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Grille de supervision Situation clinique : cervicalgie

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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Grille de supervision

Situation clinique : cervicalgie

Grille de supervision indirecte Motif de consultation

Quel était le motif de

consultation ?

Y a-t-il un motif secondaire ?

-

- Pas d’autre motif de consultation

Recherche d’informations

Recherche des antécédents personnels, familiaux : -

- Sédentarité -

-

Traitements associés : -

Examen Clinique

Poids, Taille, IMC Prise de la TA,

auscultation cardiaque, auscultation et palpation des pouls, palpation de la glande thyroïde.

Inspection tendons et yeux Palpation du foie

Recherche d’OMI Examen clinique non en rapport avec un pb cervical

Examen orienté par un éventuel deuxième motif de consultation

Demande de la patiente

S’assurer de la demande réelle de la patiente

Est-elle différente du motif de consultation ?

Représentations, croyances et craintes de la patiente

S’informer des craintes et croyances de la patiente

Modifier le discours en fonction de celles-ci

Résultat de consultation

Quel est le résultat de cette consultation ?

Autre résultat éventuellement

Traitement proposé

Le traitement proposé correspond-il à des référentiels validés ?

Lesquels ?

Environnement de la patiente

L’étudiant tient-il compte de l’environnement bio- psycho-social de la patiente ?

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Négociation

Les propositions sont-elles argumentées ?

L’étudiant s’assure-t-il de la compréhension de la patiente ?

Suivi proposé

Un suivi est-il envisagé ? Selon quelles modalités ? Suivant quel référentiel ?

Conclusion

L’étudiant est-il à l’aise

dans cette situation ? Pas complètement Pourquoi ?

Pas du tout Pourquoi ?

Prescription pédagogique

Compétences identifiées mises en œuvre

Recherche(s) à effectuer

Annexe : Cervicalgie

CERVICALGIE

* Dictionnaire des résultats de consultation (en savoir plus)

Risques critiques évitables

CIM 10 M54.2

Critères

++++ DOULEUR DE LA RÉGION CERVICALE ++1| spontanée

++1| provoquée par la palpation de la nuque ++1| provoquée par la mobilisation de la tête ++++ ABSENCE DE SIGNE DE NÉVRALGIE BRACHIALE + - irradiations scapulaires

+ - irradiations occipito-pariétales + - effort déclenchant récent + - traumatisme ancien

+ - contracture des muscles paravertébraux + - hyperalgique

+ - syndrome cellulo-périosto-myalgique ++3| douleur à la pression latérale de l'épineuse ++3| cellulalgie au pincer-rouler

++3| douleur à la pression-friction du massif articulaire postérieur

++3| cordon myalgique + - récidive

asymptomatique

DEFINITION

Selon le CIM 10 et le dictionnaire de résultats de consultation (SFMG)

Dénomination : il s’agit de douleur du rachis cervical pouvant être identifiées comme telles au terme de l’examen (0,54% des actes de premier recours, 2 par mois et par MG) Critères d’inclusion : existence d’une douleur du rachis cervical soit spontanée soit à la mobilisation active ou passive, soit à la palpation selon au moins une des techniques indiquées. Il ne doit pas y avoir de névralgie antérieure, essentiellement névralgie cervico- brachiale, par opposition à l’atteinte de la branche postérieure du nerf rachidien

responsable du syndrome cellulo-périosto-myalgique.

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Compléments sémiologiques : ils permettent de noter les informations recueillies lors de l’examen et notamment le type de la douleur mécanique ou inflammatoire, les irradiations, ou l’association de douleurs musculaires associées à la cervicalgie.

Risques : essentiellement tumeurs, infection (spondylodiscite), fracture et tassement.

Correspondance CIM-10 : M54.2 : cervicalgie

Domaine des connaissances

- Connaître les critères d’inclusion du RDC d’une cervicalgie

- Connaître les différents diagnostics : cervicalgies communes (aigue avec ou sans torticolis, chronique), cervicalgies secondaires (tumeur, spondylodiscite, fracture, inflammatoire)

- Connaître les causes fréquentes : arthrose, contracture musculaire, troubles statiques, déplacement intervertébral mineur, facteur psychogène.

- Connaître les facteurs de gravité associés nécessitant des mesures spécifiques (névralgie cervico-brachiale, fièvre, traumatisme…).

- Connaître les pathologies rares mais sévères : tumeurs, spondylodiscite, fracture- tassement (risque critique évitable)

- Connaître les traitements proposés, leurs effets secondaires, leurs contre-indications et leur efficacité ou non (anti-inflammatoires, myorelaxants, antalgiques…)

Domaine du savoir-faire

- Recueillir les données cliniques fiables concernant une cervicalgie : circonstances de survenue, rythme, critères obligatoires d’inclusion.

- Examen de la colonne cervicale : observation du rachis (scoliose), mobilisation active (position assise), mobilisation passive (position couchée), palpation musculaire, palper-rouler et de l’appui podal (pied plat, creux, valgus)

- Examiner une colonne cervicale sans négliger les autres appareils qui peuvent donner des symptômes analogues : adénopathies cervicales, infection ORL, problème

dentaire…

- Déterminer rapidement les facteurs de gravité : âge du patient (nourrisson, enfant, adolescent, adulte, personne âgée), du sexe, des symptômes (fièvre élevée, selles sanglantes, déshydratation, abdomen chirurgical), d’une pathologie aggravante associée, d’un traitement en cours ...

- Gérer son dossier médical :

* Prendre en compte les ATCD personnels (traumatisme, effort déclenchant)

* Utiliser les alarmes informatiques de surveillance - Gérer, en soins primaires, les situations :

* les plus fréquentes : météorisme, syndrome colique, constipation, plaintes polymorphes, diarrhées, ulcère gastro-duodénal

* les plus graves : hernie étranglée, éventration, colique néphrétique, appendicite, cholécystite, IDM, pneumopathie aigue

* prendre une décision d’examen complémentaire orienté par les données d’examen clinique

- Coordonner la prise en charge du patient avec les différents spécialistes concernés : rhumatologue, radiologue, médecin vertébrothérapeute

- Etablir une ordonnance de conseils hygiéno-diététiques.

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- Etablir une ordonnance de traitement symptomatique en expliquant les limites de ces traitements et du délai raisonnable avant une éventuelle consultation.

- Savoir établir un arrêt de travail en fonction de l’activité professionnelle

Tout le texte ci-dessous est en rapport avec la plainte abdominale et non la cervicalgie !!

Domaine du savoir être

Mener une démarche diagnostique probabiliste en fonction des éléments recueillis.

Construire un contrat de soins en fonction des éléments recueillis, savoir l’expliquer :

* surveillance simple

* traitement symptomatique

* planifier un examen complémentaire

Adopter une attitude rassurante en écoute, pendant l’examen et en discours.

Adapter son discours en fonction du patient, de ses croyances, des ses craintes.

Repérer le contexte bio-psycho-social où la plainte abdominale s’inscrit :

* dépression, chômage, proche atteint récemment d’une pathologie abdominale sévère…

* connaître les comportements et les pratiques à risque du patient

Assurer la continuité des soins dans la durée :

* Organiser une nouvelle consultation à titre systématique dans un délai plus ou moins court pour réévaluation.

* Demander au patient de nous contacter à nouveau en cas de persistance des symptômes ou pour réévaluer le traitement

* Organiser un relais avec les partenaires médicaux, hospitaliers

Etablir une liste de symptômes d’alerte ou de bénignité adaptée au patient et à son environnement et la remettre au patient ou aux parents.

Apprécier le degré de fiabilité et de réactivité de l’entourage du patient s’il s’agit d’un nourrisson, d’un adolescent, d’une personne âgée, d’un patient fragile ou dépendante, d’un patient dans une institution.

Expliquer les conseils d’hygiène et de diététique adaptés avec ou non un support écrit.

Entreprendre des actions de dépistage individuel : Hémocult II, coloscopie, TR

Gérer son dossier médical avec des alarmes informatiques de surveillance (coloscopie tous les cinq ans, toucher rectal…)

Mettre en route une prise en charge autre que des moyens médicamenteux ou de surveillance paraclinique : psychothérapie en particulier, chirurgie.

Refuser un traitement inadapté, un arrêt de travail non justifié ou trop long pour la pathologie.

Négocier une demande d’examen complémentaire ou de traitement non justifiés.

Références à consulter : Références incomplètes HAS

ANAES : référentiel de pratique professionnelle octobre 2005 : bilan kinésithérapique de cervicalgie

SFMG : DRC révision 2003-2004 page 15

Médecine générale concepts et pratiques CNGE Masson p 633 Revue PRESCRIRE

La Revue du Praticien Médecine Générale Abrégé Masson CNGE p 92

SFTG Paris-Nord

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