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Physique et Chimie D.S. n°5
Exercice n°2 : Système d’allumage dans un moteur à essence d’après bac Métropole 09/2007 (20 points)
1. Étude du circuit primaire sans condensateur.1.1. Rupteur fermé
1.1.1. Appliquons la loi d’additivité des tensions : E = ur + uL. D’après la loi d’Ohm : ur = r.i1.
Aux bornes d’une bobine idéale, la tension est proportionnelle à la variation temporelle d’intensité : uL = L.di
dt E = r.i1 + L.di
dt. Cette équation peut également s’écrire : di
dt + r L.i1 = E
L (2) 1.1.2. En régime permanent l’intensité est constante et donc di
dt = 0. Ainsi l’équation différentielle donnée à la question 1.1.1. devient une équation simple : r
L.I1 = E
L qui se simplifie r.I1 = E (1).
1.1.3. D’après l’expression établie en 1.1.2. il vient I1 = E r = ,
, = 2,0 A : intensité en régime permanent (1).
1.1.4. En régime permanent di
dt = 0, donc u2 = 0 : la tension est inférieure à 10.000 V : il n’y a pas d’étincelles (1).
1.2. Rupteur ouvert
1.2.1. Une bobine s’oppose aux variations du courant : elle s’oppose donc à la rupture du courant ce qui peut avoir pour effet de produire une étincelle (des charges passent dans l’air pour assurer la continuité du courant) (1).
1.2.2. Si t = 0, i1(0) = I1 0 : la courbe 4b n’est donc pas compatible. L’évolution étant exponentielle, seule la courbe 4.a. est compatible. Par ailleurs en régime permanent l’intensité n’est pas nulle, mais égale à E
R + r (1).
1.2.3. u2(t) = .di
dt = –
.
I – ER r .𝑒−𝜏𝑡 et donc u2() = u2(0).e–1 = 0,37×15.000 = 5500 V. On recherche l’abscisse correspondant à 5500 V, où bien on trace la tangente à l’origine. Dans les deux cas = 2,0 ms (1,5).
1.2.4. Sur le graphique 5, on remarque que la tension devient inférieure à 10.000 V au bout d’environ 0,8 ms : Après 0,8 ms, il n’y aura plus d’étincelles (1).
2. Étude du circuit primaire avec condensateur et rupteur ouvert.
2.1. Cas où r = 0 2.1.1. i1 = dqt
dt = – Q0.
.sin
.t (1) Méthode détaillée dans l’annexe.
2.1.2. dqt
dt = di
dt = – Q0.
2
.cos
.t (1).
2.1.3. dq dt + q
LC = E
L – Q0.
2
.cos
.t + LC .(Q0.cos
.t + CE) = EL Q0.cos
.t .( LC –
2
) +
CE
LC
=E
L Q0.cos
.t .( LC –
2
) = 0. Cette expression doit être vraie quelques soient Q0 et t ainsi :
LC –
2
= 0, donc LC =
2
et par suite : = 2.. L.C (2) 2.1.4.
représente la période propre des oscillations électriques du circuit, habituellement notée T0 (0,5).2.1.5. u2(t) = .di1
dt = – .Q0.
2
.cos
.t = –A.cos
.t avec A = .Q0.
2
= .Q0
LC (1) 2.1.6. u2(t) est une fonction cosinusoïdale, de période T0 et d’amplitude
A avec u2(0) = – A < 0 (2) : le régime est périodique (0,5).
2.2. Cas où r ≠ 0
2.2.1. Il s’agit d’un régime pseudo-périodique (0,5). L’amplitude de la tension décroit en raison de l’énergie dissipée par effet Joule dans la résistance : l’énergie totale du circuit électrique diminue (1).
2.2.2. Une étincelle apparaît seulement si la valeur absolue de la tension u2 est supérieure à 10.000 V. Puisque la tension est pseudo-périodique, il n’y a une étincelle qu’à certains instants, proches de 0 ms, 2 ms, 4 ms et 6 ms (1).
0
A
–A u2(V)
u2(t)
t(s)
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Exercice 1 ANNEXE A RENDRE AVEC LA COPIE Nom : ……….Question 1.2.3.
0
0 1 2 3 4 5 6
t (ms)
u
2(V)
2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 16000
Figure 5
-10000 0 10000 15000
-5000
-15000
u2 en V
t (ms) 5000
4 8 12 16 20
Figure 7 5500
2,0 ms
6 ms
1e étincelle 2e étincelle
3e étincelle 4e étincelle 0,8 ms
4 ms 2 ms
q = Q0.cos
.t + CE avec Q0, , C et E : constantes i1 = dq
dt = d
dt(Q0.cos
.t + CE) = d
dt(Q0.cos
.t ) + d dt(CE) Or d
dt(CE) = 0 car C et E sont des constantes et n’évoluent donc pas avec t.
Donc i1 = d
dt(Q0.cos
.t ) = Q0.d dt(cos
.t ) i1 = – Q0.
.sin
.t
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Analyse d’un déboucheur de canalisationsd’après bac Nouvelle Calédonie 11/2008 (20 points)
1. Titrage, en présence d’un indicateur coloré, de la solution diluée de DesTop®1.1. Équation de la réaction associée à la transformation chimique qui se produit lors du titrage : HO–(aq) + H3O+(aq) = 2 H2O(l) (1)
1.2. K1 =
[HO–aq]éq.[HOaq]éq
= Ke
(1), donc K1 =
,.– = 1,01014 (1)
1.3. À l’équivalence les réactifs ont été introduits dans les proportions stœchiométriques (1) : n(HO–)présente = n(H3O+)versée
soit c.V = ca.VE c = ca.VE
V . A.N. : c = ,,
, = 6,0.10–2 mol.L–1 (1)
1.4. Le passage à l’équivalence est repéré expérimentalement par un changement de couleur de l’indicateur coloré (0,5).
Le BBT initialement bleu, prend une teinte verte, puis jaune.
1.5. D’après les données du texte encadré : cc = n
V = mNaOH
M.Vsol
= PmNaOH.msol
M.Vsol
= PmNaOH.
M (1,5)
A.N. : cc = ,,.
, = 6,0 mol.L–1 (1) Attention est donnée en g.mL–1, il faut la convertir en g.L–1 D’après le dosage : La solution de DesTop® est diluée 100 fois, donc cC = 100.c alors cC = 6,0 mol.L–1 (0,5) Les résultats obtenus sont identiques (0,5).
2. Présence d’ammoniac dans le DesTop®
2.1. NH3(aq) + H3O+(aq) = NH4 +
(aq) + H2O(l) (1) 2.2. K2 = [NH
aq]éq
[NHaq]éq.[HOaq]éq
= KA
(1) K2 =
,.– = 1,6109 (1)
2.3. (1,5)
3. Titrage pH-métrique de la solution diluée de DesTop®
3.1. Pour Va = 15,0 mL, par lecture graphique, pH 7,6. L’indicateur coloré passe du bleu au vert (1).
3.2. pHE1 = 10,7 > pKA , ainsi NH3 est encore présent dans le mélange (1).
3.3. D’après la figure 1, on lit VE1 = 12,8 mL (0,5).
À l’équivalence les réactifs ont été introduits dans les proportions stœchiométriques : n(HO–)ini = n(H3O+)versée
alors [HO–(aq)].V = ca.VE1 donc [HO–(aq)] = ca.VE
V A.N. : [HO–(aq)] = ,,
, = 5,110–2 mol.L–1 (1) 3.4. À la seconde équivalence E2 , on lit pH = 5,4 < pKA. L’espèce prédominante est maintenant l’ion ammonium. Tout
l’ammoniac a réagi : entre le première et la seconde équivalence c’est l’ammoniac qui réagit et est titré ! (1).
3.5. V’a = VE2 – VE1 Par lecture graphique VE2 = 15,3 mL. Il vient V’a = 15,3 – 12,8 = 2,5 mL (1) 3.6. À l’équivalence les réactifs ont été introduits dans les proportions stœchiométriques : n(NH3)ini = n(H3O+)versée
Soit [NH3(aq)].V = ca.V’a donc [NH3(aq)] = ca.V’a
V . A.N. : [NH3(aq)] = ,,
, = 1,010–2 mol.L–1 (1) [NH4+
] > [NH3] [NH3] > [NH4+
]
domaine de prédominance de la forme acide 9,2 domaine de prédominance de la forme basique
pH
[NH4+
] = [NH3]
15 pHE1 = 10,7
pHE2 = 5,4
VE1 VE2
La première équivalence E1 correspond au titrage des ions hydroxyde HO–.
La seconde équivalence E2 correspond au titrage des ions hydroxyde HO– + de l’ammoniac NH3. En effet la constante d’équilibre K1 ≫ K2 : les ions hydroxyde réagissent entièrement avant que l’ammoniac ne commence à réagir.
VE1 : volume nécessaire pour titrer HO–.
VE2 : volume nécessaire pour titrer HO– + NH3
V’a = VE2 – VE1 : volume nécessaire pour titrer NH3 seul !