HAL Id: jpa-00233975
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Contribution à l’étude de la propagation sur une ligne
hétérogène
F.-H. Raymond
To cite this version:
CONTRIBUTION A
L’ÉTUDE
DE LA PROPAGATION SUR UNE LIGNEHÉTÉROGÈNE
Par F.-H. RAYMOND.Sommaire. - Dans cette étude
l’auteur expose deux méthodes d’intégration par des séries des
équations de propagation sur une ligne hétérogène. La méthode préconisée se rattache directement aux
valeurs propres du système différentiel régissant la propagation, c’est-à-dire les constantes de propa-gation, et elle conduit à définir avec précision et généralité la notion de coefficient de réflexion et de transmission.
L’exposé qui suit s’applique aux régimes permanents de pulsation p = j03C9. Utilisant la transformée de Laplace, ses résultats sont applicables à l’étude des régimes transitoires. Le cadre limité de cet article
n’a pas permis à l’auteur d’exposer l’application de la méthode à des problèmes techniques.
1. Introduction. - On a commè but dans cette
étude de montrer comment on
peut
obtenir d.e~uxsolutions
rigoureuses,
de formesdifférentes,
de lapropagation
d.’unsignal électromagnétique
sur uneligne quelconque. L’importance technique
de cettequestion
est liée auxphénomènes
detraînage
etd’échos résultant des
irrégularités
des câblescoaxiaux. La méthode
exposée s’applique également
à d’autresphénomènes
depropagation
dans des milieuxhétérogènes.
Elles’apparente
à la méthodede Sturm utilisée pour la résolution des
équations
différentielles.2.
Équations
depropa,ga.tion
et leurs solu-tions. - Considéronsune
ligne
bifilaire ou un câblecoaxial dont les coefficients
linéiques
d’auto-ind,uc-tance, decapacité,
de résistance et d.eperditance
latérale sontrespectivement
1,
c, r et g. Ce sontdes fonctions données de l’abscisse x
comptée
parallèlement
à laligne.
Nous nous proposons d’étudier le fonctionnement d’une telle
ligne
supposée
initialement au repos.D’ailleurs les résultats que nous obtiendrions donne-ront
immédiatement
la solutiongénérale
corres-pondant
à unrégime permanent
d’excitation de laligne produit
par une source dont la force électro-motrice a unepulsation
co.Les
équations
depropagation
sont, comme l’onsait :
v, i
étant les fonctions de x et de t(le temps)
repré-sentant la variation du
potentiel
et du courant. Le senspositif
pour le courant est par conventionle sens des x croissants.
Désignons
parV(x, p)
etI(x, p)
les transforméesde
Laplace
dev(x, t)
eti(x, t)
respectivement,
c’est-à-dire que
-
--Si à tout instant t G. o, v = i = o
quel
quesoit x,
les
équations
(1)
conduisent aux suivantes :Posons
:-Z =
lp
+ x, c’estl’impédance isomorphe
de laligne
aupoint
x;y =
cp + g, c’est l’admittance
isomorphe
de laligne
aupoint
x.On
peut, P
étant le vecteur decomposantes
V et I et M la matrice suivante :écrire
(3)
sous la forme vectoriclle°~
Nous allons chercher à
exprimer
les éléments defonctionnement de la
ligne
aupoint
x = L,arbi-traire,
en fonction des éléments aupoint x
= o luiaussi arbitraire.
Désignons
par etPo
les vecteurscorrespondants.
La relation entrePr
etPo
estlinéaire,
en vertu duprincipe
desuperposition,
lequel
d’ailleurs n’est que la traductionphysique
d,u caractère linéaire deséquations (3).
Onpeut
donc écrire
P.~; = 7’Po,
(6)
T étant une matrice d’ordre 2 dont les
quatre
éléments sont des fonctions de x et p.
Rempl açons
P,x. par sa valeur dans(5),
on aaussitôt
équation
intrinsèque
de fonctionnement de laligne.
3. Première solution. -
S’inspirant
de laméthode de
Sturm,
cherchons une solution de la forme172
telle que
T,
est donc une constante parrapport
à a. Comme onpeut
écrire T =T,
+T2 (x,
p) -~-...,
pour x = o, on à
simplement
donc
Z’1
se réduit à la matrice unitéOn eu déduit
et ainsi de suite.
Finalement
l’expression
due l’ est donnée par ledéveloppement
en série suivantOn
développe
facilement cette matrice et l’on trouve les relations obtenues par M. Parodi(1)
en
régime
permanent.
(Pour
passer aurégime
permanent
ilsuffit,
comme l’onsait,
de faire p= j r,),
j
=B/=7.)
Nousrenvoyons d’ailleurs à un article récent de M. M. Parodi
(1)
où lescomposantes
A, B,
C et D de la matrice T sontexplicitement
donnée et utilisées par les auteurs.4. Deuxième solution
(à).
- Nous avons en vuede mettre en évidence dans la solution
générale
du
problème
examinéici,
lesphénomènes
de réflexion résultant des variations del’impéd.ance
itérative de laligne.
Il est démontré dans les traitésclassiques
d’électrotechnique,
que si deuxlignes homogènes
. sont mises bout à
bout,
aupoint
dejonction
il y aréflexion et réfraction des ondes
susceptibles
dese propager dans les deux sens sur l’ensemble des
deux
lignes.
Endésignant
par r,
et 2
lesimpé-dances itératives de chacune des deux
lignes,
lecoefficient de réflexion est
suivant le sens de
propagation
de l’onde subissantla réflexion. Le coefficient de transmission 7 est
égal
à I - ,~.La méthode que nous allons exposer
permettra
de démontrer ce résultat dans toute sa
généralité
(1) Maurice PARODI, C. Ii...tcad. Sc., 1943, 216, p. 8~6; Il. et 31. PAPODI, R. G. E., 53, 1944, p. 22;.
1’) F. H.AY:B10ND, C. Sc., Ig/Í5, 220.
et
permettra
d’établir defaçon
rigoureuse
que lecoefficient de réflexion en
chaque point
d’uneligne
hétérogène
estdonnant ainsi une
justification
rigoureuse
del’opinion
des auteurs de
publications
récentes sur cesujet (3).
Supposons
tout d’abord uneligne homogène.
La solution est connue et la matrice T a pour
expression
où l’oil a
posé
qui
représentent
rcspectivement
la constante depropagation
etl’impédance
itérativeisomorphes
d’uneligne
uniforme.-Pour mettre en évidence les deux ondes se
propa-geant
en sens inverses sur une telleligne, l’opération
mathématique
àlaquelle
on a recours consiste à ramener la matrice M à la formediagonale.
C’estce que nous exposerons
ci-après.
Nous ferons la remarque
préliminaire
que latraduction
géométrique
d’unproblème
d’électro-technique
esttoujours possible.
Il suffit depréciser
lainélrique
del’espace
danslequel
onopère.
Enrégime
permanent
on a p= j ~~,
et leprincipe
de Boucherot conduit à l’invariance de VI* ± V*I(V*
=conjugué
deV) qui
définit la norme duvecteur de
composante
V et I engéométrie
unitaire.Dans le cas des
régimes
transitoires,
c’est le’purin-cipe
d.e la conservation del’énergie
étendue àl’ensemble de la
ligne qui
déterminera lamétrique
à utiliser. Si l’on écrit
et
que l’on
poseon est conduit à définir la norme du vecteur
.P , v,. Ç
parX2 + Y2;
on est donc en, ’
B/
géométrie
euclidienne(").
(3) J. VILLE Bulletin S. F. E., iioveinbie 1944 IV, 11° 41,
p. 230-231 ; 1B1. COTTE, Id., avril V, 11° 46; lU.
BEN-DAYW, Id.
-(4) Ces considérations manifestent que les notions de tenseurs n’ont qu’un intérêt limité en électrotechnique
puisque dès qu’une métrique est définie, les variances d’un
tenseur n’ont plus de caractère absolu (voir par exemple 1,. BRILLOUTN, Les tenseurs en électricité et mécanique, et
Prenons,,- comme unité
d’impédance
etremplacons
le vecteur
P(V, 1)
par le vecteur P’ decompo-santes 1
,
et I
homogènes
à un courant. Onpeut
écrire,
d’après (5)
si laligne
esthomogène,
étant la matrice suivante
Les valeurs propres de cette matrice sont + y
et 2013-. Dans ces conditions on
peut
trouver unematrice C’ telle que
Q
étant un vecteur decomposantes
T~et S,
homo-gènes
à un courant,qui
satisfont auxéquations
La détermination de C’ est
immédiate,
on trouve(voir Appendice
1)
-En remontant à P on a la relation
avec
Nous
adopterons la première
forme de C. Avec cechangement
decoordonnées,
l’équation (5)
devientet le lecteur vérifiera facilement que
L’intégration
deséquations auxquelles
satisfont les courants JR et 15 estimmédiat;e:
on aCette dernière
peut
aussis’écrire,
L étant unelongueur
arbitraire,
En
régime
permanent,
est une fonctioncomplexe multipliée
par e,u", de mêmeS;, ;
on voitdonc que R
dépend
de 1 et de x par exp(i G> 1 2013y~),
et S par exp
[~/2013y(L2013~)]
mettant ainsien
évidence,
pour lapremière,
une onde sepropa-geant
selon les a.croissants,
et une onde sepropa-geant
en sens inverse pour S.En
régime
transitoire et dans le cas leplus simple,
où y = B
lc, p,
désignons
parilo
l’original
deet par
Í20
l’original
de5;,,
l’original
1 des R a pourexpression
(5)
et celui de S
ce
qui implique
L
x; on aposé v = -’ .
Passana niaintenant au cas d’une
ligne quelconque.
- Sur une telleligne
onpeut remplacer
P par levecteur
Q,
selon(16),
mais la matrice C est fonctionde x,
comme ~.’
Remplaçons
la matrice T par la matrice CT’ dansl’équation (7);
on a aussitôtoù l’on a
posé
J - matrice unitéLe , calcul que nous allons
développer
ci-dessous, . ,
exige
que .2013
x reste fini. On suppose donc que laligne
neprésente
pas duediscontinuités,
pourd , ,
lesquelles
serait infinie.717r-,
Cherchons une solution de la forme Y
T; ,
telle queDéterminons
T’,
defaçon
que pour x = o on aitune matrice dont le
produit
par C(au point x
=o)
soit
égal
à la matriceunité;
parconséquent
joue
le rôle d’une constanted’intégration.
Si l’onpose ,
(5) Nous renvoyons pour le passage aux originaux
174
l’intégration
de la secondeéquation (20)
donneimmédiatement
Calculons
T’,
en utilisant I améthode
de variation des constantes, c’est-à-direqu’on
détermine unesolution de la forme
en
remplaçant
dans lapremière équation
(21),
compte
tenu du fait que:?1 (x)
satisfait laseconde,
on a
d’où finalement
posons
on a
La
solution,
pourT,
prend
donc la forme suivante :Nous donnons en
appendice
les valeursexplicites
de cette matrice.
Rappelons
que si A -T11,
B ~T,2,
C =D =
T22’
les termesA,
B,C,
D satisfont à deuxéquations
différentielles,
dontl’intégration
directe soulèverait des difficultés. Tout 0.’sabordl’équa-tion
(7)
s’explicite
comme il suit :donc
par
conséquent
AD -BCqui
est constante parrapport à x,
estégale
à l’unitédonc,
enrégime
fransitoire,
comme enrégime
entretenu le déterminant de la matrice du
quadripôle
formé par la
ligne
vue despoints =
o et x = L, estégal
à l’unité.Par élimination on montre facilement que A et B sont solutions de
et que C et D satisfont
Remarquons
d’ailleursqu’on
obtient ceséquations
par
élimination
de V et I entre leséquations (3);
ainsi V, A et B sont trois solutions d’une même
équation,
I,
C et D sont solutions d’une autreéquation.
Ceséquations
ne sontintégrables
quedans
quelques
casparticuliers.
Le
premier
terme de ~’,égal
às’explicite
comme
suit :où
0
fait intervenir la valeur moyennede la constante de
propagation
sur laligne.
est
l’impédance
itérativeisomorphe
aupoint x
o sa
valeur aupoint x
= o.’
L’étroite
parenté
de la matrice que nous venonsd’obtenir avec la matrice d’une
ligne
homogène
mérite d’être
signalée.
Lepremier
terme de T fait donc intervenir les ondes sepropageant
en sensinverses avec 1 a constante de
propagation
moyenne1’l.
5. Notion
générale
de coefficient de réflexion.- Considérons deux
points x
et x + dx sur laligne.
Au
point x
on a enprésence
une ondeR,,.
àlaquelle
est liée la valeur propre
Y(x)
et uneondes à
laquelle
est liée la valeur propre- ¡(x)
de la matrice M(ou
de lamatrice
M’).
Au
point
x ~ dx on aet une relation
analogae
pourS,.
Or,
d’après
le numéroprécédent
onpeut
écriresuccessivement ’
Explicitement,
Q
ayant
pourcomposantes
1(,.et s>,
Par
conséquent,
On voit que l’onde
comporte
unepro-Y
portion fl
de l’onde5,..
Et inversement. Onpeut
doncdire qu’après
un parcoursdx,
uneproportion
donnée
d00FF,
de chacune des deux ondes estréfléchi.
?
djLe
rapport?
=l
va d onc définir aupoint x
.
2 ,
le coefficient de
réflexion,
le coefflcient detrans-mission
correspondant
est bien1 - dp,
ainsiqu’en.
témoignent
leséquations (35).
On
rappelle
que dans ces relations R et S sontcomptés
engrandeur.
En effet le courant résultantest
donné,
d’après ~16),
parpuisqu’on
aadopté
pour la matriceC,
lapremière
forme
indiquée
en(17).
°
Si l’on suit l’onde
Rx
le coefficient de réflexion‘00FF
produit
l’onde c’est-à-dire que dS"
sera du
signe
deS,z
sifi
> o,.1: >
opuisque
R.2>>
oest orienté à l’inverse (le o. On est donc amené à
prendre
comme coefficient deréflexion.,
engrandeur
et en
signe :
L’onde
produit
l’onde - or si l’on2~ ~,
mesure la variation
d ~
en orientant les x commel’onde
S,
di = -
d’,
donc l’onde réfléchie y,est dR,l
= d
le coefficient de réflexion est91
d onc bien .
suivant
qu’il s’applique
à l’une ou à l’autre des deux ondes R.,: etS,~ .
Supposons
maintenant que laligne présente
unediscontinuité ail
point x
=x,. On observe que
sen 1l’ 1 fi IIE’l’(IfLUE’ illodifie
les
ccluatiors, puisqu’elle
intervient seule dans la matrice~Yl (*
;3).
Procédons due
façon
élémentaire.Supposons
unevariation de r, continue, mais très
grande,
dansFig. I.
l’intervalle x,
à et S,,. varient defaçon
,x
analogue.
La dérivée‘
est aussi voisine que l’ondx ’
veut de la variation
figurée
par la courbe 2et E sont des infiniment
petits
parrapport à x2
-Xl-Dans l’intervalle considéré
donc,
enintégrant
et en observant que la variationde
dR.2
estcomparable
à
celle de2013)
d.r * d.,e
l’intégrale
est aussi voisine que l’on veut de l’aire dutrapèze
3 dont les ordonnées sontmultipliées
l l dj
>,
1
C t ,
par la val eur
constante
= ‘’ ‘’ . Cette aire adx
pour valeur
176
on a
On en déduit facilement
et une relation
analogue
pourS2.
on a desrela-tions
analogues
aux relations(35).
Le coefficient de réflexion estdonc,
pour les ondes R,et le coefficient de transmission
correspondant
estpour les ondes on a
2’
= - o et le coefficient detransmission est
’
On démontre ainsi dans toute sa
généralité
un résultatclassique.
,Appendice. -
I. Nousrappelons
quechaque
ligne
de lamatrice
de transformation Creprésente
les
composantes
cl’un vecteur proprecorrespondant
à l’une des valeurs propres y ou 2013y. Si a et b sontles
composantes
du vecteur proprecorrespondant
à y, on a
. d’où enrappelant
t- -= ,
YEn géométrie
enrappelant
- == 1 ’," =V
. Engéométrie
unitaire la norme de ce vecteur est
à ~exp. ~~ arbitraire
près.
Engéométrie
euclidiennela
longueur
de ce vecteur estT
Pour le second vecteur il suffit de
changer
yen 2013 y. On aboutit aux matrices C’
(§ 3), qui
sontvalables aussi bien en
régime
entretenuqu’en
régime
instaniané;
ceci estimportant.
I I. En effectuant les
opérations
élémentairescontenues dans la série
(28),
on a(~)
Dans ces formules on a
posé
On a l’indice y étant
adopté
0
’
pour bien
séparer
lesintégrations
successives. Enfin le facteur K a pour valeuron voit que
i
- - K et un calcul que nous nereproduirons
pas, car il estélémentaire,
conduit àComme o
= 1
log
+const,
on aLes
premiers
termes des coefficients de lamatrice
Tprennent
donc la formeLes termes
qui
nesont pas
écrits sont desfonc-tions
qui
dépendent
de la loi derépartition
desvaleurs
de r
et ~’. Cette méthodepermet
donc dedistinguer
dans T des termes nedépendant
quec
et , ",
= J· n
ydx,
qui
sont écrits en(2)
et.
0
des termes
dépendant
de larépartition
des valeursde ~ et y. Si l’on considère une famille de câbles dont les
inxpédances jo
et ~/,
seraient les mêmes, les loisstatistiques
de distributionde §
et ~’ lelong
de la
longueur
L influent sur les termescomplé-mentaires de
(2).
’En
particulier si
do
= o, c’est-li-dire si x =~o
= yL,les
équations
depropagation
sur uneligne
hétérogène
telle que
l’impédance
itérative sont constante en toutpoint
et telle queseule la
constante depropagation
y soif
variable,
sont celles d’uneligne uniforme
oùl’on
prendrait
pour constante depropagcction
la valeurmoyenne à
~,~"t.En effectuant les
simplifications qui
résultent deshypothèses
suivantes : Y =const, ~
varie peu autourd’une valeur moyenne Z,,,, on écrit
ou encore,
si
Dans ce cas, en
négligeant
les termes du second ordre enz- 1 11,
, on aOn aboutit alors à une forme de relation
(1) analogue
à celles obtenues par M. J. Ville
(loc.
cif.,
p. 22~ de sonMémoire),
cet auteur utilisant une voie dont le sensphysique
est moins direct.III. Nous terminerons cette étude destinée à
élucider divers
points théoriques
de lapropagation
sur une
ligne hétérogène,
enexplicitant
leséquations
relatives auphénomène
de réflexion et de réfraction. Au nO Y de l’étudeprécédente
nous avons mis enévidence, à l’aide des relations
(35),
la notion decoefficient de réflexion. Si l’on a affaire à un
régime
entretenu de
pulsation ,j,
onremplacera
ppar j
IJ)dans les
expressions de y
et r
intervenant dans leparagraphe
V et les conclusions de notre études’appliquent intégralement.
Explicitons
leséquations auxquelles
satisfont lessignaux il et i2
correspondant
auximages
R,.et S, dans
l’hypothèse
oùpour 1
o on asûrement il
et i2
nulsquel
que soit x.Si l’on passe aux
images
deséquations (34),
on aet une relation
analogue
pour z~. On aposé
(le signe D
signifie,
G (t)
estl’original
dey(p)
ouest la transformée de
Laplace
de la fonctionG(t).
Dans le cas
simple
où laligne
n’a pas depertes,
r=g=o, on a’
=
/ -?
doncd, %
nedépend
pas cle p. On a alorsoans ce cas,
pR
ayant
pour1
dans ce cas,
pR
ayant
pouro-1
*On en déduit
mettant en évidence comme en
régime
entretenud
le coefficient de réflexion
- ’
On a pouri2 une
relationanalogue.
’
On voit que la
propagation
d’unsignal ily)
ou
i2(t)
fonctionquelconque
dutemps t,
en unpoint x
=xi
donné,
est dans le casgénéral
d’uneligne
avecpertes
[relation (1)
ci-dessus]
décritepar une
équation intégro-difîérentielle.
Ildépasse
du cadre fixé à cette étude de