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Correction de la feuille d’exercices du bac - intégration I Nouvelle Calédonie novembre 2018

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Texte intégral

(1)

Correction de la feuille d’exercices du bac - intégration

I Nouvelle Calédonie novembre 2018

Soientf etgles fonctions définies sur ]0 ;+∞[ parf(x)=exetg(x)= 1 x2e1x.

On admet que f etg sont dérivables sur ]0 ;+∞[. On note fetgleurs fonctions dérivées respectives. Les représentations graphiques def etgdans un repère orthogonal, nommées respectivementCf etCg sont données ci-dessous :

0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Cf

Cg

b

b

0,5

Partie A – Conjectures graphiques

1. D’après le graphique, on peut dire qu’une solution de l’équationf(x)=g(x) sur ]0 ;+∞[ est x=1 . 2. D’après le graphique, on peut dire qu’une solution de l’équationg(x)=0 sur ]0 ;+∞[ est x=0,5.

Partie B – Étude de la fonctiong

1. On cherche la limite deg(x) quandxtend vers+∞.

x→+∞lim 1 x2=0

x→+∞lim

−1 x =0

Xlim0eX=1





donc lim

x→+∞e1x =1













donc lim

x→+∞

1

x2e1x =0

On peut donc dire que lim

x→+∞g(x)=0.

2. On admet que la fonctiongest strictement positive sur ]0 ;+∞[.

Soithla fonction définie sur ]0 ;+∞[ parh(x)=ln¡ g(x)¢

. (a) Pour tout nombre réelxstrictement positif,

h(x)=ln¡ g(x)¢

=ln µ 1

x2e1x

=ln µ 1

x2

¶ +ln³

e1x´

= −ln¡ x2¢

−1

x= −2lnx−1

x= −1−2xlnx

x .

(b) On calcule la limite deh(x) quandxtend vers 0.

On sait que lim

x0 x>0

xlnx=0. On en déduit que

xlim0 x>0

¡−1−2xlnx¢

= −1 et donc que lim

x0 x>0

−1−2xlnx

x = −∞, c’est-à-dire lim

x0 x>0

h(x)= −∞.

(2)

(c) Pour toutx>0,h(x)=ln¡ g(x)¢

doncg(x)=eh(x). limx0

x>0

h(x)= −∞

Xlim→−∞eX=0

donc lim

x0 x>0

eh(x)=0 ce qui veut dire que lim

x0 x>0

g(x)=0.

3. Pour toutx>0, la dérivée de la fonctionx7→1

x estx7→ − 1 x2. Pour toutx>0, la dérivée de la fonctionx7→ 1

x2estx7→ −−2 x3. Pour toutx>0, la dérivée de la fonctionx7→e1x estx7→ 1

x2e1x. Donc pour toutx>0,g(x)=

µ

−2 x3

×ex1+ 1 x2×

µ 1 x2e1x

= e1x¡ 1−2x¢ x4 . 4. Sur ]0 ;+∞[,x4>0 et e1x>0 doncg(x) est du signe de 1−2x:

• la fonctiongest strictement croissante sur ]0 ; 0,5] ;

• la fonctiongest strictement décroissante sur [0,5 ;+∞[.

Partie C – Aire des deux domaines compris entre les courbesCf etCg 1. Soit A le point de coordonnées¡

1 ; e1¢ .

f(xA)=f(1)=e1=yAdonc le point A appartient à la courbeCf. g(xA)=g(1)= 1

12e11 =e1=yAdonc le point A appartient à la courbeCg. Donc le point A est un point d’intersection des courbesCf etCg.

On admet que ce point est l’unique point d’intersection deCf etCg, et queCf est au dessus deCgsur l’intervalle ]0 ; 1[ et en dessous sur l’intervalle ]1 ;+∞[.

2. Soientaetbdeux réels strictement positifs.

La fonctionf définie parf(x)=exa pour primitive la fonctionx7→ −ex. La fonctiongest définie parg(x)= 1

x2e1x de la formeu(x)eu(x)d’après ce qui a été vu précédemment ; elle a donc pour primitive la fonctionx7→eu(x)c’est-à-direx7→e1x.

La fonction¡ fg¢

a donc pour primitive la fonctionx7→ −ex−e1x. On en déduit que

Zb

a

¡f(x)−g(x)¢ dx=

h

−ex−e1xib

a= −eb−e1b

³

−ea−ea1´

= ea+e1a−eb−e1b . 3. D’après la question précédente,

Z1

a

¡f(x)−g(x)¢

dx=ea+e1a−e1−e−11 =ea+e1a−2e1.

alim0ea=e0=1

alim0 a>0

−1 a= −∞

Xlim→−∞eX=0





donc lim

a0 a>0

ea1=0

On peut donc déduire que lim

a0 a>0

ea+e1a=1 et donc que lim

a0

Z1

a

¡f(x)−g(x)¢

x.=1−2e1.

4. On admet que lim

a0

Z1

a

¡f(x)−g(x)¢

x.= lim

b→+∞

Zb

1

¡g(x)−f(x)¢ x..

Sur l’intervalle ]0 ; 1[, la courbeCf est au dessus de la courbeCg donc

alim0

Z1

a

¡f(x)−g(x)¢

x. représente l’aire de la partie du plan comprise entre les courbesCf etCg, et les droites d’équationx=0 etx=1.

C’est l’aire de la région hachurée sur le graphique.

Sur l’intervalle ]1 ;+∞[, la courbeCg est au dessus de la courbeCf donc

b→+∞lim Zb

1

¡g(x)−f(x)¢

x. représente l’aire de la partie du plan comprise entre les courbesCg etCf, et les droitesx=1 etx=b

(3)

quandbtend vers+∞.

C’est l’aire de la région grisée sur le graphique.

On peut donc dire que ces deux aires sont égales.

II Liban mai 2018

On considère, pour tout entiern>0, les fonctionsfndéfinies sur l’intervalle [1; 5J par : fn(x)=lnx

xn .

. Pour tout entiern>0, on noteCnla courbe représentative de la fonctionfndans un repère orthogonal.

Sur le graphique ci-dessous sont représentées les courbesCnpournappartenant à {1 ; 2 ; 3 ; 4}.

0 0,5

0 1 2 3 4 5

1. fn= u vn

avec

(u(x)=lnx vn(x)=xn . f=

µu vn

=uvnuvn vn2

avec

u(x)=1 x vn(x)=nxn1

.

Alors :fn(x)= 1

x×xnnxn1lnx

x2n =xn1(1−nlnx)

x2n =1−nlnx

x2n(n1) = 1−nlnx xn+1 .

2. Pour tout entiern>0, on admet que la fonctionfnadmet un maximum sur l’intervalle [1; 5].

On noteAnle point de la courbeCnayant pour ordonnée ce maximum.

L’abscissexndeAnest la valeur pour laquellefn(x) s’annule, donc 1−nlnxn=0⇐⇒ xn=en1 ∈[1 ; 5].

L’ordonnée deAnest alorsyn=fn(xn)= ln³

e1n´

³e1n´n =

1 n

e1=1 e×1

n =1 e×ln³

en1´

=1 eln (xn).

Les pointsAnappartiennent donc à la courbeΓd’équationy=1 elnx.

3. (a) ∀x∈[1 ; 5], 0ÉlnxÉln(5) car la fonction ln est croissante ; en divisant parxnpositif, on trouve 0Élnx

xn Éln(5) xn . (b)

Z5

1

1 xn dx=

·

− 1

(n−1)xn1

¸5 1

= 1 n−1

·

− 1

5n1−(−1)

= 1 n−1

µ 1− 1

5n1

¶ . (c) L’aire cherchée estAn=

Z5

1 fn(x) dx= Z5

1

lnx xn dx.

On sait que 0Élnx xn Éln5

xn donc par conservation de l’ordre, Z5

1 0 dxÉ Z5

1

lnx xn dxÉ

Z5

1

ln 5 xn =ln 5

Z5

1

1

xn dx= ln 5 n−1

µ 1− 1

5n1

¶ . 5>1 donc lim

n→+∞5n1= +∞donc lim

n→+∞

µ 1 5n1

=0.

nlim→+∞

ln5 n−1=0.

Par produit : lim

n→+∞

An=0.

(4)

III Métropole, juin 2017

Partie A

On considère la fonctionhdéfinie sur l’intervalle [0;+∞[ par :h(x)=xex. 1. Pour toutx,h(x)= x

ex = 1

ex x

; d’après les croissances comparées,

x→=∞lim µex

x

= +∞donc lim

x→+∞h(x)=0 .

2. hest dérivable comme produit et composée de fonctions dérivables.

h=uew avec

(u(x)=x w(x)x . h

uew¢

=uew+u¡ ew¢

=uew+u×wew avec

(u(x)= w(x)= −1 .

On en déduit :h(x)=ex+x×(−1)ex donc, après factorisation par ex: h(x)=(1−x)ex . Pour toutxÊ0, ex>0;h(x)=0⇔1−x=0⇔x=1 et

h(x)>0⇔1−x>0⇔x<1.

h(0)=0 eth(1)=e1=1 e. Tableau de variation :

x 0 1 +∞

h(x)

✒ µ1

e

≈0,37

❅❅

❅❘ 0 3. L’objectif de cette question est de déterminer une primitive de la fonctionh.

(a) Pour toutxÊ0, exh(x)=ex−(1−x)ex=ex−ex+xex=xex=h(x) donc h(x)=exh(x)

(b) Soit la fonctionv:x7−→ex;v(x)= −(−1)ex= −w(x)ew(w)(avec les notations précédentes) donc une primitive dev est

V:x7−→ −ew(x)= −ex (c) SoitHune primitive deh.

h(x)=exh(x) doncH(x)= −exh(x) d’où H(x)= −exxex= −(x+1)ex .

Partie B

On définit les fonctionsf etgsur l’intervalle [0 ;+∞[ par :

f(x)=xex+ln(x+1) et g(x)=ln(x+1).

On noteCf etCgles représentations graphiques respectives des fonctionsf etgdans un repère orthonormé.

1. Pour un nombre réelx appartenant à l’intervalle [0 ; +∞[, on appelle M le point de coordonnées (x ; f(x)) et N le point de coordonnées (x ; g(x)) : M et N sont donc les points d’abscissexappartenant respectivement aux courbesCf etCg.

(a) M et N ont la même abscisse etf(x)Êg(x) (carx+1Ê1 donc ln(x+1)Ê0).

D’oùM N=f(x)−g(x)=xex=h(x) : MN=h(x)=xex . (b) D’après l’étude des variations deh, MN est maximum pourx=1.

(5)

1 2

1 2 3 λ 4 5

×

× M

N

Cf

Cg

2. Soitλun réel appartenant à l’intervalle [0 ;+∞[. On noteDλle domaine du plan délimité par les courbesCf etCget par les droites d’équationsx=0 etx=λ.

(a) Hachurons le domaineDλ. correspondant à la valeurλproposée sur le graphique. (voir ci-dessus) (b) Aλ=

Zλ

0 (f(x)−h(x)) dx= Z1

0 h(x)=H(λ)−H(0)= −(λ+1)e−λ−(−1)

=1−(λ+1)e−λ=1− λ+1

eλ :

Aλ=1− λ+1

eλ . (c) Aλ=1−

λ eλ+1

λ.

λ→+∞lim µ1

λ

=0 et lim

λ→+∞

µλ eλ

=0 (croissances comparées).

Par conséquent : lim

λ→+∞Aλ=1.

L’aire entre les deux courbes (pour 0Éx) vaut 1.

3. On considère l’algorithme suivant : Variables :

λest un réel positif

Sest un réel strictement compris entre 0 et 1.

Initialisation :

SaisirS

λprend la valeur 0 Traitement :

Tant Que 1− λ+1

eλ <Sfaire λprend la valeurλ+1 Fin Tant Que

Sortie :

Afficherλ

(6)

(a) À la calculatrice, on obtient : λ 1−λ+1

eλ

0 0

1 0,264241118 2 0,59399415 3 0,800851727

L’algorithme affichera donc 3.

(b) L’algorithme calcule la plus petite valeur entière deλpour laquelle Aλ>S.

IV Antilles-Guyane septembre 2017

Partie A

Soit la fonctionf définie et dérivable sur [1 ;+∞[ parf(x)=1 xln(x).

On noteC la courbe représentative def dans un repère orthonormé.

1. D’après le cours, lim

x→+∞

ln(x)

x =0 donc lim

x→+∞f(x)=0 donc la courbe admet la droite d’équationy=0 (l’axe des abscisses) comme asymptote horizontale en+∞.

2. La fonctionf est dérivable sur [1 ;+∞[ comme quotient de fonctions dérivables sur [1 ;+∞[ :

f(x)= − 1

x×x−ln(x)×1

x2 =1−ln(x) x2 . 3. On étudie le signe def(x) sur [1 ;+∞[ :

f(x)>0⇐⇒ 1−ln(x)

x2 >0 ⇐⇒1−ln(x)>0 ⇐⇒1>ln(x)⇐⇒e>x ⇐⇒ x<e Donc la fonctionf est : strictement croissante sur [1 ; e[ ;

strictement décroissante sur [e ;+∞[.

Partie B

On considère la suite (un) définie parun= Z2

1

1

xn+1ln(x) x. pour tout entier natureln.

1. u0= Z2

1

1 xln(x)x.

Z2

1 f(x)x.

1

xln(x) est de la formeuuqui a pour primitive1

2u2; donc la fonction f a pour primitive sur [1 ; 2] la fonctionF définie par F(x)=1

2

hln(x)i2

. Doncu0=

Z2 1

1

xln(x)x.= hF(x)i2

1=F(2)−F(1)=1 2

hln(2)i2

−1 2

hln(1)i2

=1 2

hln(2)i2

La fonctionf est positive sur [1 ; 2] donc Z2

1

1

xln(x)x. est égale à l’aire, en unités d’aire, du domaine délimité par la courbeC, l’axe des abscisses et les droites d’équationsx=1 etx=2.

2. Pour toutxde [1 ; 2] : 1ÉxÉ2

⇐⇒ ln(1)Éln(x)Éln(2) la fonction ln est croissante sur [1 ; 2]

⇐⇒ 0Éln(x)Éln(2)

⇐⇒ 0É 1

xn+1ln(x)É 1

xn+1ln(2) 1

xn+1>0 sur [1 ; 2]

3. On a 0É 1

xn+1ln(x)É 1

xn+1ln(2) donc, d’après la positivité de l’intégration : Z2

1 0x.É Z2

1

1

xn+1ln(x)x.É Z2

1

1

xn+1ln(2)x. ou encore 0ÉunÉ Z2

1

1

xn+1ln(2)x..

On calcule Z2

1

1

xn+1ln(2)x.=ln(2) Z2

1

1 xn+1x..

Pourn>0, la fonctionx7−→ 1

xn+1 a pour primitive la fonctionx7−→ − 1 nxn.

(7)

Donc Z2

1

1 xn+1x.=

·

− 1 nxn

¸2 1

= µ

− 1 n×2n

− µ

− 1 n×1n

=1 n− 1

n×2n =1 n µ

1− 1 2n

Donc, pour tout entier natureln>0, on a : 0ÉunÉln(2) n

µ 1− 1

2n

¶ . 4. On cherche la limite en+∞deln(2)

n µ

1− 1 2n

¶ .

nlim→+∞n= +∞donc lim

n→+∞

ln(2) n =0

nlim→+∞2n= +∞donc lim

n→+∞

µ 1− 1

2n

=1





donc lim

n→+∞

ln(2) n

µ 1− 1

2n

=0.

On a : 0ÉunÉln(2) n

µ 1− 1

2n

pour toutn, et lim

n→+∞

ln(2) n

µ 1− 1

2n

=0; on peut donc dire, d’après le théorème des gendarmes, que la suite (un) est convergente et a pour limite 0.

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