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La mise en tourisme des monuments historiques a travers leurs abords: cas de la basilique Saint Augustin- Annaba

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Faculté des Sciences et de la Technologie Département d’Architecture

Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme de : Master Académique

Filière : ARCHITECTURE

Spécialité :

ARCHITECTURE ET PATRIMOINE Présenté par :

BOUHALOUFA OMAR BOUZEKRI NESRINE

Date de soutenance : 25 Juin 2018 Composition du Jury :

Mme MENHOUR Assma MAA Université Mohamed Sadik Ben Yahya, Président du Jury.

Mme DJABER Khadidja MAA Université Mohamed Sadik Ben Yahya, Directeur de mémoire.

Mr DUHAIR Amir MCB Université Mohamed Sadik Ben Yahya, Membre du jury.

Année universitaire : 2017-2018 THÈME :

LA MISE EN TOURISME DES MONUMENTS HISTORIQUES A TRAVERS LEURS ABORDS

Cas de la basilique Saint Augustin- Annaba

(2)
(3)

Remerciements

Avant tout louange à ALLAH de nous avoir donné le courage, la force, la volonté et la patience durant notre cursus universitaire.

Nous tenons tout d’abord à remercier notre promoteur et encadreur, madame Djaber Khadidja pour avoir dirigé ce travail, pour son assistance et ses conseils

qui ont étayé notre conduite dans la réalisation de ce mémoire.

Nos remerciements vont également aux membres du jury, pour leur contribution scientifique lors de l'évaluation de ce travail, ainsi qu’à tous les enseignants qui

nous ont suivis durant nos 5 années d’études.

Notre grand hommage revient précisément à nos familles, tout Simplement de nous avoir donné jour après jour autant d’amour, de soutien et d'encouragement.

Enfin nous adressons nos remerciements à toute personne ayant contribué de près

ou de loin à la concrétisation de ce travail.

(4)

Dédicace

A vec un énorme plaisir, un cœur ouvert et une immense joie, je dédie ce travail :

À l’homme de ma vie, mon exemple éternel, mon soutien moral et source de joie et de bonheur, celui qui s’est toujours sacrifié pour me voir réussir, qui éclairé mon chemin et

m’illumine de douceur et d’amour, que dieu te garde…Pour vous papa .

A ma très chère maman, qui m’a soutenu durant toute ma vie, pour son amour infini et ses sacrifices, sa tendance et sa patience illimitée.

S ans eux je n’aurai jamais repris mes études. J’espère qu’un jour je pourrai leur rendre un peu de ce qu’ils ont fait pour moi.

À mes frères Faris, Djalel, Sami, Khalil et Khir Eddine À mon neveu Ahmed Djihad et ma belle-sœur Imane que dieu vous protège et vous accorde santé et bonheur.

À ma copine Imane avec tous mes vœux de les voir réussir dans leur vie.

À toute ma grande famille et surtout mes grands-parents.

À mon binôme, Omar.

S ans oublier les généreux amis et collègues pour leurs soutient moral et matériel et toutes les personnes que j’aime .

Nesrine

(5)

Dédicace

O n remercie dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé et la volonté d’entamer et de terminer ce mémoire.

A l’homme de ma vie, mon exemple éternel, mon soutien moral et source de joie et de bonheur, celui qui s’est toujours sacrifié pour me voir réussir, que dieu te garde dans son

vaste paradis, à toi mon père.

A la lumière de mes jours, la source de mes efforts, la flamme de mon cœur, ma vie et mon bonheur ; maman que j’adore.

M es frères et sœurs qui ont continué à être des exemples de persévérance, de courage et de générosité et surtout la petite IBTISSEM

.

M erci à tous mes amis avec qui je partage des moments de ma vie au fil du temps.

A mon binôme pour sa patience et les efforts qu'elle a faits pour que ce travail soit un succès et son soutien moral NESRINE.

A la personne qui m'a toujours aidé et encouragé, qui était toujours à mes côtés, qui m'accompagnait sur mon chemin YOUSRA .

Omar

(6)

I Introduction générale

Introduction générale………...…………. 01

I. Problématique………...……….. 02

II. Hypothèses de recherche……….03

III. Objectifs de recherche……….03

IV. Méthodologie……….. 03

V. Structure de recherche……….04

Chapitre I : Patrimoine et monuments historiques Introduction………...……05

1. Patrimoine notion et définition……….………...…05

1.1. Evolution et élargissement de la notion du patrimoine……….06

1.2. Processus de la patrimonialisation………...……….………07

1.2.1. Définition de la patrimonialisation………...07

1.2.2. Différentes étapes du processus du patrimonialisation……….………08

a. Prise de conscience……….………….09

b. Sélection…………...………. 09

c. Justification (changement de statut)………...……… 09

d. Conservation (changement d’état)……….09

e. Mise en exposition (changement d’usage)……….……….09

f. Valorisation………...……….10

2. Composantes de patrimoine……….10

2.1.Patrimoine naturel……….11

2.2.Patrimoine culturel………...……….………12

2.2.1. Patrimoine immatériel……….……….13

2.2.2. Patrimoine matériel……….…………. 14

a. Patrimoine immobilier………..….. 14

b. Patrimoine mobilier……...……….…………14

3. Patrimoine historique……….. 15

3.1.Ville historique……….….15

(7)

II

3.3.2. Monuments morts et vivants………..………19

3.3.3. Valeurs reconnues les monuments………..……...19

a. Valeur historique……….19

b. Valeur d’usage……….... 20

c. Valeur d’architecture………...………20

d. Valeur artistique………..20

3.3.4. Facteurs de dégradation des monuments……...………20

a. Dégradation et déstruction………...………20

b. Urbanisation………...……….21

c. Spéculation foncière………21

d. Effet démographique………...………22

e. Perte des équilibres………. 22

Conclusion…...………. 22

Chapitre II : Abords et leur relation avec les monuments Introduction………..……….23

1. Abords……….….23

1.1.Définitions………...………. 23

1.2.Servitude des abords……….….25

1.3.Etablissement de la servitude………...…….25

1.4.Notion de champ de visibilité………26

1.5.Notion de vu significative……….….29

2. Forme des abords……….……….29

2.1.Espaces protégés………..…….29

2.1.1. Abords des monuments historiques……….. 30

2.1.2. Sites historiques ou archéologiques………...……31

2.1.3. Secteurs sauvegardés…………...………..……32

2.1.4. Parcs culturels………..….33

2.2.Espaces publics………...………..…34

2.3.Secteurs d’extension urbain………...……34

(8)

III

3.2.Modes de protection des abords…………..………...…………36

3.2.1. Cas de l’Algérie……….36

3.2.2. Au niveau international……….37

3.3.Effets de la protection des abords………...………..…. 38

Conclussion………...39

Chapitre III : Tourisme culturel et sa relation avec le monument histrorique et leur abord Introduction………40

1. Tourisme……...………...………. 40

1.1.Notion de tourisme……….. 40

1.2.Types de tourisme……….………... 41

2. Tourisme culturel………...………...……… 41

2.1.Définition du tourisme culturel……….41

2.2.Tourisme culturel : plus de 30ans de reflexion……… 42

2.3.Activités culturelles considérées comme les plus attractives au nivau du tourisme….43 2.4.Acteurs concernés……… 43

3. Relation du monument historique et ses abords avec le tourisme………...43

3.1.Tourisme culturel et l’exploitation des monuments historiques……….….………….43

3.2.Rôle de la valeur économique du monument historique dans sa sauvegarde et sa préservation………..44

3.3.Tourisme culturel comme facteur de mise en valeur des monuments historiques ……….… 45

3.4.Mise en tourisme des monuments historiques a travers leurs abords………..…..46

3.4.1. Conservation des monuments……….……..48

3.4.2. Animation des monuments………..……….49

a. Interprétation des monuments...………..………...……….49

b. Comunucation des monuments………...…… 49

3.4.3. Mise en scène………...……… 50

a. Eclirage nocturne……… 50

b. Son et le lumière………..50

(9)

IV

b. Itinéraires et circuits thématiques……….……….. 51

3.5.Impacte de la mise en tourisme des monument……….51

3.5.1. Sur la ville……… 51

3.5.2. Sur le monument lui-même……….. 52

3.6.Risque de la mise en tourisme de monument………52

4. Exemple de mise en tourisme du monument historique a travers leurs abords ( l’abbaye Mont Saint Michel)………52

4.1.Situation...53

4.2.Historique……….53

4.3.Valeur du monument………54

4.3.1. Valeur historique………..54

4.3.2. Valeur paysager………54

4.3.3. Valeur esthétique………..54

4.3.4. Valeur architecturale………54

4.4.Problème du monument……….………...………... 55

4.5.Mise en tourisme de l’abbey Mont Saint Michel…………...………...55

4.5.1. L’aboutissment de 20 ans d’étude et de travaux………...55

Conclusion...………. 58

Chapitre IV : Cas d’étude ; la basilique Saint Augustin et ses abords Introduction………...59

1. Approche historico-géographique………59

1.1.Situation de la ville d’Annaba………59

1.2.Situation de POS de Tabacoop………...………60

1.3.Apperçu historique……….60

1.4.Présentation de la basilique et ses abords………...… 61

1.5.Délimitation de la zone d’étude………..61

1.6.Environnement immédiat………...61

2. Approche biophysique……….62

2.1.Milieux physiques………. 62

2.1.1. Morphologie du terrain………62

(10)

V

2.2.1. Précipitation et température……… 63

2.2.2. Ensoleillement et les vents dominantes………64

2.3. Paysage naturel……….64

2.3.2. Vues panoramiques……….. 64

2.3.3. Points de repères……… 65

2.4. Risques naturels………... 65

3. Approche urbanistique-architecturale………. 65

3.1. Structure urbaine……….. 65

3.2. Usage………... 66

3.3. Typologie édificatrice et résidentiel………. 66

3.4. Tension urbanistique et états de conservation………... 66

3.4.1. Tension urbanistique………. 66

3.4.2. Etat de conservation……….. 66

3.5. Valeur constructive et formelle……… 67

3.5.1. Système constructif et formel……… 67

3.5.2. Forme et volume……… 67

3.5.3. Aspect intérieure………... 68

3.5.4.Aspect extérieur………. 69

3.5.5. Toiture………... 70

3.5.6. Matériaux de construction………. 70

3.5.7. Site archéologie………. 70

4. Approche socio-culturelle………... 71

4.1. Valeur sociale……… 71

4.2. Valeur culturelle……… 71

4.3. Valeur économique……… 72

4.4. Economie de la basilique………72

4.5. Organisation territoriale et administratif……… 72

4.5.1. Organisation territoriale……… 72

4.5.2. Gestion administrative……….. 72

5. Restauration de la basilique………. 72

5.1. Autorités de restauration de la basilique………. 73

(11)

VI

6. Pathologies……….. 75

7. La relation de basilique avec ses abords……….. 76

8. Proposition et recomandation……….. 77

Conclusion……… 78

Conclusion générale Conclusion générale………..79

Recomondation et proposition………...79

(12)

VII

Photo N°02 Le massif calcaire du Mont-Perdu 12

Photo N°03 La région des pitons de l'île de la Réunion, avec ses cirques et remparts.

12 Photo N°04 Les pratiques et savoirs liés à l’Imzad des communautés touarègues 13 Photo N°05 L’espace culturel de la place Jemaa el-Fna (2001) 13 Photo N°06 L'arc de triomphe d'Orange (Vaucluse) en France 14 Photo N°07 La cathédrale de Reims (Marne) en France 14

Photo N°08 Ville de Vérone en Italie. 16

Photo N°09 Le centre historique de Cordoue en Espagne 17 Photo N°10 Centre historique (Chorá) avec le monastère de Saint Jean « le

théologien » et la grotte de l'Apocalypse sur l'île de Patmos.

17 Photo N°11 Mausolée des Rois numides dit le Medracen 30

Photo N°12 La vieille ville de Tlemcen 32

Photo N°13 Le Vallée du M’Zab 33

Photo N°14 Le parc national de Tassili n’Ajjer 33

Photo N°15 Le parc national de Gouraya 34

Photo N°16 L’abbaye Mont Saint Michel. 53

Photo N°17 Carte de la situation de Mont Saint Michel 53 Photo N°18 Plan de niveau 1 de l’abbaye Mont Saint Michel 54 Photo N°19 Plan de niveau 2 de l’abbaye Mont Saint Michel 54 Photo N°20 Plan de niveau 3 de l’abbaye Mont Saint Michel 54 Photo N°21 La digue-route ancienne de Mont Saint Michel. 56 Photo N°22 La nouvelle passerelle de Mont Saint Michel 56 Photo N°23 Carte représente les différents travails sur les abords de Mont Saint

Michel

57

Photo N°24 La coupe topographique de site 62

Photo N°25 La façade urbaine de site 63

Photo N°26 Diagramme pour la précipitation et la température de site 63 Photo N°27 Photos sur la végétation dans la colline du basilique 64 Photo N°28 Photos sur l’état de conservation pour la basilique 67 Photo N°29 Photos des élément architecturaux de la basilique 67

Photo N°30 Le plan de RDC du basilique 68

(13)

VIII

Photo N°34 La façade du chevé du basilique 69

Photo N°35 Plan de toiture du basilique 70

Photo N°36 Photos pour la restauration de la basilique avant et après 74 Photo N°37 Photos pour la restauration de la basilique avant et après 74 Photo N°38 Photos pour la restauration de la basilique avant et après 74 Carte N°01 Les limites de 200 m, Mausolée des Rois numides dit le Medracen. 31 Carte N°02 Délimitation du secteur sauvegardé de la vieille ville de Tlemcen 31

Carte N°03 Le PPSMVSS de Vallée du M’Zab 32

Carte N°04 La ville d’Annaba et ses limites 59

Carte N°05 Le POS Tabacoop et ses limites 60

Carte N°06 Les limites de notre zone d’étude 61

Carte N°07 L’environnement qui entoure la zone d’étude 62

Carte N°08 La morphologie de site 62

Carte N°09 Les vents et l’ensoleillement sur le site. 64

Carte N°10 Les points de repères 65

Carte N°11 Les composantes de site 65

Carte N°12 Le plan de Hippone 71

Schéma N° 01 La structure du mémoire 04

Schéma N° 02 Représente les étapes du processus du patrimonialisation 08

Schéma N° 03 Les composantes du patrimoine 10

Schéma N° 04 Les types de patrimoine historique 15

Schéma N° 05 La déférence entre le PDA et Covisibilité à moins de 500m 25 Schéma N° 06 Les limites de 200 m des abords pour un monument historique 25

Schéma N° 07 L’établissement de la servitude 26

Schéma N° 08 Du lieu de travail on voie le monument 27 Schéma N° 09 Du monument historique on voie le lieu de travail 28 Schéma N° 10 D’un point quelconque on voie le projet et le monument 28

(14)

IX

Tableau N° 01 Donnés climatiques pour le site 63

(15)

Introduction générale

(16)

1 Introduction :

Le patrimoine est considéré comme toute les réalisations et les constructions de l’homme pondant les civilisations anciennes c’est un témoignage qui est légué par l’homme ancien. Le patrimoine en tant que mémoire collective de chaque être humain sur terre, cette mémoire raconte l’histoire qui ont vécu dans le passé nous nous pouvons le protégé pour le profiter dons nos présent et pour le transmettre aux générations futures. Cet héritage réside dans tout ce qui s'est passé entre l'homme et l’autre et aussi dans ses interactions avec la nature, alors que nous trouvons qu'il incarne tous ses mouvements et tout ce qu'il a vécu dans les temps anciens, le patrimoine a plusieurs types parmi ses types nous trouvons patrimoine naturel et culturel, dans ce dernier l’héritage devise par deux grandes catégories l’immatériel et le matériel dans le premier on voyons tous les traditions, les coutumes culturel, mais dans le matériel nous remarquons les constructions de l’homme dans certains civilisations comme les villes historiques, les ensembles architecturaux, les sites archéologiques, les centre et les monument historique.

Nous découverte la richesse de monument historique dans le monde et sa grande valeur dans la vie ancienne quand on voie l’homme ancien qui légués ses victoires selon des monuments, où nous trouvons les édifices religieux et culturels. Le monument historique définie comme « Ouvrage d'architecture, de sculpture, ou inscription destinée à perpétuer la mémoire d'un homme ou d'un événement remarquable, Ouvrage d'architecture remarquable d'un point de vue esthétique ou historique. »1, donc on peut dire que le monument possède une valeur de mémorisation en particularisant la valeur historique et artistique, et une valeur d’universalisation, d’où il transmet une mémoire à toute un groupement.

La valorisation des monuments historiques vient de leur importance culturel, esthétique, artistique, architectural et historique, malgré son importance, ces édifices souffrent de plusieurs problèmes, parmi ses problèmes nous trouvons la destruction et la dégradation de ces édifices aussi la négligence de ses abords, ce dernier avais plusieurs facteurs.

Les abords sont l’environnement immédiat qui entoure un monument historique peut être des espaces bâties ou des aires naturelles. Le monument historique avait une relation forte avec ses abords, elle est indissociable, on trouve que l’édifice est affecté par l’environnement qui

1 LAROUSSE, Dictionnaire encyclopédique pour tous-1983, librairie Larousse, Paris, France.

(17)

2 entouré, soit positivement soit négativement et donc nous concluons que le monument et les abords sont constitué une unité architecturale et spatial.

De nos jours le monument historique est dégradé à cause de plusieurs facteurs parmi les la négligence de leurs abords qui affect par la ville et l’utilisation de la population a son environnement.

Le tourisme culturel peut être considéré comme l’une des solutions qui existe pour rependre à ce problème.

La légué un patrimoine riche et diversifié, qu’on peut le trouver sous forme des villes historiques et archéologiques aussi des plusieurs monuments historiques, mais malheureusement ils sont dégradés et en mauvais état à cause de plusieurs facteurs.

Nous étudions dans notre thème de recherche pour développer le problème des abords avec le tourisme culturel, nous avons choisi la basilique Saint Augustin dans la ville d’Annaba comme cas d’étude pour une réponse sur la valorisation d’un monuments historiques son environnement est négligé.

I. Problématique :

La ville d’Annaba c’est une ville de diversité culturelle ; ville de stratification de la civilisation ; un héritage de plusieurs siècles d’histoire ; Numide, Punique et Romaine, chaque civilisation avait légué des témoins, qui font rappeler à la société annabi, leur mémoire collective ; ces témoins sont des monuments et sites historiques, accompagnés de traditions, habitudes, religion et usages, qui constituent le socle de l'identité sociale et territoriale d'Annaba.

Parmi les monuments historiques qui existent à Annaba la basilique Saint Augustin est classé comme patrimoine nationale ; c’est une cathédrale catholique construit par les colons français à partir de 1881 par l’architecte l‘Abbé Joseph Pougnet. C'est une basilique édifiée pour commémorer le Saint Aurelius Augustin, sur une colline surplombant la cité d'Hippone où il vécut et officia, elle est restaurée dans ces dernies années a cause sa destruction et sa dégradation.

Malgré que la basilique soit restauré en 2010 par l’architecte Xavier David mais elle n’a pas trouvé la place qu’elle mérite, elle affiche un niveau de valorisation faible au niveau se traduit par un retard et une mauvaise exploitation de ses abords.

(18)

3 Face à cette situation, notre question de départ de cette recherche est la suivante :

Quelle stratégie à suivre pour mettre en tourisme un monument historique en Algérie à partir de leurs abords ?

II. Hypothèses de la recherche :

Notre travail va s’articuler essentiellement sur deux hypothèses :

• Une approche pluridisciplinaire en travaillant sur plusieurs axes, sur l’échelle du monument et celui des abords peut être adéquate pour mettre en tourisme.

• La réintégration de quelques fonctions autour du monument peut jouer le rôle d’un réanimateur de tourisme.

III. Objectifs :

• Rendre le monument historique et son environnement immédiat attractif et vivants afin d’attirer les touristes et participé au développement économique de la ville.

• Poser un geste bénéfique au niveau de la vie quotidienne des habitants et les visiteurs étrangers afin de développer le respect ainsi que la valorisation de l’histoire et le tourisme que ce soit national ou international.

• Revitaliser les abords du monument historique afin de lui rendre sa valeur, son prestige et le symbole qu’elle a jadis eu aux yeux des citoyens dans l’histoire.

IV. Méthodologie :

Pour mener à bien notre travail et afin d’atteindre l’objectif visé dans notre problématique, nous avons obtenu les informations nécessaires auprès de la bibliothèque de notre université, des documentations sur le patrimoine, ainsi que par une recherche documentaire qui comportera des études de mémoires, thèses, livres, rapports d’études, documents juridiques, sites internet, photos et cartes… Ces informations seront traitées suivant deux approches :

Une approche théorique : Cette approche s’appuiera sur l’analyse thématique. Il s’agira donc d’analyser en s’appuyant sur plusieurs définitions des concepts qu’on a trouvé pendant notre recherche et qui ont une relation avec notre thème de recherche pour le mieux comprendre, et pour nos facilite le travail qui se suit.

Une approche analytique : cette approche constitue une analyse d’un exemple livresque et notre cas d’étude de l’Algérie, c’est le résultat de notre thème de recherche.

(19)

4 V. Structure de mémoire :

Introduction générale : elle constitue l’objet de recherche, la problématique, l’importance de la recherche, l’hypothèse ainsi l’objectif de recherche.

Chapitre I :Nous parlerons principalement du patrimoine, de la patrimonialisation, du patrimoine monumental.

Chapitre II : nous analysons les abords et leur relation avec le monument historique, leurs protections.

Chapitre III : nous parlons du tourisme culturel comme une solution pour la valorisation des monuments historique à partir de leurs abords ; aussi à travers l’analyse de l’exemple international de l’abbaye Mont Saint Michel.

Chapitre IV : à partir l’analyse de notre cas d’étude de la ville d’Annaba nous comprenons les différentes stratégies de mise en tourisme pour mettre en valeur le monument historique à partir de leurs abords.

Conclusion générale : elle sera des recommandations sur notre travail et une conclusion générale.

Schéma N° 01 : la structure de mémoire Source : auteurs

(20)

Chapitre I : patrimoine et

monuments historiques

(21)

5 Introduction :

Le patrimoine se définit comme l'ensemble des biens, matériels ou immatériels, ayant une importance artistique ou historique certaine, et qui appartiennent soit à une concept privée ou publique cet ensemble de biens culturels est généralement préservé, restauré, sauvegardé et montré au public.

Le concept de patrimoine réside aujourd'hui dans les définitions qui établies par les historiens, les archéologues et les différentes chartes, la définition de patrimoine s’est enrichie recouvrant ainsi un éventail important de composantes telles que : lieux, objets, monuments, documents, traditions. Ces chartes divisé le patrimoine dans deux catégories : le patrimoine naturel et le patrimoine culturel, dans ce dernier on trouve les monuments historiques.

Le monument historique signifie tout ce qui concerne à continuer la mémoire d’un homme ou d’un évènement remarquable d’un point esthétique ou historique : les ouvrages d’architecture, de sculpture. Sont des objets et des ensembles qui, isolés ou groupés, doivent être protégés ou conservés en raison de leur valeur particulière, qu’elle soit culturelle, historique ou esthétique.

1. Patrimoine notion et définition : 1.1.Définition :

La première définition examinée est celle du petit Larousse, pour ce dernier, l’origine du mot provient du latin " patrimonium " venant de pater, père qui veut dire, bien qui vient du père et de la mère. Par extension, ce sens s’applique aussi au bien commun d'une collectivité, d'un groupe humain, considéré comme un héritage transmis par les ancêtres étymologiquement, le patrimoine se définit comme l’ensemble des biens hérités du père.

« Le patrimoine est considéré comme l’expression identitaire d’une collectivité qui s’investit dans des traces de l’histoire auxquelles elle s’identifie »2, Il apparaît alors que la notion du patrimoine comporte une multitude de définitions.

Cette terre était transmise de père en fils et d’une génération à une autre, sans être ni vendue, ni échangée avec le droit romain, elle fut renforcée comme l’indique l’origine latine du terme.

2 Martin Drouin, « Le combat du patrimoine », A Montréal (1973-2003), p. 3.

(22)

6 Aujourd’hui chaque objet ayant une empreinte temporelle et faisant référence à une époque historique ou culturelle d’un endroit, possède une dimension patrimoniale. Il est le témoin d’une étape dans l’évolution du territoire et donc de l’homme. Il est le vecteur de l’identité entre les générations qui ont vécu sur un même territoire, le seul lien qui perdure, mais qui évolue à travers le temps.

« En ce sens, une population est identifiée par son patrimoine qui raconte son histoire et l’histoire de son territoire. Dans cette dialectique ressort l’importance de la transmission du patrimoine qui représente, dès lors, un ensemble de repères sociaux et culturels spécifiques au temps »3, et par conséquent, un vecteur de l’identité entre les générations. Le patrimoine est alors, constitue de tout objet ou ensemble matériel ou immatériel, charge de significations reconnues approprie et transmis collectivement. Il devient alors le bien d’une communauté, d’une nation.

Le patrimoine en plus d’être objet devient donc également un symbole. La ressource symbolique qu’il représente permet de donner ou de redonner corps à un groupement humain.

Il marque la fabrication de la pensée d’un rapport au monde. « Le groupe humain s’auto représente, ainsi à travers le patrimoine qu’il fait émerger, conserve et transmet. Pour cela se met en place une dynamique de patrimonialisation qui a pour objectif de faire passer des éléments constitutifs du groupe à une dimension patrimoniale. »4

1.2. Evolution et élargissement de la notion du patrimoine :

Le patrimoine a connu une évolution considérable dans son sens, par l’intégration progressive de nouveaux types de biens et par l’élargissement des étendues géographiques dans lesquelles ces derniers s’inscrivent, ceci au gré d’une sensibilité patrimoniale en perpétuel mouvement.

Avec le temps, la notion de patrimoine va s'étendre à d'autres domaines (le patrimoine non bâti, culturel, et savoir-faire) et à d'autres lieux que ceux de la Haute culture (le petit patrimoine rural, le patrimoine naturel).

Avant la révolution française, cette notion désignait des biens privés et transmissibles, ceux de l’église et de la cour. On y trouve principalement, des œuvres d’arts, des édifices religieux,

3 BABELON es Jean-Pierre et CHASTEL es André, « la notion de patrimoine » Revue de l’art, 1980, P. 49.

4 FABRE Daniel, « Domestiquer l’histoire ethnologie des monuments historiques », Janvier 2000, p. 15.

(23)

7 des propriétés foncières et monuments. La notion du patrimoine fut institutionnalisée avec la révolution française, la responsabilité de sa conservation est passée alors du niveau individuel ou de la famille à celui de l’état. Il devient alors le bien d’une communauté, d’une nation en effet le patrimoine (monumental et muséographique) constituant désormais la propriété collective des citoyens, devient le ciment symbolique de l’identité nationale.

Au 19°siècle apparaissent les premiers critères permettant d’attribuer le statut de patrimoine aux objets hérités. Ces critères qui sont esthétiques, artistiques et historiques contribuent à classer les objets et les monuments en tant que patrimoine national. En fait, c’est la réaction romantique (1830) qui a aidé à prendre conscience du patrimoine à la fois précieux mais fragilisé par le mouvement général d'urbanisation et d'industrialisation qu’a connu alors la société. C’est à cette époque que Victor Hugo écrit dans la revue de Paris en 1829, un article intitulé "guerre aux démolisseurs". En fait c’est une apologie en faveur du patrimoine : véritable manifeste contre l'urbanisation sans frein d'alors de cette époque, qu’il considéré comme des actes de vandalisme. Selon lui, il faut : « arrêter le marteau qui mutile la face du pays » 5.Il a proposé également d’instituer une loi « loi pour le passé », le passé étant à ses yeux « ce qu'une nation a de plus sacré après l’avenir ». Il est question de classer la propriété collective comme bien patrimonial. Dans ce sens, il précise qu’il y a deux choses dans un édifice, usage et beauté son utilisation appartient au propriétaire, sa beauté à tous. Donc, il est au-delà de son droit de le détruire. Ce mouvement littéraire et artistique n'est pas isolé dans le reste du pays.

1.3.Processus de la patrimonialisation :

1.3.1. Définition de la patrimonialisation :

La patrimonialisation comporte en la conservation, la sauvegarde et la préservation d'un bien que l'on veuille transmettre aux générations futures. C’est une action de codage et d'enregistrement de biens matériels ou immatériels porteurs de valeurs dans un processus d'adaptation et d'activation de ressources générales pour la production de richesses ou de lien social. La patrimonialisation peut être définie comme le processus par lequel une communauté reconnaît en tant que patrimoine des productions de sa culture héritées des générations passées, ou produites par les générations actuelles, et décidées méritants d’être publiées aux générations futures. Chaque objet ayant une marque temporelle et faisant référence à une époque historique ou culturelle d’un endroit, possède une dimension patrimoniale, il est le témoin d’une étape dans l’évolution du territoire et donc de l’homme. Il est le vecteur de l’identité entre les

5 Victor Hugo, la Revue de Paris 1829, un article intitulé "guerre aux démolisseurs".

(24)

8 générations qui ont vécu sur un même territoire, le seul lien qui perdure, mais qui évolue à travers le temps.

L’importance de la transmission du patrimoine qui représente, dès lors, un ensemble de repères sociaux et culturels spécifiques au temps et par conséquent, un vecteur de l’identité entre les générations et par l’étape de patrimonialisation en peut assurer cette richesse sociale culturelle.

« Elle peut être définie, aussi, comme le processus par lequel une communauté reconnaît en tant que patrimoine des productions de sa culture héritées des générations passées, ou produites par les générations actuelles, et jugées dignes d’être transmises aux générations futures » 6.

1.3.2. Différentes étapes du processus du patrimonialisation :

Le processus de patrimonialisation doit passer par plusieurs étapes qui vont de la prise en conscience arrivant à la valorisation en passant par quatre étapes essentielles, ces étapes se résument par un schéma qui montre les différentes étapes du processus de patrimonialisation qui sont :

6 Bebbellout Naouel et Rabhi K, « Essai de mise en valeur du patrimoine », mémoire de master, année 2016, p.14.

Schéma N° 02 : Représente les étapes du processus du patrimonialisation Source : auteurs

(25)

9 a. Prise de conscience :

L’existence des faits qui suscitent à déclencher une construction patrimoniale, suite à une prise de conscience du public vis-à-vis des témoins rares d’un passé, pour réapproprier des territoires ou des objets.

b. Sélection :

Le bien patrimonial, qu’il soit culturel, historique ou naturel, est le résultat d’un processus de construction, est présente des richesses qui ont longtemps été présents en lui c’est la sélection de ces objets patrimoniaux riches qui marque l’existence d’un héritage ancien des groupes sociaux partialisés, en peut dire que à ce moment, l’objet patrimonial prend forme et existe.

« Cette sélection intervient à deux niveaux : celui des grands choix thématiques (les grands édifices plutôt que le petit patrimoine bâti), celui des objets plus précis qui vont devenir des signes patrimoniaux reconnus. »7

c. Justification (changement de statut) :

Lorsque le patrimoine bâti est élevé au statut de patrimoine celui-ci change de statut ce qui induit une prise en charge de ses contours spatiotemporels, son statut juridique et son traitement technique. Dans ce contexte de profondes transformations économiques et sociales sont effectuées. En effet, Une fois sélectionné, l’objet patrimonial est justifié selon telle ou telle argumentation qui correspond le mieux à son type (naturel, historique ou bâti). Il s’agit non seulement de repérer et d’identifier le bien, mais surtout de pouvoir produire un discours sur lequel justifier son choix.

d. Conservation (changement d’état) :

La conservation et la transmission des héritages matériels mais aussi immatériels revêtent un enjeu mémoriel et identitaire de plus en plus affirmer, pour pouvoir maintenir et transmettre le sens et la valeur du bien, il est nécessaire avant tout de le conserver. La difficulté dans cette étape est le sens donne au patrimoine qui peut évoluer.

e. Mise en exposition (changement d’usage) :

La mise en exposition est en effet le mode le plus courant pour transmettre ce patrimoine au plus large public possible. Cette étape est essentielle pour la valorisation et sous-entend l'exploitation économique du bien notamment dans le domaine du tourisme.

7GUY Di Méo, « Processus de patrimonialisation et construction des territoires », mai 2008, P. 2.

(26)

10 f. Valorisation :

La valorisation ne découle pas automatiquement de la mise en exposition. C’est surtout qu’elle doit être accompagnée d’une sensibilisation de la population et son implication dans la conservation et le maintien de ce patrimoine.

2. Composants de patrimoine :

Le mot patrimoine n’a cessé d’évoluer puisque dans le livre intitulé « patrimoine et Modernité »8, le patrimoine relève d’un emploi métaphorique, on parle, en effet, d’un patrimoine non seulement historique, artistique ou archéologique, mais encore ethnologique, biologique ou naturel, non seulement matériel, mais immatériel, non seulement national ou local, régional, mais mondial, universel.

8 Service pédagogique Château Guillaume le Conquérant - 14700 Falaise ; La notion de patrimoine.

Schéma N° 03 : les composantes du patrimoine Source : auteurs

(27)

11 2.1.Patrimoine naturel :

Le patrimoine naturel est une source dont tous les hommes héritent. Ce patrimoine n’a pas été construit par l’être humain, il résulte de la transformation du terrain et parfois des inte- ractions entre l’humain et la nature, nous avons la responsabilité de les gérer pour les laisser en bon état pour les générations futures.

« Il S’intéresse à l’environnement au sens large du terme, il recouvre :

Les monuments naturels : constitués par des formations physiques et biologiques ou par des groupes de telles formations qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue esthétique ou scientifique.

Les formations géologiques physiographique et les zones : strictement délimitées constituant l'habitat d'espèces animale et végétale menacées, qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science ou de la conservation.

Les sites naturels ou des zones naturels : strictement délimitées, qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science, de la conservation ou de la beauté naturelle. »9

9 Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel ; Article 2, p.2.

Photo N° 01 : Le pont du Gard à la France Source :https://whc.unesco.org/fr/list/344

(28)

12 2.2.Patrimoine culturel :

Le patrimoine culturel est un ensemble de ressources culturelles héritées d'une époque ancienne caractérisée par des valeurs historiques, esthétiques et culturelles, qui comprend également un patrimoine matériel et immatériel, et qui doit être préservé pour les générations future.

Selon la conventionconcernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel, du l’article 1, le patrimoine culturel est défini :

Photo N° 02 : Le massif calcaire du Mont-Perdu Source : https://unesco.delegfrance.org/Pyrenees-Mont-Perdu-

1997

Photo N° 03 : La région des pitons de l'île de la Réunion, avec ses cirques et remparts.

Source : https://whc.unesco.org/fr/list/1317/

(29)

13

« Les monuments : œuvres architecturales, de sculpture ou de peinture monumentales, éléments ou structures de caractère archéologique, inscriptions, grottes et groupes d'éléments, qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l'histoire, de l'art ou de la science.

Les ensembles : groupes de constructions isolées ou réunies, qui, en raison de leur architecture, de leur unité, ou de leur intégration dans le paysage, ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de l'histoire, de l'art ou de la science.

Les sites : œuvres de l'homme ou œuvres conjuguées de l'homme et de la nature, ainsi que les zones y compris les sites archéologiques qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue historique, esthétique, ethnologique ou anthropologique. »10

2.2.1. Patrimoine immatériel :

« Selon la convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, se manifeste dans les domaines suivants :

Les traditions et les expressions orales.

Les arts du spectacle, la dance et le théâtre traditionnels.

Les pratiques sociales, les rituels et les évènements festif.

Les connaissances et les pratiques concernant la nature et les univers.

Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel. »11

2.2.2. Patrimoine matériel :

10 Ibidem, Article 1.

11 La convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, 2003, p.2.

Photo N° 04 : Les pratiques et savoirs liés à l’Imzad des communautés touarègues

Source :

https://withreda.com/fr/2018/02/15/patrimoine- mondial-au-maghreb/

Photo N° 05 : L’espace culturel de la place Jemaa el- Fna (2001)

Source :

https://withreda.com/fr/2018/02/15/patrimoine-mondial- au-maghreb/

(30)

14 Le patrimoine matériel porter uniquement les monuments et les ensembles architecturaux ainsi que les sites archéologiques, mais aussi les collections d’artéfacts : les objets, les œuvres d’art, les archive. Le patrimoine matériel lui-même devisé en deux catégories qui sont :

a. Patrimoine immobilier :

Les biens immobiliers sont aussi bien les bâtiments de différents usages et qui témoignent d’activités spécifiques ou tout simplement d’un style architectural spécifique.

b. Patrimoine mobilier :

Dans la catégorie des biens mobiliers rentrent aussi bien les œuvres d’art que les ustensiles d’usage domestique ou professionnel.

• Les collection artistiques, archéologiques, ethnologiques, historiques ou scientifiques.

• Les biens tels certain élément de mobilier urbain.

• L’art publique soit l’ensemble des œuvres d’art situées dans les lieux urbain.

Photo N° 06 : L'arc de triomphe d'Orange (Vaucluse) en France

Source : https://whc.unesco.org/fr/etatsparties/fr

Photo N° 07 : La cathédrale de Reims (Marne) en France

Source : https://whc.unesco.org/fr/etatsparties/fr

(31)

15 3. Patrimoine historique :

« L’expression désigne un fonds destiné à la jouissance d’une communauté élargie aux dimensions planétaires et constitué par l’accumulation continue d’une diversité d’objets que rassemble leur commune appartenance au passé : œuvres et chefs-d’œuvre des beaux-arts et des arts appliqués, travaux et produits de tous les savoirs et savoir-faire des humains. »12

Le patrimoine historique est considéré comme une référence à la connaissance des temps passés et de la relation entre l’homme et le territoire, car il est le témoin principal de ce que l’homme a vécu dans le passé et donc nous devons préserver cet héritage pour identifier la personnalité de l'espace et du temps pour les générations présentes et futures.

3.1.Ville historique :

Selon la charte internationale pour la sauvegarde des villes historiques est défini ;

« Résultant d'un développement plus ou moins spontané ou d'un projet délibéré, toutes les villes du monde sont les expressions matérielles de la diversité des sociétés à travers l'histoire et sont de ce fait toutes historiques.

La présente charte concerne plus précisément les villes grandes ou petites et les centres ou quartiers historiques, avec leur environnement naturel ou bâti, qui, outre leur qualité de document historique, expriment les valeurs propres aux civilisations urbaines traditionnelles.

Or, celles-ci sont menacées de dégradation, de déstructuration voire de destruction, sous l'effet

12 Françoise Choay, « L’allégorie du patrimoine », Editions du seuil, janvier 1992, P.9.

Schéma N° 04 : les types de patrimoine historique Source : Auteurs

(32)

16 d'un mode d'urbanisation né à l'ère industrielle et qui atteint aujourd'hui universellement toutes les sociétés. »13

3.2.Centre historique :

« Les centres historiques, représentent les expressions matérielles de la diversité des sociétés à travers l’histoire et à travers le monde. Témoins du passé, reflets de l’identité culturelle des sociétés, mais rares, non reproductibles, ils sont aujourd’hui considérés comme

un patrimoine qui nécessite d’être protégé pour les générations futures, mais aussi pour permettre le développement harmonieux des sociétés actuelles. » 14

Les centres historiques est considéré comme des ensembles architecturaux qui gardent l'authenticité d'une ville se sont des témoignages des villes au passé, ce sont les réflexions de l’identité culturelle et traditionnelle des sociétés.

13 Charte internationale pour la sauvegarde des villes historiques (charte de Washington 1987).

14 Laura Bertelot, « Villes historiques et tourisme durable », mémoire de master, 2008, p.7.

Photo N° 08 : Ville de Vérone en Italie.

Source : https://whc.unesco.org/fr/list/797

(33)

17

3.3.Monument historique :

Alois règle dit que « Un monument, au sens originel du terme, désigne une œuvre érigée avec l’intention précise de maintenir à jamais présents dans la conscience des générations futures des événements ou des faits humains particuliers (ou un ensemble des uns et des autres).

Il s’agit soit d’un monument de l’art, soit d’un monument écrit, selon que l’événement à perpétuer est porté à la connaissance du spectateur par les seuls moyens d’expression de l’art plastique ou par une inscription. Le plus souvent, l’un et l’autre genre sont réunis avec la même valeur. L’érection et la préservation de tels monuments « voulus » peuvent être observées dès les premiers temps de la civilisation humaine et n’ont en rien cessé aujourd’hui. »15

Au-delà nous concluons que le monument historique représente tout ce qui est fait pour illustrer un événement historique ou l'histoire de ce qui a été traduit en construisant un édifice pour rester une référence d’une civilisation précédente.

« Ouvrage d'architecture, de sculpture, ou inscription destinée à perpétuer la mémoire d'un homme ou d'un événement remarquable, Ouvrage d'architecture remarquable d'un point de vue esthétique ou historique. »16

15 Alois Règles, « Le culte moderne des monuments », Sa nature, son origine (1903).

16 LAROUSSE, Dictionnaire encyclopédique pour tous-1983, librairie Larousse, Paris, France.

Photo N° 09 :le centre historique de Cordoue en Espagne

Source : https://whc.unesco.org/fr/list/313

Photo N° 10 : Centre historique (Chorá) avec le monastère de Saint Jean « le théologien » et la grotte de

l'Apocalypse sur l'île de Patmos.

Source : https://whc.unesco.org/fr/list/942

(34)

18 3.3.1. Monuments prestigieux ou historiques :

« Toutes réalisations particulièrement remarquables en raison de leur intérêt historique, archéologique, artistique, scientifique, social ou technique, y compris les installations ou les éléments décoratifs faisant partie intégrante de ces réalisations. »17

Ces édifices de toutes sortes créent une richesse qu’il faut recenser pour en prendre soin.

Ils ont des valeurs historique, culturelle et artistique forte, qui témoigne d’une culture et d’une civilisation. Ils déterminent aussi « le patrimoine monumental » qui fait appelle à une attention et un traitement particulier qui garde son importance et sa signification historiques.

« Le monument assure, rassure, tranquillise en conjurant l’être du temps…son rapport avec le temps vécu et avec la mémoire’ autrement dit, sa fonction philosophique constitue l’essence du monument. »18

Avec les nouvelles dimensions artistiques et historiques, sont ainsi joints au monument, L’historien de l’art Alois Riegl à grandir le concept d’une « généralisation croissante du concept de monument » déterminée en trois catégories :

- les monuments intentionnels constituer une valeur commémorative.

- les monuments anciens nommer par la longue durée, une grande période du temps.

- les monuments historiques qui datant d'un certain temps dans l'histoire.

Donc on peut dire que le monument possède une valeur de mémorisation en particularisant la valeur historique et artistique, et une valeur d’universalisation, d’où il transmet une mémoire à toute un groupement. L’ancienneté d’un édifice devient jurée par l’état de ruine acquiert.

La charte de Venise qui l’a approfondie la notion de monument historique qu’il s’agit de « La notion de monument historique comprend la création architecturale isolée aussi bien que le site urbain ou rural qui porte témoignage d'une civilisation particulière, d'une évolution significative ou d'un événement historique. Elle s'étend non seulement aux grandes créations mais aussi aux œuvres modestes qui ont acquis avec le temps une signification culturelle. »19

17 Convention pour la sauvegarde du patrimoine architectural de l'Europe, Grenade, octobre 1985, Article 1.

18 Françoise Choay, « L’allégorie du patrimoine », Editions du seuil, janvier 1992, P.15.

19 Charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites, (charte de Venise

1964), article 1.

(35)

19 De cette définition, nous attirons par le terme création signifie aussi bien les grandes œuvres que les œuvres modestes, au-delà on parle sur les palais, les cathédrales ou les mosquées sont plus d’importance que les fermes ancienne et les usines.

3.3.2. Monuments morts et vivants :

Selon Giovannoni 20, « il existe deux catégories de biens immobiliers, en fonction de l’état de conservation des édifices et par rapport à une considération fonctionnelle de ces dernières exprimée actuellement par valeur d’usage, ces catégories sont les monuments morts et les monuments vivants.

a. Monuments morts : C’est des restes archéologiques qui constituent avec leur environnement un espace unitaire et monumental qu’il faut protéger. Les exemples des monuments morts sont : les Temples de l’antique Egypte et de la Grèce, et les Amphithéâtres Romains qui appartiennent à des civilisations disparues.

b. Monuments vivants : Ils sont désignés par cette qualification tous ceux qui ont ou peuvent avoir un usage contemporain ou même identique à celui pour lequel ils furent construits, dans ce cas, il insiste sur le respect des conditions environnementales contextuelles et indique deux possibilités d’intervention :

La "conservation " dans le cas où ces conditions persisteraient encore.

La "réintégration" dans le cas ou des transformations urbaines opérées avec le développement de la ville. »

3.3.3. Valeurs reconnues les monuments : a. Valeur historique :

L'âge est la première valeur donnée au monument historique où ce dernier est divisé en deux parties : l’âge réel et l’âge apparent, le public lui lit l’apparence d’âge, selon ce principe : un immeuble antique n'est pas tant celui qui date que celui dont l'aspect avis son époque, celui qui a gardé un état proche de son état neuf. Par une autre voie, dire d'un édifice qu'il est spécifique d’une période, qu'il a été habité par tel personnage connu ou qu’il témoigne d’une thématique particulière de l’histoire (l’industrialisation, l’exploitation des ressources naturelles, l’immigration, etc.), c'est aussi statuer sur son intérêt historique, ces informations créant un repère pour installer dans le temps.

20 Giovannoni, architecte et ingénieur italien.

(36)

20 b. Valeur d’usage :

Un édifice possède un usage spécialisé a une plus grande valeur, par ce qu’il est plus exceptionnel et rare dans le territoire urbain ou rural, qu’un bâtiment résidentiel qui se retrouve en centaines d’exemplaires en tant que tissu de base. Le monument le plus performant au point de vue de la valeur d'usage est celui qui, tout en gardant ses arrangements antiques, poursuis d'être utilisé présentement.

c. Valeur d’architecture :

Cette valeur constitue le monument d’art et d’architecture, il reflet d'un savoir-faire, l'architecture, les préoccupations esthétiques d'une époque. Un immeuble à l’architecture élaborée originale, signé d’un architecte émérite ou typique d’un courant architectural donné possède couramment une bonne valeur d’architecture. Il en va de même pour des « œuvres » moins monumentales mais tout de même significatives d’une production habituelle bien définie.

d. Valeur artistique :

« La valeur artistique du patrimoine monumental est hiérarchiquement la dernière : statut compréhensible en un temps où, sauf dans un milieu cultivé et éclairé, le concept d’art reste imprécis et où la notion d’esthétique vient de faire son entrée. Le terme beauté apparait rarement, et comme à la sauvette dans les textes relatifs à la conservation. »21

3.3.4. Facteurs de dégradation les monuments :

La mise au point de textes réglementaires nationaux complets et bien en tendu de première urgence parce qu’elle fournit aux institutions comme au citoyen un cadre de référence imposant lui-même l’adaptation aux situations et une prise en compte des problèmes de mise en œuvre sauf qu’il faut justifier leur raison d’être et leur donner pleine efficacité afin de se prémunir contre les menaces qui guettent ce patrimoine.

a. Dégradations et destructions :

« Tous les jours, la liste des monuments en danger s’allonge, il est impossible faute de recensement précis de se faire une idée sur ce qui disparaît ou par le temps qui ronge, le climat

21 Françoise Choay, Op.cit. P.92.

(37)

21 est sans doute le principal destructeur des monuments avec l’homme qui met en péril des monuments tout d’abord par ses guerres et ensuite par son ignorance »22.

Ces œuvres sont menacées par des projets qui tendent à changer la face des choses, en traçant des routes, en modifiant des quartiers et en remodelant le visage de la ville. A des moments ils ont été maltraités par des opérations de rénovation irresponsables. Les catastrophes naturelles (tel que séisme…) et la pollution atmosphérique sont aussi des agents destructeurs.

b. Urbanisation :

« Le patrimoine est aussi exposé au développement sauvage de l’urbanisation ou un certain urbanisme est destructeur. Sous les coulées du béton, des pans d’histoire disparaissent ou bien ils sont menacés par l’aménagement et l’urbanisation hâtive »23.

A titre d’exemple le sol algérien a connu depuis l’indépendance une grande urbanisation consommatrice d'espace, et dont on déplore souvent l'absence d'urbanisme.

Ces logiques de développement urbain sont souvent entrées en conflit avec la préservation du patrimoine urbain et naturel, et en ont modifié l'image.

La liste des sites violés au profit de l’urbanisation ne cesse de s’allonger au fil des ans.

C’est ainsi que l’initiative d’affecter par arrêté de wilaya, un site archéologique clôturé à un investisseur privé pour y implanter un hôtel au niveau du site de Tipasa par exemple, bien qu’il soit classé comme patrimoine mondial de l’humanité, est lourde de conséquences.

Avec la menace qui grandit mettant en danger ce patrimoine et en connaissance de cause ; les services concernés des quinze circonscriptions archéologiques à travers les quarante-huit wilayas, ne cessaient de recevoir des lettres de détresse émanant de l’ensemble du territoire national.

c. Spéculation foncière :

Pour donner au foncier sa véritable dimension, il est primordial de veiller à la coordination des actions par la préservation et la sauvegarde du patrimoine urbanistique car la spéculation foncière met en péril le patrimoine en particulier ; la rareté et le prix des terrains dans les centres anciens font d’eux des entités propices pour la spéculation immobilière.

22 Catherine Dreyfus / Jean Paul Pigeat, les maladies de l’environnement : la France en saccage ; Collection « Le point de la question » ; Sous la direction de Paul Alexander, 1970, P. 150.

23 Fédération nationale des agences d’urbanisme/ Paris-France, Revue « Urbanisme » ; Le mensuel des acteurs de la ville, Octobre 1993.

(38)

22 d. Effet démographique :

Sous l’effet démographique que connaît notre siècle, les villes en général et algériennes en particulier, ont subi une croissance foudroyante, qui mal maîtrisée s’est accompagnée d’une dégradation progressive de sa spécificité.

Certains quartiers anciens, peu à peu délaissés par leurs habitants ont été abandonnés à la ruine puis par suite logique entamés par la pioche des démolisseurs.

D’autres quartiers centraux ont, au contraire connu une sur occupation conduisant à une sur densification hypertrophique du tissu ou une partie importante du patrimoine historique a ainsi disparu.

e. Perte des équilibres :

L’image de la ville se voit à des moments, dégradée du fait de la suppression de son patrimoine bâti mais cette dégradation n’est pas uniquement inhérente à cette seule suppression car en plus on a la perte de son équilibre économique et social qui y est également pour une grande part.

Conclusion :

Dans ce chapitre nous voyons que le monument historique est le témoignage le plus important qui raconte les événements du passé, donc c’est un lègue qui doit protéger et préservé pour le profite de génération présente et le transmettre aux générations futures, ce type de patrimoine permet à la connaissance de l’identité social du passé.

Nous parlons sur la dégradation du monument et les plusieurs facteurs de dégradation des monuments historique soit par l’homme ou par la nature et la perdue par des lois juridique aussi par la sensibilisation de peule qu’il est un plus important mode de protection.

(39)

Chapitre II : abords et leur

relation avec les monuments

(40)

23 Introduction :

Le monument historique à une relation indissociable avec son environnement. Les abords sont l’environnement immédiat des monuments historiques qui ne peuvent être perçus hors de leur cadre spatial et esthétique par ce que « le monument et ses abords » forment une seule unité spatiale au sein de laquelle il y a interaction : les abords font partie du monument, et tous deux sont exposés à des changements incessants.

Du XXe siècle, une attention particulière a été accordée aux abords pour protéger le concept de monument historique et l'harmonie architecturale entre l’édifice et ses environs, malgré que ces espaces particuliers mais il y a un gap entre le coté juridique et le coté applicable (l’application des lois juridique pour la protection des abords).

Aujourd’hui la notion de monument est protégée par des lois juridiques, mais ces abords sont négligés à cause de plusieurs facteurs et des causes, parmi ses facteurs on voie l’avis de l’être humain au monument et ses abords non pas une seule unité, aussi n’utilisent pas les abords dans un cadre de vie et non-inclusion des zones environnantes dans la vie humaine.

Dans ce chapitre on va étudier la relation entre monument et abord.

1. Abords :

1.1. Définition :

« Les abords déterminants peuvent être contemporains de la construction du monument, être antérieurs à son édification, être issus d'un développement ultérieur ou encore réunir des éléments de différentes phases d'évolution. Ils peuvent se composer d’espaces et d’éléments tant naturels que dus à la main de l’homme. La végétation est une composante importante des abords. »24

Les abords ce sont les espaces qui entoure un édifice, c’est l’environnement immédiat qui borduré le bâti que nous nécessites. Ces espaces peuvent être une zone étendue contenant des éléments bâtis et paysagers de natures.

24 Commission fédérale des monuments historiques CFMH, Protection des abords des monuments.

(41)

24

« La notion des abords des monuments en tant qu'espace soumis à la protection s'est affirmée à l'échelle internationale en 1931 avec la Charte d'Athènes. En effet, celle-ci est venue concrétiser, par un bon nombre de professionnels, une stratégie de sauvegarde du patrimoine historique et s'inspire des travaux de l'architecte italien Gustavo Giovannoni qui introduit, pour la première fois, la notion d'ambiente pouvant être traduite en la notion d'environnement. Par la notion d'ambiente, Giovannoni déclare la nécessité de conserver les vues, les masses, les couleurs et l'ensemble des caractères urbains qui spécifient un espace historique. »25

Grâce à cette démarche de Giovannoni, nous voyons que le concept de monument historique est lié aux lieux environnants, où il a été appelé à le préserver pour améliorer la vision esthétique et historique de cette paire liée les uns aux autres.

« Les abords protègent les immeubles qui forment avec un monument historique un ensemble cohérent ou qui sont susceptibles de contribuer à sa conservation ou à sa mise en valeur.

Il existe deux types d’abords de monuments historiques :

Périmètre délimité des abords (PDA) :

La protection au titre des abords s’applique à tout immeuble, bâti ou non bâti, situé dans le périmètre délimité en fonction des enjeux patrimoniaux.

Un périmètre délimité des abords peut être commun à plusieurs monuments historiques.

Covisibilité à moins de cinq cents mètres :

À défaut de périmètre délimité, la protection au titre des abords s’applique aux immeubles, bâtis ou non bâtis, qui sont visibles du monument historique ou visibles en même temps que lui (covisibilité) et qui sont situés à moins de cinq cents mètres du monument historique. »26 Les abords sont protégés par deux types qui sont le périmètre délimité des abords qui est un périmètre crée par les autorités responsables, et chaque monument historique avis leur protection particulier, où l'application varie d'un monument à l'autre.

25 Mme Amel TOUIL Hadj Messaoud, « L'urgence de se réapproprier notre patrimoine, Les abords des biens

culturels immobiliers : Entre réalité urbaine et exigences de la protection », P. 70.

26 Ministère de la culture, Direction générale des patrimoines – juin 2017, Fiche pratique monuments historiques & espaces protégés.

(42)

25

1.2. Servitude des abords :

La protection des abords ou du cadre d’un édifice antique, est réalisée selon une zone dont le rayon en partant du centre du monument varie selon les réglementations par exemple à la France, le rayon adopte est de 500 mètre, Cette distance est en fait dictée par l’UNESCO, tandis que pour l’Algérie, elle a été fixée à 200 mètre en raison des dépassements nombreux en termes d’urbanisation anarchique autour des monuments.

1.3. Etablissement de la servitude :

Tant que le monument historique est protégé par le classement, l'inscription, ou la notification de l'instance de classement, les abords lui-même sont protégés d’une manière

Schéma N° 05 : la différence entre le PDA et Covisibilité à moins de 500m.

Source : auteurs.

Schéma N° 06 : les limites de 200 m des abords pour un monument historique Source : auteurs.

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