• Aucun résultat trouvé

Effets de la température et de la dose de l'inoculum sur les composantes de la résistance partielle de la fève au Botrytis fabae Sard.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Effets de la température et de la dose de l'inoculum sur les composantes de la résistance partielle de la fève au Botrytis fabae Sard."

Copied!
11
0
0

Texte intégral

(1)

Full Terms & Conditions of access and use can be found at

http://www.tandfonline.com/action/journalInformation?journalCode=tabg20

Download by: [105.155.21.110] Date: 26 November 2017, At: 07:55

Acta Botanica Gallica

ISSN: 1253-8078 (Print) 2166-3408 (Online) Journal homepage: http://www.tandfonline.com/loi/tabg20

Effets de la température et de la dose de

l'inoculum sur les composantes de la résistance partielle de la fève au Botrytis fabae Sard.

Aïcha Bouhassan , Mohammed Sadiki & Bernard Tivoli

To cite this article: Aïcha Bouhassan , Mohammed Sadiki & Bernard Tivoli (2007) Effets de la température et de la dose de l'inoculum sur les composantes de la résistance partielle de la fève au Botrytis fabae Sard., Acta Botanica Gallica, 154:1, 53-62, DOI: 10.1080/12538078.2007.10516044 To link to this article: https://doi.org/10.1080/12538078.2007.10516044

Published online: 26 Apr 2013.

Submit your article to this journal

Article views: 182

View related articles

Citing articles: 1 View citing articles

(2)

Acta Bot. Gallica, 2007, 154 (1), 53-62.

Effets de la température et de la dose de l’inoculum sur les compo- santes de la résistance partielle de la fève au Botrytis fabae Sard.

par Aïcha Bouhassan(1), Mohammed Sadiki(2) et Bernard Tivoli(3)

(1) Département de Biologie, Faculté des Sciences Aïn Chock, Université Hassan II, B.P. 5366, Maârif, Casablanca, Maroc

(2) Laboratoire de génétique des légumineuses, Département d’Agronomie et d’Amélioration des plantes, Institut agronomique et vétérinaire Hassan II, B.P. 6202, Rabat, Maroc

(3) INRA de Rennes, Station de Pathologie végétale, Domaine de la Motte, B.P. 29, F-35663 Le Rheu Cedex

Résumé.-Cinq génotypes de fève partiellement résistants et sensibles au Botrytis fabae ont été utilisés au laboratoire pour suivre l’effet de la température et de la concentration de l’inoculum sur l’expression de quatre composantes de la résistance partielle. La période d’incubation très importante à 5 °C s’est révé- lée significativement plus courte de 10 à 25 °C et n’a pas permis une bonne dis- crimination entre les génotypes. L’aire sous la courbe de maladie (AUDPC) de la taille des lésions a augmenté de 5 à 25 °C avec des différences significatives entre les génotypes surtout à partir de 15 °C. La période de latence a diminué et la production de spores a augmenté de 10 à 20 °C, mais seules les tempéra- tures de 20 °C et 25 °C ont permis leur expression. La taille des lésions et le nombre de spores ont augmenté et la période de latence a chuté avec l’aug- mentation de la concentration de l’inoculum. L’inoculation par 2.105et 2.106 spores/ml a donné une meilleure expression de la résistance. Avec 2.104 spores/ml, les deux composantes période de latence et production de spores ne se sont pas exprimées chez le génotype résistant BPL710.

Mots clés : Vicia faba L. - maladie des taches chocolat - épidémiologie - résis- tance quantitative.

Abstract.-Five faba bean genotypes partially resistant and susceptible to Botrytis fabae were used at the laboratory to follow the effect of the temperatu- re and the concentration of the inoculum on the expression of four components of partial resistance. The incubation period was longer at 5 °C and appeared significantly shorter from 10 °C to 25 °C but did not allow a good discrimination between the genotypes. The area under disease progress curve (AUDPC) of the lesion size increased from 5 to 25 °C with significant differences between the genotypes especially starting from 15 °C. The latent period decreased and spore production increased from 10 °C to 20 °C but were expressed only at 20 °C and 25 °C. The size of the lesions and the number of spores increased and the latent period decreased with increasing the inoculum concentration. The inoculation by 2.105and 2.106spores/ml gave a better expression of resistance. With 2.104 spores/ml, the two components latent period and spore production were not expressed on the resistant genotype BPL710.

Key words : Vicia faba L. - chocolate spot disease - epidemiology - quantitati- ve resistance.

arrivé le 21 décembre 2005, accepté le 11 avril 2006

Downloaded by [105.155.21.110] at 07:55 26 November 2017

(3)

I. INTRODUCTION

La maladie des taches chocolat causée par Botrytis fabae est responsable d’importants dégâts sur les cultures de fève (Vicia fabaL.) dans beaucoup de pays du monde (Sundheim, 1973) et particulièrement dans les pays du pourtour méditerranéen. Au Maroc, l’épidémie peut conduire sous certaines conditions d’environnement à la perte totale des cultures (Mabsoute & Saadaoui, 1996). La lutte chimique se révèle polluante pour l’environne- ment, économiquement inabordable et présente souvent un effet protecteur limité. La sélection de génotypes résistants reste actuellement l'une des stratégies les plus efficaces.

De nombreux programmes ont souvent fait intervenir des sélections au champ, au sein de larges collections de germplasmes (Hanounik & Robertson, 1988) ou au laboratoire sur des feuilles détachées d’un nombre limité de génotypes (Tivoli et al., 1988 ; Santorelli et al., 1992). Cependant, le principal critère de sélection a été l’évolution des symptômes de la maladie basé sur des échelles visuelles de notations. La résistance exprimée par ces géno- types n'a jamais fait l'objet d'études phytopathologiques détaillées permettant de distinguer entre la résistance totale, qualitative ou spécifique-race et la résistance partielle, quantita- tive ou non spécifique-race (Van Der Plank, 1963). La résistance partielle reste en effet l'al- ternative la plus recherchée par les scientifiques vu sa stabilité et sa durabilité dans le temps et dans l’espace (Johnson, 1984). Elle se traduit par un ralentissement du dévelop- pement du pathogène et/ou le processus de sa sporulation sans empêcher l’installation de la maladie (Parlevliet, 1979).

Dans un travail antérieur, nous avions sélectionné au champ et au laboratoire certains génotypes possédant une résistance partielle au B. fabae (Bouhassan et al., 2003, 2004).

Cependant, il nous paraît important, et c'est l'objectif de ce travail, de chercher l'impact des conditions de l'environnement et du taux de l’inoculum sur la stabilité et l'expression de ces composantes épidémiologiques. Il a été reporté l’importance des températures allant de 5 °C à 25 °C sur la sporulation de B. fabae au niveau des tissus infectés de féverole (Harrison, 1984). De telles conditions environnementales pourraient donc affecter l’inci- dence de la maladie des taches chocolat. Il nous a alors paru intéressant de les prendre en considération dans notre étude. Les informations obtenues seraient bénéfiques pour pou- voir prédire les environnements nécessaires à l’expression des composantes de la résistan- ce partielle, d'une part, et leur comportement face à des conditions favorisant l'installation des épidémies d'autre part. Les résultats pourraient aussi aider à la mise au point d'une stra- tégie intégrée adéquate dans le contrôle de cette maladie.

II. MATÉRIEL ET MÉTHODES A. Matériel végétal et inoculation

Cinq génotypes sont utilisés : FRY167 et FRY7, sélectionnés résistants, FRY30 sélec- tionné sensible au cours des travaux réalisés à la station expérimentale de la Société de ges- tion des terres agricoles (SOGETA) à Rabat, durant les années 1998-1999 (Bouhassan et al., 2004), la lignée BPL710 sélectionnée résistante par les travaux de l’ICARDA en Syrie (Hanounik & Robertson, 1988) et l’Aguadulce connu pour sa sensibilité au B. fabae. Les semis sont réalisés dans des pots de 12 cm de diamètre remplis de tourbe, vermiculite et sable 2:2:1 (v:v:v), à raison de cinq graines par pot. Ils sont placés dans des conditions de température de 22-16 °C (jour/nuit) et une photopériode de 14 heures. Des lots non desti- nés à l’inoculation servent de témoins.

Downloaded by [105.155.21.110] at 07:55 26 November 2017

(4)

B. Test feuilles détachées

Les premières feuilles étalées sous l’apex sont prélevées sur des plantes âgées de quatre semaines prises au hasard au sein de chacun des cinq génotypes. Au laboratoire, les folioles sont détachées des feuilles de façon randomisée et sont immédiatement placées chacune dans une boîte de Petri sur deux couches de papier filtre imbibées d’eau distillée, le tout parfaitement stérilisé. Un petit morceau de coton humide est placé sur les pétioles afin de maintenir la turgescence cellulaire.

C. Préparation de l’inoculum

Pour l’inoculation, un isolat de B. fabae (BFIAV99-1) isolé à partir de feuilles naturel- lement infectées et récoltées dans la région de Rabat a été utilisé. Le champignon cultivé et multiplié sur un milieu PDA (Potato Dextrose Agar) est transféré sur un milieu à base d'extrait de feuilles de fève (Leach & Moore, 1966) pour induire la sporulation. Après 10 jours d'incubation à 20-22 °C, la surface de chaque colonie est recouverte de 5 à 10 ml d'eau stérile et les spores sont délogées de la surface à l'aide d'une pipette Pasteur recour- bée. Le substrat obtenu est alors filtré sur deux couches de gaze stérile et dilué à l'eau dis- tillée. La concentration en spores est ajustée à l'aide d'un hémocytomètre.

D. Matériel et facteurs étudiés

Pour suivre l’effet de la température, nous avons constitué pour chaque génotype cinq lots de six boîtes de Petri contenant chacune une foliole. L’inoculation des folioles est réa- lisée par dépôt sur chaque foliole et à l’aide d’une micropipette de 20 μl d’une suspension conidienne dont la concentration est ajustée à 3.106spores/ml. Les lots de boîtes sont alors incubés pour une période de 11 jours dans cinq incubateurs programmés sur les tempéra- tures suivantes : 5, 10, 15, 20 et 25 °C et sous une photopériode de 14 h.

Pour l’effet de la dose de l’inoculum, les feuilles sont prélevées selon le même procédé expérimental cité précédemment. Pour chaque génotype, trois lots de six boîtes de Petri contenant chacune une foliole sont constitués. Les folioles de chaque lot sont inoculées par 20 μl d'une suspension ayant l’une des trois concentrations: 2.104, 2.105 et 2.106 spores/ml. Les boîtes sont alors incubées à 20 °C pour une période de 11 jours.

Pour chaque génotype et pour chacune des conditions testées six folioles non inoculées sont introduites en tant que témoins.

E. Mesures effectuées et analyse des résultats

Les folioles sont examinées toutes les 2 h sous la loupe binoculaire afin de déterminer la période d’incubation représentant le temps exprimé en heures nécessaire à l’apparition des premiers symptômes de la maladie.

Deux jours après l’inoculation, on a estimé quotidiennement la progression de la mala- die par la mesure du diamètre des lésions en mm et ceci pendant 9 jours. L'aire sous la courbe de la progression de la maladie (AUDPC) a été calculée pour la taille des lésions selon la formule de Shaner & Finney (1977).

L’observation quotidienne des lésions à la loupe binoculaire permet également d’esti- mer la période de latence, définie comme étant le temps nécessaire à l’apparition des pre- mières spores (Parlevliet, 1979). Le onzième jour, les six folioles de chaque génotype sont immergées et lavées séparément dans un volume précis d’eau distillée afin de recueillir les spores. La concentration de chaque suspension est estimée au microscope à l'aide d'un hémocytomètre. La production moyenne de spores exprimée en nombre de spores/foliole est ainsi déterminée.

55

Downloaded by [105.155.21.110] at 07:55 26 November 2017

(5)

Les effets du génotype, de la température et de la dose de l’inoculum sur les moyennes des différentes composantes de la résistance partielle sont soumis à une analyse de varian- ce. La classification et la comparaison des moyennes dans chacune des conditions testées est réalisée statistiquement par le test de Duncan (Dagnelie, 1984).

III. RÉSULTATS A. Effet de la température

La période d'incubation, le diamètre des lésions, la période de latence et le nombre de spores par foliole ont été significativement affectés par la température, le génotype et l'in- teraction génotype x température (P< 0,001). Les moyennes des génotypes ont donc été comparées à chacune des températures testées. Aucun symptôme de la maladie n’a été observé sur les folioles non inoculées.

Les symptômes sont apparus à toutes les températures mais la période d'incubation a été significativement plus longue à 5 °C qu'aux autres températures (Tableau I). Sur tous les génotypes, la période d'incubation a subi une diminution avec l'augmentation de la tempé- rature de 5 °C à 20 °C puis s’est stabilisée ou a subi une légère augmentation à 25 °C. La plus courte période d'incubation (8,5 h) est apparue à 20 °C et a été onze fois plus faible que celle obtenue à 5 °C (94 h) et non significativement différente de celles obtenues à 10, 15 et 25 °C.

La taille des lésions exprimée par l'AUDPC des valeurs mesurées sur une période d'in- cubation de 9 jours a augmenté avec la température jusqu'à 25 °C chez les génotypes résis- tants mais s’est stabilisée ou a subi une réduction à 25 °C chez les génotypes Aguadulce et

Tableau I.- Effet de la température sur la période d'incubation (en heures) mesurée sur les folioles détachées de cinq génotypes de fève après ino- culation par Botrytis fabae. Les moyennes suivies des mêmes lettres minuscules dans chaque colonne ou des mêmes lettres majuscules dans la dernière ligne ne sont pas signifi- cativement différentes selon le test de Duncan (P= 0,05).

Table I.- Effect of temperature on the incubation period (hours) in deta- ched leaflets of five faba bean geno- types inoculated with Botrytis fabae.

Période d’incubation (h) Température

Génotype 5 °C 10 °C 15 °C 20 °C 25 °C FRY167 (R) 160a 19a 12,5a 9a 11a FRY7 (R) 92b 14bc 10ab 9a 9,5b BPL710 (R) 68b 17ab 10,5ab 9a 9bc Aguadulce (S) 80b 17ab 9ab 8a 8,5bc FRY30 (S) 68b 11,5c 8b 8a 8c Moyenne 94A 16B 10B 8,5B 9B

Tableau II.- Effet de la température sur l’AUDPC des diamètres des lésions mesurés sur les folioles détachées de cinq génotypes de fève après ino- culation par B. fabae. Les moyennes suivies des mêmes lettres minus- cules dans chaque colonne ou des mêmes lettres majuscules dans la dernière ligne ne sont pas significati- vement différentes selon le test de Duncan (P= 0,05).

Table II.- Effect of temperature on the area under progress curve (AUDPC) values of lesion diameter in detached leaflets of five faba bean genotypes inoculated with Botrytis fabae.

Diamètre des lésions (AUDPC) Température

Génotype 5 °C 10 °C 15 °C 20 °C 25 °C FRY167 (R) 2d 47b 104c 107d 128c FRY7 (R) 17c 66b 124bc 121c 131c BPL710 (R) 24b 71b 144ab 121c 151bc Aguadulce (S) 32a 95a 168a 185b 188a FRY30 (S) 34a 91a 167a 212a 173ab Moyenne 22C 74B 141A 149A 154A

Downloaded by [105.155.21.110] at 07:55 26 November 2017

(6)

57

FRY30 (Tableau II). Une réduction de la taille des lésions est anormalement enregistrée à 20 °C sur le génotype BPL710. Les tailles de lésions notées à 15, 20 et 25 °C ne présen- tent pas de différences significatives entre elles sur tous les génotypes mais diffèrent signi- ficativement de celles notées à 5 °C et 10 °C (Tableau II).

Sur toutes les folioles les spores ne sont apparues qu’à partir de 10 °C. La période de latence a tendance à diminuer avec l'augmentation de la température de 10 à 25 °C, parti- culièrement chez les génotypes résistants (Tableau III). Chez les génotypes sensibles, un léger retard dans la sporulation est noté à 25 °C.

La production moyenne de spores augmente avec l'augmentation de la température jus- qu'à 20 °C mais subit une légère diminution à 25 °C (Tableau IV). À cette dernière tem- pérature, la chute de la sporulation est surtout notée chez les génotypes sensibles Aguadulce et FRY30 (Tableau IV). Les moyennes notées à 20 et 25 °C ne présentent pas de différences significatives entre elles chez les génotypes résistants mais diffèrent signi- ficativement chez les génotypes sensibles.

B. Effet de la dose de l’inoculum

L’analyse des résultats a permis de mettre en évidence un effet significatif de la concen- tration de l’inoculum sur les moyennes de périodes d’incubation (P< 0,05). L'interaction génotype x dose n'a toutefois pas été significative (P= 0,08) pour cette composante.

Pour les composantes taille des lésions, période de latence et production de spores, l'ef- fet du génotype, de la dose de l’inoculum et de l'interaction dose x génotype ont été signi- ficatifs surtout entre les moyennes obtenues aux concentrations 2.105et 2.106spores/ml (Tableau V).

Tableau III.- Effet de la température sur la période de latence mesurée sur les folioles détachées de cinq géno- types de fève après inoculation par Botrytis fabae. Les moyennes sui- vies des mêmes lettres minuscules dans chaque colonne ou des mêmes lettres majuscules dans la dernière ligne ne sont pas significativement différentes selon le test de Duncan (P= 0,05).

Table III.- Effect of temperature on the latent period in detached leaflets of five faba bean genotypes inoculated

with Botrytis fabae. Nombre de spores par foliole (105) Température

Génotype 10 °C 15 °C 20 °C 25 °C FRY167 (R) 0,2ab 0,8c 0,9c 1,3b FRY7 (R) 0,1b 0,3c 1,1c 1,3b BPL710 (R) 0,1b 1,7b 0,8c 1,1b Aguadulce (S) 0,1b 2,2ab 4,6b 2,3a FRY30 (S) 0,4a 2,7a 5,7a 3,0a Moyenne 0,2C 1,5B 2,6A 1,8B Période de latence (jours)

Température

Génotype 10 °C 15 °C 20 °C 25 °C FRY167 (R) 10a 8,0a 7,0a 6,0a FRY7 (R) 9,0a 6,5b 7,0a 6,0ab BPL710 (R) 9,0a 6,0b 5,5b 5,0bc Aguadulce (S) 9,5a 6,0b 4,0c 5,0c FRY30 (S) 9,5a 5,5b 3,0d 4,5c Moyenne 9,4A 6,5B 5,5C 5,0C

Tableau IV.- Effet de la température sur la production de spores mesurée sur les folioles détachées de cinq géno- types de fève après inoculation par B. fabae. Les moyennes suivies des mêmes lettres minuscules dans chaque colonne ou des mêmes lettres majuscules dans la dernière ligne ne sont pas significativement différentes selon le test de Duncan (P= 0,05).

Table IV.- Effect of temperature on spore production in detached leaflets of five faba bean genotypes inocula- ted with Botrytis fabae.

Downloaded by [105.155.21.110] at 07:55 26 November 2017

(7)

La taille des lésions augmente linéairement avec la dose de l’inoculum avec une pente plus importante chez les génotypes sensibles que chez les génotypes résistants. Cependant, les résultats obtenus ne montrent pas de différence significative entre les moyennes obte- nues aux concentrations 2.105et 2.106spores/ml (Tableau V).

La période de latence a tendance à diminuer avec l’augmentation de la concentration de l’inoculum. En général, la période de latence obtenue avec l'inoculation par 2.104 spores/ml est significativement plus importante que celles obtenues avec les deux autres doses avec cependant une grande dépendance des génotypes.

Le nombre de spores augmente avec l'augmentation de la dose de l’inoculum (Tableau V). Les moyennes obtenues aux concentrations 2.104et 2.105spores/ml ne présentent pas de différences significatives mais sont significativement plus faibles que la moyenne obte- nue à 2.106spores/ml.

C. Effet du génotype

Les différences entre les périodes d’incubation des cinq génotypes ont été significatives uniquement à 5, 10 et 25 °C (Tableau I). À 20 °C et aux trois concentrations testées de l’inoculum, l’étude n’a pas décelé de différences significatives entre les moyennes obte- nues des cinq génotypes (P= 0,2).

Cependant, aux températures 5 et 15 °C, les différences entre les génotypes résistants et les génotypes sensibles n’ont pas été importantes. À ces températures, le génotype FRY167 a été le seul à montrer une période d'incubation statistiquement longue par rap- port à celles des autres génotypes. À 25 °C, le génotype BPL710 a montré une période d'in- cubation courte non statistiquement différente de celle du génotype sensible Aguadulce.

Les différences entre les tailles de lésions des cinq génotypes ont été significatives à 10 °C (P< 0,05), à 15 °C, à 20 °C et à 25 °C (P< 0,001). À toutes les températures, les génotypes FRY167 et FRY7 ont montré les AUDPC minimales, alors que les génotypes sensibles ont montré les valeurs maximales (Tableau II). Le génotype BPL710 a montré des AUDPC non significativement différentes de celles des génotypes sensibles à toutes les températures sauf à 20 et 25 °C. Les moyennes des génotypes FRY167 et FRY7 aux Tableau V.- Effet de la concentration de l'inoculum (nombre de spores/ml) sur l'AUDPC des diamètres de lésions, la période de latence (j) et le nombre de spores/foliole mesurés sur cinq génotypes de fève après inoculation par Botrytis fabae. Les moyennes suivies des mêmes lettres minuscules dans chaque colonne ou des mêmes lettres majuscules dans la dernière ligne ne sont pas significativement différentes selon le test de Duncan (P= 0,05).

Table V.- Effect of inoculum concentration (number of spores/ml) on the AUDPC of lesion diameter, the latent period and the number of spores/leaflet of five faba bean genotypes inoculated with Botrytis fabae.

Génotype Diamètre des Période de Nombre de

lésions (AUDPC) latence (j) spores par foliole (105) Dose de l’inoculum (spores/ml)

2.104 2.105 2.106 2.104 2.105 2.106 2.104 2.105 2.106

FRY167 (R) 72b 113c 123c 8,0a 7,6a 7,3a 0,4b 1,2b 1,1b

FRY7 (R) 94b 116c 136bc 7,6a 6,6a 6,3b 0,4b 0,8b 1,2b

BPL710 (R) 119b 129c 140b 6,3b 4,6b 4,3c 0,9ab 0,9b 1,5b

Aguadulce (S) 133a 194b 240a 5,6bc 3,3c 3,0d 1,3a 3,0a 5,0a

FRY30 (S) 132a 216a 264a 5,0c 3,3c 2,6d 1,3a 3,0a 5,8a

Moyenne 110B 154A 180A 6,5A 5,0B 4,7B 0,9B 1,8B 3,0A

Downloaded by [105.155.21.110] at 07:55 26 November 2017

(8)

59

doses 2.105et 2.106spores/ml ont été identiques et différentes significativement de celles notées à la dose 2.104spores/ml. Par contre, les moyennes de taille de lésions notées aux trois doses ont été significativement différentes deux à deux chez les génotypes Aguadulce et FRY7 (Tableau V). L'inoculation avec 2.104 spores/ml a provoqué chez le génotype BPL710 une réaction de sensibilité non différente significativement de celles des géno- types Aguadulce et FRY30 (AUDPC de 119, 133 et 132 respectivement).

À partir de 15 °C, le génotype FRY167 a toujours montré une période de latence signi- ficativement plus longue par rapport à celles des autres génotypes (Tableau III). À 25 °C, le génotype BPL710 a présenté une période de latence courte (5 j) et non significativement différente de celle des génotypes sensibles.

Les différences entre les moyennes des génotypes ont été significativement différentes à chacune des trois doses (P< 0,001). La concentration de l’inoculum a affecté la période de latence uniquement sur les génotypes Aguadulce, FRY30 et BPL710 (P< 0,001 ;P< 0,01 et P< 0,05, respectivement) (Tableau V). Pour le génotype FRY7, seules les périodes de latence aux doses extrêmes 2.104et 2.106spores/ml ont été signifi- cativement différentes. Les génotypes résistants FRY167, FRY7 et BPL710 ont montré des périodes de latence significativement plus longues par rapport à celles des génotypes Aguadulce et FRY30 à toutes les doses sauf à 2.104spores/ml. À cette dernière concen- tration, le génotype BPL710 a présenté une période de latence significativement plus cour- te que celles des génotypes FRY167 et FRY7 mais non différente significativement de celles du génotype sensible Aguadulce (Tableau V).

En ce qui concerne la production moyenne de spores, l’effet du facteur génotype a été significatif uniquement à 15, 20 et 25 °C (P< 0,001). À ces températures, on a obtenu le même classement des génotypes (Tableau IV). La production moyenne de spores a été significativement plus faible chez les génotypes FRY167, FRY7 et BPL710 que sur Aguadulce et FRY30. Néanmoins, à 15 °C, le génotype BPL710 a montré la même pro- duction de spores que les génotypes sensibles. Les différences entre les moyennes des génotypes ont été statistiquement significatives surtout suite à l'inoculation par 2.105 ou 2.106spores/ml (P< 0,001), mais non significatives à l'inoculation par 2.104spores/ml (P< 0,05). À cette dernière dose, le génotype BPL710 n’a pas été différent du génotype sensible Aguadulce. Le génotype FRY167 a montré le même nombre de spores quelle que soit la dose utilisée. Ce nombre a été significativement plus faible que ceux des autres génotypes. BPL710 a été classé identique à FRY167 avec le même nombre de spores quelque soit la dose utilisée.

IV. DISCUSSION

Les résultats obtenus sur les différents génotypes traduisent une réaction très nette des dif- férentes composantes de la résistance partielle à l'action de la température et à la dose de l’inoculum. D’une façon générale, la température 5 °C retarde l'apparition des symptômes, réduit de façon très importante leur quantité, leur progression et inhibe la sporulation du pathogène. Seules les températures 10, 15 et 25 °C permettent l'expression de la résistan- ce allongeant la période d'incubation mais uniquement chez le génotype FRY167. Donc une fois de plus (Bouhassan et al., 2003), cette composante ne paraît pas être importante dans l’expression de la résistance de la fève au B. fabae même sous différents régimes ther- miques.

Downloaded by [105.155.21.110] at 07:55 26 November 2017

(9)

La taille des lésions augmente avec l'accroissement de la température de 5 à 25 °C. Un tel résultat a déjà été signalé par Harrison (1980) mais sur une seule lignée sensible. Nos résultats montrent que cet accroissement de la taille des lésions concerne aussi bien les génotypes résistants que les génotypes sensibles. Cependant sur ces derniers, la taille des lésions se stabilise ou même chute à 25 °C. Ceci serait sans doute en relation avec l'action directe de la température sur la croissance du champignon. Des travaux antérieurs ont, en effet, démontré in vitrol'effet négatif des températures proches de 25 °C sur la croissance mycélienne de Botrytis fabae (Harrison, 1988). À toutes les températures testées, la taille des lésions a permis une bonne discrimination des génotypes. Toutefois, à 20 °C, l'écarte- ment entre les valeurs des AUDPC du génotype hautement résistant et le génotype haute- ment sensible a été maximum. Ces résultats permettent donc de privilégier l'utilisation de cette température dans l'étude des composantes réduisant la progression de la maladie. Les génotypes résistants seraient donc capables de faire intervenir des mécanismes précoces de défense vis-à-vis de la pénétration et même de la progression de Botrytis fabae dans leurs tissus. Il a été démontré que cinq phytoalexines au moins dont plus particulièrement l'aci- de wyrone sont produites par V. faba en réponse à l'infection par Botrytis spp. (Hargreaves et al., 1977 ; Soylu et al., 2002). Ces mécanismes biochimiques d'autolimitation des symp- tômes seraient sans doute sous l'influence, entre autres, de la température d'incubation

De 10 à 25 °C, la période de latence chute et le nombre de spores augmentent avec une vitesse plus importante chez les génotypes sensibles que chez les génotypes résistants. Les génotypes sensibles montrent cependant une période de latence plus longue et un nombre de spores plus faible à 25 °C. L'étude de la période de latence n'a pas été réalisée dans le pathosystème V. faba – B. fabaemais elle a été largement évoquée sur d'autres pathosys- tèmes. Plusieurs études ont ainsi reporté la décroissance de la période de latence avec l'augmentation de la température (Eversmeyer et al., 1980 ; Kaul & Shaner, 1989 ; Trapero-Casas & Kaiser, 1992 ; Pedersen & Morall, 1994). L'effet de la température sur la sporulation de B. fabae a fait le sujet de nombreux travaux (Harrison 1984, 1988). Les études ont porté sur la sporulation du champignon en culture in vitro ou sur les tissus infec- tés prélevés de lignées sensibles. Ces auteurs ont tous signalé une absence de conidies sur les cultures gélosées à 5 et 25 °C. Par contre, ils ont noté la présence de quelques conidies sur les tissus infectés maintenus in vivo à ces températures. Or, il ressort de nos investiga- tions que le facteur génotype interagit fortement avec l'effet de la température. À 25 °C, par exemple, au troisième jour suivant l'inoculation, les spores étaient présentes sur FRY30 et absentes sur FRY167. La réduction de la taille des lésions ainsi que l'allongement de la période de latence chez les génotypes sensibles à 25 °C seraient sans doute responsables de la chute du nombre de spores au niveau des folioles à cette température.

La résistance permettant d'allonger la période de latence et de réduire le nombre de spores est exprimée par les génotypes FRY167 et FRY7 à toutes les températures allant de 15 à 25 °C. L'écart entre les génotypes résistants et sensibles est maximum à 20 °C. Donc pour cette composante aussi, cette température se montre la meilleure à retenir pour une bonne discrimination des génotypes. Sur le génotype BPL710, La résistance exprimée n'af- fecte pas la période de latence mais permet de réduire de façon importante le nombre de spores formées à toutes les températures supérieures à 10 °C, ce qui pourrait faire penser à des contrôles génétiques différents de ces deux composantes chez ce génotype.

L'effet de la dose de l’inoculum sur l'évolution de la maladie des taches chocolat a été rapporté par les travaux de Creighton et al. (1986), mais pour étudier l'évolution de la maladie sur les feuilles détachées d'une seule lignée sensible et sans relation avec le com- portement épidémiologique de la résistance partielle de la fève à cette maladie.

Downloaded by [105.155.21.110] at 07:55 26 November 2017

(10)

61

Nos résultats ont montré l'influence importante de la dose de l’inoculum sur les com- posantes de la résistance partielle de la fève au B. fabae. La période d'incubation n'est pas à considérer étant donné que les effets du génotype et de l'interaction génotype x dose ne sont pas significatifs. Les résistances réduisant la taille des lésions, allongeant la période de latence et réduisant la production de spores s'expriment de façon importante chez les deux génotypes FRY167 et FRY7 à toutes les doses de l’inoculum utilisées. Par contre, chez le génotype BPL710 elle ne s'exprime pas aux faibles doses, mais se déclenche quand le niveau de l'inoculum devient important. On relève de ces résultats la réaction importan- te des génotypes sensibles à l'augmentation de l'inoculum qui ne se révèle pas ou de façon moindre chez les génotypes résistants. Donc la résistance quantitative est mieux évaluée en présence d'un niveau important de l’inoculum. Un tel résultat a été reporté sur d'autres pathosystèmes (Del Serrone et al., 1987 ; Trapero-Casas & Kaiser, 1992).

En conclusion, la résistance partielle de la fève au B. fabae semble mieux s’exprimer en présence de doses importantes de l’inoculum et surtout sous des températures voisinant 20 °C. Ces résultats peuvent être d'un grand intérêt pour les sélectionneurs. Ils pourraient permettre de prévoir les conditions d'environnement favorisant l'expression de chacune des composantes de la résistance partielle de la fève au B. fabae, prévoir, lors des cultures au champ, le temps d'apparition des symptômes ainsi que le début du stade agressif de la maladie selon la température ambiante. Il est possible également de prévoir les fortes spo- rulations du pathogène selon la température de l’environnement surtout en présence de génotypes sensibles. Ceci éviterait la production d'un important inoculum secondaire nui- sible aux cultures dans les années suivantes.

L’utilisation des génotypes porteurs d'un grand niveau de résistance partielle, comme c’est le cas de FRY167, pourrait faire éviter l’installation au champ de grandes épidémies induites par les inoculums primaires importants. La réduction dans la production de spores observée sur ces génotypes pourrait également faire éviter la constitution d'un inoculum secondaire pour les années suivantes.

Remerciements - Cette étude a été réalisée dans le cadre du projet FRYMED (EC INCO/DC) avec l’implication de l’IAV Hassan II, Maroc. Les auteurs tiennent à remercier le Dr. Ziouti pour la critique du manuscrit, M. M. Loutfi et M.

M. Abou el Wafa pour l’assistance technique.

BIBLIOGRAPHIE

Bouhassan A., M. Sadiki & B. Tivoli, 2004.- Evaluation of a collection of faba bean (Vicia fabaL.) genotypes ori- ginating from the Maghreb for resistance to chocolate spot (Botrytis fabae) by assessment in the field and laboratory. Euphytica, 135(55), 55-62.

Bouhassan A., M. Sadiki, B. Tivoli & N. El Khiati, 2003.- Analysis by detached leaf assay of components of partial resistance of faba bean (Vicia fabaL.) to cho- colate spot caused by Botrytis fabae Sard.

Phytopathol. Medit., 42, 183-190.

Creighton N.F., A. Bainbridge & B.D. Fitt, 1986.- Effects of leaf age, inoculum dose and freezing on develop- ment of chocolate spot (Botrytis fabae) lesions on field bean (Vicia faba) leaves. J. Phytopathol., 115, 108- 115.

Dagnelie P., 1984.- Théories et méthodes statistiques.

Applications agronomiques, II, 2e éd. Les Presses agronomiques de Gembloux, Belgique, 464 p.

Del Serrone P., A. Porta Puglia & P. Crino, 1987.- Comportamento del cece verso Ascochyta rabiei : effetto dell’eta et della concentrazione di inoculo. Inf.

Fitopatol., 6, 59-61.

Eversmeyer M.G., G.L. Kramer & L.E. Browder, 1980.- Effect of temperature and host-parasite combination on the latent period of Puccinia recondita in seedling wheat plants. Phytopathology, 70 (10), 938-941.

Hanounik S.B. & L.D. Robertson, 1988.- New sources of resistance in Vicia faba to chocolate spot caused by Botrytis fabae. Plant Dis., 72, 696-698.

Hargreaves J.A., J.W. Mansfield & S. Rossall, 1977.-

Downloaded by [105.155.21.110] at 07:55 26 November 2017

(11)

Changes in phytoalexin concentration in tissues of the broad bean plant (Vicia fabaL.) following inoculation with species of Botrytis. Physiol. Plant Pathol., 11, 227-242.

Harrison J.G., 1980.- Effects of environmental factors on growth of lesions on field beans leaves infected by Botrytis fabae. Ann. Appl. Biol., 95, 53-61.

Harrison J.G., 1984.- Effects of environmental factors on sporulation of Botrytis fabae. Trans. Brit. Mycol. Soc., 83, 295-298.

Harrison J.G., 1988.- The biology of Botrytis spp. on Vicia beans and chocolate spot disease, a review.

Plant Pathol., 37, 168-201.

Johnson R., 1984.- A critical analysis of durable resis- tance. Ann. Rev. Phytopathol.,22, 309-330.

Kaul K. & G. Shaner, 1989.- Effect of temperature on adult plant resistance to leaf rust in wheat.

Phytopathology, 79(4), 391-394.

Leach R. & K.G. Moore, 1966.- Sporulation of Botrytis fabaeon agar culture. Trans. Brit. Mycol. Soc., 49, 593-601.

Mabsoute L. & E. Saadaoui, 1996.- Maladies cryptoga- miques de la fève au Maroc. In : Rehabilitation of faba bean. W. Bertenbreiter & M. Sadiki (eds.), Actes pre- mier séminaire du Réseau maghrébin de recherche sur la fève (REMAFEVE), 24-27 mai 1995, Rabat, Maroc, 137-146.

Parlevliet J.E., 1979.- Components of resistance that reduce the rate of epidemic development.Ann. Rev.

Phytopathol., 17, 203-222.

Pedersen E.A. & A.A. Morrall, 1994.- Effect of cultivar,

leaf wetness duration, temperature, and growth stage on infection and development of Ascochyta Blight of Lentil.Phytopathology, 84(10), 1024-1030.

Santorelli S., G. Conca & A. Porta-Puglia, 1992.- Comportamento di linee e varietà di Faba major, minor ed equinaverso Botrytis fabae. Inf. Fitopatol., 42(10), 53-55.

Shaner G., & E. Finney, 1977. The effect of nitrogen fer- tilization on the expression of slow-mildewing resis- tance in Knox Wheat. Phytopathology, 67, 1051-1056.

Soylu S., M.H. Bennett & J.W. Mansfield, 2002.- Induction of phytoalexin accumulation in broad bean (Vicia faba L.) cotyledons following treatments with biotic and abiotic elicitors. Turk. J. Agric. For., 26, 343- 348.

Sundheim L., 1973.- Botrytis fabae, Botrytis cinereaand Ascochyta fabae on broad bean (Vicia faba) in Norway. Acta. Agri. Scand., 23, 43-51.

Tivoli B., D. Berthelem, J. Le Guen & C. Onfroy, 1988.- A study of the performance of certain faba bean geno- types in relation to Botrytis fabae and Ascochyta fabae in France. Fabis Newsl., 21, 36-39.

Trapero-Casas A. & W.J. Kaiser, 1992.- Influence of tem- perature, wetness period, plant age, and inoculum concentration on infection and development of Ascochyta Blight of Chickpea. Phytopathology, 82, (5), 589-596.

Van Der Plank J.E., 1963.- Plant Diseases: Epidemics and Control. Academic Press Inc., N.Y., USA, 349 p.

Downloaded by [105.155.21.110] at 07:55 26 November 2017

Références

Documents relatifs

Chez les participants ayant été primovaccinés par BNT ou Mod et ayant reçu une dose de rappel avec BNT ou Mod (suivant un schéma homologue ou hétérologue), les MGT des

Sur la base de l’ensemble de ces éléments, la FDA a conclu que les données disponibles soutiennent l'utilisation d'une dose de rappel du vaccin Pfizer au moins 6

Suite à la concertation de l’ensemble des acteurs lors d’une réunion technique le 8 juin dernier et à la consultation du conseil départemental de l’eau, ce lundi 15 juin,

[r]

Partager des informations et confronter des expériences qui ont déjà démontré leur pertinence, tels sont les objectifs de la ren- contre régionale «Coopération internationale dans

Elles ont conduit à des entretiens entre cinq personnalités intéressées par cette perspective avec des membres du cabinet de la ministre de l’enseignement supérieur, de la

Permettre à l’État et aux établissements de faire un point de situation budgétaire, de partager les grandes priorités de politiques nationales et des projets de sites,

→ Des outils innovants avec les Campus connectés pour fournir des solutions d’accès aux études supérieures dans tous les territoires, les classes préparatoires “Talents