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Le protocole de la séance du 30 avril renferme le passage suivant concernant cette question:

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Deuxième année. — N0 97

pa M. Jules Gfeller, ae-PsriniUéde»^·

Samedi 8 décembre 1888.

Berne

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Travail réciproque

e n t r e m e m b r e s , p a t r o n s et o u v r i e r s de la F é d é r a t i o n horlogère.

Nous avons reçu, concernant l'applica- tion du principe du travail réciproque entre membres de la Fédération horlogère, la pièce suivante qui émane d'une com- mission d'initiative ouvrière, constituée à Bienne dans ce but spécial.

Le Comité central ouvrier avait, dans sa séance du 30 avril, rédigé la motion suivante, signée par tous ses membres et déposée sur le bureau du Comité central de la Fédération siégeant le même jour à la Chaux-de-Fonds.

Considérant que la question du travail réciproque entre membres de la Fédéra- lion horlogère, patrons et ouvriers, posée à Neuchâtel le 31 juillet 1881, n'a été qu'a jour n éc, les mem bres ο u vriers du Comité central proposent la mise en vigueur im- médiate de ce principe destiné à devenir la pierre angulaire de la Fédération, à amener le groupement général de tous les horlogers et par suite de cette cohésion rendre plus efficace le but que poursuit la Fédération.

Le protocole de la séance du 30 avril renferme le passage suivant concernant cette question:

« Le Comité central, après sérieux exa- men de la proposition des délégués ou- vriers et en tenant compte des renseigne- ments qui sont fournis sur l'effectif de la Fédération et la situation des divers syn- dicats et sections, constate que le moment n'estpasencore venu de pouvoir appliquer, d'une façon générale, le principe du tra- vail exclusif et réciproque entre patrons et ouvriers membres de la Fédération horlogère. Tout en reconnaissant que ce principe constitue l'une des bases fonda- mentales de la Fédération, le Comité ad- met que l'application doit en être pour- suivie successivement dans chaque localité ou région, au fur et à mesure que la possibilité en sera reconnue. »

D'autre part, le programme d'activité pour l'année prochaine, élaboré par le Comité central, dans sa séance du 15 oc- bre, et volé à l'unanimité des membres patrons et ouvriers, dit sous chiffre 6;

Poursuivre l'application du principe du travail réciproque et exclusif entre patrons et ouvriers membres de la Fédération hor- logère comme moyen efficace d'amener, dans le giron de l'organisation fédéralive, l'immense majorité des intéressés.

-Comme on le voit, le-principe du tra-

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vail réciproque est généralement admis et les seules réserves exprimées sont rer latives à la possibilité qu'il y a de l'ap- pliquer sans préjudice pour les patrons et pour les ouvriers qui s'y soumettront.

La tentative faite par les ouvriers bien- nois est donc dans les strictes limites que la Fédération horlogère s'est tracées ; à ce titre, elle mérite d'être encouragée et suivie avec une sympathique attention.

Nous faisons une seule réserve et les ouvriers qui comprennent que les intérêts d'une localité ou d'une région ne doivent, en aucun cas, être compromis ou sacrifiés en admettront l'absolue légitimité; nous la formulerons comme suit:

L'application du principe du travail réciproque ne doit pas avoir pour consé- quence de placer les fabricants des loca- lités ou des régions où on l'applique, dans des conditions de production moins favo- rables que celles dont jouissent les fabri- cants d'autres localités ou régions.

Ceci dit, nous laissons la parole aux ouvriers biennois.

A p p e l a u x f a b r i c a n t s e t a u x c h e f s d ' a t e l i e r d e B i e n n e .

En suite des décisions prises par les re- présentants des diverses associations ouvriè- res faisant partie de la Fédération horlogère et par le Comité central de la Fédération hor- logère, dans leurs assemblées des 30 avril à la Chaux-de-Fonds et du 15 octobre 1888 à Bienne, nous envisageons que le moment est venu de poser aux fabricants et chefs d'atelier la question de savoir s'ils ne voudraient pas

prendre l'engagement de n'occuper, à l'ave.

nir, que des ouvriers faisant partie de la Fé dération horlogère ; les ouvriers, de leur côté, s'engageant à n'accepter du travail que des fabricants et chefs d'atelier syndiqués.

Nous constatons, malheureusement, qu'un grand nombre d'ouvriers restent en dehors de tout groupement et qu'il faut, par consé- quent, prendre des mesures pour les obliger, dans leur intérêt même et dans l'intérêt de l'ensemble à s'unir à nous.

C'est seulen ent par l'entente et la solida- rité que l'on arrivera à mettre un arrêt aux baisses continues du prix de la main d'oeuvre qui frappent Ia population ouvrière et qui provoquent la baisse des prix de vente et par conséquent la diminution des bénéfices réa- lisés par les fabricants d'horlogerie.

L'application du principe du travail réci- proque peut conduire au but cherché, car on obligera l'entrée de tous les ouvriers dans la Fédération et une fois l'engagement formel pris par les patrons de tenir ensemble, les ouvriers pourront facilement s'opposer à chaque avilissement des prix.

Comme il a %Kè admis qu'il fallait pour- suivre l'application successeive du travail réciproque, nous voulons tenter un premier essai sur la place de Bienne ; de son succès dépendra l'attitude que pourront prendre, sur cette question, les sections ouvrières des au- tres localités.

Afin de savoir d'une façon définitive qui est pour ou contre notre organisation, nous nous permettrons de soumettre à MM. les fabricants et chefs d'atelier de la place, une circulaire qu'ils voudront bien, nous l'espé- rons, munir de leur signature.

La Commission d'inilialive ouvrière.

TRAITÉS DE COMMERCE SUISSES.

Après une longue période d'assoupisse- ment, la question des traités de commerce à conclure par la Suisse avec l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et l'Italie a surgi de nou- veau. Or, tandis que les premières négocia- tions paraissaient, pour ce qui'concerne l'Allemagne surtout, avoir piteusement échoué* c'est coup sur coup qu'on a appris ces derniers temps le départ des délégués suisses pour Vienne et ensuite pour Berlin, puis la signature d'un traité additionnel avec l'Allemagne et d'un nouveau traité avec l'Autriche-Hongrie.

Si nous rapprochons les résultats des deux tentatives de démarches faites à Berlin, nous devrons bien convenir que Ia première, avec tout l'apparat d'une nombreuse commission

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452 LA FEDERATION H0RLC3ERE SUISSE

de représentants des principales branches d'industrie, n'a pas donné les résultats qu'on paraissait en droit d'en attendre, et qu'au contraire, la dernière délégation, simplement composée de deux négociateurs, a su faire d'excellent et prompt travail, malgré les craintes et les plaintes môme qui l'avaient saluées au départ.

C'est qu'aussi on ne s'improvise pas négo- ciateurs avec autant de facilité que quelques- uns semblent le croire. Pour remplir des fonctions aussi délicates, il faut non seule- ment posséder les connaissances de l'homme d'affaires, mais aussi certaines qualités diplo- matiques spéciales que la pratique du métier de ,négociateur peut seule donner. On avait peut-être trop perdu ces nécessités de vue, il y a deux ans ; peut-être aussi l'intention fort louable de vouloir donner au plus grand nombre d'industries possible des tranquilités à l'égard de ses intérêts particuliers a-t-elle été la cause de l'échec d'il y a deux ans.

Peut-être aussi la Suisse doit-elle ces ré- sultats au soin que nos autorités fédérales ont mis à maintenir des bons rapports avec nos voisins et à ne leur donner aucun sujet légitime de froideur. A ce point de vue, nos autorités fédérales méritent d'être hautement félicitées d'avoir su, tout en sauvegardant notre dignité nationale, conserver une atti- tude à la fois digne et correcte.

Une nombreuse commission en effet pré- senta des inconvénients qu'un peu de ré- flexion explique. D'abord, le contraste des tendances est plus frappant dans le sein d'une délégation nombreuse dont les membres sont assez facilement portés à se croire tenus de dissocier leurs intérêts , plutôt que de les solidarier. Ensuite, les divergences qui écla- tent, renseignent le partenaire sur les points faibles de la partie adverse et par les soins de celle-ci encore. La position dans ces condi- tions est singulièrement atteinte dans ses moyens de défenee, le succès ne peut plus être que fort relatif.

Avec une délégation plus restreinte, par- tant plus compacte, on peut compter sur une discrétion plus grande. Les plans de défense ne seront pas confiés à la générosité de l'ad- versaire, ce qui sera toujours une pratique plus naïve que propre à sauvegarder les in- térêts d'un pays. Quant à la crainte de voir les négociations succomber à la tentative de sacrifier d'autres intérêts à ceux qui leur touchent de plus près, elle demeurera sans fondement, aussi longtemps que le Conseil fédéral conservera la haute direction des trac- tations et munira les négociateurs d'instruc- tions précises qui tiennent compte des inté- rêts généraux du pays dont la constitution a confié la garde au conseil fédéral.

Après la campagne dirigée ce printemps contre les traités de commerce, il nous a paru opportun de replacer la question sur le ter- rain des faits d'où quelques déceptions par- tielles tendaient à la déloger.

L'industrie horlogère en particulier saluera avec une légitime satisfaction les résultats obtenus, résultats dont les renseignements qui suivent feront connaître toute la portée.

Elle reconnaîtra que ses intérêtssont toujours en bonnes mains.

Voici les taux de droit à l'entrée en Alle- magne, liés par Ia convention additionnelle qui entrera en vigueur, le 1e r janvier 1889, pour déployer ses effets jusqu'au 1e r février 1892. Montres or 80 pfennigs (au lieu de 3 marks); montres argent, même dorées, 60 pf. (au lieu de 4.50 mark); montres métal 40 pf. (au lieu de 50 pf.), mouvements 40 pf.

(au lieu de 1.50 m.), boîtes 40 pf. (au lieu de 50 pf. à 1.50 m.).

Les droits à l'entrée en Autriche-Hongrie ont aussi subi une diminution sensible. Les montres à boites dont la mineure partie est

d'or ou dorée payeront 75 kreutzer au lieu de 1 florin, et les boîtes seules dont la mi- neure partie est d'or ou dorée, 45 kr. au lieu de 70 kr.

Nos braves populations horlogère sauront en temps utile se souvenir que ce n'est que grâce à quelques sacrifices passagers que ces concessions ont pu être obtenues. Aussi sup- porteront-elles sans murmurer à l'avenir les augmentations momentanées de droits que des tractations, dont leur industrie pourra profiter, rendraient peut-être nécessaires.

Pour récolter, il faut savoir semer en la

saison propice. G.

NOUVELLES DIVERSES

P é a g e s . — Les péages en novembre ont donné fr. 2,356,191, soit fr. 232,069 de plus- value que dans le mois correspondant de 1887.

Les 11 premier mois donnent fr. 22,318,285, soit fr. 1,407,513 de plus qu'en 1887.

P o s t e s . — Correspondances des paquebots- poste. L'administration des postes d'Italie nous informe que les départs des paquebots de Gênes pour les Etats de la Plata ont été fixés comme suit pour le mois de décembre courant : a. le 1 " et le 15, navires de la « So- ciété générale italienne de navigation » ; b. les 3,14 et 24, navires italiens de la compagnie

«La Veloceï, avec escale à La Pal mas (Ca- naries) ; c. le 18, navire italien de la société

« Lavarello frères » ; d. le 10, navire français de la compagnie «Fraissinet & Cie.«.

En outre, les navires suivants quitteront Gênes à destination du Brésil pendant le mois de décembre courant : a. les 8 et 22, navires de la «Société générale italienne de naviga- tion », et b. les 18 et 28, paquebots italiens de la compagnie « La Veloce ».

B r e v e t s d ' i n v e n t i o n . — Avh relatif à la reproduction photographique des modèles.

Le bureau fédéral de la propriété intellec- tuelle a pu se convaincre que les personnes qui demandent des brevets n'apportent pas tous les soins nécessaires à l'exécution et à la disposition des photographies qui lui sont remises en lieu et place des modèles, afin d'établir l'existence de ceux-ci.

Cette preuve ne peut être faite qu'au moyen de photographies reproduisant l'invention d'après nature et permettant d'en distinguer les caractères constitutifs.

Il est dans l'intérêt bien entendu des in- venteurs réellement en possession d'un mo*

dèle convenable de fournir au bureau fédéral des éléments qui puissent lui permettre de résoudre affirmativement la question de l'existence du modèle. De cette manière seulement, on évitera la nécessité de recourir à une instance supérieure.

Il va de soi que l'envoi de photographies ne doit avoir lieu que lorsque l'expédition du modèle présenterait des difficultés réelles.

E x p o s i t i o n u n i v e r s e l l e d e P a r i s . — Pour répondre à de nombreuses demandes de renseignements concernant les représen- tants des exposants, nous donnons ci-après un extrait du règlement sur les entrées, qui vient d'être publié :

Titre IV. Art. 12. Une seule carte d'entrée gratuite sera délivrée à chaque exposant ou, à son défaut, à son représentant dûment agréé par l'administration de l'exposition.

Les cartes d'exposants sont détachées d'un livre à souche spécial et signées par le di- recteur général des finances ; elles sont no- minatives et personnelles et soumises aux diverses règles indiquées à l'article 7, notam- ment à l'obligation de fournir deux exem- plaires du portrait photographique de l'ex- posant ou de son représentant. Art. 13. Les cartes des exposants dont les expositions sont temporaires ne sont délivrées que pour la

durée de ces expositions. La carte d'exposant ne sera délivrée qu'au titulaire lui-même.

Celle de représentant ne sera accordée que sur la demande écrite de l'exposant, respon- sable des contraventions. Art. 14. Si par suite de l'étendue ou de la difficulté de sur- veillance de son exposition, un même expo- sant a besoin d'un ou plusieurs gardiens, il devra en référer au directeur général de l'exploitation, et, s'il y a lieu, la direction générale des finances lui délivrera des jetons de service dans les conditions indiquées à l'article 16 ci-après.

T r a i t é e d e c o m m e r c e e n t r e l a F r a n c e e t l a C h i n e . — Dans sa séance du 27 novembre, le Sénat français a adopté un projet de loi portant approbation de la convention commerciale entre la France et la Chine conclue le 25 avril 1886 et de la convention additionnelle signée le 26 juin 1887. Ce projet de loi avait déjà été adopté par la Chambre des députés.

S O N G E D ' U N E N U I T D ' É T É par

CHARLES KOTTMANN

Directeur de la Société d'horlogerie de Langendorf.

Devise: > Aux grands maux, les grands remèdes.» —

Je revoyais avec bonheur mon pays natal, en l'an de grâce 1910, après de longues an- nées d'absence, passées en pays étrangers.

Venant de quitter la riante petite ville, où s'écoula une partie de mon enfance, je diri- geais mes pas vers le village horloger, gra- cieusement situé au pied de la Roche blanche.

De chaque côté du chemin, jadis presque désert, s'alignaient de jolies maisons d'ou- vriers, entourées de jardins bien entretenus, où croissaient en abondance les fleurs et les légumes. De la fenêtre de sa cuisine, chaque ménagère répondait, par un cordial bonjour, au salut que j'adressais, et l'on devinait, à sa mine réjouie, que la poule avait été mise au pot pour le dîner de la famille. Je venais de m'engager dans la rue principale, où s'élève la grande fabrique, quand le sifflet de la ma- chine donna le signal du repos de midi. Un flot imposant de mille ouvriers, pareil à un essaim d'activés abeilles, se répandit sur la route et vint à ma rencontre. Je vis, sous des habits simples mais propres, des travailleurs honnêtes et vigoureux, dont les mâles figures étaient animées par l'intelligence, et une joyeuse confiance en leurs forces.

Mon vieil ami, l'instituteur, venait de quit- ter la nouvelle et spacieuse maison d'école, qui domine la colline ensoleillée. Nous fûmes enchantés de nous revoir, car nous avions beaucoup de choses à nous communiquer : le passé et le présent allaient revivre dans nos souvenir. Les heureux jours de l'enfance et les premiers travaux de l'âge adulte se déroulèrent devant nos yeux, mais la conver- sation s'anima surtout par l'histoire du floris- sant village où nous nous trouvions.

Pendant la huitième décade du siècle passé, me raconta le maître d'école, l'art technique, les procédés industriels et l'emploi des ma- chines firent d'immenses progrès, dans tous les domaines de l'industrie et principalement en horlogerie. Toute médaille ayant son re- vers, on put malheureusement constater les lâcheuses conséquences suivantes :

Ecrasement des petits par les grands; dis- parition de la classe moyenne ; augmentation du travail dans les fabriques et diminution du travail fait à domicile; concentration de grandes richesses en peu de mains, au détri-

ment de milliers de citoyens, devenus prolé- taires. Ceux-ci furent réduits à la pauvreté, après avoir perdu leur indépendance sociale.

Le malaise populaire augmenta de jour en

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LA FÉDÉRATION HORLOGÉRE SUISSE 453

j o u r , et l'Etat, qui jusqu'alors était resté spectateur indifférent, d'après la formule consacrée de l'école de Manchester: «laisser faire et laisser passer », se vit forcé de mo- difier ses idées. Il décréta la loi sur les fa- briques, nomma des inspecteurs spéciaux, pour la surveillance des fabriques, et remédia ainsi à quelques abus criants. Les ouvriers se groupèrent en une grande fédération ; ils cherchèrent, en pure perte, à améliorer leurs conditions d'existence, par des grèves locales.

La guerre leur fit plus de mal qu'à leurs ad- versaires, car il leur manquait le nerf de la guerre : l'argent.

Les fabricants produisaient au delà des besoins. Chacun faisait ce raisonnement: Je ferai le double afin de réaliser un prix de revient plus bas, par la répartition des frais généraux sur une plus grande production, et j e gagnerai néanmoins davantage, puisque

j'augmenterai la vente en baissant mes prix.

— Ce calcul était faux, en principe, parce qu'il était fait par tous. Le marché devint encombré de marchandises, la fabrication hâtive, à outrance, eut pour conséquence une mauvaise qualité des produits. La néces- sité de vendre recula les frontières du crédit jusqu'à l'impossible, la confiance fut ébranlée et personne n'acheta plus que pour ses be- soins quotidiens. Les grands commerçants eux-mêmes, qui d'abord avaient gagné à ce jeu dangereux, perdirent peu à peu tous ces bénéfices par la dépréciation de leur stock, la concurrence des liquidations juridiques et celle de vente forcées.

Les fabricants furent forcés, par suite de celte stagnation des affaires, à se réunir en syndicats. Les groupements des fabriques d'ébauches, des monteurs de boîtes et des fabricants d'horlogerie se formèrent succes-

sivement. Ces chambres syndicales élabo- rèrent des tarifs, réglèrent les conditions de

payement, et assurèrent, par de fortes amen- des , la stricte observation des décisions prises. Ce système de production parut d'a- bord donner d'heureux résultats, mais bientôt les vices de cette organisation furent remar- qués. Il n'avait jamais été possible dégrouper tous les intéressés, ni de les contraindre à agir de concert. Les industriels, se tenant à l'écart des syndicats, profitèrent de cet état de choses pour faire aux membres fédérés une concurrence désastreuse. De nouveaux établissements surgirent partout et exploi- tèrent aussi, à leur profit, la situation créée par les syndicats. Ces derniers eux-mêmes étaient trop hétérogènes, surtout sous le rap- port de la capacité de production industrielle.

Les sociétaires dont les établissements étaient mieux organisés, cherchèrent, par une fabri- cation plus avantageuse, a accaparer la clien- tèle de leurs collègues, moins bien outillés.

Les fabricants, qui ne consentaient qu'en maugréant à payer à leurs anciens fournis- seurs les prix élevés du tarif, s'organisèrent pour produire, dans leurs établissements, les ébauches et les boîtes, qu'ils achetaient pré- cédemment.

Les fabricants d'ébauches et de boîtes, pour ne pas mourir d'inanition, répondirent à ce défi en se mettant à fabriquer eux-mêmes les montres terminées. Cet état de choses devait nécessairement amener, à bref délai, la ruine des intéressés et des régions qu'ils habitaient.

En ce moment critique, quelques hommes de cœur et du métier s'entendirent, et fon- dèrent la société générale de l'industrie hor·

logère misse.

L'expérience avait prouvé qu'aucun syn- dicat de patrons ou d'ouvriers ne peut créer une œuvre durable sans des fonds suffisants, et le capital de la nouvelle association fut fixé, pour le commencement, à 10 millions

de francs. Ce capital devait être destiné à l'achat des produits des intéressés, si leur fabrication répondait aux exigences du règle- ment. La société se chargeait de la vente des montres sur les marchés étrangers. On sa- vait, depuis longtemps, que la cause princi- pale de la dépréciation des objets fabriqués doit être cherchée dans la production exces- sive, et l'on craignit une extension illimitée de cette capacité productive, puisque l'in- dustriel pouvait, avec facilite, imposer seg produits à la société horlogère.

On apprit à parer à ce danger par les moyens préventifs suivants :

1° La société n'accepta que des produits de bonne qualité, d'après un règlement d'ad- mission très sévère, et la production diminua considérablement.

2° L'association régularisa l'apprentissage en augmentant la durée de ce dernier, tout en interdisant la formation de nouveaux ap- prentis, sans son autorisation.

3° Elle supprima le travail des femmes dans les fabriques, car on trouva, avec rai- son, que la place véritable de la femme ma- riée doit être au foyer domestique, où les soins du ménage et l'éducation des enfants l'occupent suffisamment. La société dut na- turellement s'engager à améliorer la position du père de famille, pour lui permettre de subvenir seul à l'entretien des siens.

4° La société réduisit enfin la durée du jour de travail et en fixa le maximum à 10 heures.

Elle se réserva le droit de la restreindre en- core, en temps de crise.

Grâce à ces mesures d'ordre public, et sans porter préjudice à la situation des ou- vriers de ce temps, le nombre des travailleurs diminua graduellement. La production, de- venue normale, correspondit, après quelques années, aux besoins du commerce et l'offre fut égale à la demande. [A suivre.)

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S E R V I C E H Y D R O G R A P H I Q U E D E L A M A R I N E F R A N Ç A I S E Concours des chronomètres du 2 janvier au 34 mai 1888 (1)

A Ecart maximum des marches à la température ambiante. Limite 2'5.

successives. Limite Ie.

au chaud (30° environ). Limite 255.

au froid (0° environ). Id. 3"5, aux petites amplitudes. Id. 3S0.

aux positions sur XII et VI, ou sur III et IX. Limite 6"0.

iV Nombre dp classement [égal à A, plus JB, plus '/a J, plus le plus grand de C ou de l/a F] (2).

B C

f

I

Ά

Id. Id.

Id. Id.

Id.

425

ι Construc-

N

teurs

Classés Delépine Delépine Lsroy

Leroy Leroy Leroy Delépine Leroy Leroy L roy&fils Leroy Ler.oy Leroy Leroy Thomas Leroy Leroy Non classés

Leroy Leroy Leroy Rousseau-

Lecocq Callier

N0B des Chrono- mètres 1505 1468 695 669 684 654 1508 663 681 146 664 706 680 64o 2 688 658 692 659 682 5 575

A

• 0 , 4 2 - 0,67 0,66 0,97 1,00 0,95 0,68 1,01 1,07 1,06 0,99 1,13 0,96 4,51 1,87 1,30 1,92 2,63 1,72 2,65 2,86 2,38

B

[0,30 0,40 0,46 0,78 0,45 0,47 0,29 0,40 0,46 0,38 0,47 0,33 0,42 0,34 0,67 0,47 0,42.

0,46 1,10 1,66 0,64 0,78

C ou '/a F

0 , 3 3 1 0,97 1,21 0,80 0,82 1,43 1,47 1,58 4,47 1,12 1,26 1,57 1,57 2,00 2,02 1,95 2,10 0,90 1,11 0,82 1,46 2,29

V Î I

0,94 0,49 0,23 0,88 0,78 0,72 0,65 0,20 0,24 0,93 1,04 1,06 1,20 0,86 0,54 1,48 4,43 0,74 1,40 4,4O1

0,87 4,49

I

E

2,40 5,40 4,03 5,97 4,43 2,07 5,37 2,27 4,37 4,90 4,33 4,96 4,63 4,90 4,73 2,05 4,67 3,74 4,03 5,53 2,65 2,23

N

4,99 2,53 2,56 2,93(3) 3,05 3,07(3) 3,09 3,49 3,24 3,49 3,76 4,09 4,45 4,74 4,85(4) 4,90 5,57 4,70 4,83(3) 5,73(3) 5,83 6,94

Détails de construction 9

Bal. cire.

Id.

Id.

Id.

Id.

Id.

Id.

Id.

Id.

Id.

Id.

Id.

Id.

Id.

Id.

Id.

Id.

BtI. cire.

Id.

Id.

Id.

Id.

, ipinl palladium id. id.

id. id.

id. id.

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id. id.

id. id.

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id. id.

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id. id.

id. acier id. palladium id. id.

ipiral palladium id. id.

id. id.

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(4) Nombre des chronomètres présentés : 43. Classés, 47 ; non classés, 9, dont 4 retirés ou avec résultats incomplets ; renvoyés avant la fin du concours, 47. Le service hydrographique a de- mandé au Ministère l'acquisition des six premiers chronomètres.

(2) Voir le règlement des concours dans le Journal suisse d'Horlogerie, XIm« année, page 443.

3) Déduction faite d'une bonification de 0,50 résultant du précédent concours (art. 17 du règlement) 4) Id. Id. 0,25 Id. ( J j . j .

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