HAL Id: jpa-00238299
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Submitted on 1 Jan 1884
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La sirène électrique
R. Weber
To cite this version:
R. Weber. La sirène électrique. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.535-546.
�10.1051/jphystap:018840030053501�. �jpa-00238299�
nomène de Hall par des déB!ations de
39
de l’éclielle dugal-
vanomètre.
Suivant
l’explication
de M.Bidwell,
la déforlnatiommécanique
aurait dû
produire
un courantplus fort,
car la forceélectromagné- tique
due à l’électro-aimant etqui,
comme lepoids,
tend à défor-mer la
lame,
est certainement moindre que 1 kg.L’explication
de M. Bidwell est donc en défaut pour le bis-()luth,
et il est vraisemblable que, même dans les autresmétaux,
la cause duphénomène
de Hall est différente,. Toutefois les rai-sonnements de M. Bidwell
paraissent
exacts et lesphénomènes qu’il
décrit doivent avoir lieu. Mais il me semblequ’ils
ne doivent -être considérés que comme secondaires et donner lieu seulement à une correction à
faire, lorsqu’on
veut comparernumériquement
l’efl’et de Hall dans les différents métaux.
Il ne faut donc pas encore repousser
l’explication
de M.Hop-
kinson consistant à admettre que l’action
électromagnétique
mo-difie les
coefjicients
de résistance desmétaux ;
d’autantplus
que lebismuth, qui
est le métal danslequel
lephénomène
de Hall ala
plus grande intensité,
est en mêmetemps
celui dont la résis-tance varie le
plus
par l’action dumagnétisme,
commeje
l’aisignalé
lepremier (’ ).
LA SIRÈNE
ÉLECTRIQUE;
PAR M. R. WEBER (de Neuchâtel).
l,a démonstration de
l’origine
du ton et la détermination du nombre de vibrationscorrespondant
àchaque
note sont de laplus
haute
irnportance
pour l’étude desrapports
entre les différents tons, aussi bien aupoint
de vue del’acomstique qu’à
celui de la théorie de lamusique.
Cette étude a été faite soit par des méthodesacoustiques,
soit par des méthodesoptiques ;
les résultats ne sontplus sujets
à aucun doute.Un
appareil
tendant à constater ces résultats n’aura doncplus
(1) Dans un
cas j
de sa valeur. (Voir p. 3à5 de ce Volume.)Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030053501
guère
devaleur,
à mainsqu’il
ne donnequelque
chose de nou-veau.
La sirène décrite
ci-après
diffère desappareils analogues,
essen-tiellemen t en ce que : 10 le mulicu mis en vibration et le mode de le mettre en vibra Lion sont nouveaux; 2° la cause et l’effet sont à el une distance arbitraire. EHe fournit une preuve
expérimentale
deslois et de la nature des sons
résultants,
étudiés par 1B’1. I-Jel111holLz.Comme les sirènes connues, celle-ci donne à volonté un ou
plu-
sieurs tons et l’intervalle des tons
peut
être fixé à l’avance.Quant
à l’inconvénient de toutes les sirènes de ne pas maintenir
rigou-
reusement le même ton, cette nouvelle
sirène y
est moins sou-mise,
par suite d’une modification convenable del’appareil.
I. 2013 Description de l’appareil.
1.
Principe
del’appareil.
- Sous sa forme laplus simple,
la sirène se compose essentiellement des
parties
suivantes : une roue dentée R(fig. i)
est fixée sur un axe A autourduquel
se faitla rotation. Sur le bord de la roue vient appuyer un ressort
L,
Fig. I.
dont l’une des extrémités est fixée et en communication avec un
fil
métallique,
et dont l’autre extrémité touche alternativementune dent et un cran
rempli
d’une substance isolante. Lefil,
reliéau ressort, va à l’un des
pôles
d’unepile P;
l’autrepôle
est encommunication avec un
téléphone
T. Le circuitélectrique
estdonc fermé en
partant
de lapile
P pour passer par letéléphone
Tà l’axe
A,
à la roueR,
au ressort L et à l’autrepôle
de lapile.
Sila roue dentée R est en
rotation,
le circuit est parconséquent
ferlné ou ouvert, suivant t que le ressort L
appuie
sur une dent ousur un creux
isolant;
il y aura dans letéléphone
une série iden-tique
d’attractions et de relâchements de laplaque
vibrante. De là résulte un t,on.La hauteur du ton, le nombre de vibrations
correspondant
estdonc directement
proportionnelle :
10 au nombre de dents de laroue
R,
et 2° à la vitesse de rotation de l’axe.L’intensité du ton,
l’amplitude
de laplaque
dutéléphone,
estune fonction de l’intensité du courant
électrique
et variable d’untéléphon e
à un autre.Le
timbre,
soit lenombre,
la hauteur et l’intensité des tonsqui s’ajoutent
au tonprincipal dépend
de la constance de lapile,
dela
perfection
de la roue R et du ressortL,
et de laqualité
dutéléphone.
2. Sirène
multiple
à courantsprirnaires.
- Lasirène,
telleque
je
l’ai fait construire(fig. 3),
se compose dequinze
rouesdentées,
fixées sur le même axe. Elles ont toutes le même diamètrede
om,04
et se trouvent àégale
distance les unes des autres, soit ào"Boo3.
Le nombre de dents varie d’une roue à l’autre: il estde
24
pour lapremière
roue,de 27
pour ladeuxième,
de 3o pour la troisième et ainsi desulte,
chacune des suivantes avant unnombre de dents
correspondant
aux tons successifs d’une mêmegamme jusqu’au quinzième. L’espace
laissé entre les différentesroues et entre les dents est
rempli
uniformément d’une masse très dure et isolante. La surface ducylindre
ainsi formé a été soi-gneusen1ent tournée,
pour neprésenter
aucuneaspérité.
La sur-face seule des dents des roues est visible et chacune coïncide avec
la surface du
cylindre.
Une traverse
qui joint
en outre lessupports
danslesquels
tourne l’axe de ce
cylindre porte
lesquinze
ressorts. Chacundes ressorts est
dirigé
dans leplan
de la rouecorrespondante,
etappuie
par suite par une de ses extrémités alternativement sur la dent et sur le creux de cette roue. Un nombre de filségal
aunombre des ressorts établit la communication de ceux-ci avec le même nombre de serre-fils
disposés
sur laplanchette qui porte
letout. Un ressort à balai
permet
de faire arriver le courant dans l’axe ducylindre;
il estappuyé
contre celui-ci d’unepart
et com-munique
d’autrepart
avec le seizième serre-fil fixé sur laplanchette.
538
C’est à ce serre-fil
qu’aboutit
l’un des fils venant duttéléphone,
l’autre allant à la
pile.
Ladisposition
laplus
commode de lapile
(’st la suivante : le nonlhre d’élénlents est
6gal au n0l11hre
des rouesoui à l’on cle ses
multiples) ;
1 C II r shôlcs négatifs,
parexemple,
sont en communication eu relit’.s au fil venant d l1
téléphone.
IJepôlc positif
dechaque
élément(ou
dechaque
séried’éléments),
au
contraire,
est relié((i/;’. ’J.)
chacun avec un serre-fil S et par lui àun seul
des ressorts1., corr(’spondant
à une seule des rotiesr.Fig. 2.
Suivant que l’on veut faire
parler
ou non unequelconque
desroues, on établit ou non par S le circuit
indique.
Tl est évident que le nombre d’éléments dont il faut
disposer
peut
êtreplus petit
que celui des roues, etégal
au nombre maxi-mum des roues que l’on veut faire
parler
à la fois. Mais une réduc- t ion de ce genre nécessite achaque changement
de roue un chan-gement correspondant
dans la communication des fils.a. Le
compteur.
- Pourcompter
le nonlbre de vli)raujonsqui correspondent
à un certain toll dans untemps donné,
onpeut procéder
de différentes manières. Mats il estIndispensable
deconnaître,
outre les nombres de dents de la rouerespective,
lenombre de tours de l’axe et le
temps correspondant.
A cet
effet,
l’axe de la sirèneporte
une vis sansfin,
dans la-quelle
vient engrener une roueportant
150dents,
parexemple.
Le même axe
rlni porte
cette roue enporte
linC autre,placée plus haut,
surlaquelle
sont tracés deuxrayons. A
coté de cette rouea la même hauteur Pt la touchant presque, e;t fixée une
petite
plaque
Pqui porte
une marque -. Pour déterminer le nombre detours de l’axe de la
sirène,
onprocède
comme il suit : le ton vouluétant
produit,
le rayon indice de la rouesupérieure
viendra passer devant la marque sur laplaque
fixe P. A ce moment,je
mets enmarche un
pendule
à seconde ou lesaiguilles
d’un chronomètre uaiguilles indépendantes (i).
Juste au moment où la rouesupé-
rieure passe la deuxième ou la troisième fois avec son rayon in- dice devant la marque,
1 arrête
lesaiguilles.
Le chronomètre mefait connaître le
temps qu’il
faut à la rouesupérieure,
à l’axe ducompteur,
pour faire un tour oudeux,
soit letemps qu’il
faut àl’axe de la sirène pour faire cent
cinquante
ou deux fois centcinquante
tours. De cettemanière,
et connaissant le nombre de dents de la rouesirène,
on a tout cequ’îl
faut pour calculer le nombre de vibrationscorrespondant
au ton.On
peut
suivre une troisièmeméthode,
si l’oncomplète quelque
peu le
compteur
décrit. Dans cebut,
la roue(disque)
D(fig. 3)
est divisée sur son
pourtour
enquatre
centsparties égales,
de sorteque deux divisions et demie
correspondent
à un tour de l’axe de la sirène. Les chiffresn1argués
sur ledisque
Dindiquent
le nombrede tours faits par cet axe. L’axe de ce
disque
Dpor te
deuxaiguilles indépendantes, plus longues
que le rayon dudisque,
etplacées
l’uue au-dessus de l’autre. La
plaque
Pdépasse
en hauteur ledisque D;
c’est donc ellequi
arrêtera ordinairement lesaiguilles, quand
Faxe Bertical tourne. Qlais mnedécoupure convenable,
faitedans
P, permettra
à un mouvement trèspetit
dans la directionclu centre du
disque D
de libérer l’une desaiguilles,
soit au com-mencement d’une seconde voulue. Un certain nombre de secondes s’étant
écoulé,
onpeut
ensuite laire marcher la secondeaiguille
sans modifier en rien la marche du
cybndre
de lasirène,
car uneseconde
découpure
dans laplaque
Ppermet
facilement dedégager
cette seconde
aiguille.
La différence des chiffresindiqués
par les deuxaiguilles
et le nomhre de secondesqu’a
duré l’observation fournissent encore tout cequ’il
faut connaître pourpouvoir
cal-culer le nombre de vibrations
correspondant
au ton.1. Le moteur. Le mouvem ent de rotation de l’axe de la si- (1) Fabrique de NI. Berthoud, éd. u Cortailtod, Suisse.
540
rène
peut
lui êtrellnprilné
par un iiiouetirquelconque.
Je me suisservi à l’ordinaire du volant d’lin moteur à gaz. A. cet
effet)
l’axeporte
à l’extrémitéopposée
à cc He ducompteur
unepoulie
surlaquelle
passe la courroie venanL du Bolanl.Le mouvement de rotation
pcut
s’obtenir encore par unpetit
moteur
électrodynamique
de M.Il i pp,
consurtill sur le modèle américain deGriscome,
donl la force est suffisante pour faire mar- cher une machine à coudre. Côte à côue et l’axe de l’une sur leprolongement
de l’axe del’autre,
les deux machines sont fixées surFig. 3.
une même
planchette.
Uneespèce
defourchette,
f’aisantpièce
avec l’axe du moteur, entre dans la
poulie
fixée sur l’axe de la si-rène
(1).
Enfin un
volant,
fixé sur ce même axe,régularise
le mouvemenLde rotation.
Le moteur
électrique accouplé
à la sirène estreprésenté
dansla fig.
3..II. - Expériences et résultats.
3.
Influence
de largeur des dents. -- COnll11e il a été dit(1) Cette sirène a été construite d’après mes indications par 1B1. le Dr Hipp, di-
recteur de la fabrique de télégraphes à Neuchàtel, qui est dispose à en construire
d’autres sur commande.
plus haut,
ce sont les dentsqui
établissent le circuit et les creuxremplis
de substance isolantequi
arrêtent le courant.L’espace plus
ou moinsgrand occupé
par la dent ou le creux entraîne uncontact ou une
interruption pluss
ou moinslongue.
Ce n’est évi-demment
que’
lerapport
des deux espacesqui
entre enligne
decompte ;
c’est pour cela quej’ai
fait taillerquatre
roues de mêmediamètre, ayant
chacune le même nombre dedents,
soitquarante.
Les espaces
occupés
par la dent et par le creux isolant sont dans lerapport
de 1 à 12 dans lapremière
roue,, de 3 à 12 dans ladeuxième,
de 6 à 12 dans la troisième et de 9 à 12 dans la qua- trième.Chacune de ces roues a
donné,
toutes autres choseségales d’ailleurs,
le même tonquant
à la hauteur etquant
àl’intensité,
mais ces tons étaient diiérents
quant
au timbre. Pour lesquatre
roues, le ton était bon et
agréable,
maisplusieurs
sons harmo-niques
viennents’ajouter
au son fondamental.Ainsi,
au ton de laquatrième
roue,qui produit l’impression
d’un ton fort et
bas,
il vients’ajouter
au ton fondamental son oc- tave et sa double octave, c’est-à-dire des tons dont les nombres de vibrations sont avec le nombre de vibrations du ton fondamental dans lesrapports
de1 :2 : 4.
C’est surtoutl’octave,
lepremier
sonharmonique, clui
est intense.Au ton
produit
par la troisième roue sont venuss’ajouter
le pre- mier et le deuxième sonharmonique (1 : 2 : 3),
et c’est laquinte (1 :3) qui
estplus
intense que l’octave(1 : 2).
Le ton estplus
clairque le
précédent.
Au ton fondamental
produit
par la deuxième roues’ajoutent
lessons
harmoniques
suivants : l’octave(112)7 qui
est trèsfaible;
laquinte
de l’octave(1:3), qui
estplus intense ;
la double octave(1 :4)
est facilementsaisie,
de même que les sonsharmoniques 1 :5, i:6
et1 : 8.
La
première
roue donne un tonplus
faible que les trois autres,en même
temps
il semble êtreplus
haut. On n’entend pas son octave,mais,
d’autrepart,
la double octave(1:4)
est facilementperceptible.
J’ai pu vérifier ces résultats par la méthode
optique.
A ceteffet, je
me suis servi d’untéléphone
degrandes dimensions,
à aimanten forme de fer à
cheval,
donnant un ton intense. Sur le bord de542
l’embouchure, j’ai ajusté
unecapsule manométrique
semblable àcelle
proposée
par M.Kônig,
pour l’étude des vibrations de l’air dans lestuyaux d’orgue,
parexemple.
Lesflammes,
vucs au miroirtournant,
prennent
des formes trèscaractéristiques,
trèsmarquées
et tout à fait
différentes
pour les tonsproduits
avec les différentesroues.
Un groupe de dentelures se détachait
toujours
nettement, soit le groupequi correspond
au son fondamental.Ordinairement,
cegroupe se
composait
dequatre
dents moinstranchées, qui
avaientdes
longueurs
différentes suivan la roue àlaquelle
elles corres-pondent.
Lapremière
roue donne des dents toutes de même liau-teur, de même
valeur;
iln’y
adonc,
outre le tonfondamental,
clue le ton
(1 :4).
En faisantjouer
les autres roues, ces dents desecond ordre
prennent
deslongueurs
différentes : lapremière
etla troisième
plus longues
que la deuxième et laquatrième ;
ladeuxième et la troisième
plus grandes
que lapremière
et la qua-trième ;
laquatrième
est laplus grande.
Ainsi,
enrésumé,
les roues à dentslarges
donnent des tonsplus
forts et moins purs que les roues à
petites
dents.6. Tons clirects de la sirène. -
Disposant
lasirène,
lespiles
et le
téléplione
comme il a été ditplus haut,
letéléphone
rendfacilement le ton
correspondant
à une rouequelconque,
et les tons -hauts avec la même facilité que les tons bas.
En étahli ssan t le circuit pour deux ou
plusieurs
roues, le télé-phone
donne le nombrecorrespondant
de tons.7. Sones résultants. -
Si,
en fermant le circuit sur deux ouplusieurs
roues, on envoie dans letéléphone
deux ondulationsélectriques
de différentelongueur d’onde,
ces ondulations élec-triques
interféreront conme les vibrations le font engénéral. Il y
aura
donc,
à côté des ondesprincipales,
une série d’ondulations de second ou de troisièmeordre, résultant justement
de ces inter-férences. Elles
agiront
toutes sur laplaque
de fer doux du télé-phone,
pour donner naissance à des vibrations sonores correspon- dantes. Onprévoit qu’on
doit obtenir ainsi les tonsrésultants,
étudiés surtout par M.
Helmholtz,
et divisés par lui en sonsdiffé-
rentiels et en sons additionnels.
En
effet,
avec untéléphone
degrandes
dimensions et un cou- rantprovenant de 4
daniells par roue, on arrive àproduire
destons fondamentaux assez intenses pour entendre facilement
quelques-uns
des tons résultants. Laperception
estplus
facileencore
quand
on choisit les tons fondamentaux de telle manière que les tons résultants se trouvent dans larégion
moyenne destons
perceptibles,
etqu’en
outre les tons résultants sont disso-nants avec les tons fondamentaux. Avec un peu
d’exercice,
onacquiert
la faculté de saisirégalement
le reste des tons résultants.Si
je désigne
par un chiffre romain le numéro de la roue de la sirène et par les chiffresordinaires,
écritsau-dessous,
lenombre des dents de cette roue, on aura les
correspondances
suivante
et les
auront un nombre de vibrations
qui
sera unmultiple quelconque
des nombres de la série
précédente. Désignons
par p cemultiple.
Voici
quelques-uns
des résultatsqu’on
obtient facilement.i° Les roues 1 et
III,
donnant les tons fondamentauxdonnent naissance aux tons résultants suivants :
2° De
même,
les roues 1 etVII,
donnantont des sons résultants
544
3" Les roues 111 et VII donnent
et en outre
4°,
Lcs roues V ct VIII donnent d’abordet en même
temps
5° Les roues 1 et Ih. donnent
et les sons résultants
6° Les roues 1 et X donnent
et en outre les sons
7"
Les roues X et XI donnentet comme sons résultants
8" Les roues 1 et XIII donnent
et encore
g°
Les roues 1 et XIV donnentet en outre
10° Les roues 1 et XVI donnent
et encore les sons résultants
i 1 ° Les roues I et XVII donnen t d’abord
et les sons résultants
12° Les roues XIV et XVII donnent
et le son résultant
Les sons fondamentaux n’ont
été,
dans ce dernier cas, que546
faibles
quand
la vitesse de rotation était la même que dans les casprécédents ; mais,
d’autrepart,
le son de différence depremier
ordre lit, a été très
intense, plus
intense même que les sons fon- damentaux.Au lieu d’étudier les sons résultants de deux tons fondamen-
taux
seulement,
cette sirènepermet
d’étudier les sons résultants de trois ouplusieurs
sons fondamentaux.Une
expérience préliminaire
fai t connaître que les sons résul-tants deviennen t très nombreux et très intenses et que les sons
fondamentaux, an contraire,
deviennentplus
faibles.Jc
reprendrai peut-être
cettepartie
de mon étudeplus tard,
sije puis
réaliser les conditions nécessaires pour lesexpériences.
8.
Question physiologique. 2013
Lesphysiologistes
se son t dis-putés longtemps
sur laquestion
de savoir si les tons résultantsont une existence
réelle, physique,
en dehors del’organe
del’ouïe,
ou s’ils ne sont
qu’une perception
du sens de l’ouïeayant
pourcause un certain trouble dans les
parties
del’organe qui
trans-mettent les vibrations.
31. Helmholtz a
donné,
en1856,
dans les Annales dePoggen- doi-ff (i ),
une théorie des sonsrésultants, indépendante
de ques- tionsphysiologiques,
et il aajouté
à cette théorie une preuve ex-périmentale
de l’existencephysique
de ces sonsrésultants,
endémontrant
qu’une
membrane convenablement tendue résonne à l’unisson avec ces sons résultants.Les
expériences
faites avec la sirène dont nous avons donné le résumé sous huit numéros fournissent une preuve no uvelle et t meilleure de l’exactitude de l’idée de M.Helmholtz,
car si un tonrésultant est entendu au
téléphone,
c’est bien par la vibration réellc de laplaque
dutéléphone
et de l’air que nous l’entendons.(1) HELMHOLTZ, Pogg. Arll1., t. XCIX, p. 49i à 510.