¬

mier président du Fonds national de la recherche et fut décoré de l'Ordre de St-Grégoire le Grand.

FRIBOURG

enlevée à la tendre affection de sa fa¬

mille, à l'âge de 67 ans. Née Piller, elle était l'épouse de M. Francis Collet, contremaître. Ménagère accomplie, épouse et maman dévouée, elle prodi¬

gua toujours le meilleur d'elle-même à son foyer. Elle eut le bonheur d'être une grand-maman choyée.

AI. Paul Maradan FIUliOURG

M. Alphonse Piller M.

FRIBOURG Alfred Lelmer

FRIBOURG

■Tfc décédé après une courte maladie, à l'Age de 50 ans. Mécanicien, il travailla d'abord â la Fabrique d'emballages métalliques, puis aux Condensateurs de Fribourg S.A., où il participa en dernier lieu à la créai ion de proto¬

types. Il était le frère du l'ère Pas- chase, capucin, et de M. Ernest Mara¬

dan, instituteur à Fribourg.

M. Albert Fontana FRIBOURG

décédé à l'âge de 70 ans, après une courte maladie. Ingénieur-construc¬

teur, spécialisé dans les installations mécaniques de transport, il déploya son activité dans plusieurs pays. En I960, il transféra son bureau de Zurich à Fribourg. Il était notamment le père de M. Oscar Piller, technicien Boxai S.A., et de MUe Juliette Piller, secré¬

taire EMG à Berne.

décédé subitement â son domicile, à l'âge de 71 ans. Durant des dizaines d'années, il fut le collaborateur du I)r Charles-P. Ryssel, médecin-den¬

tiste. Adjudant, il présida la section locale de l'ASSO, fut l'un des fonda¬

teurs et le premier président de l'Asso¬

ciation fribourgeoise des sous-offlciers et présida l'organisation des fêtes du Centenaire de l'ASSO.

enlevé à la tendre affection de sa fa¬

mille, â l'âge de 58 ans, après une courte maladie. Employé aux Trolley¬

bus â Fribourg, il jouissait de la sym¬

pathie de chacun. C'était en effet un agréable compagnon de travail, tou¬

jours serviable. Dans sa famille, il fut un heureux grand-papa.

Mme Rodolplie Gendre FRIBOURG

M. Marcel Schmid

FRIBOURG M. Michel Affolter

FRIBOURG

née Marie-Eugénie Baechier, était l'épouse de M. Rodolphe Gendre avec qui elle avait eu la joie de fêter, en janvier 1960, ses noces d'or. Mère exemplaire d'une famille de neuf en¬

fants, elle eut la joie d'être arrière- grand-inère. L'un de ses Ills préside le Cercle fribourgeois de Genève.

Ayant consacré toute sa vie â sa femme et à ses six enfants, il est mort subitement d'une hémorragie céré¬

brale, alors qu'il commençait ù recueil¬

lir les fruits de trente ans de travail acharné. Orphelin de père et mère ù l'âge de 13 ans, il s'était élevé grâce à son intelligence et sa ténacité. Il était administrateur de la société Gérances Foncières S.A. Il avait 53 ans.

trouva une mort tragique alors que, passager d'une moto conduite par un ami, il franchissait le pont de bois dans le Vieux-Fribourg. Agé de 20 ans, il travaillait comme machiniste. Il était le fils de M. et Mme Louis Affolter- Richoz, domiciliés à la Neuveville.

C'était un jeune homme au caractère gai et plein d'entrain.

M. Raphaël Wicht FRIBOURG

Toute sa vie fut consacrée au groupe¬

ment rural Greffons, dont il fut le pre¬

mier employé et surtout un collabora¬

teur apprécié pour son jugement et son sens de l'organisation. A Arconciel, il fut conseiller communal et présida les sociétés de chant et de musique.

Epoux affectueux, il fut aussi un bon papa pour ses trois enfants.

M. Jean-Baptiste Aehischer FRIBOURG

M. Charles Vesin

FRIBOURG M. Charles Stucky

FRIBOURG

décédé à l'Hôpital cantonal, â l'âge de 60 ans, après une pénible maladie qu'il supporta avec beaucoup de courage et de résignation. Maître ferblantier, éta¬

bli â son compte depuis de nombreu¬

ses années, il fut un patron laborieux et consciencieux. II représentait le parti conservateur du quartier de l'Auge au Conseil général.

Entré au service de l'Etat en 1940, comme assistant technique au dépar¬

tement des bâtiments, il avait été nommé adjoint â l'architecte cantonal.

Membre d'honneur de la Société fri¬

bourgeoise des peintres du dimanche, il a été foudroyé par une crise cardia¬

que, alors qu'il avait assisté la veille au vernissage du Salon annuel des pein¬

tres et sculpteurs fribourgeois..

Enlevé à l'affection des siens à l'âge de 59 ans, il était secrétaire à l'A VS.

11 était très connu dans les milieux de la gymnastique et de la lutte, se dé¬

vouant dans diverses organisations, notamment comme secrétaire de la traditionnelle Fête alpestre du Lac- Noir. Eleveur d'oiseaux, il remporta de nombreuses distinctions et fut éga¬

lement un fin mycologue. :

M. Prosper Macherei FRIBOURG

Il avait repris de son père, il y a de nombreuses années, un atelier de pho¬

tographe qui jouissait d'une enviable renommée et qu'il développa encore.

Les sociétés faisaient fréquemment appel à lui. Et il fut aussi, pour nos paysages fribourgeois, un illustrateur de qualité. Il a été ravi à l'affection de sa famille, à l'âge de 58 ans, après une douloureuse maladie.

(25)

25 M. Gustave Morct

VUADENS

enlevé à l'affection de son épouse, à l'âge de 63 ans. Fromager d'alpage, il exerça son métier principalement dans le Jura et était très attaché à la mon¬

tagne. C'était un armailli compétent, laborieux et consciencieux, et un homme foncièrement droit. Il fit ap¬

précier ses services par tous les con¬

naisseurs.

Mme Vve Irénée Liard A VI * Y-I) E VA N T-P ( ) N T

enlevée subitement à la tendre affec¬

tion de sa famille, à l'âge de 73 ans.

Née Lucie Heaud, elle était la veuve de feu Irénée Liard, de La Sauge, agri¬

culteur, décédé en 1959. Excellente maman et grand-maman, elle laisse à ses enfants et petits-enfants le souve¬

nir et l'exemple d'une vie de travail, de bonté et de dévouement.

M. Eugène Jaqucl ESTAVAN N ENS

décédé subitement à l'Age de 78 ans.

Comme il en avait l'habitude, il s'était rendu â la messe matinale et se recueil¬

lait sur la tombe de son épouse, décé¬

dée dix-huit mois auparavant, lorsqu'il fut terrassé par une affection cardia¬

que. Agriculteur et marchand de bois, il était unanimement apprécié.

M. Edouard Morier 1HJLLK

Il avait fondé, â Huile, un important commerce de radios, auxquels il Ad¬

joignit plus tard la télévision. Secondé par une épouse dévouée, il s'acquit une clientèle fidèle et eut la joie de voir l'un de ses fils reprendre le métier. Il ouvrit encore une succursale à Clui- teau-d'Oex, sa commune d'origine. Il a succombé à une pénible maladie, â l'âge de (3 5 ans.

M. Henri Tornare CIIAHMEY

Mme Vve Irénée Heaud ALHEUVE

Mme Hose Bussard PIUNGY

Mme Vve Aliee Huelis IUJLLE

décédé subitement dans sa 71e année.

Ayant appris le métier paternel, il de¬

vint un excellent boulanger. Il tra¬

vailla d'abord à (Jrandvillard, avant de reprendre le commerce de son père â Charmey. II fut un membre fidèle de la fanfare L'Edelweiss, dont l'un de ses fils est l'actuel directeur. Il éleva huit enfants.

Institutrice à Albeuve de 1898 à 1907, elle épousa M. Irénée Heaud qu'elle perdit d'une atteinte de la grippe de 1918. Se trouvant seule avec quatre enfants, dont l'un de 1 mois, elle fut pendant trente-cinq ans gérante de la Coopérative Concordia. Née Chollet, elle était la tante de Mgr Charrière et la mère du curé Gérard Heaud et de M* Joseph Heaud, notaire et député.

Elle avait 88 ans.

Personne de cœur, douée d'une grande mémoire, elle fut pour son mari, M.

Jules Hussard, retraité de l'ancienne Scierie Nestlé â La Tour-de-Trôme, une épouse très dévouée. .Malgré son grand âge — elle avait 88 ans — elle était demeurée très vive d'esprit et très alerte.

décédée après une pénible maladie, à l'âge de 70 ans. Née Tingucly, elle était la veuve de M. Alphonse Huchs, qui fut durant de longues années fos¬

soyeur pour le compte de la Commune de Huile. Avec beaucoup de courage, elle éleva une nombreuse famille de dix enfants, pour lesquels elle fut un modèle de dévouement.

M. Louis Menoud SALES

M. Ho berl Harras SALES

M. Honoré Pasquier MAULES

M. Albert Pasquier HULLE

Originaire de La Joux, il exploita dès sa jeunesse, avec ses frères, le domaine de Praz-Mory, à Sâles. Par la suite, il entra au service de la Chartreuse de La Valsainte et s'acquit la reconnais¬

sance des religieux. Célibataire, il finit paisiblement ses jours en Praz-Mory, s'occupant de menus travaux.

enlevé à la tendre affection de sa fa¬

mille, à l'âge de 77 ans. Ancien agri¬

culteur et éleveur réputé, il était fier de son magnifique troupeau pie-noir.

Secondé par une vaillante épouse, qu'il eut le chagrin de perdre il y a deux ans, il éleva une belle famille qui lui fit honneur.

décédé après une longue maladie qu'il supporta avec beaucoup de courage.

Draineur, il connaissait parfaitement son métier et l'on appréciait ses ser¬

vices. Il éleva avec courage une fa¬

mille de cinq enfants et fut ravi à leur affection dans sa 68e année.

Fils d'un médecin bullois, il fil un ap¬

prentissage de mécanicien aux Ate¬

liers Hochud, puis travailla en Suisse alémanique, notamment aux Usines Hrown-Hoveri, avant d'ouvrir en 1938 une quincaillerie â Huile. Célibataire, il était un grand ami de I'alpe et fit de nombreux « quatre mille » en compa¬

gnie d'un guide valaisan. Il était le frère de feu le Dr Romain Pasquier, qui fut médecin ix Huile.

Pompes Funèbres Générales t JOUR ET NUIT - TÉL. 2 39 95 Joseph Bugnard

Arcades de la Gare - FRIBOURG

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